mai 2025 - Journal du Niger

Une Distinction Scelle l’Héritage d’une Amitié Sino-Nigérienne

Niger : L’Ambassadeur Chinois Jiang Feng honoré, un symbole fort de l’amitié sino-nigérienne !

Niamey, 30 mai 2025 – Sous le ciel éclatant de Niamey, le Ministère des Affaires Étrangères s’est paré, ce vendredi 30 mai 2025 à 11h00, d’une solennité rare pour saluer le départ d’un artisan majeur de l’amitié sino-nigérienne. Lors d’une cérémonie empreinte de gravité, M. Jiang Feng, Ambassadeur de la République Populaire de Chine, a été élevé au grade de Commandeur dans l’Ordre du Mérite du Niger, marquant ainsi l’épilogue d’une mission diplomatique d’une densité remarquable. Présidée par le chef de la diplomatie nigérienne, M. Bakary Yaou Sangaré, cette célébration a réuni ambassadeurs, représentants d’organisations internationales et hauts cadres du ministère, tous témoins d’un moment où l’histoire s’écrit dans le respect mutuel.

Un bilan éloquent : l’héritage d’une Coopération Sino-Nigérienne Florissante

Dans une allocution vibrante, M. Sangaré a retracé le sillage lumineux laissé par le diplomate chinois depuis son arrivée en 2021. « Votre engagement indéfectible a tissé des liens indissolubles entre nos deux nations », a-t-il déclaré, louant une coopération qui s’est déployée avec éclat dans des domaines aussi variés que la santé, l’énergie, l’éducation et la défense. Parmi les jalons évoqués, l’Hôpital Général de Référence de Niamey, fruit d’un soutien chinois décisif, et l’inauguration en 2024 du service d’Anatomie et de Cytologie Pathologique, ont été salués comme des avancées majeures pour la résilience sanitaire du Niger.

De l’énergie à la sécurité : la Chine, partenaire stratégique du Niger

Le ministre a poursuivi en soulignant l’empreinte chinoise dans l’autonomisation économique du pays. À ce titre, le pipeline Niger-Bénin, porté par la China National Petroleum Corporation (CNPC) et la Soraya, incarne une étape audacieuse vers l’indépendance énergétique. En plus, dans le domaine éducatif, des bourses, des dons de matériels pédagogiques et des partenariats universitaires ont ouvert de nouveaux horizons à des générations de Nigériens. « La Chine, par votre entremise, a semé les graines d’un avenir prospère », a ajouté M. Sangaré, avant de mentionner l’accréditation historique, en février 2025, d’un attaché de défense chinois à Niamey, signe d’un renforcement militaire sans précédent.

Un départ, un engagement renouvelé pour l’avenir

Visiblement ému, mais résolu, M. Jiang Feng a pris la parole. « Recevoir cette distinction est un honneur, mais aussi un appel à poursuivre l’œuvre entamée », a-t-il confié. Il a réaffirmé l’engagement de la Chine à accompagner le Niger dans sa quête d’un développement souverain, adapté à ses réalités. « Nos deux peuples, liés par une amitié aussi pérenne que le fleuve Niger, continueront de marcher côte à côte », a-t-il conclu, promettant de rester un ambassadeur fidèle du Niger où que l’avenir le mène.

La cérémonie a également mis en lumière des réalisations concrètes : des infrastructures comme le Pont de l’Amitié Niger-Chine, les échangeurs de Niamey ou la route Abalak-Tamaya, en voie d’achèvement, témoignent de cette alliance féconde. Par ailleurs, un don militaire de 2,5 milliards de FCFA en 2023 et un protocole d’accord de 30 millions de yuans, bientôt finalisé, scellent une coopération sécuritaire en plein essor.

En ce jour mémorable, Niamey a vibré au diapason d’une amitié qui transcende les frontières. M. Jiang Feng, désormais Commandeur, quitte le Niger avec la certitude que les ponts qu’il a bâtis – au propre comme au figuré – perdureront, portés par une vision commune d’un avenir où la solidarité et l’ambition priment.

Une alliance scellée sous le signe de la langue et de la coopération

Niamey : L’American Corner, pilier d’une amitié États-Unis-Niger indéfectible !

Niamey, 30 mai 2025 – Dans la chaleur vibrante de Niamey, le Centre Culturel Américain, plus connu sous le nom d’American Corner Niamey, s’est paré ce vendredi d’une aura particulière. En effet, une cérémonie empreinte de solennité a marqué un jalon significatif dans l’histoire des relations entre le Niger et les États-Unis : la signature d’une convention garantissant la pérennité des activités de ce lieu d’échange et d’apprentissage. Orchestrée par le Sous-Secrétaire Adjoint américain pour l’Afrique de l’Ouest et Envoyé spécial pour le Sahel, M. William Stevens, cette célébration s’inscrit également dans le cadre du 65ᵉ anniversaire des relations diplomatiques entre les deux nations, un héritage de six décennies de dialogue et de collaboration fructueuse.

Un pont entre les peuples : L’American Corner au cœur des échanges

Sous les plafonds lumineux de l’American Corner, en présence de l’Ambassadrice des États-Unis au Niger, Mme Kathleen Fitzgibbon, et d’un parterre de participants aux programmes d’échanges, M. Stevens a évoqué la portée de ce centre qui transcende les simples murs d’une institution. « Ici, des liens profonds se tissent, reliant étudiants, enseignants, entrepreneurs, artistes et sportifs des deux pays », a-t-il déclaré avec une conviction palpable. Ces connexions, a-t-il ajouté, « s’enracinent dans le temps, traversant par ailleurs les générations pour bâtir un avenir commun. »

L’anglais : une clé stratégique pour l’avenir du Niger

Le point culminant de cette cérémonie fut l’engagement renouvelé des États-Unis à soutenir l’American English Program, une initiative ambitieuse visant à former plus de mille Nigériens à la langue de Shakespeare. « L’anglais n’est pas seulement une clé pour accéder aux États-Unis ; c’est une passerelle vers l’économie globale, un sésame indispensable dans un monde façonné par la technologie », a martelé M. Stevens. Par ailleurs, cette ambition s’aligne parfaitement avec la décision récente des autorités nigériennes de faire de l’anglais une langue de travail, un choix salué comme un pas audacieux vers l’ouverture et la modernité.

L’impact concret : des milliers de vies transformées

De son côté, le Dr Hamissou Ousseini, Coordinateur de l’American Corner Niamey, a pris la parole pour exprimer une gratitude empreinte d’humilité. « Nous ne rendons pas service aux États-Unis ; nous partageons simplement ce que nous avons appris, pour le bénéfice de nos concitoyens », a-t-il affirmé. Selon lui, les milliers de Nigériens qui franchissent les portes du centre – 57 000 ont déjà pris part à plus de 350 programmes d’échanges – y voient une promesse : celle d’un avenir où la maîtrise de l’anglais ouvre des horizons d’études, de commerce et de création.

Un réseau d’opportunités : les American Corners, catalyseurs de réussites

Les cinq American Corners disséminés à Niamey, Agadez et Zinder incarnent cet élan. Depuis leur création, ces espaces ont été des creusets d’apprentissage et d’innovation, offrant ainsi des formations linguistiques, des opportunités académiques et des passerelles vers le monde des affaires américain. De nombreux participants, parmi lesquels de jeunes étudiants et des entrepreneurs en herbe, ont partagé des témoignages vibrants, illustrant aussi  l’impact tangible de ces initiatives sur leurs parcours respectifs.

En cette fin d’après-midi, alors que le soleil déclinait sur Niamey, l’American Corner s’est imposé comme un symbole vivant de l’amitié américano-nigérienne. La signature de cette convention, loin d’être un simple paraphe, consacre une vision partagée : celle d’un Niger connecté au monde, où la langue devient un levier de progrès et de souveraineté culturelle.

L’union judiciaire du Sahel prend corps à Bamako

Sahel : un sommet historique à Bamako pour une justice fédérale

Bamako, 30 mai 2025 – Sous la voûte ardente du ciel malien, Bamako s’est éveillée le jeudi 29 mai 2025 pour accueillir un événement d’une portée historique : la première réunion des Ministres de la Justice de la Confédération des États du Sahel (CES). Pendant deux jours, jusqu’à ce vendredi 30 mai, les émissaires de la justice des trois nations membres – Mali, Niger et Burkina Faso – se sont rassemblés dans la capitale malienne. Ils sont déterminés à poser les fondations d’une intégration judiciaire robuste, garante de stabilité et de sécurité juridique dans cette région tourmentée, mais résiliente.

L’élite judiciaire du Sahel en ordre de bataille

Par ailleurs, le Général de division Abdoulaye Maiga, Premier Ministre du Mali, a présidé la cérémonie d’ouverture, qui a débuté à 10h00 précises. Cet acte solennel a suivi une réunion préparatoire des experts judiciaires, qui ont esquissé les bases techniques de cette ambition collective les 27 et 28 mai dans la même ville. En effet, l’enjeu est clair : forger un arsenal juridique commun pour répondre aux défis qui transcendent les frontières, qu’il s’agisse de la menace terroriste ou des aspirations à une souveraineté pleine et entière.

Alio Daouda, voix du Sahel : « Nos nations sont liées par un destin commun »

Au cœur de cette assemblée, M. Alio Daouda, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme du Niger, Garde des Sceaux et chargé des relations avec les institutions, s’est imposé comme une voix vibrante. Dans une allocution empreinte de gravité et d’espoir, il a évoqué les fils invisibles, mais puissants qui tissent l’unité du Sahel : une histoire partagée, une géographie exigeante, des réalités socioculturelles entrelacées et des périls sécuritaires qui ne connaissent pas de limites tracées par l’homme. « Nos nations sont liées par un destin commun », a-t-il proclamé, invoquant la vision des chefs d’État – Assimi Goïta, Abdourahamane Tiani et Ibrahim Traoré – qui rêvent d’un Sahel prospère, affranchi des chaînes d’une dépendance séculaire.

Justice et souveraineté : le cri de ralliement des Ministres

Lors d’une session plénière, le Ministre Daouda a appelé à une métamorphose profonde du paysage judiciaire sahélien. Face à un auditoire attentif, il a plaidé pour un cadre de concertation permanent, un édifice juridique où la justice deviendrait le bouclier des peuples contre l’arbitraire et l’insécurité. « Il nous faut une justice inflexible, un rempart contre ceux qui sèment le désordre », a-t-il insisté, visant sans détours les actes terroristes qui gangrènent la région. « Que ces criminels sachent qu’aucun refuge ne leur sera accordé dans notre espace commun. »

Ce vœu n’est pas une chimère : il s’ancre dans une volonté pragmatique. De fait, les discussions, qui se sont prolongées jusqu’à 18 h 00 le premier jour, ont vu émerger des propositions audacieuses – des mécanismes de coopération transfrontalière aux stratégies d’harmonisation des lois – toutes destinées à inverser un rapport de force qui, trop longtemps, a pesé contre les intérêts du Sahel.

Vers un horizon de développement et de sécurité partagée

En ce vendredi 30 mai, dès 9h00, les travaux ont repris avec une intensité redoublée. Il est important de noter que cette rencontre, inscrite dans le pilier « développement » de la Confédération, ne se limite pas à la sphère judiciaire. Ses échos résonneront également dans les domaines de la défense, de l’économie, de la diplomatie ou encore des transports, autant de leviers pour un Sahel maître de son avenir. À 16h00, heure prévue de la clôture, les ministres devraient adopter des recommandations stratégiques, fruit de ces deux jours d’échanges fervents.

En cette fin d’après-midi du 30 mai 2025, Bamako ne sera plus seulement une ville hôte, mais le symbole d’un élan collectif. En définitive, sous l’impulsion d’hommes comme Alio Daouda, le Sahel s’engage sur une voie où la justice, loin d’être une abstraction, deviendra le socle d’une souveraineté reconquise et d’une prospérité partagée.

Un vent de renouveau diplomatique souffle entre le Sénégal et le Niger

Sénégal-Niger : L’aube d’une nouvelle ère diplomatique s’illumine à Niamey !

Niamey, 30 mai 2025 – Un vent de renouveau souffle sur les relations ouest-africaines ! En cette matinée radieuse, le Palais des Affaires Étrangères de Niamey a été le théâtre d’un événement diplomatique majeur, marquant un tournant décisif entre le Sénégal et le Niger. En effet ,  ce vendredi  Au cœur du cabinet du Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’extérieur, M. Bakary Yaou Sangaré, une cérémonie empreinte de solennité a scellé l’arrivée d’un nouvel acteur clé : M. Mamadou Sarr, le nouvel Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Sénégal. Son installation à Niamey promet d’insuffler une dynamique inédite aux liens unissant Dakar et la capitale nigérienne.

Le Sénégal et le Niger ouvrent un nouveau chapitre diplomatique avec l'arrivée du nouvel ambassadeur sénégalais à Niamey,Le Sénégal et le Niger : Une investiture solennelle, symbole d’une alliance renforcée

Entouré de ses plus éminents collaborateurs, le Ministre Sangaré a accueilli cet instant avec la gravité qu’exige une telle investiture. En effet, ce rituel, bien plus qu’une simple formalité, scelle une alliance renouvelée entre deux nations partageant une histoire et des aspirations communes. Dès les premières heures de ce vendredi, l’atmosphère feutrée du cabinet s’est chargée d’une promesse tacite : celle d’une coopération renforcée, portée par la vision d’un ambassadeur décidé à marquer son empreinte.

Mamadou Sarr : L’architecte d’une coopération bilatérale audacieuse

M. Mamadou Sarr, figure désormais centrale de cette passerelle diplomatique, incarne l’élan d’un Sénégal résolu à tisser des liens plus étroits avec son voisin nigérien. Par ailleurs, sa résidence à Niamey, ville carrefour et symbole de résilience, offre un écrin idéal pour orchestrer des initiatives audacieuses. Sécurité régionale, essor économique, mais aussi préservation d’un patrimoine naturel menacé : autant de chantiers où les deux pays entendent conjuguer leurs efforts avec une vigueur redoublée.

L’unité ouest-africaine : un rempart face aux défis mondiaux

Cette nomination résonne comme une véritable ode à la fraternité ouest-africaine, d’autant plus dans un contexte où l’unité devient un rempart essentiel face aux tumultes du monde. De plus, sous les lustres discrets du cabinet ministériel, les collaborateurs présents ont été les témoins privilégiés d’un acte qui transcende le protocole pour s’inscrire dans une ambition plus vaste : celle d’une Afrique de l’Ouest solidaire et prospère.

Niamey, épicentre d’un avenir diplomatique prometteur entre le Sénégal et le Niger

Ainsi, en ce matin du 30 mai 2025, Niamey a vibré au rythme d’un renouveau diplomatique. Entre poignées de mains chaleureuses et regards résolument tournés vers l’avenir, le Sénégal et le Niger réaffirment, par la voix de leurs représentants, que la diplomatie demeure une alchimie précieuse, capable de transformer les défis en opportunités. En conclusion, une nouvelle ère s’ouvre, et M. Mamadou Sarr en tient déjà les rênes avec une élégance toute sénégalaise.

Niger en deuil : le capitaine « Aziz Tchanga », héros tombé au champ d’honneur !

Un héros tombe à Falmey : le Niger pleure le capitaine Abdoul Aziz Moumouni Boureima

Dosso, 30 mai 2025 – À l’aube du 29 mai 2025, un silence lourd s’est abattu sur la région de Dosso, au Niger. Dans la localité de Falmey, théâtre d’une embuscade tendue par des éléments du JNIM (Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans), le capitaine Abdoul Aziz Moumouni Boureima, surnommé « Aziz Tchanga », a succombé à ses blessures. Chef des opérations de l’unité militaire Damissa, au sein de la Zone de Défense 7, ce valeureux officier est tombé les armes à la main, incarnant jusqu’au bout l’abnégation d’un soldat dévoué à sa patrie. Cette perte, annoncée à 6h par les autorités militaires, a plongé le Niger dans un deuil profond, où la douleur se mêle à une fierté indéfectible.

Un combattant d’exception : le parcours d’un officier héroïque

Dès 9h, les hommages ont afflué à Niamey, où une cérémonie sobre, mais empreinte de solennité s’est tenue à l’École de Formation des Officiers des Forces Armées Nigériennes (EFOFAN). Formé en partie par des instructeurs américains, Aziz Tchanga, issu d’une famille respectée de la région, s’était imposé comme l’un des officiers les plus brillants de l’armée nigérienne. À la tête de l’unité Damissa, il avait multiplié les opérations contre les groupes armés dans la zone des trois frontières, un théâtre d’insécurité chronique. Son courage, conjugué à une finesse stratégique, en faisait un rempart contre les assauts terroristes, comme en témoigne son rôle clé dans la sécurisation de la rive droite du fleuve Niger.

Un sacrifice pour la souveraineté : face à la brutalité des défis

L’attaque de Falmey, survenue à 4h du matin selon des sources militaires, a mis en lumière la brutalité des défis auxquels le Niger fait face. Malgré cela, malgré les efforts du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), la région ouest reste vulnérable aux incursions de groupes armés. Le capitaine Moumouni Boureima, grièvement blessé lors de l’embuscade, a lutté jusqu’à son dernier souffle, incarnant l’idéal d’un Niger résilient. « Il est mort pour que la nation vive libre », a déclaré un officier proche, la voix nouée par l’émotion, lors d’un point presse.

Le Niger pleure le capitaine Abdoul Aziz Moumouni Boureima, alias "Aziz Tchanga", tombé lors d'une embuscade à Falmey, Un élan national de recueillement et de soutien

Une lecture coranique a réuni des centaines de personnes au siège de la Garde nationale à Niamey, suivie d’une messe à la cathédrale Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours, reflétant l’unité spirituelle du pays face à la perte. Sur les réseaux sociaux, le hashtag #Aziz_Tchanga a fédéré des milliers de Nigériens, qui saluent un « lion du désert » dont le nom, gravé dans la mémoire collective, deviendra synonyme de bravoure. Le général Salifou Modi, ministre de la Défense, a annoncé des funérailles nationales, prévues pour le 31 mai à Dosso, où le héros sera inhumé.

Un legs immortel d’Abdoul Aziz Moumouni Boureima : l’héritage d’un héros national

Alors que le crépuscule enveloppait Falmey, le sacrifice du capitaine Abdoul Aziz Moumouni Boureima résonnait comme un appel à l’unité. Son engagement, forgé dans les rigueurs du terrain et porté par une foi inébranlable en son pays, inspire une nation confrontée à des vents contraires. Le Niger, endeuillé, mais debout, s’engage à honorer sa mémoire par une lutte acharnée pour la paix et la souveraineté. Aziz Tchanga, étoile tombée au champ d’honneur, continuera d’illuminer le chemin d’un peuple résolu à triompher.

 

 

Afrique en lumière : la BAD fait vibrer Abidjan pour son avenir !

Abidjan, carrefour de l’ambition africaine : les Assemblées annuelles 2025 de la BAD sous le signe du renouveau

Abidjan, 28 mai 2025 – Le Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire, niché sur les rives scintillantes de la lagune Ébrié, s’est mué en un creuset d’idées et d’aspirations pour l’Afrique. En effet, du 26 au 30 mai 2025, les Assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), orchestrées sous l’égide du thème « Tirer le meilleur parti du capital de l’Afrique pour favoriser son développement », rassemble plus de 6 000 âmes visionnaires : chefs d’État, ministres des Finances, gouverneurs de banques centrales et acteurs du secteur privé. Par ailleurs, ce rendez-vous majeur, qui a débuté le 26 mai, vibre d’une énergie palpable, mêlant le bilan d’une décennie d’audace et la projection vers un avenir résilient pour le continent.

Les Assemblées annuelles de la BAD à Abidjan rassemblent 6 000 leaders pour façonner l'avenir économique de l'Afrique,Dix ans de succès : l’héritage impressionnant d’Akinwumi Adesina

Lors de la cérémonie inaugurale, le 27 mai, le Président sortant, Akinwumi Adesina, a livré un discours empreint de gravité, retraçant une décennie où la BAD a triplé son capital, atteignant 318 milliards de dollars. Sous son égide, des projets d’envergure ont transformé la vie de plus de 500 millions d’Africains, de l’électrification rurale aux corridors routiers transcontinentaux. « L’Afrique ne mendie pas son avenir ; elle le forge », a-t-il proclamé, suscitant une ovation fervente. Ce legs, mêlant innovation financière et inclusion sociale, pose ainsi les jalons d’un défi colossal pour son successeur.

Le Dialogue pour l’avenir : capitaliser sur les richesses africaines

D’ailleurs, le 27 mai, un dialogue présidentiel, présidé par S.E.M. Alassane Ouattara, a véritablement donné le ton des discussions. Aux côtés de chefs d’État et de la Commission de l’Union africaine, les échanges ont exploré comment le capital humain, naturel et financier de l’Afrique peut devenir un levier essentiel pour une transformation structurelle durable. En effet, à l’heure où l’endettement croît et où les tensions géopolitiques redessinent les alliances mondiales, la BAD se positionne comme un phare, mobilisant des partenariats audacieux pour une croissance véritablement inclusive. De plus, ce même jour, une audience entre le Président ivoirien et le Premier ministre nigérien, Ali Mahamane Lamine Zeine, a scellé un engagement renforcé entre la Côte d’Ivoire et le Niger, illustrant parfaitement la coopération régionale au cœur de l’événement.

Les Assemblées annuelles de la BAD à Abidjan rassemblent 6 000 leaders pour façonner l'avenir économique de l'Afrique,Une élection cruciale : qui dirigera la BAD demain ?

Le 29 mai, tous les regards convergeront vers un moment décisif : l’élection du nouveau président de la BAD, prévue au cœur de ces assises. Cinq candidats, issus des quatre coins du continent, se disputent ce sceptre prestigieux : Amadou Hott (Sénégal), avec sa fougue réformatrice ; Samuel Munzele Maimbo (Zambie), porteur d’une rigueur financière éprouvée ; Sidi Ould Tah (Mauritanie), stratège des infrastructures ; Bajabulile Swazi Tshabalala (Afrique du Sud), apôtre de l’inclusion ; et Mahamat Abbas Tolli (Tchad), chantre de l’énergie verte. Chacun, avec sa vision singulière, aspire ainsi à orienter la BAD vers une ère d’agilité face aux défis climatiques, économiques et géopolitiques complexes.

Cap sur un horizon audacieux : L’Afrique trace sa propre voie

Alors que les débats se prolongent jusqu’au 30 mai, Abidjan s’affirme comme le pouls d’une Afrique en quête de souveraineté économique. Ces assises ne sont pas qu’un conclave financier ; elles incarnent une ambition collective, celle d’un continent qui, fort de ses ressources, ose défier les vents contraires. Le choix du prochain président de la BAD, loin d’être une simple formalité, dessinera la trajectoire d’une institution appelée à catalyser les rêves de 1,4 milliard d’Africains.

Niger : les Nations unies boostent la jeunesse avec une dotation majeure !

Le oneUN dynamise la jeunesse nigérienne : un élan matériel pour le Conseil National

Niamey, 28 mai 2025 – Dans une effervescence vibrante et empreinte de fierté, les Nations Unies, par le truchement de leurs entités PNUD Niger et UNFPA Niger, ont insufflé une vigueur nouvelle au Conseil National de la Jeunesse du Niger. En effet,  le 27 mai 2025, à Niamey, un arsenal d’équipements d’une valeur excédant 20 millions de FCFA a été remis lors d’une cérémonie empreinte de symbolisme, sous la bannière éloquente du One UN. Par ailleurs, des dispositifs de sonorisation dernier cri, des outils informatiques performants et des meubles de bureau fonctionnels composent ce don, destiné à doter ce bastion juvénile d’une capacité opérationnelle accrue.

Les Nations Unies remettent des équipements d'une valeur de plus de 20 millions de FCFA au Conseil National de la Jeunesse du Niger pour renforcer son autonomie et son impact sur le développement du pays. Les Nations unies : une dotation stratégique pour une jeunesse en pleine ébullition

L’événement, qui s’est tenu en fin de matinée sous un ciel clément, a réuni des dignitaires onusiens, des responsables gouvernementaux et une foule vibrante de jeunes leaders. Cette remise ne se limite pas à une simple transaction matérielle ; elle incarne une vision ambitieuse : celle d’une jeunesse nigérienne mieux outillée pour façonner son avenir. Les équipements sonores, capables de porter haut les discours et les aspirations, promettent des rassemblements d’une portée inédite. Les ordinateurs, quant à eux, ouvrent la voie à une gestion numérique affûtée et à des initiatives créatives, tandis que les mobiliers parachèvent un cadre propice à l’efficacité.

Un haut responsable du PNUD Niger a souligné l’enjeu : « Ces outils sont une passerelle vers l’autonomie et l’innovation pour une génération qui ne demande qu’à s’exprimer et à agir. » Du côté du Conseil, l’enthousiasme est palpable. Une voix juvénile s’est élevée : « C’est une aubaine inestimable. » «Désormais, nos idées pourront s’incarner avec une force décuplée. »

Les Nations unies : Un investissement crucial dans le futur du Niger

Au-delà de l’aspect matériel, cette démarche s’inscrit dans une logique profonde. Le Niger, terre de contrastes où la jeunesse représente une majorité éclatante, fait face à des défis colossaux : éducation, emploi, santé. Le Conseil National de la Jeunesse, sentinelle des ambitions de cette démographie bouillonnante, se voit ainsi doté d’un levier pour amplifier son influence et ses actions. Par conséquent, cette synergie entre l’ONU et les autorités locales illustre une volonté ferme de transformer le potentiel brut de cette population en une force motrice pour le développement.

Les Nations Unies remettent des équipements d'une valeur de plus de 20 millions de FCFA au Conseil National de la Jeunesse du Niger pour renforcer son autonomie et son impact sur le développement du pays.Une lueur d’espoir sous le signe de l’Unité

Porté par le concept du One UN, cet élan témoigne d’une coopération internationale harmonieuse, où les agences unies convergent vers un dessein commun. Alors que les échos de la cérémonie résonnent encore, une question demeure : ce coup de pouce marquera-t-il le début d’une ère nouvelle pour les jeunes Nigériens ? Une chose est sûre : avec ces instruments entre leurs mains, ils sont mieux armés pour écrire leur propre histoire et bâtir un avenir prometteur.

Niger : quand le « Made In » révèle l’âme d’une nation en pleine ébullition !

Le Niger dévoile ses trésors d’ingéniosité au Salon professionnel 100% Made in Niger

Niamey, 28 mai 2025 – C’est une effervescence vibrante et une empreinte de fierté qui a illuminé le Niger hier  !  En effet, le pays a braqué les projecteurs sur ses richesses endogènes lors de l’ouverture du Salon professionnel 100% Made in Niger, une célébration éclatante de l’inventivité et du dynamisme locaux. Orchestré avec brio du 27 au 31 mai 2025, de 9h à 18h chaque jour, au cœur du prestigieux Centre International des Conférences Mahatma Gandhi à Niamey, cet événement  transcende ainsi la simple exposition pour devenir un hymne à la résilience et à l’ambition d’une nation déterminée à façonner son avenir économique.

Le Salon professionnel 100% Made in Niger à Niamey met en lumière l'inventivité locale, promouvant l'économie nationale

100% Made in Niger : une vitrine exquise des talents nigériens

Sous les voûtes élégantes du centre Mahatma Gandhi, des dizaines d’entrepreneurs, d’artisans et d’innovateurs ont déployé leurs créations, offrant un kaléidoscope de savoir-faire aussi variés que précieux. Par ailleurs, De l’artisanat aux lignes intemporelles aux prouesses agricoles audacieuses, en passant par des avancées industrielles prometteuses, le salon révèle la quintessence d’une production nationale prête à conquérir les horizons. Les jeunes et les femmes, fers de lance de cette dynamique, brillent par leur audace, portée par des initiatives comme le projet IDEEJeune, soutenu par l’Agence italienne pour la coopération au développement (AICS).

Un élan fédérateur pour l’économie de demain

Plus qu’une foire, ce rendez-vous  cristallise une vision : celle d’un Niger souverain, où la consommation locale devient le socle d’une prospérité durable. Les partenariats tissés avec des acteurs d’envergure, tels que le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) Niger et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM),  insufflent une portée internationale à cette ambition. En effet, ces alliances, véritables catalyseurs, ont permis d’élever les aspirations des exposants, dont les produits, estampillés du sceau « Made in Niger », oscillent entre héritage ancestral et innovation futuriste.

100% Made in Niger : des voix qui résonnent, des espoirs qui s’élèvent

Au fil des allées animées, les récits des participants donnent chair à cet événement. « C’est une tribune inespérée pour montrer ce que nous savons faire », confie une jeune entrepreneuse spécialisée dans les textiles traditionnels revisités. À ses côtés, un agriculteur visionnaire expose des techniques novatrices pour une agriculture résiliente face aux défis climatiques. Ces témoignages, vibrants d’authenticité, incarnent aussi l’âme d’un salon dans lequel l’humain et l’économique s’entrelacent avec harmonie.

Le Salon professionnel 100% Made in Niger à Niamey met en lumière l'inventivité locale, promouvant l'économie nationale Un souffle d’avenir pour le Niger : l’économie au service du peuple

En refermant ses portes le 31 mai prochain  à 18h, le Salon professionnel 100% Made in Niger laissera derrière lui une empreinte indélébile : celle d’un pays qui, loin de se reposer sur ses acquis, ose rêver grand. Cette grand-messe du génie local ne célèbre  pas seulement  ce qui est ; elle esquisse ce qui sera – une économie robuste, ancrée dans ses racines et tournée vers le monde. En conclusion, à travers cette initiative, le Niger invite chacun à redécouvrir ses talents, à soutenir ses artisans et à croire en un avenir où l’innovation et la tradition marchent main dans la main.

Niamey : la capitale défie les inondations et vise la modernité !

Niamey : une session consultative pour tracer les contours d’une capitale en devenir

Niamey, 28 mai 2025 – Dans la lumière matinale de la capitale nigérienne, la salle de l’Hôtel de Ville a vibré d’une solennité empreinte d’ambition le mardi 27 mai. L’occasion : la première session consultative de l’année 2025. Sous la présidence éclairée du Général Assoumane Harouna Abdou, gouverneur de la région de Niamey, et en présence du Colonel Soumana Boubacar Garantché, administrateur délégué de la ville, cette assemblée a réuni les acteurs clés de la gouvernance locale pour façonner un avenir audacieux pour Niamey. Cinq thématiques majeures, allant des infrastructures urbaines à la sécurité, ont animé les débats, reflétant la volonté d’une métropole en quête de résilience et de modernité.

Un ordre du jour ambitieux pour la transformation urbaine

Les discussions, d’une portée stratégique, ont porté sur des enjeux cruciaux pour la capitale. Au cœur des échanges, le Projet Intégré de Développement Urbain et de Résilience Multisectorielle (PIDUREM), financé par la Banque mondiale, a été mis en lumière. Ce programme, qui intervient dans 25 municipalités nigériennes, prévoit des travaux d’urgence à Niamey, notamment la construction de chaussées drainantes et de caniveaux sur 30 kilomètres à travers les cinq arrondissements communaux. Ces infrastructures visent à juguler les inondations récurrentes, un fléau exacerbé par la saison pluvieuse de 2024, qui a entraîné l’effondrement d’habitations et le report de la rentrée scolaire.

Un autre point saillant fut le programme « Niamey, ville sûre », lancé en partenariat avec ONU-Femmes et soutenu par l’Espagne. En fait, ce projet quinquennal ambitionne de transformer la capitale en un espace inclusif, exempt de violences basées sur le genre. Une étude exploratoire, révélant des cas de harcèlement et de maltraitance dans les lieux publics, a conduit à des mesures concrètes : création d’espaces sécurisés, amélioration des transports publics et campagnes de sensibilisation. D’ailleurs, lors d’une conférence de presse le 16 mai dernier , le Colonel Garantché a réaffirmé l’engagement de Niamey à devenir un modèle d’égalité et de sécurité pour les femmes et les jeunes filles.

La session a également abordé des questions administratives, comme la résiliation du contrat avec la société de transfert d’argent Al Izza, une décision visant à renforcer la transparence financière. De plus, une cérémonie de décoration d’agents municipaux a été annoncée, saluant leur dévouement au service de la communauté. Enfin, la rubrique des communications a permis d’évoquer le projet Naney Yarda, une initiative de digitalisation des services municipaux, qui promet d’optimiser la gestion des recettes et des dépenses, renforçant ainsi l’autonomie financière de la ville.

Une gouvernance participative pour Niamey : l’avenir s’écrit ensemble

Dans son allocution, le Général Assoumane Harouna Abdou a appelé les membres de la commission, représentants des citoyens, à s’investir avec ardeur pour répondre aux aspirations des 1,3 million d’habitants de Niamey. « Cette session s’inscrit dans un moment où notre capitale pose les jalons de son émergence », a-t-il déclaré, insistant sur la nécessité d’une collaboration étroite entre les autorités et les administrés. Ce discours fait écho à la vision du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, qui, depuis juillet 2023, promeut une gouvernance participative et transparente.

Le Colonel Garantché, figure centrale de cette dynamique, a exprimé sa gratitude envers le gouverneur pour son soutien indéfectible et a salué l’engagement des équipes municipales. Cette session, a-t-il souligné, marque une étape décisive dans la mise en œuvre du plan stratégique 2025-2027, conçu pour répondre aux défis urbains, de l’assainissement à la mobilité. Les inondations de 2024, qui ont affecté écoles et centres de santé, ont renforcé l’urgence de ces initiatives, notamment à travers les travaux du PIDUREM, dont l’état d’avancement, jugé satisfaisant, promet des routes praticables dès l’hivernage 2025.

Une capitale en quête de souveraineté urbaine et numérique

Cette rencontre s’inscrit dans un contexte plus large de refondation nationale, illustré par les Assises Nationales pour la Refondation tenues en février 2025. Niamey, avec ses cinq arrondissements et ses défis croissants – urbanisation rapide, insécurité et dégradation des infrastructures – se positionne comme un laboratoire d’innovation. Le programme « Niamey, ville sûre » s’aligne sur les Objectifs de développement durable 2030, tandis que le projet Naney Yarda, lancé en octobre 2024, ambitionne de faire de Niamey un modèle de gouvernance numérique en Afrique de l’Ouest.

En somme, en honorant ses agents et en s’attaquant aux défis structurels, la ville ne se contente pas de gérer l’existant ; elle trace une voie vers un avenir où la sécurité, l’inclusion et la résilience seront les piliers d’une capitale moderne. Alors que les travaux de la commission se prolongent, les regards se tournent vers Niamey, prête à incarner, avec audace, les aspirations d’un Niger en pleine transformation.

Médias publics nigériens : le Ministre Adji au chevet de la voix du Sahel

Niamey : Le Ministre Adji Ali Salatou insuffle un nouvel élan aux médias publics nigériens

Niamey, 28 mai 2025 – Dans les couloirs vibrants de la Voix du Sahel et de la Télévision nationale du Niger (RTN), le ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information, Adji Ali Salatou, a effectué, le mardi 27 mai, une visite empreinte de détermination. Accompagné d’une délégation de son Ministère, ce technocrate aguerri, nommé en avril 2025, a exploré les arcanes de ces institutions phares, posant les jalons d’une refondation ambitieuse des médias publics nigériens. Cette immersion, loin d’être protocolaire, traduit une volonté affirmée de redynamiser un secteur stratégique pour la souveraineté informationnelle du pays.

Le Ministre Adji nigérien de la Communication s'engage dans une refondation ambitieuse des médias publics, visant à moderniser Plongée au cœur des défis : quand les médias publics luttent pour leur modernisation.

La visite a débuté à la Voix du Sahel, bastion radiophonique créé en 1958 sous le nom de Radio Niger et rebaptisé en 1974. Accueilli par la directrice Binta Mamoudou, le Ministre a découvert une rédaction animée par une équipe restreinte, mais dévouée : quatre journalistes titulaires, quatorze contractuels et quatre stagiaires. Le rédacteur en chef a exposé sans détours les écueils rencontrés, notamment le manque de moyens techniques et humains pour couvrir un territoire aussi vaste que le Niger.

La salle des archives, où 2 969 des 3 815 bandes ont été numérisées, témoigne d’un effort de préservation du patrimoine sonore, mais également d’un besoin criant de modernisation. Le ministre a également visité le studio, la cabine de diffusion et la salle des serveurs, avant de s’attarder sur le projet de Radio Jeunesse Sahel, futur relais de la Radio AES, symbole d’une ambition régionale portée par l’Alliance des États du Sahel.

À la RTN, sous la conduite du directeur général Abdoulaye Coulibaly, M. Salatou a exploré une rédaction tout aussi dynamique, composée de huit titulaires, dix-huit collaborateurs et quatre stagiaires. Les studios, régies et cars de retransmission, bien que fonctionnels, souffrent d’un sous-équipement chronique, un point soulevé lors d’une rencontre conclusive avec les responsables. Coulibaly a plaidé pour la titularisation de 92 cadres, dont le recrutement, suspendu par les autorités, reste en attente. En outre, il a aussi déploré l’absence de budget approuvé pour 2025, forçant la RTN à opérer sur un régime de douzièmes provisoires, limitant les investissements nécessaires à sa modernisation.

Le Ministre Adji : une vision ambitieuse pour l’avenir des médias nigériens

Face à ces défis pressants, le Ministre Salatou, fort de son expérience à la tête de l’Agence Nationale pour la Société de l’Information (ANSI), a esquissé une feuille de route audacieuse. Il a annoncé la création prochaine d’un comité chargé d’élaborer une stratégie nationale de communication, impliquant toutes les institutions de l’État et visant une synergie accrue. « Le capital humain est notre priorité », a-t-il affirmé, promettant un renforcement des capacités et une résolution progressive des questions de recrutement. Sur le plan budgétaire, il a rassuré les équipes en confirmant des discussions en cours avec le Ministre délégué, tout en prônant une mutualisation des ressources pour optimiser les financements.

Cette visite intervient dans un contexte de refondation nationale, impulsée par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) après le coup d’État de juillet 2023. Les médias publics, avec un budget annuel d’environ 2 millions de dollars, dont 70 % proviennent de subventions étatiques, jouent un rôle clé dans cette dynamique. La Voix du Sahel, émettant en huit langues dont le haoussa, le tamasheq et le kanouri, et la RTN, avec ses chaînes Télé Sahel et Tal TV, sont des vecteurs essentiels de cohésion nationale et de lutte contre la désinformation.

Le Ministre Adji nigérien de la Communication s'engage dans une refondation ambitieuse des médias publics, visant à moderniser

Un élan numérique et régional pour la souveraineté de l’information

L’engagement de M. Salatou s’inscrit dans une vision plus large, où le numérique devient un levier de transformation. Lors d’une rencontre récente avec des cadres, il avait appelé à une communication transparente et collaborative, un credo qu’il a réitéré à la RTN. Son expérience à l’ANSI, où il a piloté des projets comme le Système Intégré de Gestion des Ressources Humaines de la Garde Nationale, témoigne de sa capacité à innover. Par ailleurs, la future Radio AES, évoquée lors de la visite, s’aligne sur les ambitions de l’Alliance des États du Sahel, qui planifie une plateforme numérique commune pour contrer les narratifs extérieurs.

La promesse d’excellence : des médias au service d’une nation en marche

En quittant les locaux de la Voix du Sahel et de la RTN, le Ministre a laissé derrière lui un message d’optimisme pragmatique. « Nous mettrons les moyens et les talents dans des conditions optimales », a-t-il promis, appelant à une synergie qui transcende les contraintes actuelles. Alors que le Niger ambitionne de connecter 1 200 localités rurales d’ici à 2026 via l’initiative Smart Villages, les médias publics, revitalisés, pourraient devenir les porte-voix d’un pays en marche vers la souveraineté et la modernité.

En somme, cette visite, bien plus qu’un symbole, marque le début d’un chantier ambitieux : faire des médias nigériens des sentinelles de la vérité, des artisans de l’unité et des acteurs d’un avenir numérique inclusif.