juillet 2025 - Page 9 sur 11 - Journal du Niger

Rapatriement à Agadez : 2 000 migrants nigérians regagnent Kano

Agadez : Une opération humanitaire d’envergure pour rapatrier les migrants nigérians

Agadez, 8 juillet 2025 – Dans le sable brûlant d’Agadez, carrefour migratoire du Niger, une page se tourne. En effet, le lundi 7 juillet 2025, un nouveau vol affrété par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a décollé, emportant à son bord une partie des quelque 2000 migrants nigérians, majoritairement des femmes et des enfants, vers Kano, au Nigeria. Cette opération, fruit d’une collaboration sans précédent entre les autorités nigériennes et nigérianes, répond à une crise humanitaire et sécuritaire qui a secoué le quartier Tekazam d’Agadez. Entre espoirs brisés, tensions communautaires et engagement humanitaire, cette initiative marque un tournant décisif pour la région.

À Agadez, le rapatriement de migrants nigérians initié par l’OIM marque une réponse humanitaire concertée à une crise locale,Une crise aux portes du désert

Depuis plusieurs mois, le quartier Tekazam, situé aux abords du centre de transit de l’OIM à Agadez, était devenu le théâtre d’une situation intenable. Près de 2 000 migrants, originaires de diverses localités du Nigeria, s’étaient installés dans cette zone, attirés par la perspective d’une prise en charge par l’OIM, incluant un retour assisté dans leur pays et un soutien pour se réinstaller ou lancer une activité économique. Cependant, cette population dite « flottante » a rapidement bouleversé la vie des habitants locaux.

Les plaintes se sont multipliées, relayées par le chef du quartier, la mairie et même le gouvernorat. Ainsi, vols, dépravation des mœurs, agressions et viols ont été signalés, transformant Tekazam en un foyer de tensions. En outre, La situation a atteint son paroxysme début juin 2025, lorsqu’une violente bagarre entre jeunes du quartier et migrants a éclaté, causant des blessés et des dégâts matériels. Cet incident, qualifié de « goutte d’eau qui a fait déborder le vase », a poussé les autorités à agir.

Rapatriement de migrants  : Une réponse concertée et humanitaire

Face à cette crise, le général de division Ibra Boulama Issa, gouverneur de la région d’Agadez, a ordonné des discussions urgentes avec les autorités nigérianes, notamment l’ambassade du Nigeria au Niger. Ainsi, ces pourparlers, menés en collaboration avec les autorités communales, ont abouti à un accord pour le rapatriement progressif des migrants. Ce partenariat transfrontalier illustre une volonté commune de résoudre une situation complexe tout en respectant les droits des personnes concernées.

L’opération de rapatriement, soutenue par plusieurs organisations humanitaires, repose sur une logistique bien huilée. L’OIM prend en charge le transport par vols réguliers, comme celui du 7 juillet 2025, tandis que le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) fournit des kits non alimentaires, le Programme alimentaire mondial (PAM) assure un soutien alimentaire, et Médecins du Monde (MDM) apporte une assistance sanitaire. Cette coordination exemplaire garantit que les migrants retournent dans leur pays dans des conditions dignes, avec un accompagnement pour leur réintégration.

À Agadez, le rapatriement de migrants nigérians initié par l’OIM marque une réponse humanitaire concertée à une crise locale,Un défi humanitaire et social

L’afflux de migrants à Agadez, ville stratégique sur les routes migratoires du Sahel, n’est pas un phénomène nouveau. Cependant, l’installation prolongée de cette population flottante a exacerbé les tensions avec les communautés locales, mettant en lumière les défis de la coexistence dans une région déjà marquée par des enjeux sécuritaires et économiques. Les habitants de Tekazam, excédés par les troubles, ont vu dans cette opération de rapatriement une lueur d’espoir pour retrouver la sérénité.

Pour les migrants, majoritairement des femmes et des enfants, le voyage vers Agadez était motivé par le rêve d’une vie meilleure, souvent alimenté par des promesses d’aide humanitaire. Leur départ, bien que nécessaire, rappelle l’urgence de solutions durables pour accompagner les migrations intra-africaines, en abordant les causes profondes telles que la pauvreté, l’insécurité et le manque d’opportunités.

À Agadez, le rapatriement de migrants nigérians initié par l’OIM marque une réponse humanitaire concertée à une crise locale,Rapatriement de migrants  : Vers un avenir apaisé

Par ailleurs, le décollage de ce nouveau vol depuis Agadez symbolise plus qu’un simple transfert de personnes. Il incarne un effort collectif pour rétablir l’harmonie dans une ville éprouvée et offrir une porte de sortie digne à des migrants en quête de stabilité. Les autorités nigériennes, en partenariat avec leurs homologues nigérianes et les organisations internationales, posent un jalon important dans la gestion des flux migratoires au Sahel.

Alors que les vols de rapatriement se poursuivent, les regards se tournent désormais vers les mesures à long terme : renforcement de la sécurité à Agadez, amélioration des conditions de vie à Tekazam, et création de programmes de réintégration pour les rapatriés à Kano. En somme, avec ces départs, Agadez ne ferme pas seulement une page difficile ; elle ouvre un chapitre d’espoir, où la solidarité transfrontalière et l’action humanitaire dessinent les contours d’un avenir plus stable pour tous.

Niger : Maraya reverse ses indemnités au FSSP

Niamey, 7 juillet 2025 — Dans un contexte de mobilisation nationale face aux défis économiques et sécuritaires, un geste singulier a marqué les esprits ce lundi à Niamey. M. Amadou Labo, dit Maraya, conseiller au Conseil Consultatif de la Refondation, a annoncé qu’il renonçait à l’intégralité de ses indemnités mensuelles — soit 360 750 FCFA — au profit du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP), et ce jusqu’à la fin de son mandat.

Maraya : Un engagement personnel au service de la nation

C’est au siège du FSSP, lors d’une cérémonie officielle de réception des contributions, que M. Maraya a rendu publique sa décision. En effet , cet acte a été salué avec émotion par la présidente du comité de gestion du Fonds, Mme Reki Moussa Hassane Djermakoye, qui a exprimé, au nom du Chef de l’État, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, sa reconnaissance pour ce geste « d’une portée morale et citoyenne exceptionnelle ».

« Ce n’est pas un sacrifice, c’est un devoir », aurait confié M. Maraya à l’issue de la cérémonie, soulignant ainsi que sa démarche s’inscrit dans une volonté de « servir la patrie au-delà des mots ».

Le FSSP, levier de résilience nationale

Créé pour faire face aux conséquences des sanctions économiques et soutenir les efforts de souveraineté du Niger, le FSSP repose aussi sur les contributions volontaires des citoyens, des institutions et des partenaires. L’initiative de M. Maraya s’inscrit donc dans une dynamique plus large de solidarité nationale, où chaque geste compte.

Depuis sa mise en place, le Fonds a enregistré des centaines de contributions, allant de dons symboliques à des engagements financiers conséquents. Cependant, c’est la dimension volontaire et durable de l’acte de M. Maraya qui lui confère une résonance particulière.

Un signal fort dans un moment charnière

Alors que le pays poursuit sa refondation institutionnelle, ce geste interpelle et inspire. Il rappelle que l’engagement patriotique ne se mesure pas uniquement à l’aune des discours, mais aussi à la capacité de renoncer à des privilèges personnels pour renforcer l’intérêt collectif.

Dans une société en quête de repères et de cohésion, l’exemple de M. Maraya pourrait bien tracer une voie : celle d’un leadership fondé sur l’intégrité, la responsabilité et la solidarité active.

Baccalauréat 2025 au Niger : 73 956 candidats face à l’épreuve de la vérité

Niamey, 7 juillet 2025 — Ce mardi, le Niger retiendra son souffle. Près de 74 000 élèves franchissent les portes des centres d’examen pour affronter les épreuves écrites du baccalauréat, un rite de passage décisif pour des milliers de jeunes aspirant à l’enseignement supérieur. À la veille de cette échéance nationale, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation technologique, Pr. Mamadou Saidou, a livré un message solennel à la nation.

Une mobilisation nationale pour un enjeu collectif

Avec 73 956 candidats inscrits, dont 32 334 filles représentant 44 % des effectifs, le baccalauréat 2025 s’annonce comme un défi logistique et pédagogique d’envergure. En effet, les candidats sont répartis dans 198 jurys couvrant 39 séries et filières, avec 65 664 inscrits en enseignement général, 1 231 en technique et 7 061 en professionnel.

Le ministre a salué les efforts conjoints des enseignants, encadreurs, parents et autorités pour garantir une année scolaire 2024-2025 stable, malgré les défis. Il a également rappelé que le baccalauréat constitue le premier passeport universitaire, ouvrant les portes des universités, instituts et grandes écoles à travers le monde.

Baccalauréat 2025 : Un appel à la rigueur et à l’intégrité

Dans un contexte où la crédibilité des examens fait l’objet d’une attention soutenue, Pr. Saidou a exhorté surveillants, correcteurs, présidents de jury et candidats à faire preuve de rigueur et d’éthique. Il a ainsi encouragé les élèves à miser sur leurs propres efforts et à rejeter toute tentative de fraude, soulignant que« chaque tricherie compromet des années de sacrifices ».

Par ailleurs, le gouvernement, sous l’impulsion du président de la République, le Général d’armée Abdourahamane Tiani, et du Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeini, a mobilisé des ressources financières importantes pour assurer le bon déroulement des examens.

Un regard tourné vers l’avenir

Alors que le taux de réussite de l’année précédente s’élevait à 32,9 %, les autorités espèrent une amélioration significative cette année. Cependant, au-delà des chiffres, c’est la qualité de l’enseignement et la confiance dans le système éducatif qui sont en jeu.

Dans un climat marqué par la vigilance face aux fausses informations et aux tentatives de déstabilisation, le ministère appelle à la sérénité et à la mobilisation citoyenne pour préserver l’intégrité de cette étape cruciale.

Pain contaminé ? Le cri d’alarme de l’ANMC secoue Niamey

Niamey face à l’urgence sanitaire dans ses boulangeries : Un rapport alarmant révèle des failles criantes

Niamey, 7 juillet 2025 – Dans les ruelles animées de Niamey, où l’odeur du pain frais attire chaque jour des milliers de consommateurs, un rapport choc de l’Agence Nigérienne de Normalisation, de Métrologie et de Certification (ANMC) dévoile une réalité troublante. L’inspection de 114 boulangeries dans la capitale, menée sous l’égide du Ministère du Commerce et de l’Industrie, met en lumière des manquements graves en matière d’hygiène, de conformité réglementaire et de protection des consommateurs. Ce constat, aussi accablant qu’urgent, appelle ainsi à une réforme immédiate du secteur pour garantir la sécurité alimentaire des Nigériens.

Une mission d’inspection d’envergure

Lancée dans les cinq arrondissements communaux de Niamey, cette campagne d’inspection, réalisée par l’ANMC, s’appuie sur un cadre réglementaire solide, incluant la Loi 2002-028 sur la normalisation, la Loi 2018-88 sur la métrologie, et l’Arrêté N°53 de 2008 régissant la fabrication du pain. Avec pour objectif de protéger les consommateurs, l’opération a scruté les pratiques de 114 boulangeries – 40 dans la Commune I, 14 dans la Commune II, 31 dans la Commune III, 21 dans la Commune IV et 8 dans la Commune V – dont 31 se sont révélées non opérationnelles, souvent faute de farine ou en raison de fermetures inexpliquées.

Les équipes d’inspection, composées d’experts en contrôle qualité et en métrologie, ont collaboré avec la Direction Générale de l’Industrie et le Syndicat des boulangers pour identifier les établissements. Chaque visite a suivi une méthodologie rigoureuse : contrôle des documents administratifs, vérification des conditions d’hygiène, mesure du poids et de la longueur des baguettes, prélèvement d’échantillons pour analyses microbiologiques et physicochimiques, et évaluation des pratiques de production.

Boulangeries : Des constatations alarmantes

Les résultats de l’inspection dressent un tableau préoccupant. Sur le plan réglementaire, seuls 11,92 % des boulangeries disposaient d’un Registre de Commerce et du Crédit Mobilier (RCCM), et 98 % n’ont pu présenter un certificat de salubrité. Plus grave encore, aucune boulangerie ne respecte la formule de production fixée par l’Arrêté de 2008, qui stipule des proportions précises pour la farine, la levure, l’améliorant et l’eau. Cette déviation compromet la qualité et la sécurité du pain, aliment de base pour des millions de Nigériens.

L’hygiène, pilier essentiel de la sécurité alimentaire, est également en crise. À l’exception de cinq établissements – Raouda, Amandine, Le Moulin, SATU et Saguia (ICA) –, les boulangeries inspectées présentent des locaux insalubres : planchers crasseux, plafonds dégradés avec moisissures, toiles d’araignées, et présence d’insectes comme des cafards et des araignées dans les zones de production. En outre, les toilettes, souvent dans un état déplorable, et l’absence de dispositifs de lavage des mains adaptés augmentent les risques de contamination bactérienne, pouvant provoquer des infections graves comme des gastro-entérites.

Par ailleurs, le personnel n’est pas épargné par ces manquements. La majorité des employés ne disposent pas de tenues de travail appropriées, manipulent la pâte sans protection, et certains portent des bijoux, augmentant les risques de contamination par des microbes tels que les streptocoques ou Staphylococcus aureus. Les carnets de santé, lorsqu’ils existent, sont souvent expirés.

Sur le plan métrologique, aucun instrument de mesure (balances) n’était étalonné, rendant les poids des baguettes incohérents : de 167,29 g à 387,58 g pour une moyenne de 251,14 g, et des longueurs variant de 54,46 cm à 67,34 cm. D’ailleurs, les prix, quant à eux, fluctuent entre 175 FCFA et 225 FCFA pour les grossistes, et entre 175 FCFA et 200 FCFA au détail, révélant une absence d’uniformité.

Des risques sanitaires inquiétants

Les analyses en laboratoire, effectuées sur des échantillons prélevés (un tiers de baguette par boulangerie), recherchent notamment l’utilisation du bromure de potassium, un additif controversé. Les conditions d’entreposage, avec des sacs de farine posés à même le sol sans palettes, exposent les matières premières à l’humidité et aux moisissures, augmentant ainsi les risques d’intoxication, d’allergies et de troubles digestifs pour les consommateurs.

Des obstacles structurels

L’inspection a rencontré plusieurs défis, notamment l’absence d’une base de données actualisée des boulangeries, ce qui complique la planification. La fermeture de 31 établissements et le manque de documents administratifs, comme le RCCM et les certificats de salubrité, ont également entravé l’opération. Ces difficultés soulignent la nécessité d’une meilleure coordination et d’un suivi accru du secteur.

Boulangeries : Des recommandations pour un avenir plus sain

Face à ce constat, l’ANMC formule des recommandations claires :

  • Pour les boulangers : adopter des pratiques d’hygiène rigoureuses, équiper le personnel de tenues adaptées, installer des dispositifs de lavage des mains et des toilettes conformes, et respecter strictement la formule de production réglementaire.
  • Pour les autorités : intensifier les contrôles, sensibiliser les professionnels aux bonnes pratiques, et mettre à jour les bases de données pour un suivi efficace.

Un appel à la réforme

Ce rapport, publié en ce 7 juillet 2025, sonne l’alarme sur un secteur vital pour la population nigérienne. Si des efforts sont perceptibles dans certaines boulangeries, les manquements généralisés en matière d’hygiène, de conformité et de qualité exigent une action immédiate. Le pain, symbole de subsistance quotidienne, ne peut être synonyme de danger pour la santé. À Niamey, l’heure est à la mobilisation collective pour garantir un pain sûr, sain et conforme aux attentes des consommateurs. L’ANMC, en posant ce diagnostic sans complaisance, ouvre la voie à une réforme indispensable pour protéger la santé publique et restaurer la confiance des Nigériens.

Classe digitale à l’École Sadou Galadima : le futur s’invite à Niamey

Niamey, 7 juillet 2025 – Dans une salle baignée de lumière et d’espoir, l’École Normale Sadou Galadima de Niamey a vibré ce lundi au rythme d’une avancée majeure pour l’éducation nigérienne. Sous la houlette de la Ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues, Dr Elisabeth Shérif, la cérémonie de réception d’une classe digitale et d’une salle de micro-enseignement a marqué un tournant décisif dans la quête d’un système éducatif modernisé et inclusif. Ce moment, chargé de promesses, incarne ainsi l’ambition d’un Niger qui mise sur la technologie pour façonner l’avenir de ses enseignants et de ses élèves.

À Niamey, l’inauguration d’une classe digitale et d’une salle de micro-enseignement à l’École Normale Sadou Galadima marque une étape clé

Classe digitale : Une ère nouvelle pour la formation des enseignants

L’inauguration de ces infrastructures ultramodernes s’inscrit dans le cadre du Projet Niger-LIRE (Learning Improvement for Results in Education), une initiative soutenue par la Banque mondiale. Ce programme ambitieux vise à transformer l’éducation au Niger en intégrant des outils numériques dans les établissements de formation des enseignants. De ce fait, à l’École Normale Sadou Galadima, nommée en hommage à un pionnier de l’éducation nigérienne, la nouvelle classe digitale et la salle de micro-enseignement offrent un environnement d’apprentissage innovant, conçu pour doter les futurs enseignants de compétences pédagogiques adaptées au XXIe siècle.

En outre, ces installations ne sont qu’une étape d’un projet plus vaste : 23 classes digitales sont en cours d’installation à travers les écoles normales et autres structures éducatives du pays. Équipées de technologies de pointe, ces salles permettront aux enseignants en formation de maîtriser des outils numériques et des méthodes pédagogiques interactives, renforçant ainsi leur capacité à inspirer et éduquer les générations futures.

À Niamey, l’inauguration d’une classe digitale et d’une salle de micro-enseignement à l’École Normale Sadou Galadima marque une étape clé

Une vision portée par le sommet de l’État

Lors de la cérémonie, Dr Elisabeth Shérif a captivé l’assistance par un discours vibrant, soulignant l’importance de cette initiative pour la refondation du système éducatif nigérien. « Ces classes digitales ne sont pas seulement des outils technologiques ; elles sont les fondations d’une éducation de qualité, pilier essentiel du développement de notre nation », a-t-elle déclaré. Par ailleurs, la ministre a également rendu hommage à la vision du Président de la République, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, qui place l’éducation au cœur des priorités nationales. « Conformément à la volonté du Chef de l’État, nous bâtissons un système éducatif qui prépare nos enfants à relever les défis de demain », a-t-elle ajouté.

Classe digitale : Un partenariat fructueux avec la Banque Mondiale

Le Projet Niger-LIRE, financé par la Banque mondiale, touche déjà plus de 2 millions d’élèves et 50 000 enseignants à travers le pays. Ce partenariat stratégique illustre l’engagement international en faveur de l’éducation nigérienne. À cet égard, Dr Shérif n’a pas manqué de saluer cette collaboration, exprimant sa profonde gratitude envers la Banque mondiale pour son soutien indéfectible. « Grâce à cet appui, nous posons les jalons d’un avenir où chaque enfant nigérien aura accès à une éducation de qualité », a-t-elle affirmé.

L’école normale Sadou Galadima, fer de lance de l’innovation

La directrice de l’École Normale Sadou Galadima a ouvert la cérémonie par un mot de bienvenue empreint de fierté. Elle a souligné l’impact transformateur des nouvelles installations sur la formation des enseignants. « Ces outils numériques révolutionnent notre approche pédagogique. Ils permettent à nos futurs enseignants d’expérimenter des méthodes d’enseignement modernes et de s’adapter aux besoins d’un monde en constante évolution », a-t-elle expliqué. De plus, la salle de micro-enseignement, en particulier, offre un espace où les enseignants en formation peuvent simuler des cours, recevoir des retours immédiats et affiner leurs pratiques, une innovation qui promet de rehausser la qualité de l’enseignement à l’échelle nationale.

Classe digitaleClasse digitale : une visite guidée, symbole d’espoir

La cérémonie s’est conclue par une visite guidée des nouvelles infrastructures, permettant aux officiels, éducateurs et invités de découvrir ces espaces à la pointe de la technologie. Des écrans interactifs aux outils de simulation pédagogique, chaque détail des installations témoigne de l’engagement du Niger à moderniser son système éducatif. En conséquence, les participants ont quitté la visite avec un sentiment d’optimisme, convaincus que ces avancées marquent le début d’une nouvelle ère pour l’éducation dans le pays.

Un pas de géant vers l’avenir

En ce 7 juillet 2025, Niamey a été le théâtre d’un moment historique, où la technologie et l’ambition se sont unies pour redessiner l’avenir de l’éducation nigérienne. L’inauguration de la classe digitale et de la salle de micro-enseignement à l’École Normale Sadou Galadima n’est pas seulement une victoire pour Niamey, mais un signal fort envoyé à tout le pays : le Niger est prêt à investir dans ses enseignants et ses élèves pour bâtir un avenir prospère. Alors que les salles digitales se multiplient à travers le territoire, c’est tout un peuple qui se prépare à écrire une nouvelle page de son histoire, celle d’une nation éduquée, innovante et tournée vers le progrès.

Bianou 2025 : Agadez célèbre l’unité et le renouveau

Agadez 2025 : Une Célébration du Bianou Couronnée par l’Engagement des Autorités Nigériennes

Agadez, 7 juillet 2025 – Dans le sillage vibrant de la fête du Bianou 2025, la ville d’Agadez, joyau du désert nigérien, a vibré d’une énergie unique ce lundi, alors que des figures de proue du gouvernement et du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) achevaient une mission de travail mémorable. Ce départ, marqué par une cérémonie empreinte de solennité à l’aéroport international Mano Dayak, symbolise bien plus qu’un simple retour à Niamey : il incarne en effet l’élan d’un Niger résolu à conjuguer tradition, diplomatie et développement.

À l’issue de la fête du Bianou, une délégation ministérielle et militaire conclut à Agadez une mission stratégique, symbole d’un NigerUn rassemblement d’envergure

Sous un soleil ardent, la délégation de haut rang, conduite par la Ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mme Soufiane Aghaichata Guichene, et le Ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information, M. Adji Ali Salatou, aux côtés des Colonel-majors Sidian Ahmed et Abdoulkarim Kimba, a quitté Agadez vers 11 heures. Accompagnés de personnalités internationales, dont l’Ambassadrice d’Espagne au Niger et la Cheffe de mission de l’OIM Niger, ces dignitaires ont ainsi conclu une visite placée sous le signe de la célébration culturelle et du renforcement des liens institutionnels.

De fait, leur présence à Agadez, à l’occasion de la fête du Bianou 2025, une manifestation emblématique célébrant l’identité et le patrimoine touareg, a été bien plus qu’un passage protocolaire. Elle a surtout permis de mettre en lumière le potentiel touristique et culturel de la région, tout en consolidant les relations entre les autorités centrales et locales.

À l’issue de la fête du Bianou, une délégation ministérielle et militaire conclut à Agadez une mission stratégique, symbole d’un NigerUne cérémonie d’adieu chargée de symboles

À l’aéroport international Mano Dayak, nommé en hommage au légendaire leader touareg, le départ de la délégation a été marqué par une cérémonie empreinte de respect et de convivialité. Le Général de Division Ibra Boulama Issa, Gouverneur de la région d’Agadez, a orchestré l’accueil final, entouré de figures clés telles que le Sultan de l’Aïr, Son Altesse Oumarou Ibrahim Oumarou, et le Chef de Bataillon Assarid Almoustapha, adjoint de la Commune Urbaine d’Agadez. Cette mobilisation des autorités locales, civiles et militaires, illustre l’importance accordée à cette visite et à l’unité qu’elle représente.

Le Bianou 2025 : un pont entre tradition et modernité

La fête du Bianou, moment fort de la vie culturelle d’Agadez, a servi de toile de fond idéale pour cette mission. Cet événement annuel, qui célèbre les traditions touarègues à travers des danses, des chants et des démonstrations équestres, attire des visiteurs du monde entier. La présence des ministres et des représentants du CNSP a renforcé le message d’un Niger qui valorise ses racines tout en se tournant vers l’avenir. En plus, la participation de partenaires internationaux, comme l’Ambassadrice d’Espagne et l’OIM, témoigne également de l’ouverture d’Agadez sur la scène mondiale, notamment dans les domaines du tourisme et de la gestion migratoire.

À l’issue de la fête du Bianou, une délégation ministérielle et militaire conclut à Agadez une mission stratégique, symbole d’un NigerUn Départ, mais un engagement durable

Les autorités ont exprimé leur satisfaction à l’issue de cette mission, saluant l’hospitalité légendaire des habitants d’Agadez et la richesse de son patrimoine. « Cette visite n’est pas une fin, mais un jalon dans notre engagement à faire rayonner Agadez et à soutenir son développement », aurait déclaré un membre de la délégation, selon des sources proches. En conséquence, les échanges entre les officiels et les leaders locaux ont permis de discuter de projets concrets pour promouvoir le tourisme durable et renforcer les infrastructures régionales, des priorités clés pour cette ville-carrefour du Sahel.

Agadez, un symbole d’unité et d’avenir

En ce 7 juillet 2025, le départ de la délégation d’Agadez résonne comme une promesse. Entre les dunes du désert et les murailles historiques de la ville, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, le Niger affiche sa détermination à tisser des ponts entre ses communautés, ses traditions et ses ambitions modernes. Alors que l’avion s’élève au-dessus des sables, il emporte avec lui un message clair : Agadez, cœur battant du Niger, continuera de briller comme un phare de culture et de coopération.

En somme, pour les habitants d’Agadez, cette visite restera gravée comme un moment de fierté et d’espoir, une étape vers un avenir où leur ville, et avec elle tout le Niger, occupera une place de choix sur l’échiquier régional et international.

Bianou 2025 : Un vent de fête et de prestige souffle sur le désert

Agadez s’embrase pour le Bianou 2025 : une délégation de haut rang célèbre l’unité et la culture

Ce vendredi 4 juillet 2025, l’aéroport international Mano Dayak d’Agadez a vibré au rythme d’une arrivée retentissante. Une délégation d’envergure, menée par la Ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mme Aghaichata Guichene Atta, et composée de membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) ainsi que de hauts responsables gouvernementaux, a foulé le tarmac pour célébrer le Bianou 2025. Cette fête emblématique, véritable joyau culturel de l’Aïr, réunit les cœurs et les espoirs d’une région déterminée à faire rayonner son héritage. Entre tradition, unité et ambition nationale, Agadez s’impose comme le carrefour d’un Niger en quête de renouveau.

Une délégation gouvernementale de haut niveau se rend à Agadez pour célébrer le Bianou 2025, soulignant l'importance nationale de cette fête culturelle et l'ambition de l'inscrire au patrimoine de l'UNESCO. Une délégation gouvernementale de haut niveau se rend à Agadez pour célébrer le Bianou 2025, soulignant l'importance nationale de cette fête culturelle et l'ambition de l'inscrire au patrimoine de l'UNESCO.

Un accueil à la hauteur de l’événement

Sous un soleil ardent, le Général de Division Ibra Boulama Issa, gouverneur de la région d’Agadez, a orchestré un accueil solennel pour la délégation. Aux côtés des chefs de quartier, des représentants du Bianou et d’une foule de personnalités civiles et militaires, il a donné le ton d’une célébration placée sous le signe de la grandeur. Le Sultan de l’Aïr, figure tutélaire de la région, était également présent, renforçant l’ancrage traditionnel de l’événement. L’Administrateur Délégué de la Commune Urbaine d’Agadez, pilier de l’organisation locale, a complété ce tableau d’unité.

La délégation, impressionnante par sa composition, comptait des figures de premier plan : la Ministre du Tourisme et de l’Artisanat, fer de lance de la valorisation culturelle, le Ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information, ainsi que le Haut Commandant de la Garde Nationale du Niger. D’autres dignitaires, civils et militaires, ont rejoint ce cortège, témoignant de l’importance accordée à cette édition 2025 du Bianou, qui dépasse le cadre d’une simple fête pour devenir un symbole de cohésion nationale.

Une délégation gouvernementale de haut niveau se rend à Agadez pour célébrer le Bianou 2025, soulignant l'importance nationale de cette fête culturelle et l'ambition de l'inscrire au patrimoine de l'UNESCO. Une délégation gouvernementale de haut niveau se rend à Agadez pour célébrer le Bianou 2025, soulignant l'importance nationale de cette fête culturelle et l'ambition de l'inscrire au patrimoine de l'UNESCO.

Le Bianou 2025 : un patrimoine vivant

Le Bianou, célébration annuelle marquant le nouvel an musulman, est bien plus qu’un événement festif. En effet, c’est une ode à l’identité de l’Aïr, un moment où les communautés d’Agadez se retrouvent pour honorer leurs racines, chanter leur histoire et danser sous les étoiles du désert. Cette année, l’événement prend une dimension particulière avec l’ambition d’inscrire le Bianou au patrimoine national, un projet lancé la veille lors d’un forum officiel présidé par l’Administrateur Délégué d’Agadez. La présence d’une délégation aussi prestigieuse à l’aéroport Mano Dayak illustre l’élan national derrière cette initiative, avec en ligne de mire une reconnaissance future par l’UNESCO.

La Ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mme Aghaichata Guichene Atta, incarne cette volonté de faire du Bianou un étendard culturel. Son ministère, en première ligne, voit dans cette fête une opportunité de promouvoir le tourisme nigérien, tout en renforçant le sentiment d’appartenance nationale. La présence du Ministre de la Communication, quant à elle, suggère une volonté de porter la voix d’Agadez au-delà des frontières, grâce aux outils numériques et médiatiques.

Une délégation gouvernementale de haut niveau se rend à Agadez pour célébrer le Bianou 2025, soulignant l'importance nationale de cette fête culturelle et l'ambition de l'inscrire au patrimoine de l'UNESCO.Un message d’unité dans un contexte complexe

L’arrivée de cette délégation ne se résume pas à une parade protocolaire. Dans un Niger marqué par des défis sécuritaires et politiques, la célébration du Bianou 2025 envoie un message fort : celui d’un pays qui, malgré les épreuves, mise sur sa culture pour rassembler. Agadez, ville-carrefour du Sahel, est à la croisée des chemins entre tradition et modernité, entre défis locaux et ambitions nationales. La présence conjointe du CNSP, des autorités civiles et des leaders traditionnels comme le Sultan de l’Aïr illustre cette volonté de tisser des ponts entre toutes les composantes de la société.

Pour le Général Ibra Boulama Issa, cette visite est aussi une occasion de mettre en lumière les efforts de la région pour surmonter ses défis, qu’il s’agisse de l’insécurité ou des impacts du changement climatique. Le Bianou, par sa capacité à réunir les communautés, devient un vecteur de paix et de cohésion sociale, des valeurs chères aux autorités actuelles.

Bianou 2025 :Vers une célébration historique

Alors que les festivités du Bianou 2025 s’ouvrent, Agadez se prépare à vivre des moments d’effervescence. Les danses, les chants et les récits traditionnels vont résonner dans les ruelles de la vieille ville, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Mais au-delà du spectacle, c’est une ambition collective qui se dessine : faire du Bianou un symbole universel de la résilience et de la richesse culturelle nigériennes.

En somme, l’arrivée de cette délégation de haut rang marque le début d’une célébration qui promet d’être mémorable. Dans le désert de l’Aïr, où chaque grain de sable raconte une histoire, le Bianou 2025 s’annonce comme un chapitre vibrant de l’épopée nigérienne. Agadez, sous les projecteurs, invite le monde à découvrir son âme, faite de traditions vivantes et d’espoirs indomptables.

Niger : 11 Millions FCFA de contrebande interceptés près d’Ingall

Trafic illicite déjoué : la patrouille d’Ingall saisit un important lot de produits prohibés

Ingall, 4 juillet 2025 – Une opération de routine s’est muée en coup de filet spectaculaire ce jeudi dans le désert nigérien. En effet, à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest d’Ingall, la patrouille mixte départementale a intercepté deux véhicules en provenance de Libye transportant une cargaison illicite évaluée à plus de 11 millions FCFA. Au total, des cigarettes de contrebande, des produits de chicha, des pneus neufs et des téléphones portables ont été saisis – le tout présenté le jour même aux autorités locales dans l’enceinte de la Garde nationale.

La patrouille mixte départementale d'Ingall a réalisé une saisie de contrebande de plus de 11 millions FCFA, interceptant cigarettes, produits de chicha, pneus et téléphones en provenance de Libye, marquant une nouvelle victoire contre les réseaux criminels dans le désert nigérien.Une traque méthodique au cœur du Sahel

Dirigée par le lieutenant Toudou Abdoulaye, la patrouille a agi vers 10 h 30 dans la zone d’Abjilalan, un village stratégique situé à 45 kilomètres d’Ingall. Deux véhicules de marque Toundra – l’un blanc, l’autre gris – transportaient douze passagers, dont deux femmes. Selon les premiers éléments de l’enquête, le convoi avait quitté la Libye avec pour destination finale Tchintabaraden, après un passage par Agadez.

C’est à l’issue d’un contrôle de sécurité approfondi que les forces de défense et de sécurité (FDS) ont mis la main sur la cargaison dissimulée :

  • 28 cartons de cigarettes (plus de 1 400 cartouches)
  • 50 cartons de produits pour chicha (environ 600 cartouches)
  • 10 pneus neufs.
  • 3 téléphones Android

Ingall : Une cérémonie sobre, un message fort

Quelques heures après la saisie, les produits ont été présentés aux autorités civiles et militaires d’Ingall, en présence du préfet Hamed Alkassoum Aidor et de l’administrateur délégué de la commune, Mamadou Bana. La cérémonie, organisée au sein de l’escadron de la Garde Nationale, a également réuni les chefs des services techniques du département, venus saluer la vigilance et l’efficacité des FDS.

Les interventions officielles ont insisté sur la dimension exemplaire de cette opération, qui vient s’ajouter à quatre autres saisies majeures effectuées en moins de trois mois – certaines impliquant aussi des armes et de la drogue. Une dynamique saluée au nom des plus hautes autorités, qui voient dans cette série d’actions un rempart contre les réseaux criminels transfrontaliers.

Un corridor sous surveillance renforcée

Bien que les détails judiciaires restent à préciser, cette interception relance la question de la sécurisation des axes de transit informels reliant le nord du pays aux régions centrales. Dans ce couloir sahélo-saharien, les flux de marchandises illicites restent une menace persistante pour la stabilité locale. Toutefois, à Ingall, les forces de sécurité entendent bien inverser la tendance, patrouille après patrouille.

 

 

Maison du Paysan de Yaworé : un chantier social scruté de près à Niamey

Niamey : la Maison du Paysan, un engagement renouvelé pour l’emploi des jeunes

Niamey, 4 juillet 2025 – Un air de continuité et d’engagement souffle sur les rives de Yaworé. Ce vendredi, le Commissaire de Police Boureima Seydou Maïga, Administrateur Délégué de l’arrondissement communal Niamey 5, a conduit une visite de terrain à la Maison du Paysan, accompagné du Secrétaire Général de l’arrondissement et du Directeur Général du Développement et de la Prospective de la Ville de Niamey. Un déplacement à forte portée symbolique, car l’employabilité des jeunes et la résilience locale s’imposent comme priorités majeures.

Une visite de terrain à la Maison du Paysan de Niamey 5 confirme l'engagement des autorités à transformer ce centre en un pôle stratégique de formation pour jeunes et femmes, visant à réduire le chômage et la marginalisationUn centre stratégique dans l’arsenal anti-exclusion

Le point de mire de cette mission était d’évaluer l’opérationnalisation du centre depuis les directives claires données en janvier dernier par l’Administrateur Délégué de la Ville, le Colonel Boubacar Soumana Garanké. À l’époque, la volonté affichée était limpide : faire de la Maison du Paysan un pôle de formation structurant au service des jeunes et des femmes, afin de désamorcer les dynamiques de chômage, d’oisiveté et de marginalisation croissante.

Situé sur la rive droite de la capitale, ce site agricole réhabilité fait désormais figure d’épicentre d’un développement local plus inclusif. De fait, il incarne une alternative concrète aux dérives urbaines : promouvoir l’agriculture de proximité, valoriser les savoir-faire traditionnels et créer les conditions d’une autonomie économique durable.

Une visite de terrain à la Maison du Paysan de Niamey 5 confirme l'engagement des autorités à transformer ce centre en un pôle stratégique de formation pour jeunes et femmes, visant à réduire le chômage et la marginalisationMaison du Paysan : Un suivi qui en dit long

La visite de ce 4 juillet avait donc valeur de baromètre. Sur le terrain, les responsables ont pris la mesure des avancées enregistrées depuis six mois : requalification des espaces, renforcement de l’encadrement, mobilisation des bénéficiaires. Le Commissaire Maïga a salué la dynamique enclenchée, tout en insistant sur la nécessité d’aller plus loin en matière de professionnalisation des filières et de gouvernance participative.

« Ce centre doit devenir un levier d’émancipation, pas un simple projet vitrine », aurait-il confié à ses interlocuteurs, selon une source présente lors de la visite.

Une visite de terrain à la Maison du Paysan de Niamey 5 confirme l'engagement des autorités à transformer ce centre en un pôle stratégique de formation pour jeunes et femmes, visant à réduire le chômage et la marginalisationUne réponse locale à une urgence sociale

À l’heure où de nombreuses métropoles africaines peinent à répondre aux aspirations d’une jeunesse en quête de sens et de perspectives, l’expérience de Yaworé fait figure de modèle en devenir. Plus qu’un simple centre rural, la Maison du Paysan symbolise la volonté de territorialiser les politiques sociales, en lien étroit avec les réalités du terrain.

Pour les autorités communales, ce lieu peut aussi devenir un outil de régulation des tensions sociales dans une capitale en pleine expansion. C’est tout le sens de cette démarche de suivi : garder le cap, évaluer avec rigueur et ajuster les actions pour maximiser l’impact.

Rome secouée par l’explosion dévastatrice d’une station-service : Des dizaines de blessés

Rome : une explosion cataclysmique embrase Prenestino-Centocelle, semant chaos et courage

Rome, 4 juillet 2025 – Ce matin, à 8 h 20, la capitale italienne a été secouée par une déflagration d’une violence inouïe dans le quartier populaire de Prenestino-Centocelle. Une station-service de la Via dei Gordiani, alimentée en gaz de pétrole liquéfié (GPL), essence et diesel, s’est transformée en un brasier apocalyptique, projetant une boule de feu orange dans le ciel romain et une colonne de fumée noire visible à des kilomètres. Le bilan, encore provisoire, fait état d’au moins 35 blessés, dont huit policiers, un pompier et plusieurs civils, parmi lesquels le gérant de la station. Heureusement, quatre personnes souffrent de brûlures graves, mais, miracle dans la tragédie, aucune vie ne semble en danger.

Un enchaînement tragique d’événements

L’incident, selon les premières constatations, aurait été déclenché par un accident lors du déchargement de GPL. Un camion-citerne, peut-être en heurtant une conduite ou à cause d’une pompe défectueuse, aurait provoqué une fuite de gaz. Une première explosion a alerté les secours, qui se sont précipités sur place pour sécuriser la zone. Mais alors que pompiers et policiers tentaient de contenir la situation, une seconde détonation, bien plus puissante, a tout ravagé. « C’était comme une bombe », témoigne Michele Seco, 23 ans, employé d’un centre sportif voisin, encore sous le choc, la peau rougie par la chaleur du souffle. « J’ai cru que le ciel s’effondrait. »

Un impact sismique et des évacuations massives

Le rugissement de l’explosion a retenti jusqu’au cœur de Rome, de la Piazza della Repubblica à l’EUR, faisant trembler les fenêtres et semant la panique parmi les habitants. Des débris de verre et de métal ont plu sur le quartier, endommageant des bâtiments voisins et un dépôt judiciaire attenant. Les autorités ont fermé la station de métro Teano. Par mesure de sécurité, elles ont évacué en urgence deux immeubles voisins ainsi qu’un centre aéré où une quinzaine d’enfants étaient présents. « On aurait dit un tremblement de terre », confie Leandro, employé de bureau, qui venait de s’installer à son poste lorsque la déflagration a ébranlé son immeuble.

Une mobilisation générale des secours

Les pompiers, héroïques malgré les risques, luttent toujours contre les flammes qui menacent de s’étendre. La police a bouclé le quartier, et les autorités municipales ont activé le plan d’urgence, mobilisant tous les hôpitaux de la capitale. À l’hôpital Umberto I, les équipes médicales ont admis deux secouristes : l’un souffrant de brûlures au visage, l’autre d’une intoxication aux fumées toxiques.

La Première Ministre Giorgia Meloni a exprimé sa solidarité sur X, assurant suivre la situation « de près » en coordination avec le maire de Rome, Roberto Gualtieri. Ce dernier a salué le courage des premiers intervenants, tout en appelant à la prudence face à un bilan encore incertain. Une enquête, dirigée par le procureur adjoint Giovanni Conzo, a été ouverte pour faire la lumière sur les causes exactes de ce drame.

Rome : Entre Effroi et Résilience

Dans les rues de Prenestino-Centocelle, l’effroi se mêle à une étrange résilience. Les habitants, encore sous le choc, commencent à raconter leur histoire : celle d’une matinée où le quotidien a basculé dans l’horreur, mais aussi celle du dévouement des secours, pris au cœur de la tempête. Alors que les flammes s’élèvent toujours, Rome retient son souffle, espérant que la lumière jaillisse bientôt sur ce chaos incandescent.