septembre 2025 - Page 5 sur 12 - Journal du Niger

Indoudou : quand l’excellence éducative rallume l’espoir sahélien

À Indoudou, le Gouverneur d’Agadez honore élèves et enseignants lors d’une fête éducative exemplaire. Une journée qui réaffirme que l’école peut transformer les défis sahéliens en leviers de souveraineté.

 

Agadez, 22 septembre 2025 — Dans les confins arides de l’Aïr, où l’éducation façonne les fondations d’un avenir souverain, le Gouverneur de la région d’Agadez, Général de Division Ibra Boulama Issa, a réaffirmé l’impérieuse nécessité d’investir dans la jeunesse. En effet, le samedi 20 septembre, il a pris part à la quatrième édition de la Fête annuelle de l’excellence éducative, organisée par l’association des ressortissants de Dabaga, Dabaga Tchidawate, au cœur du village d’Indoudou.

Ainsi, cette manifestation, empreinte de solennité et de ferveur collective, n’a pas seulement mis à l’honneur les lauréats de l’année scolaire 2024-2025 ; elle a incarné un engagement national pour une école performante, inclusive et enracinée dans les réalités locales.

Le Gouverneur d’Agadez, Général Ibra Boulama Issa, a pris part à la quatrième édition de la Fête de l’excellence éducative à Indoudou.

 Une mobilisation communautaire exemplaire à Indoudou

 

Arrivé plus tôt dans la journée à Indoudou, le Gouverneur, accompagné d’une délégation composée de personnalités civiles et militaires de premier plan, a rejoint les lieux de la célébration. À son arrivée, il a été accueilli chaleureusement par une foule rassemblée pour l’occasion, laquelle exprimait un soutien indéfectible à l’association « Dabaga Tchidawate ». En effet, fondée sur des principes de solidarité et de progrès, cette organisation locale se distingue par son engagement constant en faveur de l’éducation publique. Grâce à ses actions, elle transforme progressivement des hameaux reculés en véritables foyers de connaissance.

Par ailleurs, l’événement a débuté par une interprétation vibrante de l’hymne national « L’Honneur de la Patrie », suivie d’une récitation de la Fatiha. Dès lors, la cérémonie a posé les fondements d’un moment à la fois patriotique et spirituel, rappelant avec force les valeurs éthiques qui guident la reconstruction nationale.

Le Gouverneur d’Agadez, Général Ibra Boulama Issa, a pris part à la quatrième édition de la Fête de l’excellence éducative à Indoudou.

Une journée dédiée aux héros de l’éducation

 

Tout au long de cette journée mémorable, les organisateurs ont distingué plusieurs élèves et enseignants – du primaire au secondaire – pour leurs résultats exemplaires aux examens de fin d’année. Ces distinctions, fruit d’un labeur acharné dans des conditions souvent précaires – où le manque d’infrastructures se conjugue aux rigueurs climatiques ont reçues des éloges .  En dépit de conditions souvent précaires, les intervenants ont salué leur persévérance à travers des allocutions empreintes de reconnaissance et d’encouragement.

Le Gouverneur Ibra Boulama Issa, dans un discours mesuré et mobilisateur, a souligné le rôle fondamental de l’éducation comme pilier de la souveraineté nigérienne. En outre, il a exhorté la jeunesse à « transformer les défis du désert en opportunités de rayonnement ». À ses côtés, les autorités locales ont tissé un discours cohérent sur la résilience éducative et la cohésion sociale.

Des récompenses concrètes pour encourager l’excellence à Indoudou

 

En point d’orgue de la cérémonie, les organisateurs ont remis des distinctions et des appuis concrets : trophées gravés, certificats honorifiques et fournitures scolaires, valorisant ainsi les efforts des élèves, des enseignants et des établissements exemplaires.

Ainsi, ces gestes traduisent une stratégie nationale d’incitation à l’excellence, alignée sur les orientations du Programme de Renaissance nationale, qui place l’humain au centre de toute politique publique.

 

 

Un modèle à valoriser et à reproduire

À l’heure où le Niger consolide ses acquis en matière d’éducation inclusive, la Fête de l’excellence éducative d’Indoudou émerge comme un modèle reproductible. En somme, elle invite chaque citoyen à s’impliquer activement dans la formation des élites de demain.

La question demeure : cet événement exceptionnel peut-il inspirer d’autres localités à prendre leur destin éducatif en main ? Le débat est ouvert, et l’avenir, comme le Sahara, attend d’être conquis par celles et ceux qui osent l’enseigner.

Agadez : Le Gouverneur en mission à Indoudou

À Indoudou, le Gouverneur d’Agadez mêle ferveur et engagement pour raviver l’espoir d’un Niger uni et souverain.

 

Agadez, 22 septembre 2025— Le samedi dernier, le Gouverneur de la région d’Agadez, Général de Division Ibra Boulama Issa, a effectué une visite officielle dans le village d’Indoudou, commune de Dabaga, département de Tchirozérine. Cette mission, à la fois républicaine et spirituelle, s’inscrit dans une dynamique de proximité avec les populations et de renforcement de la cohésion sociale.

En effet, l’arrivée du Gouverneur, accompagné d’une délégation composée du Préfet de Tchirozérine, du Secrétaire Général Adjoint de la région, des administrateurs délégués des communes de Tchirozérine et Dabaga, de l’adjudant-chef Abdourahmane Mohamed, ainsi que de Son Altesse le Sultan de l’Aïr, Oumarou Ibrahim, a été accueillie avec ferveur par les habitants. Ainsi, les autorités coutumières et administratives ont uni leurs voix pour saluer l’engagement de l’État en faveur de la paix et du développement.

 Une cérémonie religieuse porteuse d’espérance

 

Dans la mosquée du village, le Gouverneur s’est joint aux fidèles pour une séance de lecture du Saint Coran, ponctuée d’invocations en faveur de la paix, de la sécurité et de la stabilité nationale. Par conséquent, cette démarche spirituelle, profondément ancrée dans les traditions de l’Aïr, a permis de réaffirmer le rôle central de la foi dans la résilience des communautés sahariennes.

Au cœur de cette cérémonie, les oulémas ont formulé des prières pour les autorités nationales et les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), appelant à leur protection et à leur succès dans la mission de sauvegarde de la patrie. En outre, le Gouverneur a transmis les salutations du Président de la République, Chef de l’État, Général d’Armée Abdourahamane Tiani, et de l’ensemble du Gouvernement, soulignant l’importance de la solidarité nationale.

Le Gouverneur d'Agadez, le Général Ibra Boulama Issa, a récemment conduit une mission officielle dans le village d'Indoudou.

 Un message d’unité et de mobilisation à Indoudou

 

Prenant la parole devant les notables et la population, le Gouverneur a appelé à renforcer les prières pour le pays, ses dirigeants et les FDS. De ce fait, il a rappelé que la foi constitue un socle de résistance face aux défis sécuritaires, climatiques et économiques. Son message, empreint de fraternité et de responsabilité, a été accueilli avec émotion et engagement par les participants.

Le Gouverneur d'Agadez, le Général Ibra Boulama Issa, a récemment conduit une mission officielle dans le village d'Indoudou.

Indoudou : une vision partagée pour le développement local

 

Les retombées de cette visite sont déjà perceptibles. À Indoudou, les discussions portent désormais sur des perspectives concrètes : l’amélioration des infrastructures routières, l’accès à l’eau grâce à des puits solaires et le renforcement de la formation des jeunes. En somme, cette mission a ravivé l’espoir d’un avenir meilleur, porté par une gouvernance de proximité et une mobilisation collective.

La visite du Gouverneur à Indoudou illustre la volonté des autorités régionales de conjuguer action publique, spiritualité et dialogue communautaire. Ainsi, elle s’inscrit dans une démarche inclusive visant à consolider la paix, à promouvoir le développement durable et à renforcer le lien entre l’État et les citoyens. À travers cette initiative, le Niger réaffirme son engagement à bâtir une nation forte, unie et souveraine.

 

 

Agadez : Le Gouverneur en immersion à l’université

À Agadez, l’Université devient un pilier stratégique du développement régional, alliant excellence académique et engagement écologique.

 

Agadez, 22 septembre 2025 — Le 18 septembre dernier, le Gouverneur de la région d’Agadez, Général de Division Ibra Boulama Issa, a effectué une visite officielle à l’Université d’Agadez. Cette mission, menée avec rigueur et attention, s’inscrit dans une dynamique de valorisation des infrastructures éducatives et de promotion de l’écologie dans le contexte saharien.

En effet, accompagné du Secrétaire Général Adjoint de la région, du Recteur Dr Arzika Sama, de l’Administrateur Délégué de la Commune Urbaine d’Agadez et de plusieurs responsables civils et militaires, le Gouverneur a parcouru les différents espaces de l’université : salles de cours, ateliers de travaux pratiques, laboratoires scientifiques, ainsi que les bureaux administratifs. Ainsi, cette immersion a permis de constater les efforts déployés pour offrir aux étudiants un cadre propice à l’apprentissage et à l’innovation.

 Le Gouverneur d’Agadez, Général Ibra Boulama Issa, a visité l’Université d’Agadez. Cette immersion dans les salles de cours, les laboratoires et les plantations symbolise un engagement fort pour l’éducation et l’écologie. Cette initiative incarne une vision durable pour la jeunesse saharienne.  Le Gouverneur d’Agadez, Général Ibra Boulama Issa, a visité l’Université d’Agadez. Cette immersion dans les salles de cours, les laboratoires et les plantations symbolise un engagement fort pour l’éducation et l’écologie. Cette initiative incarne une vision durable pour la jeunesse saharienne.

 Un nouveau site universitaire tourné vers la durabilité

 

Le point culminant de cette visite fut la découverte du nouveau site universitaire, en cours d’aménagement. Par ailleurs, le Gouverneur s’est attardé devant les jeunes arbres plantés lors de la Fête nationale de l’arbre 2024. Ces acacias et eucalyptus, désormais bien enracinés, symbolisent l’engagement de l’université en faveur du développement durable. Dans une région où les conditions climatiques sont particulièrement exigeantes, cette initiative constitue un signal fort : l’éducation et l’écologie avancent de concert.

Une université au service de la jeunesse saharienne

 

L’Université d’Agadez, située aux portes du Ténéré, représente bien plus qu’un établissement académique. En effet, elle incarne un espoir pour une jeunesse saharienne confrontée à des défis multiples : éloignement géographique, accès limité aux ressources, mais une volonté affirmée de contribuer au progrès national. C’est pourquoi le Gouverneur a salué les projets portés par le Recteur Dr Arzika Sama, notamment l’élargissement des bourses pour les étudiants nomades, le développement de partenariats internationaux et la création d’un pôle d’innovation adapté aux réalités locales.

 Une vision partagée pour l’avenir

 

Quatre jours après cette visite, alors que les vents d’automne commencent à souffler sur les dunes, l’écho de cet engagement résonne encore. Il rappelle que l’éducation, dans les zones arides du Niger, constitue une priorité stratégique. En outre, les initiatives écologiques menées sur le campus démontrent que l’intelligence se cultive autant dans les livres que dans les racines.

À travers cette visite, le Gouverneur de la région d’Agadez réaffirme son soutien à une université qui se veut inclusive, innovante et durable. Ainsi, les autorités régionales et académiques œuvrent ensemble pour faire de l’Université d’Agadez un véritable levier de transformation sociale, économique et environnementale.

Manuels scolaires : le Niger revoit sa copie

Un audit sans concession pour des Manuels scolaires plus ancrés. 128 ouvrages passés au crible, 64 rejetés : l’école nigérienne amorce un virage éditorial décisif.

 

Niamey, 22 octobre 2025 – Il serait regrettable que le prochain Einstein nigérien soit freiné par des outils pédagogiques obsolètes. C’est pourquoi les gardiens de l’éducation redoublent d’efforts pour offrir aux élèves le meilleur. En effet, vendredi dernier, la Ministre de l’Éducation nationale, Dr Élisabeth Shérif, a reçu le verdict d’un comité d’experts : sur 128 ouvrages examinés, plus de la moitié ont été épinglés. Ainsi, un séisme discret pourrait bien révolutionner les cartables de milliers d’élèves.

Le Comité national d’Approbation du Livre scolaire a livré son verdict : plus de la moitié des manuels examinés sont jugés inadaptés.

 Le Comité d’Approbation du Livre scolaire entre en action

Dans les couloirs du ministère, le Comité national d’Approbation du Livre scolaire – composé de 32 experts – a rendu son rapport final. Leur mission était  de traquer les incohérences, vérifier l’alignement avec les programmes officiels et surtout, s’assurer que les contenus reflètent les réalités socioculturelles du Niger. De ce fait, les histoires de nomades, de marchés animés et de traditions locales retrouvent leur place dans les manuels.

 Un verdict clair : place à l’excellence éditoriale

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 64 ouvrages rejetés, 51 approuvés sous réserve, et seulement 13 validés sans retouche. « Un travail guidé par la probité, l’éthique et l’objectivité », a salué la Ministre, en félicitant les rapporteurs. Par conséquent, l’école nigérienne se dote d’outils plus pertinents pour former la génération qui relèvera le pays.

Manuels scolaires :Une ambition nationale soutenue au sommet

Dr Shérif a tenu à remercier Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République, pour son soutien indéfectible. En outre, elle a salué l’implication du Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine. Ensemble, ils portent une vision : bâtir une école de qualité, dotée de manuels adaptés au contexte nigérien. Par ailleurs, les auteurs et éditeurs ont été félicités pour leur travail rigoureux.

 Des recommandations pour structurer l’avenir

Le comité propose des pistes concrètes : une politique nationale du livre scolaire, des équipes d’experts élargies par discipline, et un cadre solide pour les dépôts d’ouvrages. Ainsi, le processus devient plus inclusif, plus rigoureux, et mieux adapté aux réalités du terrain.

« Ensemble, bâtissons une école performante et ancrée dans nos réalités ! », a lancé la Ministre. En effet, au-delà des chiffres, c’est une nouvelle philosophie qui s’installe : des manuels qui inspirent, qui interrogent, qui valorisent les savoirs locaux. Fini les leçons importées qui sonnent creux ; place à des outils pédagogiques vivants et enracinés.

Le Comité national d’Approbation du Livre scolaire a livré son verdict : plus de la moitié des manuels examinés sont jugés inadaptés.

Manuels scolaires : un défi logistique à relever

À quelques semaines de la rentrée, cette remise de rapport tombe à pic. Toutefois, une question cruciale demeure : comment garantir que les nouveaux manuels soient produits et distribués à temps ? La volonté politique est là, mais l’efficacité de la mise en œuvre sera le véritable test. Le Niger est-il prêt à relever ce défi pour ses futures générations ?

Le Niger connecte ses écoles : un clic vers l’avenir

Du Sahel aux pyramides, un clic suffit : le numérique transforme l’apprentissage dans 298 écoles nigériennes. Ainsi, l’éducation au Niger entre dans l’ère du haut débit.

 

Niamey, 22 septembre 2025 – Imaginez un adolescent du Sahel, assis dans une salle de classe poussiéreuse, qui d’un simple clic explore les pyramides égyptiennes ou dialogue avec un scientifique à l’autre bout du globe. Ce rêve devient réalité pour près de 300 écoles nigériennes. En effet, le 18 septembre dernier, la Ministre de l’Éducation nationale, Dr Élisabeth Shérif, a donné le coup d’envoi d’une initiative qui pourrait transformer l’avenir d’une génération entière. Désormais, le haut débit n’est plus un luxe, mais un droit pour chaque élève.

 Niger entre dans une nouvelle ère éducative grâce au programme "Village Intelligent". Près de 300 écoles seront équipées d’un accès Internet

 Le « Village Intelligent » : une vision concrète

 

Au Lycée Abache Chaibou, établissement emblématique de Niamey, l’atmosphère était électrique. Élèves, enseignants et officiels se sont réunis pour assister à ce moment historique. « L’éducation est le socle de toute nation », a déclaré la Ministre, sa voix résonnant comme un appel à l’action. Ainsi, elle a souligné que le savoir circule désormais à travers les réseaux numériques, et que l’accès à Internet devient un levier incontournable pour les élèves d’aujourd’hui, futurs professionnels de demain.

 

Écoles connectées : une connectivité au service de l’apprentissage

 

Ce projet de connectivité haut débit ne se limite pas à une promesse. Au contraire, il s’inscrit dans le Programme de Travail 2025 du « Village Intelligent », notamment dans sa composante 2 dédiée à la transformation numérique. D’ici cinq mois, 298 établissements – des écoles rurales aux lycées urbains – seront équipés. Par conséquent, les manuels jaunis cèdent la place à des millions de ressources interactives, vidéos éducatives et documents en ligne. En somme, l’apprentissage devient vivant, immersif et sans frontières.

 Niger entre dans une nouvelle ère éducative grâce au programme "Village Intelligent". Près de 300 écoles seront équipées d’un accès Internet

 Un engagement présidentiel affirmé

 

Dr Shérif a salué l’engagement de Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République, et de Son Excellence Ali Mahamane Lamine Zeine, Premier ministre. « Le numérique n’est plus une option », a-t-elle insisté, « c’est un levier de transformation pour notre système éducatif. » Ainsi, le Niger franchit un cap décisif, dans un contexte où l’accès à la technologie reste un défi quotidien.

 

Écoles connectées : Un appel à la responsabilité numérique

 

La Ministre s’est également adressée aux élèves : « Faites preuve de sagesse et de responsabilité. Cette salle numérique est une porte ouverte sur le monde. » De ce fait, elle les invite à explorer, dialoguer, découvrir, tout en valorisant leurs propres talents. Par ailleurs, les enseignants ont été honorés pour leur patience et leur dévouement. « La connectivité ne remplace pas le maître, elle le soutient », a-t-elle affirmé. En effet, elle enrichit les méthodes pédagogiques et diversifie les supports d’apprentissage.

 Une mobilisation multisectorielle

 

La cérémonie a réuni les acteurs clés du numérique nigérien : ANSI, gouvernorat, opérateurs télécoms, autorités éducatives. Tous unis, ils visent un objectif commun : faire du Niger un hub éducatif connecté. À l’heure où le monde accélère vers l’IA et les réalités virtuelles, cette initiative arrive à point nommé. Elle ne se contente pas de combler un retard : elle propulse le pays vers un horizon où chaque enfant peut rêver grand.

 

Écoles connectées : vers un modèle éducatif africain

 

L’enjeu désormais, c’est de transformer cette infrastructure en opportunité pédagogique durable. Le Niger est-il sur le point de devenir un modèle pour le continent ? Quoi qu’il en soit, le « Village Intelligent » trace une voie ambitieuse, où le numérique devient un outil d’émancipation, de savoir et de fierté nationale.

 

Niger : Quand le képi cache le poison à Abalak

À Abalak, un soldat en uniforme, une kalachnikov, et 5,75 kg de cannabis : l’affaire Garba secoue la Garde Nationale du Niger et révèle les failles d’un système sous tension.

 

Niamey, 22 septembre 2025 – Imaginez un bus poussiéreux filant vers les dunes d’Agadez, chargé de rêves de commerce et de survie sahélienne. À l’intérieur, un passager en tenue militaire, kalachnikov à l’épaule, semble tout ce qu’il y a de plus banal. Or, une fouille de routine à Abalak transforme cette banalité en scandale retentissant : Abdoul-Razak Garba, agent de la Garde Nationale du Niger (GNN), se retrouve menotté, 5,75 kilos de cannabis dans les bagages. Dès lors, une question brûlante s’impose : qui protège qui, quand les gardiens virent aux ombres ?

Une arrestation qui fait vaciller la confiance

 

En effet, c’est à la sortie d’Abalak, sur la route mythique vers Agadez, que l’antenne locale de l’OCRTIS agit sans trembler. Les agents stoppent un car de la compagnie STM, en provenance de Dosso. Parmi les voyageurs, ce jeune de 30 ans, né à Niamey et basé au peloton de Doutchi, éveille les soupçons. Ainsi, la fouille révèle cinq boules et demie de cannabis, soigneusement emballées, totalisant 5,75 kilos. De surcroît, l’homme, en congé selon ses dires, arbore fièrement son uniforme GNN et une AK47 chargée de 30 munitions. Cependant, aucune autorisation de port d’arme ni carte professionnelle ne sont présentées. Il avoue froidement : « Acheté à Dosso, pour revendre à Agadez. »

Quand l’uniforme trahit la Nation

 

Ce faisant, ce n’est pas une simple affaire de rue : c’est un coup de poignard dans le dos des forces de l’ordre nigériennes. Garba, originaire de Hamsatou, incarnait la confiance publique. Or, il pave la voie à un poison qui ronge la jeunesse : le cannabis, porte d’entrée vers des addictions plus dures. Interpellé sur-le-champ, il attend désormais son sort devant la justice. Autrement dit, il risque plusieurs années de prison ferme.

L’OCRTIS intensifie la lutte contre le trafic

 

Par ailleurs, cette saisie s’inscrit dans une série d’opérations musclées. À Konni, fin août, 31 kg de cannabis et des milliers de pilules sont saisis. À Gaya, 15 kg de « briques » vertes et 30 000 comprimés sont confisqués. De plus, à Agadez, en février, près de 45 kg sont présentés aux autorités. En conséquence, le Niger, carrefour stratégique, n’est plus un eldorado pour les passeurs : les arrestations s’accumulent, et l’OCRTIS affiche un bilan qui force le respect.

Un fléau qui gangrène l’économie et la sécurité

 

Au-delà du buzz sécuritaire, cette affaire alerte sur les dérives du quotidien nigérien. Le trafic de drogue vole des futurs, alimente une économie souterraine et finance parfois des groupes armés. Garba, avec son arme et son uniforme, incarne le risque ultime : en effet, quand un protecteur devient prédateur, la confiance publique s’effondre. Les sources sécuritaires promettent une enquête sans complaisance – voire des purges internes à la GNN.

 Vigilance et responsabilité citoyenne

 

Alors que les vents de l’Harmattan annoncent l’hiver saharien, cette affaire rappelle que la vigilance n’a pas de pause. En outre, elle soulève une question cruciale : si même les forces de l’ordre peuvent être corrompues, quelles sont les failles du système ? L’OCRTIS appelle à la délation citoyenne. Quoi qu’il en soit, dans les bus de ligne et les pistes poussiéreuses, les yeux sont plus que jamais grands ouverts.

Référendum en Guinée : démocratie ou retour des uniformes ?

Ce 21 septembre, la Guinée vote pour une nouvelle Constitution. Entre suspense politique et réformes sociales, le pays joue son avenir démocratique sous haute tension.

 

Conakry, 21 septembre 2025 – À l’aube d’une journée qui pourrait redessiner les contours de la démocratie guinéenne, des files d’attente serpentent déjà devant les bureaux de vote. Imaginez : plus de 6,5 millions d’âmes, sur une population de 14,5 millions, pressées de sceller un pacte avec l’avenir. Aujourd’hui, dimanche, la Guinée retient son souffle lors d’un référendum constitutionnel historique. En effet, au cœur du débat se trouve une nouvelle charte qui ouvre la porte – ou la referme ? – à une candidature surprise du colonel Mamady Doumbouya, l’homme fort de la transition depuis le coup d’État de 2021.

Sous un soleil tropical qui n’épargne personne, les Guinéens affluent aux urnes pour trancher sur un texte massif de 199 articles. Ce n’est pas qu’une simple paperasse administrative ; c’est une feuille de route cruciale pour sortir du chaos post-putsch. En conséquence, le scrutin est scruté de près : une mission de la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) veille au grain, histoire d’éviter les dérapages dans ce pays miné par les tensions ethniques et régionales.

Doumbouya, le sphinx de Conakry : une candidature en suspens ?

 

Le grand absent des discours officiels ? Le président de la transition lui-même. Mamady Doumbouya, ce para-commandant charismatique qui a renversé Alpha Condé il y a quatre ans, n’a pas pipé mot sur ses intentions électorales. Cependant, la nouvelle Constitution pourrait bien lui dégager le chemin : elle lève l’interdiction actuelle, inscrite dans la charte de transition, qui barre aux chefs militaires la route des présidentielles. Un feu vert tacite pour briguer le pouvoir en 2025-2026 ?

Les rumeurs bruissent, les analystes spéculent, mais le principal intéressé reste de marbre. « C’est au peuple de décider », a-t-il sobrement déclaré lors d’un meeting récent, garantissant un suspense total.

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Au-delà du pouvoir : des réformes sociales au cœur du scrutin

 

De plus, oubliez les intrigues de palais, ce référendum parle au ventre des Guinéens. Le texte pose les fondations pour des élections législatives et présidentielles en 2025-2026, avec un mandat présidentiel allongé de cinq à sept ans, renouvelable une seule fois. Exit le bipartisme d’antan : la nouvelle constitution instaure un Sénat bicaméral, où un tiers des sénateurs serait nommé directement par le président. Une mesure qui fait grincer des dents les opposants, y voyant un risque d’autoritarisme déguisé.

Néanmoins, les vraies étoiles de ce projet sont les réformes sociales qui pourraient changer la vie des millions de Guinéens. Le texte prévoit notamment :

  • Un système de santé universel pour soigner sans ruiner les familles.
  • L’éducation gratuite jusqu’au secondaire, un bouclier contre l’analphabétisme.
  • Des outils anti-corruption pour traquer les « gros poissons » qui saignent les mines d’or et de bauxite.
  • Une décentralisation renforcée pour apaiser les tensions ethniques et régionales.

« C’est pour nous, pas pour eux », a résumé une électrice de 45 ans à Conakry, main dans la main avec ses voisins.

La Guinée organise un référendum constitutionnel crucial ce 21 septembre 2025. En jeu : l’avenir démocratique du pays, une possible candidature de Mamady Doumbouya et des réformes sociales majeures.

Un vote sous haute tension en Guinée : vers la stabilité ou le statu quo ?

 

Dans les rues de la capitale, l’ambiance oscille entre espoir et scepticisme. Les files d’attente, visibles dès 7 heures, témoignent d’une mobilisation rare. Mais des ombres planent : les appels au boycott de l’opposition et les craintes de fraudes assombrissent le tableau. Si le « oui » l’emporte – et les sondages informels penchent dans ce sens –, la Guinée pourrait enfin tourner la page de l’instabilité chronique. Sinon, on pourrait assister à un retour aux barricades, et Doumbouya se retrouverait dos au mur.

Les premiers résultats partiels sont attendus dans la mi-journée. En attendant, la Guinée vote pour son futur : un pari audacieux sur l’inclusion, ou un piège pour prolonger le règne des uniformes ? Le véritable enjeu consiste désormais à savoir si cette journée gravera dans le marbre la démocratie guinéenne ou si elle ouvrira un nouveau chapitre d’incertitude.

À suivre…

Alzheimer : un fléau mondial, un défi africain

En cette Journée mondiale, l’alerte est lancée : Alzheimer progresse partout, mais en Afrique, l’urgence est double. Entre tabous, inégalités de soins et espoirs thérapeutiques, le continent cherche sa réponse.

 

Lomé, 21 septembre 2025 – Ce dimanche marque la Journée mondiale de la maladie d’Alzheimer, une date symbolique pour sensibiliser à cette pathologie neurodégénérative qui touche des millions de personnes à travers le globe. En France, cette édition revêt une dimension particulière, car elle célèbre les 40 ans de l’association France Alzheimer, fondée en 1985 pour soutenir patients et familles.

Par ailleurs, à l’échelle internationale, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) alerte sur une progression alarmante : plus de 55 millions de personnes vivent avec une démence dans le monde, dont l’Alzheimer représente 60 à 70 % des cas. En Afrique, où la population vieillit rapidement, la maladie progresse de manière inquiétante, avec un accès aux soins souvent limité.

Mais au-delà du constat, qu’est-ce qui cause cette « épidémie silencieuse » ? Quels traitements existent sur le continent africain ? Et surtout, comment la prévenir ? Cet article offre un aperçu de cette maladie qui érode non seulement la mémoire, mais aussi le tissu social.

 

Le « voleur de souvenirs » : comprendre la maladie d’Alzheimer

 

L’Alzheimer est la forme la plus répandue de démence, une affection qui altère progressivement les fonctions cognitives essentielles. Elle affecte principalement :

  • La mémoire, en rendant les souvenirs récents flous ou absents.
  • La pensée, provoquant des difficultés à raisonner ou à planifier.
  • La compréhension, qui devient confuse face aux situations quotidiennes.
  • La capacité d’apprentissage, entravant l’acquisition de nouvelles compétences.
  • Le langage, générant des trous de mots ou des phrases inachevées.
  • Le jugement, pouvant mener à des décisions imprudentes.

Par conséquent, ces symptômes, qui s’installent insidieusement après 65 ans en moyenne, transforment la vie des patients et de leurs proches. En France, 1,2 million de personnes sont touchées, un chiffre qui grimpe à des dizaines de millions en Afrique subsaharienne, où le diagnostic reste sous-estimé en raison du manque de ressources. En effet, l’accès aux soins est crucial : un diagnostic précoce et un accompagnement adapté peuvent ralentir la progression et préserver la qualité de vie, soulignant l’urgence d’investissements publics et privés.

 

Un cocktail de facteurs de risque : de la génétique au mode de vie

 

Les origines de la maladie d’Alzheimer restent mystérieuses, mais les scientifiques s’accordent sur un tableau multifactoriel. À l’origine, on observe une dégénérescence lente des neurones dans le cerveau, particulièrement dans les zones liées à la mémoire comme l’hippocampe. De surcroît, l’âge est le principal facteur de risque : le risque double tous les cinq ans après 65 ans.

D’autres éléments entrent en jeu :

  • Facteurs génétiques : Dans 99 % des cas, la maladie n’est pas héréditaire. Cependant, 1 % des formes précoces le sont, en raison d’un gène défectueux transmis par les parents. De plus, chez 5 à 15 % des patients, des facteurs familiaux jouent un rôle.
  • Facteurs environnementaux et liés au mode de vie : La pollution atmosphérique, l’isolement social, l’hypertension, le diabète ou l’obésité peuvent accélérer le processus. Des études récentes pointent même un lien potentiel avec des virus courants, comme l’herpès, qui pourraient aggraver l’inflammation cérébrale.

En Afrique, ces facteurs s’entremêlent avec des défis socio-économiques : une espérance de vie en hausse expose plus de personnes au risque, tandis que le tabou culturel freine les dépistages.

 

L’accès aux traitements : un combat inégal sur le continent

 

À ce jour, aucun traitement ne guérit l’Alzheimer, mais plusieurs médicaments ralentissent les symptômes et améliorent le quotidien. Cependant, en Afrique, l’offre reste fragmentée, avec des disparités entre le Nord et le Sud du continent.

  • Les médicaments standards : Les inhibiteurs de la cholinestérase, comme le donépézil (Aricept) ou la rivastigmine (Exelon), sont utilisés pour stimuler l’acétylcholine, un neurotransmetteur clé pour la mémoire. De même, la mémantine (Ebixa) est prescrite pour les stades plus avancés. Ces traitements, disponibles au Maroc, en Algérie ou en Tunisie, visent à réduire les troubles cognitifs, mais leur coût et le manque de formation des soignants limitent leur usage.
  • Les innovations émergentes : Le lecanemab (Leqembi), un anticorps monoclonal qui cible les plaques amyloïdes dans le cerveau, a été approuvé en Europe et aux États-Unis en 2024. Il réduit le déclin cognitif de 27 % chez les patients précoces. En revanche, en Afrique du Sud ou au Nigeria, des essais cliniques explorent son potentiel, mais son prix élevé (environ 26 000 dollars par an) le rend inaccessible pour la majorité.
  • Les soins non médicamenteux : Les thérapies cognitivo-comportementales, la stimulation physique et le soutien familial sont essentiels. En Afrique subsaharienne, des initiatives comme les allocations pour handicapés en Afrique du Sud aident, mais le manque d’infrastructures persiste.

L’OMS appelle à une intégration accrue de ces soins dans les systèmes de santé africains pour contrer ce « tsunami démographique ».

 

Prévenir Alzheimer : adopter de simples habitudes de vie

 

Heureusement, adopter de meilleures habitudes de vie permet d’éviter jusqu’à 40 % des cas d’Alzheimer. Voici des pratiques validées scientifiquement :

Catégorie Pratiques recommandées Bénéfices
Activité physique 150 minutes de marche ou sport modéré par semaine Réduit les risques vasculaires et stimule la neurogenèse
Alimentation Régime méditerranéen : fruits, légumes verts, poissons, noix Riche en antioxydants, protège contre l’inflammation
Santé mentale Méditation, gestion du stress ; éviter tabac et alcool excessif Diminue le risque de dépression, facteur aggravant
Stimulation cognitive Lecture, puzzles, apprentissage de langues ; interactions sociales Maintient les connexions neuronales actives
Suivi médical Dépistage précoce de l’hypertension et du diabète Prévient les lésions vasculaires cérébrales

Finalement, ces habitudes, accessibles même en Afrique rurale, pourraient transformer la trajectoire de la maladie.

 

Un appel à l’action pour un avenir sans oubli

 

À l’occasion de cette Journée mondiale, l’enjeu est clair : il est essentiel d’investir dans la prévention et l’accès aux soins pour que l’Alzheimer ne devienne pas une fatalité. En Afrique, où la maladie pourrait tripler d’ici 2050, des partenariats internationaux sont urgents. Comme le dit l’OMS : « La démence n’est pas inévitable. » Soutenons la recherche, adoptons des modes de vie protecteurs, et brisons le silence autour de cette maladie qui vole bien plus que des souvenirs : elle vole des vies entières.

La question est donc la suivante : maintenant que le monde prend conscience de cette urgence, les gouvernements africains et la communauté internationale parviendront-ils à transformer ces alertes en actions concrètes avant qu’il ne soit trop tard ?

 

L’État de Palestine : une reconnaissance historique qui fait trembler la diplomatie occidentale

La quadruple reconnaissance de la Palestine par le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et le Portugal est un événement diplomatique majeur qui peut transformer la dynamique du conflit israélo-palestinien. Ce mouvement, bien qu’il offre des leviers symboliques et diplomatiques, comporte aussi des risques et des limites pratiques.

 

Londres, Ottawa, Canberra et Lisbonne – 21 septembre 2025 – Tandis que le monde a les yeux rivés sur le Brésil qui s’apprête à accueillir la COP30 en 2026, un mouvement synchronisé marque un virage historique dans la diplomatie occidentale. Le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et le Portugal ont officiellement reconnu l’État de Palestine ce dimanche. En effet, cette décision, annoncée simultanément par les quatre capitales, survient en pleine Assemblée générale des Nations unies à New York, où la question palestinienne domine les débats.

Elle représente une rupture avec la position traditionnelle des alliés occidentaux, qui conditionnaient jusqu’ici une telle reconnaissance à un accord de paix négocié avec Israël. Mais au-delà du symbole, cette étape soulève des questions cruciales : quels avantages et inconvénients cette reconnaissance apporte-t-elle aux acteurs impliqués ?

 

Une décision sous le poids des victimes et de la pression internationale

 

Le contexte tragique de la guerre à Gaza a amplifié la pression internationale sur les pays occidentaux. La reconnaissance intervient, par conséquent, après plus de deux ans de guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, qui a fait environ 1 200 morts en Israël, suivie d’une offensive israélienne ayant causé plus de 41 000 victimes palestiniennes selon les autorités locales. Des organisations comme Amnesty International ont accusé Israël de crimes de guerre, accentuant l’urgence d’une action diplomatique.

Les justifications des dirigeants reflètent ce sentiment d’urgence. Le Premier ministre britannique Keir Starmer a justifié la décision en déclarant que « reconnaître la Palestine est une étape essentielle vers une solution à deux États, pour briser le cycle de violence ». De même, du côté canadien, le Premier ministre Justin Trudeau a évoqué une « obligation morale » face à la souffrance humanitaire. À Canberra, Anthony Albanese a, quant à lui, insisté sur le fait que cette reconnaissance « renforce la légitimité internationale de la Palestine ». Enfin, le Portugal, qui rejoint ainsi une vague européenne, a présenté cette mesure comme un « geste de paix » aligné sur les valeurs de l’Union européenne.

Cette annonce ne se produit pas en vase clos. Au contraire, elle s’inscrit dans une dynamique plus large. Depuis 2023, treize pays ont déjà franchi le pas, dont l’Espagne, la Norvège, l’Irlande et le Mexique. D’autres, comme la France, la Belgique et Malte, sont attendus dans les prochains jours, potentiellement dès le discours d’Emmanuel Macron à l’ONU mardi.

 

Un pari diplomatique : les gains potentiels de la reconnaissance de la Palestine

 

Reconnaître l’État de Palestine offre plusieurs bénéfices concrets, tant pour les Palestiniens que pour les pays initiateurs.

Une légitimité accrue pour la Palestine : cette reconnaissance confère à la Palestine un statut d’État souverain aux yeux de plus de 150 pays (sur 193 membres de l’ONU), lui permettant de ratifier des traités internationaux, comme le Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI). Ce nouveau statut pourrait, à terme, faciliter des poursuites contre des responsables impliqués dans des violations présumées des droits humains. Symboliquement, elle renforce le moral des Palestiniens et isole diplomatiquement Israël, souvent perçu comme un obstacle à la paix.

Un coup d’accélérateur pour la solution à deux États : pour les pays reconnaissants, cela matérialise l’engagement en faveur d’une cohabitation pacifique entre Israël et la Palestine. Le Royaume-Uni, par exemple, voit dans cette mesure un moyen de « pousser Israël vers des négociations sérieuses », comme l’a souligné Starmer. Des analystes estiment que cela pourrait relancer les pourparlers de paix gelés depuis des années.

Des bénéfices géopolitiques pour les nations occidentales : en se distançant légèrement des États-Unis – qui maintiennent une reconnaissance conditionnelle –, ces nations gagnent en crédibilité auprès du Sud global, où la cause palestinienne est populaire. De plus, cela pourrait atténuer les critiques internes sur leur soutien historique à Israël, comme au Canada où des manifestations pro-palestiniennes ont rythmé l’actualité.

 

Les revers de la médaille : les risques et les doutes qui planent

 

Cependant, la reconnaissance n’est pas sans revers, et pourrait même compliquer la situation sur le terrain.

Réactions hostiles d’Israël et de ses alliés : Israël a immédiatement qualifié cette décision de « récompense au terrorisme », avec le Premier ministre Benjamin Netanyahou menaçant de « conséquences graves ». Les relations bilatérales, notamment en matière de commerce et de sécurité, pourraient se détériorer. Aux États-Unis, où la reconnaissance reste un tabou politique, cette initiative occidentale risque de créer des frictions au sein de l’OTAN et du G7.

Un impact incertain sur la réalité du terrain : comme l’ont noté des experts, une reconnaissance unilatérale ne résout pas les problèmes concrets : frontières, Jérusalem, réfugiés ou colonies israéliennes. Sans accord bilatéral, elle pourrait même être vue comme prématurée, affaiblissant les incitations à négocier. En Cisjordanie occupée, les réactions sont mitigées : certains y voient un « geste insuffisant » face à la poursuite des opérations militaires israéliennes.

Des coûts diplomatiques et des divisions internes : pour des pays comme l’Australie ou le Canada, à forte communauté juive, cela pourrait exacerber les divisions sociétales. De plus, si la reconnaissance n’aboutit pas à une adhésion pleine et entière à l’ONU (bloquée par un veto américain probable au Conseil de sécurité), elle risque de n’être qu’un symbole creux, frustrant les attentes palestiniennes.

 

L’onde de choc se propage sur la toile et dans les capitales

 

L’annonce a eu un écho immédiat, notamment sur X (anciennement Twitter), où elle a suscité un torrent de réactions. Certains utilisateurs ont salué un tournant historique, tandis que d’autres expriment leur stupeur face à la cascade de reconnaissances. En Palestine, à Ramallah, la nouvelle a été accueillie avec prudence, selon des sources locales, qui craignent que cela ne suffise pas à stopper les violences. Du côté israélien, les critiques fusent : un post viral accuse ces pays de « trahir un allié ». À l’ONU, le président turc Recep Tayyip Erdogan a profité de l’occasion pour annoncer qu’il aborderait « les atrocités à Gaza » mardi, soulignant que « cette Assemblée est différente grâce à ces reconnaissances ».

 

Reconnaissance de la Palestine : une nouvelle donne au Moyen-Orient ?

 

Cette quadruple reconnaissance marque un basculement. Pour la première fois, des puissances du Commonwealth et de l’UE atlantiste rompent avec la prudence américaine, pressant pour une résolution rapide du conflit. Si elle offre un espoir diplomatique aux Palestiniens, elle expose aussi ses promoteurs à des risques géopolitiques. Pour l’heure, cette initiative redessine les lignes d’un dossier vieux de plusieurs décennies, rappelant que la paix au Moyen-Orient reste un puzzle aux pièces manquantes.

Le véritable enjeu consiste désormais à savoir si ce front occidental nouvellement uni par la cause palestinienne saura maintenir sa pression sur Israël et les États-Unis pour faire de la solution à deux États une réalité, ou s’agit-il d’un simple coup d’éclat qui laissera le conflit s’enliser de nouveau ? Le temps le dira.

 

Lazaret se lève pour Niamey : le civisme à l’aube

À Niamey, des citoyens du quartier Lazaret ont choisi l’action avant le lever du soleil. Balais en main, ils rappellent que la propreté urbaine commence par l’engagement de chacun.

 

Niamey, 19 septembre 2025 — Sous les étoiles encore scintillantes de Niamey, tandis que la capitale sommeille, un groupe de citoyens du quartier Lazaret, dans l’Arrondissement communal Niamey II, a choisi l’action plutôt que le repos. Ce vendredi, armés de balais, de pelles et d’une détermination sans faille, ils se sont levés à l’aube pour transformer leur cadre de vie. Pas de grands discours, pas d’attente de directives : juste des habitants qui, par un geste simple et puissant, rappellent que la propreté de Niamey est l’affaire de tous. Dans une ville qui aspire à briller, ces héros du quotidien incarnent un civisme contagieux, une lueur d’espoir pour une capitale plus propre et plus unie.

Une initiative spontanée à l’impact profond

 

Dans les ruelles du quartier Lazaret, l’atmosphère est électrique. Tandis que la plupart des foyers dorment encore, ces volontaires, hommes et femmes de tous âges, s’activent avec énergie. Leurs outils sont modestes – balais, pelles, brouettes –, mais leur ambition est immense : rendre leur quartier plus sain, plus accueillant, plus digne. Des déchets ramassés aux caniveaux dégagés, chaque geste compte, chaque effort transforme. « Nous ne voulons pas attendre que quelqu’un d’autre agisse. C’est notre maison, notre Niamey », confie l’un des participants, le visage éclairé par la fierté.

En plus, cette mobilisation spontanée n’est pas un acte isolé. Elle s’inscrit dans une vague grandissante de conscience citoyenne à Niamey, où les habitants refusent de se résigner face aux défis environnementaux. Dans un pays où la gestion des déchets urbains reste un enjeu majeur, ces initiatives locales montrent que le changement commence à la base, dans les quartiers, là où bat le cœur de la ville.

À l'aube, les habitants du quartier Lazaret à Niamey ont lancé une opération de nettoyage citoyenne. Une mobilisation exemplaire qui incarne l’esprit du civisme et la volonté de bâtir une capitale plus propre et solidaire.

Un message d’espoir et de civisme

 

L’opération Niamey_Ville_Propre, portée par ces citoyens du Lazaret, est plus qu’une campagne de nettoyage : c’est une leçon de responsabilité collective. En retroussant leurs manches, ces volontaires prouvent en effet que chaque individu, à son échelle, peut faire une différence.

« Leur courage inspire », souligne un riverain, venu observer l’élan collectif. « Ils nous rappellent que la beauté de notre ville dépend de nous tous. »

Leur action résonne comme un appel à l’ensemble des Nigériens. Dans un contexte où la capitale cherche à moderniser son cadre de vie, ces gestes citoyens sont des briques essentielles pour construire une Niamey plus propre, plus verte, plus solidaire. Ils incarnent aussi l’esprit du civisme, celui qui unit les communautés autour d’un objectif commun : un avenir où les rues reflètent la fierté d’une nation.

Une ville qui se transforme, un pas à la fois

 

Tandis que Niamey s’éveille doucement, le quartier Lazaret donne l’exemple. Ces citoyens, qui ont choisi de ne pas dormir mais d’agir, sont les artisans d’une transformation silencieuse mais puissante. Leur message est clair : une ville propre n’est pas un rêve lointain, c’est une réalité à portée de main, forgée par la détermination et la solidarité.

Par ailleurs, d’autres initiatives similaires fleurissent à travers la capitale. Niamey se dessine un avenir où chaque balai brandi, chaque déchet ramassé, est un pas vers une ville plus belle. À Lazaret, ils ne se contentent pas de nettoyer : ils inspirent, ils fédèrent, ils bâtissent.

Le véritable défi, désormais, sera de maintenir cet élan et d’étendre ce mouvement de civisme à tous les quartiers de Niamey, afin de faire de la propreté une habitude collective et durable pour toute la ville.