octobre 2025 - Page 5 sur 12 - Journal du Niger

Sarkozy derrière les barreaux

Nicolas Sarkozy entre à la prison de la Santé, devenant le premier président de la Ve République à purger une peine de réclusion. Une image choc qui redéfinit les contours de l’immunité politique en France.

 

Paris, 21 octobre 2025 – Un chapitre sombre s’ouvre dans l’histoire politique française. En effet, ce mardi, Nicolas Sarkozy, 70 ans, a franchi les portes de la prison de la Santé, au cœur de la capitale, pour y commencer l’exécution d’une sentence qui le marque au fer rouge. Premier chef d’État de la Ve République à fouler le sol carcéral en tant que condamné, l’ancien locataire de l’Élysée incarne désormais un précédent qui ébranle les fondations de l’immunité présumée.

 

Nicolas Sarkozy : un départ en fanfare, une entrée fracassante dans l’histoire

 

Vers 10 heures, sous un ciel gris automnal, Sarkozy a quitté son appartement cossu du XVIᵉ arrondissement au bras de sa femme, escorté par une escouade discrète de gendarmes. Direction la Santé, cette forteresse austère nichée près du jardin du Luxembourg, où l’attendaient les formalités d’incarcération. Sur les quelques images diffusées, rares et fugaces, on aperçoit un homme au visage fermé, vêtu d’un costume sombre, saluant sobrement son épouse Carla Bruni venue l’accompagner jusqu’au bout de ce chemin.

Cette incarcération fait suite à un verdict implacable rendu par la justice : cinq ans de réclusion ferme pour « association de malfaiteurs », dans le dossier sulfureux du financement occulte de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007. Au cœur de l’accusation, des flux financiers en provenance de Libye, sous l’ère Mouammar Kadhafi, qui auraient irrigué les caisses de l’UMP naissante. Malgré les dénégations répétées de l’intéressé, des enregistrements, des témoignages et une enquête marathon ont conduit à cette issue.

Appel en vue : « Je suis innocent », clame l’ex-hôte du G8

 

Dès l’annonce de son transfert, l’entourage de Sarkozy a promis une riposte judiciaire immédiate. En conséquence, un appel sera déposé dans les plus brefs délais, martelant l’innocence absolue de l’ancien président. « C’est une injustice flagrante, un acharnement politique qui bafoue les principes d’un État de droit », a réagi Me Thierry Herzog, son avocat fidèle, dans une déclaration laconique aux médias massés à l’extérieur de la prison. De son côté, Sarkozy, via un communiqué diffusé par ses soutiens, a réaffirmé : « Je n’ai rien à me reprocher. La vérité éclatera, et la France saura que l’on ne brise pas un homme pour des chimères. »

Certes, ce recours pourrait suspendre l’exécution de la peine, mais pour l’heure, l’homme qui avait promis de « travailler plus pour gagner plus » entame une période d’isolement forcé. À la Santé, où ont sévi des figures comme Maurice Papon ou Alain Juppé (pour une peine moindre), Sarkozy bénéficiera d’un régime adapté à son statut : isolement relatif, accès à un avocat et soins médicaux renforcés, selon les sources judiciaires.

 

Réactions en cascade : de l’émoi à la polémique

 

Sans surprise, la nouvelle a provoqué un séisme au sein de la droite française. Des figures du parti Les Républicains, comme Éric Ciotti, ont dénoncé un « procès politique » ourdi par une magistrature « à la solde de l’exécutif ». À l’inverse, à gauche, on se félicite d’une « justice rendue sans complaisance », Jean-Luc Mélenchon tweetant : « Personne n’est au-dessus des lois, pas même les présidents. » Emmanuel Macron, quant à lui, a évoqué un « État qui doit protéger ses institutions sans faillir à l’équité ».

Au-delà des clivages partisans, cet épisode interroge la mémoire collective : après les affaires Chirac ou Hollande, la France bascule-t-elle dans une ère où les anciens monarques de la République paient cash leurs erreurs ? Pour certains analystes, il s’agit d’un tournant, d’un rappel brutal que le pouvoir, même suprême, n’efface pas les traces.

Tandis que les barreaux de la Santé claquent derrière lui, Nicolas Sarkozy entame ce qui pourrait être le crépuscule d’une carrière tumultueuse. Reste à savoir si l’appel portera ses fruits. En définitive, la postérité dira si ce séjour forcé est une parenthèse ou le point final d’un destin hors norme.

 

Niamey : lancement de “Une Semaine, Une École” au CES Gaweye 2

À Niamey, l’école devient le cœur battant de la refondation nationale. Avec le lancement de l’initiative “Une Semaine, Une École”, le gouvernement place l’éducation, le patriotisme et l’innovation au centre de son projet de société. Une première étape symbolique au CES Gaweye 2, entre excellence académique et engagement citoyen.

 

Niamey, 20 octobre 2025 – Sous un soleil radieux, le Collège d’Enseignement Secondaire (CES) Gaweye 2 a accueilli ce lundi la première édition de l’initiative “Une Semaine, Une École”, marquant ainsi le début de l’année scolaire 2025-2026. Présidée par Dr Élisabeth Shérif, Ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues, cette visite symbolique s’inscrit pleinement dans le cadre de la refondation du système éducatif nigérien, avec un accent particulier sur les valeurs patriotiques et l’excellence académique.

 Une cérémonie solennelle et fédératrice

 

Pour donner le ton, la Ministre, accompagnée d’une délégation composée de cadres centraux et déconcentrés de son ministère, de l’Administrateur délégué de l’Arrondissement communal Niamey 5 et de partenaires de l’école, a ouvert la cérémonie par la montée des couleurs. L’exécution de l’Hymne de la Patrie et de celui de l’Alliance des États du Sahel (AES) a résonné dans l’enceinte du collège, unissant élèves, enseignants et invités dans un élan collectif.

« Ces moments de retrouvailles, après des vacances bien méritées, rappellent l’unité de notre communauté éducative », a commenté un enseignant, ému par l’atmosphère festive.

Par ailleurs, le CES Gaweye 2, choisi pour inaugurer cette initiative, n’a pas démérité. En effet, l’établissement s’est distingué lors des derniers examens avec un taux de réussite de 80,15 % au BEPC – le plus élevé de l’Arrondissement communal Niamey 5 – et 46,77 % au Baccalauréat. Ces résultats ont été salués par des applaudissements nourris. À cette occasion, le Proviseur, suivi du Président du Comité de Gestion de l’École (COGES) et de l’Administrateur délégué, a également exprimé sa reconnaissance envers la Ministre : « Votre détermination pour une éducation de qualité, équitable et accessible à tous nous inspire », a-t-il déclaré sous les vivats de l’assemblée.

À Niamey, la Ministre de l’Éducation lance “Une Semaine, Une École” au CES Gaweye 2, valorisant excellence académique, patriotisme et innovation. Une initiative phare pour refonder le système éducatif nigérien et renforcer l’engagement citoyen des élèves.

Une école, une semaine, un avenir : un discours porteur de vision

 

Ensuite, dans son allocution, Dr Élisabeth Shérif a félicité le corps enseignant, l’administration et les partenaires pour leurs efforts conjugués. « Vos résultats aux examens de fin d’année sont une fierté nationale », a-t-elle lancé. Elle a également replacé cette réussite dans un cadre plus large : depuis l’avènement du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et sous le leadership du Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République, « l’école nigérienne retrouve ses lettres de noblesse ». À ce titre, la Ministre a détaillé les réformes engagées : bonne gouvernance éducative, valorisation des enseignants, modernisation des infrastructures et promotion d’une éducation patriotique au service de la souveraineté.

 Une tournée pédagogique et inspirante

Dans la continuité de cette journée, la visite s’est poursuivie dans les salles de classe, où Dr Shérif a prodigué des conseils aux élèves : « Travaillez avec persévérance, discipline et amour de la patrie. Cultivez l’excellence pour bâtir un Niger fort. » Il convient aussi de rappeler que l’initiative “Une Semaine, Une École” vise précisément à inculquer ces valeurs de civisme et de patriotisme dans le cadre d’une refondation globale du système éducatif.

À Niamey, la Ministre de l’Éducation lance “Une Semaine, Une École” au CES Gaweye 2, valorisant excellence académique, patriotisme et innovation. Une initiative phare pour refonder le système éducatif nigérien et renforcer l’engagement citoyen des élèves.

Deuxième étape : l’École Primaire Gaweye 3

 

Dans un second temps, la délégation s’est rendue à l’École Primaire Gaweye 3, créée en octobre 2011 et comptant 657 élèves, dont 318 filles. L’établissement a enregistré un taux de réussite de 74 % au Certificat de Fin d’Études du Premier Degré (CFEPD) lors de la session 2025. « Nous redoublerons d’efforts pour viser encore plus haut », a affirmé la Directrice, galvanisée par la présence ministérielle. Là encore, la Ministre a sillonné les classes pour encourager les écoliers et féliciter les enseignants.

 Innovation en marche : inauguration de la classe digitale

Enfin, point d’orgue de la visite : l’inauguration symbolique de la classe digitale, fruit du Projet LIRE (Lecture, Innovation, Recherche et Éducation). Ce nouvel espace numérique incarne la modernisation en cours, intégrant les outils technologiques dans les apprentissages quotidiens. « C’est un symbole concret de notre engagement pour une éducation inclusive et innovante », a insisté Dr Shérif, en observant des élèves manipulant tablettes et logiciels interactifs.

 

Une école, une semaine, un avenir : une dynamique porteuse d’espoir

En conclusion, la première édition de “Une Semaine, Une École” s’achève sur une note d’optimisme, incarnant une volonté politique affirmée de replacer l’éducation au cœur du projet national.

L’initiative symbolise bien plus qu’une simple visite ministérielle. En effet, dans un Niger en quête de souveraineté et de résilience, former une jeunesse instruite, disciplinée et patriote est devenu une priorité stratégique. À l’heure où les défis sécuritaires et socio-économiques exigent une mobilisation totale, de telles démarches constituent le levier d’un renouveau durable. Si chaque école devient un foyer d’excellence et de civisme, alors c’est tout le pays qui s’éduque à sa propre renaissance.

 

Niamey/ECCAM : Pari sur l’entrepreneuriat jeune

Sous le parrainage du Colonel Boubacar Soumana Garanké, la Ville de Niamey s’est impliquée dans la journée portes ouvertes de l’ECCAM ce week-end. L’événement a réuni autorités et acteurs économiques pour promouvoir l’entrepreneuriat comme solution clé au chômage. Il s’agit d’un engagement fort pour forger une jeunesse nigérienne « entreprenante, créative et résiliente.

 

Niamey, 20 octobre 2025 – La Ville de Niamey a marqué son engagement auprès de la jeunesse lors de la journée portes ouvertes de l’ECCAM (École de Comptabilité, de Communication, d’Administration et de Management) ce week-end. L’événement, parrainé par le Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué de la municipalité, a réuni acteurs institutionnels, enseignants et étudiants autour d’un thème crucial : l’entrepreneuriat, levier d’insertion professionnelle des jeunes Nigériens.

La manifestation, tenue dans les locaux de l’ECCAM, a attiré une large audience, signe de l’intérêt grandissant pour l’éducation axée sur l’emploi. Étaient présents notamment l’Administrateur Délégué de Niamey 2, M. Oumarou Idé Issaka, la PDG de Niger Lait S.A., le Directeur de l’Enseignement Supérieur Privé, ainsi que des représentants de l’OPAGEN. Ce rassemblement a créé un véritable hub d’échanges entre étudiants motivés et figures du monde économique.

La Ville de Niamey participe à la journée portes ouvertes de l’ECCAM, centrée sur l’entrepreneuriat et l’insertion professionnelle des jeunes

L’ECCAM : l’entrepreneuriat au cœur des débats

 

Le temps fort de la journée fut la conférence publique centrée sur « L’entrepreneuriat et l’insertion professionnelle des jeunes ». Des interventions ont souligné les défis actuels de l’emploi au Niger tout en insistant sur le rôle de l’innovation et du leadership. « C’est un moment clé pour inspirer les jeunes à devenir des acteurs du changement, plutôt que des simples spectateurs », a affirmé un participant.

Par ailleurs, les échanges furent fructueux, avec des questions fusant sur les opportunités d’innovation locale, le financement des startups et les parcours d’insertion. Cette journée portes ouvertes n’a pas seulement révélé les infrastructures de l’ECCAM ; elle a aussi ouvert un dialogue essentiel pour l’avenir économique du pays et les aspirations concrètes d’une nouvelle génération.

La Ville de Niamey participe à la journée portes ouvertes de l’ECCAM, centrée sur l’entrepreneuriat et l’insertion professionnelle des jeunes

La Ville de Niamey honorée pour son soutien

 

Enfin d’événement, des témoignages de satisfaction ont salué l’engagement de plusieurs acteurs. Le Colonel Boubacar Soumana Garanké et M. Oumarou Idé Issaka ont été particulièrement honorés pour leur soutien inlassable à la jeunesse, à l’éducation et au développement local. Ces distinctions prouvent l’engagement concret de la municipalité de Niamey : forger une jeunesse entreprenante, créative et résiliente.

Cet événement s’inscrit dans la stratégie plus large de la municipalité, qui multiplie les initiatives pour développer l’employabilité des jeunes. À l’heure où le chômage des moins de 30 ans reste un défi majeur, de telles journées portes ouvertes incarnent un espoir tangible. L’ECCAM confirme ainsi sa mission d’incubateur de talents, prêt à propulser la prochaine vague d’entrepreneurs nigériens.

Si les défis de l’emploi restent colossaux à Niamey, la dynamique insufflée par cette journée et le soutien des autorités locales prouvent que la jeunesse nigérienne est prête. Cette génération doit désormais transformer ses aspirations en entreprises concrètes pour changer l’avenir économique du pays.

Attaque armée à Bagaroua : deux gardes tués, quatre assaillants neutralisés

La région de Tahoua au Niger, à la frontière malienne, est de nouveau la cible d’une offensive jihadiste. Samedi, des hommes armés à moto ont frappé le cœur administratif de Bagaroua. Repoussée par la Garde nationale, l’attaque a coûté la vie à deux soldats, mais le bilan macabre révèle surtout la vulnérabilité croissante des institutions locales face à la menace terroriste en pleine expansion.

 

Tahoua (Niger), 20 octobre 2025 – La localité de Bagaroua, dans la région de Tahoua (sud-ouest du Niger), a été la cible d’une attaque armée présumée terroriste le samedi 18 octobre. Arrivés à moto en pleine journée, les assaillants ont ciblé le quartier administratif, notamment la résidence du préfet et la mairie, avant d’être repoussés par les forces de la Garde nationale du Niger (GNN). Le bilan provisoire fait état de deux gardes nationaux tués et de quatre assaillants neutralisés, selon des sources sécuritaires.

Une attaque ciblée sur un axe stratégique

L’assaut s’est déroulé en matinée sur une route fréquentée reliant Bagaroua à des zones frontalières sensibles, un axe fréquenté par les civils et les commerçants. Les hommes armés, soupçonnés d’appartenir à des groupes jihadistes actifs dans la zone sahélienne, ont ouvert le feu sur les bâtiments publics, déclenchant des incendies qui ont détruit un véhicule des Forces de défense et de sécurité (FDS), ainsi que du matériel administratif. Deux motos utilisées par les assaillants ont été récupérées par les forces nigériennes lors de la riposte.

Niger : L'attaque terroriste à Bagaroua contre les institutions fait deux morts dans la Garde nationale, soulignant la progression de la menace jihadiste à Tahoua. Niger : L'attaque terroriste à Bagaroua contre les institutions fait deux morts dans la Garde nationale, soulignant la progression de la menace jihadiste à Tahoua.

 Riposte rapide, mais climat de peur à Bagaroua

Les éléments de l’escadron de la Garde nationale du Niger (GNN) stationnés sur place ont réagi immédiatement, engageant un échange de tirs nourris. « Malgré la surprise de l’attaque en plein jour, la riposte a permis de neutraliser quatre assaillants et de protéger les civils », indiquent des sources locales.

L’attaque a semé une vive psychose parmi les habitants de Bagaroua, commune rurale d’environ 20 000 personnes, déjà exposée à des incursions armées venues du Mali voisin. Plusieurs familles réfugiées à Bagaroua, après avoir fui les violences au Mali, ont de nouveau quitté les lieux par crainte d’une nouvelle offensive. Cette tragédie ne fait qu’aggraver une situation déjà précaire, tandis que les tirs ont résonné dans toute la localité.

Niger : L'attaque terroriste à Bagaroua contre les institutions fait deux morts dans la Garde nationale, soulignant la progression de la menace jihadiste à Tahoua.

Bagaroua : visite officielle et opérations en cours

Le gouverneur de la région de Tahoua, le colonel-major Souleymane Amadou, s’est rendu sur les lieux le lendemain, dimanche 19 octobre, pour évaluer les dommages. Accompagné d’une délégation sécuritaire, il a réconforté la population et promis un renforcement des mesures de protection. « Cette visite est un geste de solidarité avec les victimes et un signal de fermeté face à la menace », a rapporté une source officielle.

Cette offensive survient quelques jours après le passage du haut-commandant de la GNN, le colonel-major Ahmed Sidien, dont le déplacement visait justement à anticiper les risques croissants dans cette zone frontalière. Des opérations de ratissage sont actuellement en cours pour traquer d’éventuels fuyards, selon le ministère de la Défense.

 

Une menace persistante au Sahel

 

Bagaroua, proche de la frontière malienne, illustre la progression des violences jihadistes vers le sud du Niger. Des groupes comme l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) ou le JNIM multiplient les attaques sur les axes administratifs, cherchant à déstabiliser les institutions locales. La région de Tahoua a enregistré une hausse de 30 % des incidents sécuritaires en 2025 selon l’ONU, forçant des milliers de déplacés internes.

Les autorités nigériennes et la Force conjointe de l’AES appellent à la vigilance accrue des populations. Aucune revendication n’a été émise, et les enquêtes se poursuivent pour identifier formellement les responsables. Ce nouvel épisode souligne les défis sécuritaires persistants au Niger, un pays où l’armée mène une lutte acharnée contre l’instabilité sahélienne au prix de pertes régulières.

 

 Une guerre d’usure aux portes du sud

Ce nouvel épisode met en lumière les défis sécuritaires persistants au Niger, où l’armée mène une lutte acharnée contre l’instabilité sahélienne. Une guerre d’usure qui se traduit par des pertes humaines régulières, des deux côtés, et une pression croissante sur les institutions locales.

 

Attentat à l’EEI contre un bus à Sikasso : plusieurs civils touchés

Sud du Mali – longtemps perçu comme un bastion de stabilité, la région de Sikasso bascule dans l’incertitude. L’attaque d’un bus civil sur l’axe Daniéna — Sikasso, ce dimanche, marque un tournant inquiétant. Civils blessés, route stratégique ciblée, menace jihadiste en expansion : le conflit s’enracine là où l’on croyait encore à la paix. La peur gagne désormais Sikasso, révélant la fragilité d’un équilibre que l’on pensait durable.

 

Sikasso (Mali), 20 octobre 2025 – La région de Sikasso, dans le sud du Mali, a été frappée hier, dimanche 19 octobre, par une nouvelle attaque attribuée à un Engin Explosif Improvisé (EEI). Un bus de transport public, de la compagnie Tchiporogo, a heurté l’engin entre Daniéna et Sikasso, sur la route de Zégoua (frontière ivoirienne). Le bilan provisoire fait état de plusieurs victimes civiles, avec des blessés et des disparus parmi les passagers, majoritairement des femmes et des enfants, selon des sources locales et sécuritaires.

L’incident s’est produit vers midi sur cet axe vital pour le commerce transfrontalier. Le bus, qui transportait une trentaine de passagers, a explosé après avoir roulé sur l’EEI dissimulé sur la chaussée. Les secours ont évacué les rescapés vers l’hôpital de Sikasso pour des soins d’urgence. Les autorités maliennes ont immédiatement bouclé la zone pour sécuriser les lieux et mener les premières investigations.

Attentat à l’EEI contre un bus à Sikasso : une insécurité grandissante dans le sud du Mali

 

Longtemps considéré comme relativement stable, le sud malien connaît depuis début 2025 une recrudescence des violences attribuées à des groupes armés non étatiques. Les attaques à l’EEI et les embuscades se multiplient, ciblant les axes routiers et les civils. Des groupes affiliés au JNIM (branche sahélienne d’Al-Qaïda) sont régulièrement mis en cause.

 

Sikasso, carrefour frontalier avec le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, fait désormais face à une propagation des violences venues du centre et du nord du pays. Des rapports récents confirment une « résurgence significative » des actions terroristes, notamment l’utilisation d’EEI sur les principales routes commerciales. En avril dernier, une série d’incidents similaires avait déjà alerté les autorités, conduisant à des restrictions de circulation et à l’envoi de renforts militaires. Ces événements soulignent les défis persistants pour l’État malien qui, malgré le retrait des forces onusiennes et européennes, doit gérer une instabilité chronique depuis le coup d’État de 2020.

« Les routes ne sont plus sûres, même pour aller au marché », témoigne un commerçant de Zégoua, joint par téléphone sous couvert d’anonymat. L’attaque de ce week-end ravive les craintes d’une extension du conflit vers le sud, où les civils paient un lourd tribut.

Un bus civil visé par un engin explosif entre Daniéna et Sikasso, au sud du Mali : plusieurs blessés, contexte sécuritaire dégradé, et menace jihadiste en expansion. L’attaque marque un tournant inquiétant dans une région longtemps considérée comme stable.

Riposte sécuritaire et mobilisation régionale

 

À la suite de l’explosion, les forces armées maliennes ont lancé une opération de ratissage autour de Daniéna, mobilisant hélicoptères et patrouilles terrestres. « Les forces armées prennent toutes les mesures nécessaires pour traquer les auteurs et protéger les populations », a déclaré une source militaire à Bamako.

Alors que le Mali fait face à une série d’attaques – au moins une dizaine revendiquées par le JNIM depuis juillet –, cet attentat souligne l’urgence d’une stratégie globale de protection des civils. Les autorités appellent à la vigilance sur les routes, tandis que l’enquête se poursuit pour déterminer les circonstances exactes de l’attaque.

En somme, l’attentat de Sikasso s’ajoute à une série noire qui fragilise davantage les zones autrefois épargnées du sud malien. Les civils, désormais cibles collatérales d’un conflit qui déborde ses frontières traditionnelles, accentuent la question d’une réponse régionale coordonnée. Dans l’attente de résultats concrets sur le terrain, les populations locales, elles, continuent de vivre dans l’angoisse du prochain choc.

Niamey : l’État reçoit un rapport choc pour sauver le Foncier

Urbanisation anarchique à Niamey : un rapport clé sonne l’alarme et propose des mesures radicales, dont un audit des lotissements privés et la création d’une Agence Unique du Foncier, pour juguler la crise et les conflits sociaux.

 

Niamey, 17 octobre 2025 – Ce vendredi matin, au Ministère de l’Intérieur, une cérémonie officielle a marqué la remise d’un rapport crucial sur la gestion du foncier urbain et périurbain de la capitale nigérienne. Présentée par le Secrétaire Général du ministère, président du comité ad hoc, cette initiative met en lumière les tensions croissantes générées par l’urbanisation anarchique qui menacent la stabilité sociale et environnementale de Niamey, une ville en pleine explosion démographique.

Le comité, mis en place il y a un an pour améliorer la gouvernance foncière, a diagnostiqué de graves dysfonctionnements : conflits récurrents liés aux lotissements privés, litiges d’expropriations et mise en péril des zones pastorales. « La gestion du foncier à Niamey et alentour est un enjeu vital pour notre stabilité sociale et économique », a affirmé le Secrétaire Général, introduisant ainsi ce rapport qui formule une série de recommandations pour une réorganisation profonde du secteur.

Audit, Agence Unique et Ceinture Verte : les solutions du Comité

 

Les mesures phares proposées par le comité incluent la réalisation d’un audit général des lotissements privés sous l’égide du Ministère de l’Intérieur, visant à réguler ces initiatives souvent opaques. En effet , ils préconisent  la création d’une Agence Unique du Foncier, directement rattachée au ministère, pour centraliser les procédures et mettre fin aux chevauchements administratifs.

Pour sécuriser les transactions, le rapport suggère un système sécurisé d’édition des actes de cession, couplé à un renforcement du cadre juridique (lois et décrets assortis de sanctions dissuasives). D’ailleurs, l’environnement ne passe pas au second plan : le comité propose d’aménager une nouvelle Ceinture verte le long du kori de Ouallam et de sécuriser les ressources naturelles partagées, notamment les zones pastorales, les couloirs de passage et les points d’eau.

Le document met en priorité la révision de la loi sur l’expropriation et recommande de renforcer les capacités des chefs traditionnels à travers des ateliers régionaux de sensibilisation sur le régime juridique des terres. Il souligne que « ces chefs, gardiens ancestraux du sol, doivent disposer des outils nécessaires pour prévenir les conflits. »

Face à l’urbanisation anarchique à Niamey, un rapport officiel propose des mesures radicales — audit des lotissements, Agence Unique du Foncier et Ceinture verte — pour prévenir les conflits sociaux et restaurer la paix urbaine.

Un rapport choc : le Ministre promet une mise en œuvre « rapide » face à l’urgence

 

Conscient de l’acuité du problème, avec des litiges fonciers qui explosent dans les périphéries de Niamey (Kollo, Tillabéry), le comité insiste pour que l’audit, la gestion de la Ceinture Verte et la création de l’Agence Unique soient mis en œuvre immédiatement.

À la réception du document, le Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général de Division Mohamed TOUMBA, a salué l’engagement du comité. « Toutes ces propositions seront transmises à qui de droit pour une mise en œuvre rapide », a-t-il affirmé, promettant une action décisive pour juguler l’anarchie foncière qui freine le développement de la capitale.

Face à l’urbanisation anarchique à Niamey, un rapport officiel propose des mesures radicales — audit des lotissements, Agence Unique du Foncier et Ceinture verte — pour prévenir les conflits sociaux et restaurer la paix urbaine.

Un rapport choc : un pas vers la paix sociale dans une ville sous pression

Par ailleurs, cette remise de rapport intervient à un moment critique pour Niamey, où l’afflux migratoire et la spéculation immobilière exacerbent les inégalités. Les autorités et la société civile espèrent que ces recommandations apaiseront les tensions et favoriseront un aménagement urbain inclusif. « C’est une opportunité historique pour réconcilier l’État, les traditionnels et les investisseurs », commente un urbaniste nigérien.

L’enjeu est désormais celui de l’action : après une année de diagnostic, la capitale nigérienne attend des pouvoirs publics une application rapide de ces mesures phares. Un test décisif pour la crédibilité de l’État face à l’urgence d’une paix sociale durable dans ses périphéries bouillonnantes.

Agadez : 3,2 millions de FCFA versés au Fonds de Solidarité

Agadez se mobilise pour la Patrie ! 3,2 millions de FCFA récoltés en un jour pour le FSSP, prouvant qu’à 100 FCFA chacun, l’unité fait la force.

 

Agadez, 17 octobre 2025 – Dans un geste fort d’unité nationale, le gouverneur de la région d’Agadez, le Général de Division Ibra Boulama Issa, a présidé au sein du Gouvernorat une cérémonie solennelle de réception et de remise de contributions au Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP). L’événement répondait à l’appel lancé par le Président de la République, Chef suprême des Armées, le Général d’Armée Abdourahmane Tiani. Dès le coup d’envoi des opérations de contributions volontaires de 100 FCFA, une somme totale de 3 256 300 FCFA a été collectée sur place et immédiatement versée au Fonds via la Trésorerie Régionale.

Cette initiative, essentielle au renforcement de la défense nationale face aux défis sécuritaires au Sahel, a vu la participation active de personnalités civiles et militaires. Parmi elles, le Sultan de l’Aïr, Son Altesse Oumarou Ibrahim Oumarou, également président du comité régional de mobilisation pour le FSSP, a apporté son soutien. Préfets, administrateurs de départements et directeurs régionaux ont également répondu présents, illustrant l’unité régionale autour de cette cause patriotique.

La région d'Agadez démontre son unité nationale en collectant plus de 3,2 millions de FCFA, du Gouvernorat aux communautés locales,

Des 100 FCFA qui unissent à Agadez : du Gouvernorat aux communautés Touareg et Peuls

 

La cérémonie a débuté par les premières remises officielles, donnant le coup d’envoi d’une mobilisation exemplaire. Le personnel du Gouvernorat d’Agadez, représenté par le Secrétaire Général Adjoint (SGA), a ouvert le bal, suivi des préfets de plusieurs départements de la région, dont celui d’Arlit. Les administrateurs de départements, ainsi que les groupements Touareg et Peuls, ont ensuite adhéré avec enthousiasme. Des particuliers et des représentants de communautés locales (Ingall, Tchirozérine, Aderbissinat, et la communauté Kawarienne) ont complété ces gestes, témoignant d’une adhésion transversale à l’appel présidentiel.

« Le Gouverneur a donné le ton en initiant ces contributions volontaires de 100 FCFA, un geste simple mais puissant qui mobilise tous les citoyens pour la sauvegarde de notre patrie », a commenté un proche du comité, soulignant comment ces dons modestes, multipliés par des milliers, forgent une chaîne de solidarité inébranlable.

Le FSSP : l’ambition de « bâtir avec ses propres forces »

 

Créé par l’ordonnance nᵒ 2023-13 du 11 octobre 2023, le FSSP vise à collecter des ressources pour soutenir les Forces de Défense et de Sécurité nigériennes dans leur lutte contre les menaces terroristes et pour la préservation de l’intégrité territoriale. Un an après sa création, le fonds continue de recevoir des contributions en numéraire et en nature de la part de structures diverses. À l’échelle nationale, des entreprises comme Niger Telecom ont déjà versé des millions de FCFA, renforçant ainsi la capacité du Niger à « bâtir avec ses propres forces ».

À Agadez, région frontalière et stratégique, cette cérémonie locale s’aligne aussi sur cette dynamique nationale. Le Sultan Oumarou Ibrahim Oumarou a salué l’engagement : « C’est un acte de foi en notre pays, où chaque FCFA compte pour la paix et la sécurité de nos enfants. » Le gouverneur Ibra Boulama Issa a, pour sa part, exhorté les populations à poursuivre cette mobilisation, promettant que ces fonds seront utilisés de manière transparente pour équiper les forces armées.

La région d'Agadez démontre son unité nationale en collectant plus de 3,2 millions de FCFA, du Gouvernorat aux communautés locales,

Agadez : un signal fort pour la cohésion nationale

 

Dans un contexte où le Niger fait face à des pressions sécuritaires persistantes, cette collecte à Agadez résonne comme un message d’unité. Les autorités locales estiment que cette initiative pourrait inspirer d’autres régions, avec un objectif national ambitieux pour le FSSP. « Contribuer, c’est dire au Niger : je suis avec toi », comme le martèle la communication officielle du fonds.

Tandis que les dunes d’Agadez veillent sur cette terre de résistance, cette journée de solidarité marque un tournant dans l’engagement citoyen.

Niger : Le Fonds de Solidarité pour la Patrie (FSSP) s’installe à Agadez

À Agadez, la solidarité prend des allures de mobilisation nationale.  les citoyens répondent massivement à l’appel du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie, porté par le slogan « 100 F pour l’avenir ». Une initiative qui unit autorités, communautés et société civile autour d’un même objectif : défendre la souveraineté du Niger avec les moyens du peuple.

 

Agadez, 17 octobre 2025 – Face à la menace sécuritaire qui pèse sur le Sahel, la mobilisation citoyenne s’intensifie au Niger. Dans ce contexte, le gouverneur de la région d’Agadez, le Général de Division Ibra Boulama Issa, a donné ce vendredi le coup d’envoi officiel des opérations de contributions volontaires au Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP). Cet appel, lancé en écho au mot d’ordre du Chef suprême des Armées, le Général d’Armée Abdourahmane Tiani – « 100 F pour la Patrie, un geste pour l’avenir » –, a rencontré un succès retentissant dès ses premières heures.

En effet, la cérémonie, tenue dans l’enceinte du Gouvernorat, a réuni une foule impressionnante : préfets, autorités coutumières, directeurs régionaux et organisations socioprofessionnelles, tous présents pour témoigner de leur adhésion totale. « Chaque franc collecté est une brique pour la défense de notre souveraineté », a déclaré le gouverneur Ibra Boulama Issa, exhortant ainsi les citoyens à faire de ce geste modeste un levier collectif pour l’avenir du Niger.

À Agadez, le Niger lance officiellement le Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP), avec l’appel “100 F pour l’avenir”. Une mobilisation citoyenne massive soutient l’armée face aux menaces sécuritaires dans le Sahel.

Le Fonds de Solidarité : un don symbolique de 100 FCFA au service de l’Armée

 

Concrètement, le FSSP est un mécanisme destiné à soutenir les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) dans leur lutte contre les menaces terroristes et pour préserver l’intégrité territoriale. Il repose sur des contributions volontaires accessibles à tous : un simple don de 100 FCFA par personne.

Portée par les plus hautes autorités, l’initiative, impulsée par le chef de l’État, vise à « bâtir avec nos propres forces », comme l’a rappelé le gouverneur, insistant sur l’importance de cette mobilisation dans une région frontalière comme Agadez, particulièrement exposée aux tensions sécuritaires.

Dès le lancement, les premiers chèques et enveloppes ont afflué, marquant une synergie rare entre l’État et les citoyens. Les autorités locales ont donné l’exemple, rapidement suivies par des délégations communautaires. « C’est un honneur de contribuer à la sauvegarde de la Patrie ; ce geste unifie nos cœurs et nos efforts », a confié un préfet présent. De leur côté, les autorités coutumières, gardiens des traditions locales, ont joué un rôle pivot, mobilisant leurs communautés.

À Agadez, le Niger lance officiellement le Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP), avec l’appel “100 F pour l’avenir”. Une mobilisation citoyenne massive soutient l’armée face aux menaces sécuritaires dans le Sahel.À Agadez, le Niger lance officiellement le Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP), avec l’appel “100 F pour l’avenir”. Une mobilisation citoyenne massive soutient l’armée face aux menaces sécuritaires dans le Sahel.

Le Fonds de Solidarité : une mobilisation qui dépasse les frontières administratives

Au-delà de l’événement, cette mobilisation a incarné un pacte social renouvelé. Des représentants des groupements socioprofessionnels, des associations de femmes et des jeunes ont promis de relayer l’opération dans les villages reculés et les oasis isolées.

« À Agadez, la solidarité n’est pas un mot ; c’est une action quotidienne forgée par l’histoire », a ajouté le gouverneur, tout en appelant à une extension rapide des collectes dans les départements périphériques, notamment Arlit, Tchirozérine ou Ingall.

Par ailleurs, ce lancement s’inscrit dans une dynamique nationale plus large. Alors que d’autres régions préparent des cérémonies similaires, le FSSP émerge comme un symbole de résilience citoyenne et d’autonomie stratégique du Niger, loin des aides extérieures parfois conditionnelles.

Tandis que le sable d’Agadez porte les échos de ces engagements, cet élan pourrait bien inspirer le reste du pays. Reste à savoir si les 100 FCFA par tête deviendront une marée montante pour la sécurité nationale.

 

Un duel des géants de la Serie A, Der Klassiker et le derby du nord-ouest de l’Angleterre : faites le plein d’adrénaline avec les plus belles affiches de la semaine !

 

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Roma – Inter, 18 octobre

 

Après la nomination de Gian Piero Gasperini comme entraîneur, les Jaune et Rouge ont montré à toute l’Italie le rictus d’un véritable prédateur. La Roma a remporté cinq de ses six matchs de championnat, devenant l’une des plus grandes révélations de la Serie A.

 

L’Inter s’est enfin adapté aux exigences de Cristian Chivu et est sur la lancée de champion après des défaites décevantes contre l’Udinese et la Juventus. Le leader et capitaine milanais, Lautaro Martínez, a largement contribué à leur succès avec les efforts non-négligeables du brillant Federico Dimarco. Malgré son poste de défenseur, l’Italien a inscrit deux buts et délivré trois passes décisives en six apparitions en championnat.

 

Le dernier choc entre ces deux équipes en Serie A s’est soldé par une courte victoire de la Roma, et l’Inter est désormais déterminé à prendre sa revanche.

 

Cotes : V1 – 3,31, X – 3,31, V2 – 2,49

 

Bayern Munich – Borussia Dortmund, 18 octobre

 

Les deux clubs ont abordé ce match en tant que leaders de la Bundesliga, ce qui accroît la valeur d’une victoire dans Der Klassiker. Vincent Kompany a recréé l’ADN du Bayern en tant que champion : le collectif munichois domine chaque partie, avec une moyenne de plus de trois buts par jeu. Le trio imbattable composé de Luis Diaz, Harry Kane et Michael Olise est capable d’écraser n’importe quelle défense adverse.

 

L’ancien coach du Bayern, Niko Kovač, a relancé le Borussia Dortmund et en a fait un prétendant au titre. Les Noir et Jaune combinent habilement des attaques percutantes avec une défense compacte, affichant d’excellents résultats en championnat et en Ligue des champions.

 

Le Bayern et le Borussia sont tous deux invaincus cette saison. Ce week-end pourrait marquer la fin d’une série de victoires pour les deux équipes.

 

Cotes : V1 – 1,379, X – 6,02, V2 – 8,05

 

Liverpool – Manchester United, 19 octobre

 

Les Reds ont essuyé un échec en trois derniers matchs toutes compétitions confondues et ont perdu leur leadership en Premier League. Un Liverpool rajeuni peine encore à retrouver son rythme, mais reste l’un des principaux prétendants à la couronne. Cette rencontre contre leurs rivaux jurés est une excellente occasion pour Arne Slot et ses hommes de dissiper toute rumeur concernant la crise au sein de l’équipe.

 

Manchester United a gagné pour la dernière fois à Anfield en 2016, et ils ont maintenant une occasion unique de mettre un terme à cette série décevante. Malgré un succès convaincant contre Sunderland la semaine dernière, Ruben Amorim est toujours au bord du licenciement. Une victoire dans le derby du Nord-Ouest pourrait remettre les Red Devils sur la voie de la victoire et redonner confiance des supporters dans les idées du manager portugais.

 

Cotes : V1 – 1,649, X – 4,695, V2 – 5,1

 

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Liban : 11 millions pour la libération de Kadhafi

Beyrouth : Du nouveau dans l’affaire de la disparition de l’imam Moussa Sadr. Un tribunal libanais a ordonné ce vendredi la libération d’Hannibal Kadhafi, fils de l’ancien dictateur libyen. Après près de dix ans de détention arbitraire, l’exilé de 50 ans devra s’acquitter d’une caution fixée à 11 millions de dollars. Cette décision, qui intervient sur fond de tensions politiques, relance les spéculations sur les contentieux historiques entre le Liban et la Libye.

 

Beyrouth, 17 octobre 2025 – C’est un rebondissement inattendu après près d’une décennie de détention : un tribunal libanais a ordonné ce vendredi la remise en liberté d’Hannibal Kadhafi, fils cadet de l’ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi. Âgé de 50 ans, il devra verser une caution colossale de 11 millions de dollars et reste sous interdiction de voyage, selon une source judiciaire. Cette décision marque la fin — ou une pause — d’une saga judiciaire qui liait le sort de cet exilé à l’un des mystères les plus persistants du Moyen-Orient : la disparition de l’imam chiite Moussa Sadr en 1978.

Interrogé par le juge, Hannibal Kadhafi a obtenu sa libération sous des conditions strictes, après avoir passé dix ans en détention sans jugement ferme depuis son enlèvement en Syrie en 2015. Les autorités l’avaient conduit à Beyrouth pour répondre des accusations qui lui sont reprochés, après son exil dans ce pays  à la chute de son père en 2011. En 2017, la justice l’a inculpé pour « dissimulation d’informations » liées à la disparition de Sadr, un leader spirituel libanais influent. À l’époque des faits, Hannibal n’avait pourtant que trois ans.

 

Hannibal Kadhafi : le fantôme de Moussa Sadr, énigme non résolue

 

La disparition de l’imam Moussa Sadr, survenue le 31 août 1978 à Tripoli (Libye), reste l’une des énigmes non résolues du monde chiite. Sadr, fondateur du mouvement Amal, s’était évaporé avec deux de ses compagnons lors d’une visite officielle en Libye.

Les autorités libyennes de l’époque, sous Kadhafi père, avaient nié toute implication, mais les soupçons persistants pointent vers un enlèvement commandité par le régime.

Hannibal Kadhafi, accusé d’avoir détenu Sadr entre 1978 et 1982 dans une de ses propriétés, a toujours clamé son innocence. Son incarcération au Liban, qualifiée de « détention arbitraire » par Human Rights Watch en 2024, a duré près de dix ans sans procès formel. Ses avocats ont aussi invoqué son état de santé dégradé et l’absence de preuves tangibles. « Après des années d’injustice, cette libération est une victoire pour les droits humains », a réagi l’un de ses conseils, sans préciser la source des fonds pour la caution de 11 millions de dollars.

 

Répercussions : tensions au Liban et spéculations en Libye

 

Cette décision intervient dans un contexte tendu pour les deux pays. Au Liban, l’affaire Sadr ravive les plaies du passé chiite. La famille de l’imam, qui avait porté plainte contre Hannibal en 2016, n’a pas encore commenté, mais des sources proches indiquent une possible reprise des poursuites une fois la caution payée.

En Libye, l’actualité d’Hannibal – autrefois connu pour ses frasques – relance les spéculations sur le legs familial, notamment autour de son frère Saïf al-Islam. Des analystes libyens voient dans cette libération un signal diplomatique discret, alors que Beyrouth et Tripoli cherchent à normaliser leurs relations malgré les contentieux historiques.

Le juge a imposé une interdiction de quitter le territoire libanais, scellant pour l’instant le sort d’Hannibal Kadhafi dans l’ombre de Beyrouth. Reste à savoir si cette caution colossale sera rapidement versée, et si le procès pour de bon aura lieu. Une affaire qui, comme la disparition de Sadr, continue de hanter les couloirs du pouvoir.