octobre 2025 - Page 7 sur 12 - Journal du Niger

Enseignants Niger : l’école face à la crise des arriérés de paie

Les enseignants, confrontés à la précarité des retards de paie, menacent la sérénité de la rentrée 2025-2026. L’année scolaire s’ouvre sur un bras de fer entre le gouvernement et les syndicats, qui réclament des mesures structurelles contre ces dysfonctionnements récurrents.

 

Niamey, 15 octobre 2025 – À quelques heures du coup d’envoi officiel de la rentrée scolaire 2025-2026, les enseignants nigériens montent au créneau. Des syndicats de l’Éducation nationale dénoncent avec vigueur les retards persistants dans le versement des salaires et des pécules, menaçant ainsi la sérénité d’une année scolaire déjà fragilisée par les inondations. Tandis que les élèves reprennent les bancs aujourd’hui, 15 octobre, après un report de deux semaines, les tensions sociales s’invitent en classe.

 

La rentrée scolaire 2025-2026 au Niger est menacée par une crise sociale : les syndicats d'enseignants dénoncent les retards de salaires persistants et exigent le paiement immédiat des arriérés malgré l'appel à l'unité de la ministre Élisabeth Shérif.La rentrée scolaire 2025-2026 au Niger est menacée par une crise sociale : les syndicats d'enseignants dénoncent les retards de salaires persistants et exigent le paiement immédiat des arriérés malgré l'appel à l'unité de la ministre Élisabeth Shérif.La rentrée scolaire 2025-2026 au Niger est menacée par une crise sociale : les syndicats d'enseignants dénoncent les retards de salaires persistants et exigent le paiement immédiat des arriérés malgré l'appel à l'unité de la ministre Élisabeth Shérif.

 Des arriérés qui « compromettent la réussite de la rentrée »

 

Pour preuve, les regroupements syndicaux ont donné le ton en publiant, le 14 octobre, un communiqué conjoint. « Ces retards engendrent frustration, détérioration des conditions de travail et compromettent la réussite de la rentrée », martèlent les représentants des enseignants. Ils exigent le paiement immédiat des arriérés ainsi que des mesures structurelles pour enrayer ces dysfonctionnements récurrents, qui minent la confiance des professionnels de l’éducation.

Par ailleurs, cette grogne n’est pas isolée. Elle s’inscrit dans un contexte de précarité accrue, déjà souligné par la Confédération Démocratique des Travailleurs du Niger (CDTN) dans une déclaration en date du 11 octobre. La centrale syndicale pointe notamment la vulnérabilité des enseignants contractuels, souvent laissés pour compte, et les retards systématiques affectant les fonctionnaires. « Il est impératif de relancer le dialogue social avec les syndicats et de garantir des conditions propices à une rentrée apaisée », insiste la CDTN, appelant à une concertation urgente pour calmer les tensions.

 

Un report forcé qui masque des failles structurelles

 

Rappelons que la rentrée, initialement fixée au 1ᵉʳ octobre, a été repoussée au 15 par décret gouvernemental. Selon le Secrétariat général du gouvernement, cette décision visait à permettre la remise en état des établissements scolaires endommagés par les inondations qui ont ravagé plusieurs régions du pays. Des milliers d’écoles ont été touchées, forçant les autorités à une mobilisation express pour éviter un chaos total.

Or, ce report, bien que justifié par les intempéries, n’a pas suffi à masquer les failles structurelles du système. Les syndicats rappellent que ces retards de salaires ne datent pas d’aujourd’hui : ils s’accumulent depuis des mois, alimentant un malaise profond au sein d’une profession déjà sous pression.

 

La grogne des enseignants : la Ministre Shérif appelle à l’unité pour une rentrée  paisible 

 

Face à cette tempête annoncée, la ministre de l’Éducation nationale, Dr Élisabeth Shérif, a tenté de calmer le jeu dans la déclaration solennelle annonçant la rentrée, prononcée hier soir.  Appelant à « l’unité et à la mobilisation de tous », elle a insisté sur la nécessité d’une rentrée « réussie » malgré les défis. Trois priorités guident, selon elle, l’action du gouvernement : l’accès équitable à l’éducation, la qualité des enseignements et un pilotage renforcé du système.

« Nous devons unir nos forces pour surmonter ces obstacles et offrir à nos enfants l’avenir qu’ils méritent », a déclaré la ministre, évoquant implicitement les appels syndicaux sans y répondre directement. Reste à savoir si ces belles paroles se traduiront en actes concrets, notamment par le versement rapide des dus ou la reprise des négociations.

 

 La grogne des enseignants et l’ultimatum des arriérés de salaires : « Sans paiement, pas de paix »

 

Alors que les sonneries retentissent ce matin dans les écoles nigériennes, l’ombre des revendications plane. Les parents d’élèves, eux aussi, expriment leur inquiétude : comment motiver des enseignants lésés ? Et les élèves, déjà vulnérables, paieront-ils les pots cassés d’un système éducatif en souffrance ?

Pour l’heure, les syndicats observent et attendent.  « Sans paiement, pas de paix », résume un délégué syndical contacté ce matin. Le gouvernement, de son côté, promet des solutions rapides. La balle est dans son camp : une rentrée apaisée ou un nouveau front social ? L’année scolaire 2025-2026 démarre sur des chapeaux de roues… et des points d’interrogation.

Rentrée Niger : le Dr Shérif appelle à une école « réinventée et performante »

Rentrée 2025-2026 : un appel à la responsabilité collective. Le gouvernement nigérien, par la voix de la ministre Dr Élisabeth Shérif, exhorte enseignants, parents et partenaires à l’engagement total. En effet , l’objectif est de faire de cette nouvelle année scolaire le tournant décisif vers une éducation de qualité et un système plus résilient.

 

Niamey, 14 octobre 2025 – En cette veille de rentrée scolaire, un vent de mobilisation souffle sur le système éducatif nigérien. La ministre de l’Éducation nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues, Dr Élisabeth Shérif, a livré ce mardi un message solennel d’espérance et d’engagement collectif.

Prononcé à l’occasion du lancement officiel de l’année scolaire 2025-2026, prévu ce mercredi 15 octobre sur l’ensemble du territoire, ce discours incarne la refondation nationale impulsée par le président Abdourahmane Tiani. « L’école nigérienne doit devenir souveraine, inclusive et performante », a-t-elle martelé, appelant à une responsabilité partagée pour répondre aux défis socio-économiques du pays.

Dr Shérif a ouvert son allocution par un hommage vibrant aux plus hautes autorités. Elle a salué « les efforts multiformes et constants » du Général d’Armée Abdourahmane Tiani, du Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine, ainsi que des membres du CNSP et du gouvernement. Ces soutiens, a-t-elle rappelé, ont permis des avancées notables malgré les contraintes budgétaires et climatiques, comme les inondations récurrentes qui endommagent les infrastructures scolaires.

 

Dr Shérif : Trois axes prioritaires pour une école résiliente et transparente

 

Au cœur de son intervention, la ministre a détaillé trois piliers d’action gouvernementale, alignés sur les priorités de la refondation :

  1. Accès équitable à l’éducation : construction de nouvelles salles de classe, réhabilitation des infrastructures sinistrées, désinfection et nettoyage des établissements touchés par les inondations, et amélioration globale de l’environnement scolaire. Ces mesures visent à contrer le taux de décrochage qui atteint encore 30 % en zones rurales, selon les bilans du ministère.
  2. Qualité des enseignements et des apprentissages : organisation d’examens « crédibles et transparents », distribution de manuels scolaires, de tablettes pédagogiques et de supports didactiques modernes. Un investissement qui s’inscrit dans la digitalisation progressive, avec plus de 500 000 tablettes déployées depuis 2023.
  3. Renforcement du pilotage du système : mise en place d’un suivi-évaluation rigoureux, meilleure remontée des données et gestion transparente des ressources publiques. « La transparence est le socle d’une éducation au service de la nation », a aussi insisté la ministre, promettant des audits renforcés pour optimiser les 20 % du budget national alloués à l’éducation.

Ces axes, fruit d’une planification concertée, témoignent d’une volonté de transformer l’école en levier de développement, alors que le Niger compte plus de 5 millions d’élèves dans le primaire et le secondaire.

 

Un appel vibrant à l’engagement de tous les acteurs

 

Par ailleurs,  le Dr Shérif n’a pas oublié les « héros du quotidien » : enseignants, encadreurs, parents d’élèves, syndicats, associations et partenaires techniques et financiers. Elle a salué leur « travail remarquable et leur résilience », reconnaissant les progrès en performances nationales malgré les défis sécuritaires et climatiques.

Son message s’est clos par des encouragements ciblés :

  • Aux parents : « Impliquez-vous davantage dans le suivi de vos enfants. »
  • Aux élèves : « Soyez disciplinés, persévérants et travailleurs pour bâtir le Niger de demain. »
  • Aux enseignants : « Poursuivez avec abnégation et unité. »
  • Aux partenaires : « Renforcez votre collaboration pour nos priorités. »

En conclusion, la ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement pour « une éducation de qualité dans un environnement sûr et sain » et a lancé un appel vibrant à la mobilisation nationale. Ce discours arrive à un moment pivotal : après une année marquée par des grèves et des retards dus aux inondations, la rentrée 2025-2026 pourrait bien marquer un tournant. Avec un objectif de scolarisation universelle d’ici à 2030, le Niger mise aussi sur cette dynamique pour récolter les fruits du dividende démographique.

Niger : Le Général Toumba, distingué « meilleur ministre de l’année »

Le Général Mohamed Toumba récompensé pour son excellence. L’Agence Émergence a honoré le Ministre de l’Intérieur lors de son Gala annuel, saluant le leadership d’un officier dont le travail est jugé essentiel à la stabilisation sécuritaire et territoriale du Niger post-2023.
Niamey, 14 octobre 2025 – Dans un écrin de reconnaissance et d’excellence, la 5ᵉ édition du Grand Gala des acteurs du développement, organisée annuellement par l’Agence Émergence, a mis en lumière les figures qui incarnent le dévouement au progrès du pays.

En effet, ce matin l’Agence qui honore chaque année des personnalités physiques et morales pour leur talent et leur engagement, a distingué le Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général de Division Mohamed Toumba, par un trophée récompensant les « meilleurs ministres de l’année ». Une consécration pour cet officier qui, par son sacrifice personnel, a marqué l’année par une mise en œuvre exemplaire de la lettre de mission confiée par le Président de la République, Général d’Armée Abdourahmane Tiani.

Le Ministre nigérien de l'Intérieur, le Général Mohamed Toumba, est honoré du prix de "Meilleur Ministre de l'Année" par l'Agence Émergence, une distinction saluant son engagement exemplaire dans la réforme sécuritaire et territoriale du pays.

La remise du trophée, un geste symbolique fort

 

Lors de la cérémonie sobre, l’Agence Émergence a remis solennellement le trophée du Général Toumba au Secrétaire Général du ministère, le Commissaire Général de Police Ayouba Abdourahamane, en l’absence du ministre.

Ce dernier a ensuite présenté le prix aux responsables centraux du ministère et a salué « l’excellence et le mérite d’un homme qui a sacrifié son temps et son énergie au profit du développement de sa nation ». Ce geste symbolique transcende le simple honneur : il vise à galvaniser l’ensemble des cadres qui accompagnent le ministre dans la déclinaison des politiques et des programmes sécuritaires et territoriaux.

Au-delà du mérite individuel, un appel à l’unité

 

Au-delà de la distinction individuelle, cette remise a été l’occasion d’un message fort d’unité et de mobilisation. Le Commissaire Ayouba Abdourahamane n’a pas manqué de féliciter les équipes pour « les efforts déjà fournis », tout en les exhortant à « poursuivre l’élan pour des résultats encore plus probants au bénéfice de la nation ».

Dans un contexte de refondation nationale accélérée, où la sécurité publique et l’administration territoriale sont des piliers centraux, cette reconnaissance renforce aussi le moral des troupes. « C’est une reconnaissance qui nous lie tous à une mission plus grande : bâtir un Niger souverain et prospère », a confié un cadre du ministère sous couvert d’anonymat.

Le Général Toumba, connu pour son rôle clé dans la stabilisation sécuritaire post-2023, incarne cette dynamique. Sa lettre de mission, axée sur la réforme des forces de l’ordre et la décentralisation inclusive, a déjà porté ses fruits : renforcement des capacités locales et réduction des tensions dans les régions frontalières, selon les bilans officiels du ministère.

Le Ministre nigérien de l'Intérieur, le Général Mohamed Toumba, est honoré du prix de "Meilleur Ministre de l'Année" par l'Agence Émergence, une distinction saluant son engagement exemplaire dans la réforme sécuritaire et territoriale du pays.

L’Agence Émergence, un moteur d’exemplarité pour l’État

 

L’Agence Émergence, organisatrice de ce gala depuis cinq ans, joue un rôle croissant dans la promotion des bonnes pratiques. En effet, en distinguant des acteurs comme le Général Toumba, elle non seulement célèbre l’individuel, mais infuse une culture de l’excellence au sein des institutions.

Cette édition 2025, qui a réuni décideurs et partenaires autour de thèmes comme la résilience et l’innovation, confirme l’élan de la transition : un Niger où le mérite rime avec l’impact tangible. Alors que les défis sécuritaires persistent au Sahel, cette distinction pourrait bien être le carburant d’une nouvelle phase d’avancées. Pour conclure, pour le ministère de l’Intérieur, c’est un appel à redoubler d’efforts, dans l’esprit de la refondation prônée par le président Tiani.

Sarkin Waka : un million FCFA pour le lauréat de la 3e édition

La musique urbaine nigérienne est à l’honneur. Le Ministre de la Communication, Adji Ali Salatou, a présidé la remise des prix du concours « Sarkin Waka »  hier, reconnaissant ainsi l’importance des jeunes artistes comme leviers de la cohésion et de la refondation nationale.

 

Niamey, 14 octobre 2025 – La scène musicale nigérienne vibre au rythme de l’innovation et du soutien institutionnel. Lundi 13 octobre, le Ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information, M. Adji Ali Salatou, a présidé la cérémonie de remise officielle des prix aux lauréats de la troisième édition du concours de musique urbaine « Sarkin Waka ».

En effet, cet événement met en lumière les voix émergentes du rap, du hip-hop et des sons urbains, en pleine refondation nationale où la culture devient un levier de cohésion et de développement.

Le Ministre nigérien de la Communication, Adji Ali Salatou, a présidé la remise des prix du concours "Sarkin Waka" pour la musique urbaine, soulignant l'alliance entre culture, jeunesse créative et technologies numériques dans le cadre de la refondation nationale.Le Ministre nigérien de la Communication, Adji Ali Salatou, a présidé la remise des prix du concours "Sarkin Waka" pour la musique urbaine, soulignant l'alliance entre culture, jeunesse créative et technologies numériques dans le cadre de la refondation nationale.

Une plateforme d’amplification des talents nationaux

 

Accompagné du Directeur général de Niger Poste, le Colonel Bassirou Yahaya, le ministre a salué l’énergie créative de ces jeunes artistes, issus de tout le pays. « Sarkin Waka n’est pas qu’un concours ; c’est une plateforme pour amplifier les talents qui portent l’âme du Niger moderne », a déclaré M. Salatou, soulignant ainsi comment cette initiative s’inscrit dans la promotion du numérique et de l’expression culturelle, alignée sur les ambitions du président Abdourahmane Tiani.

Par ailleurs, les gagnants, enrôlés via CCP Mobile (Compte Courant Postal) pour une gestion fluide et sécurisée de leurs récompenses, ont perçu leurs prix directement lors de la cérémonie. Ce processus innovant illustre l’alliance entre culture et technologies de l’information, avec Niger Poste en partenaire clé pour un accès équitable aux services financiers.

Le Ministre nigérien de la Communication, Adji Ali Salatou, a présidé la remise des prix du concours "Sarkin Waka" pour la musique urbaine, soulignant l'alliance entre culture, jeunesse créative et technologies numériques dans le cadre de la refondation nationale.

Le palmarès 2025 : rap, trap et afrobeats à l’honneur

 

Le palmarès de cette édition 2025, riche en battles et en performances enflammées, s’est soldé ainsi :

  • Premier prix (1 000 000 FCFA) : Aboubacar Sidik Abdou Ahmed, alias 7dik, dont les flows incisifs sur l’identité nigérienne ont conquis le jury.
  • Deuxième prix (500 000 FCFA) : Yahaya Oumarou, dit Rich PBR, plébiscité pour son style trap audacieux.
  • Troisième prix (250 000 FCFA) : Salia Amadou Garba, connu sous le nom d’Amiral Boby boy Z, avec ses textes engagés sur les défis sociaux.
  • Troisième prix ex æquo (250 000 FCFA) : Ismaël Mamane Akiné Atta, dont la vibe afrobeats a marqué les esprits.
  • Prix de la meilleure artiste féminine (250 000 FCFA) : Youwana Jeanne Chako Shérif, alias Jowana, qui a brillé par sa présence scénique et ses messages d’empowerment.

La culture urbaine, tremplin pour une nouvelle génération

 

Ces lauréats, sélectionnés parmi des dizaines de candidatures, bénéficieront désormais d’opportunités comme des enregistrements professionnels et des diffusions radio, boostant leur carrière dans un secteur où la musique urbaine explose, avec plus de 200 artistes actifs recensés en 2025.

Finalement , l’événement, qui a réuni un public conquis au Centre culturel franco-nigérien, confirme le succès croissant de « Sarkin Waka », lancé en 2023 pour contrer le brain drain créatif. En conclusion, alors que le Niger investit dans sa jeunesse culturelle, ces prix pourraient bien être le tremplin d’une nouvelle génération de stars sahéliennes.

Niger : Politique Numérique 2026-2035 remise au Ministre Salatou

Le Niger franchit un cap numérique. Le Secrétaire général M. Mashoul Abdoul Nasser a officiellement remis au Ministre Adji Ali Salatou le document stratégique de la Politique Nationale de Développement du Numérique (PNDN) 2026-2035, marquant le lancement d’un plan décennal crucial pour l’inclusion digitale du pays.

 

Niamey, 14 octobre 2025 – Dans un élan décisif pour ancrer le Niger dans l’ère numérique, le Secrétaire général du Ministère de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information, M. Mashoul Abdoul Nasser, a officiellement remis hier, lundi 13 octobre, le document de la Politique Nationale de Développement du Numérique (PNDN) 2026-2035 au Ministre Adji Ali Salatou.

C’est une étape clé de la refondation nationale impulsée par le président Abdourahmane Tiani, qui vise à transformer le paysage digital du pays, où la pénétration internet avoisine encore les 23,2 % de la population en ce début d’année.

Le Ministre nigérien Adji Ali Salatou reçoit un document sur la Politique Nationale de Développement du Numérique 2026-2035

Politique Numérique 2026-2035 : un cadre stratégique inclusif pour la transformation digitale

 

La cérémonie, tenue au siège du ministère, s’est déroulée en présence d’un aréopage d’autorités et d’experts, dont M. Iro Adamou, président de la Haute Autorité de Protection des Données à caractère Personnel, et Mme Anne-Rachel Marcel Inné, directrice générale de l’Agence Nationale pour la Société de l’Information.

Par ailleurs, ce document, fruit de plus de deux mois de labeur intensif – mêlant sessions en présentiel et à distance – d’un comité d’experts, se veut un cadre stratégique participatif et inclusif. « Il est conçu pour renforcer la capacité du Niger à s’inscrire durablement dans la transformation numérique mondiale », a expliqué M. Abdoul Nasser, soulignant ainsi comment cette politique aborde les enjeux de connectivité, de cybersécurité et d’inclusion digitale.

Politique Numérique 2026-2035 : un Comité Ad’hoc pour l’accès universel

 

En le réceptionnant, le Ministre Adji Ali Salatou a salué « les efforts des experts » et insisté sur l’importance cruciale de ce texte pour « impulser et encadrer la transformation numérique au Niger ». D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si cette remise coïncide avec une dynamique accrue sous la transition : le nombre d’abonnés mobiles a bondi de 9,81 millions en 2019 à 16,5 millions en 2025, témoignant aussu d’un essor spectaculaire du secteur. Cependant, la fracture numérique persiste, particulièrement en zones rurales, où l’accès reste un luxe pour beaucoup.

Dans la foulée, le Ministre a franchi une nouvelle étape en installant officiellement le Comité Ad’hoc chargé d’élaborer la Stratégie d’Accès Universel aux Services Numériques. Dans une allocution percutante, il a défini la feuille de route.

Le Ministre nigérien Adji Ali Salatou reçoit un document sur la Politique Nationale de Développement du Numérique 2026-2035

La mission : réduire la fracture numérique

 

« La mission que je vous confie aujourd’hui est donc essentielle, vous devez élaborer une stratégie claire, réaliste et inclusive, assortie d’un plan d’action opérationnel, afin de permettre au Fonds d’Accès Universel de jouer pleinement son rôle dans le désenclavement numérique de notre pays », a-t-il déclaré.

L’objectif principal est d’étendre les services de communication électronique aux localités isolées, pour « réduire la fracture numérique qui persiste entre les régions et entre les citoyens ».

Sur un ton confiant, M. Salatou a également ajouté :

« Au regard de la qualité et de la diversité des compétences réunies au sein de ce Comité, je ne doute pas de votre capacité à mener à bien cette mission dans les délais impartis, et à proposer un document stratégique à la hauteur des ambitions d’un Niger numérique. »

En plus, cette stratégie s’aligne sur l’engagement gouvernemental pour un « avenir numérique plus équitable », comme l’a réaffirmé le ministère lors de récentes initiatives, telles que la création d’un centre national de cybersécurité pour protéger cette croissance.

 Souveraineté numérique en marche

Ces avancées interviennent alors que le Niger accélère sa modernisation digitale. Dans un pays où l’internet mobile progresse, mais où 77 % de la couverture reste à consolider, cette politique pourrait bien être le catalyseur d’une inclusion réelle. Les prochaines semaines diront si ces ambitions se traduisent en connectivité pour tous, renforçant ainsi la souveraineté numérique d’un Sahel en mutation.

Refondation/Timia : Attoufec mise sur l’engagement des jeunes

La jeunesse au cœur de la « refondation » :  Administrateur Délégué de Timia, M. Mohamed Attoufec a réuni le Conseil Communal de la Jeunesse (CCJ) pour un échange capital. En effet , l’objectif est clair : faire des jeunes les « artisans du présent » et les moteurs indispensables du développement durable dans cette commune rurale de l’Aïr.

 

Agadez, 14 octobre 2025 – À peine installé dans ses fonctions, l’Administrateur Délégué (AD) de la commune rurale de Timia, M. Mohamed Attoufec, multiplie les initiatives pour tisser des liens solides avec les acteurs locaux. le lundi 13 octobre, il a ainsi réuni le Conseil Communal de la Jeunesse (CCJ) pour un échange franc et constructif, en présence de l’agent communal de développement. Une rencontre qui sonne comme un appel vibrant à l’engagement des jeunes dans la refondation nationale impulsée par le président Abdourahamane Tiani.

 

Le dialogue social comme priorité de l’AD Attoufec

 

Dès son arrivée à la tête de la commune, nichée dans le massif de l’Aïr, M. Attoufec a fait du dialogue social une priorité. « La jeunesse est le moteur indispensable d’un développement durable », a-t-il martelé lors de cette séance, soulignant que sans leur implication active, les ambitions locales resteraient en fait  lettre morte.

Invitant les jeunes de Timia à se mobiliser pour toutes les activités communales – des prises de décision aux projets concrets –, il a également insisté sur leur rôle pivotal : « Vous n’êtes pas seulement l’avenir ; vous êtes les artisans du présent. »

 

L’AD Attoufec : une vision axée sur la formation et l’entrepreneuriat

 

Spécialement interpellé, le CCJ s’est vu confier une mission d’encadrement et de mobilisation. « Jouez pleinement votre rôle pour canaliser les énergies et transformer les idées en actions », a lancé l’AD, avant de dévoiler sa vision ambitieuse pour la jeunesse .

Celle-ci repose sur un programme axé sur la formation, l’entrepreneuriat et la participation citoyenne, aligné sur les directives nationales de refondation. Ces pistes pourraient aussi inclure des ateliers de renforcement des capacités et des partenariats avec des initiatives locales, dans un contexte où la région d’Agadez lutte contre les défis du nomadisme et du climat aride.

 

Le CCJ dresse un bilan élogieux de son engagement

 

De son côté, le président du CCJ a exprimé sa gratitude pour cette marque de confiance, tout en dressant un bilan élogieux des actions menées par son organisation.

Parmi les temps forts : des campagnes de sensibilisation sur l’éducation, la santé, l’environnement et le civisme, qui ont touché des centaines de jeunes. En outre, des initiatives concrètes en matière d’hygiène et d’assainissement, avec des nettoyages collectifs dans le village, les écoles et les centres sanitaires, ont été menées. « Nous avons aussi accompagné la Mairie dans ses projets de développement, prouvant que la jeunesse est un atout précieux », a-t-il ajouté, évoquant un partenariat fructueux qui pourrait s’élargir.

 

Un modèle de renouveau pour la refondation nationale

 

En somme, cette rencontre, qui s’inscrit dans une série d’échanges avec les différentes couches sociales – chefs de village, femmes, éleveurs –, renforce l’élan de proximité impulsé par l’AD Attoufec. À Timia, où l’éducation et la cohésion sociale sont des enjeux vitaux pour contrer l’émigration des jeunes, de tels dialogues pourraient bien catalyser un renouveau. Ainsi, alors que la refondation nationale avance, la commune rurale montre la voie : un développement inclusif, où la voix de la jeunesse n’est plus une option, mais une nécessité.

Orpaillage : L’OIM et l’Université d’Agadez renforcent les capacités

Face à l’explosion de l’orpaillage artisanal, le gouverneur d’Agadez, le Général Ibra Boulama Issa, a lancé ce mardi un séminaire crucial visant à professionnaliser la gestion de cette ressource vitale afin d’assurer la stabilité et le développement du Nord du Niger.

 

Agadez, 14 octobre 2025 – Dans un contexte où l’orpaillage artisanal représente à la fois une manne vitale et un défi sécuritaire pour le Nord du Niger, le Général de Division Ibra Boulama Issa, gouverneur de la région d’Agadez, a présidé ce mardi la cérémonie d’ouverture d’un atelier de renforcement des capacités.

Baptisé « Gouvernance de l’Orpaillage », ce séminaire cible les autorités régionales et les services techniques de l’État, avec pour ambition de professionnaliser la gestion de cette activité minière informelle qui emploie des milliers de citoyens.

Le Gouverneur d'Agadez, lance un atelier avec l'OIM et l'Université locale pour renforcer la gouvernance  de l'orpaillage

Encadrer l’or pour en faire un atout national

 

Organisé par l’Université d’Agadez en partenariat avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM Niger), l’atelier se déroule dans la salle de réunion de l’Association Régionale de Football, un lieu symbolique de rassemblement communautaire.

Sur deux jours, une quarantaine de participants – issus des sphères civile et militaire – plancheront sur les enjeux de régulation, de durabilité environnementale et de sécurité liés à l’exploitation aurifère artisanale.

« L’orpaillage n’est pas seulement une source de revenus ; c’est un levier de développement qu’il nous faut encadrer pour en faire un atout national, sans compromettre nos ressources ni notre stabilité », a déclaré le gouverneur Issa lors de son allocution d’ouverture, soulignant l’urgence d’une gouvernance inclusive face à l’essor de sites comme ceux de Timia ou d’In Gall.

Un atelier inscrit dans la dynamique de « refondation »

 

La cérémonie, empreinte de solennité, s’est tenue en présence d’un parterre d’autorités locales : secrétaires généraux de la région, préfets des sept départements, administrateurs délégués des communes rurales, ainsi que les responsables des services techniques régionaux et déconcentrés (mines, environnement, sécurité).

Parmi eux, des figures comme Mohamed Attoufec, fraîchement nommé administrateur délégué de Timia, qui incarne cette nouvelle génération d’élus engagés dans la refondation nationale impulsée par le président Abdourahmane Tiani.

D’ailleurs, cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large au Niger, où l’orpaillage a connu un boom post-2020, générant jusqu’à 1,5 milliard de dollars annuels selon des estimations de la Banque mondiale, mais aussi des tensions sécuritaires et environnementales.

Le Gouverneur d'Agadez, lance un atelier avec l'OIM et l'Université locale pour renforcer la gouvernance  de l'orpaillage

Orpaillage  : expertise académique et objectif concret

 

L’OIM, experte en gestion migratoire et développement local, apporte son expertise pour intégrer des dimensions comme la lutte contre le travail des enfants et la promotion de pratiques éco-responsables. De son côté, l’Université d’Agadez, partenaire académique clé, met l’accent sur la formation pour transformer les acteurs locaux en gardiens vigilants de cette richesse souterraine.

En somme, à l’issue des travaux, attendus pour jeudi, des recommandations concrètes devraient émerger : protocoles de monitoring des sites, renforcement des coopératives minières et coordination interservices. Un pas de plus vers une « refondation » qui, dans le désert d’Agadez, passe par l’or en paillettes autant que par la cohésion sociale.

Mali : Abdoulaye Diop s’explique sur ses propos concernant Modibo Keïta

Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a dû monter au créneau. Après la vague d’indignation suscitée par ses propos sur la « préparation » du père de l’indépendance, Modibo Keïta, le chef de la diplomatie a publié un message d’apaisement ce mardi, réaffirmant son « profond respect » pour l’icône malienne.

 

Bamako, 14 octobre 2025 – Dans un message posté ce mardi sur ses comptes officiels, le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a tenu à apaiser les tensions suscitées par ses récentes déclarations sur le premier président du Mali, Modibo Keïta.

En effet, la controverse suscitée par les propos du ministre, prononcés lors de la deuxième édition du Lomé Peace and Security Forum (11-13 octobre à Lomé, Togo), a fait percevoir l’intervention comme une critique implicite de la préparation de Keïta à la tête de l’État, et a provoqué une vague de réactions indignées sur les réseaux sociaux et dans les médias.

 

Une intervention à Lomé jugée « insuffisamment préparée »

 

L’intervention du ministre à Lomé, centrée sur les défis contemporains du leadership africain et l’autonomie stratégique du continent, a mis en lumière des figures historiques comme Modibo Keïta pour illustrer les leçons du passé. D’après des extraits diffusés en ligne, Diop a notamment affirmé que Keïta n’avait pas « suffisamment d’expérience » lorsqu’il a accédé au pouvoir en 1960, dans un contexte post-colonial particulièrement tumultueux.

Par conséquent, cette formulation a rapidement enflammé le débat public, avec des voix accusant le ministre de minimiser l’héritage d’un homme considéré comme un pilier de l’indépendance malienne et panafricaine.

 

Le ministre Diop réaffirme son « profond respect ».

 

Face à cette controverse, Abdoulaye Diop a réagi avec fermeté et respect, publiant un communiqué détaillé sur X (anciennement Twitter).

« Je lis avec beaucoup d’attention les réactions suscitées par mes propos au Lomé Peace and Security Forum », débute-t-il. Cependant, il ajoute : « Je tiens à rappeler mon profond respect pour le président Modibo Keïta, figure emblématique de notre indépendance et modèle d’intégrité, d’engagement patriotique et de clairvoyance. Mon intention n’était nullement de diminuer son héritage, mais de magnifier le modèle de réussite qu’il est lors d’échanges sur les défis contemporains du leadership africain. »

Le ministre poursuit en rendant hommage à l’ascension de Keïta : « Le Président Modibo Keïta a su, dans des circonstances historiques exceptionnelles et dans un contexte géopolitique post-colonial complexe, se hisser de manière remarquable à la tête de notre jeune nation et porter le flambeau national avec courage et dignité dans le concert des nations. » Il conclut sur une note personnelle : « Le Président Modibo Keïta demeure pour moi une source d’inspiration constante dans la défense de la souveraineté et de la dignité du Mali. »

 

La sensibilité de l’héritage de Keïta

 

Ces mots interviennent alors que des critiques fusent sur les réseaux. Un utilisateur sur X, par exemple, a rétorqué que malgré une supposée manque de préparation, Keïta avait accompli en huit ans ce que d’autres n’avaient pas réalisé en décennies, soulignant les réalisations visibles de son mandat. De même, d’autres posts rappellent les coulisses historiques, comme la création de la monnaie malienne en 1962 ou les tensions avec les voisins, pour contextualiser le legs de Keïta.

Ce n’est pas la première fois que des débats sur l’héritage de Modibo Keïta – renversé par un coup d’État en 1968 – resurgissent au Mali, pays en pleine transition politique depuis 2020. Ainsi, alors que Bamako renforce son discours souverainiste, ces échanges rappellent la sensibilité des Maliens vis-à-vis de leurs icônes fondatrices. Le ministre Diop, semble ainsi chercher à recentrer le débat sur l’inspiration positive tirée de l’histoire, plutôt que sur des interprétations litigieuses.

Reste à voir si ce message d’apaisement suffira à éteindre la polémique. Néanmoins, il illustre les défis du leadership africain évoqués à Lomé : naviguer entre passé glorieux et urgences présentes, sans froisser les mémoires collectives.

Maradi : 370 millions de FCFA investis pour équiper les écoles

370 millions de francs CFA et 3 450 pupitres : À quelques jours de la rentrée scolaire, la commune de Maradi fait de l’éducation sa priorité. L’investissement massif dans le mobilier scolaire et les infrastructures traduit une volonté locale de garantir un cadre d’apprentissage digne et propice à la réussite de ses élèves.

 

Maradi, 10 octobre 2025 – À l’approche de la nouvelle année scolaire, la municipalité de Maradi a marqué un pas décisif ce vendredi en remettant à la tête du service régional de l’Éducation un lot de 2 250 pupitres flambant neufs, complété par la prise en charge de 1 200 unités restaurées. Cette opération, menée dans l’enceinte de la mairie centrale, n’est pas un simple don matériel : en effet, elle incarne une vision stratégique où chaque investissement en mobilier scolaire devient un levier essentiel pour l’épanouissement des élèves, favorisant un cadre propice à la concentration et à l’acquisition sereine des savoirs.

La commune de Maradi consacre 370 millions CFA à l’amélioration des infrastructures scolaires, avec 3 450 pupitres livrés et des salles de classe rénovées pour garantir un cadre d’apprentissage optimal.

Maradi :  un programme ambitieux et des choix stratégiques

 

Au cœur de cette initiative, inscrite dans le processus de décentralisation, la collectivité urbaine a alloué 370 millions de francs CFA à un programme ambitieux. Celui-ci englobe l’aménagement de neuf salles de cours, l’édification de vingt installations sanitaires, la fabrication de ces 2 250 sièges neufs ainsi que la remise à neuf des 1 200 existants.

Pour le délégué exécutif de la commune, le lieutenant-colonel Abdoulaye Moussa Garba, ces choix traduisent une conviction profonde : équiper les établissements n’est pas une dépense, mais un fondement vital qui élève le niveau d’engagement des écoliers, réduit les distractions liées au malaise physique et pave la voie vers une réussite académique durable.

Maradi :  la dignité de l’apprentissage restaurée

 

En accueillant ces équipements, le responsable provincial de l’Éducation, le contrôleur général de police Mamane Issoufou, a formulé une profonde appréciation envers l’engagement communal.

« Il me semble que notre système scolaire se modernise, avec des aménagements qui se mettent en place pour offrir à la jeunesse, à ses encadreurs et à ses formateurs, un environnement optimal pour l’assimilation des connaissances », a-t-il déclaré, soulignant comment ces mesures concrètes restaurent la dignité des lieux d’apprentissage et stimulent la motivation intrinsèque des élèves.

Par ailleurs, il a profité de l’instant pour transmettre l’admiration collective de la province à l’égard de cette contribution locale. « Les exigences restent immenses, et nous nourrissons l’espoir de poursuites similaires de la part de la municipalité », a-t-il ajouté, appelant à une synergie accrue qui  en fin bénéficiera directement aux écoliers en minimisant les inégalités d’accès et en renforçant leur sentiment de valorisation.

 

Un coup d’envoi ciblé

 

Ce moment clé survient à quelques jours seulement du coup d’envoi de l’année scolaire 2025-2026, fixé au 15 octobre. En conclusion, bien plus qu’une formalité logistique, cette mobilisation locale pour des pupitres adaptés démontre le bien-fondé d’actions ciblées : elles ne se contentent pas de meubler des espaces, mais nourrissent l’espoir d’une éducation inclusive, où chaque enfant de Maradi peut s’épanouir sans entraves matérielles, forgeant ainsi un avenir plus équitable et prometteur.

Agadez célèbre la Journée Mondiale de la Santé Mentale

Agadez, 10 octobre 2025 – Dans un élan collectif affirmant que la vitalité intérieure est le socle de toute société résiliente, l’autorité régionale d’Agadez, le Général de Division Ibra Boulama Issa, a dirigé ce vendredi l’inauguration protocolaire des initiatives commémoratives dédiées à la Journée Mondiale de la Santé Mentale pour l’année 2025. L’événement, tenu dans l’amphithéâtre de la Maison des Jeunes et de la Culture, met en lumière le rôle indispensable de la santé psychique comme pilier du développement humain, particulièrement dans les régions confrontées à des pressions environnementales et sociétales intenses.

Portée par les associations philanthropiques internationales opérant dans la province d’Agadez, cette démarche revêt une portée exemplaire, en plaçant au premier plan la nécessité de préserver l’équilibre mental des individus pour favoriser une cohésion communautaire durable. Le Général de Division Issa a vivement applaudi cet élan, tout en rendant hommage à la constance des entités caritatives locales, dont les interventions quotidiennes contribuent à atténuer les vulnérabilités psychologiques nées des aléas du désert et des dynamiques régionales.

Santé Mentale : un impératif stratégique face aux défis du désert

 

Par ailleurs, cette rencontre symbolique illustre avec force comment le soin apporté à la santé mentale renforce non seulement la capacité d’adaptation des populations, mais aussi leur aptitude à surmonter les épreuves collectives. Dans un contexte comme Agadez, où la rudesse du climat et les enjeux sécuritaires pèsent sur le quotidien, promouvoir le bien-être psychique devient un impératif stratégique : en effet, il prévient l’isolement, stimule la créativité et consolide les liens sociaux, transformant potentiellement les défis en vecteurs de croissance inclusive.

La séance s’est déroulée sous le regard attentif d’une assemblée distinguée, regroupant des représentants éminents des sphères administratives et des forces armées, aux côtés des émissaires des institutions d’entraide internationales. Ces acteurs ont réaffirmé leur adhésion à une vision holistique de la santé, où le volet psychique occupe une place centrale pour bâtir des communautés plus fortes et plus sereines.

En conclusion, à travers cette mobilisation, Agadez réitère son attachement à une gouvernance éclairée, où la santé mentale émerge comme un atout majeur pour l’épanouissement de ses habitants, invitant à une vigilance accrue et à des partenariats renforcés pour les années à venir.