Helene Sourou, Author at Journal du Niger - Page 13 sur 214

Diffa : 91 ex-membres de Boko Haram repentis

Diffa, 24 octobre 2025 – Dans les étendues arides du Sahel, un souffle d’espoir s’élève. Mercredi dernier, 91 anciens combattants, issus des rangs de Boko Haram et de groupes affiliés, ont officiellement quitté le camp de réinsertion de Goudoumaria. Cette septième promotion du programme national de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR) incarne la volonté du Niger de combattre le terrorisme par la reconstruction humaine, en misant sur la réinsertion plutôt que sur la seule riposte militaire.

 

Un serment solennel pour tourner la page

 

Sous un soleil implacable, la cérémonie s’est déroulée en deux temps : d’abord à Goudoumaria, berceau du camp, puis à Diffa, capitale régionale. Devant une assemblée composée d’autorités locales, de leaders communautaires et de familles, les repentis – 40 hommes, 18 femmes et 33 enfants – ont prêté serment sur le Coran, renonçant publiquement à la violence.
« Devant Dieu et les hommes, nous renonçons à jamais aux armes et aux idéologies destructrices », ont-ils proclamé, dans un moment chargé d’émotion, vécu comme une libération collective.

Présidée par le gouverneur de Diffa, le général de division Mahamadou Ibrahim Bagadoma, la cérémonie a été ponctuée par la remise symbolique des kits de réinstallation : outils agricoles, semences, vêtements et aides financières. « Ce n’est pas une fin, mais un recommencement », a-t-il martelé, exhortant les ex-combattants à tenir leur engagement et à reconstruire leur avenir.

Des trajectoires brisées, reconstruites par l’éducation

 

Avant cette sortie officielle, les 91 bénéficiaires ont suivi un parcours exigeant : accompagnement psychologique pour surmonter les traumatismes, formations pratiques en agriculture, couture, élevage et entrepreneuriat.
« Nous avons appris à cultiver la vie plutôt que la haine », confie une mère de famille, rescapée des camps de Boko Haram depuis deux ans.

Le coordonnateur national des initiatives de stabilisation et le procureur de la République auprès du tribunal de grande instance de Niamey ont rappelé avec fermeté que ce serment engage autant la conscience individuelle que le respect des lois.

« Toute rechute sera traitée avec la rigueur de la justice », a prévenu le magistrat, soulignant que la clémence accordée aujourd’hui repose sur une responsabilité durable.

À Diffa, 91 ex-combattants de Boko Haram quittent le camp de Goudoumaria. Le Niger mise sur la réinsertion pour bâtir une paix durable face à l’extrémisme.

Un programme DDR qui fait ses preuves

 

Pilier de la stratégie antiterroriste du Niger, le programme DDR cible les volontaires repentis pour les transformer en acteurs de paix. À Diffa, région meurtrie par les incursions de Boko Haram depuis 2013, plus de 600 bénéficiaires ont déjà été réinsérés. Les résultats sont tangibles : villages apaisés, familles réunies, et une résilience communautaire renforcée face aux discours extrémistes.

Mais les défis restent nombreux. Si les kits remis constituent un tremplin, l’intégration socio-économique exige un accompagnement soutenu : accès à l’emploi, scolarisation des enfants, et vigilance contre la stigmatisation.
« Ces kits sont des semences ; c’est à la société de les arroser », illustre un animateur du programme, appelant ainsi à une mobilisation collective.

Vers un Sahel apaisé, un engagement à la fois

La sortie de Goudoumaria n’est qu’un chapitre d’une stratégie plus vaste : celle d’un Niger qui refuse de céder au fatalisme. En misant sur la déradicalisation, Niamey adresse un message fort à la sous-région : la paix se construit par les cœurs autant que par les armes.

Alors que ces 91 nouveaux citoyens regagnent leurs villages, les regards se tournent déjà vers la prochaine vague. Dans le vent du désert, résonne une promesse : celle d’un avenir où les armes se taisent, et où l’espoir prend racine.

 

Le Niger et les Émirats arabes unis explorent de nouveaux axes de coopération économique

 

Niamey, 23 octobre 2025 –Dans un climat de dialogue constructif, le Premier ministre nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine, également en charge du portefeuille de l’Économie et des Finances, a reçu en audience ce jeudi l’ambassadeur des Émirats arabes unis au Niger, Rashid Saeed Al Shamsi. Cette rencontre, survenue dans un contexte diplomatique particulièrement actif, ouvre la voie à un renforcement stratégique des relations bilatérales, notamment sur le plan des investissements et des partenariats économiques.

 

Le Niger et les Émirats arabes unis : des échanges porteurs d’ambitions partagées

 

Au cœur des discussions : la consolidation des liens entre deux États partenaires de longue date. À l’issue de l’entretien, le diplomate émirati s’est montré résolument optimiste quant aux perspectives de collaboration. « Nous avons abordé les axes de coopération entre nos deux États alliés », a-t-il déclaré, évoquant des initiatives concrètes à venir. Parmi celles-ci figurent des engagements financiers ciblés sur des projets structurants au Niger, ainsi que des domaines d’intérêt commun appelés à se développer rapidement.

Ce dialogue bilatéral témoigne d’une dynamique ascendante. « Les attaches entre nos deux peuples, ancrées dans l’histoire et consolidées par le temps, ne cessent de se renforcer », a souligné l’ambassadeur, exprimant sa satisfaction quant à la qualité de l’échange avec le chef du gouvernement nigérien. « C’est un plaisir de dialoguer avec Ali Lamine Zeine », a-t-il ajouté, mettant en lumière la dimension humaine de cette coopération intergouvernementale.

Une rencontre sous haute coordination diplomatique

 

Cette audience s’est tenue en présence du ministre nigérien des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens de la diaspora, garant d’une articulation cohérente des positions diplomatiques du pays. Ce dispositif illustre aussi  l’importance stratégique que Niamey accorde à ce type de pourparlers, qui s’inscrivent dans une politique plus large d’ouverture économique et de diversification des alliances internationales.

 

Des perspectives prometteuses pour le développement nigérien

 

Si les détails des investissements envisagés restent pour l’heure confidentiels, l’enthousiasme affiché par les deux parties laisse entrevoir des retombées concrètes pour le développement du Niger. Dans un contexte régional où l’Afrique de l’Ouest multiplie les passerelles avec les pays du Golfe, cette étape pourrait  aussi catalyser des avancées significatives en matière d’infrastructures, d’innovation et de croissance inclusive.

 

Un derby ardent à suivre absolument : l’annonce du choc Real Madrid – FC Barcelone par 1xBet

 

 Dimanche 26 octobre, la 10e journée de la Liga 2025/26 offrira l’un des matchs phares de la saison. Au Santiago Bernabéu de Madrid, le Real Madrid accueillera le FC Barcelone, son principal adversaire. 1xBet, le meilleur site de paris sportifs international, a préparé l’annonce du prochain Clasico. Suivez le lien, pariez sur le derby et rappelez-vous que seule une approche responsable du jeu peut vous aider à convertir vos connaissances footballistiques en argent réel !

 

Le premier Clasico d’Alonso à la tête du Real Madrid

 

Le légendaire milieu de terrain était déjà rentré à Madrid en tant qu’entraîneur avant le début du principal tournoi de clubs de l’été aux États-Unis. Lors de ce tournoi, le Real espérait faire mieux, mais Madrid s’est finalement incliné face au PSG en demi-finale des play-offs (0-4) et est rentré chez lui pour préparer la nouvelle saison. Après 9 matchs, le Real est en tête du classement de la Liga avec 24 points. Les Blancos n’ont perdu que dans le derby madrilène, écrasés à domicile par l’Atlético (5-2). Pour l’instant, seul Alavés a encaissé moins de buts que les protégés d’Alonso en championnat (8 contre 9). En termes de buts marqués, ils ne sont devancés que par un seul adversaire : FC Barcelone (20 contre 24).

 

En tant que joueur du Real Madrid, Xabi a participé à 20 Clasicos. Il ne peut désormais qu’espérer que lors du prochain derby, le numéro 21 confirmera son statut de chanceux. Alonso doit mettre fin à la série de 4 matchs sans victoire du Real dans ce type de rencontres.

 

Le Barça vise un nouveau succès dans le derby

 

Le premier derby de Flick contre le Real Madrid, le 26 octobre 2024, s’est avéré plus que réussi. Le doublé de Robert Lewandowski a permis au FC Barcelone de s’imposer à l’extérieur sur le score de 4-0. En janvier 2025, lors de la finale de la Supercoupe d’Espagne, malgré deux buts concédés, les Blaugrana ont réussi à en inscrire cinq.

 

La domination du collectif de Hansi ne s’est pas limitée à cela : en avril, ils ont célébré la victoire en finale de la Coupe du pays (3-2). Le point final dans l’histoire du Clasico de la saison 2024/25 a été mis en mai. Barcelone a une nouvelle fois renversé Madrid à domicile (4-3), anéantissant les derniers espoirs madrilènes pour le sacre en Liga.

 

Les Blaugrana jouent désormais le rôle de rattrapage, avec deux longueurs de retard sur les Blancos. Outre le match nul à l’extérieur contre le Rayo Vallecano (1-1), les hommes de Flick ont essuyé un échec inattendu face à Séville (1-4). Une victoire dans la douleur à domicile contre Gérone (2:1) et la disqualification du Hansi n’apportent pas non plus d’optimisme aux supporters du champion d’Espagne. Outre l’entraîneur, plusieurs joueurs clés ne pourront pas apporter leur obole au FC Barcelone lors du Clasico. Joan García, Marc-André ter Stegen, Gavi, Dani Olmo et Robert Lewandowski seront définitivement forfaits, alors que la participation d’Andreas Christensen et Rafinha est toujours douteuse. Le Real Madrid connaît également des problèmes de personnel. Le grand madrilène sera imputé d’Antonio Rüdiger et de David Alaba, et le niveau de préparation de Dean Huijsen, Ferland Mendy, Trent Alexander-Arnold, Dani Carvajal et Dani Ceballos pour ce genre de matchs est incertain.

 

Cotes : V1 – 2,123, X – 4,13, V2 – 3,305.

 

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Forum d’investissement au Burkina Faso : le Niger renforce sa coopération économique régionale

À l’occasion du premier Forum international sur les opportunités d’investissement au Burkina Faso, le Niger a affirmé sa volonté de renforcer les partenariats économiques sous-régionaux. Portée par le ministre du Commerce et de l’Industrie, la délégation nigérienne a multiplié les échanges stratégiques, illustrant une ambition claire : bâtir une souveraineté économique partagée en Afrique de l’Ouest.

Ouagadougou, 23 octobre 2025 – Dans une dynamique de consolidation régionale, le Niger a marqué sa présence au premier Forum international dédié aux opportunités d’investissement au Burkina Faso, tenu les 9 et 10 octobre à Ouagadougou. en effet , Cette rencontre, placée sous le signe de la relance économique et de la souveraineté productive, a positionné le Niger comme partenaire stratégique dans le développement sous-régional.

Le Niger affirme son rôle stratégique au Forum d’investissement du Burkina Faso, en faveur d’une intégration économique régionale durable.

 

Un forum axé sur les investissements structurants

 

Placé sous l’égide du président burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, et inauguré par le président de l’Assemblée législative de transition, le Dr Ousmane Bougouma, le forum s’est articulé autour du thème : « Investissements structurants pour un Burkina Faso souverain ». Plus de 1 000 acteurs économiques, dont 400 venus de l’étranger représentant 48 pays, ont convergé vers la capitale pour explorer les leviers de croissance du pays.

Pendant deux jours, les participants ont pris part à des expositions sectorielles, des panels thématiques, des ateliers interactifs et des rencontres B2B. Ces formats ont aussi permis de valoriser les ressources locales, tout en favorisant la conclusion d’accords orientés vers une croissance inclusive et durable.

 

Forum d’investissement au Burkina Faso : le Niger, partenaire prioritaire dans la stratégie burkinabè

 

Aux côtés du Mali, du Ghana et de l’Inde, le Niger a été désigné comme pays partenaire prioritaire, tandis que la Chine occupait une place d’honneur. Ce choix stratégique traduit la volonté du Burkina Faso de renforcer ses liens économiques avec ses voisins ouest-africains, dans une logique d’intégration régionale et de mutualisation des efforts de développement.

 

Une délégation nigérienne mobilisée autour de l’investissement

 

Par ailleurs , la délégation nigérienne, conduite par le ministre du Commerce et de l’Industrie, Abdoulaye Seydou, a activement participé aux échanges. Sa présence a illustré l’engagement du Niger en faveur d’une coopération économique renforcée avec le Burkina Faso, considéré comme un partenaire naturel dans la sous-région.

Le ministre Seydou a multiplié les rencontres bilatérales, notamment avec son homologue burkinabè Serge Poda et le ministre ghanéen du Commerce. Ces discussions ont porté sur des axes de collaboration concrets : facilitation des échanges commerciaux, co-développement de projets industriels, et partage d’expertise en matière de transformation locale.

Le Niger affirme son rôle stratégique au Forum d’investissement du Burkina Faso, en faveur d’une intégration économique régionale durable.

Forum d’investissement au Burkina Faso : visites de terrain et valorisation des modèles industriels

 

En marge du forum, le ministre nigérien a été reçu par le président Traoré et a egalement visité plusieurs sites emblématiques, dont l’usine agro-industrielle « Double Star Yennega », capable de moudre jusqu’à 400 tonnes de blé par jour. Ce modèle de transformation locale a été présenté comme une source d’inspiration pour le Niger, qui cherche à renforcer ses capacités industrielles dans le secteur agroalimentaire.

Il a également découvert le programme présidentiel « Faso Mebo », axé sur la valorisation des produits locaux et l’autonomisation économique. Ces visites ont permis d’identifier des pistes de coopération technique et de transfert de savoir-faire.

Le Niger affirme son rôle stratégique au Forum d’investissement du Burkina Faso, en faveur d’une intégration économique régionale durable.

Une reconnaissance symbolique et diplomatique

 

En signe d’amitié et de reconnaissance, le ministre burkinabè Serge Poda a remis à Abdoulaye Seydou un trophée commémoratif. Ce geste, au-delà du protocole, symbolise la profondeur des relations entre les deux pays et leur volonté commune de bâtir une économie régionale résiliente.

La délégation nigérienne comprenait également le secrétaire général de la Chambre de Commerce et d’Industrie, le directeur général de l’Agence Nationale de Promotion des Investissements Privés et de Stimulation de l’Entreprise (ANPIPS), ainsi que des experts sectoriels. Cette composition témoigne d’une approche intégrée, mêlant vision politique et expertise technique.

 

Forum d’investissement au Burkina Faso : vers une souveraineté économique partagée

 

En somme, ce premier forum d’investissement au Burkina Faso ouvre des perspectives prometteuses pour l’Afrique de l’Ouest. En misant sur des projets structurants et des partenariats régionaux, les États comme le Niger et le Burkina Faso entendent co-construire une souveraineté économique capable de répondre aux défis globaux. La concrétisation de ces ambitions dépendra désormais de la capacité des acteurs à transformer les engagements en résultats tangibles.

 

TABEF 2025 : le Niger plaide pour l’investissement mutuel

Le Niger a marqué les esprits au 5ᵉ Forum Turquie-Afrique à Istanbul. Portée par le ministre Abdoulaye Seydou, la délégation nigérienne a multiplié les appels à l’investissement et les rencontres stratégiques, dans l’espoir de bâtir une coopération sud-sud solide et durable.

 

 

Istanbul, 23 octobre 2025 – Dans un contexte international marqué par de profondes turbulences économiques et géopolitiques, le Niger a fait entendre sa voix au 5ᵉ Forum économique et commercial Turquie-Afrique (TABEF), tenu du 16 au 17 octobre à Istanbul. En effet , conduite par Abdoulaye Seydou, ministre du Commerce et de l’Industrie, la délégation nigérienne a pris une part active à ce rendez-vous stratégique, visant à intensifier les échanges commerciaux et à structurer des partenariats économiques durables entre Ankara et les pays africains.

 Forum Turquie-Afrique 2025 : un cadre prestigieux pour stimuler les flux d’investissement

 

Placée sous l’égide du président Recep Tayyip Erdoğan, cette édition du TABEF a réuni des décideurs publics, des investisseurs privés et des représentants d’institutions financières autour d’un objectif commun : renforcer les synergies économiques entre la Turquie et l’Afrique. À travers des panels thématiques, des rencontres B2B ainsi que des sessions ministérielles, les discussions ont porté sur les leviers de croissance partagée et les mécanismes de financement innovants.

 C’est ainsi que le thème principal – « Affronter les aléas de l’économie globale : consolider l’alliance Turquie-Afrique » – a permis d’aborder des secteurs clés tels que l’agro-industrie, les énergies renouvelables, les infrastructures, la logistique, les technologies militaires, le textile, et les solutions numériques. Ces domaines représentent autant de pistes de coopération pour les économies africaines en quête de diversification et de montée en gamme.

 

 Forum Turquie-Afrique 2025 : le Niger plaide pour une intensification des investissements turcs

 

Dans ce contexte, le ministre Abdoulaye Seydou a mis en avant les opportunités qu’offre le Niger, en soulignant la solidité des relations bilatérales avec la Turquie et les projets déjà en cours dans plusieurs secteurs.

« Le Niger est résolument engagé dans une dynamique d’ouverture aux capitaux turcs, en cohérence avec notre stratégie nationale de transformation économique », a-t-il déclaré, en référence aux orientations fixées par le chef de l’État.

De même, la délégation nigérienne, composée de hauts responsables ministériels, de chefs d’entreprise et de porteurs de projets innovants, a multiplié les échanges avec des partenaires turcs afin d’identifier des pistes de collaboration concrètes. L’objectif : attirer des investissements structurants, favoriser aussi les transferts de compétences et renforcer les chaînes de valeur locales.

Le Niger a participé au Forum Turquie-Afrique 2025 pour renforcer ses partenariats économiques et attirer de nouveaux investissements.

 Forum Turquie-Afrique 2025 : des thématiques alignées sur les priorités continentales

 

Parmi les temps forts du forum, une session dédiée à l’autonomisation économique des femmes, animée par la Première dame turque Emine Erdoğan, a mis en lumière le rôle croissant des femmes dans l’entrepreneuriat africain. D’autres ateliers ont aussi exploré des enjeux stratégiques tels que :

  • L’optimisation des filières textiles pour une compétitivité accrue ;
  • Le recours au modèle turc « construire-exploiter-transférer » pour financer les infrastructures ;
  • L’accès aux produits pharmaceutiques et équipements médicaux ;
  • La création d’un hub logistique transcontinental ;
  • Le soutien aux initiatives féminines ;
  • La promotion d’une agriculture durable et sécurisée.

Une clôture placée sous le signe de l’unité africaine

 

En clôture du forum, le président Erdoğan a réaffirmé l’engagement de la Turquie en faveur du développement africain, en mettant en avant les performances de son pays dans les domaines du transport aérien, de la santé, de l’énergie et de la défense. Il a également appelé à une plus grande cohésion entre les États africains pour bâtir une autonomie économique collective, tout en dénonçant l’inaction internationale face aux crises humanitaires.

Des perspectives de coopération renforcées

 

Le TABEF 2025 ouvre ainsi de nouvelles perspectives pour le Niger, qui pourrait tirer parti de l’expertise turque pour accélérer sa transition économique. Toutefois, la concrétisation de ces ambitions dépendra de la capacité des deux parties à transformer les engagements en projets opérationnels, dans un contexte où les alliances Sud-Sud prennent une importance stratégique croissante.

 

 

Le Niger trace sa route médiatique : deux comités pour une information sécurisée

Dans un contexte sahélien fragilisé par les crises sécuritaires et la désinformation galopante, le Niger engage une réforme ambitieuse de son écosystème médiatique. Deux comités viennent d’être installés pour bâtir une gouvernance durable de l’information et contrer les dérives numériques. 

 

Niamey, 23 octobre 2025 – À l’heure où les flux numériques redessinent les contours de la vérité publique, le Niger franchit un nouveau cap stratégique. Le mercredi, le ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information, Adji Ali Salatou, a donné son aval à deux instances majeures : d’une part, un comité chargé d’élaborer une feuille de route décennale pour le secteur médiatique ; d’autre part, une structure dédiée à la lutte contre les infox et les discours toxiques en ligne. Ensemble, ces initiatives traduisent une volonté politique affirmée de renforcer la souveraineté informationnelle du pays, dans un contexte où l’information constitue à la fois une arme et un bouclier.

Le Niger lance deux comités pour structurer sa politique médiatique et lutter contre la désinformation en ligne.

Une cérémonie sobre pour une ambition nationale

 

La cérémonie, sobre mais hautement symbolique, s’est tenue dans les couloirs du ministère, en présence d’un cercle restreint de journalistes et d’experts. En premier lieu, le Comité National pour la Politique Nationale de la Communication (PNC) 2026-2035 a été officiellement investi. Composé d’une vingtaine de membres issus des sphères administrative, journalistique et associative, ce comité aura pour mission de dessiner les contours d’un plan ambitieux.

Vers une gouvernance claire du paysage médiatique

 

Concrètement, il s’agira pour eux de poser les fondations d’une gouvernance claire du paysage médiatique nigérien, en identifiant les chantiers prioritaires tels que la formation des professionnels, la régulation des contenus ou encore l’accès équitable aux ondes.

« Ce sera notre boussole pour les dix prochaines années », glisse un participant sous couvert d’anonymat, insistant sur le rôle structurant que ce texte jouera pour les institutions, les rédactions et les partenaires internationaux.

Le Niger lance deux comités pour structurer sa politique médiatique et lutter contre la désinformation en ligne.

Une riposte organisée contre la désinformation

 

Dans la foulée, le second comité a attiré tous les regards, tant l’urgence de sa mission semble évidente. Baptisé Comité Ad-hoc pour la Stratégie Nationale de Renforcement de l’Intégrité de l’Information et de Lutte contre la Désinformation, il s’attaque de front à un fléau globalisé : rumeurs virales, campagnes de dénigrement, appels à la haine… autant de menaces qui gangrènent les réseaux sociaux et fragilisent la cohésion nationale.

 

Former, alerter, modérer : les leviers d’action de la nouvelle politique médiatique

 

Face à ce défi, l’instance promet une approche équilibrée, ferme mais non liberticide. Au programme : des outils pédagogiques pour sensibiliser le grand public à la détection des fausses informations, des formations ciblées pour renforcer les compétences numériques des rédactions, ainsi que le déploiement de systèmes d’alerte rapide.

« Dans un monde saturé de bruit, il faut des garde-fous intelligents », confie une source proche du dossier, évoquant des partenariats potentiels avec des plateformes technologiques pour une modération locale et éthique.

Le Niger lance deux comités pour structurer sa politique médiatique et lutter contre la désinformation en ligne.

Un discours mobilisateur du ministre Salatou

 

Devant les membres fraîchement nommés, le ministre Salatou n’a pas ménagé ses mots pour galvaniser les troupes. « Votre charge est ardue, mais vitale pour le destin de notre nation », a-t-il déclaré, sur un ton empreint de gravité et de solennité. Il a esquissé les contours d’un avenir souhaité : un Niger maître de son récit collectif, où les citoyens ne sont plus otages de narratifs importés, mais deviennent les artisans d’une parole enracinée dans la transparence et le respect.

 

Une communication qui rassemble

 

Au-delà du rituel protocolaire, cette double installation marque un tournant stratégique pour le Niger. Dans un contexte sahélien où les crises sécuritaires exacerbent les fractures sociales, ces comités pourraient bien incarner les architectes d’une résilience informationnelle durable. Reste à savoir s’ils parviendront à transformer ces ambitions en actes concrets. Les premiers drafts, attendus d’ici mi-2026, en diront long. En attendant, à Niamey, l’air vibre d’un espoir prudent : celui d’une communication qui rassemble, plutôt que de diviser.

 

Le Niger et l’EAMAC consolident leur coopération régionale

À Niamey, le ministre Bakary Yaou Sangaré a reçu Oumar Mamadou Ba, nouveau directeur de l’EAMAC. Cette rencontre marque le début d’une coopération renforcée autour des enjeux climatiques et aériens au Sahel.

 

Niamey, 23 octobre 2025 –  Dans les salons du ministère des Affaires étrangères, une rencontre officielle a marqué, hier, une avancée significative dans la coopération régionale. Le ministre Bakary Yaou Sangaré a reçu M. Oumar Mamadou Ba, nouveau directeur de l’École Africaine de la Météorologie et de l’Aviation Civile (EAMAC). En effet, cette visite, empreinte de solennité, dépasse le cadre protocolaire : elle ouvre la voie à un renforcement stratégique des relations entre le Niger et cette institution panafricaine, établie à Niamey depuis 1964.

Le Niger renforce sa coopération régionale avec l’EAMAC à travers la nomination de Oumar Mamadou Ba. Cette rencontre diplomatique à Niamey marque une nouvelle étape dans la gouvernance climatique et aéronautique africaine, portée par une ambition partagée d’innovation et de développement durable.

Une prise de fonctions placée sous le signe de la diplomatie

 

Dans un climat de discrétion et de respect mutuel, M. Oumar Mamadou Ba, expert reconnu dans les domaines de la météorologie et de l’aviation civile, a officiellement remis sa lettre de prise de fonctions au ministre nigérien. Ce geste, hautement symbolique, consacre l’entrée en fonction d’un dirigeant appelé à impulser une nouvelle dynamique à l’EAMAC. En tant qu’établissement de référence, l’école joue un rôle essentiel dans la formation des cadres africains en prévision climatique et en gestion du trafic aérien — deux secteurs clés pour un continent confronté à des défis environnementaux et logistiques majeurs.

 

Le Niger et l’EAMAC : vers une coopération technique renforcée

 

Au cours de l’entretien, les deux responsables ont identifié plusieurs axes de collaboration. Il a notamment été question de renforcer la formation des experts nigériens, de développer les échanges de données météorologiques en temps réel, et de mettre en œuvre des projets conjoints en matière de résilience climatique. Ces échanges ont également  permis de réaffirmer une ambition commune : positionner l’EAMAC comme un acteur central du développement durable régional.

« C’est l’occasion de multiplier les synergies avec nos voisins du continent », a confié une source proche des discussions, soulignant également les perspectives de coopération en matière de sécurité aérienne — un enjeu crucial dans un Sahel exposé aux aléas climatiques, notamment les tempêtes de sable.

Une vision panafricaine portée par le Niger

 

Par ailleurs, cette audience s’inscrit dans une dynamique plus large portée par les autorités nigériennes. Fidèle à sa vocation panafricaine, Niamey intensifie ses partenariats avec les institutions spécialisées de l’Union africaine, dans une logique de coopération technique et stratégique. L’EAMAC, en tant que centre régional de formation et d’expertise, incarne pleinement cette ambition. Elle joue un rôle déterminant dans la prévention des risques environnementaux et la modernisation des infrastructures aériennes — deux priorités majeures pour le Niger.

Le ministre Bakary Yaou Sangaré, reconnu pour son engagement en faveur des partenariats sud-sud, a salué cette nomination comme une opportunité de renforcer davantage les relations entre le Niger et l’institution. Il a également réaffirmé le soutien de son département à l’EAMAC, notamment dans la mise en œuvre de ses missions de formation, d’innovation et de coopération régionale.

Le Niger renforce sa coopération régionale avec l’EAMAC à travers la nomination de Oumar Mamadou Ba. Cette rencontre diplomatique à Niamey marque une nouvelle étape dans la gouvernance climatique et aéronautique africaine, portée par une ambition partagée d’innovation et de développement durable.

Le Niger et l’EAMAC : une ambition à concrétiser

 

À l’issue de cette rencontre, M. Oumar Mamadou Ba se voit confier une mission stratégique : positionner l’EAMAC comme un centre d’excellence et d’innovation au service des enjeux climatiques et aéronautiques du continent. Ainsi, les prochaines étapes, qu’elles relèvent de l’organisation interne ou de la coopération régionale, permettront d’évaluer concrètement la portée des engagements formulés.

À Niamey, cette audience pourrait bien constituer le socle d’une nouvelle dynamique, dans laquelle le Niger, terre d’ancrage de l’EAMAC, ambitionne de consolider son rôle de référence en matière de gouvernance climatique et de modernisation des infrastructures aériennes en Afrique.

Sécurité alimentaire : le Niger et la FAO renforcent leur partenariat

À Niamey, le ministre Bakary Yaou Sangaré a reçu Alhassan Cissé, nouveau représentant de la FAO au Niger. Ensemble, ils ont posé les bases d’une coopération renforcée pour lutter contre l’insécurité alimentaire et soutenir les filières agricoles locales.

 

Niamey, 23 octobre 2025 – Niamey, 23 octobre 2025 – Au cœur des enjeux alimentaires qui agitent le Sahel, une prise de contact diplomatique ouvre la voie à de nouvelles impulsions. En effet, le mercredi 22 octobre, dès les premières heures du jour, le ministre nigérien des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur, Bakary Yaou Sangaré, a reçu Alhassan Cissé, tout juste investi comme Représentant résident de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) au Niger. Cette audience, à la fois sobre et solennelle, marque le début d’un partenariat renforcé face aux défis cruciaux de la sécurité alimentaire.

Une entrée en fonction marquée par le dialogue

 

Dans l’intimité du cabinet ministériel, entouré de ses conseillers  le chef de la diplomatie a accueilli le diplomate onusien avec les honneurs dus à son rang. Alhassan Cissé, fort d’une expertise pointue en développement rural, a remis ses accréditations officielles, scellant ainsi son intronisation à la tête du bureau FAO de Niamey. Toutefois, ces formalités protocolaires n’ont été que le prélude à un dialogue franc et constructif, centré sur le renforcement des liens entre le gouvernement nigérien et l’agence onusienne.

Le Niger et la FAO renforcent leur coopération pour faire face aux défis alimentaires du Sahel. À Niamey, une rencontre diplomatique entre Bakary Yaou Sangaré et Alhassan Cissé ouvre la voie à de nouvelles perspectives de développement rural et de résilience climatique.

Le Niger et la FAO : vers une coopération plus offensive

 

En outre, les discussions ont dérivé vers l’essentiel : comment conjuguer les forces pour bâtir une alliance plus offensive et plus opérationnelle ? Les deux diplomates  ont réaffirmé leur attachement à une collaboration fluide, imprégnée de réciprocité et respectueuse de l’autonomie du pays hôte.

« C’est une page blanche à écrire ensemble, pour un impact tangible sur le terrain », pourrait-on résumer l’esprit des échanges, où la confiance s’est transformée en engagement ferme.

Le Niger et la FAO renforcent leur coopération pour faire face aux défis alimentaires du Sahel. À Niamey, une rencontre diplomatique entre Bakary Yaou Sangaré et Alhassan Cissé ouvre la voie à de nouvelles perspectives de développement rural et de résilience climatique.

Des projets alignés sur les priorités nationales

 

Du soutien aux filières agricoles locales aux initiatives contre la désertification, les pistes évoquées visent à ancrer des projets concrets, alignés sur les priorités nationales. Par ailleurs, cette entrevue s’inscrit pleinement dans la feuille de route tracée par le président de la République, le général d’armée Abdourahamane Tiani. Elle incarne aussi  une offensive diplomatique assumée, visant à raffermir les alliances avec les acteurs internationaux, au service d’un progrès humain inclusif et durable.

 

La FAO, un partenaire stratégique pour le Niger

 

Dans un Niger confronté aux aléas climatiques et aux tensions géopolitiques, qui pèsent lourdement sur les assiettes des 27 millions d’habitants, la FAO émerge comme un allié de poids. Ses programmes touchent déjà des milliers de fermiers, notamment à travers des formations en irrigation résiliente, des techniques agricoles adaptées et des alertes précoces sur les invasions acridiennes.

Le Niger et la FAO renforcent leur coopération pour faire face aux défis alimentaires du Sahel. À Niamey, une rencontre diplomatique entre Bakary Yaou Sangaré et Alhassan Cissé ouvre la voie à de nouvelles perspectives de développement rural et de résilience climatique.

Un horizon de coopération à concrétiser

 

À l’issue de cette rencontre matinale, l’atmosphère laissait transparaître un optimisme prudent. Bakary Yaou Sangaré et son hôte ont esquissé les contours d’un avenir où le Niger, terre de défis climatiques mais riche en potentiels agricoles, pourrait pleinement capitaliser sur l’expertise internationale. Désormais, les prochaines étapes — qu’elles soient actées dans les documents officiels ou concrétisées sur le terrain — mettront à l’épreuve la sincérité des engagements formulés.

En attendant, cette entrevue diplomatique rappelle que dans la mécanique subtile des partenariats, chaque initiative compte pour bâtir un futur nourricier. Et dans cette chorégraphie internationale, le Niger affirme sa volonté de jouer un rôle structurant, avec méthode, ambition et vision.

Migration : Niamey et l’OIM renforcent leur partenariat

À Niamey, le ministre Bakary Yaou Sangaré et la cheffe de bureau de l’OIM, Ana Fonseca, ont scellé une alliance stratégique pour une gouvernance migratoire plus humaine et plus efficace. Une coopération renforcée face aux défis du Sahel.

 

Niamey, 23 octobre 2025 –Dans les coulisses diplomatiques où se dessinent les trajectoires des mouvements humains, une entrevue matinale a ravivé les flammes d’une collaboration essentielle. En effet, le mercredi 22 octobre, le ministre nigérien des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur, Bakary Yaou Sangaré, a reçu Ana Fonseca, récemment nommée cheffe de bureau de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) au Niger. À l’occasion de la remise de ses accréditations officielles, la responsable onusienne a ouvert un nouveau chapitre de dialogue stratégique, placé sous le regard attentif d’une équipe ministérielle resserrée.

Très vite, l’atmosphère feutrée et protocolaire a laissé place à des engagements concrets. Dans un salon orné des emblèmes nationaux et internationaux, les deux personnalités ont scellé un pacte clair : intensifier les liens opérationnels entre l’agence migratoire mondiale et les autorités nigériennes. De ce fait, les échanges ont porté sur des enjeux cruciaux, allant de la lutte contre les filières de passeurs aux programmes d’intégration pour les rapatriés. En ce sens, les idées ont circulé avec vigueur, dessinant les contours d’un filet de sécurité plus robuste.

 

« C’est une convergence de vues qui va au-delà des protocoles », confie un observateur présent, soulignant comment cette prise de contact pourrait impulser des initiatives concrètes sur le terrain — des camps de transit aux campagnes de sensibilisation.

Une diplomatie alignée sur les priorités nationales

 

Par ailleurs, cette séquence diplomatique s’inscrit pleinement dans la stratégie impulsée par le président de la République, le général d’armée Abdourahamane Tiani. Elle incarne une volonté affirmée de tisser des partenariats solides avec les soutiens étrangers, tout en préservant l’indépendance nationale. En plus, l’objectif est double : forger une approche migratoire fondée sur l’équité et la pérennité, et répondre aux urgences humanitaires sans renoncer à la souveraineté.

Concrètement, il s’agit d’aider les déracinés à reconstruire leur vie, de sécuriser les frontières sans brutalité, et de transformer les défis migratoires en opportunités pour les communautés locales. Dans un Sahel fragilisé, où les sécheresses et les conflits poussent des milliers de personnes vers l’inconnu, l’OIM — avec ses radars sur les routes du désert — s’impose comme un acteur incontournable pour le Niger, véritable hub migratoire de la région.

Le Niger et l’OIM intensifient leur collaboration pour encadrer les flux migratoires, lutter contre les trafics et soutenir les rapatriés. Une rencontre diplomatique à Niamey marque le début d’un partenariat opérationnel au cœur du Sahel.

Le Niger et l’OIM  : une dynamique en marche, des chantiers à venir

 

Entouré de ses collaborateurs les plus chevronnés, Bakary Yaou Sangaré a multiplié les signes d’une dynamique en pleine consolidation. Dès les premiers échanges, le ton était donné : celui d’un engagement résolu en faveur d’une gouvernance migratoire plus humaine et plus concertée. À l’issue de cette heure de pourparlers, l’atmosphère vibrait d’une énergie palpable : celle d’un pays qui refuse la fatalité des exodes et qui, au contraire, revendique une approche partagée, fondée sur la coopération, la dignité et la responsabilité.

Dans cette optique, les chantiers à venir s’annoncent nombreux et structurants : formations ciblées pour les agents frontaliers, appui renforcé aux retours volontaires, amélioration des mécanismes d’accueil et de réinsertion. D’ailleurs, ces défis mettront à l’épreuve la solidité des engagements pris et la capacité des parties prenantes à traduire les intentions en résultats tangibles.

En attendant, à Niamey, cette rencontre diplomatique résonne comme un signal fort : la migration, ce fleuve parfois tumultueux, peut être canalisée avec humanité, lucidité et vision stratégique. Plus largement, pour le Niger comme pour ses partenaires, l’heure n’est plus aux constats, mais à l’action concertée.

Pétanque et football : Agadez honore ses champions

Le 21 octobre 2025, le gouverneur de la région d’Agadez, Ibra Boulama Issa, a reçu les délégations sportives de pétanque et de football, récemment distinguées au niveau national. Entre trophées, encouragements et promesses d’appui, cette double réception illustre la place croissante du sport dans le rayonnement du Nord nigérien.

 

Agadez, 22 octobre 2025 –La région d’Agadez, bastion du sport sahélien, résonne encore des exploits récemment accomplis sur les terrains nationaux. Le mardi, le Général de Division Ibra Boulama Issa, gouverneur local et fervent mécène des disciplines collectives, a accueilli avec enthousiasme deux délégations sportives rentrées auréolées de succès. D’une part, les boulistes de la pétanque ; d’autre part, les jeunes footballeurs du Tournoi de Grandes Vacances (TGV), tous venus présenter leurs trophées. Ainsi, ce qui devait être une simple audience protocolaire s’est rapidement transformé en une célébration collective de l’excellence sportive nord-nigérienne.

La pétanque, reine incontestée : une coupe éternelle pour Agadez

 

C’est avec une fierté palpable que les athlètes de la Ligue régionale de pétanque ont défilé devant le gouverneur, tout juste de retour de Tahoua, théâtre du Championnat National de la discipline. Pour la troisième année consécutive, l’équipe a décroché la prestigieuse Dame Coupe, un Graal qui, par tradition, s’installe désormais définitivement dans les vitrines d’Agadez. À cela s’ajoutent, en prime, des lauriers en or : le titre suprême de champions, une distinction identique pour le maître incontesté du tir au but, ainsi qu’une belle troisième marche du podium général.

Ces exploits, faut-il le rappeler, ne doivent rien au hasard. Grâce à un entraînement rigoureux, à un esprit d’équipe solide et au soutien constant de figures locales comme le gouverneur, la ligue a su imposer sa marque dans un sport où la précision rime avec patience désertique.

« Votre persévérance honore non seulement Agadez, mais tout le Niger. Ces médailles sont le fruit d’un engagement qui inspire la jeunesse », a lancé Ibra Boulama Issa, en serrant les mains des vainqueurs.

Par ailleurs, cette reconnaissance, au-delà des mots, s’accompagne d’une promesse d’appui continu pour les prochains défis.

À Agadez, les boulistes et footballeurs ont été honorés par le gouverneur Ibra Boulama Issa après leurs performances nationales. Cette célébration sportive met en lumière l’engagement local pour une jeunesse dynamique, unie et porteuse d’espoir dans un contexte sahélien exigeant.
À Agadez, les boulistes et footballeurs ont été honorés par le gouverneur Ibra Boulama Issa après leurs performances nationales. Cette célébration sportive met en lumière l’engagement local pour une jeunesse dynamique, unie et porteuse d’espoir dans un contexte sahélien exigeant.

Football des vacances : une finale en apothéose, malgré la défaite honorable

 

Dans la foulée, l’après-midi même, ce sont les prodiges du ballon rond qui ont capté l’attention. L’équipe représentant Agadez au TGV National – tournoi estival piloté par le Ministère de la Jeunesse et des Sports à Niamey – a regagné ses sables natals avec une médaille d’argent en poche. Bien qu’elle ait été battue en finale par les hôtes de niamey dans un match serré, la formation locale a illuminé la compétition par son jeu fluide et son mental d’acier, gravissant ainsi les échelons jusqu’au sommet.

 

Le gouverneur, en hôte bienveillant, n’a eu que des éloges pour ces adolescents qui portent haut les couleurs régionales.

« Deuxième place, c’est une performance qui nous remplit de joie et nous motive pour l’avenir. Vous avez montré que le talent d’Agadez n’a pas de limites », leur a-t-il confié, entouré d’un cercle de supporters conquis.

En plus, cette rencontre a rapidement pris des allures de séance de coaching intensif, ponctuée de conseils tactiques avisés, d’encouragements ciblés et d’engagements concrets en faveur des jeunes les plus prometteurs, notamment par l’octroi de bourses.

À Agadez, les boulistes et footballeurs ont été honorés par le gouverneur Ibra Boulama Issa après leurs performances nationales. Cette célébration sportive met en lumière l’engagement local pour une jeunesse dynamique, unie et porteuse d’espoir dans un contexte sahélien exigeant.

Un élan sportif pour un Niger uni et dynamique

 

Ainsi, ces deux réceptions, organisées à quelques heures d’intervalle, esquissent les fondements d’une politique locale où le sport dépasse largement le cadre du loisir. Il s’affirme désormais comme un levier d’unité, de cohésion sociale et de développement territorial. Dans un contexte régional marqué par des défis sécuritaires et climatiques persistants, ces victoires, qu’elles soient remportées sur l’herbe ou sur les graviers, s’imposent comme des symboles puissants de résilience collective et d’espoir partagé.

En s’impliquant personnellement, le Gouverneur Ibra Boulama Issa trace la voie d’un mécénat sportif qui pourrait bien multiplier les talents émergents et renforcer l’ancrage du sport comme levier de transformation sociale.

À l’horizon, les regards se tournent déjà vers les prochains championnats régionaux. Agadez, portée par ses vents de réussite, semble prête à souffler un vent de conquêtes sur le reste du pays.