Helene Sourou, Author at Journal du Niger - Page 52 sur 214

Niamey : arrestation d’un présumé terroriste à Bangoula

Niger : Un présumé terroriste déjoué à Bangoula, un coup de filet majeur pour la Sécurité Nationale

Niamey, 9 juillet 2025 – À l’entrée nord de Niamey, un contrôle routier de routine a pris une tournure spectaculaire. Le lundi 7 juillet 2025, des éléments de la Garde Nationale du Niger (GNN), postés à Bangoula sur la route de Tillabéri, ont mis la main sur Soumaila Mahamadou Hamadou, un individu de 27 ans suspecté d’appartenir à un groupe armé terroriste (GAT). Par ailleurs, cette interpellation, fruit d’un simple contrôle d’identité, révèle les connexions inquiétantes d’un homme lié à des attaques meurtrières, dont celle de Bouloudjouga en août 2024. Dans un Niger en proie à des menaces sécuritaires croissantes, ce coup de filet pourrait bien être une victoire décisive pour les forces de l’ordre.

 

De la route à la cellule : Une arrestation qui cache un réseau

 

Tout a commencé par un contrôle de routine au poste de Bangoula, un point stratégique à l’entrée de la capitale. Soumaila Mahamadou Hamadou, se présentant comme un revendeur originaire de M’banga, a immédiatement attiré l’attention des agents de la GNN. En effet, dépourvu de carte d’identité, il portait sur lui une somme impressionnante de 2 250 000 FCFA et un téléphone portable. Interrogé, l’homme a affirmé se rendre à Niamey pour la première fois afin de conclure une transaction commerciale : la vente de 40 bidons d’huile de vidange à un certain Ousseini, après les avoir acquis à Ballabé auprès d’un dénommé Talla.

Cependant, ce récit, apparemment anodin, a rapidement éveillé les soupçons. Comme l’ont noté les enquêteurs, le commerce d’huile de vidange suit généralement un flux inverse, de la capitale vers les zones rurales, et non l’inverse. Cette incohérence, combinée à la somme importante en sa possession, a poussé les forces de l’ordre à approfondir leurs investigations.

 

Le téléphone du suspect révèle des liens accablants avec des groupes terroristes

L’exploitation du téléphone portable de Soumaila Mahamadou Hamadou a fait basculer l’enquête dans une dimension autrement plus grave. Les données extraites, couplées à un interrogatoire poussé, ont révélé des liens troublants avec des groupes armés terroristes. Sous le pseudonyme de Zoubeirou, l’individu a avoué être membre d’un réseau terroriste depuis 2022, opérant sous les ordres de l’émir Abdoulaye, un chef présumé impliqué dans l’attaque meurtrière contre une position de la Garde Nationale à Bouloudjouga la semaine précédente.

Plus accablant encore, Soumaila aurait participé à une attaque d’envergure contre les Forces Armées Nigériennes (FAN) en août 2024, une opération impliquant 300 motos, chacune transportant deux combattants. Blessé lors de cet assaut, il porte encore les stigmates de son engagement : des cicatrices de balles à l’avant-bras gauche, à l’épaule, à la poitrine droite et à la mâchoire inférieure gauche. Ces marques, loin d’être de simples souvenirs, constituent également  des preuves tangibles de son implication dans des violences armées.

 

Un coup de filet stratégique dans un contexte sécuritaire explosif

 

L’arrestation de Soumaila Mahamadou Hamadou intervient dans un climat de tension extrême au Niger, où les attaques jihadistes se multiplient, notamment dans la région de Tillabéri, surnommée la « zone des trois frontières » (Niger, Mali, Burkina Faso). Cette région, un repaire notoire pour les groupes affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique, a été le théâtre de plusieurs embuscades meurtrières ces dernières années. L’attaque de Bouloudjouga, attribuée à l’émir Abdoulaye, s’inscrit dans cette vague de violence qui met à rude épreuve les Forces Armées Nigériennes, déjà confrontées à un vide sécuritaire depuis le coup d’État de juillet 2023.

Ce coup de filet à Bangoula souligne l’efficacité des contrôles routiers, souvent perçus comme routiniers, mais cruciaux dans la lutte contre le terrorisme. En interceptant un individu clé, la GNN démontre que la vigilance reste une arme redoutable face à des réseaux opérant dans l’ombre.

 

Bangoula : l’enquête s’intensifie pour démanteler le réseau terroriste

 

Actuellement en garde à vue à la Brigade des pistes, Soumaila Mahamadou Hamadou fait l’objet d’une enquête approfondie. Les autorités cherchent à cartographier l’étendue de ses connexions et à identifier d’autres membres du réseau de l’émir Abdoulaye. Chaque détail, des communications interceptées dans son téléphone aux témoignages recueillis, pourrait permettre de prévenir de futures attaques et de neutraliser des menaces imminentes.

En plus , cette arrestation intervient à un moment où le Niger intensifie sa lutte contre les groupes armés, en collaboration avec des partenaires régionaux comme le Nigeria. La création récente de l’Alliance des États du Sahel (AES), regroupant le Niger, le Mali et le Burkina Faso, témoigne d’une volonté de coordonner les efforts pour contrer l’expansion des groupes jihadistes, responsables de plus de la moitié des décès liés au terrorisme dans le monde en 2024.

 

Un signal fort pour la sécurité nationale : Vigilance et espoir au Niger

 

En somme, l’interpellation de Soumaila Mahamadou Hamadou résonne comme une victoire, certes ponctuelle, mais significative dans la guerre contre le terrorisme au Niger. Elle rappelle la détermination des forces de sécurité à protéger la population, malgré un contexte marqué par des défis logistiques et une instabilité régionale croissante. Pour les habitants de Niamey et des régions frontalières, ce coup de filet est un signe d’espoir, mais aussi un rappel de la menace omniprésente qui plane sur le pays.

Alors que les investigations se poursuivent, les autorités appellent à la vigilance citoyenne, soulignant que la lutte contre le terrorisme est l’affaire de tous. Dans un Niger à la croisée des chemins, l’arrestation de ce présumé terroriste pourrait bien ouvrir la voie à des révélations cruciales, renforçant la résilience d’une nation déterminée à ne pas plier face à la violence.

 

 

Gujarat : Le cri d’un pont brisé plonge Vadodara dans le deuil

Drame au Gujarat en Inde : Le pont Gambhira s’effondre, 9 morts et des questions sur les infrastructures

 

Gujarat, 9 juillet 2025 – À l’aube, sous un ciel lourd de mousson, le pont Gambhira, artère vitale reliant Vadodara à Anand dans le Gujarat, s’est effondré comme un géant fatigué, précipitant des véhicules dans les eaux tumultueuses de la rivière Mahisagar. Neuf vies ont été fauchées, un camion est resté suspendu dans le vide, oscillant entre vie et mort, tandis que les cris des survivants et le grondement des flots ont déchiré le silence de Mujpur. Ce drame, survenu à 7 h 30 ce mercredi, révèle la fragilité d’une infrastructure vieillissante et ravive les plaies d’une région déjà marquée par les tragédies. Dans ce chaos, les secours luttent, mais une question hante les esprits : combien de désastres faudra-t-il encore pour que l’Inde écoute les murmures d’alerte de ses ponts ?

 

Catastrophe éclair sur la Mahisagar : Un bilan lourd et des recherches intenses

 

Le pont Gambhira, construit en 1985 et long de 900 mètres, était plus qu’un simple ouvrage : c’était un lien crucial entre le centre du Gujarat et la région de Saurashtra, emprunté chaque jour par des camions de marchandises, des rickshaws bringuebalants et des familles en route vers leur quotidien. Ce 9 juillet, à 7 h 30, une dalle de béton de 10 à 15 mètres s’est effondrée sans prévenir, emportant dans la rivière cinq véhicules – deux camions, une camionnette, un SUV Bolero et un rickshaw. Neuf personnes ont péri, leurs corps retrouvés dans les eaux boueuses, tandis que six autres, arrachées aux débris par des équipes de secours, luttent pour leur vie dans les hôpitaux de Vadodara.

Les images de la scène, relayées sur les réseaux sociaux, glacent le sang : un camion-citerne, suspendu au bord de la brèche, semble défier la gravité, son arrière encore accroché au pont, son avant plongeant vers l’abîme. « J’ai cru que le monde s’écroulait », raconte un villageois de Mujpur, qui a rejoint les habitants pour plonger dans la rivière à la recherche de survivants. Les équipes de la National Disaster Response Force (NDRF), les pompiers locaux et la police, épaulés par le service d’ambulance 108, ont travaillé sans relâche, sauvant cinq personnes dans les premières heures. Cependant, chaque minute qui passe assombrit l’espoir de retrouver d’autres survivants.

 

Le pont Gambhira : Une tragédie annoncée et des alertes ignorées

 

Le pont Gambhira, vieux de 40 ans, portait les stigmates du temps. Les habitants de Padra taluka, où se trouve l’ouvrage, avaient signalé des nids-de-poule aggravés par la mousson et des fissures inquiétantes, ignorées malgré leurs plaintes répétées. « Nous avons alerté l’administration, mais personne n’a écouté », déplore un commerçant local, dont la voix tremble de colère et de chagrin. De plus, en 2017, le parti d’opposition Congress avait déjà tiré la sonnette d’alarme sur l’état du pont, et trois mois avant le drame, le ministre en chef Bhupendra Patel avait approuvé un budget de 212 crores de roupies pour un nouveau pont, dont la conception était en cours. Malheureusement, il était trop tard pour les victimes de ce mercredi.

Le ministre de la Santé du Gujarat, Rushikesh Patel, a reconnu que le pont, inauguré en 1985, faisait l’objet d’un entretien périodique, mais « l’incident est profondément regrettable ». Le ministre en chef Bhupendra Patel a ordonné une enquête immédiate, confiée à une équipe d’ingénieurs experts, pour déterminer les causes de l’effondrement. « Ce drame déchire le cœur », a-t-il écrit sur X, promettant une aide de 4 lakhs de roupies aux familles des défunts et 50 000 roupies aux blessés, ainsi que des soins médicaux gratuits. Par ailleurs, le Premier ministre Narendra Modi a également exprimé ses condoléances, annonçant une aide de 2 lakhs de roupies du Fonds national de secours pour chaque famille endeuillée.

Le Gujarat en deuil : L’onde de choc réveille les traumatismes passés

La nouvelle de l’effondrement a secoué le Gujarat, ravivant le souvenir douloureux de l’accident de Morbi en 2022, où 135 personnes avaient péri dans l’effondrement d’un pont suspendu. Sur X, les messages affluent, mêlant tristesse et indignation. « Combien de ponts devront encore s’effondrer avant que nous agissions ? » écrit un utilisateur, tandis qu’un autre salue le courage des villageois de Mujpur, qui ont risqué leur vie pour sauver des inconnus. En conséquence, le chef de l’opposition, Amit Chavda, a appelé à une accélération des secours et à une refonte des infrastructures routières.

À Vadodara, la circulation entre Anand, Bharuch et Ankleshwar est paralysée, les autorités ayant fermé la route et détourné le trafic. Les familles des victimes, réunies près des décombres, observent un silence lourd, priant pour des nouvelles des disparus. Les images d’un rickshaw disloqué et d’un camion englouti par les flots hantent les esprits, symboles d’un désastre qui n’aurait jamais dû se produire.

L’effondrement du pont Gambhira : Un signal d’alarme pour l’Inde

Ce drame, survenu en plein cœur de la mousson, met en lumière les failles d’une infrastructure indienne vieillissante, souvent soumise à des réparations de fortune. Le Gujarat, vitrine du développement économique, se trouve confronté à une réalité cruelle : la sécurité ne peut attendre. Alors que les équipes de secours fouillent encore la Mahisagar, le pays retient son souffle, espérant que ce sacrifice ne sera pas vain. Le pont Gambhira, jadis symbole de connexion, est devenu celui d’une tragédie évitable. Combien de temps encore l’Inde construira-t-elle sur des fondations fragiles ?

Agadez relance la gouvernance de l’orpaillage pour un développement durable

Agadez : Une session cruciale pour redynamiser l’orpaillage et façonner un avenir durable au Niger

Agadez, 8 juillet 2025 Sous le ciel incandescent du désert nigérien, Agadez, ville légendaire et poumon économique du nord du Niger, s’est transformée ce mardi 8 juillet 2025 en un carrefour de réflexion stratégique. Le Général de Division Ibra Boulama Issa, gouverneur de la région, a donné le coup d’envoi de la 3ᵉ Session de Rédynamisation des Outils Régionaux de Concertation et de Suivi des Questions d’Orpaillage. Par ailleurs, cet événement, bien plus qu’une simple réunion, ambitionne de remodeler l’exploitation aurifère dans une région où l’or représente à la fois une promesse de prospérité et un défi majeur pour la sécurité et le développement.

À Agadez, les autorités régionales ont lancé une session stratégique sur l’orpaillage pour encadrer cette activité clé, renforcer la sécurité et poser les bases d’un développement durable dans le nord du Niger.Un secteur stratégique sous les projecteurs

Réunissant un parterre de responsables civils et militaires, ainsi que des partenaires internationaux comme le représentant de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), cette session s’attaque aux multiples facettes de l’orpaillage, une activité économique vitale pour Agadez. L’objectif est clair : analyser en profondeur les enjeux liés à l’emploi, à la sécurité, à la mobilisation des ressources financières, et aux obstacles qui freinent les acteurs du secteur. De l’exploitation artisanale aux impacts socio-économiques, chaque aspect sera scruté pour poser les bases d’une industrie plus équitable et durable.

Le gouverneur, dans son discours inaugural, a souligné l’importance de cette concertation pour l’avenir de la région. « L’orpaillage est une richesse, mais aussi une responsabilité. Nous devons travailler ensemble pour en faire un moteur de développement inclusif, tout en garantissant la sécurité et la dignité de ceux qui y participent », a-t-il déclaré, donnant ainsi le ton d’une session axée sur des solutions concrètes.

orpaillage : Les défis d’un Eldorado fragile

L’orpaillage, pratique ancestrale dans le nord du Niger, attire des milliers de personnes en quête de fortune, cependant, il est aussi source de tensions. Les sites d’extraction, souvent situés dans des zones reculées, sont confrontés à des problèmes d’insécurité, exacerbés par la présence de groupes armés et de trafics illicites. À cela s’ajoutent des conditions de travail précaires, des conflits fonciers et un manque de régulation qui freinent la collecte des recettes fiscales. Cette session vise aussi  à établir des mécanismes de suivi robustes pour encadrer l’activité, tout en maximisant son apport à l’économie locale.

L’emploi, en particulier, est au cœur des discussions. Avec des milliers de jeunes Nigériens et de migrants attirés par les mines d’or, la question du recrutement et de la formation se pose avec acuité. Comment garantir des opportunités justes tout en évitant l’exploitation des travailleurs ? Les débats promettent d’explorer des solutions innovantes, comme la création de coopératives ou l’introduction de technologies adaptées pour améliorer la productivité et la sécurité.

Une collaboration élargie pour un impact durable

La présence de l’OIM parmi les partenaires illustre la dimension transnationale de l’orpaillage à Agadez, ville carrefour des flux migratoires. L’organisation apporte son expertise pour accompagner les initiatives visant à protéger les travailleurs migrants et à intégrer les questions migratoires dans la gestion du secteur. Cette collaboration, couplée à l’implication des autorités locales et nationales, vise à transformer l’orpaillage en un levier de développement durable, capable de bénéficier aux communautés tout en réduisant les risques sociaux et environnementaux.

À Agadez, les autorités régionales ont lancé une session stratégique sur l’orpaillage pour encadrer cette activité clé, renforcer la sécurité et poser les bases d’un développement durable dans le nord du Niger.orpaillage : Un tournant pour Agadez

En conclusion, cette 3ᵉ Session de Rédynamisation marque un moment charnière pour Agadez. En plaçant l’orpaillage sous le microscope de la concertation, les autorités régionales envoient un message fort : l’exploitation de l’or doit cesser d’être une source de chaos pour devenir un pilier de prospérité. Les discussions, qui se prolongeront dans les jours à venir, devront également  déboucher sur des recommandations concrètes pour encadrer le secteur, sécuriser les sites, et garantir une répartition équitable des richesses.

Alors que le soleil se couche sur les dunes d’Agadez, les espoirs se tournent vers les résultats de cette session. Dans une région où chaque gramme d’or extrait raconte une histoire de labeur et de résilience, cette initiative pourrait redéfinir l’avenir de l’orpaillage, pour qu’il brille non seulement dans les rivières, mais aussi dans la vie des communautés qui en dépendent.

Niger : l’armée lance le concours 2025 pour recruter ses futurs sous-officiers

Niger : Une nouvelle génération appelée à renforcer les forces armées avec le concours de recrutement 2025

 

Niamey, 8 juillet 2025 – Dans un Niger confronté à des défis sécuritaires sans précédent, une opportunité historique s’ouvre pour la jeunesse. Hier, le Ministère de la Défense nationale a lancé un vibrant appel à candidature pour le recrutement d’Élèves Sous-officiers d’Active de la promotion 2025. En effet,  prévu pour les 15, 16 et 17 août dans huit régions du pays, ce concours national vise à insuffler un sang nouveau dans les Forces Armées Nigériennes (FAN), offrant à des jeunes déterminés une chance de servir leur nation avec honneur et discipline. Dans un contexte où la sécurité est une priorité absolue, cet engagement marque un pas décisif vers un avenir plus stable.

 

 Concours 2025 : Une porte ouverte à la jeunesse nigérienne

Organisé par la Commission Permanente de Recrutement et de Sélection, ce concours d’envergure nationale se tiendra dans les centres d’Agadez, Diffa, Dosso, Maradi, Niamey, Tahoua, Tillabéri et Zinder. Par ailleurs, il est strictement réservé aux hommes nigériens célibataires sans enfants, nés entre le 31 décembre 2002 et le 31 décembre 2007 (soit âgés de 18 à 23 ans), et impose des critères stricts pour garantir l’excellence des futurs sous-officiers. Les candidats doivent être titulaires du baccalauréat (général, technique ou professionnel), faire preuve d’une moralité irréprochable, et être en parfaite condition physique et médicale. Les autorités disqualifient automatiquement toute personne exclue d’un corps des Forces de Défense et de Sécurité.

Le processus de candidature, rigoureux, exige un dépôt de dossier complet au plus tard le 1er août 2025 à 17 heures auprès des Directions Régionales de l’Éducation Nationale. Pour un coût non remboursable de 10 000 FCFA, les postulants devront aussi fournir une demande manuscrite, des copies légalisées de leur pièce d’identité, acte de naissance, certificat de nationalité, diplômes (BEPC et BAC), un certificat médical, un casier judiciaire récent, deux photos d’identité, et une décharge pour l’épreuve physique. Chaque détail compte, car ce concours ne laisse aucune place à l’improvisation.

 

Un défi physique et intellectuel

Le calendrier du concours est conçu pour tester à la fois l’endurance et l’intelligence des candidats. Les 14 et 15 août, une épreuve physique mettra les postulants à rude épreuve avec une course de 7 km à boucler en moins d’une heure. Cette étape, cruciale, sera suivie d’un contrôle antidopage implacable : tout candidat testé positif sera non seulement éliminé, mais également poursuivi. La santé et la discipline sont, en effet, des valeurs cardinales pour les futurs sous-officiers.

Le 17 août, les épreuves écrites viendront départager les candidats sur des disciplines clés : culture générale, anglais, et, au choix, français ou mathématiques, avec des coefficients variant de 1 à 2. Une pièce d’identité valide sera exigée à chaque étape, et une contre-visite médicale par un médecin militaire viendra sceller l’admission des lauréats, garantissant leur aptitude à endosser les responsabilités d’un sous-officier.

 

Une mission au cœur des enjeux nationaux

Ce recrutement intervient dans un contexte où le Niger fait face à des menaces sécuritaires multiples, notamment dans les régions frontalières. Des groupes armés non étatiques, des tensions régionales et des défis logistiques pèsent sur les Forces Armées Nigériennes, qui ont besoin de renforts qualifiés pour maintenir la souveraineté et protéger les citoyens. En ouvrant ce concours à des jeunes bacheliers, le Ministère de la Défense mise ainsi sur une génération éduquée et motivée pour relever ces défis avec professionnalisme.

« Ce concours n’est pas seulement une opportunité de carrière, c’est un appel à servir la nation dans un moment critique de son histoire », a déclaré un responsable militaire lors de l’annonce. Pour beaucoup de candidats, intégrer les FAN représente un rêve d’engagement, mais aussi une chance de contribuer à la stabilité d’un pays riche de promesses, malgré les épreuves.

 

Concours 2025 : Un appel à l’excellence et à la discipline

En somme, le lancement de ce concours résonne comme un défi lancé à la jeunesse nigérienne. À Agadez, Diffa, ou encore Zinder, des milliers de jeunes se préparent à saisir cette opportunité, conscients que chaque épreuve – physique, écrite ou médicale – est une étape vers un avenir au service de leur pays. Les autorités, de leur côté, insistent sur la transparence et la rigueur du processus, déterminées à sélectionner les meilleurs pour renforcer une armée à la hauteur des enjeux.

Alors que la date limite de dépôt des dossiers approche, l’effervescence gagne les régions du Niger. Pour ces jeunes bacheliers, le concours de recrutement des Élèves Sous-officiers d’Active 2025 n’est pas qu’un examen : c’est une chance de forger leur destin et celui de leur nation, dans l’honneur et la discipline. Le compte à rebours est lancé, et le Niger attend ses futurs héros.

Yémen : Une frappe en mer rouge contre un navire israélien

Yémen : Une frappe audacieuse en Mer Rouge signe la résistance des forces armées yéménites

Sanaa, 8 juillet 2025 – Dans les eaux tumultueuses de la mer Rouge, les Forces Armées yéménites ont porté un coup retentissant à la navigation maritime israélienne. En fait, hier, elles ont annoncé avoir ciblé et coulé le navire Magic Seas, accusé d’approvisionner Israël en violation d’un blocus imposé par le Yémen. Par ailleurs, cette opération spectaculaire, menée avec une précision militaire et revendiquée comme un acte de solidarité avec le peuple palestinien, marque une nouvelle escalade dans un conflit aux ramifications internationales. Entre drones, missiles et détermination, le Yémen réaffirme ainsi son rôle de fer de lance dans la résistance régionale.

Une opération militaire d’envergure

En outre , l’attaque contre le Magic Seas, un navire affilié à une compagnie soupçonnée de contourner l’interdiction yéménite d’accoster dans les ports israéliens, a mobilisé un arsenal impressionnant. Selon les déclarations officielles des Forces Armées yéménites, l’opération a combiné deux bateaux sans pilote, cinq missiles balistiques et de croisière, ainsi que trois drones. Le résultat fut sans appel : le navire, touché de plein fouet, a pris l’eau avant de sombrer dans les profondeurs de la mer Rouge. Par un geste humanitaire, les forces yéménites ont assuré avoir permis à l’équipage d’évacuer sain et sauf, évitant ainsi toute perte humaine.

Cette frappe, d’une audace remarquable, illustre la capacité croissante des forces yéménites à mener des opérations complexes en haute mer. Elle s’inscrit, de plus, dans une stratégie plus large visant à perturber les chaînes d’approvisionnement israéliennes, en réponse à ce que le Yémen qualifie d’« agression continue contre Gaza » et de blocus imposé à la population palestinienne.

Yémen : Un acte de solidarité avec la Palestine

Dans leur communiqué, les Forces Armées yéménites ont dédié cette opération au « peuple palestinien opprimé et à ses combattants ». Depuis le début des hostilités à Gaza, le Yémen s’est positionné comme un acteur clé de l’axe de résistance régionale, utilisant son contrôle stratégique sur les routes maritimes de la mer Rouge et de la mer d’Arabie pour faire pression sur Israël. Ainsi , l’interdiction de navigation imposée aux navires liés à l’État hébreu, ou à ceux accostant dans ses ports, est au cœur de cette stratégie.

« Nos opérations ne cesseront pas tant que l’agression contre Gaza ne prendra pas fin et que le blocus ne sera pas levé », ont martelé les forces yéménites. Elles ont également promis de continuer à frapper « les profondeurs de l’entité israélienne » et de perturber le port d’Umm al-Rashrash (Eilat), un nœud stratégique pour le commerce maritime israélien. Ce langage, à la fois déterminé et symbolique, souligne l’engagement du Yémen dans une lutte qu’il considère comme une cause sacrée.

Un contexte géopolitique explosif

L’attaque contre le Magic Seas intervient dans un climat de tensions exacerbées au Moyen-Orient. La mer Rouge, artère vitale pour le commerce mondial, est devenue un théâtre d’affrontements où les intérêts régionaux et internationaux s’entrecroisent. Le Yémen, sous la direction du mouvement Ansar Allah (Houthi), a intensifié ses actions maritimes depuis 2023, ciblant des navires qu’il associe à Israël ou à ses alliés. Ces opérations, souvent menées avec des technologies avancées comme des drones et des missiles balistiques, ont contraint les puissances occidentales à renforcer leur présence navale dans la région, sans pour autant freiner la détermination yéménite.

L’annonce du naufrage du Magic Seas risque d’accentuer les pressions internationales sur le Yémen, tout en galvanisant les soutiens à la cause palestinienne dans le monde arabe. Elle soulève également des questions sur l’efficacité des mesures de sécurité maritime et sur l’impact économique de ces perturbations pour les compagnies opérant dans la région.

Yémen :Une démonstration de force et d’humanité

Au-delà de sa portée militaire, l’opération du 7 juillet 2025 illustre la dualité des Forces Armées yéménites : une détermination implacable dans leur combat, couplée à une volonté d’éviter les pertes civiles, comme en témoigne le sauvetage de l’équipage. Cette approche, qui contraste avec la violence aveugle de certains conflits, renforce l’image du Yémen comme un acteur à la fois stratégique et moral dans la région.

Un message au monde

En somme, le Yémen envoie un signal clair : il ne pliera pas face aux pressions et poursuivra sa lutte jusqu’à ce que ses revendications soient entendues. Le naufrage du Magic Seas n’est pas seulement une victoire tactique ; c’est un symbole de résistance face à l’injustice, un cri de ralliement pour ceux qui soutiennent la cause palestinienne. Alors que les vagues de la mer Rouge engloutissent les débris du navire, elles portent aussi un message d’espoir et de défi, résonnant bien au-delà des côtes yéménites.

Baccalauréat 2025 : 3 359 candidats en marche vers l’avenir à Agadez

Agadez : Une Nouvelle Génération Défie l’Avenir au Lancement du Baccalauréat 2025

Agadez, 8 juillet 2025 Sous le soleil éclatant du désert, la ville d’Agadez, carrefour culturel et historique du Niger, a vibré ce mardi 8 juillet 2025 d’une énergie particulière. Au Collège d’Enseignement Secondaire (CES) Abba Wagé, le Général de Division Ibra Boulama Issa, gouverneur de la région, a donné le coup d’envoi officiel des épreuves écrites du Baccalauréat 2025. En fait, dans une région où l’éducation est un levier d’espoir, cet événement marque un moment décisif pour 3 359 candidats, dont 51 % de femmes, prêts à écrire leur avenir et celui de leur pays.

À Agadez, le lancement officiel du Baccalauréat 2025 par le gouverneur Ibra Boulama Issa incarne l’engagement régional envers l’éducation, Baccalauréat 2025 : Un moment solennel pour une jeunesse ambitieuse

La cérémonie, empreinte de solennité, s’est déroulée en présence d’un parterre de personnalités civiles et militaires, parmi lesquelles le Recteur de l’Université d’Agadez, M. Samma Arzika. Ce lancement, bien plus qu’une formalité administrative, symbolise l’engagement du Niger à investir dans sa jeunesse, moteur du développement national. Avec 73 956 candidats à l’échelle du pays, la région d’Agadez se distingue par sa contribution significative et, surtout, par une représentation féminine remarquable, avec 1 712 jeunes femmes prêtes à relever le défi.

Le gouverneur, dans une allocution vibrante, a salué le courage et la détermination des candidats. « Vous êtes l’avenir d’Agadez et du Niger. Votre réussite au baccalauréat est un pas vers la construction d’une nation forte et prospère », a-t-il déclaré, galvanisant les jeunes présents. Cette forte proportion de candidates féminines, qui atteint 51 %, témoigne d’une dynamique encourageante vers l’égalité des genres dans l’éducation, un enjeu clé pour la région.

Un contexte d’exigence et d’espoir

Le Baccalauréat 2025, session d’Agadez, intervient dans un contexte où la crédibilité des examens est sous haute surveillance. Les autorités régionales, conscientes des enjeux, ont mis en place des mesures strictes pour garantir la transparence et l’intégrité du processus. Ainsi, des surveillants aux correcteurs, en passant par les présidents de jury, tous ont été appelés à faire preuve d’une rigueur exemplaire. Cette vigilance, soulignée par des observateurs locaux, vise à assurer que chaque diplôme décerné reflète le mérite des candidats, renforçant ainsi la confiance dans le système éducatif nigérien.

Le CES Abba Wagé, choisi comme centre d’examen principal, a été transformé en un véritable bastion de concentration et de détermination. Les salles, soigneusement préparées, ont accueilli les candidats dans une atmosphère studieuse, tandis que les forces de l’ordre veillaient à la sécurité des lieux. « Voir autant de jeunes, et surtout autant de filles, se battre pour leur avenir, c’est une source d’inspiration pour nous tous », a confié un enseignant présent lors de la cérémonie.

À Agadez, le lancement officiel du Baccalauréat 2025 par le gouverneur Ibra Boulama Issa incarne l’engagement régional envers l’éducation, Une région au cœur de l’éducation

Agadez, ville classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, n’est pas seulement un carrefour commercial et culturel. Elle s’affirme de plus en plus comme un pôle éducatif, porté par des institutions comme l’Université d’Agadez et des initiatives visant à renforcer l’accès à l’éducation. La présence du recteur Samma Arzika lors de la cérémonie traduit cet engagement à faire de l’éducation un moteur de transformation pour la région, où les défis climatiques et économiques rendent ce pari d’autant plus crucial.

 Baccalauréat 2025 : Un jalon pour l’avenir

En somme, le lancement des épreuves écrites du Baccalauréat à Agadez résonne comme un appel à l’excellence. Pour les 3 359 candidats, ces journées d’examen ne sont pas seulement un test de connaissances, mais une étape vers la réalisation de leurs rêves. Pour les femmes, qui représentent plus de la moitié des inscrits, c’est également une affirmation de leur place dans la société nigérienne. Alors que les stylos s’activent et que les esprits s’aiguisent, Agadez envoie un message clair : l’éducation est la clé d’un avenir prospère, et la région est prête à relever ce défi avec audace et détermination.

À l’heure où les résultats sont attendus avec impatience, toute la communauté d’Agadez se tient derrière ses jeunes, espérant que ce Baccalauréat 2025 marquera le début d’une nouvelle ère de succès pour la région et pour le Niger tout entier.

Rapatriement à Agadez : 2 000 migrants nigérians regagnent Kano

Agadez : Une opération humanitaire d’envergure pour rapatrier les migrants nigérians

Agadez, 8 juillet 2025 – Dans le sable brûlant d’Agadez, carrefour migratoire du Niger, une page se tourne. En effet, le lundi 7 juillet 2025, un nouveau vol affrété par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a décollé, emportant à son bord une partie des quelque 2000 migrants nigérians, majoritairement des femmes et des enfants, vers Kano, au Nigeria. Cette opération, fruit d’une collaboration sans précédent entre les autorités nigériennes et nigérianes, répond à une crise humanitaire et sécuritaire qui a secoué le quartier Tekazam d’Agadez. Entre espoirs brisés, tensions communautaires et engagement humanitaire, cette initiative marque un tournant décisif pour la région.

À Agadez, le rapatriement de migrants nigérians initié par l’OIM marque une réponse humanitaire concertée à une crise locale,Une crise aux portes du désert

Depuis plusieurs mois, le quartier Tekazam, situé aux abords du centre de transit de l’OIM à Agadez, était devenu le théâtre d’une situation intenable. Près de 2 000 migrants, originaires de diverses localités du Nigeria, s’étaient installés dans cette zone, attirés par la perspective d’une prise en charge par l’OIM, incluant un retour assisté dans leur pays et un soutien pour se réinstaller ou lancer une activité économique. Cependant, cette population dite « flottante » a rapidement bouleversé la vie des habitants locaux.

Les plaintes se sont multipliées, relayées par le chef du quartier, la mairie et même le gouvernorat. Ainsi, vols, dépravation des mœurs, agressions et viols ont été signalés, transformant Tekazam en un foyer de tensions. En outre, La situation a atteint son paroxysme début juin 2025, lorsqu’une violente bagarre entre jeunes du quartier et migrants a éclaté, causant des blessés et des dégâts matériels. Cet incident, qualifié de « goutte d’eau qui a fait déborder le vase », a poussé les autorités à agir.

Rapatriement de migrants  : Une réponse concertée et humanitaire

Face à cette crise, le général de division Ibra Boulama Issa, gouverneur de la région d’Agadez, a ordonné des discussions urgentes avec les autorités nigérianes, notamment l’ambassade du Nigeria au Niger. Ainsi, ces pourparlers, menés en collaboration avec les autorités communales, ont abouti à un accord pour le rapatriement progressif des migrants. Ce partenariat transfrontalier illustre une volonté commune de résoudre une situation complexe tout en respectant les droits des personnes concernées.

L’opération de rapatriement, soutenue par plusieurs organisations humanitaires, repose sur une logistique bien huilée. L’OIM prend en charge le transport par vols réguliers, comme celui du 7 juillet 2025, tandis que le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) fournit des kits non alimentaires, le Programme alimentaire mondial (PAM) assure un soutien alimentaire, et Médecins du Monde (MDM) apporte une assistance sanitaire. Cette coordination exemplaire garantit que les migrants retournent dans leur pays dans des conditions dignes, avec un accompagnement pour leur réintégration.

À Agadez, le rapatriement de migrants nigérians initié par l’OIM marque une réponse humanitaire concertée à une crise locale,Un défi humanitaire et social

L’afflux de migrants à Agadez, ville stratégique sur les routes migratoires du Sahel, n’est pas un phénomène nouveau. Cependant, l’installation prolongée de cette population flottante a exacerbé les tensions avec les communautés locales, mettant en lumière les défis de la coexistence dans une région déjà marquée par des enjeux sécuritaires et économiques. Les habitants de Tekazam, excédés par les troubles, ont vu dans cette opération de rapatriement une lueur d’espoir pour retrouver la sérénité.

Pour les migrants, majoritairement des femmes et des enfants, le voyage vers Agadez était motivé par le rêve d’une vie meilleure, souvent alimenté par des promesses d’aide humanitaire. Leur départ, bien que nécessaire, rappelle l’urgence de solutions durables pour accompagner les migrations intra-africaines, en abordant les causes profondes telles que la pauvreté, l’insécurité et le manque d’opportunités.

À Agadez, le rapatriement de migrants nigérians initié par l’OIM marque une réponse humanitaire concertée à une crise locale,Rapatriement de migrants  : Vers un avenir apaisé

Par ailleurs, le décollage de ce nouveau vol depuis Agadez symbolise plus qu’un simple transfert de personnes. Il incarne un effort collectif pour rétablir l’harmonie dans une ville éprouvée et offrir une porte de sortie digne à des migrants en quête de stabilité. Les autorités nigériennes, en partenariat avec leurs homologues nigérianes et les organisations internationales, posent un jalon important dans la gestion des flux migratoires au Sahel.

Alors que les vols de rapatriement se poursuivent, les regards se tournent désormais vers les mesures à long terme : renforcement de la sécurité à Agadez, amélioration des conditions de vie à Tekazam, et création de programmes de réintégration pour les rapatriés à Kano. En somme, avec ces départs, Agadez ne ferme pas seulement une page difficile ; elle ouvre un chapitre d’espoir, où la solidarité transfrontalière et l’action humanitaire dessinent les contours d’un avenir plus stable pour tous.

Niger : Maraya reverse ses indemnités au FSSP

Niamey, 7 juillet 2025 — Dans un contexte de mobilisation nationale face aux défis économiques et sécuritaires, un geste singulier a marqué les esprits ce lundi à Niamey. M. Amadou Labo, dit Maraya, conseiller au Conseil Consultatif de la Refondation, a annoncé qu’il renonçait à l’intégralité de ses indemnités mensuelles — soit 360 750 FCFA — au profit du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP), et ce jusqu’à la fin de son mandat.

Maraya : Un engagement personnel au service de la nation

C’est au siège du FSSP, lors d’une cérémonie officielle de réception des contributions, que M. Maraya a rendu publique sa décision. En effet , cet acte a été salué avec émotion par la présidente du comité de gestion du Fonds, Mme Reki Moussa Hassane Djermakoye, qui a exprimé, au nom du Chef de l’État, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, sa reconnaissance pour ce geste « d’une portée morale et citoyenne exceptionnelle ».

« Ce n’est pas un sacrifice, c’est un devoir », aurait confié M. Maraya à l’issue de la cérémonie, soulignant ainsi que sa démarche s’inscrit dans une volonté de « servir la patrie au-delà des mots ».

Le FSSP, levier de résilience nationale

Créé pour faire face aux conséquences des sanctions économiques et soutenir les efforts de souveraineté du Niger, le FSSP repose aussi sur les contributions volontaires des citoyens, des institutions et des partenaires. L’initiative de M. Maraya s’inscrit donc dans une dynamique plus large de solidarité nationale, où chaque geste compte.

Depuis sa mise en place, le Fonds a enregistré des centaines de contributions, allant de dons symboliques à des engagements financiers conséquents. Cependant, c’est la dimension volontaire et durable de l’acte de M. Maraya qui lui confère une résonance particulière.

Un signal fort dans un moment charnière

Alors que le pays poursuit sa refondation institutionnelle, ce geste interpelle et inspire. Il rappelle que l’engagement patriotique ne se mesure pas uniquement à l’aune des discours, mais aussi à la capacité de renoncer à des privilèges personnels pour renforcer l’intérêt collectif.

Dans une société en quête de repères et de cohésion, l’exemple de M. Maraya pourrait bien tracer une voie : celle d’un leadership fondé sur l’intégrité, la responsabilité et la solidarité active.

Baccalauréat 2025 au Niger : 73 956 candidats face à l’épreuve de la vérité

Niamey, 7 juillet 2025 — Ce mardi, le Niger retiendra son souffle. Près de 74 000 élèves franchissent les portes des centres d’examen pour affronter les épreuves écrites du baccalauréat, un rite de passage décisif pour des milliers de jeunes aspirant à l’enseignement supérieur. À la veille de cette échéance nationale, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation technologique, Pr. Mamadou Saidou, a livré un message solennel à la nation.

Une mobilisation nationale pour un enjeu collectif

Avec 73 956 candidats inscrits, dont 32 334 filles représentant 44 % des effectifs, le baccalauréat 2025 s’annonce comme un défi logistique et pédagogique d’envergure. En effet, les candidats sont répartis dans 198 jurys couvrant 39 séries et filières, avec 65 664 inscrits en enseignement général, 1 231 en technique et 7 061 en professionnel.

Le ministre a salué les efforts conjoints des enseignants, encadreurs, parents et autorités pour garantir une année scolaire 2024-2025 stable, malgré les défis. Il a également rappelé que le baccalauréat constitue le premier passeport universitaire, ouvrant les portes des universités, instituts et grandes écoles à travers le monde.

Baccalauréat 2025 : Un appel à la rigueur et à l’intégrité

Dans un contexte où la crédibilité des examens fait l’objet d’une attention soutenue, Pr. Saidou a exhorté surveillants, correcteurs, présidents de jury et candidats à faire preuve de rigueur et d’éthique. Il a ainsi encouragé les élèves à miser sur leurs propres efforts et à rejeter toute tentative de fraude, soulignant que« chaque tricherie compromet des années de sacrifices ».

Par ailleurs, le gouvernement, sous l’impulsion du président de la République, le Général d’armée Abdourahamane Tiani, et du Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeini, a mobilisé des ressources financières importantes pour assurer le bon déroulement des examens.

Un regard tourné vers l’avenir

Alors que le taux de réussite de l’année précédente s’élevait à 32,9 %, les autorités espèrent une amélioration significative cette année. Cependant, au-delà des chiffres, c’est la qualité de l’enseignement et la confiance dans le système éducatif qui sont en jeu.

Dans un climat marqué par la vigilance face aux fausses informations et aux tentatives de déstabilisation, le ministère appelle à la sérénité et à la mobilisation citoyenne pour préserver l’intégrité de cette étape cruciale.

Pain contaminé ? Le cri d’alarme de l’ANMC secoue Niamey

Niamey face à l’urgence sanitaire dans ses boulangeries : Un rapport alarmant révèle des failles criantes

Niamey, 7 juillet 2025 – Dans les ruelles animées de Niamey, où l’odeur du pain frais attire chaque jour des milliers de consommateurs, un rapport choc de l’Agence Nigérienne de Normalisation, de Métrologie et de Certification (ANMC) dévoile une réalité troublante. L’inspection de 114 boulangeries dans la capitale, menée sous l’égide du Ministère du Commerce et de l’Industrie, met en lumière des manquements graves en matière d’hygiène, de conformité réglementaire et de protection des consommateurs. Ce constat, aussi accablant qu’urgent, appelle ainsi à une réforme immédiate du secteur pour garantir la sécurité alimentaire des Nigériens.

Une mission d’inspection d’envergure

Lancée dans les cinq arrondissements communaux de Niamey, cette campagne d’inspection, réalisée par l’ANMC, s’appuie sur un cadre réglementaire solide, incluant la Loi 2002-028 sur la normalisation, la Loi 2018-88 sur la métrologie, et l’Arrêté N°53 de 2008 régissant la fabrication du pain. Avec pour objectif de protéger les consommateurs, l’opération a scruté les pratiques de 114 boulangeries – 40 dans la Commune I, 14 dans la Commune II, 31 dans la Commune III, 21 dans la Commune IV et 8 dans la Commune V – dont 31 se sont révélées non opérationnelles, souvent faute de farine ou en raison de fermetures inexpliquées.

Les équipes d’inspection, composées d’experts en contrôle qualité et en métrologie, ont collaboré avec la Direction Générale de l’Industrie et le Syndicat des boulangers pour identifier les établissements. Chaque visite a suivi une méthodologie rigoureuse : contrôle des documents administratifs, vérification des conditions d’hygiène, mesure du poids et de la longueur des baguettes, prélèvement d’échantillons pour analyses microbiologiques et physicochimiques, et évaluation des pratiques de production.

Boulangeries : Des constatations alarmantes

Les résultats de l’inspection dressent un tableau préoccupant. Sur le plan réglementaire, seuls 11,92 % des boulangeries disposaient d’un Registre de Commerce et du Crédit Mobilier (RCCM), et 98 % n’ont pu présenter un certificat de salubrité. Plus grave encore, aucune boulangerie ne respecte la formule de production fixée par l’Arrêté de 2008, qui stipule des proportions précises pour la farine, la levure, l’améliorant et l’eau. Cette déviation compromet la qualité et la sécurité du pain, aliment de base pour des millions de Nigériens.

L’hygiène, pilier essentiel de la sécurité alimentaire, est également en crise. À l’exception de cinq établissements – Raouda, Amandine, Le Moulin, SATU et Saguia (ICA) –, les boulangeries inspectées présentent des locaux insalubres : planchers crasseux, plafonds dégradés avec moisissures, toiles d’araignées, et présence d’insectes comme des cafards et des araignées dans les zones de production. En outre, les toilettes, souvent dans un état déplorable, et l’absence de dispositifs de lavage des mains adaptés augmentent les risques de contamination bactérienne, pouvant provoquer des infections graves comme des gastro-entérites.

Par ailleurs, le personnel n’est pas épargné par ces manquements. La majorité des employés ne disposent pas de tenues de travail appropriées, manipulent la pâte sans protection, et certains portent des bijoux, augmentant les risques de contamination par des microbes tels que les streptocoques ou Staphylococcus aureus. Les carnets de santé, lorsqu’ils existent, sont souvent expirés.

Sur le plan métrologique, aucun instrument de mesure (balances) n’était étalonné, rendant les poids des baguettes incohérents : de 167,29 g à 387,58 g pour une moyenne de 251,14 g, et des longueurs variant de 54,46 cm à 67,34 cm. D’ailleurs, les prix, quant à eux, fluctuent entre 175 FCFA et 225 FCFA pour les grossistes, et entre 175 FCFA et 200 FCFA au détail, révélant une absence d’uniformité.

Des risques sanitaires inquiétants

Les analyses en laboratoire, effectuées sur des échantillons prélevés (un tiers de baguette par boulangerie), recherchent notamment l’utilisation du bromure de potassium, un additif controversé. Les conditions d’entreposage, avec des sacs de farine posés à même le sol sans palettes, exposent les matières premières à l’humidité et aux moisissures, augmentant ainsi les risques d’intoxication, d’allergies et de troubles digestifs pour les consommateurs.

Des obstacles structurels

L’inspection a rencontré plusieurs défis, notamment l’absence d’une base de données actualisée des boulangeries, ce qui complique la planification. La fermeture de 31 établissements et le manque de documents administratifs, comme le RCCM et les certificats de salubrité, ont également entravé l’opération. Ces difficultés soulignent la nécessité d’une meilleure coordination et d’un suivi accru du secteur.

Boulangeries : Des recommandations pour un avenir plus sain

Face à ce constat, l’ANMC formule des recommandations claires :

  • Pour les boulangers : adopter des pratiques d’hygiène rigoureuses, équiper le personnel de tenues adaptées, installer des dispositifs de lavage des mains et des toilettes conformes, et respecter strictement la formule de production réglementaire.
  • Pour les autorités : intensifier les contrôles, sensibiliser les professionnels aux bonnes pratiques, et mettre à jour les bases de données pour un suivi efficace.

Un appel à la réforme

Ce rapport, publié en ce 7 juillet 2025, sonne l’alarme sur un secteur vital pour la population nigérienne. Si des efforts sont perceptibles dans certaines boulangeries, les manquements généralisés en matière d’hygiène, de conformité et de qualité exigent une action immédiate. Le pain, symbole de subsistance quotidienne, ne peut être synonyme de danger pour la santé. À Niamey, l’heure est à la mobilisation collective pour garantir un pain sûr, sain et conforme aux attentes des consommateurs. L’ANMC, en posant ce diagnostic sans complaisance, ouvre la voie à une réforme indispensable pour protéger la santé publique et restaurer la confiance des Nigériens.