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La Côte d’Ivoire engagée à optimiser ses dépenses budgétaires

L’Etat ivoirien, dans l’optique de moderniser sa gestion budgétaire et économique, s’est engagé à hisser la gestion des finances publiques au niveau des standars internationaux en vue d’un financement efficient de sa politique de développement.

Dans cet élan, le gouvernement, avec l’appui des partenaires techniques et financiers, s’est doté d’un schéma directeur de réformes des finances publiques. 

Le pays obtiendra un appui de la Banque africaine de développement (BAD) pour le financement d’un programme de renforcement des capacités des administrations économiques et financières et des structures de contrôle des finances publiques.

Ce programme est piloté par le Projet d’appui à la gestion économique et financière dénommé « PAGEF » avec un portefeuille de 15,968 milliards de F CFA dont 13,456 milliards Fcfa de contribution de la BAD et 2,512 milliards Fcfa pour l’Etat de Côte d’Ivoire.

L’objectif du PAGEF est l’optimisation de la mobilisation des ressources budgétaires et le renforcement du cadre de gestion de la dépense publique. Et, pour profiler ses actions, le ministère de l’Économie et des finances a organisé mercredi un atelier à Grand-Bassam, à 40 Km au Sud-Est d’Abidjan. 

Le coordonnateur du PAGEF, professeur Bamba N’Galadjo, conseiller technique du ministre de l’Economie et des finances, a fait savoir que les mesures prises par l’ensemble des acteurs, ont permis d’obtenir au 31 décembre 2020, un taux d’exécution physique de 62,18% et un taux de décaissement de 28,48%.

Il ressort en outre un taux d’engagement de 47,62% sur la base des contrats signés sur les ressources du bailleur, a-t-il souligné, avant d’ajouter que « ce taux s’établirait à 65,51% si l’on faisant abstraction des économies réalisées pour un montant de 2,4 milliards de FCFA ».

Dans le cadre de la mobilisation des ressources internes (19 activités), neuf contrats ont été signés et sont entièrement achevés. Par ailleurs, « six contrats signés sont en cours de réalisation et quatre activités pour lesquels le processus de recrutement du consultant est en cours ». 

En ce qui concerne l’appui à la gestion de l’économie et à la transparence de la dépense publique, les résultats indiquent 34 contrats passés, 11 contrats en cours de réalisation et six dont le processus de recrutement du consultant est en cours.

« Au niveau du système de suivi des projets par la BAD, les prêts FAD (31,8%%) et FAT (25,23%) ont des clignotants orangés indiquant que le projet serait inefficace quand bien même ces taux s’expliqueraient aisément par les économies liées à la bonne et juste dépense, nonobstant l’impact de la pandémie de la Covid-19 », a-t-il poursuivi. 

C’est pourquoi, dira-t-il, lors des derniers échanges que la Cellule technique de coordination a organisé avec le Task-Manager, « il a été convenu qu’au 30 juin 2021 nous puissions atteindre les taux de décaissement d’au moins 60% par instrument de financement ». 

M. N’Galadjo a annoncé que « la BAD a donné une suite favorable à la requête de propagation de la date du dernier décaissement du projet au 31 décembre 2021, donnant ainsi la possibilité de mettre en œuvre les activités jusqu’au 30 juin 2022 ». 

Le directeur de Cabinet du ministère de l’Economie et des finances, Mme Minafou Fanta Coulibaly-Koné, a expliqué que ce projet vise à « encadrer la dépense publique »,  tout en faisant remarquer des « lourdeurs » dans l’exécution des actions. 

Le « retard » observé, soulignera-t-elle est en partie dû à la délivrance des autorisations par la Banque africaine de développement, appelant à « plus de célérité » des accords de l’institution pour donner du rythme à l’exécution des travaux. 

L’atelier a permis de faire le bilan de l’exécution physique et financière du projet au 31 décembre 2020, et d’examiner les difficultés rencontrées afin de faire des recommandations en vue d’une mise en diligente des activités restantes.

Retour à Abidjan de Kakou Guikahué après des soins en France

Le secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Côte d’Ivoire, opposition), Kakou Guikahué, transféré en France pour des soins à la suite d’un malaise, est rentré mercredi soir à Abidjan, selon son entourage.

M. Guikahué est arrivé à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan à 19h15 GMT (heure locale), selon une source proche de cet homme politique, indiquant qu' »il se porte très bien » et a regagné son domicile dans la soirée. 

Incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), M. Kakou Guikahué, sera hospitalisé dans la capitale économique ivoirienne à la suite d’un malaise, avant d’être transféré en France pour des soins médicaux. 

Placé en détention depuis novembre 2020, Maurice Kakou Guikahué, secrétaire exécutif en chef du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), a été libéré et mis sous contrôle judiciaire mi-janvier 2021.

M. Guikahué est candidat aux législatives ivoiriennes du 6 mars 2021 pour le compte du Pdci, dans la circonscription de Gagnoa sous-préfecture, Dougroupalegnoa, Doukouyo, Gnagbodougnoa et Serihio, dans l’Ouest du pays.   

Maroc/Covid-19 : Le Roi Mohammed VI lance jeudi la campagne de vaccination

Le Roi Mohammed VI lancera la campagne de vaccination anti-Covid-19 jeudi 28 janvier, annonce mercredi un communiqué du Cabinet royal.« Suite à la réception de différents lots, le vaccin contre le virus de la Covid 19 est disponible dans le Royaume du Maroc, et ce en quantité suffisante afin d’entamer la campagne nationale de vaccination dans les meilleures conditions », souligne la même source.

Et de rappeler que « conformément aux hautes instructions royales, cette campagne de vaccination sera gratuite pour l’ensemble des citoyens ».

« Elle se déroulera de façon progressive et par tranches et bénéficiera à l’ensemble des citoyens Marocains et résidents dont l’âge varie entre 17 ans à plus de 75 ans. Ce qui permettra d’atteindre les niveaux escomptés d’immunisation collective et de protéger la population contre cette pandémie », ajoute-t-on.

Selon le Cabinet royal, le Souverain chérifien « donnera le démarrage effectif de cette campagne de vaccination ce jeudi 28 janvier ».

Ce mercredi, le Maroc a reçu un premier lot du vaccin anti-COVID-19, conçu par le laboratoire chinois Sinopharm.

Le vaccin Sinopharm qui a obtenu l’autorisation des autorités sanitaires du pays d’origine a montré son efficacité en ce sens qu’il ne présente aucun effet secondaire potentiel, comme en témoignent les données précliniques et cliniques, ce qui lui a permis d’obtenir aussi l’autorisation du ministère marocain de la Santé après avis de la Commission consultative de vaccination, indique un communiqué du ministère marocain de la Santé.

Le Maroc a commandé des quantités de vaccins suffisantes pour 33 millions de personnes (66 millions de doses). Il avait déjà reçu, vendredi, un premier lot du vaccin britannique AstraZeneca, fabriqué en Inde, qui a été distribué sur toutes les régions en prévision du lancement cette semaine de la campagne nationale de vaccination.

Quatre décès de la Covid-19 en Côte d’Ivoire, mercredi

Quatre personnes sont décédées, mercredi, de la Covid-19 en Côte d’Ivoire où la pandémie connaît une recrudescence depuis quelques semaines, a annoncé le ministère de la Santé et de l’hygiène publique.

Dans son rapport quotidien sur la pandémie, ce ministère annonce  avoir « enregistré ce mercredi 27 janvier 2021, 218 nouveaux cas de Covid-19 sur 2 550 échantillons prélevés soit 8,5% de cas positifs, 192 guéris et 04 décès» .

A la date du 27 janvier 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 27 455 cas confirmés dont 25 388 personnes guéries, 151 décès et 1 916 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 325 872.

Appelant à la « discipline et à la responsabilité » de chacun, le ministre de la Santé et de l’hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé, insiste que la maladie «n’est pas terminée ».

C’est pourquoi, il recommande à toute la population le strict respect des mesures barrières, notamment le port de masque dans les lieux publics et les transports en commun pour stopper la transmission du virus.

Téléphonie ivoirienne: cohabitation des numéros de 8 et 10 chiffres jusqu’au 28 février 2021

Les numéros de téléphone en Côte d’Ivoire passent dès le 31 janvier 2021 de 8 à 10 chiffres, mais pour une réussite de ce basculement il est autorisé une cohabitation des numéros de 8 et 10 chiffres jusqu’au 28 février 2021.

Cette assurance a été apportée mercredi aux usagers par le ministre ivoirien de l’Economie numérique et de la poste, Mamadou Sanogo, lors d’une conférence de presse à son Cabinet à Abidjan, en présence des chefs des entreprises de téléphonie mobile.        

« Il est permis aux opérateurs de faire cohabiter leurs numéros à huit chiffres et ceux à dix chiffres jusqu’au 28 février 2021 », a-t-il dit, rapportant que les opérateurs de téléphonie apporteront assistance à leurs clients en cas de difficultés par des actions dans leurs agences.       

Le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI), Bilé Diéméléou a indiqué que la période de basculement est prévue de 0 h à 5 h (GMT, heure locale) du matin, le 31 janvier 2021.

Les usagers, ajoutera-t-il, pourraient faire basculer les numéros de leurs répertoires grâce à une application de conversion automatique des contacts de 8 à 10 chiffres pour les smartphones via un site web (pnn.artci.ci) mis en place par le régulateur pour répondre à leurs préoccupations.  

Le ministre Mamadou Sanogo a annoncé par ailleurs que cinq développeurs d’applications ont soumis leurs applications à la certification de l’ARTCI, organe de régulation qui protège également les données à caractères personnels.

Pour le moment, ils sont les seuls « autorisés à la mise en ligne de leurs produits en signant une clause de confidentialité », a poursuivi le ministre ivoirien de l’Economie numérique et de la poste, Mamadou Sanogo.

Ce nouveau plan de numérotation intervient après la saturation des blocs de numéros attribués aux opérateurs de téléphonie en Côte d’Ivoire. Avec l’avènement de la 5 G et la multiplicité des objets connectés, ce basculement va permettre de générer 10 milliards de numéros.   

Dans la nuit du 30 au 31 janvier 2021, chaque opérateur aura son quartier général pour le passage de 8 à 10 chiffres. Les trois opérateurs, présents à la conférence de presse ont déclaré être « prêts » pour cette expérience.

Différend frontalier : l’Ethiopie exige le retrait des troupes soudanaises

Le Soudan devrait retirer ses troupes d’un territoire contesté près de la frontière commune avec l’Ethiopie avant les pourparlers proposés, a déclaré, mercredi, le ministère éthiopien des Affaires étrangères.Dina Mufti, porte-parole du ministère, a confié aux journalistes que « les dirigeants soudanais battent les tambours de guerre et l’armée soudanaise continue de piller et de déplacer les agriculteurs éthiopiens ».

Selon Mufti, l’Ethiopie pense toujours que le problème peut être résolu à l’amiable grâce à des pourparlers.

Cependant, a-t-il précisé, « avant le début de toute négociation, l’Ethiopie demande au Soudan d’évacuer ses troupes des zones qu’elles occupent depuis le 6 novembre 2020 ».

Il a affirmé que des agriculteurs éthiopiens avaient été expulsés de leurs régions en raison de l’occupation présumée.

Les tensions entre Addis-Abeba et Khartoum se seraient exacerbées hier mardi après que l’armée soudanaise est entrée à l’ouest de la région éthiopienne de Gondar, près de la frontière.

La zone frontalière est contestée depuis plus d’un siècle, avec un certain nombre de tentatives infructueuses pour parvenir à un accord sur l’emplacement exact de la ligne de démarcation.

Des traités ont été conclus en 1902 et 1907 entre l’Ethiopie et la Grande-Bretagne pour définir la frontière. Mais l’Ethiopie a longtemps affirmé qu’en réalité, certaines parties des terres cédées au Soudan lui appartenaient.

Ces tensions frontalières surviennent à un moment où l’Ethiopie, le Soudan et l’Egypte tentent également de résoudre la question du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) en cours de construction sur le fleuve Nil.

Malawi : 80 millions $ pour des aides alimentaires

Le gouvernement du Malawi et le Programme alimentaire mondial (Pam) ont lancé un programme de 80 millions de dollars US sous forme de paniers alimentaires et de bons d’achat pour aider plus de 2,6 millions de personnes confrontées à la faim.Dans le cadre du Programme national de réponse à l’insécurité alimentaire pour la saison 2020/21, géré conjointement par le Département des affaires de gestion des catastrophes (DoDMA) et le Pam, les ménages souffrant d’insécurité alimentaire au Malawi recevront chaque mois une combinaison de maïs grain et de bons d’achat en espèces.

Le gouvernement du Malawi a alloué au programme 30.000 tonnes de maïs provenant de la réserve stratégique de céréales, tandis que le Pam distribuera des espèces pour que les gens puissent acheter de la nourriture sur le marché local.

Le gouvernement, par le biais du Département des affaires de gestion des catastrophes (DoDMA), en collaboration avec ses partenaires humanitaires, a facilité le développement du Programme national de réponse à l’insécurité alimentaire pour la saison 2020/21 afin de répondre aux besoins des communautés touchées.

Les communautés cibles comprennent les ménages des zones rurales qui ont connu des niveaux localisés de faible production agricole pendant la saison agricole 2019/20 ainsi que les personnes des zones urbaines qui ont subi une perte de revenus en raison des effets économiques de la pandémie de Covid-19.

Le responsable du DoDMA, James Chiusiwa, a déclaré mercredi que la réponse est alignée sur le plan national de réponse à la Covid-19 et ancrée dans la stratégie nationale de résilience qui vise à s’attaquer aux causes profondes de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle telles que la dépendance excessive à l’égard de l’agriculture pluviale et le manque de diversification des cultures.

« Le gouvernement s’est engagé à aider les ménages vulnérables à atténuer, gérer et se remettre des effets de ces chocs », a déclaré M. Chiusiwa.

Benoit Thiry, directeur du Pam au Malawi, a lancé un appel pour un soutien accru au programme, qui nécessite un total de 64,4 millions de dollars pour être pleinement mis en œuvre.

Un total de 50,2 millions de dollars US a été mis à disposition jusqu’à présent par les partenaires de financement, ce qui laisse un déficit de 14,2 millions de dollars.

« Le soutien que nous avons reçu aidera le gouvernement du Malawi à atteindre certaines des personnes les plus vulnérables du pays qui risquent de sombrer encore plus dans la faim », a déclaré M. Thiry.

RD Congo : Sylvestre Ilunga sur un siège éjectable

Le bureau provisoire de l’Assemblée nationale étudie, ce mercredi, la motion de censure visant le Premier ministre congolais.La crise politique prend une nouvelle tournure en RDC où le Premier ministre risque d’être destitué. En effet, 301 députés sur les 500 que compte l’hémicycle ont déjà signé la motion de censure. Ces parlementaires estiment que le gouvernement, dirigé par le Premier ministre pro-Kabila, a échoué à exécuter son programme.

Un mois et demi après avoir fait chuter le bureau de l’Assemblée nationale, que dirigeait Jeanine Mabunda proche de Joseph Kabila, les députés se penchent sur l’avenir du Premier ministre congolais.

C’est Chérubin Okende, un député du parti de Moise Katumbi, nouvel allié de Félix Tshisekedi, qui porte l’initiative de destitution. « Le pays va très mal. Il n’y a que le chef du gouvernement qui engage la politique de l’exécutif devant l’Assemblée nationale et qui peut en répondre. Le premier conseil que nous avons prodigué au Premier ministre c’est de prendre de la hauteur et de démissionner. Il a refusé. Il ne nous reste plus que ce moyen pour qu’il vienne s’expliquer ».

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Sylvestre Ilunga Ilunkamba était d’ailleurs invité à la séance plénière de l’Assemblée nationale. Mais il ne s’est pas présenté devant les parlementaires. L’acte posé par certains députés est jugé « illégal » puisque la mission principale du Bureau d’âge étant la mise en place d’un bureau définitif.

Dans une lettre de onze pages, le PM assène ses vérités : « En vertu du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale et à la lumière des arrêts récents rendus par la Cour constitutionnelle, le champ des compétences du Bureau d’âge ne peut aucunement excéder le cadre de gestion des affaires courantes de l’Assemblée nationale ».

Poursuivant, M. Ilunkamba affirme que « le Bureau d’âge est tenu de faire diligence en organisant, dans les plus brefs délais, le scrutin pour l’élection du Bureau définitif, seul doté des pouvoirs de plein exercice pour diligenter la procédure et instrumenter les actes afférents à toute motion de censure. Dans ces circonstances, je me tiens à la disposition du Bureau définitif ».

Selon l’article 147 de la Constitution congolaise, en cas de vote favorable à la motion de censure, Sylvestre Ilunga aura 24 heures pour démissionner de son poste. Dans les rangs du Front Commun pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila, on estime qu’un forcing des proches de Tshisekedi peut amplifier la crise politique et faire glisser le pays vers l’ébranlement de l’ordre constitutionnel.

Investi président de la République le 24 janvier 2019, Félix Tshisekedi était contraint à partager le pouvoir avec son prédécesseur. Le fils de Laurent-Désiré Kabila contrôlait le parlement au sortir des élections législatives.

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Mais des divergences politiques vont vite apparaître entre les deux mastodontes, poussant le président Tshisekedi à suspendre, en octobre dernier, les réunions du Conseil des ministres. Et d’annoncer deux mois plus tard la fin de la coalition avec Kabila.

Renforcé dans cette crise politique par le ralliement de plusieurs députés pro-Kabila et des ténors de l’opposition comme Moïse Katumbi et Jean-Pierre Bemba, Félix Tshisekedi compte parachever son combat par la destitution du Premier ministre, Sylvestre Ilunga.

RDC : Tshisekedi-Kabila, chronique d’une rupture annoncée

L’entente politique entre le président congolais Félix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila n’est plus de mise depuis près de deux mois.De la lune de miel à la lune de fiel. Après deux ans de compagnonnage, de partage des pouvoirs exécutif et parlementaire, Félix Tshisekedi veut poursuivre son chemin, loin de son allié « encombrant ». S’il s’agissait d’un mariage de raison au départ, le divorce est désormais consommé, selon plusieurs observateurs.

« Personne n’a officiellement proclamé la fin de la coalition FCC – CACH, même si tous les signaux sont au rouge. Plusieurs faits l’attestent », note Mathieu Yoha, journaliste congolais basé à Kinshasa, la capitale congolaise.

La motion de censure contre le Premier ministre pro-Kabila, Sylvestre Ilunga Ilunkamba, déposée vendredi dernier par 301 députés, semble être le dernier acte majeur qui témoigne du grand malaise entre les deux camps : le Cap pour le changement (Cach), une alliance entre Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe, et le Front Commun pour le Congo (FCC) de l’ancien président Joseph Kabila.

La procédure de destitution de Sylvestre Ilunga Ilunkamba est initiée par Chérubin Okende, député d’Ensemble pour le changement, la plateforme de Moïse Katumbi, ancien opposant du régime de Kabila.

Après son refus de démissionner, les parlementaires ont « décidé d’aller au bout de (leur) démarche ». Le chef de gouvernement n’a toutefois pas répondu à la plénière convoquée dans ce sens à l’Assemblée nationale, hier mardi 26 janvier.

Bagarres, destitutions…

Déjà la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda, autre fidèle de Kabila, a été renversée, jeudi 10 décembre, après avoir été accusée d’exercer une « direction partisane » par les proches du président Tshisekedi. 281 députés contre 200 ont entériné sa déchéance, faisant basculer en faveur du chef de l’Etat la majorité du parlement où la tension était vive depuis la deuxième semaine de décembre.

Des scènes de bagarres y ont opposé des partisans de Tshisekedi et des soutiens de Kabila pendant plusieurs jours. Ils ont détruit des bureaux et meubles. Trois personnes ont été blessées dans ces heurts. La police a dû intervenir en utilisant du gaz lacrymogène pour disperser la foule à l’extérieur de l’hémicycle.

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Le 6 décembre, le président Tshisekedi s’avançait un peu plus vers la rupture. Dans un discours retransmis par la chaîne publique RTNC, il a dénoncé le fait que « le gouvernement de coalition institué au lendemain de l’alternance politique intervenue en janvier 2019 (n’ait) pas permis de mettre en œuvre le programme pour lequel (il a été) porté à la magistrature suprême et que, d’autre part, il n’a pas été capable de répondre aux attentes et aux aspirations de (son) peuple ».

Il a ensuite annoncé la nomination d’un responsable pour construire une nouvelle majorité à l’Assemblée nationale, sachant qu’elle était dominée par son prédécesseur. Tshisekedi a ainsi nommé Modeste Bahati Lukwebo, sénateur et homme d’affaires très proche de Joseph Kabila jusqu’à l’année dernière, au poste d’« informateur ».

L’« habile » Tshisekedi

Cette décision témoigne d’une « habileté politique insoupçonnée » chez le président quinquagénaire, souligne sur France Culture Pierre Jacquemot, ancien ambassadeur français en RDC et chercheur à l’IRIS.

« Il a été capable de retourner une situation qui lui était extrêmement défavorable depuis son élection en 2018. Il a tout simplement retourné une partie des parlementaires, mais aussi pratiquement tous les gouverneurs de régions qui étaient à la botte de l’ex-président Kabila », analyse-t-il. Ce dernier n’a pas encore réagi publiquement. Mais cela ne surprend guère le journaliste Mathieu Yoha.

« En près de 18 ans de pouvoir, Kabila n’a pas donné plus de quinze conférences de presse. Ce n’est pas aujourd’hui qu’il va commencer à parler. Il parlait souvent par l’intermédiaire de l’ancien ministre Lambert Mende, aujourd’hui proche de Tshisekedi, et par l’ambassadeur Kikaya Bin Karubi dans les réseaux sociaux », rappelle-t-il.

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Il souligne par ailleurs qu’un « rapprochement est toujours possible en politique, mais pour le moment, Tshisekedi est davantage préoccupé à (consolider) sa nouvelle majorité à l’Assemblée nationale avec des députés transfuges du FCC » de l’ex-président.

Quoi qu’il en soit, M. Yoha est convaincu que la tension entre les deux hommes politiques ne profite pas au peuple congolais. « Celui qui gagnera la confrontation pourra en tirer les avantages pour gérer seul le Trésor public et se préparer sereinement pour les échéances électorales à venir. Pour les Congolais, est toujours valable le dicton selon lequel lorsque deux éléphants se battent, c’est l’herbe qui est autour qui en pâtit ».

RDC : Tshisekedi à la croisée des chemins

Le chef de l’Etat congolais a pu replacer son pays sur l’échiquier politique mondial mais peine à tenir ses promesses de campagne.L’arrivée de Félix-Antoine Tshisekedi à la tête de la République Démocratique du Congo (RDC) a suscité beaucoup d’espoir. Joseph Kabila, après dix-huit ans de règne sans partage, lui a cédé pacifiquement les rênes du pays.

Le chef de file de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) s’est hissé, le 24 janvier 2019, à la magistrature suprême sans effusion de sang. Une première pour ce géant de l’Afrique centrale habitué aux transitions politiques mouvementées.

Le nouvel homme fort de Kinshasa est le fils de l’opposant historique, Etienne Tshisekedi, décédé quelques mois auparavant. Mais qu’a-t-il fait en deux ans d’exercice du pouvoir ? Pas grand-chose ! Et pour cause, les tensions entre sa famille politique et celle de son prédécesseur et ex-allié ont fortement entravé le bon fonctionnement de l’Etat.

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Cette situation a poussé l’actuel président à mettre en exécution sa menace d’antan. Celle-ci consistait d’abord à reprendre en main l’Assemblée nationale où le Front Commun pour le Congo (FCC) de Kabila était dominant.

Les fidèles de Tshisekedi ont ainsi renversé, le 10 décembre 2020, la présidente Jeanine Mabunda. Ces temps-ci, le Premier ministre Sylvestre Ilunga, est également visé par une motion de censure déposée au bureau provisoire du parlement. Dans le gouvernement, les 2/3 des ministres sont issus des rangs du FCC. La crise tant redoutée s’est donc installée. Son issue déterminera le futur de ce pays immense.

Dans un discours prononcé à l’occasion du 60e anniversaire de l’indépendance, l’actuel chef de l’Etat a soutenu que « le devenir de la Nation est toujours entre les mains d’une classe politique, toutes tendances confondues, qui demeure versatile, et qui peine à arracher la Nation du cercle vicieux de l’instabilité et de la pauvreté ».

Corruption endémique

C’était l’un des thèmes phares de la campagne électorale de Félix Tshisekedi (57 ans). Ce dernier avait promis d’être « intraitable dans la lutte contre la corruption ». Son directeur de cabinet en a fait les frais.

En effet, Vital Kamerhe a été condamné à 20 ans de travaux forcés dans le cadre du procès des 100 jours. Il était accusé du détournement de plus de 50 millions de dollars destinés au Programme d’urgence des 100 jours, de blanchiment de capitaux et de corruption.

La République Démocratique du Congo dispose de ressources minières importantissimes. Mais elle reste toujours parmi les pays les plus pauvres au monde. Le revenu moyen annuel y est de 457 dollars américains par habitant.

M. Tshisekedi a indiqué, en juin dernier, que « le Congolais moyen a perdu 60 % de sa richesse au cours des soixante dernières années ». Selon plusieurs observateurs, cette situation économique exécrable est, en grande partie, due à la corruption.

La dégringolade de l’ancien Zaïre se mesure notamment à travers « (son) réseau routier (qui) ne représente plus que 10 % de ce qu’il était en 1960 et le réseau ferroviaire que 20 % », se désolait le natif de Kinshasa.

En tout cas, la vision du président de l’ancienne colonie belge est de « fonder un État moderne, vaincre la pauvreté, construire un Congo fort tourné vers son développement dans la paix et la sécurité, un Congo réconcilié avec lui-même ».

Suite à son élection, Tshisekedi a lancé plusieurs chantiers. Toutefois, le nouveau coronavirus devrait entraîner une récession économique de -2,2 % en 2020. Car les exportations congolaises ont connu une baisse drastique. Toutefois, la reprise progressive de l’activité économique mondiale et le lancement de la production de la mine de Kamoa-Kakula (sud) devraient permettre un rebond de la croissance à 4,5 % en 2022.

Insécurité persistante

A l’est de la RDC, les armes crépitent toujours. Des violences sont souvent notées dans la province de l’Ituri. Principalement à Djugu, Irumu ou encore à Mahagi. De ce fait, la Mission de l’Onu en RDC (Monusco) et le Bureau conjoint des Nations Unies pour les Droits de l’Homme (BCNUDH) dans ce pays ont appelé les autorités à renforcer les efforts de sécurisation de cette zone.

Des combattants de divers groupes armés ont intensifié leurs assauts contre des civils. Ces attaques, à forte dimension intercommunautaire, ont causé au moins 647 morts, dont 120 femmes et 115 enfants, entre mai et décembre 2020, d’après le BCNUDH.

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En outre, à en croire Amnesty International, « l’insécurité et l’impunité continuent de mettre en péril les droits humains » en RDC. « Bien que Tshisekedi ait pris des mesures positives, telles que gracier des prisonniers politiques et autoriser des détracteurs en exil à rentrer, des seigneurs de guerre et des auteurs présumés de terribles atteintes aux droits humains demeurent en liberté du fait de l’immobilisme de son gouvernement », a soutenu, il y a un an, Deprose Muchena, directeur du programme Afrique de l’est et Afrique australe de l’ONG.

Côte d’Ivoire: 5 militantes de GPS, pro- Soro, libérées «sans condition»

Cinq militantes de Générations et peuples solidaires (GPS), un mouvement citoyen présidé par l’ex-président du parlement ivoirien Guillaume Soro, qui ont été présentées à un juge d’instruction mercredi à Abidjan, ont été libérées « sans condition » après plus de cinq mois de détention, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

« Nous vous confirmons la libération sans condition des femmes de GPS détenues illégalement par le régime  », rapporte GPS dans une note d’information.  Il s’agit de Mmes Anne-Marie Bonifon (Coordinatrice nationale de GPS), Namizata Koné Amy, Henriette Guéi et Kouigninon Irène épouse Todé.

La cinquième, Angèle Yéo a été libérée la semaine dernière, précise une autre source proche du dossier.

Le 13 août dernier, rappelle-t-on, cinq femmes de Générations et peuples solidaires (GPS), dont Anne-Marie Bonifon, la coordinatrice de ce mouvement citoyen créée par Guillaume Soro, ont été interpellées par la police à Cocody, dans l’Est d’Abidjan, à l’occasion d’une marche de l’opposition contre un troisième mandat de Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020.

RCA : Amnesty salue le transfert à la CPI d’un leader de la Séléka

Amnesty International qualifie de « mesure positive » le transfert par les autorités de la République centrafricaine d’un ancien leader du groupe armé de la Séléka à la Cour pénale internationale (CPI).« L’arrestation et le transfert de Mahamat Said Abdel Kani, accusé de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, est une mesure positive vers l’obtention de la justice pour les victimes du conflit armé qui fait rage dans le pays depuis 2012 jusqu’à présent », a déclaré Alice Banens, conseillère juridique à Amnesty, dans une note parvenue mardi à APA.

Sous le coup d’un mandat d’arrêt émis le 7 janvier 2019, Mahamat Said Abdel Kanib a été remis à la CPI le 24 janvier dernier avant d’être transféré, le lendemain, au centre de détention de cette juridiction. gé de 50 ans, il est originaire de Bria, dans la province de Ndélé (nord). Il est accusé d’avoir commandé les troupes de la Séléka à Bangui entre mars 2013 et janvier 2014, lors du conflit opposant cette milice aux anti-balaka.

« C’est la première fois qu’une procédure judiciaire est intentée contre un membre de l’ex-Séléka pour des crimes relevant du droit international devant un tribunal national ou international. Elle adresse un message aux auteurs d’atteintes aux droits humains encore commises, à savoir que personne n’est au-dessus de la loi », salue Amnesty.

« Il reste encore beaucoup à faire toutefois. La CPI, la Cour pénale spéciale de Bangui et les tribunaux pénaux ordinaires centrafricains doivent travailler ensemble afin de mener des enquêtes indépendantes, impartiales et efficaces et d’engager des poursuites contre tous les responsables présumés des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis en République centrafricaine », ajoute l’ONG des droits humains.

La CPI, la cour hybride soutenue par l’Onu, la Cour pénale spéciale et les tribunaux pénaux ordinaires centrafricains sont compétents pour enquêter et engager des poursuites pour les crimes relevant du droit international commis en République centrafricaine, renseigne Amnesty.

Côte d’Ivoire: l’OMS offre des respirateurs pour lutter contre la Covid-19

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a offert mercredi à Abidjan neuf véhicules de type 4×4 et des équipements de réanimation dont des respirateurs et des oxymètres d’une valeur de plus 200 millions FCFA à la direction des infrastructures, de l’équipement et du matériel (DIEM) du ministère ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique pour lutter contre la Covid-19 dans le pays.

Ce don d’un montant total de 205 617 447 FCFA est composé de neuf véhicules de type 4×4 dont un véhicule de supervision et huit destinés aux pôles régionaux de la prise en charge de la Covid-19. Il comprend également des appareils de réanimation dont plus d’une centaine de respirateurs et des oxymètres pour la prise en charge des malades de la Covid-19 figure également.

Pour Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique qui a dit la gratitude de l’exécutif ivoirien à l’OMS, cette remise de don  « arrive au moment opportun pour poursuivre avec sérénité » le plan de riposte du gouvernement contre la Covid-19.

 « C’est un grand soulagement pour moi et pour tous les acteurs de la santé », a affirmé M. Aouélé dans un discours, se félicitant de ce que ce don permettra d’assurer de  « manière substantielle» les activités liées à la pandémie de la Covid-19. L’objectif du gouvernement ivoirien, a-t-il souligné est  «d’accélérer le processus de décroissance de la pandémie ». De son avis,  «c’est par la solidarité mondiale que l’humanité viendra à bout de cette pandémie ». 

Avant lui, Dr Jean-Marie Vianny Yaméogo, le représentant de l’OMS en Côte d’Ivoire a salué les efforts du gouvernement ivoirien  « qui ont permis très tôt, la prise de mesures fortes en vue du contrôle à temps de la pandémie de la Covid-19 ». Poursuivant, il a invité à plus de vigilance et d’engagement eu égard à une recrudescence des de Covid-19. 

«Soyez rassuré que, tous les partenaires techniques et financiers de la santé dont l’OMS est le chef de fil, restent mobilisés et maintiendront leur appui coordonné jusqu’à ce que le dernier cas de Covid-19 soit déclaré guéri en Côte d’Ivoire, et que soit ainsi mis fin cette pandémie sur l’ensemble du territoire », a promis Dr Yaméogo.

Il a conclu en assurant également l’engagement de son institution à aider la Côte d’Ivoire pour la réussite de l’introduction du vaccin contre la Covid-19. A la date du 26 janvier 2021, la Côte d’Ivoire  a enregistré 27 237 cas confirmés de Covid-19 dont 25196 personnes guéries et 147 décès.

Législatives: la CEI dénonce une «campagne électorale» avant la période réglementaire

La Commission électorale indépendante ( CEI), l’institution électorale en Côte d’Ivoire, a dénoncé mercredi le fait que certains candidats à la candidature pour l’élection législative du 06 mars prochain, s’adonnent à une sorte de propagande électorale dans certaines localités et via les réseaux sociaux avant la période réglementaire.  

« Elle ( la CEI) insiste auprès des candidats  à la candidature que les articles 31 et 32 du code électoral interdisent formellement toute forme de propagande électorale en dehors de la période réglementaire. Tout contrevenant s’expose, en conséquence, à sa radiation de la liste des candidats », a prévenu l’organe électoral ivoirien dans ce communiqué transmis à APA.

Par ailleurs, la CEI a rappelé qu’au terme de l’article 28 du code électoral, les dates d’ouverture et de clôture de la campagne électorale sont fixées par décret pris en conseil des ministres. 

La Commission électorale indépendante publiera les candidatures à ce scrutin législatif le 31 janvier prochain avant de les transmettre au Conseil constitutionnel pour validation. Quant à la campagne électorale, elle s’ouvrira le 26 février prochain et s’achèvera le 04 mars prochain.

Nigeria : Buhari nomme de nouveaux chefs de l’armée

Le président nigérian, Muhammadu Buhari a finalement cédé à la pression publique et nommé de nouveaux hommes à la tête des services de sécurité du pays.Le Conseiller spécial du Président nigérian pour les médias et la communication, M. Femi Adesina, a, dans une déclaration, donné les noms des nouveaux chefs. Il s’agit du Major général Leo Irabor comme chef d’état-major des armées ; le Major général I. Attahiru comme chef d’état-major de l’Armée de terre ; le contre-amiral A.Z. Gambo au poste de chef d’état-major de la Marine et le Vice-marshal d’aviation, I.O. Amao en tant que chef d’état-major de l’Armée de l’air.

« Le président Muhammadu Buhari a accepté la démission immédiate des précédents chefs des armées et leur retrait du service.»

« Ces derniers sont le Chef d’état-major de la Défense, le Général Abayomi Olonisakin ; le Chef d’état-major de l’armée de terre, le Lieutenant général Tukur Buratai ; le Chef d’état-major de la Marine, le Vice-amiral Ibok Ekwe Ibas et le Chef d’état-major de l’Armée de l’air, le Maréchal d’aviation, Sadique Abubakar.»

« Le Président Buhari remercie les chefs de service sortants pour ce qu’il appelle leurs « énormes réalisations dans nos efforts visant à instaurer une paix durable dans notre cher pays », en leur souhaitant bonne chance dans leurs efforts futurs, indique le communiqué.

Selon le même communiqué, le Président Buhari a félicité les nouveaux chefs et les a exhortés à être loyaux et dévoués dans l’exercice de leurs responsabilités.

Certains éminents Nigérians, ainsi que le Parti démocratique populaire (PDP, opposition) avaient demandé le remplacement des chefs militaires qui avaient été nommés en 2015 pour injecter du sang neuf dans le système, suite à l’aggravation de la situation sécuritaire dans le pays.

Présidence Caf : la Fifa valide quatre candidatures

La Commission de contrôle de la Fédération internationale de football association (Fifa) a rejeté trois autres candidatures dont celle d’Ahmad Ahmad qui briguait un second mandat.La course à la présidence de la Caf, prévue le 12 mars prochain à Rabat (Maroc), verra moins de candidatures que prévues. En effet, sur les sept prétendants, seuls quatre candidats ont été retenus par la Commission de contrôle de la Fifa.

Il s’agit de Me Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf), de l’ancien président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Jacques Anouma, du président de la Fédération de Football de la République Islamique de la Mauritanie (FFRIM), Ahmed Yahya, et du président des Mamelodi Sundowns, le Sud-africain, Patrice Motsepe.

Les deux derniers cités avaient pourtant vu leurs dossiers partiellement validés par la Commission de gouvernance de la Caf, l’organe chargé d’apprécier la probité des prétendants à la présidence de l’instance africaine. Motsepe et Yahya devaient passer à la Commission de gouvernance ce 28 janvier pour être auditionnés.

Cette décision de la Fifa coupe l’herbe sous les pieds de cette instance, dont le président l’Ivoirien, Michel Brizoua Bi, avait fait part de son désaccord avec le Comité d’urgence de la Caf pour soumettre les candidatures à la Fifa pour validation.

Le Comité exécutif de l’instance africaine avait ratifié le 15 janvier la décision du Comité d’urgence de transmettre à la Commission de contrôle de la Fifa les candidatures reçues pour le poste de président de la Caf. Car le président de la Caf a vocation à devenir le vice-président de la Fifa.

Une décision contestée par Michel Brizoua Bi qui soutient « qu’aucun organe de la Caf n’a compétence pour interférer dans le mode de conduite de la Commission de gouvernance ».

Ahmad, Omari et Zetchi recalés par la Fifa

Sans surprise, la Commission de contrôle de la Fifa a opposé une fin de non-recevoir à la candidature d’Ahmad Ahmad. Le président sortant, qui briguait un second mandat, avait été suspendu cinq ans fin novembre pour des faits supposés d’abus de pouvoir et de détournements de fonds. Le Malgache a décidé de porter l’affaire au niveau du Tribunal arbitral du Sport (TAS), instance suprême en matière de litiges sportifs.

Constant Omari, qui assurait l’intérim à la tête de la Caf, a été aussi bloqué dans sa quête d’un siège au Conseil de la Fifa. Dans un courrier adressé à l’administration de la Caf, le patron de la Commission de contrôle de la Fifa, Mukul Mudgal, indique que le Congolais n’est pas « éligible » en raison « d’une enquête formelle en cours par la commission d’éthique de la Fifa».

La même mesure est prise à l’encontre de l’Algérien Kheïreddine Zetchi qui ne pourra pas prétendre à une place au sein du gouvernement du football mondial. Selon la Commission dirigée par Mudgal qui a évalué son dossier, Kheïreddine Zetchi a omis de « signaler des sanctions imposées par la Caf et la Ligue de football professionnel d’Algérie »

Le FMI table sur une croissance mondiale de 5,5% en 2021

Les mesures de soutien et les vaccins devraient rehausser l’activité économique, estime l’instance financière mondiale.Malgré un contexte marqué par une incertitude exceptionnelle, le Fonds Monétaire International (FMI) reste optimiste. En effet, selon l’institution de Bretton Woods, l’économie mondiale devrait connaître une croissance de 5,5 % en 2021, puis de 4,2 % en 2022.

Les prévisions pour 2021 sont revues à la hausse de 0,3 point par rapport aux prévisions précédentes car il est attendu que l’activité s’affermisse plus tard dans l’année grâce aux vaccins et sous l’effet de mesures de soutien supplémentaires dans un petit nombre de grands pays, précise le FMI.

La vigueur de la reprise devrait varier considérablement d’un pays à l’autre. Selon le FMI, celle-ci dépendra essentiellement de leur accès aux interventions médicales, de l’efficacité des mesures de soutien, de leur exposition aux effets de contagion entre pays, et de leurs caractéristiques structurelles à l’aube de la crise.

Partant de là, le FMI invite les pouvoirs publics à assurer un soutien efficace à l’économie jusqu’à ce que la reprise soit fermement enclenchée. Cela en mettant l’accent sur des priorités impératives, à savoir relever le potentiel de production, garantir une croissance participative profitant à tous et accélérer la transition vers une économie moins tributaire du carbone.

Par ailleurs, souligne le Fonds Monétaire International, une coopération multilatérale forte s’impose pour maîtriser partout la pandémie. Elle appelle notamment à renforcer les financements en faveur du mécanisme Covax pour accélérer l’accès aux vaccins dans tous les pays, assurer leur distribution universelle et faciliter l’accès à des thérapies abordables pour tous.

La reprise de la croissance prévue pour cette année fait suite à un lourd effondrement en 2020 qui a eu des conséquences délétères pour les femmes, les jeunes, les pauvres, les travailleurs de l’économie informelle et ceux des secteurs où les contacts sont fréquents, rappelle le FMI.

La contraction de l’économie mondiale en 2020 est estimée à 3,5 %, soit 0,9 point de mieux que dans les prévisions précédentes en raison d’un élan plus fort que prévu au deuxième semestre 2020.

UA: le Maroc appelle à la création d’une plateforme d’experts pour la lutte contre les épidémies en Afrique

Le Maroc a appelé à une plateforme d’experts africains pour la lutte contre les épidémies en Afrique afin d’accompagner les autorités compétentes des pays africains en matière de conseil dans la lutte contre les épidémies en Afrique, et de permettre un échange d’expertise en continu afin de consolider la coopération intra-africaine.Lors de son intervention, lundi à Addis-Abeba, à la 41ème session du Comité des représentants permanents de l’Union africaine (UA, en prélude au prochain Sommet de l’UA (6 et 7 février), l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’UA, Mohamed Arrouchi, a souligné que cette proposition s’inscrit dans le cadre des efforts de l’institution panafricaine dans le renforcement du savoir et de l’expertise africaine, ainsi que son autonomie dans le domaine des produits, équipements et logistiques médicales, rapporte la presse marocaine.

En proposant la création d’une plateforme d’experts africains pour la lutte contre les épidémies en Afrique, le Maroc réitère l’importance de la dimension opérationnelle dans le cadre de l’action africaine commune pour répondre aux aspirations légitimes du citoyen africain, a ajouté Arrouchi.

Le diplomate marocain a également saisi cette occasion pour souligner que tous les produits et équipements constituants l’aide ont été fabriqués au Maroc, en terre africaine, par des africains.

Il a, à cet effet, noté que cette action constitue un exemple concret démontrant que l’Afrique peut se doter de sa propre expertise, dans des domaines bien spécifiques, dès lors que l’opportunité et l’occasion se présentent.

Par ailleurs, l’ambassadeur marocain a aussi appelé la Commission de l’UA à mettre à profit ses structures pour renforcer la résilience de l’Afrique dans la lutte contre les épidémies, notamment de par l’opérationnalisation pleine et effective de l’Agence des médicaments africaine, qui permettra une plus large autonomie au continent dans la mise à disposition de médicaments pour tous les citoyens africains.

Maroc: Réunion régionale sur la coopération en matière de lutte contre les armes de destruction massive

Une réunion régionale à distance sur la coopération en matière de lutte contre la prolifération nucléaire et les armes de destruction massive, est organisée du 26 au 29 janvier, par le ministère marocain des Affaires étrangères et le Département d’État américain.Cette réunion s’inscrit dans le cadre du suivi des activités du Groupe de travail Maroc-USA sur les questions sécuritaires, issu du dialogue stratégique, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Elle survient dans un contexte marqué par la montée en puissance des menaces sécuritaires transfrontières posées par les groupes terroristes et les mouvements séparatistes, notamment leurs activités visant à se doter d’armes de destruction massive, ajoute la même source.

Dans ce contexte, le Conseil de Sécurité de l’ONU a adopté plusieurs régimes de sanctions dont la résolution 1540 représente le pilier, visant les acteurs non-étatiques et les groupes armés et terroristes dans le cadre de la lutte contre la prolifération nucléaire et les armes de destruction massive.

 Lors de cette rencontre régionale, des tables rondes animées par des experts internationaux permettent l’identification des bonnes pratiques ainsi que le partage d’expériences en matière d’application des sanctions internationales sur des cas précis relevant du Conseil de Sécurité de l’ONU.

Organisée en collaboration avec le Centre Stimson, référence internationale dans le domaine de la lutte contre la prolifération nucléaire et des armes de destruction massive, la réunion connaît également la participation de la Tunisie et de la Libye, ainsi que d’une délégation marocaine représentant les ministères de l’Intérieur, de l’Industrie, du Commerce, de l’Économie verte et numérique, l’Administration de la Défense nationale, les Forces Armées Royales, la Gendarmerie Royale, la banque centrale, l’Unité de Traitement du Renseignement Financier (UTRF), l’Administration des Douanes, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST).

A l’ouverture de cette réunion, le Directeur des Nations Unies et des Organisations Internationales au ministère marocain des Affaires étrangères, Redouane Houssaini a rappelé, à cette occasion, les relations séculaires d’amitié et de coopération liant le Maroc aux États-Unis, qui reposent sur un partenariat stratégique multiforme et une coordination étroite entre les deux pays dans les différentes enceintes multilatérales, notamment l’ONU, au service d’un engagement commun en faveur de la paix et de la stabilité régionales et internationales.

Pour sa part, le Chargé d’Affaires par intérim des États-Unis au Maroc, David Greene, a salué les efforts du Maroc, reconnus au niveau international, pour lutter contre la prolifération nucléaire et celles des armes de destruction massive, soulignant que le Maroc a su trouver un équilibre entre les impératifs de la sécurité et de la liberté de commerce.

Le diplomate américain a affirmé que les États-Unis demeurent engagés à soutenir les efforts visant à renforcer la coopération régionale dans la lutte contre la prolifération nucléaire et des armes de destruction massive.

Maroc : Bank of Africa et la SIACE se joignent pour financer les projets socio- économiques de développement en Afrique

Le groupe marocain, Bank Of Africa et la Société Islamique d’Assurance des Investissements et des Crédits à l’Exportation (SIACE), membre du Groupe Banque Islamique de Développement (BID), viennent de signer un mémorandum d’entente dans le but de soutenir les activités de commerce extérieur et les investissements dans les pays membres de cette organisation multilatérale, indique un communiqué de Bank Of Africa parvenu à APA.Aux termes de ce mémorandum d’entente, les deux parties conjuguent leurs efforts pour intensifier les échanges et financer les projets socio- économiques de développement en Afrique, souligne la même source, ajoutant que cet accord offre également une base solide de coopération dans les domaines d »intérêt commun aux secteurs privé et public en rapport avec les projets à développer, dans la perspective de consolider le positionnement de cette banque Marocaine, en tant qu’opérateur clé du commerce et de l’investissement en Afrique.

Selon le Directeur général de la SIACE, Oussama Kaissi, cité par le communiqué, « ce partenariat intervient à un moment où les relations entre les deux institutions se sont renforcées après la conclusion d’accords importants dans différents pays d’Afrique de l’Ouest où Bank of Africa dispose d’une forte empreinte ».

Selon lui, « le Maroc est l’un des principaux pays membres de cette organisation multilatérale. La SIACE a travaillé conjointement avec Bank Of Africa pour soutenir les transactions commerciales stratégiques et les projets d’infrastructure, venant en appui aux pays membres pour limiter les effets du COVID-19 sur leurs économies. Ce protocole d’accord entre les deux institutions renforce ce partenariat et souligne la volonté des deux organisations d’élargir le niveau de coopération ciblant les pays membres conjoints ».

De son côté, l’Administrateur Directeur général délégué de Bank Of Africa a indiqué que « la signature de ce partenariat avec SIACE souligne la stratégie de notre groupe de jouer un rôle croissant dans la facilitation des transactions commerciales et le financement durable de sa clientèle. La position du groupe en tant que leader dans ce domaine, en sera renforcée ».

D’importants projets ont été finalisés grâce à ce partenariat et d’autres verront le jour dans un contexte d’innovation mutuelle, a-t-il fait savoir.

« Avec ce mémorandum d’entente et grâce aux nouvelles implantations de Bank Of Africa à Dubaï et Shanghai, notre groupe pourra bénéficier de l’expérience de la SIACE afin de développer le réseau de sa clientèle dans les régions du Golfe et de l’Asie du sud-est, en soutenant leurs activités de commerce extérieur et en renforçant les investissements mutuels » a-t-il précisé.

Créée en 1994, la SIACE, membre du Groupe de la Banque islamique de Développement (BID) se propose d’être le catalyseur privilégié du commerce et de l’investissement en faveur d’un développement économique durable dans les pays membres. Sa mission est de faciliter le commerce et l’investissement entre les pays membres de la BID et le reste du monde grâce à l’offre d’outils d’atténuation des risques et de solutions financières.

Bank Of Africa parmi les principaux groupes financiers panafricains affichant au Maroc la plus importante présence à l’international, avec une couverture de 31 pays en Afrique, Europe, Asie et Amérique du Nord.

Le Groupe emploie plus de 15.200 employés à travers le monde, avec plus de 1.800 points de ventes au service de près de 6,6 millions de clients.

Côte d’Ivoire : un constructeur automobile annonce la construction de sanitaires dans des écoles

Un constructeur automobile annonce la construction de sanitaires et l’installation de bonbonnes d’eau dans des écoles primaires à l’intérieur de la Côte d’Ivoire.

«On a installé des bonbonnes d’eau minérales dans deux écoles. On compte en faire plus. On compte même réparer et construire des sanitaires dans deux écoles primaires de certains  villages. Parce que j’ai vu des sanitaires dans un état déplorable pour les écoliers à l’intérieur du pays. Déjà on a commencé à faire de l’assainissement dans ces écoles», a annoncé Sahl Abbessi, le directeur marketing du constructeur automobile chinois GAC Group.

Il s’exprimait jeudi dernier à l’occasion d’une cérémonie de présentation officielle de deux nouveaux véhicules de sa société.  « Nous sommes une entreprise citoyenne engagée auprès de la société », a assuré M. Sahl.

Décès à Abidjan de Guy-Alain Gauze, ancien ministre ivoirien du Commerce extérieur

L’ancien ministre ivoirien Guy-Alain Gauze (68 ans) est décédé dans la nuit de mardi à mercredi à Abidjan des suites d’une longue maladie, selon son entourage.

Depuis quelques jours, il était souffrant, rapporte le journaliste ivoirien Bamba Mafoumgné, très proche de la famille, qui a confirmé le décès de ce grand serviteur de l’Etat de Côte d’Ivoire.

Après ses études à l’Université d’Abidjan, il décroche un diplôme en diplomatie et les relations économiques internationales à l’École nationale d’administration (ENA) en France de 1976 à 1978. Il obtient ensuite un diplôme en sciences politiques à l’Université de Louvain en Belgique.

M. Guy-Alain Gauze est nommé ministre des matières premières en 1993 sous la présidence de feu Félix Houphouët-Boigny puis d’Henri Konan Bédié. En 1998, il occupe le portefeuille du ministère du Commerce extérieur.

Il est ensuite nommé ambassadeur en Europe de 2000 à 2002 avant de devenir représentant de l’Etat ivoirien auprès de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) de 2006 à 2012.

 

Sénégal : prorogation de l’état d’urgence à Dakar et Thiès

L’état d’urgence assorti d’un couvre-feu partiel dans les régions de Dakar et Thiès est prorogé jusqu’au 20 février 2021.Dans un communiqué publié, mardi soir, le ministre de l’Intérieur, Antoine Felix Abdoulaye Diome informe que cette mesure, prise le 05 janvier dernier pour contenir la propagation du coronavirus, reste en vigueur.

« Le président de la République a proclamé l’état de catastrophe sanitaire dans les régions de Dakar et de Thiès, afin de réduire la propagation de la Covid-19. En application de cette décision, le ministre de l’Intérieur informe les populations des mesures en vigueur dans ces deux régions jusqu’au 20 février », lit-on dans le communiqué du ministère de l’Intérieur.

Il a annoncé par la même occasion le maintien de l’interdiction de la circulation des personnes et des biens de 21 heures à 5 heures, des manifestations et rassemblements sur la voie publique, et de toutes les réunions privées comme les baptêmes, mariages, réceptions et manifestations religieuses.

Le ministre de l’Intérieur a également insisté sur l’interdiction de tous les rassemblements dans les lieux recevant du public, notamment les hôtels, salles de spectacles, dancings, bars, cafés, salons de thé, plages, marchés hebdomadaires, terrains et salles dédiés au sport.

Antoine Felix Abdoulaye Diome a dans le même temps rappelé que le port obligatoire de masque de protection restait en vigueur dans les lieux publics et privés ainsi que les dans les moyens de transport sur toute étendue du territoire national.

Le président Macky Sall a promulgué le 19 janvier 2021 la loi numéro 2021-18 modifiant la loi 69-29 du 29 avril 1969 relative à l’état d’urgence et à l’état de siège.

Selon les autorités sénégalaises, les régions de Dakar et Thiès concentrent 90% des cas de contamination à la Covid-19.

A la date du 26 janvier, le Sénégal a enregistré 25.127 cas de Covid-19 dont 20.870 guérisons et 592 décès.

La presse sénégalaise à fond sur la prorogation du couvre-feu

La prorogation jusqu’au 20 février 2021 de l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu à Dakar et Thiès pour freiner la propagation du coronavirus s’impose aux quotidiens sénégalais reçus ce mercredi à APA.« Lutte contre la Covid-19 : Les mesures dont le couvre-feu prorogé jusqu’au 20 février », rapporte le quotidien national Le Soleil dans sa manchette.

Nos confrères indiquent que les mesures prises pour les régions de Dakar et Thiès restent en vigueur.

Ce qui fait dire à Walf Quotidien que « Macky met une croix » sur les baptêmes, mariages, réceptions, manifestations religieuses. « Le couvre-feu prorogé jusqu’au 20 février, à Dakar et Thiès », renchérit le journal.

« L’état de catastrophe sanitaire proclamé-Dakar et Thiès sous couvre-feu jusqu’au 20 février », note de son côté Libération, informant que le Sénégal totalise 3.664 cas actifs et s’approche des 600 morts liés à la Covid-19.

Toutes choses qui font à Vox Populi qu’il y a « encore 24 jours de couvre-feu à Dakar et à Thiès ».

Mais pour L’ As, avec la prorogation du couvre-feu, il y a « polémique autour d’un acte suspect » car « le gouvernement nargue les Sénégalais ».

« Controverse autour de l’application de la loi modifiant l’état d’urgence et l’état de siège-Le pouvoir sort du bois », titre Sud Quotidien.

Dans ce journal, Aymérou Gningue, président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (majorité) affirme : « Surpris d’entendre des hommes de droit, s’aventurer dans des domaines relevant de la loi et des règlements, sans prendre le soin de vérifier leurs propos ».

« Le couvre-feu n’a pas pris fin. Il est même renouvelé et confirmé par le décret de proclamation de l’état de catastrophe », ajoute Abdou Latif Coulibaly, Secrétaire général du gouvernement.

A sa Une, Vox Populi s’inquiète de l’autre série macabre en dehors de la Covid avec « 6 morts subites en 7 jours ».

Ce journal compte trois décès inexpliqués hier entre Dakar, Touba et Nioro, après les deux d’avant-hier et celui du mardi 21 janvier à Dakar.

De son côté, Libération poursuit l’affaire des 650 kilos de cocaïne saisis et perce « les mystères du labo de Ngaparou ».

« Le Franco-Sénégalais Ousmane Hamady Diaw alias Ouz, qui dispose de trois fausses identités, dirigeait les opérations. Il est signalé en Gambie où près de trois tonnes de cocaïne ont été saisies au Port De Banjul », explique Libération.

Evolution du coronavirus en Afrique

Le nouveau coronavirus provoque une crise sanitaire inédite dans le monde entier et l’Afrique est de plus en plus touchée. Avec cet article, mis à jour régulièrement, APA suit pour vous l’évolution de la Covid-19 sur le continent.

NOMBRE DE PAYS TOUCHÉS

 
54

NOMBRE DE CAS RECENSÉS

3.462.374

NOMBRE DE DÉCÈS

90.022

Afrique du Sud : Cas (1.423.578) – Guérisons (1.254.674) – Décès (41.797)

La nation arc-en-ciel annonce 6041 nouveaux cas ce mardi et 680 décès.

Algérie : Cas (106.097) – Guérisons (72.336) – Décès (2863)

Alger recense 501 cas ce mardi et 8 morts.

Angola : Cas (19.476) – Guérisons (17.327) – Décès (461)

Ce mardi, Luanda rapporte 77 cas et un décès.         

Bénin : Cas (3643) – Guérisons (3317) – Décès (48)

Dans l’ex-Dahomey, on ne décompte pas de cas ce mardi. 

Botswana : Cas (20.658) – Guérisons (16.794) – Décès (124)

Dans ce pays de l’Afrique australe, aucun cas n’a été rapporté.

Burkina Faso : Cas (10.157) – Guérisons (8472) – Décès (118)

Au pays des hommes intègres, on dénombre 119 cas supplémentaires et 6 morts.

Burundi : Cas (1481) – Guérisons (773) – Décès (2)

Ce pays recense 2 nouvelles infections. 

Cabo Verde : Cas (13.619) – Guérisons (12.841) – Décès (129)

Dans cet archipel, 62 cas ont été confirmés ce mardi et 2 décès.

Cameroun : Cas (29.617) – Guérisons (28.045) – Décès (462)

Au pays de Paul Biya, on ne mentionne pas de nouveaux cas.

Centrafrique : Cas (4980) – Guérisons (4885) – Décès (63)

En République centrafricaine, on ne déclare pas de cas ce mardi. 

Comores : Cas (2425) – Guérisons (1441) – Décès (77)

Les îles Comores recensent 75 cas ce mardi et un mort. 

Congo : Cas (7887) – Guérisons (5846) – Décès (117)

Ce pays de l’Afrique centrale n’annonce pas d’infections.

Côte d’Ivoire : Cas (27.237) – Guérisons (25.196) – Décès (147)

141 cas de Covid-19 notés ce mardi et un mort. 

Djibouti : Cas (5923) – Guérisons (5841) – Décès (62)

Aujourd’hui, 3 cas ont été constatés dans ce pays et un mort. 

Egypte : Cas (163.129) – Guérisons (127.433) – Décès (9067)

Dans ce grand pays de l’Afrique du nord, 643 cas ont été déclarés ce mardi et 55 décès.

Erythrée : Cas (1970) – Guérisons (1530) – Décès (7)

Ce pays de la corne de l’Afrique confirme 50 cas ce lundi t un décès.

Eswatini : Cas (14.830) – Guérisons (9542) – Décès (479)

L’ex-Swaziland rapporte 346 infections aujourd’hui et 38 morts. 

Ethiopie : Cas (134.569) – Guérisons (120.748) – Décès (2075)

Ce pays, abritant le siège de l’Union Africaine (UA), annonce 437 cas aujourd’hui et 4 décès.

Gabon : Cas (10.411) – Guérisons (10.013) – Décès (67)

Dans le pays d’Ali Bongo, aucun cas n’a été recensé ce jour.

Gambie : Cas (4008) – Guérisons (3722) – Décès (128)

Ce pays enclavé annonce 36 cas ce mardi. 

Ghana : Cas (62.135) – Guérisons (58.150) – Décès (372)

Accra déclare 646 cas ce mardi et 5 décès. 

Guinée : Cas (14.379) – Guérisons (13.798) – Décès (82)

Conakry annonce 4 nouveaux cas et un décès. 

Guinée-Bissau : Cas (2532) – Guérisons (2421) – Décès (45)

Ce pays lusophone ne confirme pas de cas ce mardi. 

Guinée équatoriale : Cas (5454) – Guérisons (5219) – Décès (86)

Malabo n’annonce pas de cas ce jour. 

Kenya : Cas (100.193) – Guérisons (83.625) – Décès (1750)

Ce pays de l’Afrique de l’est a communiqué 141 nouvelles contaminations et 6 morts. 

Lesotho : Cas (8047) – Guérisons (2398) – Décès (146)

Dans cet Etat enclavé, 3 cas ont été répertoriés et 12 morts.

Liberia : Cas (1932) – Guérisons (1733) – Décès (84)

Monrovia rapporte 5 cas ce mardi. 

Libye : Cas (115.299) – Guérisons (94.287) – Décès (1789)

Tripoli annonce 1611 cas aujourd’hui et 26 morts.  

Madagascar : Cas (18.743) – Guérisons (17.930) – Décès (279)

Dans la Grande île, on n’annonce pas de cas ce mardi. 

Malawi : Cas (20.830) – Guérisons (7005) – Décès (540)

Ce mardi, 843 cas ont été notés dans ce pays et 22 décès. 

Mali : Cas (8006) – Guérisons (5731) – Décès (327)

Ce pays ouest-africain recense 11 infections ce jour et 3 morts. 

Maroc : Cas (467.493) – Guérisons (444.823) – Décès (8187) 

Ce mardi, 867 personnes ont contracté le virus dans le Royaume. Et 15 patients sont morts. 

Maurice : Cas (568) – Guérisons (525) – Décès (10)

A l’île Maurice, 12 cas ont été détectés ce jour.

Mauritanie : Cas (16.460) – Guérisons (15.391) – Décès (418)

La République islamique déclare 63 cas ce mardi et 2 morts.

Mozambique : Cas (34.055) – Guérisons (21.343) – Décès (363)

Maputo constate 1274 nouveaux cas aujourd’hui.   

Namibie : Cas (32.957) – Guérisons (30.432) – Décès (328)

Cet Etat dénombre 307 cas ce mardi et 9 morts.

Niger : Cas (4374) – Guérisons (3494) – Décès (151)

Niamey déclare 21 cas ce jour.

Nigeria : Cas (124.299) – Guérisons (99.276) – Décès (1522)

Dans ce grand pays de l’Afrique de l’ouest, 2733 cas ont été signalés et 18 morts.

Ouganda : Cas (39.261) – Guérisons (14.051) – Décès (318)

Kampala annonce 112 cas ce mardi et un mort. 

RD Congo : Cas (22.048) – Guérisons (14.968) – Décès (661)

Kinshasa annonce 94 cas aujourd’hui.

Rwanda : Cas (13.885) – Guérisons (8861) – Décès (181)

Le pays de Paul Kagamé déclare 574 cas aujourd’hui et 4 décès.

Sao Tomé-et-Principe : Cas (1210) – Guérisons (1005) – Décès (17)

Ce pays insulaire du Golfe de Guinée recense 21 cas ce jour.

Sénégal : Cas (25.127) – Guérisons (20.870) – Décès (592)

Dakar rapporte 135 nouvelles contaminations et 10 décès. 

Seychelles : Cas (1116) – Guérisons (754) – Décès  (3)

Ce pays dénombre 47 cas ce mardi. 

Sierra Leone : Cas (3194) – Guérisons (2232) – Décès (77)

Cette nation anglophone annonce 21 contaminations aujourd’hui. 

Somalie : Cas (4754) – Guérisons (3666) – Décès (130)

Les autorités sanitaires ne déclarent pas de cas ce jour.

Soudan : Cas (26.596) – Guérisons (20.680) – Décès (1750)

Khartoum annonce 317 cas aujourd’hui et 147 morts.  

Soudan du Sud : Cas (3788) – Guérisons (3542) – Décès (64)

Le dernier Etat africain indépendant n’indique pas de nouvelles contaminations. 

Tanzanie : Cas (509) – Guérisons (183) – Décès (21)

Ce pays n’annonce rien depuis plusieurs mois. 

Tchad : Cas (3225) – Guérisons (2316) – Décès (116)

Dans cet Etat dirigé par Idriss Déby, 43 cas ont été signalés ce jour.

Togo : Cas (4682) – Guérisons (4005) – Décès (76)

Les autorités sanitaires indiquent 20 cas positifs ce jour et un mort. 

Tunisie : Cas (200.662) – Guérisons (148.995) – Décès (6370)

Tunis annonce 2026 cas aujourd’hui et 83 décès. 

Zambie : Cas (47.622) – Guérisons (40.362) – Décès (672)

Lusaka rapporte 1476 contaminations et 12 décès.  

Zimbabwe : Cas (32.004) – Guérisons (23.413) – Décès (1103)

Dans ce pays de l’Afrique australe, on dénombre 684 nouveaux porteurs du virus et 98 morts.  

CHAN-2021 : Le Maroc surclasse l’Ouganda (5-2) et se qualifie pour les quarts de finale

La sélection marocaine des joueurs locaux a surclassé, mardi au stade de la Réunification de Douala, son homologue de l’Ouganda sur le score fleuve de 5 à 2 en match comptant pour la dernière journée de la phase de poules du Championnat d’Afrique des joueurs locaux 2020, qui se déroule au Cameroun.Les Ougandais étaient pourtant les premiers à ouvrir la marque à la 25e minute, grâce à un tir sec d’Ibrahim Orit.  Les Marocains ont raté une multitude d’occasions notamment par le capitaine de l’équipe Ayoub El Kaâbi. Ce dernier a réussi à transformé avec succès un penalty décroché par Soufiane Rahimi au temps additionnel de la première mi-temps.

En seconde période, le jeune attaquant du Raja de Casablanca donnait l’avantage aux hommes de Houcine Ammouta, servi avec brio par Adam Naffati (51e). L’entrée en jeu de son coéquipier en club, Abdelilah Hafidi, donnait encore plus de tonus à l’attaque du Maroc, qui a littéralement écrasé la défense ougandaise en multipliant les raids. Ainsi, le défenseur El Moussaoui, excellent depuis l’entame du CHAN, triplait la mise à la 71e minute en reprenant un tir contré par la défense adverse.

A la 80e minute, Soufiane Rahimi réussissait le doublé, alors que Hafidi scellait l’addition à la 92e minute. Entretemps, l’Ouganda avait marqué un 2e but à la 84e minute, sur un tir surpuissant de Saidi Kyeyune.

Le Maroc terminait la phase de groupes en tête de la poule C, avec 7 points issus de 2 victoires et un nul. L’autre ticket du groupe a été décroché par le Rwanda, qui a inversé son retard de 2-1 à la 60e minute en une victoire sur le score de 3-2 face au Togo.

Côte d’Ivoire: 810 journalistes et professionnels de la communication officiellement reconnus

La carte d’identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication, identifiant les professionnels du secteur des médias en Côte d’Ivoire, vient d’être accordée à 810 bénéficiaires dont 163 femmes, soit un taux de 20,12%.

Des cartes ont été remises, mardi, au Cabinet du ministre de la Communication et des médias, Sidi Tiémoko Touré, de manière symbolique, à quelques responsables d’organisations professionnelles du secteur des médias en Côte d’Ivoire.

Selon M. Vamara Coulibaly, le président de la Commission paritaire d’attribution de la carte d’identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication (CIJP), après un examen rigoureux des dossiers, ont été retenus 810 bénéficiaires. 

C’est à la suite d’une « vérification et une investigation que la commission a accordé la carte CIJP 2021 aux 810 journalistes professionnels et professionnels de la communication », a-t-il insisté, notant que « parmi ces bénéficiaires de la carte, on compte 163 femmes » soit 20,12%.

 Le ministre de la Communication et des médias, Sidi Touré, présent à la cérémonie de remise symbolique des cartes de journaliste professionnel et de professionnel de la communication, a salué le travail abattu par les membres de la commission paritaire.

Il s’est félicité de l’intérêt de plus en plus marqué que les journalistes et les professionnels de la communication ont pour ce sésame qui leur octroie une qualification officiellement reconnue, et qui permet d’ailleurs d’assainir le secteur, tout en affirmant sa « satisfaction » pour cet élan.  

La Commission paritaire, réunie au cours de sept séances, a examiné 844 dossiers, lors de la session ordinaire de délivrance des cartes CIJP 2021, un nombre en hausse par rapport à la session de l’année précédente où la CIJP n’a enregistré que 798 demandes.

« Nous comptons enrôler 1 000 journalistes et professionnels de la communication pour 2021, un chiffre qui sera certainement atteint à la session extraordinaire dans six mois », a laissé entendre M. Coulibaly, ajoutant que ceux ayant fait une demande pour la première fois étaient au nombre de 121.

Sur les 844 demandes d’attribution et de renouvellement de la carte d’identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication, la Commission paritaire a accordé la carte à 810 postulants dont 582 journalistes et 22 professionnels de la communication, a-t-il précisé.

La Commission a rejeté 34 demandes de la carte de journaliste professionnel et de professionnel de la communication. Ils peuvent faire des réclamations auprès des organes de régulation des médias s’ils estiment que la décision de la commission n’est pas justifiée.  

L’Autorité nationale de la presse (ANP), elle, a en charge la régulation de la presse imprimée et numérique, tandis que la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), est l’organe de régulation des médias audio-visuels.  L’Autorité de la communication publicitaire (ACP) s’occupe de son côté des professionnels de  communication publicitaire.

Les journalistes professionnels et professionnels de la communication sont en activité dans 46 entreprises de communication et de production audiovisuelle (radio et télé), 79 entreprises de presse imprimée, trois agences de presse, 44 portails d’information (presse numérique).

En outre, 30 chargés de communication et attachés de presse en service dans des institutions et ministères ont été retenus. Quant aux 34 malheureux, la Commission estime qu’ils n’ont pu fournir les dossiers complets ou des pièces justificatives de leur qualité. 

La Commission paritaire d’attribution de la carte d’identité de journaliste professionnel et de professionnel de la communication (CIJP) a achevé ses travaux de délibérations pour la délivrance de la carte CIJP édition 2021 le 29 décembre 2020 au terme de quatre mois d’activités.

Les demandes accordées peuvent, toutefois, selon la Commission être remises en cause en cas de fraude constatée ou de saisine pour manquement à l’éthique et à la déontologie. La commission peut aussi à la demande de l’ANP, de la HACA ou de l’ACP retirer momentanément ou définitivement la carte à un journaliste. 

Maroc : Collaboration entre la DGST et le FBI pour l’arrestation d’un soldat US impliqué dans la planification d’actes terroristes

La Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) au Maroc a fourni au Federal Bureau of investigation (FBI) des renseignements précis sur le soldat américain arrêté le 19 janvier 2021, a souligné mardi le Directeur du Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ), Haboub Cherkaoui.Le cas du soldat américain dénommé « Col Bridges », interpellé en coordination entre le FBI et l’Armée américaine pour son implication dans la planification d’actes terroristes en plus de ses liens avec des éléments appartenant à Daech, avait suscité l’attention de la DGST l’été dernier pour ses orientations jihadistes et son imprégnation par la pensée extrémiste, a-t-il relevé dans une déclaration à la MAP.

Cela a nécessité de la part de la DGST de communiquer au FBI, au mois de septembre 2020, des renseignements précis au sujet de ce soldat et de son activité terroriste, a-t-il indiqué.

Le soldat américain est accusé notamment d’avoir comploté une attaque terroriste contre le mémorial du 11 septembre à Manhattan, à New York. Il est également accusé d’avoir tenté de fournir un soutien matériel à Daech et d’avoir tenté d’assassiner des militaires américains.

Selon le quotidien américain +Newstalk Florida+, le mis en cause livrait aussi des informations sensibles sur les troupes américaines au Moyen Orient à des éléments de la nébuleuse « Etat islamique ».

Bridges a rejoint l’armée américaine en 2019 et, cette même année, les procureurs indiquent qu’il s’est imprégné de la propagande des groupes terroristes, note le quotidien, ajoutant qu’il a commencé à exprimer ses opinions sur les réseaux sociaux en interagissant sur les forums extrémistes sous le pseudonyme « Cole Gonzales ».

S’il est reconnu coupable, chaque crime est passible d’une peine maximale de 20 ans de prison.

L’arrestation de Bridges est un nouvel exemple de l’étroite coopération sécuritaire entre Rabat et Washington, qui constitue un volet du partenariat stratégique multiforme unissant les deux pays.

Gambie : prorogation du mandat de l’Ecomig

Le mandat de la mission de maintien de la paix de la Cedeao en Gambie est prolongé d’un an, a appris APA, mardi.Les forces de l’Ecomig (sigle anglais) resteront donc dans le pays au-delà de décembre 2021, et se transformeront en une mission de police au cours des douze prochains mois.

L’Ecomig est composée principalement de troupes sénégalaises, nigérianes, ghanéennes, maliennes et togolaises. Elle a été déployée en Gambie en 2017, peu après la crise postélectorale qui a suivi la défaite surprise de Yahya Jammeh à la présidentielle.

Depuis lors, le séjour de la mission Ecomig dans le pays a été prolongé cinq fois, le gouvernement du président Barrow ayant entrepris une réforme globale des forces de sécurité, considérées comme des instruments notoires de coercition et de torture par l’ancien président Jammeh, aujourd’hui en exil en Guinée équatoriale.

La dernière décision en date de prolonger le séjour de l’Ecomig par la Cedeao a été prise lors de la 58e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO qui s’est tenue par vidéoconférence le week-end dernier.

Le président Barrow a déclaré que son gouvernement a besoin de plus de temps pour réorganiser « la mission, les structures, les mentalités et la culture des institutions de sécurité afin de les rendre plus réactives, plus abordables et plus responsables, sur la base de normes et de principes démocratiques ».

Baptisée « Opération Rétablir la Démocratie », la mission de l’Ecomig a débuté avec au moins 4000 soldats du Nigeria, du Sénégal, du Ghana, du Mali et du Togo après que Jammeh s’est exilé en janvier 2017.

Nigeria : Buhari limoge quatre chefs militaires

Le président Muhammadu Buhari a limogé quatre chefs de l’arméeIl a pris la décision alors que le pays est confronté à une vague d’enlèvements et d’activités des insurgés de Boko Haram.

Les chefs de l’armée de terre, de l’air, de la marine et le chef d’état-major de la défense ont remis leur démission que M. Buhari a acceptée.

Son gouvernement a été réticent quant aux raisons de leurs départs, mais Buhari a déclaré dans un tweet mardi que leurs remplaçants seront confirmés plus tard.

Des sources de sécurité affirment que le dirigeant nigérian n’est pas satisfait de l’armée dans la lutte contre l’insurrection de Boko Haram, qui dure depuis onze ans.

Les enlèvements de civils notamment de politiciens, de footballeurs et de stars de Nollywood sont devenus monnaie courante ces dernières années.