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Côte d’Ivoire/prévoyance sociale: la certification ISO 9001 version 2015 de l’IPS-CGRAE maintenue

L’Organisme certificateur AFAQ / AFNOR vient de maintenir la Certification ISO 9001 version 2015 (système de management de la qualité) de l’Institution de prévoyance sociale-Caisse générale de retraite des agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (IPS-CGRAE), au terme d’un audit.Cette certification a été maintenue à l’issue d’un audit de surveillance n°2, réalisé du 15 au 17 septembre 2020 par l’Organisme certificateur AFAQ/AFNOR, à travers une équipe dirigée par Mme Sylvie Audrain, auditrice venue spécialement de France où est basé le siège social dudit organisme, indique une note transmise à APA.   

Durant cette période d’audit, les salariés de l’IPS-CGRAE ont apporté des réponses aux questions de l’équipe en charge de la certification et démontré que le Système de Management de la Qualité (SMQ) de l’IPS-CGRAE répond « efficacement aux exigences de la norme internationale ISO 9001 version 2015 ». 

Au terme de l’évaluation, les constats et conclusions de l’audit de surveillance n°2 du SMQ de l’IPS-CGRAE qui a démarré le 15 septembre 2020, ont été présentés le 17 septembre 2020, à une réunion de clôture présidée par M. Abdrahamane Berté, directeur général de l’IPS-CGRAE.   

M. Berté a à l’entame de la réunion réitéré l’engagement de l’institution à « maintenir une démarche qualité optimale » afin de garantir, en permanence, un niveau élevé de satisfaction des assurés sociaux en renforçant sa politique de gestion de la relation client et de la responsabilité sociétale d’entreprise envers ses assurés et partenaires sociaux. 

Il a, au nom du Président du Conseil d’Administration et de l’ensemble du personnel, salué le professionnalisme de l’Organisme AFAQ/AFNOR et traduit sa gratitude à l’équipe d’auditeurs, qui a « brillamment » conduit cette mission malgré le difficile contexte lié à la crise sanitaire mondiale de Covid-19.  

Selon l’Organisme Certificateur AFAQ/AFNOR les conclusions de cet audit ont confirmé que le SMQ de l’IPS CGRAE répond aux exigences de la norme ISO 9001 version 2015, avec zéro non-conformité constatée. Ce qui a conduit l’équipe d’audit à proposer le maintien du certificat ISO 9001 version 2015 de IPS CGRAE. 

L’Organisme Certificateur AFAQ/AFNOR a notifié en date du 14 octobre 2020, le maintien du Certificat ISO 9001 version 2015 de l’IPS-CGRAE sur l’ensemble de ses activités. A travers cette certification, l’IPS-CGRAE veut « garantir en permanence la qualité des services offerts aux assurés sociaux ». 

Satisfait des résultats obtenus par l’institution, M. Abdrahamane Berté a félicité tous les salariés et les a encouragés à maintenir le dynamisme de la démarche qualité afin de relever sans cesse le niveau de satisfaction des assurés sociaux.

Le certificat a une durée de vie de trois ans. Au cours des deux premières années, l’Organisme Certificateur est dans l’obligation d’évaluer annuellement la conformité et l’efficacité du Système de Management de la Qualité par rapport au référentiel ISO 9001 version 2015 et de décider de son maintien ou non.  

A l’issue de l’évaluation de la troisième année, le certificateur procède ou non au renouvellement dudit certificat. C’est dans ce contexte que l’Organisme Certificateur AFAQ/AFNOR a réalisé l’audit de surveillance n°2 du Système de Management de la Qualité de l’IPS-CGRAE, du 15 au 17 septembre 2020.  

Soucieuse de l’amélioration continue de la qualité des prestations fournies pour une satisfaction sans cesse accrue de ses assurés sociaux, l’IPS-CGRAE s’est engagée dans la démarche qualité depuis 2014 et a obtenu la Certification ISO 9001 version 2008 en décembre 2016.

L’institution obtient ensuite la version 2015 en octobre 2018, faisant d’elle la première institution de prévoyance sociale en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest à être certifiée ISO 9001 version 2015 sur l’ensemble de ses activités, dans son secteur. 

Cote d’Ivoire: la FESCI suspend son mot d’ordre de grève «pour faire place aux négociations»

La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire ( FESCI), le plus grand syndicat d’élèves et étudiants du pays) a annoncé la suspension de son mot d’ordre de grève de 72 heures pour faire place aux négociations «estimant que des personnes nous attribuent à tort des violences observées ce jour dans l’intention de salir notre noble lutte».Des violences politiques ont fait de nombreux dégâts matériels ce lundi à Abidjan et dans certaines villes de l’intérieur de la Côte d’Ivoire. « La FESCI voudrait féliciter tous les élèves qui ont fait respecter le mot d’ordre en restant à la maison et informe l’ensemble de ses sections et coordinations ainsi que l’ensemble des partenaires du système éducatif de la suspension du mot d’ordre de grève pour faire place aux négociations sollicitées par les autorités», indique un communiqué de cette organisation.

 Ce lundi, en raison de ce mot d’ordre de grève de 72 heures de la FESCI pour protester contre les frais annexes imposés aux élèves par les Comités de gestion des établissements scolaires ( COGES), les cours ont été  perturbés dans plusieurs écoles de la capitale économique ivoirienne. 

Cette grève de la FESCI qui a coïncidé avec le mot d’ordre désobéissance civile lancé par l’opposition ivoirienne, a amené certains observateurs à accuser ce syndicat d’être en collusion avec les opposants.

Covid-19: une église rwandaise lance la numérisation de la collection d’offrandes

Suite aux inquiétudes quant aux possibles implications pour l’hygiène de la manipulation d’espèces en temps de Covid-19, l’Eglise adventiste du Septième jour au Rwanda s’est lancée dans la numérisation de la collection d’offrandes, afin de minimiser la possible propagation de la Covid-19, a appris APA lundi auprès du clergé.Désormais, les membres de l’église ayant des smartphones pourront télécharger l’application Mo-Pay et suivre les instructions pour retirer de l’argent de leurs comptes bancaires ou Mobile Money, et faire immédiatement un don ou payer leur dîme à l’église, a déclaré le clergé.

Les responsables rwandais de la santé ont déclaré que la possibilité pour les pièces et les billets de banque de contenir des bactéries a été rapidement reconnue en raison de la pandémie en cours et des risques graves associés à la maladie de Covid-19.

Le Pasteur Hesron Byilingiro, chef de l’Eglise adventiste du Septième jour a déclaré que le monde et le pays en particulier progressaient rapidement vers la numérisation des services et utilisent la technologie pour faire les choses différemment et que l’église ne devrait pas être laissée pour compte.
« Au Rwanda, nous avons vu que la technologie devient de plus en plus le moyen de faire les choses. Il n’y a aucune loi qui dit que l’église doit rester conservatrice et ne pas adopter l’utilisation de la technologie dans ce que nous faisons. Je n’ai jamais vu nulle part dans la Bible où il est dit que nous ne devrions pas faire de progrès en termes de technologie », a-t-il déclaré.

Selon lui, les paroisses adventistes ont clairement besoin d’introduire des installations sans contact et de les rendre disponibles.

Dans le même ordre d’idées, le Rwanda a connu ces dernières semaines une hausse des guérisons et une réduction du nombre de cas actifs de Covid-19.

Les cas actifs dans le pays ont chuté ces derniers jours, passant de plus de 1.600 le 6 octobre à 169 le 17 octobre, selon le ministère de la Santé.

Coupe de la CAF : La Renaissance de Berkane en finale

L’équipe marocaine de la Renaissance Berkane s’est qualifiée pour la finale de la Coupe de la CAF pour la deuxième fois consécutive après avoir battu lundi à Rabat, l’autre club marocain sur le Hassania d’Agadir (2-1).Le club de l’Oriental a bien démarré la rencontre réussissant à obtenir un pénalty transformé par Mohamed El Aziz. Le Hassania d’Agadir est parvenu à égaliser le score par l’intermédiaire de Imad El Kimaoui (30ème).

Les deux clubs se rendaient coup pour coup lors de la première période, sans qu’aucune équipe ne réussisse à prendre l’avantage.

En seconde mi-temps, la RS Berkane repart à l’attaque, mais sans aucun et il a fallu attendre la 61e minute pour voir l’arbitre siffler un second pénalty en faveur de Berkane que Mohamed El Aziz le transforme brillamment.

La Renaissance Berkane affrontera le vainqueur du match qui opposera demain mardi le club Egyptien de Pyramids FC et le Horoya Conakry.

Pour la première fois dans l’histoire de cette compétition continentale, les demi-finales et la finale se joueront en une seule manche. 

L’Ethiopie connaît une croissance de 6,1%, malgré le coronavirus (Officiel)

L’Ethiopie a connu une croissance économique de 6,1% au cours de son dernier exercice budgétaire qui s’est terminé le 8 juillet 2020, en dépit de la pandémie de coronavirus, a déclaré le Premier ministre Abiy Ahmed.Devant le Parlement national, Abiy a déclaré lundi que les secteurs de l’agriculture, de l’industrie et des services figuraient parmi les secteurs les plus en pleine expansion avec une croissance de 4, 3, 9 et 5,3%, respectivement.

Selon le Premier ministre, le revenu par habitant du pays a atteint 1.000 dollars tandis que son PIB a atteint 107,4 milliards de dollars.

Le Premier ministre a déclaré que le secteur minier était le premier secteur en croissance avec une croissance de 91% au cours de la dernière année budgétaire et qu’il devrait largement contribuer à l’ensemble du PIB et à la croissance économique.

Abiy a ajouté qu’à la suite du changement des billets de birr (monnaie nationale), le nombre de citoyens disposant de comptes d’épargne est passé de 37,8 millions à 50,7 millions, ce qui aura un impact positif sur le renforcement de la capacité des institutions financières à accorder des prêts aux investissements.

Les transports, l’éducation et le tourisme ont été parmi les secteurs les plus durement touchés par les effets de la pandémie, d’où une croissance plus faible que ce qui était prévu, a expliqué le Premier ministre.

Le gouvernement a alloué plus de 94 millions de dollars sous forme de prêt pour soutenir les agences œuvrant dans le tourisme et les voyagistes, a-t-il conclu.

Washington va procéder à la construction d’un consulat au Maroc pour un coût de 312 millions de dollars

Les Etats Unis d’Amérique vont construire l’un des édifices diplomatiques les plus modernes, à savoir un nouveau consulat général à Casablanca d’un budget de 312 millions de dollars, a annoncé lundi à Rabat, le Secrétaire d’Etat adjoint américain en charge du Moyen-Orient, David Schenker.La construction de cet édifice incarne une autre réalisation dans l’histoire de notre amitié ancestrale qui sera davantage ancrée dans le futur », a-t-il dit dans une déclaration à la presse à l’issue de sa rencontre avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

Le responsable américain a par ailleurs a affirmé que son pays salue le leadership continu et précieux du Roi Mohammed VI dans les questions d’intérêt commun telles que la paix au Moyen Orient, ainsi que la stabilité, la sécurité et le développement dans cette région et sur l’ensemble du continent africain.

Il a ajouté que le Royaume est un partenaire étroit des États-Unis dans un ensemble de questions liées à la sécurité, sachant qu’il participe chaque année à plus de 100 opérations militaires américaines dont l’opération « African Lion ».

David Schenker a notamment rappelé que dans le cadre de sa visite récente dans le Royaume, le secrétaire américain à la Défense Mark Esper avait signé une feuille de route décennale (2020-2030) de coopération militaire bilatérale, qui constitue un symbole de notre coopération stratégique à long terme.

« Le Maroc est le seul pays africain à être associé aux États-Unis dans le cadre d’un accord de libre-échange. Le Royaume, porte d’entrée au continent, abrite plus de 150 sociétés américaines qui offrent d’importantes opportunités d’emploi. Les deux pays vont célébrer l’année prochaine le 15ème anniversaire de l’entrée en vigueur de cet accord qui a contribué à l’intensification des échanges bilatéraux » a-t-il fait remarquer.

Il a aussi souligné que ses entretiens avec Nasser Bourita étaient une occasion d’examiner les moyens en faveur du renforcement du partenariat stratégique entre les deux pays, notant que les deux pays œuvrent de concert pour faire face à la pandémie du Coronavirus (Covid-19).

« Le gouvernement des États-Unis a fourni au Maroc une aide de plusieurs millions de dollars pour soutenir ses efforts dans la lutte contre la pandémie, notamment à travers l’assistance des systèmes de laboratoires, l’amélioration de la détection et de la surveillance des cas atteints de la Covid-19 et l’assistance des experts techniques », a renchéri David Schenker.

Pour rappel, la visite au Maroc de David Schenker s’inscrit dans le cadre d’une tournée (du 12 au 21 octobre) qui commence au Liban et se termine au Royaume-Uni.

Guinée : le RPG-Arc-en-ciel condamne la déclaration «irresponsable et dangereuse» de Dallein

La mouvance présidentielle a condamné, lundi soir à Conakry, la déclaration de victoire à la présidentielle de son principal challenger, Cellou Dalein Diallo.« Le RPG-Arc-en-ciel, les partis alliés et les mouvements de soutien, respectueux des institutions de la République, condamnent sans réserve et avec la plus grande fermeté, la déclaration irresponsable et dangereuse du président de l’UFDG, El Hadj Cellou Dalein Diallo, par laquelle il s’autoproclame élu de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020 », a déclaré le porte-parole du parti au pouvoir, Naby Youssouf Kiridi Bangoura. 

Dénonçant une « attitude antirépublicaine et antidémocratique », il a appelé à « une vive indignation et une condamnation unanime » de la sortie du leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG).

Le candidat de l’Alliance nationale pour l’alternance démocratique (ANAD), Cellou Dalein Diallo, a revendiqué une victoire à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle organisée dimanche 18 octobre.

Dès après cette sortie, le vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Bakary Mansaré, a indiqué que la déclaration de Cellou Dalein Diallo est « nulle et de nul effet ».

L’OIF va envoyer une centaine de professeurs de français au Rwanda

L’Organisation internationale de la francophonie (OIF) prévoit d’envoyer jusqu’à 100 enseignants au Rwanda au cours des deux prochaines années dans le cadre d’un projet visant à améliorer l’enseignement du français dans ses Etats membres, a déclaré lundi à Kigali, un haut responsable de cette organisation regroupant des pays francophones.Lors de la réouverture des écoles prévue en novembre, ces enseignants seront déployés dans des écoles de différentes régions du pays, la majorité d’entre eux dans des collèges de formation des enseignants (TTC), a déclaré Iyade Khalaf, le chef du projet de mobilité des enseignants de l’OIF.

Pendant une période de deux ans (un an renouvelable), ils enseigneront à la fois le français aux étudiants et formeront des collègues professeurs.

On s’attend à ce que pour l’année prochaine, le projet soit étendu à d’autres pays, notamment le Ghana, Madagascar, la Guinée Conakry et le Liban.

Au Rwanda, l’initiative est mise en œuvre par la Francophonie en partenariat avec le ministère de l’Education par le biais du Rwanda Education Board (Conseil de l’Education au Rwanda).

Avant que les enseignants ne se rendent en classe, ils se sont lancés dans une semaine d’ateliers d’orientation et de formation sur le contexte éducatif et sociolinguistique du Rwanda, et d’échanges de pratiques sur l’enseignement du français comme langue étrangère, a-t-il précisé.

Accompagné de l’expertise de l’OIF, le Rwanda va élaborer un plan national d’enseignement et d’apprentissage du français, lié à la stratégie du secteur de l’éducation du pays, a-t-il précisé.

Khalaf a noté que la revitalisation de la langue française pourrait favoriser le développement de l’intégration économique du Rwanda dans la région.

« Le Rwanda a de nombreux pays voisins dont le français est la langue officielle. Ainsi, si vous utilisez la langue française, vous aurez plus d’opportunités professionnelles pour travailler avec ces pays », a-t-il déclaré.

Le groupe JESA va contribuer à la réalisation de la Cité Olympique à Abidjan

Le leader de l’ingénierie au Maroc, JESA, a annoncé lundi avoir entamé une mission d’étude urbanistique en partenariat avec le bureau national d’études techniques et de développement en Côte d’Ivoire pour la réalisation de la Cité Olympique autour du stade Anyama-Ebimpé à Abidjan.Le projet établi sur un site de près de 300 hectares au nord d’Abidjan vise à développer, autour du stade d’Anyama-Ebimpé, une Eco-cité dont la vocation principale sera orientée autour du sport.

La Cité Olympique sera dotée d’un ensemble d’équipements et d’infrastructures sportives de haut niveau pour la formation, la pratique des sports, l’hébergement ou encore la médecine du sport.

Le stade d’Anyama-Ebimpé dont le chantier est en cours occupe 20 hectares sur une superficie totale de 287 hectares réservés à la Cité Olympique.

Ainsi, dans le cadre de cette mission, et à travers son département spécialisé Jesa Studio, le groupe d’ingénierie marocain sera chargé de concevoir le master plan, les études urbaines et paysagères ainsi que les études de programmation.

Cette étude inclut également l’analyse des conditions de faisabilité technique, juridique, économique et financière du projet de réalisation de la Cité. Elle a été initiée par l’Office national des sports (ONS) de la Côte d’Ivoire dans le cadre de l’organisation de la CAN-2021.

Par ailleurs, JESA est une joint-venture entre OCP et le groupe australien Worley, un prestataire mondial de services techniques, spécialisé en ingénierie, urbanisme, management de projets et conseil.

Avec un effectif de plus de 1.700 salariés, la société a signé des succès commerciaux au Maroc et en Afrique subsaharienne où elle dispose de trois filiales (en Côte d’Ivoire, en Ethiopie et au Bénin).

Présidentielle ivoirienne: la CEDEAO appelle Bédié et Affi à «reconsidérer sérieusement» la décision de boycotter l’élection

La Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest ( CEDEAO) a appelé lundi à Abidjan, les opposants ivoiriens Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan, tous les deux candidats à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain, à « reconsidérer sérieusement » leur décision de boycotter ce scrutin au terme d’une mission ministérielle de diplomatie préventive.« La mission a exhorté les candidats à la présidentielle du PDCI et du FPI à reconsidérer sérieusement la décision de boycotter l’élection et l’appel à leurs partisans à se lancer dans la désobéissance civile pour protester contre le processus électoral…puisqu’ils pourraient ne pas être en mesure de contrôler les excès qui résulteraient de leur appel à la désobéissance civile », rapporte un communiqué de fin de mission de cette délégation ministérielle conduite par Shirley Ayorkor Botchwey,  la ministre des Affaires étrangères et de l’intégration régionale du Ghana.

Par ailleurs, la mission a exhorté les candidats à l’élection présidentielle ainsi que les partis politiques à faire des efforts considérables afin de parvenir à un accord concernant l’élection.

« La mission a réitéré son appel à la CEI ( organe électoral) pour qu’elle poursuive ses réunions avec les différents candidats pour trouver des solutions aux problèmes en suspens. La mission a exhorté les autorités compétentes à inviter les forces de sécurité à rester neutres, impartiales et professionnelles dans l’exercice de leurs fonctions», a ajouté le communiqué exhortant les candidats et leurs partisans à éviter les propos incendiaires et les discours haineux.

Poursuivant, la mission a « fermement condamné » les actes récents de violence dans le pays et a appelé toutes les parties à faire preuve  d’un maximum de retenue.

Au cours de cette mission de diplomatie préventive en Côte d’Ivoire dans le cadre de l’élection présidentielle du 31 octobre prochain, la délégation ministérielle de la CEDEAO a échangé successivement du 17 au 19 octobre 2020 avec  le président sortant Alassane Ouattara, le premier ministre Hamed Bakayoko, l’ancien président Henri Konan Bédié, l’ancien premier ministre Pascal Affi N’Guessan et M. Kouadio Konan Bertin dit KKB ainsi que le groupe informel des ambassadeurs accrédités en Côte d’Ivoire.

Prix national d’excellence CIE du meilleur élève 2020: le nombre de lauréats passe de 14 à plus de 100

Le Prix national d’excellence de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) aux meilleurs élèves de Côte d’Ivoire, passe pour l’édition 2020 de 14 à plus de 100 lauréats qui devront être primés, selon une note transmise à APA, lundi.A travers la création du « Prix national d’excellence CIE du meilleur élève », devenu une tradition, l’entreprise qui se veut citoyenne, affiche sa détermination à « motiver la jeunesse et permettre l’éclosion d’une graine d’élite » dans le pays.   

Elle entend de ce fait encourager la culture de l’effort en milieu scolaire et de promouvoir l’excellence. Depuis sa création en 1990, la CIE soutient le développement de la Côte d’Ivoire et met toute son énergie au service des populations.

Avant la célébration au niveau national comme les années prétendantes, la compagnie a apporté une innovation au prix. Cette innovation pour l’édition 2020 porte sur l’extension du prix aux meilleurs élèves des quatorze Directions régionales de l’entreprise.

Des prix régionaux devraient être ainsi décernés aux meilleurs élèves des zones couvertes par les Directions régionales de la société et ce, selon les différents cycles d’enseignement primaire et secondaire: CEPE, BEPC, BAC A, B, C, D, E, F, G.

Les cérémonies devraient se dérouler, localement, dans chaque Direction régionale de la compagnie en présence des autorités administratives

La première et deuxième étape de cette édition ont eu lieu le 9 octobre 2020 à Aboisso et à Dabou. Quant à la deuxième étape et la troisième, elles ont eu lieu respectivement à Yamoussoukro et à Bouaké (centre), tandis que les quatrième et cinquième étapes se sont tenues simultanément à Abidjan et à Korhogo (nord).

Ces cérémonies se sont déroulées en présence  du Directeur régional de la région concernée, d’un représentant du directeur général de l’entreprise, Ahmadou Bakayoko, et les DREN des différentes villes, qui représentaient la ministre de l’Education nationale de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. 

Selon la compagnie, à chaque étape, cette année, neuf élèves devraient être récompensés soit au final 99 élèves à travers toute la Côte d’Ivoire. A la suite de ces cérémonies, les neuf meilleurs de ces lauréats seront récompensés lors de la célébration des 30 ans de la CIE en décembre.

Les parents et les enseignants, à travers tout le pays se sont dits reconnaissants à la société pour ce Prix national d’excellence.

Fortement engagée dans une démarche de développement durable, elle s’emploie à produire et à distribuer l’électricité dans des conditions respectueuses des hommes et de l’environnement. Cet engagement aux côtés des populations se traduit par des actions de développement durable en faveur des communautés.

Au nombre des actions citoyennes que l’entreprise initie spécifiquement dans l’éducation y figurent les réhabilitations des écoles primaires qui permettent de donner un meilleur cadre d’étude et de vie aux élèves.

De 2015 à 2019, la célébration du prix excellence a permis de récompenser 63 élèves. Les prochaines régions qui recevront la caravane de l’excellence sont Daloa, Abengourou, San Pédro, Gagnoa et Man.

Il est prévu pour les meilleurs élèves au Certificat d’étude primaire et élémentaire  (CEPE), une tablette, une participation aux frais d’écolage, un diplôme de participation et un kit sanitaire covid-19.

Pour les élèves ayant réussi au Brevet d’étude du premier cycle (BEPC) et au BAC, il est prévu pour les lauréats un ordinateur, une participation aux frais d’écolage, un diplôme de participation et un kit sanitaire covid-19.

L’UNFPA équipe des structures sanitaires pour lutter contre la mortalité maternelle en Côte d’Ivoire

Le Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) a offert lundi à Abidjan du matériel informatique à des entités sous tutelle du ministère ivoirien de la santé et de l’hygiène publique en vue de contribuer à la réduction de la mortalité maternelle en Côte d’Ivoire.Ce don composé d’ordinateurs de bureau, d’ordinateurs portables, de tablettes, de logiciels… d’une valeur globale de 15 millions FCFA est destiné à plusieurs structures sanitaires dont la direction générale de la santé, le Conseil national de l’ordre des sages-femmes et des maieuticiens, le programme national de la santé de la mère et de l’enfant, et la direction de la santé communautaire.

Selon Caspar Peek, le représentant résident de l’UNFPA en Côte d’Ivoire, ce don  entend contribuer au renforcement du système de surveillance des décès maternels en Côte d’Ivoire et au renforcement des initiatives communautaires en faveur de la promotion de la santé de la mère et de l’enfant.

« Nous sommes fiers d’accompagner la formation des étudiants infirmiers et des sages-femmes», s’est félicité M. Peek réaffirmant l’engagement de son institution à accompagner la Côte d’Ivoire «dans le combat pour la protection de la vie de la femme ».

Pour sa part, Joseph Aka, le directeur de cabinet du ministre ivoirien de la santé et de l’hygiène publique, a regretté que les statistiques de 614 décès maternels en Côte d’Ivoire pour 100.000 naissances vivantes soient encore une référence.

« Ce chiffre de 614 décès maternels pour 100.000 naissances vivantes date de 2011. Nous estimons que ce chiffre n’est plus d’actualité», a soutenu M. Aka indiquant que désormais une étude sera faite chaque année en Côte d’Ivoire sur la santé mère-enfant pour mieux apprécier les efforts du gouvernement.

Malgré les efforts consentis par l’exécutif ivoirien, M. Aka a reconnu qu’il y a encore « beaucoup d’insuffisances » dans les structures sanitaires ivoiriennes. C’est pourquoi, il a appelé à un changement de mentalité des agents de santé, estimant qu’il y a encore « trop de laisser-aller ».

Selon une étude en date de 2011, 614 décès maternels sur 100.000 naissances vivantes sont enregistrés en Côte d’Ivoire.

Mobilisation du RHDP à Port-Bouët pour assurer une victoire de Ouattara avec 90% des voix à la présidentielle

Les militants du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP), le parti du président-candidat Alassane Ouattara veulent se mobiliser et lui assurer une victoire avec 90% des voix à Port-Bouët dans le sud d’Abidjan lors de la présidentielle du 31 octobre prochain.Selon une note d’information transmise lundi à APA,  ils ont exprimé cette résolution lors d’un meeting co-présidé par les ministres Siandou Fofana et Abdourahmane Cissé, tous les deux coordonnateurs régionaux de campagne du candidat du parti présidentiel dans cette commune.

«Jeunesse consciente et mature de Port-Bouët, merci d’avoir dit non à la désobéissance civile et à la violence. Ado ( M. Ouattara) a fait beaucoup pour nous les jeunes. Alors, disons oui à la continuité avec Ado et assurons la victoire du +un COUP KO+ avec 90%  des voix à Port-Bouët », a dit à cette occasion, Fernand Traoré, le président des jeunes RHDP de cette commune. 

Dans un message commun, les deux ministres ont à leur tour,  appelé les militants du parti présidentiel à la paix et à la non-violence pendant ce scrutin présidentiel.

 « Cette élection est pour chacun de nous. Ne cédons pas aux provocations. Il ne faut pas que la politique nous divise. L’objectif principal est d’assurer la victoire du +un Coup KO+ pour Alassane Ouattara ici à Port-Bouët», ont-ils exhorté.

La campagne pour l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain a débuté depuis le 15 octobre dernier et durera deux semaines.

Présidentielle guinéenne : Cellou Dalein annonce sa victoire au premier tour

Le candidat de l’Alliance nationale pour l’alternance démocratique (ANAD), Cellou Dalein Diallo, a revendiqué une victoire à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle organisée dimanche 18 octobre.« Malgré les anomalies qui ont entaché le bon déroulement du scrutin du 18 octobre, et au vu des résultats sortis des urnes, je sors victorieux de cette élection présidentielle », a déclaré le président de l’Union des forces démocratiques (UFDG) devant la presse et entouré de partisans surchauffés à son quartier général à Conakry.

« J’invite tous mes compatriotes, épris de paix et de justice à rester vigilants et mobilisés pour défendre cette victoire de la démocratie », a-t-il ajouté. 

Cellou Dalein Diallo se démarque ainsi des mises en garde du gouvernement qui soutenait que seule la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a le droit d’annoncer les résultats provisoires du scrutin. 

Bénin : plus de 50% de la dette des travailleurs soldée (officiel)

Le gouvernement béninois déclare avoir payé 87 milliards sur les 173 milliards FCFA dûs aux travailleurs et retraités avant l’arrivée au pouvoir du président Talon, en 2016.Patrice Talon fait bonne figure devant les travailleurs. Selon le quotidien national La Nation, le chef de l’Etat avait trouvé une dette de 173 milliards FCFA envers ces derniers à son élection en 2016. Mais déjà, plus de 50% de l’échéancier a été honoré, a-t-il fait savoir à des responsables syndicaux qu’il recevait vendredi au palais de la Marina.

Ainsi, les travailleurs ont reçu 52 milliards sur une dette de 94 milliards là où les retraités ont obtenu 26,7 milliards sur un total de 49 milliards. Une prime exceptionnelle de motivation de 6,9 milliards et une prime de risque d’un milliard ont été également accordée aux agents de santé.

En plus de ces paiements, le gouvernement se réjouit de n’avoir contracté aucune créance depuis avril 2016, soit un mois après l’élection de Talon. D’ici fin octobre par ailleurs, le ministère de l’Economie et des Finances va débloquer 15 milliards FCFA supplémentaires pour payer des rappels dus à des travailleurs.

« Si nous parvenons à faire ces efforts, c’est bien parce que le pays entier nous donne les moyens de le faire. Notre économie est de plus en plus solide et les recettes de l’Etat sont de plus en plus solides et durables. On souffre moins de l’effet de l’effort quand on sent que les fruits seront bénéfiques à tous. Jour après jour, nous allons mieux construire notre bien-être », a déclaré le président Talon, soulignant que « nous n’avons accumulé aucune dette depuis que nous sommes là ».

Patrice Talon va remettre son mandat en jeu pour la présidentielle prévue en avril 2021. Toutefois, il n’a pas encore rendu publique son intention de briguer un second mandat. Mais pour beaucoup d’observateurs, sa candidature ne fait pas l’ombre d’un doute.

Élu en 2016 sur la promesse de n’effectuer qu’un mandat unique de cinq ans, des réformes du Code électoral lui ont balisé entre-temps le terrain, éliminant toute possibilité, pour l’opposition, d’avoir un candidat sérieux en 2021.

Côte d’Ivoire: les cours dans les établissements scolaires perturbés par une grève de la FESCI

Les établissements scolaires et universitaires ont été fortement perturbés lundi à Abidjan et à l’intérieur du pays en raison d’un mot d’ordre de grève de 72 heures lancé par la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire ( FESCI), le plus grand syndicat d’élèves et étudiants du pays, a constaté APA sur place.Les élèves et étudiants de la capitale économique ivoirienne, du privé comme du public, qui s’étaient rendus dans la matinée dans leurs établissements respectifs ont dû être obligés de regagner  leurs domiciles en raison de ce débrayage.

La  FESCI a lancé mot ce d’ordre de grève pour protester contre des « frais additionnels» imposés aux élèves par les Comités de gestion des établissements scolaires (COGES). Cette grève de la FESCI intervient dans un contexte politique tendu en Côte d’Ivoire.

 En effet, elle coïncide avec la phase active du mot d’ordre de désobéissance civile lancé par l’opposition ivoirienne contre le processus électoral en cours dans le pays. Ce qui fait dire à des observateurs que cette organisation syndicale est de mèche avec l’opposition ivoirienne.

Toutefois, la FESCI s’est inscrite en faux face à ces accusations estimant qu’elle est à équidistance des chapelles politiques.

« Ça ( la grève) n’a aucun rapport avec une quelconque désobéissance civile. Mais plutôt une dynamique dans laquelle la FESCI est engagée depuis plus de cinq ans dans le but d’améliorer les conditions d’études des élèves de notre nation »,  s’est justifié St-Clair Allah, le secrétaire général de la FESCI dans une publication sur compte officiel facebook.

Présidentielle ivoirienne: la Cedeao pour un scrutin « apaisé » le 31 octobre

La ministre ghanéenne des Affaires étrangères, Shirley Botchwey, en tête d’une mission de la Cedeao à Abidjan, a souhaité lundi que la présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020 se tienne dans un environnement « apaisé » et sans heurts, après un échange avec Alassane Ouattara. »Nous sommes ici pour nous assurer que le scrutin qui doit se tenir le 31 octobre prochain, se fasse dans un environnement apaisé », a déclaré à la presse Mme Shirley Botchwey, à l’issue d’une rencontre avec M. Ouattara à la présidence.  

Elle a indiqué que la délégation de la Cedeao était informée des différents actes de violences qui ont eu lieu ces derniers jours dans le pays, avec dans certains cas, des pertes en vies humaines.

La veille, dira-t-elle, la mission de la Cedeao a eu des échanges avec les partis politiques de l’opposition (Henri Konan Bédié du Pdci et Affi Nguessan du FPI),  le candidat indépendant (Kouadio Konan Bertin) ainsi qu’ un groupe d’ambassadeurs. 

Cette mission de la Cedeao était « pour savoir s’il existe encore des préoccupations » et prévenir les violences qui pouvaient avoir lieu, tout en s’assurant que l’élection se déroule dans l’apaisement, a-t-elle ajouté. 

La délégation a en outre échangé avec le ministre de la Sécurité et le Premier ministre; et « après toutes les rencontres, il nous est apparu nécessaire d’échanger avec le chef de l’Etat sur les questions qui ont été soulevées », a-t-elle fait savoir. 

Mme Shirley Botchwey a relevé avoir demandé à M. Ouattara, candidat à cette élection présidentielle, d' »agir contre la violence » au cours de sa campagne ainsi que ses points de vue sur les perspectives du scrutin.

M. Ouattara, rapportera-t-elle, a assuré de « la tenue de la campagne dans un environnement apaisé et que les autorités sont en place et sont prêtes pour s’assurer que les citoyens seront sécurisés » en vue d’un scrutin apaisé, « crédible, équitable et transparent ». 

« Il (le président de la République, candidat du Rhdp) est pleinement engagé pour faire tout ce qu’il y a lieu de faire pour faire en sorte que tout se déroule dans un environnement apaisé », a-t-elle poursuivi.

Elle a en outre saisi cette « opportunité, au nom des ministres de la Sécurité de la Cedeao et de la Commission de la Cedeao (pour appeler) les citoyens du pays, les militants et en particulier la jeunesse, à ne pas permettre d’être utilisés pour perpétrer des actes de violences ».   

« Nous ne devons pas permettre d’être utilisé ou d’être influencé pour perpétrer des actes de violences, (car) la Côte d’Ivoire a décidé d’être un État démocratique, et lorsque nous parlons de démocratie, le peuple doit pouvoir exprimer sa voix à travers les votes », a-t-elle lancé.

Selon elle, « en cas de désaccord, la violence n’est jamais la solution », il faut utiliser les voies pour arriver à la résolution des conflits. La Côte d’Ivoire étant un pays phare en Afrique, devrait à l’issue du scrutin continuer son essor économique et dans un environnement apaisé.

« Une fois encore, le 31 octobre, dans un cas de désaccord, je vous prie, je vous fais appel en vous demandant de servir de votre voix pour exprimer votre dissension et non par la violence », a-t-elle conclu. 

Cette nouvelle mission de la Cedeao à Abidjan intervient après une première mission conjointe Cedeao-Union africaine et l’ONU, il y a environ une dizaine de jours.   

Economie, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires à la réinstauration par le gouvernement de la contribution sociale de solidarité sur les bénéfices nets et les revenus, le vaccin anti-Covid-19 et la demi-finale perdue par le WAC contre Al Ahly d’Egypte.+L’Economiste+ rapporte que pour faire face à la chute des recettes fiscales notamment de l’Impôt sur les Sociétés (IS) pour lequel certaines prévisions laissent entrevoir un effondrement de 15 à 20 milliards de DH (1 euro= 10,8 DH), le gouvernement réinstaure la contribution sociale de solidarité sur les bénéfices nets et les revenus.

C’était un peu prévisible. 80% des ressources de l’Etat sont assurées par l’impôt. En cas de choc, il n’a pas beaucoup d’autres alternatives que de demander des efforts supplémentaires aux contribuables. Toutes les entreprises réalisant au moins 5 millions de DH de bénéfice net supporteront une charge supplémentaire de 2,5%.

Le taux de contribution est fixé à 5% pour les entreprises pétrolières, les opérateurs télécoms et les cimentiers. Cette taxe exceptionnelle ne sera prélevée qu’une seule année. Le discours était le même en 2012 lorsqu’elle a été instaurée pour la première fois. Au final, elle a duré quatre ans, rappelle la publication.

Dans le même sillage, +Akhbar Al Yaoum+ souligne que le gouvernement s’apprête à instaurer, dans le cadre du PLF-2021, une contribution sociale de solidarité, à l’image de l’impôt de solidarité imposé en 2013. Cette mesure intervient dans le cadre de la lutte contre les effets de la pandémie de coronavirus, et dans le but de garantir des ressources supplémentaires au Fonds de solidarité sociale.

Selon le ministère des Finances, cette contribution, qui sera appliquée pour une durée d’un an, permettra de générer 5 milliards de dirhams. Cette mesure ne concernera pas les sociétés actives dans les zones d’accélération industrielle et à Casablanca Finance, fait savoir le quotidien.

Pour les autres sociétés, deux taux distincts ont été instauré. A savoir 5% pour les sociétés qui agissent dans des secteurs oligopolistiques, fermés à la concurrence, comme les télécoms, les hydrocarbures ou le ciment et 2,5% pour toutes les sociétés des autres secteurs. De leur côté, les personnes physiques seront ainsi appelées à contribuer à hauteur de 1,5% de leurs revenus mensuels net à partir d’un seuil de 10.000 dirhams net par mois.

+Al Alam+ indique que les autorités sanitaires s’apprête à faire des prélèvements de sang chez les volontaires ayant subis les essais cliniques du Vaccin chinois contre le Covid-19.

Ces prélèvements seront ensuite expédiés en Chine pour s’assurer de l’efficience de ce vaccin qu’ils ont reçu en deux étapes au CHU Ibn Sina à Rabat et au CHU Ibn Rochd à Casablanca.

Citée par le journal, une source bien informée a affirmé que les prélèvements concerneront 600 volontaires qui ont été vaccinés, et ce 49 jours après la première dose et 21 jours après la dose de rappel du vaccin développé par l’entreprise chinoise Sinopharm.

La même source précise qu’après deux doses en 28 jours, les participants aux deux phases des essais cliniques, ont effectivement développé des anticorps, notant toutefois que l’efficience de ces anticorps dans la lutte contre le coronavirus n’a pas encore été confirmée.

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que le Wydad de Casablanca a vécu un véritable cauchemar samedi lors de la demi-finale aller de la Ligue des champions, en concédant une défaite par deux buts à zéro à domicile. Autant dire qu’Al Ahly a déjà mis un pied en finale de Ligue des champions, grandement aidé par une erreur monumentale de Yahya Jebrane qui a permis aux Ahlaouis de prendre l’avantage dès la 7e minute de la rencontre et ainsi gérer aisément le reste de la rencontre.

Les Wydadis avaient pourtant cru déstabiliser le club égyptien en mettant les maillots d’Achraf Dari et Babatundé dans les vestiaires, faisant croire que ces derniers allaient être titularisés lors de cette rencontre. Une idée qui serait sortie de la tête du directeur administratif du club, précise le quotidien. Autre chose à retenir de cette rencontre, l’exploit réalisé par Pitsu Mosimani, l’entraîneur sud-africain d’Al Ahly, qui a pour la première fois réussi à battre le Wydad sur son terrain.

Malgré cette lourde défaite à Casablanca, l’entraîneur argentin du WAC, Miguel Angel Gamondi, s’est refusé à tout pessimisme au terme de la rencontre et a déclaré que ses joueurs n’ont pas abandonné et feraient tout pour créer l’exploit au Caire. De son côté, l’entraîneur d’Al Ahly s’est montré prudent et a déclaré en conférence de presse d’après-match que rien n’est encore joué dans cette demi-finale.

Macky Sall en taille patron dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus à APA ce lundi traitent essentiellement de l’audience accordée par le président Macky Sall à la majorité parlementaire e à l’Assemblée nationale et de divers autres sujets.« Macky Sall, la majorité mécanique et les terrains », barre à sa une le journal L’Observateur. Le canard revient sur les coulisses d’une audience « détendue » au Palais entre le président et sa majorité « mécanique ». Macky Sall a promis aux députés de « diligenter leurs principales doléances en leur octroyant des terrains ».

Le journal L’AS évoque une audience « mouvementée » entre Macky Sall et « ses députés ». Une rencontre marquée par la « rébellion » avortée du député de Vélingara (Woury Diallo) « viré » de la Commission de contrôle et de la comptabilité de l’Assemblée nationale.

Macky Sall a soutenu lors de cette rencontre que Moustapha Cissé Lô tombé en disgrâce était « son ami ». L’AS évoque même une médiation « sous marine » pour recoller les morceaux.

Le journal Le Quotidien consacre sa une sur ses retrouvailles annoncées et rapporte les propos de Macky Sall. « Cissé Lô reste un ami et un frère » soutient le patron de l’APR (parti au pouvoir) qui ajoute que son « remplacement » au poste de premier vice-président par Abdou Mbow « ne change en rien ses rapports avec lui ».

« Macky Sall dope ses députés et évoque le cas Cissé Lô » titre Les Echos. Le patron de Benno Bokk Yakaar affirme qu’il « n’aime pas les changements et les remaniements parce que ça crée des ennemis ». Répondant à certains détracteurs qui parlent de « majorité mécanique », Macky martèle que dans tous les pays, « une majorité sert à accompagner un gouvernement ».

Walf Quotidien revient sur l’apparition de Khalifa Sall, ancien maire de Dakar, lors de l’inauguration du complexe sportif des Baobabs. Le journal évoque « un retour à marche forcé » de l’ancien maire « révoqué ». Invité par Barthélémy Dias, Khalifa Sall n’a pas pris la parole, mais son successeur à la mairie de Dakar Soham El Wardini et son proche collaborateur Barthémy Dias se sont chargés de « déblayer le terrain pour lui » renseigne le journal.

Son ex compagnon du Parti Socialiste (allié du pouvoir) Serigne Mbaye Thiam, lui, affiche ses ambitions dans le journal Vox Populi. L’actuel ministre de l’Eau et de l’Assainissement passe en revue l’avenir du PS et soutient que « des militants pensent à lui pour diriger le parti socialiste ».

Le journal Le Soleil consacre sa une à l’économie avec une interview de Mesmin Koulet-Vickot, nouveau représentant-résident du FMI pour le Sénégal et la Bceao. Ce dernier revient dans un entretien sur les « objectifs de croissance économique du Sénégal qu’il juge « ambitieux mais pas irréalistes ».

Sur l’international, L’Observateur et Vox Populi sont revenus sur la présidentielle en Guinée. L’Obs évoque les « germes du KO » et soutient que « Dalein et Condé crient chacun victoire ». Vox Populi se projette déjà sur la perspective d’un second tour et soutient que « les premières tendances sont favorables à Dalein Diallo ».

En Sport, Stades et Record mettent en lumière Sadio Mané qui s’est encore illustré avec Liverpool ce week-end. « Sadio, jamais aussi efficace » titre Stade qui parle d’un bilan de quatre buts et quatre passes décisives pour le Lion. Pour Record, « Sadio (Mané) fait le job, mais la VAR gâche tout ».

Présidentielle ivoirienne: une nouvelle mission de la Cedeao insiste sur le « dialogue » pour une sortie de crise

A la tête d’une nouvelle mission de la Cedeao à Abidjan, Mme Shirley Botchwey, a appelé dimanche les parties prenantes à la présidentielle du 31 octobre 2020 au « dialogue pour trouver un terrain d’entente afin de sortir de la crise » née d’un non-consensus autour du scrutin.Mme Shirley Botchwey, ministre des Affaires étrangères et de l’intégration régionale du Ghana, s’est adressée à la presse après un échange de la délégation avec les candidats Henri Konan Bédié et Affi Nguessan, respectivement président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et du Front populaire ivoirien (FPI).

« Il n’y a pas de crise qui ne puisse être résolue par le dialogue », a déclaré à la presse Mme Shirley Botchwey, chef de la délégation de la mission de la Cedeao, tout en insistant sur le « dialogue pour trouver un terrain d’entente afin de sortir de la crise ». 

Les échanges, sous forme d’une séance de travail, ont débuté autour de 12h30 GMT  (heure locale) pour s’achever autour de 14h, soit durant environ 1h30 de temps. Ils se sont déroulés à la résidence de M. Bédié à Cocody, dans l’Est d’Abidjan.  

Cette mission séjourne à Abidjan dans le cadre d’une nouvelle mission de diplomatie préventive visant à contribuer à la poursuite normale du processus électoral et à la tenue de l’élection dans un climat apaisé.

L’opposition exige une réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), institution chargée d’organiser les élections, qu’elle juge « déséquilibrée et inféodée » de personnes proches du pouvoir. 

Elle accuse en outre le Conseil constitutionnel, le juge électoral d’avoir validé la candidature du président sortant Alassane Ouattara, la qualifiant d' »illégale » parce qu’elle « viole la Constitution » qui interdit un troisième mandat.  

Au cours de son séjour, la délégation ministérielle de la Cedeao aura à rencontrer les autres candidats à l’élection présidentielle et avoir des séances de travail avec le Premier ministre et des membres du gouvernement. 

La délégation devrait également s’entretenir avec le Groupe informel d’Ambassadeurs (Pays membres permanents du Conseil de Sécurité et autres).

La délégation est composée de Mme Shirley Ayorkor Botchwey, présidente du Conseil des ministres de la Cedeao, chef de mission et du général Francis Behanzin, le Commissaire aux Affaires politiques, paix et sécurité de l’organisation.    

Cette mission entre par ailleurs dans le cadre du Protocole de la Cedeao relatif au mécanisme de prévention, de gestion, de règlement des conflits, de maintien de la paix et de la sécurité. 

La campagne électorale pour la présidentielle du 31 octobre 2020 est déjà engagée depuis le 15 octobre 2020 et devrait prendre fin le 29 octobre prochain. M. Ouattara, président sortant a affirmé qu’ il n’y aura pas de report de l’élection. 

Ligue des champions d’Afrique : Le Raja de Casablanca tombe à domicile face au Zamalek (0-1)

Le Raja de Casablanca a subi la loi du Zamalek d’Egypte en s’inclinant à domicile face au club cairote (0-1), en match comptant pour les demi-finales de la Ligue des champions de football, disputé dimanche soir à Casablanca.Complètement inefficace, le Raja n’a pas pu concrétiser les multitudes occasion de scorer qu’il a créées et ce par manque de concentration et la précipitation de ses joueurs qui ont tombé dans un jeu peu créatif.

Par contre, le Zamalek a été pragmatique dans son jeu et a su absorber l’enthousiasme du Raja. Et sur une attaque bien organisée depuis la droite le joueur marocain Achraf Bencharki inscrit l’unique but des Egyptiens.

En deuxième période, les Verts ont péché par excès de précipitation, avec une attaque certes active, mais sans aucune efficacité, ce qui a facilité la tâche des Cairotes du Zamalek qui ont pris l’avantage en raison d’espaces laissés dans la défense.

Si le résultat de cette rencontre reste jouable, le Raja de Casablanca doit remédier à ses failles avant le match retour la semaine prochaine au Caire pour espérer se qualifier en finale de cette prestigieuse coupe continentale.

Présidentielle ivoirienne : KKB, le candidat qui veut être celui de la nouvelle génération

Kouadio Konan Bertin dit KKB, ancien parlementaire en rupture de ban avec sa formation politique, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI) est ostensiblement le seul candidat ( indépendant) qui affrontera le président sortant Alassane Ouattara à l’élection présidentielle du 31 octobre prochain après l’appel au boycott lancé par les autres candidats.gé de 52 ans, KKB qui est à sa deuxième participation à un scrutin présidentiel en Côte d’Ivoire, se veut le candidat de la rupture avec la vieille classe politique ivoirienne et être celui de la nouvelle génération.

Depuis début octobre dernier, Kouadio Konan Bertin a été exclu temporairement du PDCI pour «insoumission et indiscipline notoire ». Le PDCI qui est le plus vieux parti politique ivoirien reproche à KKB de se porter candidat indépendant à la prochaine élection présidentielle alors que son parti a un candidat à ce scrutin, en l’occurrence son président Henri Konan Bédié.

En effet, KKB est perçu au PDCI comme un « mercenaire» du pouvoir pour déstabiliser son parti. «Les jeunes de Côte d’Ivoire ont besoin de se construire une vie dans un pays de paix, ils ont droit à l’éducation, à la vie, à la santé, mais dans un pays de paix (…) oui, de ce point de vue c’est la rupture parce que la Côte d’Ivoire doit renouer avec son destin» a dit Kouadio Konan Bertin après le dépôt de sa candidature à la Commission électorale indépendante ( CEI) le 26 août dernier. 

KKB, audacieux et incompris au PDCI

Malgré sa relative jeunesse, Kouadio Konan Bertin totalise plus d’une trentaine d’années de militantisme au PDCI. Ancien président emblématique de la jeunesse du PDCI (2003-2013), KKB a du mal à s’accorder ou à être compris par sa formation politique ces dernières années.

 Franc-parleur et audacieux, il s’est insurgé depuis 2014 contre l’appel historique d’Henri Konan Bédié, le président du PDCI à renoncer à une candidature de sa formation politique à l’élection présidentielle de 2015 et à soutenir le président ivoirien Alassane Ouattara.

 Il ira jusqu’à braver la décision de M. Bédié en se portant candidat indépendant contre M. Ouattara à ce scrutin présidentiel de 2015. Surnommé le « soldat perdu» par le président Henri Konan Bédié à cause de ces affronts, KKB est resté droit dans ses bottes en maintenant sa candidature à cette élection.

« . A l’issue de ce scrutin, KKB est arrivé troisième avec 3,88%, des suffrages derrière Alassane Ouattara ( 83,66%) et Pascal Affi N’Guessan ( 9,29%). Depuis cette époque déjà, il avertissait sa formation politique de ce qu’en 2020, le parti d’Alassane Ouattara n’acceptera pas de « faire la passe» au PDCI à l’élection présidentielle de 2020.

Comme un prophète, le temps finira par donner raison à KKB avec la rupture politique entre MM. Bédié et Ouattara ayant pour corollaire le retrait du PDCI du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix ( RHDP), la coalition au pouvoir. Il finira  par se réconcilier avec M. Bédié  en 2017 et renoue avec les militants de son parti.

 Mais cette réconciliation entre KKB et son parti sera de courte durée puisque  pour la présidentielle de 2020, il entendait encore une fois porter les couleurs du PDCI alors que M. Bédié lui-même envisageait d’être le candidat de l’ex-parti unique à cette élection. Ainsi, la candidature de KKB aux primaires du PDCI a été rejeté et c’est M. Bédié qui a été plébiscité candidat de cette formation politique à la présidentielle du 31 octobre 2020. Malgré ce rejet de sa candidature par son parti, Kouadio Konan Bertin qui dénonce une décision inique, a déposé sa candidature indépendante pour la présidentielle du 31 octobre prochain.

KKB veut incarner la nouvelle génération

Malgré l’appel au boycott de l’élection présidentielle du 31 octobre prochain lancé par l’opposition ivoirienne, KKB qui dit incarner la nouvelle génération à cette élection, n’entend pas se retirer de la course. Mieux, il dit croire en ses chances de battre à ce scrutin, le président sortant Alassane Ouattara. gé de 52 ans, KKB qui est le plus jeune parmi les candidats retenus à cette élection présidentielle, ambitionne de fédérer la jeunesse autour de sa candidature et de faire de son âge un atout.

« La jeunesse est l’avenir de notre nation. Elle est celle par qui notre pays se relèvera. Je serai le Président qui permet à la jeunesse de reprendre son destin en main», a promis KKB vendredi à Divo dans le Centre-ouest du pays lors d’une cérémonie de lancement de sa campagne électorale.

Il s’est offusqué à cette occasion du mot d’ordre de boycott de l’élection lancé par l’opposition estimant que « déserter les urnes n’est pas la solution».

« Il n’y a que par le vote qu’on peut faire entendre sa voix. Jeunesse de Côte d’Ivoire, ne perdez pas espoir», a lancé Kouadio Konan Bertin aux jeunes.

S’écartant de la conception du pouvoir portée par les principaux leaders politiques ivoiriens, notamment Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo, KKB ambitionne d’innover une fois élu président de la République de Côte d’Ivoire.

« Tous ceux que je vois ont déjà gouverné ce pays. Maintenant, je comprends tous les maux de la Côte d’Ivoire. Les oiseaux de même plumage volent ensemble. Nous, nous ne sommes pas du même plumage », a soutenu le candidat KKB.

Né le 28 décembre 1968 à Lakota dans le Sud-ouest ivoirien, Kouadio Konan Bertin dit KKB est titulaire d’une maîtrise en Allemand obtenu à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande université de Côte d’Ivoire.

Très tôt engagé dans la vie associative et politique, KKB milite au PDCI depuis 1991. Déterminé pour la cause de son parti, KKB est élu président de la jeunesse du PDCI en 2003, une organisation qu’il a dirigé avec maestria pendant une décennie.

Membre du bureau politique du PDCI depuis 2003, KKB a été député de la commune de Port-Bouët dans le sud d’Abidjan de 2011 à 2016. En 2015, KKB est candidat indépendant à l’élection présidentielle, un scrutin au terme duquel il est arrivé troisième avec 3,88%, des suffrages derrière Affi N’Guessan ( 9,29%) et Alassane Ouattara ( 83,66%). Depuis le 14 septembre dernier, date à laquelle le Conseil constitutionnel ivoirien a donné la liste des candidats retenus pour la  présidentielle du 31 octobre prochain, KKB est officiellement candidat à cette élection. Il a pour adversaires Alassane Ouattara, le président sortant, Henri Konan Bédié, le président du PDCI et Pascal Affi N’Guessan, l’ancien premier ministre et président du Front populaire ivoirien ( FPI).

Mais, l’appel au boycott de cette élection lancé par MM. Bédié et Affi, KKB pourrait être le seul adversaire de M. Ouattara à ce scrutin. Ils sont d’ailleurs les deux candidats qui sont en campagne électorale depuis le 15 octobre dernier. La présidentielle ivoirienne est constitutionnellement prévue le 31 octobre prochain.

Sénégal : des acteurs de la pêche contredisent Oxfam sur l’octroi des licences de pêche

Le Collectif des acteurs de la pêche (Cap) a rejeté en bloc toutes les accusations de l’ONG Oxfam sur l’octroi de nouvelles licences de pêche à des navires étrangers.« Tout ce que les gens racontent est absolument faux. A part renouveler une seule licence, le ministre Alioune Ndoye n’en a délivrée aucune. Il ne peut d’ailleurs pas le faire sans une autorisation du chef de l’Etat. Et ce dernier ne l’a pas fait », a déclaré le président de l’Association des armateurs du Sénégal, Djiby Ndiaye.

S’exprimant ce samedi lors d’une conférence de presse dédiée à cette polémique, M. Ndiaye a soutenu que « tout ceci est l’œuvre d’intrus qui veulent saboter le secteur de la pêche et son ministre de tutelle qui ne ménage aucun effort pour améliorer les conditions de vies et de travail des travailleurs de la pêche ». 

Poursuivant, le président de l’Association des armateurs du Sénégal a alerté ses concitoyens sur « les fausses vidéos » diffusées dans certains groupes WhatsApp. A l’en croire, celles-ci ne seraient que « des montages » dont l’objectif est de ternir l’image du secteur de la pêche.

Abondant dans le même sens que M. Ndiaye, le président de l’Association des mareyeurs du Sénégal, Thierno Mbengue, a dénoncé « les manigances » de certaines ONG internationales qui, grâce aux moyens colossaux dont elles disposent, font tout pour « discréditer la politique gouvernementale de la pêche ». 

« Nous avons constaté qu’à chaque fois qu’il y a un nouveau ministre de la pêche, ces ONG le manipulent et font tout pour qu’après il soit demi de ses fonctions. Nous nous sommes donc dit que ça continue comme ça, aucun de nos projets n’ira à terme. Et, c’est pourquoi, nous disons au président Macky Sall que nous sommes fiers d’Alioune Ndoye », a soutenu M. Mbengue. 

A l’unanimité, ces acteurs de la pêche ont donc invité les détracteurs du ministre de la Pêche et de l’Economie maritime à mettre un terme à leurs « attaques puériles ». 

Greenpeace, dans son nouveau rapport intitulé «Mal de mer : pendant que l’Afrique de l’Ouest est verrouillée par le Covid-19, ses eaux restent ouvertes au pillage», a jeté un regard critique dans la gestion des ressources halieutiques dans la sous-région.
Dans ce document, l’Organisation non gouvernementale expose comment les gouvernements sénégalais, gambien et mauritanien sont complices dans le pillage systématique des océans de l’Afrique de l’Ouest par les navires des entreprises de pêche multinationales et l’industrie de la farine et de l’huile de poisson.

D’après Greenpeace, ces gouvernements ont confiné les pêcheurs locaux et tous ceux qui s’activent dans la chaîne de valeur pêche, procédé à des distributions de kits alimentaires d’urgence aux communautés locales à la suite de la pandémie du Covid-19, tout en permettant au même moment, le pillage des océans.

Présidentielle guinéenne : douze prétendants pour un fauteui

Le président sortant Alpha Condé tentera de se défaire, ce dimanche 18 octobre, de onze challengers dont le plus connu est Cellou Dalein Diallo, son opposant historique.A 82 ans, Alpha Condé brigue un troisième mandat après une décennie de règne. Pendant la campagne, le leader du Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG) a défendu bec et ongles son bilan face à des adversaires avec qui il a travaillé pour la plupart.

Parmi ceux-ci, il y a deux femmes. D’ailleurs, elles portent le même prénom : Makalé Traoré et Makalé Camara. La première fut ministre de la Fonction publique sous Lansana Conté puis directrice de campagne d’Alpha Condé en 2010. Juriste et économiste de formation, elle est la présidente du Parti de l’action citoyenne par le travail (Pact) et se présente comme la « candidate des femmes ».

Pour sa part, Makalé Camara a été ministre de l’Agriculture sous Lansana Conté, ambassadrice en France et au Sénégal avant de devenir ministre des Affaires étrangères d’Alpha Condé entre 2016 et 2017. Investie par le Front pour l’alliance nationale (Fan), elle veut incarner un « réel changement ».

Cellou Dalein Diallo, le candidat de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), participe à l’élection présidentielle pour la troisième fois d’affilée. En effet, le chef de file de l’opposition a largement dominé le premier tour en 2010 avant d’être battu au second round. Cinq ans plus tard, l’ancien Premier ministre du général Conté n’avait pas réussi à prendre sa revanche sur Alpha Condé.

Aux yeux des observateurs, il est le seul candidat capable d’ébranler le président sortant. En tout cas, Cellou Dalein Diallo n’a de cesse de s’emparer du pouvoir. Lors de ses meetings, il a clamé, à maintes reprises, que son heure a sonné devant de nombreux militants et sympathisants acquis à sa cause.

En outre, deux candidats de 2010 sont en lice pour cette présidentielle. Il s’agit d’Ousmane Kaba et d’Ibrahima Abé Sylla. Le premier nommé est un ancien ministre de Condé. Cet économiste avait récolté 0,5 % des suffrages valablement exprimés.

Le second, avec 3,23% des voix, était un cran au-dessus. Diplômé en Ingénierie électrique et originaire de la préfecture de Kindia (ouest), il a été élu député lors des Législatives boycottées par l’opposition en mars dernier.

Les cinq autres candidats sont moins connus du grand public. Malgré tout, ils peuvent se positionner en faiseurs de roi dans l’éventualité d’un second tour. Abdoul Kabélé Camara, longtemps compagnon de route d’Alpha Condé, est un ancien magistrat au Sénégal où il a occupé la tête de plusieurs juridictions.

L’homme d’affaires Laye Souleymane Diallo, 37 ans, est quant à lui le benjamin des postulants. Ce dernier veut lutter contre la corruption en utilisant notamment les technologies les plus perfectionnées.

De son côté, Ousmane Doré (63 ans) est un ancien ministre de l’Economie. Cet ex-haut fonctionnaire de la Banque africaine de développement (Bad) et du Fonds Monétaire International (FMI) promet, s’il est élu, de défendre la « liberté d’entreprendre » et une plus grande justice sociale.

Enfin, le député Abdoulaye Kourouma, l’homme d’affaires Bouya Konaté et le médecin-gynécologue Mandiouf Mauro Sidibé comptent jouer crânement leurs chances.

Guinée : une élection présidentielle à haut risque

Ce dimanche 18 octobre, plus de 5,4 millions de Guinéens sont appelés aux urnes afin de choisir leur président pour les six prochaines années. Un scrutin indécis qui cristallise de profondes divergences.C’est un jour capital pour la Guinée. A la faveur d’un changement de Constitution, le président sortant Alpha Condé (82 ans) vise un troisième mandat de suite. Au pouvoir depuis une décennie, le candidat du Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG) se bat contre onze adversaires dont le plus menaçant est Cellou Dalein Diallo (68 ans), le leader de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG).

Cet ancien Premier ministre sous la présidence de Lansana Conté espère enfin accéder à la magistrature suprême après deux tentatives infructueuses. Au lendemain de sa défaite en 2010, Cellou Dalein Diallo avait déclaré que « l’attachement à la paix et à la Guinée une et indivisible (lui) commande d’étouffer (sa) frustration et (ses) souffrances ». Mais dix ans plus tard, l’opposant historique d’Alpha Condé change de rhétorique : « La victoire sera à nous et nous saurons la conserver cette fois-ci ».

Le chef de file de l’UFDG fait allusion à sa première présidentielle. Crédité de seulement 18 % des suffrages valablement exprimés au premier tour, Alpha Condé avait finalement remporté le scrutin au second tour avec 52,5% des voix contre 47,4 % pour Cellou Dalein Diallo. Jusque-là, ses partisans sont persuadés, qu’à l’époque, un tour de passe-passe leur a privé d’une victoire méritée.

C’est pourquoi Ousmane Gaoual Diallo, conseiller politique de Cellou, met en garde les tenants actuels du pouvoir : « Tout dépend de la qualité du scrutin. On ne peut pas reconnaître quelqu’un qui compte sur la violence, la fraude et la corruption pour s’emparer des leviers du pouvoir. Dans ces conditions-là, nous prendrons position dans la rue. Aussi longtemps qu’il le faudra ».

Cette année, l’éternel second entend grimper sur la plus haute marche du podium en prenant « toutes les dispositions pour avoir les résultats sortis des urnes ». En outre, Cellou Dalein Diallo a fait une promesse de taille à ses soutiens : « Si on réussit à avoir la preuve qu’on a gagné, on ne se laissera pas voler notre victoire  ». Un message sans ambiguïté qui en dit long sur sa détermination.

Toutefois, celle-ci va inéluctablement se heurter au désir du président sortant de se maintenir au pouvoir. Pourtant, Alpha Condé s’était engagé à ne jamais modifier la Constitution car « ce serait trahir ce pourquoi (il s’est toujours) toujours battu ».

A priori, le chef de l’Etat a l’intention de garder à tout prix son fauteuil. C’est en tout cas la conviction des partis qui l’accusent d’avoir créé les conditions de son succès à travers notamment un fichier électoral biaisé.

Pour cette raison, les opposants réunis dans le Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) ont prôné le boycott de la présidentielle. D’ailleurs, c’était leur résolution pour les élections législatives et le référendum constitutionnel.

Avant cela, des dizaines de civils ont payé de leur vie leur opposition à un éventuel troisième mandat de Condé. En effet, les manifestations organisées sur toute l’étendue du territoire national ont été sévèrement réprimées par les forces de l’ordre.

La tension est toujours palpable. De ce fait, les challengers du président sortant ont dû renoncer à battre campagne en Haute-Guinée pour éviter des heurts. Le cortège de Cellou Dalein Diallo a même été bloqué à l’entrée de Kankan, le fief d’Alpha Condé.

Ce dernier, condamné à mort sous le régime d’Ahmed Sékou Touré (1958-1984) et emprisonné pendant plus de deux ans sous le règne du général Lansana Conté (1984-2008), joue son va-tout.

Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo sont respectivement issus des communautés Malinkè et Peulhes. Ces deux ethnies représentent, selon les estimations, plus des deux tiers des 12 millions d’habitants de la Guinée. Dès lors, la question ethnique constitue un risque majeur de troubles dans ce pays multiculturel.

Présidentielle : les Guinéens du Sénégal dans l’expectative

La considérable communauté guinéenne vivant au Sénégal est privée de vote pour l’élection présidentielle de ce dimanche. Une pilule qui passe mal auprès de ses expatriés qui fondent néanmoins beaucoup d’espoir sur ce scrutin.« Injuste ! ». Un qualificatif répété comme un refrain. Au point que l’on pourrait en déduire que les Guinéens du Sénégal se sont passés le mot. Contrairement aux deux précendentes présidentielles, ces citoyens ne vont pas accomplir leur devoir civique. Tout comme ceux de l’Angola.

Selon Aly Bocar Samoura, le chef du département communication de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), la raison est toute simple : « Tous ceux qui n’ont pas été enrôlés, ne doivent pas être électeurs. Les Guinéens du Sénégal et de l’Angola n’ont pas été enrôlés. Donc, ils ne voteront pas ».

Pour prendre une telle décision, M. Samoura invoque la recommandation (R1) de l’audit du fichier électoral. Celle-ci dispose que le kit d’enrôlement est indispensable pour tout électeur afin de rester dans la base de données. Une obligation à laquelle la diaspora guinéenne au Sénégal n’a pas pu se soumettre lors de la révision du fichier électoral.

« Un coup bien pensé et orchestré à partir de Sékhoutouréya (le palais présidentiel) », peste Boubacar Diallo. Pour cet étudiant guinéen, Alpha Condé, conscient du poids politique à Dakar du leader de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo, l’« a volontairement privé de cet important électorat ».

En effet, la plus importante diaspora guinéenne réside au Sénégal. Composée en grande partie de peulhs, elle vote majoritairement pour l’ancien Premier ministre de Lansana Conté. « S’il (Alpha Condé) était vraiment démocratique comme il le prétend, il n’aurait pas agi ainsi », lâche-t-il.

Le vote de ce dimanche est au cœur de toutes les discussions au sein de la communauté guinéenne de Dakar. Le moindre rassemblement est mis à profit pour échanger sur cette joute électorale cruciale pour l’avenir du pays. Le restaurant de Bachir, situé à Ngor, une commune de la capitale, n’échappe à cette règle.

Entre deux services, le jeune restaurateur trouve le temps de glisser quelques commentaires.  « Puisque nous n’avions pas pu renouveler nos cartes, nous devions voter avec celles de 2015. Mais finalement cette solution a été écartée. Et c’est vraiment dommage », se désole-t-il. A en croire Thierno Souleymane, un habitué des lieux, « le fichier électoral a juste été révisé ». Partant de là, il ne comprend toujours pas « pourquoi on (lui) prive le droit de voter pour son candidat ». Peu importe, il croit dur comme fer qu’ « Alpha Condé s’en ira ».

Les yeux rivés sur son smartphone, Ousmane visionne les dernières vidéos de campagne du leader de l’opposition guinéenne, Cellou Dalein Diallo. Et pour dénoncer ce qu’il qualifie de « forfaiture », il n’y va pas par quatre chemins : « C’est une volonté de se maintenir coûte que coûte au pouvoir ».  

La bataille médiatique, l’ultime recours

Pour autant, l’heure n’est pas à la résignation pour de nombreux Guinéens vivant au Sénégal. Depuis quelques jours, certains font le tour des studios de radio et des plateaux de télé pour appeler leurs concitoyens à voter contre le régime d’Alpha Condé.

C’est le cas notamment de Mamadou Yaya Baldé. Ce journaliste et essayiste multiplie les interviews pour évoquer la nécessité de sanctionner le leader du Rassemblement du Peuple de Guinée (RPG), candidat à un très contesté troisième mandat.

Malgré les innombrables imperfections soulignées çà et là par des partis pour justifier leur boycott, M. Baldé est convaincu que « l’opposition pourrait bien reprendre du poil de la bête ». Car pour ce dernier, « aucune élection n’est gagnée, encore moins, perdue d’avance. En politique, tout peut basculer à la dernière seconde ».

Et il en veut pour preuve la présidentielle gambienne de décembre 2016. Contre toute attente, le puissant Yaya Jammeh avait perdu contre le novice Adama Barrow.

Côte d’Ivoire: la résidence de Affi, candidat à la présidentielle, incendiée à Bongouanou

Des individus non identifiés ont incendié samedi la résidence de Affi Nguessan, candidat à l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, à Bongouanou, dans le centre-est du pays, selon son staff de communication.M. Affi Nguessan, candidat du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), est également le président  du Conseil régional du Moronou, dont la ville de Bongouanou est le chef lieu de département et de Région.

Dans cette même journée, les quidams ont mis le feu à une partie de l’Institut d’enseignement général et technique (IEGT), un établissement appartenant au député-maire de la commune, Gilbert Amalamam, un cadre du FPI.

Selon des sources locales, des manifestations qui ont eu lieu dans la cité de Bongouanou ont entraîné des heurts entre des populations, dans un contexte de campagne électorale, en vue de la présidentielle du 31 octobre 2020. 

M. Affi et l’ancien chef d’Etat Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), également candidat à la présidentielle, ont appelé le 15 octobre 2020 à un « boycott actif » du scrutin et à la désobéissance civile. 

Le lendemain, au cours d’une conférence de presse, M. Affi Nguessan lancé en présence des leaders de l’opposition la phase active de la désobéissance civile, appelant leurs militants à « empêcher » par des « moyens légaux » les opérations de ces joutes électorales. 

Présidentielle ivoirienne: des acteurs de la société civile lancent une campagne pour un scrutin apaisé

Le Réseau ouest-africain pour l’édification de la paix en Côte d’Ivoire ( WANEP-CI) de concert avec plusieurs autres organisations de la société civile ivoirienne, ont lancé une campagne de sensibilisation pour un scrutin présidentiel apaisé en Côte d’Ivoire. Selon une note d’information transmise samedi à APA, cette campagne qui se déroulera dans onze localités ivoiriennes, notamment Abobo, Yopougon, Korhogo, Bondoukou, Duékoué et Daloa, a pour objectif d’informer les populations sur le mode opératoire du scrutin présidentiel et de les sensibiliser à un vote massif dans un climat apaisé. 

« Parallèlement au déploiement de 132 agents de sensibilisation, des émissions en langue locales sont organisées dans les radios locales ainsi que la diffusion de messages de sensibilisation en vue de toucher une plus grande frange de la population», explique la note d’information. 

En plus de cette campagne, rapporte également la note, le WANEP-CI a lancé deux autres projets en vue de contribuer à la réduction de la violence électorale en Côte d’Ivoire. Il s’agit des projets dénommés « La société civile engagée et mobilisée pour des élections pacifiques et crédibles en 2020 en Côte d’Ivoire » et « Suivi, analyse et atténuation de la violence électorale». 

« Ces 2 projets dont l’objectif est de contribuer à la réduction de la violence électorale sont mis en œuvre sur toute l’étendue du territoire national à travers plusieurs activités notamment le monitoring de la violence, les rencontres d’échanges communautaires», précise la note. 

Par ailleurs, conclut le texte, des débats citoyens sont également organisés tous les mercredi par le WANEP-CI. L’élection présidentielle ivoirienne est constitutionnellement prévue le 31 octobre prochain.

 Quatre candidats, notamment Alassane Ouattara, Kouadio Konan Bertin, Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan ont été retenus par le Conseil constitutionnel pour participer à cette élection. Cependant les deux derniers cités ( Bédié et Affi) ont appelé au boycott de ce scrutin, qualifiant d’anti-constitutionnelle la candidature du président sortant Alassane Ouattara .

Bédié saisit officiellement l’ONU pour son implication dans la présidentielle ivoirienne

Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, ex-allié au pouvoir), Henri Konan Bédié, candidat à la présidentielle du 31 octobre 2020, a saisi officiellement l’ONU en vue de l’implication de l’institution dans le processus électoral pour un scrutin transparent.Selon une note d’information du Pdci, M. Bédié a « transmis à M. le secrétaire général de l’ONU (Antonio Guterres) par l’intermédiaire du coordonnateur du système des Nations Unis à Abidjan, le mardi 12 octobre 2020 » en vue d’intervenir dans le processus électoral.  

« Compte tenu de la gravité de la situation que nous traversons ainsi que des enjeux stratégiques que représente la Côte d’Ivoire pour la stabilité durable de la sous-région, j’espère que notre requête trouvera une écoute favorable auprès des Nations Unies », écrit M. Bédié.  

« J’ai confirmé vos aspirations profondes pour l’engagement urgent d’un dialogue responsable entre toutes les filles et fils de notre pays dans un courrier », assure le président du Pdci qui appelle à un dialogue en vue d’aplanir les divergences entre le pouvoir et l’opposition. 

« J’observe surtout votre détermination à tout mettre en œuvre, chacun à son niveau, pour éviter à notre beau pays une nouvelle fracture qui, cette fois, risque de plonger notre Nation dans une situation désastreuse », signale-t-il. 

A l’endroit des militants, il déclare « nous avons des raisons d’espérer qu’une analyse profonde de la situation (par l’ONU) aboutisse à la mise en œuvre de solutions qui préservent la paix et les droits de notre peuple ». 

Avec le soutien de l’ex-président Laurent Gbagbo, Guillaume Soro, Pascal Affi N’Guessan et de tous les leaders de l’opposition ainsi que celui de l’ensemble de la population, « notre ambition est de restaurer un Etat de Droit dans notre pays et de construire, avec l’implication de tous, une nation véritablement réconciliée avec elle-même, unie et prospère », poursuit-il. 

M. Bédié, le doyen d’âge de l’opposition ivoirienne, affirme toutefois « garder une grande confiance en M. Antonio Guterres, un homme de dialogue et d’engagement ». 

Qualifiant l’élection présidentielle en cours de « simulacre », l’ex-chef d’Etat Henri Konan Bédié estime que M. Alassane Ouattara « veut organiser, par tous les moyens et à tous les prix » le scrutin en dépit des griefs de l’opposition. 

MM. Bédié et Affi (président du Front populaire ivoirien), également candidat à l’élection présidentielle,  ont appelé le 15 octobre dernier à un « boycott actif » du scrutin et à une désobéissance civile de leurs militants et sympathisants.  

M. Bédié soutient que la « grande majorité » des populations est opposée à cette « forfaiture qui piétine, sans scrupule au vu et su de la communauté internationale (la) Constitution et les règles élémentaires de la démocratie ». 

« Nous devons compter d’abord sur nous-mêmes en faisant aboutir toutes nos revendications par l’exécution rigoureuse du mot d’ordre de désobéissance civile que nous avons lancé, et compter ensuite sur la communauté internationale’, a-t-il lancé. 

Le chef du Pdci a  appelé le 10 octobre 2020, au stade Félix Houphouët Boigny, M. Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, à  se saisir du dossier électoral ivoirien en vue de son « implication personnelle dans la résolution de la grave crise politique » qui secoue encore la Côte d’Ivoire.

Il estime que cette situation est due à « la faute de M. Alassane Ouattara qui ne veut écouter personne et qui refuse tout dialogue » en vue d’un scrutin inclusif. 

La campagne électorale pour la présidentielle du 31 octobre 2020 est déjà engagée depuis le 15 octobre 2020 et devrait s’achever le 29 octobre 2020. M. Ouattara, président sortant a affirmé vendredi qu’ il n’y aura pas de report de l’élection. 

Ligue des champions d’Afrique : Défait par Al Ahly à domicile, le Wydad de Casablanca rate le coche

Le club marocain du Wydad de Casablanca s’est incliné, samedi soir à domicile, face à Al Ahly d’Egypte sur le score (2-0) dans un match comptant pour les demi-finales-aller de la Ligue des champions d’Afrique de football.Méconnaissable sur le terrain face à un adversaire bien organisé, le WAC a compliqué davantage sa tâche pour espérer atteindre, pour la seconde fois consécutive, la finale de cette prestigieuse coupe africaine.

Les buts de la rencontre ont été l’œuvre de Mohamed Magdy Afsha (4e) et d’Ali Maâloul (62e) sur penalty, alors que Badie Aouk, pour le WAC, a raté un pénalty en première période (43e).

Finaliste malheureux l’an dernier contre l’Espérance de Tunis, le WAC doit faire une remontada vendredi prochain au Caire pour sauver la face et faire oublier ses supporters la piètre prestation livrée ce soir.

Par contre, le club du siècle, Al Ahly d’Egypte, octuple vainqueur de la ligue des champions, a mis un pas en finale de cette compétition continentale.

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