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L’IPS-CGRAE apporte une subvention à cinq associations des retraités de Côte d’Ivoire

Le directeur général de l’Institution de prévoyance sociale caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE), M. Abdrahamane Berté, a procédé à Abidjan à la remise de chèques à cinq associations récemment affiliées au Conseil national des retraités de Côte d’Ivoire (CONARECI), rapporte une note d’information transmise à APA, mardi.D’une valeur totale de dix millions FCFA à raison de deux millions FCFA pour chacune des cinq associations, ces chèques représentent la subvention de soutien aux activités du second semestre pour les associations membres du CONARECI qui, en raison des contraintes liées à la pandémie de la Covid-19, n’avaient pas pu fournir à temps, les documents administratifs requis lors des remises de dons de l’IPS-CGRAE au cours du mois d’avril 2020, explique cette note d’information.

Il s’agit de l’Association des retraités des forces armées de Côte d’Ivoire (ARFACI), de l’Association nationale des enseignants à la retraite (ANER), de la Maison fédérale des retraités de Côte d’Ivoire (MAFERECI), de la Mutuelle départementale des retraités de Gagnoa (MUDERGA), et de la Mutuelle des retraités de Bondoukou (MUREB).

Dans son adresse au cours de cette cérémonie de remise qui a eu lieu le 22 septembre dernier, M. Abdrahamane Berté s’est réjoui de l’arrivée de ces nouveaux membres dans « la grande famille des partenaires sociaux dévoués au bien-être des valeureux fonctionnaires et agents de l’Etat à la retraite ».

Le directeur général a rappelé que l’ambition de l’IPS-CGRAE est de rendre à tout fonctionnaire ou agent de l’Etat sa véritable place dans la société, en particulier celle de leader d’opinion disposant d’une influence positive sur les nouvelles générations.

Aussi, a-t-il exhorté les bénéficiaires à faire bon usage de cet appui financier reçu tout en respectant les préconisations de lutte contre la propagation de la pandémie de la Covid-19, afin de vivre une retraite encore plus épanouie.

Les bénéficiaires, par la voix du Président du CONARECI, M. Issa Diakité, ont salué l’acte de haute portée sociale de l’IPS-CGRAE et affirmé que les subventions mises à leur disposition seront rigoureusement utilisées pour soulager les adhérents les plus vulnérables de ses associations dans cette période si sensible.

Dans la même lancée, M. Raymond Ottraud, Président de la Mutuelle départementale des retraités de Gagnoa (MUDERGA), qui a réitéré les remerciements des cinq associations bénéficiaires des chèques, s’est félicité de la bienveillance de l’IPS-CGRAE à l’endroit de ses assurés sociaux, matérialisée notamment par la déconcentration des activités de l’Institution, la réduction du délai de traitement des dossiers et la mise en œuvre prochaine du régime de retraite complémentaire des fonctionnaires et agents de l’Etat.

L’IPS-CGRAE est une personne morale de droit privé, de type particulier chargée de gérer le recouvrement des cotisations sociales, de procéder au paiement des prestations sociales relatives aux régimes obligatoires de pensions civiles et militaires ainsi qu’aux régimes complémentaires ou spéciaux, obligatoires ou volontaires de pensions.

Présidentielle ivoirienne: la liste électorale définitive compte 7.495.082 électeurs pour 10.815 lieux de vote

La liste électorale définitive qui servira pour le scrutin présidentiel ivoirien du 31 octobre prochain compte 7 495 082 électeurs pour 10 815 lieux de vote, a annoncé mardi à Abidjan la Commission électorale indépendante (CEI), l’organe chargé d’organiser les élections en Côte d’Ivoire.« A l’issue du contentieux de la liste électorale, qui du reste a enregistré un nombre significatif de réclamations (13 307 au total), la Commission électorale indépendante est heureuse de vous annoncer qu’elle a arrêté, le jeudi 24 septembre 2020, la liste électorale définitive (LED) qui servira pour la tenue du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020 et qui compte 7 495 082 électeurs dont 7 397 413 en Côte d’Ivoire et 97 669 à l’étranger », a annoncé Emile Ebrottié, le porte-parole de la CEI dans un point-presse.

Par ailleurs, l’institution électorale ivoirienne a précisé que le nombre total de lieux de vote est de 10 815 avec 10 759 en Côte d’Ivoire et 56 à l’étranger. Poursuivant M. Ebrottié qui révélait ainsi les statistiques de la liste électorale définitive a fait savoir que le nombre total de bureaux de vote est de 22 381 dont 22 135 en Côte d’Ivoire et 246 à l’étranger. 

Auparavant, le porte-parole de la CEI a souligné une hausse de 13,6% du nombre d’électeurs sur la liste électorale de 2020 et a rappelé que la Commission électorale indépendante a procédé du 15 au 22 septembre 2020, au renouvellement des bureaux de ses Commissions électorales locales en Côte d’Ivoire et à l’étranger. 

La liste électorale provisoire ivoirienne de 2020, rappelle-t-on,  était de 7 503 095 électeurs avec 907 305 nouveaux inscrits. L’élection présidentielle ivoirienne est constitutionnellement prévue en Côte d’Ivoire, le 31 octobre prochain.

Décès de l’émir du Koweït cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Sabah

L’émir du Koweït cheikh Sabah Al-Ahmad Al-Sabah est décédé, mardi, a annoncé la télévision d’Etat koweïtien à l’âge de 91 ans.Né le 17 juin 1929, le défunt est l’émir du Koweït depuis le 29 janvier 2006, date de sa confirmation par l’Assemblée nationale.

Premier ministre de juillet 2003 à janvier 2006, il avait occupé le poste de ministre des Affaires étrangères pendant 40 ans, soit de 1963 à 2003.

Véritable homme fort du Koweït qu’il dirige de facto depuis plusieurs années, il a accédé au trône après de longues tractations à la suite de la destitution par le Parlement, pour cause d’incapacité, de Cheikh Saad al-Abdallah al-Sabah, le successeur désigné de Jaber III.

Côte d’Ivoire: le label qualité décerné à plus de 50 produits et services

Le label qualité a été décerné lundi à Abidjan à 52 produits et services ivoiriens, chacun dans leur catégorie, à l’occasion de la 5e édition de la cérémonie de remise de prix aux entreprises lauréates.Cette initiative, lancée en 2015 sur le sol ivoirien, est promue par Manuella Ollo, directrice générale du Label des consommateurs Africains, également Commissaire général du Label des consommateurs Africains en Côte d’Ivoire.

Spécialiste en intelligence marketing, Manuella Ollo s’est engagée à doter les consommateurs Africains en général et ivoiriens en particulier d’un référentiel qualité dans le choix des produits et services, aux fins de promouvoir la culture de la qualité et du mérite.

Récompenser le génie et le savoir-faire des entreprises et des industriels locaux, tel est son leitmotiv. La jeune ivoirienne qui veut labelliser les marques locales, envisage de rendre compétitif le marché ivoirien en vue de la création de champions nationaux.

Le ministre ivoirien du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, s’est réjoui de cet engagement à rechercher le bien-être des populations, à travers cette initiative qui vise à protéger et à sauvegarder le pouvoir d’achat du consommateur.

Il a relevé qu’avec l’avènement de la Covid-19, les prix des gels hydroalcooliques et des savons liquides ont flambé à plus de 3000%, amenant l’Etat ivoirien à prendre un décret pour plafonner les prix et suspendre l’exportation des gels hydroalcooliques en dehors de la Côte d’Ivoire.

« Et, tout ceci pour que le marché local soit approvisionné abondamment par les produits fabriqués en Côte d’Ivoire », a fait savoir M. Souleymane Diarrassouba, saluant les entreprises qui dans le contexte difficile marqué par la pandémie de la Covid-19, n’ont pas baissé pavillon.

De 2012 à 2018, ce sont 5 829 dépôts constitués de brevets et marques, dessins et de modèles industriels, qui ont été effectués par la Côte d’Ivoire auprès de l’OIPI (Office ivoirien de la propriété intellectuelle) dont plus de 3 060 marques représentant 53% des dépôts, a-t-il ajouté. 

Aujourd’hui, le programme annuel de labélisation via ce prix est à sa 5e édition en Côte d’Ivoire et a permis de labéliser plus de 150 marques au cours des différentes éditions. Un élément clé est la certification par le consommateur, des marques, des produits et services.

Et ce, dans le cadre d’un programme de certification intitulé Le label des consommateurs Africains, produits et services élus par le consommateur. Le « jeu » vise à donner la possibilité aux consommateurs de s’orienter vers la qualité et aux entreprises d’apporter de la valeur ajoutée à leurs offres commerciales.

Le programme est l’apanage de trois acteurs, à savoir le ministère du Commerce, la société Label des consommateurs Africains et le Comité d’éthique du Label composé de membres du ministère du Commerce, des associations des consommateurs,  des sociétés de normalisation, des chambres de commerce et des industriels. Les consommateurs constituent le coeur du processus d’attribution.

L’évaluation du Comité d’éthique porte notamment sur la qualité perçue des produits ou services, l’innovation, le rapport qualité-prix. Les consommateurs, eux, votent leurs services préférés sur La plateforme de vote en ligne. La moyenne générale admise est au moins 16/20 (à l’instar des standards internationaux).

Sénégal : Macky Sall espère un taux de croissance à deux chiffres dès 2023

Malgré la sévérité de l’impact de la crise sanitaire sur l’économie sénégalaise, cette dernière devrait réaliser un taux de croissance de 5, 2 % en 2021 et devrait atteindre plus de 13 % dès 2023 grâce à l’ajustement du deuxième Plan d’actions prioritaires (PAP II) du Plan Sénégal émergent (PSE), a soutenu, mardi à Diamniadio (Dakar), le président Macky Sall.« J’ai les pieds sur terre. Je ne parle pas dans les nuages. Nous allons reprendre la croissance de 5, 2%dès l’année prochaine, 7,2% en 2022 et en 2023 si toutes les conditions sont réunies, le pays va atteindre pour la première fois une croissance à deux chiffres, notamment 13, 7 % », déclaré le chef de l’Etat sénégalais.

S’exprimant à l’ouverture du Conseil présidentiel sur la relance de l’économie sénégalaise, Macky Sall a indiqué que cette croissance du PIB à deux chiffres prévue en 2023 sera le résultat de la première année d’exploitation des ressources pétrolières et gazières.

D’un taux prévisionnel de croissance de plus de 6 % du Produit intérieur brut, le Sénégal devrait se retrouver avec une croissance de 0, 7 % à la fin de l’année.

Togo : Victoire Sidémého Tomégah-Dogbé nommée Premier ministre

Le président togolais Faure Gnassingbé a nommé lundi 28 septembre Premier ministre Victoire Sidémého Tomégah-Dogbé.La consécration. Proche collaboratrice du chef de l’Etat avec lequel elle travaille depuis plus de dix ans, Mme Tomégah-Dogbé, 60 ans, devient avec sa nouvelle nomination la première femme à diriger un gouvernement dans la République du Togo.

Elle remplace à ce poste Komi Selom Klassou et a d’ailleursofficiellement pris fonction, le même jour, au cours d’une cérémonie de passation de service à la Primature.

En poste depuis 2015, son prédécesseur avait déposé, le 25 septembre dernier, la démission de son gouvernement. Le remaniement était attendu au Togo, sept mois après la réélection pour un quatrième mandat de Faure Gnassingbé, mais son annonce a été retardée par la pandémie de coronavirus. Le nom de Victoire Sidémého Tomégah-Dogbé revenait alors parmi les potentiels successeurs de Komi Selom Klassou.

Jusque-là, elle cumulait les fonctions de directrice de cabinet du président avec celles de ministre du Développement à la base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes.

Décrite comme discrète, elle diplômée en économie à l’université du Bénin, actuelle université de Lomé, avant de rejoindre, en 1998, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Mère de trois filles, le nouveau Premier ministre devrait composer rapidement sa nouvelle équipe et prononcer, ce 1er octobre, son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale.

L’économie marocaine devrait se contracter de 5,8% sous l’effet de la pandémie Covid-19 et de la sécheresse

L’économie marocaine devrait se contracter de 5,8% sous l’effet de la pandémie du nouveau coronavirus et de la sécheresse, a estimé lundi le ministre de l’économie, des finances et de la réforme de l’administration, Mohamed Benchaaboun.

 Selon le ministre, qui s’exprimait en commission parlementaire, la loi de finances pour l’année 2020 tablait sur un taux de croissance de +3,7% et un déficit budgétaire prévisionnel de 3,5% du PIB. A ce titre, le Maroc va perdre 100 milliards DH (1 euro = 10,8 DH) de PIB, ce qui se traduit par la perte de 1 milliard DH pour chaque jour de confinement

Le ministre a indiqué que la majorité des secteurs liés aux chaînes de valeur mondiales ont enregistré un recul estimé à -50% de valeur ajoutée pour le tourisme au lieu de -20%, -12% pour le secteur du transport au lieu de -9,6%, et 9,1% pour le commerce au lieu de -8%.

Pour ce qui est du financement de l’économie, il a fait part d’une accélération des crédits bancaires due à une augmentation des crédits aux sociétés non financières privées en rapport notamment avec le recours des entreprises affectées par la crise aux ressources de financement.

Quant à l’évolution des taux débiteurs, le taux moyen pondéré global a poursuivi sa tendance baissière au deuxième trimestre 2020, enregistrant un repli, en glissement trimestriel, de 29 points de base pour se situer à 4,58%.

Le marché de travail, principal pourvoyeur des revenus des ménages, a été sévèrement touché par les retombées négatives de la crise. Il a connu une perte de 589.000 postes, dont 520.000 postes situés en milieu rural et 69.000 postes en milieu urbain, contre une création annuelle moyenne de 64.000 postes au cours des trois dernières années.

Dans ce contexte, le ministre a noté qu’en moyenne, 10.000 postes d’emplois ont été perdus par jour lors du confinement. Dans ces conditions, le taux de chômage a atteint durant le deuxième trimestre 2020 un pic historique, depuis 2004, de 12,3%, en augmentation de 4,2 points par rapport à l’année précédente. Un pourcentage qui pourrait malheureusement atteindre 13% à la fin de cette année.

Par rapport à l’exécution de la Loi de Finances 2020 lors des six premiers mois, l’argentier du Royaume a indiqué que l’évolution des dépenses et des recettes ordinaires s’est traduite par un solde ordinaire négatif de près de 16 milliards DH à fin août, contre 12,9 milliards à fin juillet, traduisant une accélération du rythme d’exécution des dépenses ordinaires par rapport à celui des recettes.

S’agissant des dépenses d’investissement, elles ont atteint 39,9 milliards DH, correspondant à un taux de réalisation de 56,4%, soit une de 4,7% comparée à la même période de 2019.

Economie, culture et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi s’intéressent à l’exécution de la loi de finances 2020 et à la préparation de la loi de finances 2021, la reprise de l’activité théâtrale et course vers le titre du championnat marocain de football.+L’Economiste+ relève que l’exécution de la loi de Finances au titre de l’exercice 2020 fait ressortir, à fin août dernier, une baisse des recettes de 13,8 milliards de DH (1 euro = 10,8 DH), soit de 8,8% par rapport à la même période un an auparavant.

Dans le détail, les recettes fiscales ont reculé de 11,5 milliards de DH (au terme des huit premiers mois l’année. Pour sa part, l’impôt sur le revenu (IR) se replie de 1,9 milliard de DH, la TVA de 3,7 milliards de DH, la taxe à la consommation de 2,5 milliards de DH et les droits d’enregistrement et timbres de 2,4 milliards DH, tandis que les recettes non fiscales ont baissé de 2,3 milliards de DH.

Concernant les dépenses, elles ont cru de 9 milliards de DH (+5,8%), tandis que les frais d’émission ont régressé à environ 40 milliards de DH. Le taux d’achèvement atteint ainsi 56,4%. Dans ce contexte, le déficit budgétaire se creuse de 15,8 milliards DH. Hors fonds spécial Covid19, ce déficit monte à 55,5 milliards de DH, soit une hausse de 25%.

+Le Matin+ cite une déclaration du ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Mohamed Benchaâboun qui a affirmé que le projet de loi de Finances 2021 vise à accorder une priorité aux secteurs de la santé et de l’éducation, en leur affectant un budget additionnel de 5 milliards de dirhams.

Selon lui, L’élaboration du projet de loi de finances 2021 porte sur un ensemble d’enjeux, faisant savoir que 5.500 postes budgétaires seront réservés au secteur de la santé, en augmentation de 1.500 postes par rapport à 2020, alors que 17.000 postes seront accordés au secteur de l’éducation (+2.000 postes).

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’après plus de six mois d’arrêt de ses activités, bien avant le confinement lié à la pandémie de Covid-19, le monde du théâtre et du spectacle est parmi les secteurs les plus sévèrement affectés par la crise sanitaire.

Pour pouvoir sortir de cette impasse, les professionnels appellent à accélérer la réouverture des salles du théâtre et du spectacle, dont dépend un grand nombre du monde du show, de techniciens et autres.

Et ce à l’instar de la plupart des autres pays qui ont déjà connu la reprise de leurs activités culturelles et artistiques avec le strict respect des restrictions sanitaires en vigueur en cette période exceptionnelle. « Nous nous engageons à respecter le taux de la capacité autorisée pour l’assistance, la distanciation physique, le port de masque de protection,… Nous avons hâte de monter sur scène et de reprendre nos activités comme c’était le cas en temps normal », a dit Rachid Amahjour, directeur de la Troupe du spectacle possible et directeur du Festival de Tanger des arts de marionnettes et de performances, cité par la publication.

Au registre sportif, +Al Akhbar+ rapporte que les derniers matchs en retard que compte encore le championnat de football ont eu lieu dimanche dernier. Si le leader, le Raja Casablanca, a remporté son duel face au Rapide Oued Zem, le Wydad a été tenu en échec à Tétouan (1-1) et a dû céder sa deuxième place à la Renaissance sportive de Berkane qui a battu la lanterne rouge, le Raja Béni Mellal. Ce dernier peut dire cette fois-ci adieu à la première division.

Le Raja conserve donc sa première place au classement avec 52 points, suivi par la Renaissance de Berkane avec 50 points, tandis que le Wydad ferme le podium avec un total de 49 points. Le 4e du classement, à savoir le Mouloudia d’Oujda, est à huit points derrière (41 points), devant le Fath de Rabat, 5e avec 40 points.

La lutte fait donc plus que jamais rage entre les trois premiers qui aspirent au sacre final. Berkane, qui n’a jamais gagné le championnat de son histoire, se verrait bien remporter son premier titre cette saison. Surtout que l’équipe a son destin entre ses mains.

Magal de Touba, économie et justice à la Une de la presse sénégalaise

La visite du président Macky Sall, hier à Touba, en prélude au grand Magal prévu le 6 octobre 2020, le Conseil présidentiel sur la relance économique post-Covid qui se tient aujourd’hui, et la justice font la Une des quotidiens sénégalais reçus ce mardi à APA. »Visite d’avant Magal dans la ville sainte: Macky prend de nouveaux engagements », constate Vox Populi, là où Rewmi Quotidien rapporte les propos du chef de l’État qui affirme : « Si les disciples se conforment au +ndiguel+, le Magal se passera comme souhaité ».

À Touba, « Macky réchauffe ses promesses », note L’As à côté L’Info dans lequel journal, le président de la République annonce l’inauguration en mars 2021 de l’hôpital de 32 milliards f cfa de la ville sainte.

« Magal 2020-Visite Macky Sall auprès du khalife des mourides: Jeu de promesses », titre EnQuête, expliquant que le président s’est apesanti sur ses réalisations et a annoncé des projets dont la route qui mène à Touba Mboul,  lieu de retraite du khalife.

L’Observateur traite du Conseil présidentiel sur la relance de l’économie et titre: « Macky, l’épreuve du feu ». Selon nos confrères, le Sénégal est étranglé par au moins 80 à 90 milliards f cfa de service de la dette mensuelle.

« Relance de l’économie post-Covid: L’État cherche la recette. Le Conseil présidentiel de toutes les attentes, ce mardi à Diamniadio », titre Sud Quotidien.

Après l’audition du président de l’Union des magistrats du Sénégal  (Ums), Vox Populi renseigne que le ministre de la Justice Me Malick Sall « balance Souleymane Téliko au Conseil de discipline de la magistrature ». 

Nos confrères indiquent que le Garde des sceaux invoque la loi du 17 janvier 2020, portant statut des magistrats pour justifier sa démarche contre le président de l’Ums.

Pour L’As, après son audition devant l’IGAJ, « Téliko déféré devant le Conseil de discipline ». « Affaire du juge Téliko: Le Garde des sceaux saisit le Conseil de discipline », renchérit Le Quotidien.

« Après la saisine du Conseil de discipline par le ministre de la Justice dans l’affaire Téliko: L’Ums en guérilla », titre Source A, informant que les magistrats ont décidé de faire une déclaration dés aujourd’hui et que les comités de ressort se réunissent, en attendant la tenue d’une Assemblée générale extraordinaire.

Faisant la situation de la Covid-19 au Sénégal, Walf Quotidien écrit: « Dix cas enregistrés hier. La baisse, un cas confirmé ».

Côte d’Ivoire: la téléconsultation en cancérologie lancée pour protéger les patients du cancer contre la Covid-19

Le Centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO), un hôpital public spécialisé dans la prise en charge du cancer en Côte d’Ivoire, a lancé officiellement lundi à Abidjan, de concert avec l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI), la téléconsultation en cancérologie pour réduire la contamination des personnes touchées du cancer à la Covid-19.Cette initiative considérée comme une « avancée majeure » dans la prise en charge du cancer en Côte d’Ivoire, vise à assurer la continuité du suivi médical des personnes touchées par le cancer malgré les contraintes liées à la pandémie de la Covid-19.

 « C’est une forme de pratique médicale qui consiste à la mise en relation à distance de patients et de professionnels de santé grâce aux technologies de l’information et de la communication. Elles permettront d’établir un diagnostic, de réaliser des prestations ou des actes et de s’assurer d’une surveillance de l’état des patients », a expliqué dans un discours, Eugène Aka Aouélé, le ministre ivoirien de la Santé et de l’hygiène publique.

 Selon lui, la téléconsultation  en cancérologie permettra non seulement de réduire les risques d’infection des personnes atteintes de cancer à la Covid-19 et  de réduire les longues attentes dans les salles de consultation.

Poursuivant, il s’est satisfait de cette initiative qui permettra de protéger les personnes atteintes par le cancer car celles-ci sont « exposées à la Covid-19 par leur fragilité ».

Avant lui, Pr Didi Kouko Judith, la directrice du CNRAO a justifié l’institution de cette téléconsultation en cancérologie. « Nous ne pouvions plus réunir plus de 50 personnes à cause de la Covid-19. C’est ainsi que nous avons fait la réflexion sur le moyen de digitaliser la formation et l’information de nos patients», a entre autres, fait savoir Mme Kouko se félicitant de ce  «qu’aujourd’hui la téléconsultation en cancérologie est effective».

Par ailleurs, elle a indiqué que cet outil permettra « d’améliorer le confort» des patients du cancer dont plus de 50% des déplacements ont pour objet de faire des consultations. En marge de cette cérémonie de lancement de la téléconsultation en cancérologie, le CNRAO et l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI) ont signé une convention de partenariat.

Ouvert au public depuis le 25 janvier 2018, le Centre national d’oncologie médicale et de radiothérapie Alassane Ouattara (CNRAO) est un hôpital public spécialisé dans la prise en charge holistique des personnes touchées par le cancer et qui abrite le premier service de radiothérapie de la Côte d’Ivoire.

La téléconsultation en cancérologie du CNRAO est une consultation à distance des personnes touchées par le cancer, par un médecin, à l’aide des technologies de l’information et de la communication (TIC).

L’IFC signe un partenariat avec OCP Africa pour renforcer les filières du riz en Côte d’Ivoire et du millet au Sénégal

La Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, annonce la mise en place d’un partenariat avec OCP Africa, filiale du Groupe marocain OCP, leader mondial du marché du phosphate et de ses produits dérivés, en vue de renforcer les filières du riz en Côte d’Ivoire et du millet au Sénégal et de contribuer à l’amélioration du niveau de vie de milliers de petits producteurs, indique lundi un communiqué du groupe OCP parvenu à APA.Ces cultures, indispensables pour garantir la sécurité alimentaire de ces deux pays d’Afrique de l’Ouest, opèrent à des rendements bien inférieurs à leur plein potentiel en raison notamment d’un manque de professionnalisation, de pratiques agricoles inadaptées et d’un accès insuffisant au financement.

Dans le cadre de ce partenariat, IFC va fournir des services-conseils aux agriculteurs et aux groupements agricoles membres du programme Agribooster d’OCP Africa avec l’ambition de faire bénéficier, d’ici 2022, près de 12 000 agriculteurs ivoiriens et sénégalais.

L’objectif de ce projet est de renforcer les compétences techniques, financières et managériales des coopératives et d’améliorer les pratiques agricoles en intégrant des solutions intelligentes relatives au changement climatique pour la gestion de l’eau et des sols.

Aussi, il vise à accélérer la digitalisation des systèmes de paiements dans les deux chaînes de valeur et le développement d’un outil de notation pour améliorer l’accès au financement des agriculteurs.

« Nous sommes très heureux de ce partenariat avec OCP Africa, fervent contributeur au développement de l’agriculture en Afrique, qui vise à promouvoir une agriculture plus responsable et respectueuse de l’environnement, » souligne Xavier Reille, directeur d’IFC pour le Maghreb, citée par le communiqué

« Ce partenariat concrétise notre vision de libérer durablement le potentiel de l’agriculture africaine à travers une approche holistique, impliquant des acteurs clés de la chaîne de valeur, au profit des petits fermiers » indique Mohamed Anouar Jamali, directeur général de OCP Africa.

Filiale du Groupe OCP, leader mondial du marché du phosphate et de ses produits dérivés, OCP Africa, avec qui l’IFC a signé en janvier 2020 un accord de principe en vue d’une collaboration renforcée, est un acteur stratégique en Afrique pour le développement d’une agriculture durable et intelligente qui valorise le travail des petits producteurs et renforce la sécurité alimentaire.

Pour rappel, OCP Africa est une filiale d’OCP, leader mondial dans l’extraction, la valorisation et la commercialisation du phosphate et de ses produits dérivés, notamment les engrais phosphatés. OCP Africa entend contribuer activement au développement agricole du continent africain et envisage de mettre en œuvre les mesures nécessaires pour y parvenir. Elle développe des solutions d’engrais adaptées aux conditions locales et aux besoins des cultures à travers l’agronomie, la recherche et le développement, le renforcement de capacités et la distribution.

OCP Africa travaille avec des partenaires locaux notamment les gouvernements, les organisations à but non lucratif, des institutions de recherche, les entreprises privées pour connecter les petits fermiers aux services, connaissances et ressources agricoles existantes dont ils ont besoin pour améliorer leur productivité et passer d’une agriculture de subsistance à une agriculture pérenne.

Présidentielle ivoirienne: les populations invitées à s’orienter vers des «sources d’informations officielles»

Le ministre ivoirien de la Communication et des médias, Sidi Tiémoko Touré, a appelé lundi, les populations ivoiriennes, à s’orienter vers des «sources d’informations officielles» pour éviter la « désinformation et la manipulation politique » en cette période électorale dans le pays.« Face à l’essor de la désinformation et de la manipulation politique, la vigilance constante est de mise. Il est crucial pour les populations de s’orienter vers les sources d’informations officielles, c’est-à-dire celles émanant des autorités compétentes afin d’avoir la bonne information et d’éviter de se laisser influencer par les fausses nouvelles», a exhorté M. Touré dans une déclaration faite à l’occasion de la cinquième édition de la Journée internationale de l’accès universel à l’information.

A cette occasion, M. Touré qui est également le porte-parole du gouvernement ivoirien, s’est félicité des efforts faits par la Côte d’Ivoire en matière de droit à l’information et d’accès des citoyens à l’information et aux documents publics avec la mise en place de la Commission d’accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics (CAIDP).

 «Notre pays se prépare pour des échéances électorales qui constituent comme toujours, un baromètre pertinent de la bonne santé démocratique d’une nation. La paix et la cohésion sociale, acquises au prix de nombreux sacrifices, doivent être préservées par tous car des informations erronées peuvent malheureusement les mettre gravement en péril», a fait remarquer le porte-voix de l’exécutif ivoirien.

Le 04 septembre 2015 à Paris, lors de la 197e session de son Conseil Exécutif, l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) a proclamé, le 28 septembre de chaque année, « Journée Internationale de l’Accès Universel à l’Information ».

 Cette cinquième édition de cette journée avait pour thème : « Accès à l’information : sauver des vies, renforcer la confiance, apporter de l’espoir ».

En Côte d’Ivoire, cette Journée a été célébrée par la Commission d’accès à l’information d’intérêt public et aux documents publics (CAIDP) en partenariat avec le Bureau UNESCO d’Abidjan.

EgyptAir reprend ses vols vers Kigali en octobre

La compagnie nationale égyptienne EgyptAir devrait effectuer son premier vol du Caire à Kigali le 8 octobre, a indiqué la compagnie aérienne dans un communiqué partagé lundi à Kigali avec l’APA.A partir de cette date, EgyptAir opérera deux vols aller-retour vers Kigali par semaine à partir du hub de la compagnie aérienne au Caire.

Les vols du Caire à Kigali auront lieu jeudi et samedi, tandis que les vols de Kigali au Caire auront lieu vendredi et dimanche, avec une escale à Entebbe en Ouganda.

La compagnie aérienne a annoncé qu’elle offrirait des tarifs promotionnels spéciaux à la nouvelle destination en plus des avantages pour leurs voyageurs fréquents à bord des nouveaux services.

Le premier vol d’EgyptAir, opéré par le Boeing 737-800 de la compagnie aérienne, avait atterri au Rwanda en avril et a été accueilli par un « salut d’eau » de l’Autorité de l’aviation civile du Rwanda, faisant de la compagnie nationale égyptienne la huitième compagnie aérienne à opérer des vols directs vers Kigali.

L’ambassadeur égyptien à Kigali, Ahmed El Ansary, a déclaré que la compagnie aérienne avait choisi le Rwanda parce qu’elle était l’une des économies en développement les plus rapides du continent.

Il a ajouté que le Rwanda souhaitait ouvrir son espace aérien à l’Egypte, afin de faciliter les relations commerciales et bilatérales entre les deux pays.

« Il va sans dire que le Rwanda est l’une des économies d’Afrique qui connaît la croissance la plus rapide. Nous y travaillons depuis six mois. Nous avons été vraiment reçus à bras ouverts. Nous parlons toujours des défis de la connectivité entre nos capitales africaines et je suppose qu’avec EgyptAir sur le terrain aujourd’hui à Kigali, c’est un pas dans la bonne direction », a-t-il déclaré.

Ethiopian Airlines : 3,9 milliards de dollars de chiffres d’affaires malgré la pandémie

Ethiopian Airlines a déclaré avoir réalisé un chiffre d’affaires de 3,9 milliards de dollars au cours de l’exercice financier éthiopien qui s’est achevé le 7 juillet 2020 sur fond de pandémie de coronavirus.Lors d’un examen annuel de la performance de la compagnie effectué dimanche, il a été noté que la compagnie avait atteint 82% de son objectif de chiffre d’affaires annuel, qui était de 4,28 milliards de dollars.

Selon l’Agence d’administration des entreprises publiques (PEHAA), différentes stratégies mises en place par les compagnies aériennes l’ont aidé à surmonter l’impact de la pandémie sur ses revenus.

Parmi les stratégies figurent le passage du passager au fret, la diversification des systèmes de génération de revenus (entretien et hôtels) et l’application de méthodes de réduction des coûts, ce qui lui a permis d’économiser plus de cinq milliards de birrs.

La compagnie s’est tournées vers les vols de fret et la maintenance après que l’activité de transport de passagers s’est arrêtée pendant la pandémie de Covid-19.

Ethiopian Airlines a doublé sa capacité de chargement en transférant 20 avions de passagers dans des avions cargo en plus des dix avions cargo Boeing existants.

Depuis que la Covid-19 a forcé la fermeture des frontières et restreint les voyages, l’industrie du tourisme a connu une forte chute, affectant particulièrement le transport aérien. 

Cependant, certains transporteurs ont réussi à gagner de l’argent, ou du moins à couvrir les coûts, en 2020.

Par ailleurs, la compagnie aérienne a annoncé lundi son intention de commencer le service de fret vers l’île Maurice à compter du 2 octobre 2020.

Ethiopian Airlines a affirmé qu’elle dispose d’un réseau panafricain de transport de passagers et de fret et dessert 127 autres destinations internationales sur les cinq continents avec une flotte qui comprend des avions modernes et respectueux de l’environnement.

Af’Sud : l’unique centrale nucléaire épargnée par le séisme (Officiel)

L’unique centrale nucléaire d’Afrique du Sud n’a pas été touchée par le tremblement de terre de magnitude 6,2 du week-end, dont l’épicentre se trouvait dans le nord de l’Antarctique, a confirmé lundi un responsable local.Le ministre provincial de l’Environnement du Cap Occidental, Anton Bredell, a assuré que la centrale nucléaire de Koeberg avait été construite pour résister à l’activité sismique et qu’elle n’était pas affectée par les secousses.

On craignait que la centrale ne soit endommagée à la suite du tremblement de terre qui s’est produit en mer à près de 2.000 km au sud-est de l’Afrique du Sud dans l’océan.

Les responsables de la centrale nucléaire, construite à l’extérieur de la ville du Cap sur la côte atlantique, avaient auparavant assuré les habitants qu’ils n’avaient pas besoin de quitter les lieux. 

Covid-19 : L’Ouganda commence ses essais de vaccins en novembre

Les essais humains d’un vaccin contre le coronavirus encore en cours de recherche en Ouganda devraient commencer en novembre, ont confirmé de hauts responsables de la santé à Kampala.L’ARN autoréplicateur, fruit d’un effort de recherche conjoint de l’Imperial College de Londres et de l’Uganda Virus Research Institute, sera mené en trois étapes.

Les responsables de la santé expliquent que si les tests donnent des résultats positifs, le vaccin sera recommandé pour le traitement général des patients de la Covid-19 en Ouganda. 

Dix volontaires ougandais seront recherchés pour être utilisés pour les essais humains et pour observer leur réponse au vaccin. 

Au moins 100 volontaires seront testés avant qu’un test aléatoire ne soit effectué, ciblant entre 1000 et 3000 personnes.

Le financement de l’essai sera fourni par l’Imperial College de Londres. 

L’annonce des essais survient après que le président Yoweri Museveni a inauguré l’Initiative scientifique présidentielle sur les épidémies (PRESIDE) en vue de mener des recherches efficaces sur le nouveau coronavirus.

Maroc : Un budget additionnel de plus de 461 millions d’euros pour les secteurs de la santé et de l’éducation

Il semble que les conséquences de la pandémie de la Covid-19 ont poussé le gouvernement marocain à accorder une priorité aux secteurs de la santé et de l’éducation. Ainsi, un budget additionnel de 461,8 millions d’euros sera consacré à ces secteurs dans le projet de loi de finances 2021, a annoncé lundi  le ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Mohamed Benchaâboun.Lors de son intervention en commission parlementaire, l’argentier du Royaume a souligné que l’élaboration du projet de loi de finances-2021 porte sur un ensemble d’enjeux, faisant savoir que 5.500 postes budgétaires seront réservés au secteur de la santé, en augmentation de 1.500 postes par rapport à 2020, alors que 17.000 postes seront accordés au secteur de l’éducation (+2.000 postes).

Le ministre a fait également état d’une augmentation des dépenses de matériel de 717 millions de dirhams (1 euro = 10,8 DH) et de 3 milliards au profit respectivement des budgets des départements de la santé et de l’éducation, ajoutant que les dépenses d’investissement seront revues à la hausse de 850 millions DH pour le secteur de la santé et 528 millions DH pour celui de l’éducation.

Concernant les contraintes et les défis liés à la préparation du PLF 2021, le ministre a évoqué certaines charges incompressibles, se traduisant par une hausse de 8,5 milliards DH au titre de la masse salariale une hausse de 1,5 milliard DH au titre de l’organisation des élections, une hausse de 2 milliards DH au titre des charges de la compensation et de 1,6 milliard DH au profit des régions dans le cadre la mise en œuvre de la régionalisation avancée..

Au-delà de ces charges incompressibles, le ministre a estimé que l’année 2021 connaîtrait un repli de 20 à 25 milliards DH des recettes fiscales sur fond de répercussions de la crise, soulignant que ces contraintes impliquent la prise de mesures à même de garantir la soutenabilité des équilibres financiers et d’assurer les marges nécessaires au lancement des réformes structurelles pour la relance post-crise.

S’agissant de la restructuration des Etablissements et Entreprises Publics (EEP), M. Benchaâboun a mis en avant la création d’une agence nationale pour la gestion stratégique des participations de l’Etat et le suivi de la performance des établissements publics pour consolider le rôle de l’Etat en tant qu’actionnaire, renforcer la bonne gouvernance au niveau des EEP, garantir la gestion stratégique des participations de l’Etat et suivre l’efficacité opérationnelle des établissements publics.

Des agents de Ecobank Côte d’Ivoire en grève pour protester contre une réduction de primes

Le Syndicat national des travailleurs de Ecobank Côte d’Ivoire (Synteco) a entamé lundi une grève de 72h pour dénoncer un « harcèlement » de la direction générale visant à amener les employés à signer de nouveaux contrats comportant des réductions de primes. »Nous manifestons aujourd’hui, principalement, à cause du harcèlement qui se fait », a dit à APA le secrétaire général du Synteco, M. Jean-Paul N’Da, rapportant que « le 8 septembre 2020, la direction générale a envoyé un e-mail informant tous les employés qu’ils avaient 72h pour répondre afin d’avoir leur avis pour la signature ».  

« Et passé ce délai, la direction générale prenait les mesures qu’elle voulait, c’est-à-dire les licenciements », a-t-il ajouté,  dénonçant des « menaces », car toute modification de contrat de travail doit se faire avec l’employé.   

Il a fait savoir que depuis le 2 juin 2020, la direction générale a annoncé ces « mesures d’austérité liées à certains postes ». Mais, quatre points ont enregistré des désaccords,  notamment le 14e salaire qui devrait subir des modifications, voire jusqu’à la suppression.

La mesure touche également la prime de carburant qui devrait être réduite de 50%, de même celle pour la facture d’eau et d’électricité (au profit des employés), ainsi que le téléphone et la prime de responsabilité qui devrait être réduite aussi de 50%. 

Suite à des discussions au tribunal du travail, les deux parties ne sont pas tombés d’accord. Pour la signature de nouveaux contrats, « les employés disent non », et demandent pour l’heure une suspension de la mesure, a indiqué le secrétaire général du Synteco.  

La direction générale « a trouvé des voies et moyens pour obliger des employés à obtenir leur accord, ainsi ils ont mis la pression et harcelé les employés afin qu’ils puissent signer des avenants de contrats », s’est offusqué M. N’Da.  

Lorsque « vous demandez un simple prêt scolaire, on vous dit d’abord de signer le nouveau contrat », a-t-il fait remarquer,  avant d’ajouter que « certains agents ont déjà signé leur contrat mais ce n’est pas la majorité ».   

Selon M. Nda, le syndicat, après avoir demandé à la direction générale le motif de cette mesure, les dirigeants de la banque ont fait savoir que « c’était une vision du future afin que d’ici à un an les agents ne puissent pas perdre leurs emplois ».

« Nous venons de faire un résultat exceptionnel de plus de 28 milliards Fcfa en 2019 » et « on nous a dit que ça n’avait rien à voir avec la Covid-19 », a-t-il dit, s’interrogeant de l’enjeu réel de cette mesure. 

Sur place, au siège de la banque à Abidjan. Plusieurs cadres et des agents dont certains arboraient des banderole rouges, avaient abandonné leurs postes. 

Selon la presse locale citant M. Akpesse Martial, directeur juridique et secrétaire général, la direction générale a mené des consultations internes avec les employés. En outre, les échanges se sont déportés à  l’inspection du travail.

L’établissement bancaire a décidé de « continuer à conserver les avantages du personnel directement liés aux charges familiales (eau, électricité, scolarité) tout en proposant de restructurer d’autres avantages (téléphone, carburant) ».  

Ce mouvement de grève a perturbé les activités de l’établissement. Il a assuré que les clients de la banque peuvent toujours effectuer leurs opérations à travers les plateformes digitales, les guichets automatiques de billets. 

L’impact de la pandémie de la Covid-19, expliquera-t-il, a permis des mesures de revue de la stratégie du groupe bancaire panafricain qui devrait être accélérées pour « répondre aux objectifs de productivité » afin de garantir une stabilité de la banque. 

A Ecobank Côte d’Ivoire « nous sommes près de 698 employés », affirme le secrétaire général du syndicat de la banque, Jean-Paul N’Da dont l’organisation revendique « plus de 450 agents » dans l’effectif de l’établissement bancaire.  

Nigeria : La grève nationale suspendue

Le Congrès du travail du Nigeria (NLC) et le Congrès syndical (TUC) ont suspendu pour deux semaines la grève prévue lundi à l’issue de la réunion entre les dirigeants des centrales syndicales et le gouvernement nigérian.Selon un communiqué lu par le ministre nigérian du Travail et de l’emploi, Le Dr Chris Ngige, à l’issue d’une session technique qui a débuté tard dimanche et qui a duré jusqu’à 2h30 du matin lundi à Abuja, la décision de suspendre la grève fait suite à un accord conclu entre les deux parties pour éviter une grève nationale qui aurait mis à terre les activités économiques dans le pays.

La réunion a décidé que le gouvernement nigérian allait suspendre la hausse des tarifs de l’électricité et mettre en place un comité chargé d’examiner les rapports contradictoires sur le terrain qui justifiaient la hausse des tarifs de l’électricité.

La réunion a également convenu que la suspension de la hausse des tarifs de l’électricité se ferait pour une période de deux semaines au cours de laquelle le comité devra mener ses enquêtes et présentera son rapport.

Selon le communiqué, le nouveau prix du carburant restera cependant en place, mais le gouvernement a promis d’en faire plus pour améliorer la capacité de raffinage locale, réhabiliter les raffineries nigérianes et poursuivre l’alternative gazière de manière agressive, en fournissant des bus de transport en commun de gaz à travers le pays.

S’exprimant sur les résultats de la réunion, le Président de la CNL, M. Ayuba Wabba, s’est félicité du dialogue avec le gouvernement et des résolutions adoptées.

Il a confirmé que la grève prévue avait été suspendue et qu’il attendait avec impatience les mesures palliatives promises aux Nigérians par le gouvernement, au cours de la réunion.

Il a toutefois averti que même si la grève a été suspendue, les syndicats pourraient la remettre au goût du jour, si le gouvernement ne respecte pas sa propre partie de l’accord dans les deux prochaines semaines.

Zone Uemoa : la BCEAO table sur une croissance de 1,3%

L’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) devrait enregistrer une croissance de 1,3% en 2020, contre 6,1% en 2019, rapporte un communiqué de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) parvenu ce lundi à APA.La zone économique composée du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée-Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo n’entrera donc pas en récession malgré les chocs engendrés par la pandémie du nouveau coronacirus.

En effet, si la baisse de l’activité économique dans l’Union a été principalement impulsée par les secteurs tertiaire et secondaire dont les valeurs ajoutées ont baissé respectivement de 3,4% et 3,6% au deuxième trimestre 2020, la valeur ajoutée du secteur primaire s’est quant à elle accrue de 3,1%, en raison de la bonne tenue de la production agricole.

Le secteur primaire, avec notamment la production agricole en termes d’occupation de la population active, étant l’activité économique dominante dans l’Union pourrait expliquer la relative bonne santé économique de l’espace communautaire.  

Par ailleurs, le communiqué qui rend compte de la réunion du Comité de Politique Monétaire du 21 septembre 2020 informe que le taux d’inflation est ressorti à 1,7% après 1,2% un trimestre plus tôt et que cette situation est essentiellement imputable au renchérissement des céréales locales, des produits de la pêche, des légumes frais ainsi que des tubercules et plantains, en raison de la perturbation dans les circuits de distribution due au contexte de la pandémie de Covid-19.

Selon les dernières projections, informe la note, le taux d’inflation est attendu en moyenne à 1,8% en 2020 et à 2,0% en 2021.

A l’horizon de huit trimestres, soit à fin juin 2022, le taux d’inflation devrait se situer à 2,3%, dans la fourchette cible (entre 1,0% et 3,0%) définie pour la mise en œuvre de la politique monétaire de l’Union, signale le document.

Partant de ces analyses, le Comité de Politique Monétaire a décidé de maintenir inchangés le taux d’intérêt minimum de soumission aux opérations d’appels d’offres d’injection de liquidité à 2,00% et le taux d’intérêt du guichet de prêt marginal à 4,00%, niveaux en vigueur depuis le 24 juin 2020. Le coefficient de réserves obligatoires applicable aux banques de l’Union demeure inchangé à 3,0%, conclut la note.

Eswatini rejette les accusations d’indigénisation économique

Le gouvernement d’Eswatini a démenti, ce lundi, avoir promulgué une loi interdisant la propriété étrangère d’entreprises dans le royaume d’Afrique australe.Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Manqoba Khumalo, a rejeté les informations selon lesquelles le gouvernement est en train d’introduire une nouvelle loi qui, à partir du 1er octobre, interdira aux entreprises établies dans le cadre de pactes d’investissement direct étranger (IDE) de mener des activités dans le pays.

Les informations allèguent qu’à partir de jeudi, le gouvernement ne renouvellera pas les licences pour les entreprises étrangères et que toutes les entreprises seraient entièrement réservées aux nationaux.

« Le gouvernement tient à préciser qu’il n’existe pas de telle loi dans le Royaume d’ESwatini, ni au Parlement ni ailleurs pour introduire une telle législation », a déclaré M. Khumalo.

Il a noté que s’il est vrai que certaines entreprises sont réservées à Swatis en application de la Réglementation de 2017 relative à la réservation de certains métiers ou entreprises pour les citoyens swazis, « il est tout aussi vrai que l’Eswatini encourage les investissements directs étrangers, d’où nos importants efforts de recherche d’investissements à travers le monde ».

« Aucune nouvelle loi n’a été adoptée depuis lors, pouvant suggérer le contraire », a déclaré le ministre, ajoutant que les autorités d’Eswatini restent déterminées à créer un environnement propice à la croissance des entreprises locales et étrangères.

Nigeria: vers la privatisation de la compagnie pétrolière nationale

Le Nigeria s’achemine vers la privatisation de sa compagnie pétrolière nationale, selon les termes d’un projet de loi émanant du président Muhammadu Buhari, a appris APA lundi.Les détails de la privatisation prévue de la Nigerian National Petroleum Company (NNPC) sont contenus dans un projet de loi sur la réforme pétrolière qui a été modifié l’année dernière.

Le président Buhari a depuis lors envoyé le projet de loi au Sénat qui devra examinera plusieurs amendements portant sur les redevances en eau profonde.

En vertu de ce projet de loi, la NNPC deviendrait alors une société à responsabilité limitée fonctionnant en tant qu’entité n’ayant pas accès aux fonds de l’Etat.

Le projet de loi doit être adopté par le Sénat et la Chambre des représentants pour qu’il devienne loi au Nigeria.

Les lois régissant l’industrie pétrolière et gazière du Nigeria n’ont pas été revues depuis leur élaboration dans les années 1960.

Le gouvernement a déclaré qu’il est temps que ces lois soient examinées pour tenir l’industrie au diapason des changements apportés au partage des richesses pétrolières du pays entre les 36 Etats de la fédération nigériane.

Le Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique est le premier exportateur de pétrole brut du continent.

Gabon: grogne de religieux face à la longue fermeture des églises

Des prêtres au Gabon, mécontents de la fermeture de leurs églises depuis sept mois, ont demandé leur ouverture contre l’avis de l’Etat.L’attente est jugée longue par les hommes d’église du pays d’Ali Bongo Ondimba. Si le gouvernement veut d’abord avoir toutes les garanties techniques et sanitaires sur l’évolution de la pandémie de Covid-19 pour rouvrir les lieux de culte, la Fédération des Églises charismatiques, pentecôtistes et de réveil a appelé, il y a deux semaines, ses membres à passer à l’acte à partir d’hier dimanche 27 septembre. Une décision unilatérale « qui sonne dans l’opinion comme un défi à l’autorité publique », s’est emporté le ministre de l’Intérieur, Lambert Noël Matha, en conférence de presse samedi.

Toutes les églises sont restées fermées après cette menace à peine voilée du ministre à l’exception de celle de Bethsaïda, dirigée par le président du collectif des pasteurs, l’archevêque Jean Baptiste Moulacka. Arrêté vers 12 heures, il a été conduit au commissariat où il a passé deux heures environ avant d’être libéré. Il s’est toutefois défendu d’avoir ouvert l’église pour un quelconque office.

« Ils m’ont libéré parce que mon église n’était pas ouverte pour un culte mais pour un nettoyage. Et puis on ne fait pas un culte avec cinq personnes. Il y avait cinq fidèles qui nettoyaient l’église », a confié l’évêque sur le site Gabonactu.

« Je pense que les policiers ont été impressionnés par la foule qui commençait déjà à envahir les environs du commissariat », a-t-il ajouté, rejetant en outre l’accusation d’acte de défiance.

« Nous sommes victimes d’une injustice car l’Etat a ordonné la réouverture des marchés, des hôtels et restaurants mais reste sourd concernant les lieux de culte », a déploré Jean Baptiste Moulacka, demandant plus de considération de la part du gouvernement.

Au Gabon, l’état d’urgence sanitaire est toujours en vigueur. Samedi, le ministre Lambert Noël Matha a annoncé un allègement d’une heure du couvre-feu, soit de 20h à 5h. Il justifie cette mesure par le fait que les autorités ne veulent pas se laisser gagner par le relâchement malgré la baisse affichée des cas positifs du nouveau coronavirus. A la date du 27 septembre, le pays suit encore 740 patients après avoir déjà recensé 8728 cas dont 7934 guéris et 54 décédés.

En revanche, « il n’y a aucun conflit entre le gouvernement et les ordres religieux », a précisé le ministre, notant que le chef de l’Etat a demandé à son gouvernement de trouver les voies et moyens pour assouplir les mesures de fermeture des lieux de culte.

« Le gouvernement s’y emploie et voudrait s’assurer que, au regard de la résurgence de la pandémie ailleurs, la tendance baissière des contaminations observée chez nous, n’est pas éphémère et trompeuse », a dit Lambert Noël Matha.

Economie et sécurité au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires à la levée de fonds souverains par le trésor, la coopération sécuritaire Maroc-USA et la banque de projets industriels.+L’Economiste+ relève qu’en dépit du contexte marqué par la pandémie du Covid-19, le Maroc s’est illustré sur les marchés financiers internationaux. En décrochant un taux moyen de 1,66% pour le milliard d’euros levé via l’eurobond, le Maroc a obtenu des conditions de financement remarquables dans une période marquée par les incertitudes par rapport aux effets futurs du Covid-19.

Ces conditions permettent au Trésor de réaliser une économie sur les charges d’intérêts de la dette 300 millions de DH par an. Interrogé sur le timing de cette sortie, le ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaâboun, a souligné que « malgré ce contexte très difficile, le crédit Maroc a reçu, comme par le passé, un accueil très favorable de la part des investisseurs internationaux en raison de ses atouts incontestables: stabilité politique, un track record confirmé en matière de réformes structurelles et de stratégies sectorielles ambitieuses qui permettent de renforcer la résilience de notre économie et sa diversification pour un meilleur ancrage dans les chaînes de valeurs internationales ».

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que le Maroc occupe une place de choix auprès des décideurs à Washington, notamment en matière de lutte contre le terrorisme. Le rencontre, jeudi, entre le directeur général de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) et de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire (DGST), Abdellatif Hammouchi, et l’ambassadeur des Etats-Unis à Rabat, David Fischer, en est une parfaite illustration.

Le quotidien cite la publication américaine Los Angeles Times qui est revenu sur cette entrevue entre le premier responsable sécuritaire au Royaume et le diplomate américain.

Toujours en citant le journal américain, la publication rappelle que cette rencontre intervient moins d’une année après une rencontre similaire, en décembre dernier, entre Abdellatif Hammouchi et Mike Pompeo, actuel secrétaire d’Etat et ancien patron de la CIA. Cet intérêt des Etats-Unis pour le Maroc et plus particulièrement pour le directeur général de la DGSN et de la DGST témoigne de la réelle volonté de ce pays d’aller encore plus loin dans la coopération avec le Royaume dans le domaine sécuritaire et plus particulièrement dans la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme et le crime organisé, écrit le quotidien.

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le département de l’industrie dotera les investisseurs potentiels d’une banque de projets, assurant ainsi une égalité des chances pour toute personne désirant entreprendre dans le secteur industriel. « Nous avons choisi de mettre en place des process pour que tout le monde ait sa chance. C’est pourquoi j’ai voulu que la banque de projets préparée au niveau du ministère soit tenue confidentielle et ce, jusqu’à son lancement », déclare le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, cité par le journal.

24 heures après cette annonce, le process a été officiellement enclenché. Pas moins de 100 fiches de projets sont désormais mises en ligne sur le portail du ministère, offrant diverses opportunités d’investissement dans des secteurs stratégiques, en l’occurrence l’agroalimentaire, l’électrique et l’électronique, la mobilité et les transports, le textile, le cuir, les industries chimiques et parachimiques, les matériaux de construction, la plasturgie et les industries mécaniques et métallurgiques.

L’idée étant de donner une vision globale des principales opportunités d’accélération du marché intérieur. Ces fiches présentent, selon la tutelle, des perspectives générales basées sur des données publiques et des entretiens avec des experts et des industriels de chaque filière.

Mansour Faye et les remous au ministère du Commerce au menu des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise de ce lundi traite en priorité de la sortie hier du ministre du Développement communautaire, de l’Équité sociale et territoriale, Mansour Faye disant n’avoir pas de comptes à rendre à l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) dans le cadre de la gestion de l’aide alimentaire aux populations, et des remous au ministère du Commerce dirigé par Aminata Assome Diatta. »Gestion des 63 milliards destinés à l’achat de vivres: Mansour Faye invalide l’Ofnac », titre EnQuête dans lequel journal, le ministre affirme que « si l’Ofnac me convoque, je n’irai pas. L’Ofnac n’a pas vocation à convoquer un ministre ».

Cela fait dire à L’As que « Mansour Faye défie Seynabou Diakhaté Ndiaye (présidente de l’Ofnac) ».

« Gestion de l’aide alimentaire: Mansour Faye ferme ses portes à l’Ofnac. Le Constitutionnaliste Ngouda Mboup le rectifie », écrit pour sa part Walf Quotidien.

Pour L’Info, « visé par une plainte à l’Ofnac, Mansour Faye dit non à Seynabou Ndiaye Diakhaté », alors qu’à la Une de Rewmi Quotidien, Mansour Faye maintient sa position et réaffirme: « Je ne répondrai ni à l’Ofnac ni à Force Covid-19 ».

À propos du « scandale au ministère du Commerce », Libération explique qu’il est lié au « clientélisme politique et à la gestion solitaire ». 

« Incompétence, laxisme et ignorance jusqu’en Conseil des ministres: Les agents du Commerce assoment leur ministre et réclament sa démission », poursuit Vox Populi, là où L’As note: « Clientélisme, dictature et tâtonnement au ministère du Commerce: Le Synacom assome Diatta et réclame sa tête ».

Informant que les agents de l’administration du commerce traînent Aminata Assome Diatta dans la boue, Les Échos précise que la gestion et les tâtonnements du ministre du Commerce  (sont) dénoncés. 

Dans ce journal, les syndicalistes affirment: « Avec cette dame, le copinage, la rancune, la camaraderie et le règlement de comptes constituent les maîtres mots ». Ils dénoncent également la nomination d’un photographe au poste de conseil technique au ministère du Commerce.

« Grand Magal de Touba 2020: Le sermon de Abdou Lahat Mbacké Gaïndé Fatma », titre Walf Quotidien qui cite le marabout: « Le Sénégal est classé 2e sur le plan mondial dans la gestion de la Covid-19. On ne voudrait pas que, au sortir du Magal, il perde ne serait-ce qu’une seule place. Il y a une baisse de la pandémie à Touba avec 7 cas dans toute la région de Diourbel ».

Présidentielle ivoirienne: Ibn Chambas appelle à un processus électoral inclusif et apaisé au terme de sa mission à Abidjan

Le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas, a invité dimanche les acteurs politiques ivoiriens à s’engager pour une élection présidentielle inclusive et apaisée, au terme d’une mission pré-électorale à Abidjan.L’objectif de cette mission, selon M. Ibn Chambas, était de « renouveler le soutien des Nations Unies pour l’organisation d’une élection présidentielle pacifique, inclusive, transparente et crédible en Côte d’Ivoire le 31 octobre 2020 », indique un communiqué de presse. 

Cette démarche qui intervient à un peu plus d’un mois des joutes électorales,  vise également à « encourager les parties prenantes à œuvrer ensemble en faveur de la paix et de la stabilité », a expliqué le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel.

Au cours de sa mission entamée le lundi 21 septembre 2020 à Abidjan, M. Ibn Chambas a été reçu en audience par le président de la République, Alassane Ouattara, au palais de la présidence.  

Dans l’élan de ses échanges avec les autorités ivoiriennes, il s’est entretenu avec le le Premier ministre, Hamed Bakayoko, et le ministre en charge de l’Administration du territoire, ainsi que celui en charge de la Sécurité et de la Protection civile.  

Le représentant spécial a également eu des séances de travail avec le Conseil Constitutionnel, la Commission Électorale Indépendante (CEI), le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH), les candidats à l’élection présidentielle et les partis politiques.

Il a aussi rencontré le président de l’ex-Commission Dialogue, Vérité et Réconciliation et des organisations de la société civile et échangé avec le groupe informel des partenaires au développement, ainsi que l’équipe pays des Nations Unies.  

Tout en félicitant les Ivoiriens pour leurs efforts pour la paix, le représentant spécial a réitéré son appel à tous les acteurs politiques pour qu’ils « poursuivent leur engagement pour l’organisation d’une élection pacifique et inclusive, dans le respect des droits de l’homme », poursuit le texte.  

M. Ibn Chambas a par ailleurs noté « la libération provisoire de détenus le 23 septembre, un geste bienvenu et espère que d’autres mesures d’apaisement seront prises alors que le processus électoral se poursuit ». 

Dans une atmosphère pre-électorale tendue, il a appelé tous les acteurs politiques ivoiriens à « rejeter l’usage des discours de haine, la violence et toute forme de sectarisme, et à s’engager pour un processus électoral apaisé et un scrutin présidentiel pacifique ». 

Cette mission a lieu un contexte marqué par la pandémie de la COVID-19. Mohamed Ibn Chambas, a ainsi insisté sur l’importance d' »agir en synergie et en concertation pour surmonter les différends, préserver l’unité et la paix, indispensables à la prospérité de la Côte d’Ivoire ».  

Les Ivoiriens sont appelés aux urnes le 31 octobre 2020. Le 14 septembre 2020, le Conseil constitutionnel a dévoilé les candidats retenus, au nombre de quatre sur 44 candidatures dont le président sortant Alassane Ouattara. 

Élu en 2010 et réélu en 2015, l’opposition estime que la Constitution de 2016 ne permet pas à M. Ouattara de faire un troisième mandat consécutif. Le Rhdp, parti au pouvoir, soutient qu’ il s’agit du premier mandat de la 3e République. 

Les juges de la Cour constitutionnelle ont tranché que le pays est sous l’ère de la llle République, donnant droit à M. Ouattara de briguer un autre mandat, le premier de la troisième République. Mais, malgré cela l’opposition clame une candidature « anticonstitutionnelle ».

Mali : Moctar Ouane nommé Premier ministre de la transition

Bah N’daw, deux jours après son investiture comme président de la transition, a signé le décret de nomination du Premier ministre.C’est fait. Le Mali tient enfin son Premier ministre en la personne de Moctar Ouane. Ce dernier occupait jusque-là le poste de Délégué Général à la paix et à la sécurité à l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Dans cette institution financière de la sous-région, M. Ouane était auparavant un conseiller diplomatique.

Désormais, cet ancien ministre des Affaires étrangères du Mali entre 2004 et 2009, sous la présidence d’Amadou Toumani Touré (ATT), a la lourde mission de conduire le gouvernement de transition.

Ce technocrate de 64 ans fut, de 1995 à 2002, l’Ambassadeur et le Représentant permanent de la Mission permanente du Mali auprès des Nations Unies à New York, aux États-Unis.

Il est titulaire d’une Licence en Droit public et d’une Maîtrise en Relations internationales et en Administration publique obtenues à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad).

La quête du savoir va ensuite l’amener à Paris (France) où il intègre l’École nationale d’administration (Ena). Sa désignation par l’ex-ministre de la Défense, Bah N’daw, satisfait l’exigence de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) pour la levée des sanctions infligées au Mali après le coup d’État du 18 août dernier contre Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).

Par conséquent, l’organisation régionale ne devrait pas tarder à rétablir les relations avec Bamako.

Dialogue interlibyen : L’ONU soutient les efforts déployés par le Maroc

L’émissaire par intérim de l’ONU en Libye, Stéphanie Williams, a apporté son soutien aux efforts consentis dans le cadre du dialogue inter-libyen tenu à Bouznika, au Maroc, visant à contribuer au succès du processus mené sous les auspices des Nations-Unies en vue de trouver une solution à la crise libyenne, indique dimanche le ministère marocain des affaires étrangères sur son portail.Mme Williams a, ainsi, qualifié de « très bonne » sa visite au Maroc fin août dernier, notant qu’elle est en contact permanent avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, ainsi qu’avec d’autres responsables du gouvernement marocain.

Évoquant la poursuite de ce dialogue, la responsable onusienne a souligné que les discussions ont porté essentiellement sur l’article 15 de l’accord politique libyen, relatif aux postes de souveraineté, tels que la Banque centrale, le chef de la Commission anti-corruption, le président de la Haute commission électorale, le Procureur général ou encore le président du Conseil de la magistrature.

Elle a rappelé que les entretiens à Bouznika entre les délégations du Haut Conseil d’État libyen et du Parlement de Tobrouk étaient principalement axés sur les compétences requises pour la désignation dans ces postes et que les discussions ne devraient pas évoquer de noms précis, notant que les recommandations seront ensuite soumises au Forum du dialogue politique libyen pour examen.

« D’après ce que j’ai compris de mes discussions avec des responsables marocains, il y a une volonté de réunir les présidents du Haut Conseil d’État libyen Khaled Al Mechri et de la Chambre des représentants Aguila Saleh, pour approuver et signer ensemble l’accord conclu entre les deux délégations », a déclaré Mme Williams, exprimant son « soutien à cette initiative et à tous les efforts visant à assurer le succès du processus mené par les Nations-Unies, dans l’intérêt des deux parties libyennes ».

Pour rappel, le nouveau round du dialogue libyen au Maroc, prévu dimanche à la station balnéaire de Bouznika, région de Rabat, a été reporté à mardi, rapporte l’Agence de presse Anadolu citant une source bien informée.

« Le deuxième round du dialogue libyen au Maroc débutera mardi au lieu de dimanche, et ce pour des raisons logistiques », a déclaré un membre du Haut conseil de l’Etat libyen, sans plus de détails.

Les pourparlers libyens, tenus du 6 au 10 septembre courant à Bouznika, sous l’égide du Maroc, ont abouti à l’adoption d’un accord global sur les critères et les mécanismes transparents et objectifs pour occuper les postes régaliens.

Les deux parties ont également convenu de poursuivre le dialogue et de reprendre les réunions durant la dernière semaine de ce mois afin d’achever les mesures nécessaires qui garantissent l’application et l’activation de cet accord.

Elles ont appelé l’ONU et la communauté internationale à soutenir les efforts du Maroc visant à réunir les conditions adéquates et à créer un climat propice pour parvenir à une solution politique globale en Libye.

Le dialogue de Bouznika a été largement commenté par différents médias des quatre coins du monde, avec un accent particulier mis sur les efforts diplomatiques du Maroc, son succès à créer une nouvelle dynamique politique et les espoirs que ce dialogue au Maroc nourrit désormais chez les Libyens sur la voie de la résolution des différends politiques dans ce pays arabe.

Près de trente athlètes en situation de handicap récompensés à la 3è édition du Handi Marathon d’Abidjan

Près de trente athlètes en situation de handicap ont été récompensés dimanche à Abidjan au terme de la troisième édition du Handi Marathon d’Abidjan, une compétition dédiée aux personnes en situation de handicap et aux personnes du 3è âge, a constaté APA sur place.Ce marathon qui s’est fait en trois parcours, notamment le 11 kilomètres, le 5 kilomètres et le 2 kilomètres, a enregistré également la participation des personnes du troisième âge et des personnes  dites valides.

Ainsi les trois meilleurs athlètes des trois parcours et des différentes catégories, ont été récompensés à l’issue de cette course.  Il s’agit entre autres, de la catégorie des personnes de petites tailles dame du 2km où le premier prix a été raflé par Yapi Carine, sur le 5 km catégorie fauteuil roulant dame, la première place est revenue à Dosso Maférima.

Quant aux hommes de cette même catégorie, le premier prix a été remporté par Djé Bi Bolou Simplice. Sur le parcours du 11 km catégorie personnes amputées dames, la première place a été occupée par Bouré Nadia. Dans la même catégorie, la course des hommes a été remportée par Keita Ibrahima.

Des personnes du troisième dont l’âge varie entre 60 et 75 ans ont, par ailleurs, été récompensées à l’issue d’une marche sur le parcours du 5 km. « Je remercie tous les organisateurs de ce Handi Marathon qui va permettre à nous les handicapés d’arrêter la mendicité», a dit à APA Kéïta Ibrahima, le champion du 11km catégorie personnes amputées hommes.

« Je veux dire à tous ceux qui sont dans la même situation physique que moi de venir participer à des compétitions pour changer d’air. Car notre Handicap ne devrait pas être une fatalité, mais un atout», a soutenu de son côté Dosso Maférima, la championne du parcours de 5 km catégorie fauteuil roulant dames.

« Le sport est très important pour les personnes vivant avec un handicap car elles ont besoin d’entretenir leur motricité », a estimé pour sa part, Allah François qui représentait Danho Paulin, le ministre ivoirien des sports. 

Au total, une cinquantaine de médailles et des  récompenses financières ont été distribuées à l’issue de cette troisième édition du Handi Marathon d’Abidjan qui avait pour thème : « Modeste dans la victoire, sans rancœur dans la défaite ».

Le Handi Marathon d’Abidjan dont le commissaire général est Mme Danielle Adahi,  est une course qui entend mettre en valeur les personnes en situation de handicap et les personnes du troisième âge.

Monnaie unique CEDEAO: « je ne vois pas l’Éco arriver avant 3 à 5 ans » (Ouattara)

Le président ivoirien Alassane Ouattara a dit samedi à Bouaflé, dans le Centre-ouest de la Côte d’Ivoire, ne pas envisager l’avènement de l’Éco, la monnaie unique de la CEDEAO, « avant 3 à 5 ans » vu l’impact de la Covid-19 sur les États. »Nous savons que l’Eco ne peut pas être mise en place cette année et bien sûr à cause de la Covid-19 et les difficultés qu’ont les différents Etats (…) Personnellement, je ne vois pas l’Eco arriver avant 3 à 5 ans. Mais, je souhaite que ça vienne le plutôt possible », a déclaré M. Ouattara.

Le chef de l’Etat ivoirien, qui répondait aux questions de journalistes après une visite d’Etat de quatre jours dans la Région de la Marahoué, a fait observer que « l’Eco sera donc mise en place à cet horizon », se disant toutefois « totalement en phase » avec ses paires de la CEDEAO ce qu’il y a lieu de faire.  

Lors d’une conférence des chefs d’Etat de l’organisation à Niamey, le 7 septembre 2020, « nous avons vu que nous avons une totale convergence, que chacun doit continuer à faire tous les progrès nécessaires pour parvenir au respect des critères et que cela peut prendre 3, 4 ou 5 ans », a-t-il indiqué.  

« L’Éco en tant que monnaie scripturale ou fiduciaire ne pourra pas voir le jour avant une période de trois à cinq ans. Pendant cette période, nous continuerons d’utiliser le franc CFA, qui est une bonne monnaie », avait laissé entendre M. Ouattara à l’aéroport d’Abidjan.

Avant l’arrivée de l’Éco, les États membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) devraient fournir les efforts nécessaires afin « d’effacer les liens avec le trésor français et la présence des Français dans les structures de l’Union ».

L’un des défis de l’institution de l’Eco est que tous les 15 États membres de la CEDEAO parviennent à arrêter un taux d’échange de cette monnaie face à l’Euro, en vue d’une mise en place sereine de la monnaie unique de l’organisation et d’une banque centrale fédérale.