Election présidentielle Archives - Page 2 sur 2 - Journal du niger

Election présidentielle : l’ancien chef d’Etat Salou Djibo demande à la Cour Constitutionnelle de statuer sur la question de nationalité de Bazoum Mohamed

Dans un point de presse qu’il a convoqué le mardi 15 décembre 2020, l’ancien chef de l’Etat et candidat du PJP Doubara a annoncé son intention de saisir la Cour constitutionnelle pour qu’elle statue de nouveau sur la question de la nationalité de Bazoum Mohamed, le candidat du PNDS Tareyya, parti au pouvoir.

Au cours de son intervention , l’ex chef de l’Etat du 18 février 2010 au 7 avril 2011, a jugé nécessaire de demander au Président de la République de prendre toutes les dispositions « pour préserver la quiétude sociale ». Il a  en ce sens insister sur le cas de Bazoum Mohamed  et a, par conséquent,  inviter la Cour Constitutionnelle à « réexaminer » le cas et la situation de sa candidature à l’aune des dernières évolutions de la situation, notamment, des différents arrêts rendus par la Cour sur la question polémique de la « nationalité d’origine », du candidat en question.  En ce sens, Salou Djibo en appelle en particulier au Président de la République, garant du respect de la Constitution « à s’investir afin que la lumière soit faite sur cette situation et que la paix sociale soit préservée, car nul ne peut rester indifférant ou neutre face à la gravité de la situation ».

« J’en appelle précisément au Président de la République de convoquer le Conseil de la République conforment à l’article 69 de la Constitution. Pour ma part, j’affirme mon attachement au respect de la loi, ainsi que mon engagement à me battre pour un véritable état de droit et traitement équitable pour tous dans l’intérêt supérieur du Niger ». martelé Salou Djibo.

Selon lui, plusieurs candidats en lice contestent encore la validation de sa candidature et ces «contestations sont sérieuses car elles portent sur la nationalité d’origine de M. Bazoum Mohamed».

D’après lui, les décisions rendues par la cour jusqu’à ce jour n’ont pas permis d’établir la véracité de la nationalité d’origine de M. Bazoum Mohamed et les questions sur la légalité de sa candidature se sont intensifiées avec un fort soupçon qu’il existe une volonté politique manifeste d’imposer aux Nigériens un candidat et probablement un Président de la Républiques sans que tout doute soit levé sur les conditions d’éligibilité requises par la loi .

C’est donc du fait du « malaise né de cette situation » et qui « menace la stabilité des institutions et la pax sociale », qu’il a demandé à son conseil d’introduire, ce mardi 15 décembre 2020, « une requête devant la cour constitutionnelle pour qu’elle dise clairement, sans artifice juridique, si le candidat Bazoum Mohamed répond ou non à la condition de nationalité d’origine exigée par les dispositions de l’article 47 de la constitution et d’en tirer toutes les conséquences de droit qui s’imposent ».

Rappelons que, le débat sur la nationalité d’origine du candidat du PNDS Tarayya, M. Bazoum Mohamed a déjà fait l’objet de deux décisions de la Cour Constitutionnelle sur requêtes de certains candidats à la présidentielle qu’elle a jugées non fondées.

 

 

Election présidentielle : le candidat Mohamed Bazoum promet poursuivre le programme de Renaissance

Le parti au pouvoir a procédé dans la soirée du vendredi 4 novembre à son siège de Zabarkan, au lancement officiel de sa campagne électorale pour les élections présidentielles du 27 décembre 2020. A cette occasion, le candidat du parti, Bazoum Mohamed, a dévoilé les grands axes de son programme de campagne intitulé: « Programme de la Renaissance acte III : consolider et avancer ». Selon le candidat du PNDS Tarrayya, son programme s’appuie sur les réalisations enregistrées par la mise en œuvre des Programmes de la Renaissance acte I et II du Président Issoufou Mahamadou. «Je serais votre serviteur loyal pour mettre en œuvre ce programme qui est à mes yeux le meilleur instrument de la réalisation de notre destin commun pour les cinq années à venir », a lancé Bazoum Mohamed qui s’est également engagé à lutter plus efficacement contre la corruption et à améliorer la gouvernance tout en accordant une attention particulière aux jeunes et à l’éducation.

« L’autre grand défi de la gouvernance réside dans la prévalence des pratiques de corruption et de concussion dont la persistance, en plus de ses méfaits immédiats sur les plans économiques et sociaux, est de nature à décrédibiliser notre démocratie et à l’exposer à terme à des risques d’instabilité incompatible avec notre pari du progrès économique et de la prospérité sociale », a rajouté Mohamed Bazoum, avant de conclure que les services sociaux feront partie de ses priorités.

Notons que, La campagne pour le premier tour de l’élection présidentielle et les législatives du dimanche 27 décembre au Niger a débuté sur toute l’étendue du territoire national pour se clôturer le 25 décembre.

Présidentielle 2020-2021 : des professeurs de philosophie du Niger apportent leur soutien à Bazoum Mohamed

DÉCLARATION DE SOUTIEN DES PROFESSEURS DE PHILOSOPHIE DU NIGER À LA CANDIDATURE DE LEUR COLLÈGUE BAZOUM MOHAMED À L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DU 27 DÉCEMBRE 2020.

Considérant les enjeux importants inhérents à la future élection présidentielle au Niger ;

Considérant l’impérieuse nécessité d’avoir un homme expérimenté, clairvoyant et qui a une claire conscience des enjeux contemporains pour faire face aux défis qui se posent à notre pays, dans un monde en perpétuel mouvement ;

Considérant que la philosophie est une discipline qui fournit les outils nécessaires à la compréhension et à la résolution des maux qui assaillent notre commune humanité ;

Convaincus que le professeur de philosophie Bazoum Mohamed, imbu des valeurs humanistes de la philosophie, dispose de toutes les compétences requises pour préserver et consolider les acquis démocratiques engrangés dans notre pays ;

Conscients du moment fondamental, important et unique que constitue l’élection présidentielle dans la vie d’un pays ;

Nous, professeurs de philosophie nigériens signataires de la présente déclaration, apportons notre soutien indéfectible à notre collègue Bazoum Mohamed, philosophe de vocation, philosophe de formation, philosophe de conviction, philosophe d’action, candidat à l’élection présidentielle du 27 décembre 2020.

Notre décision de le soutenir a été prise en toute responsabilité, car force est de constater qu’il dispose des qualités attendues d’un grand dirigeant, qualités éprouvées lors de ses missions de service public, non seulement en tant que professeur de philosophie, responsable syndical, ministre, député, président de Parti, mais aussi en tant que citoyen honnête et constant dans ses choix politiques et sociaux.

Notre soutien s’inscrit, d’une part, dans le sillage de la singularité de l’héritage démocratique, vertueux et cohérent de S.E.M. Issoufou Mahamadou et, d’autre part, se fonde sur l’intime conviction qu’une gouvernance juste, pertinente, correcte, légitime, sera menée par notre collègue professeur de philosophie.

Enfin, en tant que professeurs de philosophie, nous savons que, comme l’écrit Platon dans le livre V de La République, tant que « les rois ne seront pas philosophes ou les philosophes rois, alors la justice et la liberté ne seront pas réalisées dans l’Etat ». C’est donc une vraie chance pour le Niger qu’un professeur de philosophie de la trempe de Bazoum Mohamed puisse accéder à la magistrature suprême.

Fait à Niamey, le 28 novembre 2020.

Les professeurs de philosophie signataires.

Présidentielle 2020-2021 : le président du Niger retire sa carte d’électeur et invite les candidats à une campagne paisible

Le Président de la République,  SEM Issoufou Mahamadou, ainsi que les Premières dames Hadjia Aissata Issoufou et Dr Lalla Malika Issoufou, ont procédé, hier matin, dans les locaux de l’Hôtel de ville de Niamey, au retrait de leur carte d’électeur.

Le Président de la République s’est dit heureux d’avoir retiré sa carte d’électeur. Le Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a saisi cette occasion pour féliciter la CENI qui, selon lui, a surmonté beaucoup d’obstacles avant d’arriver à cette étape cruciale du processus électoral. Il a également félicité le gouvernement pour avoir mis à la disposition de la CENI, dans les délais, les ressources nécessaires, ainsi que les partenaires pour leur assistance.

« Nous sommes sur la bonne voie et rien ne s’oppose à ce que les différents scrutins se déroulent aux dates prévues ; le 13 décembre pour les élections locales, le 27 décembre pour le premier tour de l’élection présidentielle et législative et le 20 févier pour le second tour », a dit le Président de la République.

SEM Issoufou Mahamadou a par ailleurs invité les candidats à une campagne paisible et à un débat serein  « programme contre programme, projet contre-projet », a-t-il martelé.  Aussi, a-t-il poursuivi, « je souhaite qu’ils utilisent tous la force des arguments et non des arguments de la force ; chacun doit prouver au peuple nigérien à travers son programme qu’il est le mieux placé pour mériter de diriger le pays », a-t-il affirmé avant de souhaiter bonne chance à tous les candidats et au peuple nigérien.

Notons que, la tenue des scrutins régionaux et municipaux est prévue pour le 13 décembre, et celui des législatives couplées au premier tour de la présidentielle le 27 décembre.

 

Présidentielle 2020-2021 : Le conseil des ministres a adopté un projet de décret

En application de l’article 73 de la Constitution, le Premier Ministre a reçu du Président de la République, une délégation de pouvoirs pour la présidence d’un Conseil des Ministres. C’est ainsi que, Son Excellence, Monsieur BRIGI RAFINI, Premier Ministre, Chef du Gouvernement a présidé le lundi 16 novembre 2020, un Conseil des Ministres par visioconférence. Après examen du point unique inscrit à son ordre du jour, le Conseil a pris la décision suivante :

1 AU TITRE DU MINISTERE DE L’INTERIEUR, DE LA SECURITE PUBLIQUE, DE LA DECENTRALISATION ET DES AFFAIRES COUTUMIERES ET RELIGIEUSES.

Le Conseil des Ministres a examiné et adopté le projet de décret constatant la démission de certaines personnalités candidates à l’élection présidentielle 2020-2021.

Le présent projet de décret est pris en application de l’article 135 de la loi organique n°2017-64 du 14 août 2017, portant Code électoral du Niger, modifiée et complétée par la loi n°2019-38 du 18 juillet 2019 qui prévoit que certaines personnalités sont inéligibles à l’élection présidentielle sauf démission de leur part, démission acquise à compter de la publication de la liste des candidats par la Cour Constitutionnelle.

Le même article précise que cette démission est constatée par décret pris en conseil des Ministres. Ainsi, aux termes du présent projet de décret, la démission des personnalités ci-après, déclarées éligibles à l’élection présidentielle est constatée à compter du 13 novembre 2020. Il s’agit de :

  • M. Seini Oumarou, Haut représentant du Président de la République ;
  • M. Albadé Abouba, Ministre d’Etat, Ministre de l’Agriculture et de l’Elevage,
  • M.Moussa Hassane Barazé, Ministre des Mines;
  • M. Nassirou Nayoussa, Directeur de la Prévention des risques et des Catastrophes, au Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses.

 

Election présidentielle : le comité des sages appelle à œuvrer pour un climat d’apaisement

En prélude aux élections présidentielle, le Comité des Sages institué par la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) a appelé le 10 octobre l’ensemble des citoyens nigériens, particulièrement les leaders politiques à œuvrer pour l’instauration d’un climat d’apaisement dans l’intérêt supérieur de la nation.

Dans la déclaration lue par le Rapporteur Général de la Commission nationale des droits humains (CNDH), Dr Talibi Hamidou Moussa, membre du comité des sages, le conseil indique avoir entrepris des démarches auprès des parties prenantes pour des échéances apaisées. Le Conseil des Sages a ainsi rencontré le président de le CENI, le président du Conseil National du Dialogue Politique (CNDP), les responsables des partis membres de l’opposition, le ministre de l’Intérieur, les responsables des partis membres de la majorité. Cependant il n’a pas pu rencontrer les responsables des partis non affiliés, bien que des correspondances leurs aient été envoyées.

Aussi, eu égard aux propos haineux véhiculés à travers les médias et les réseaux sociaux par toutes tendances confondues, le comité des sages lance des appels à l’endroit de l’ensemble des citoyens à créer un climat d’apaisement dans l’intérêt supérieur du Niger. Le comité leur demande de créer les conditions d’un dialogue politique sincère en vue de parvenir à un consensus sur le processus électoral en cours, de créer les conditions d’un rapprochement entre les différentes parties en vue de parvenir à des élections apaisées, consensuelles, crédibles et transparentes. En plus le comité des sages a lancé un appel à toutes les institutions de la République impliquées dans l’organisation de ces élections  et les structures de la société civile pour qu’elles jouent leurs partitions conformément à leur mission.

Election présidentielle : Mahamadou Issoufou réitère sa position de ne pas briguer un troisième mandat

Dans un entretien accordé à France 24 à Niamey, le président  Mahamadou Issoufou a réitéré sa position. Pour le président Issoufou, il n’est pas question de briguer un troisième mandat comme c’est le cas en ce moment dans plusieurs pays africains notamment en Guinée et en Côte d’Ivoire.

Mahamadou Issoufou fait respecter sa promesse faite aux nigériens. À la fin de son deuxième et dernier mandat constitutionnel, le président promet d’organiser des élections libres et transparentes. Des élections dont il ne participera pas « Les élections seront libres et transparentes », s’engage-t-il, insistant sur l’importance d’avoir « des institutions démocratiques fortes ».

Mahamadou Issoufou n’a pas manqué de dénoncer le troisième mandat sur le continent africain. Par exemple la Guinée et la Côte d’Ivoire. Selon lui, les peuples ont soif d’alternance.

« Je confirme que je ne vais pas briguer un troisième mandat. Je sais qu’il y a d’autres pays africains où il y a des troisièmes mandats mais j’ai toujours dit que chaque pays est un cas particulier. Si je n’apprécie pas ces cas particuliers mais la tendance générale en Afrique est la limitation des mandats parce que les peuples veulent la limitation des mandats, les peuples veulent la respiration démocratique et la respiration démocratique c’est non seulement la transparence des élections  mais aussi l’alternance », dit Mahamadou Issoufou.

Election présidentielle: le président Issoufou Mahamadou ne se représentera pas

Lors de son allocution, ce jeudi  à la 75ème session ordinaire de l’assemblée générale des Nations Unies, le président Issoufou Mahamadou a annoncé ne pas se représenté à l’élection présidentielle.

« Je saisis la présente occasion pour annoncer solennellement que c’est la dernière fois que je m’y exprime en qualité de Président de la République du Niger », déclare S.E.M Issoufou Mahamadou.

Le président ne se représentera pas donc à l’élection présidentielle prévue pour la fin d’année. Il a évoqué des sujets tels que la lutte contre le réchauffement climatique et le scrutin qui approche

« Quand on sait que, c’est pour la toute première fois de son histoire, que le Niger connaîtra un transfert de pouvoir de façon démocratique, cette échéance me remplit de fierté. Cette échéance sera un moment décisif pour le Niger, dans le cadre de ses efforts visant à l’approfondissement de son processus démocratique et de sa maturité politique ».

« Cette échéance sera, un moment décisif pour le Niger dans le cadre de ses efforts visant à l’approfondissement de son processus démocratique et de sa maturité politique. Il est comme d’autres pays africains, en transition démocratique. Il consolide progressivement ses institutions démocratiques et je ne doute pas qu’à terme, notre pays laissera loin derrière lui les souvenirs des vicissitudes qui ont si longtemps jalonné son évolution institutionnelle »

Il a aussi fait le bilan de ces deux mandats

« Cette évolution qualitative est le résultat du travail effectué durant mes deux mandats. En effet, dès le début de mon premier mandat, j’ai fait du respect des textes constitutionnels et des institutions une vertu cardinale de ma gouvernance pour la renaissance du Niger. Mon souhait était de voir le Niger opérer une transformation sur tous les plans: politique, économique et social ».

« Le bilan de dix ans de mise en œuvre du programme de renaissance est largement positif. Nous avons construit des routes, électrifié des villages, développé des infrastructures de télécommunication, nourri les Nigériens grâce à l’initiative 3N  » les Nigériens Nourrissent les Nigériens », éduqué et soigné nos enfants, promu l’accès à l’eau et à l’assainissement et enfin, créé des emplois notamment pour la jeunesse. Par ailleurs, en dépit des menaces des organisations terroristes et criminelles qui secouent le Sahel et le bassin du Lac Tchad, nous avons su conserver l’intégrité de notre territoire ».

De nombreux autres chefs d’États africains se sont exprimés ce jeudi lors de l’Assemblée générale des Nations unies. Dans des allocutions vidéo pré-enregistrées, Alassane Ouattara, Ali Bongo, Denis Sassou N’Guesso, Alpha Condé ou encore Roch March Christian Kaboré se sont succédés.