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Burkina Faso : une déclaration de politique générale pour un tournant décisif

Ouagadougou, 27 décembre 2024 – Dans une atmosphère solennelle à l’Assemblée législative de Transition (ALT), le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a dévoilé ce vendredi sa Déclaration de Politique Générale (DPG). En effet, ce discours structurant trace les grandes orientations pour un Burkina Faso résilient, ambitieux et tourné vers l’avenir, en fixant des priorités clés pour le développement, la stabilité et la souveraineté du pays.

Un stade de 15 000 places pour accueillir les premiers Jeux de l’AES

L’une des annonces marquantes de cette déclaration de politique est la construction d’un stade moderne de 15 000 places à Bobo-Dioulasso. Cette infrastructure sportive, emblématique de l’engagement du gouvernement à promouvoir le rayonnement international du football burkinabè, accueillera les premiers Jeux de l’Alliance des États du Sahel (AES). Ce projet s’inscrit dans une dynamique de renforcement de la coopération régionale, tout en offrant un levier économique et social pour la ville et ses habitants.

Une lutte renforcée contre le terrorisme et pour la réconciliation nationale

Face à la menace persistante du terrorisme, le gouvernement s’engage à renforcer la lutte contre le terrorisme. Ainsi, le Premier ministre a mis l’accent sur une montée en puissance des forces de défense et de sécurité. Cela inclut la création d’une industrie de défense autonome et une coopération accrue avec l’AES pour sécuriser durablement la région.

En parallèle, il a mentionné le processus de la réconciliation nationale comme l’une des priorités de la politique gouvernementale. En fait, le gouvernement prévoit la création d’un Conseil national des communautés, destiné à promouvoir le dialogue, avec une implication directe des autorités coutumières et religieuses. Ces initiatives visent à consolider l’unité nationale et à promouvoir des valeurs endogènes pour bâtir une paix durable.

Des infrastructures pour soutenir le développement

Le Burkina Faso amorce une transformation profonde de son réseau d’infrastructures. Le gouvernement ambitionne la construction de 1 000 km de routes dès 2025, en plus de la finalisation et de l’homologation du stade du 4 août. L’accent est également mis sur la diversification énergétique à travers des centrales thermiques, solaires et électronucléaires, afin de garantir une souveraineté énergétique et de répondre aux besoins croissants du pays.

Un secteur minier réformé et responsable

Le secteur minier, pilier de l’économie burkinabè, fait l’objet d’une attention particulière . Le gouvernement prévoit aussi une cartographie des sites artisanaux et la constitution d’une réserve nationale d’or. Ces réformes visent également à lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, des défis majeurs dans cette industrie stratégique.

Vers la souveraineté alimentaire et une révolution industrielle

Face à une crise alimentaire préoccupante, le gouvernement entend réduire la dépendance aux importations en intensifiant la production agricole locale et en promouvant les produits « Made in Burkina ». L’industrie est aussi au cœur de la stratégie, avec des projets tels que la relance de la MINOFA, la modernisation de BRAFASO et le lancement de nouvelles initiatives comme FASO RAILS.

Pour répondre aux besoins croissants en logement, un ambitieux programme prévoit la construction de 50 000 habitations d’ici à 2029, offrant ainsi des solutions durables aux défis de l’urbanisation.

Dans un contexte marqué par des défis complexes, le Premier ministre a conclu sa déclaration de politique en appelant à l’engagement collectif :« La souveraineté, l’intégrité et la dignité du Burkina Faso exigent l’audace d’agir vite et bien. » « C’est ensemble que nous bâtirons un pays à la hauteur de nos ambitions. »Avec cette feuille de route ambitieuse et audacieuse, le Burkina Faso trace les contours d’un avenir prometteur, ancré dans la résilience, l’unité et la transformation structurelle.

Naufrage au large du Maroc : 25 Maliens portés disparus

Bamako, 27 décembre 2024 Un drame de la migration a endeuillé le Mali. Près de 70 personnes, dont 25 jeunes Maliens, sont portées disparues après le naufrage d’un bateau de migrants au large des côtes marocaines, en direction de l’Espagne. La nouvelle, confirmée par le ministère malien des Affaires étrangères, a suscité une vive émotion à travers le pays.

Selon les premières informations, l’embarcation, qui transportait environ quatre-vingts personnes, a sombré en mer. Les causes exactes de ce naufrage restent pour l’heure inconnues, mais les conditions météorologiques difficiles et l’état vétuste des embarcations utilisées pour ces traversées clandestines en sont souvent la cause.

Un drame qui réveille les consciences

Ce nouveau drame de la migration vient rappeler la dangerosité des traversées clandestines et les risques encourus par les migrants. Malgré les risques, des milliers de personnes continuent chaque année à tenter la traversée de la Méditerranée, poussées par le désir d’une vie meilleure en Europe.

Au Mali, ce naufrage a relancé le débat sur les causes de l’émigration clandestine. Le chômage, la précarité et l’insécurité sont fréquemment les raisons majeures qui incitent les jeunes à émigrer.

Un appel à la solidarité

Les autorités maliennes ont présenté leurs condoléances aux familles des victimes et ont appelé à la solidarité nationale face à cette tragédie. Ils ont mis en place des cellules de crise pour apporter une assistance psychologique et matérielle aux familles endeuillées.

Ce drame rappelle également la nécessité de renforcer la coopération internationale en matière de lutte contre les traversées clandestines et de mettre en place des politiques migratoires plus humaines et plus efficaces.

 

Sénégal: Ousmane Sonko dévoile une vision de transformation

Dakar, 27 décembre 2024 – Ousmane Sonko, Premier Ministre du Sénégal, a prononcé une déclaration de politique générale qui marque une rupture significative avec les pratiques passées. Son discours a mis en lumière une vision ambitieuse pour le pays, centrée sur trois axes essentiels : la prospérité, la souveraineté et la justice. Ces fondations, selon lui, permettront de guider le Sénégal vers une transformation profonde et durable, tant sur le plan économique que social.

 Sénégal : Une rupture avec les pratiques antérieures

L’une des idées maîtresses de l’intervention de Sonko est la nécessité de rompre avec les anciennes pratiques économiques et sociales qui, selon lui, ont freiné le véritable développement du pays. Il a souligné que le gouvernement actuel entend s’engager dans un processus de modernisation qui passera par une gestion plus rigoureuse et plus transparente des ressources publiques. La valorisation des ressources locales, la réduction de la dépendance à l’égard de l’aide extérieure et la rationalisation des dépenses publiques sont quelques-unes des mesures phares qu’il propose pour entamer cette transformation.

Renforcer la souveraineté nationale

Au cœur du discours, Ousmane Sonko a mis un accent particulier sur la question de la souveraineté nationale. Selon lui, il est impératif pour le Sénégal de réaffirmer son indépendance face aux influences extérieures, qu’elles soient économiques ou géopolitiques. Dans cette optique, le Premier Ministre a annoncé des mesures concrètes, à commencer par la fermeture prochaine de toutes les bases militaires étrangères présentes sur le sol sénégalais. Cette décision, a-t-il précisé, s’inscrit dans une volonté de préserver la souveraineté du pays et de promouvoir une politique étrangère plus affirmée et autonome.

Une réforme du système monétaire et financier

En plus de cette initiative, Ousmane Sonko a révélé que le gouvernement engageait des discussions avec la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pour une réforme en profondeur du franc CFA. Cette réforme, selon Sonko, vise à doter le Sénégal d’une plus grande autonomie monétaire et à renforcer sa souveraineté économique. Une telle démarche pourrait avoir des implications importantes pour la stabilité économique de la région et pour la relation entre les pays africains et les anciennes puissances coloniales.

Vers un Sénégal compétitif et inclusif

Par ailleurs, le Premier Ministre n’a pas omis de rappeler la nécessité de créer un environnement économique compétitif, fondé sur le développement du capital humain et l’innovation. Pour ce faire, Sonko a insisté sur la mise en place d’un plan stratégique à long terme visant à booster la productivité nationale et aussi à renforcer la compétitivité de l’économie sénégalaise sur la scène internationale. Ce projet ambitionne d’encourager la création d’emplois, d’améliorer la formation des jeunes et de garantir une croissance inclusive et durable.

Un appel à la participation citoyenne au Sénégal

Au-delà des mesures économiques et géopolitiques, Ousmane Sonko a lancé un appel solennel à la participation citoyenne. Il a insisté sur la nécessité d’une mobilisation générale de la société civile et des acteurs sociaux pour réussir la transformation du Sénégal. Un plan de développement rigoureux et transparent sera mis en place pour garantir que les projets de réforme profitent à l’ensemble des Sénégalais, et en particulier aux plus vulnérables.

Un projet de transformation radicale

En somme, la déclaration de politique générale du Premier Ministre Ousmane Sonko marque donc un tournant dans la vision politique du Sénégal. Entre réformes économiques audacieuses, réaffirmation de la souveraineté nationale et engagement vers une croissance inclusive, ce projet propose une rupture radicale avec le passé. Si les mesures proposées sont mises en œuvre de manière efficace, elles pourraient bien ouvrir la voie à une nouvelle ère pour le Sénégal, plus autonome, plus prospère et plus juste pour tous ses citoyens.

 

Faso: Jean-Emmanuel Ouédraogo présente sa vision devant l’ALT

Ouagadougou, 27 décembre 2024 – Jean-Emmanuel Ouédraogo, fraîchement nommé Premier ministre le 7 décembre 2024, se prépare à un moment clé ce vendredi 27 décembre. Il va présenter sa Déclaration de politique générale (DPG) devant l’Assemblée législative de Transition (ALT).

Ce discours est crucial pour Ouédraogo, car il y exposera les grandes lignes de son programme et les priorités de son gouvernement. C’est aussi l’occasion pour lui de gagner la confiance de l’ALT et de consolider sa position au sein de l’exécutif.

Cette présentation est super importante pour gagner la confiance de tous les Burkinabè et asseoir sa légitimité en tant que chef du gouvernement. Ouédraogo succède à Appollinaire Kyelem de Tambèla, après la dissolution de son gouvernement juste avant sa nomination.

Cette nomination a fait couler beaucoup d’encre, car nombreux jugent que le nouveau chef du gouvernement n’a pas les épaules assez larges pour gérer la tâche qui lui a été assignée. La présentation de son programme d’activité aujourd’hui donne au Premier ministre l’opportunité de confirmer que le président de la République, le capitaine Ibrahim Traoré, a vu juste en lui confiant cette mission.

Le nouveau Premier ministre se montre déterminé à lancer des projets majeurs pour le Burkina Faso, ouvrant ainsi un nouveau chapitre dans la gouvernance du pays. Dans un contexte dans lequel la confiance et la légitimité sont cruciales, cette nouvelle génération de leaders est prête à relever les défis politiques et socio-économiques actuels avec détermination et vision.

En conclusion, Jean-Emmanuel Ouédraogo se trouve à un tournant décisif de sa carrière politique avec la présentation de sa Déclaration de politique générale devant l’Assemblée législative de Transition. Ce moment crucial lui permettra de gagner la confiance des Burkinabè et de prouver qu’il est à la hauteur des attentes du chef de l’État.

Le Tchad reprend le contrôle de Faya-Largeau : un nouveau chapitre dans les relations franco-tchadiennes

Ndjamena, 26 décembre 2024 – Un tournant majeur s’est opéré dans les relations entre la France et le Tchad. L’État-major général des armées tchadiennes a annoncé ce jeudi la rétrocession de la base militaire française de Faya-Largeau aux Forces de Défense et de Sécurité tchadiennes. Cette décision s’inscrit dans le cadre du retrait progressif des forces françaises du territoire tchadien, tel qu’annoncé précédemment.

Le Tchad reprend le contrôle de sa base militaire à Faya-Largeau, marquant un tournant dans les relations franco-tchadiennes.Un départ stratégique de l’armée Français du Faya-Largeau

Ce retrait marque une nouvelle étape dans le désengagement militaire français du Tchad. Selon le communiqué, un avion Antonov 124 transportant plus de 70 tonnes de fret a décollé de N’Djamena, témoignant ainsi de l’ampleur logistique de cette opération. Les prochaines étapes du désengagement concerneront les bases d’Abéché et de N’Djamena, les principaux centres d’opérations des forces françaises au Tchad.

Les raisons de ce retrait

Les raisons de ce retrait sont multiples et complexes. Elles s’inscrivent dans un contexte de réévaluation des partenariats militaires par les autorités tchadiennes, ainsi que dans une volonté affirmée de renforcer l’autonomie de l’armée tchadienne. La France, de son côté, fait face à une redéfinition de sa politique africaine, marquée par une volonté de se concentrer sur d’autres régions et de nouvelles priorités.

Quelles conséquences pour la région ?

Ce retrait soulève aussi de nombreuses questions sur les conséquences pour la sécurité régionale. La France a joué un rôle important dans la lutte contre les groupes terroristes au Sahel. Son départ pourrait donc laisser un vide sécuritaire que les forces tchadiennes tarderont à combler. De plus, cette décision pourrait avoir des répercussions sur les relations entre les différents acteurs de la région, notamment les pays du G5 Sahel.

Les défis à venir pour le Tchad

La reprise en main des bases militaires françaises représente un défi majeur pour les forces armées tchadiennes. Il leur faudra désormais assurer la sécurité de ces zones, lutter contre les groupes armés et garantir la stabilité du territoire. Le soutien de la communauté internationale sera essentiel pour accompagner cette transition.

En conclusion, le retrait des forces françaises du Tchad marque une nouvelle ère dans les relations entre les deux pays. Si ce désengagement soulève des interrogations sur les conséquences sécuritaires, il offre également au Tchad l’opportunité de renforcer son autonomie et d’affirmer son rôle dans la région.

Le Nigeria réfute les accusations du général Tiani

Abuja, le 26 décembre 2024 – Ce jeudi, le Nigeria a vivement réagi aux accusations lancées par le chef d’État nigérien, le Général Abdourahmane Tiani. Selon Abuja, les propos de Tiani, qui visent le président Tinubu et le Nigeria, sont « sans fondement ». Cette déclaration intervient après l’interview accordée à la Radiotélévision du Niger (RTN).

En effet, la veille, lors de son entretien diffusé, le Général Tiani a accusé Tinubu de comploter avec la France pour déstabiliser le Niger, en collaboration avec des groupes terroristes et des proches de l’ancien président Bazoum réfugiés au Nigeria. « Le Président Tinubu doit s’expliquer et éclairer les Nigérians sur l’argent qu’il a reçu en France», a déclaré Tiani, ajoutant que le Nigeria abrite des bases françaises destinées à déstabiliser le Niger.

En réponse à ces allégations, la présidence nigériane a déclaré que ces accusations sont une manœuvre désespérée du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani de détourner l’attention de l’opinion publique sur ses échecs à diriger son pays. « Les allégations du chef militaire nigérien sont une tentative de détourner l’attention de l’opinion publique sur son échec à diriger le pays », a affirmé Abuja.

Par ailleurs, Abuja a exhorté le Niger à privilégier le dialogue et la collaboration constructive, plutôt que de propager des accusations infondées. « Le Nigeria reste fermement engagé à promouvoir la stabilité régionale et continuera à jouer un rôle de premier plan dans la lutte contre le terrorisme et les autres défis transnationaux », a souligné la présidence nigériane.

En somme, cette escalade verbale entre les deux pays voisins met en lumière les tensions croissantes dans la région, où les enjeux de sécurité et de gouvernance sont de plus en plus pressants.

Année judiciaire 2024-2025 : Le Mali face aux défis électoraux sous l’ère Goïta

Bamako, le 26 novembre 2024 –La Cour suprême de Bamako a été le théâtre ce jeudi d’une cérémonie solennelle marquant la rentrée des Cours et Tribunaux. Présidée par Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition et du Conseil supérieur de la Magistrature, cette audience a mis en lumière le rôle crucial de la justice dans la consolidation de la paix et de la cohésion sociale, particulièrement en période électorale.

Inauguration de l'année judiciaire 2024-2025 : Le Président Assimi GOÏTA réaffirme le rôle crucial de la justice dans la consolidation Importance de la justice dans la refondation nationale

Sous le thème « Le rôle de la justice dans la consolidation de la paix et de la cohésion sociale : le cas des élections », le Président de la Transition a rappelé l’importance de la justice comme pilier de la refondation nationale.

Dans son allocution, il a insisté sur la nécessité pour la justice de dire le droit en toute circonstance, contribuant ainsi à la paix sociale. « La justice est appelée à dire le droit en toute circonstance, en mesure de contribuer à la paix sociale », a-t-il affirmé, rappelant le caractère régulateur de la justice dans les débats politiques contemporains.

Inauguration de l'année judiciaire 2024-2025 : Le Président Assimi GOÏTA réaffirme le rôle crucial de la justice dans la consolidation Appel à la vigilance et réformes judiciaire  majeures

Le Président GOÏTA a exhorté les magistrats à la vigilance et à la responsabilité, avertissant qu’une mauvaise gestion du contentieux électoral pourrait nuire à la stabilité de l’État. Il a également présenté les réformes majeures entreprises sous la Transition, notamment l’élaboration d’une nouvelle Constitution et l’adoption d’une loi électorale.

La création de l’Autorité Indépendante de Gestion des Élections (AIGE) et l’équilibrage de ses prérogatives avec celles de la Cour constitutionnelle promettent une meilleure gestion des élections à venir, une avancée technologique  apprécié par de nombreux observateurs.

Nouvelles lois et renouvellement de l’arsenal juridique

Par ailleurs, le Chef de l’État a annoncé que les lois organiques portant sur les modalités d’organisation, de fonctionnement et de procédure suivies devant la Cour suprême, la Cour constitutionnelle et la nouvelle Cour des comptes seront bientôt effectives.

Il a aussi mis l’accent sur le renouvellement de l’arsenal juridique pénal pour encadrer le processus électoral et réprimer les infractions. Il a félicité les membres du Conseil National de Transition, du Gouvernement et de la famille judiciaire pour leur contribution à ces avancées, les qualifiant de « textes majeurs, inclusifs et consensuels » pour le Mali.

En conclusion, le Président de la Transition a marqué l’ouverture de l’année judiciaire 2024-2025, en réaffirmant l’engagement de l’État à soutenir une justice forte et indépendante, fer de lance de la lutte contre l’insécurité et la corruption. Il a appelé à la mobilisation de tous les acteurs judiciaires pour garantir un retour à l’ordre constitutionnel dans un climat de paix et de sécurité.

François Bayrou dévoile son gouvernement : une équipe diversifiée

Ce lundi 23 décembre, en fin d’après-midi, le Premier ministre François Bayrou a officiellement présenté son gouvernement, marquant la fin de plusieurs jours de négociations intenses entre Bayrou et le président Emmanuel Macron. Cette annonce intervient dans un contexte particulièrement chargé, alors que le pays est en deuil après le passage dévastateur du cyclone Chido à Mayotte.

Des nominations stratégiques pour un gouvernement équilibré

Élisabeth Borne, ancienne Première ministre, prend les rênes du ministère de l’Éducation nationale, tandis que Jean-Noël Barrot conserve son poste aux Affaires étrangères. Sébastien Lecornu est nommé ministre des Armées et Gérald Darmanin hérite du ministère de la Justice. Éric Lombard, quant à lui, devient ministre de l’Économie et Manuel Valls fait son grand retour au gouvernement.

Des figures de tous horizons pour une équipe solide

Catherine Vautrin siège à la tête du ministère de la Santé et du Travail, tandis que François Rebsamen, ancien ministre socialiste, prend en charge l’Aménagement du territoire. Amélie de Montchalin est la nouvelle ministre des Comptes publics et Bruno Retailleau devient ministre de l’Intérieur. Rachida Dati est reconduite au ministère de la Culture.

Un climat politique tendu

Xavier Bertrand, pressenti pour le ministère de la Justice, a refusé de rejoindre le gouvernement, dénonçant l’influence du Rassemblement National. À 73 ans, François Bayrou, quatrième Premier ministre de l’année, ambitionne de constituer une équipe diversifiée, mêlant personnalités de droite, du centre et de gauche, pour surmonter les défis politiques à venir.

Un gouvernement sous le signe de la résilience

L’annonce de ce nouveau gouvernement intervient alors que le pays se remet du cyclone Chido qui a frappé Mayotte, ajoutant une dimension de deuil national à cette journée déjà chargée. François Bayrou et son équipe devront faire preuve de résilience et de détermination pour répondre aux attentes des citoyens et relever les nombreux défis qui se profilent à l’horizon.

Le Président de la République réunira l’ensemble des membres du Gouvernement pour un conseil des ministres qui se tiendra le 3 janvier à 10h00.

 

 

 

 

 

Issa Kaou N’Djim jugé pour ses propos sur le Burkina Faso

Bamako, 23 décembre 2024 – L’un des procès les plus médiatisés de ces derniers mois s’est ouvert aujourd’hui à Bamako. Issa Kaou N’Djim, figure politique reconnue, est jugé pour « offense publique envers un chef d’État étranger » et « injures via des systèmes d’information ». Ses démêlés avec la justice font suite à des déclarations controversées qu’il avait tenues lors d’une émission télévisée, mettant en doute l’authenticité d’images diffusées par la télévision d’État burkinabè.

 Issa Kaou N’Djim : des propos qui ont fait polémique

Lors de son intervention sur Joliba TV, M. N’Djim avait exprimé des doutes quant à la véracité d’une supposée tentative de coup d’État au Burkina Faso, dont des images avaient été diffusées par les médias burkinabè. Ces déclarations ont suscité une vive polémique et entraîné des représailles contre la chaîne de télévision malienne. En raison de ses déclarations controversées, les autorités maliennes ont décidé de révoquer la licence de la chaîne de télévision pour une durée de six mois.

La liberté d’expression en jeu

L’avocat de l’accusé, Maître Boubacar Soumaré, a vigoureusement défendu les droits de son client. Il a notamment souligné que les propositions de M. N’Djim n’étaient pas constitutives d’une blessure et qu’elles s’inscrivaient dans le cadre de la liberté d’expression. « Mon client a simplement exprimé des doutes, ce qui est son droit le plus strict », a-t-il déclaré.

Des inquiétudes quant à la manipulation politique

De nombreux observateurs s’inquiètent de voir dans cette affaire une instrumentalisation de la justice à des fins politiques. La détention prolongée de M. N’Djim, qui dure depuis plus d’un mois, alimente ces soupçons. Amnesty International a d’ailleurs dénoncé cette procédure, y voyant un abus des autorités maliennes et burkinabè.

En somme, l’affaire Issa Kaou N’Djim met en lumière les fragilités de la liberté d’expression dans un contexte politique tendu. Ce procès soulève des questions essentielles sur la place de la critique et du débat public dans les sociétés africaines.  L’issue de ce procès sera suivie de près par l’opinion publique malienne et internationale. Elle aura des implications importantes pour la liberté d’expression et l’État de droit au Mali.

Remise de matériel militaire au camp Naaba-Koom 2

Ouagadougou, 23 décembre 2024 Dans une cérémonie solennelle au Camp Naaba-Koom 2, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a officiellement remis un lot important de matériel logistique et de combat au ministre d’État, ministre de la Défense et des anciens Combattants, le Général de Brigade Célestin Simporé. En effet, ce geste marque une étape cruciale dans le renforcement des capacités opérationnelles des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) engagées dans la lutte contre le terrorisme.

Par ailleurs, lors de la cérémonie, le Président Traoré a déclaré : « Je vous remets officiellement les clés de ces engins logistiques et de combat. » « Prenez ce matériel comme un cadeau de fin d’année du peuple à son armée et intensifiez la guerre», en remettant les clés au général Simporé. Ce lot comprend des conteneurs-jet, des camions-citernes et des blindés anti-mine, des équipements essentiels pour les opérations sur le terrain. Ce geste symbolique marque la volonté du gouvernement de renforcer les capacités opérationnelles des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) engagées sur le terrain.

Des équipements de fabrication locale

Parmi les lots de matériel remis, les camions-citernes, en particulier, ont été assemblés au Burkina Faso par une entreprise nationale, soulignant l’engagement du pays à renforcer ses compétences industrielles locales tout en soutenant ses forces armées.

Ces équipements viennent s’ajouter aux précédentes dotations, augmentant ainsi les dispositions opérationnelles des forces combattantes dans leur mission de reconquête de l’intégrité territoriale.  Cette initiative s’inscrit dans une série de remises de matériel visant à améliorer l’efficacité et la sécurité des FDS dans leurs missions de reconquête de l’intégrité territoriale.

Un soutien continu aux forces combattantes

Cette remise de matériel témoigne de la détermination du gouvernement à fournir aux forces armées les moyens nécessaires pour faire face aux défis sécuritaires. Le Président Traoré a réaffirmé son soutien indéfectible aux FDS, soulignant l’importance de ces équipements pour intensifier les efforts de lutte contre le terrorisme et assurer la sécurité du pays.

En somme, la cérémonie de remise de matériel au Camp Naaba-Koom 2 symbolise non seulement un renforcement des capacités militaires, mais aussi une volonté ferme de protéger le Burkina Faso contre les menaces terroristes. Grâce à ces équipements récents, les Forces de Défense et de Sécurité se trouvent en meilleure position pour accomplir leurs tâches et assurer la paix et la sécurité de tous les citoyens.

N’Djamena : Mahamat Idriss Déby Itno a reçu ses attributs de maréchal

N’Djamena, 21 décembre 2024 – Le Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, Président de la République du Tchad, a reçu ce samedi 21 décembre lors d’une cérémonie symbolique au Palais Toumai de N’Djamena. En effet, le grand chancelier a remis les attributs présidentiels au Maréchal Deby, marquant un moment de grande importance pour le pays.

Le maréchal Mahamat Idriss Déby Itno reçoit ses attributs lors d'une cérémonie solennelle à N'Djamena ce samedi Lors de son discours, le Président Deby a exprimé sa gratitude et a souligné l’importance de cette distinction pour les Forces de défense et de sécurité du Tchad. « Au-delà de ma personne, cette élévation honore particulièrement les Forces de défense et de sécurité qui consentent des sacrifices énormes pour assurer la sécurité et la stabilité », a-t-il déclaré.

En plus, la cérémonie a rassemblé de nombreux dignitaires, membres du gouvernement et représentants des forces armées, témoignant de l’unité et de la détermination du Tchad à poursuivre ses efforts pour maintenir la paix et la sécurité dans la région.

Cet événement symbolique renforce la position du Maréchal Deby en tant que leader respecté et souligne l’engagement continu du Tchad envers la stabilité et la sécurité nationale. La reconnaissance des sacrifices des forces de défense et de sécurité met en lumière leur rôle crucial dans la protection du pays contre les menaces internes et externes.

En parallèle, le Tchad continue de développer ses infrastructures et de renforcer ses institutions pour répondre aux besoins de sa population et promouvoir un avenir prospère et sécurisé pour tous ses citoyens.

La France poursuit son désengagement du Sahel

N’Djamena, 20 décembre 2024 Le retrait de la force Barkhane du Tchad se poursuit à un rythme soutenu. En effet, ce vendredi, 120 soldats français supplémentaires ont quitté N’Djamena à bord d’un Airbus A330 Phoenix MRTT, marquant une nouvelle étape dans le retrait progressif de la force Barkhane du territoire tchadien. Cette opération fait suite au départ des avions de chasse survenu il y a quelques jours et s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes entre les deux pays.

La cérémonie de départ s’est déroulée en présence des plus hautes autorités militaires tchadiennes, soulignant l’importance de ce moment charnière. Ce retrait marque une nouvelle étape dans le désengagement progressif de la France de la région du Sahel, après plus de six décennies de présence militaire continue au Tchad.

Le retrait des forces françaises du Tchad s'accélère, suscitant des inquiétudes sur la sécurité régionale et marquant un tournant Des divergences sur le calendrier

Si le retrait est salué par une partie de l’opinion publique tchadienne, les négociations entre Paris et N’Djamena autour du calendrier de ce retrait sont loin d’être achevées. La France a proposé un chronogramme s’étalant jusqu’à fin mars 2025, tandis que les autorités tchadiennes plaident pour un retrait effectif dès début janvier, voire au plus tard en février prochain.

Les divergences sur le calendrier du retrait évoquent les enjeux complexes de cette transition. D’un côté, les autorités tchadiennes souhaitent accélérer le processus pour reprendre en main leur sécurité. De l’autre, la France doit organiser un retrait ordonné et sécurisé de ses forces, tout en veillant à trouver un endroit où les recaser.

Les enjeux d’un retrait accéléré

Le retrait accéléré des forces françaises du Tchad a des implications majeures pour la sécurité régionale. En effet, la France était jusqu’à présent un acteur clé dans la lutte contre les groupes terroristes dans la région du Sahel. Son départ crée un vide sécuritaire que les autorités tchadiennes devront combler.

La capacité des forces armées tchadiennes à faire face à ces nouveaux défis, notamment dans un contexte de montée en puissance des groupes djihadistes, est une question centrale. De plus, les relations entre le Tchad et ses voisins pourraient être impactées par ce retrait, avec des risques de déstabilisation de la région.

Les défis à venir pour le Tchad

Le Tchad se trouve désormais face à un tournant historique. Le pays doit renforcer ses capacités militaires et de renseignement pour faire face aux menaces terroristes. Il doit également diversifier ses partenariats internationaux afin de garantir sa sécurité et son développement.

En somme, ce retrait marque la fin d’une longue période de coopération militaire entre la France et le Tchad. Les prochaines années seront déterminantes pour l’avenir du pays et de la région.

 

Le Capitaine Traoré confie les rênes des F-AN à un nouveau CEMGA

Ouagadougou, le 20 décembre 2024 Dans une cérémonie empreinte de solennité, le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, a procédé ce vendredi à la remise officielle des insignes de Général de Brigade au Colonel Moussa Diallo, nouvellement nommé Chef d’État-major Général des Armées (CEMGA).

C’est sur ces belles notes : « Général de Brigade Moussa Diallo, je vous remets les insignes de votre grade », que le Chef suprême des armées a marqué ce moment important de la carrière militaire du nouveau général et de l’armée tout entière. Ce dernier, visiblement ému, a exprimé sa profonde gratitude envers le Président Traoré pour la confiance ainsi témoignée.

« Je reçois ces insignes avec un immense honneur et une profonde gratitude », a déclaré le général Diallo. Il a souligné l’importance de cette promotion, la considérant non seulement comme une étape majeure de son parcours militaire, mais aussi comme une marque de confiance de la part de la hiérarchie militaire.

Le nouveau CEMGA a réaffirmé son engagement à servir son pays avec loyauté et dévouement. Il a promis de relever les défis auxquels font face les Forces Armées Nationales avec courage et détermination. « Je m’engage à assumer ce grade de Général de Brigade en dirigeant avec sagesse et équité », a-t-il assuré.

Une nomination stratégique

Cette nomination intervient dans un contexte où le Burkina Faso fait face à de nombreux défis sécuritaires. Le Général Diallo va  jouer un rôle central dans la conduite des opérations militaires et dans la modernisation des Forces Armées.

Il convient de rappeler que le Colonel Moussa Diallo a été élevé au rang de Général de Brigade par décret présidentiel le 17 décembre 2024, avant d’être nommé CEMGA le lendemain. Cette double promotion témoigne de la confiance placée en lui par les autorités burkinabè.

En somme, la nomination du Général de Brigade Moussa Diallo comme CEMGA marque un tournant important pour les Forces Armées Nationales. En lui confiant cette lourde responsabilité, le Capitaine Ibrahim Traoré a manifesté sa confiance en un homme d’expérience et de valeur. Les attentes sont grandes quant à la capacité du nouveau CEMGA à relever ces défis et à assurer la sécurité de tous les Burkinabè.

Le Faso et la Centrafrique forgent une alliance historique

Ouagadougou, 19 décembre 2024 – Dans une ambiance empreinte de chaleur et de fraternité, le Président du Faso, capitaine Ibrahim Traoré, a accueilli aujourd’hui à l’aéroport international de Ouagadougou son homologue de la Centrafrique, Faustin-Archange Touadéra. Cette visite d’amitié et de travail marque un tournant décisif dans les relations entre le Burkina Faso et la République centrafricaine.

Dès son arrivée, le Président Touadéra a reçu tous les honneurs dignes de la tradition burkinabè. Les deux chefs d’État se sont ensuite rendus au palais de Koulouba pour un entretien privé. Ce tête-à-tête a permis d’aborder des sujets d’une importance capitale pour les deux nations et pour l’Afrique en général.

Les deux dirigeants ont abordé les défis sécuritaires communs et ont convenu de renforcer leur coopération pour lutter contre les menaces qui pèsent sur la région. Ils ont également exploré des stratégies pour stimuler la croissance économique et améliorer les conditions de vie de leurs populations respectives. Par ailleurs, la question de la souveraineté des États africains a été au cœur des échanges, avec un accent sur la nécessité de promouvoir une Afrique forte et indépendante.

En somme, la rencontre entre les deux autorités s’inscrit dans une dynamique de coopération accrue entre le Burkina Faso et la République de la Centrafrique. Leurs échanges ont révélé leur vision commune pour un avenir prospère et sécurisé, non seulement pour leurs pays, mais pour tout le continent africain. Les deux présidents ont réaffirmé leur engagement à travailler ensemble pour le bien-être de leurs peuples et pour le développement durable de leurs nations.

Bamako se réinvente : un nouveau souffle pour la toponymie

Bamako, 18 décembre 2024 – Un vent de renouveau souffle sur la capitale malienne. Par décret présidentiel, de nombreux noms de rues, de places et d’établissements publics ont été modifiés, marquant ainsi un tournant dans l’histoire de la ville. Cette décision, saluée par de nombreux Maliens, vise à renforcer l’identité nationale et à honorer les figures emblématiques du pays.

Des noms qui font l’histoire de Bamako

Parmi les changements les plus marquants, on note le renommage de l’avenue CEDEAO en avenue de l’AES (Alliance des États du Sahel). Cette décision souligne l’importance accordée par le Mali à la coopération régionale et à la sécurité aérienne.

La place France-Afrique, symbole d’une époque révolutionnaire, devient désormais la place de la Confédération des États du Sahel, un choix qui reflète les aspirations du Mali à une intégration régionale renforcée.

D’autres figures historiques ont également été honorées. L’ancienne avenue Joost Van Vollenhoven porte dorénavant le nom du général Moussa Traoré, une figure majeure de l’histoire politique du Mali. Les autorités ont aussi procédé au changement de nom de nombreuses rues qui portaient des noms coloniaux, transformant par exemple la rue Faidherbe en rue Mamadou Lamine Dramé.

Une nouvelle pour l’identité des institutions

Les établissements d’enseignement supérieur ne sont pas en reste. L’Université des Lettres et des Sciences humaines de Bamako devient l’Université Yambo Ouologuem de Bamako, en hommage à l’un des plus grands écrivains maliens.

L’Université des Sciences juridiques et politiques de Bamako est à présent l’Université Kurukanfuga de Bamako, faisant référence à la célèbre bibliothèque de Tombouctou. Enfin, l’Institut national des Arts devient l’Institut Professeur Gaoussou Diawara.

Un symbole d’une nouvelle ère

Ces changements de noms sont bien plus qu’une simple formalité. En effet, ils symbolisent une volonté de tourner la page et de construire un avenir fondé sur les valeurs et l’histoire du Mali. En rendant hommage à ses héros et en valorisant son patrimoine, le pays affirme son identité et renforce son sentiment d’appartenance.

La population malienne a exprimé son grand soutien à cette décision, considérant qu’elle représente une reconnaissance de son passé et de ses ascendances. Elle marque une nouvelle étape dans la construction d’un Mali fort et uni.

En somme, en rebaptisant ses rues et ses lieux, Bamako ne fait pas que changer de noms, elle change de visage. Cette décision, ancrée dans l’histoire et tournée vers l’avenir, est un acte fort qui affirme l’identité malienne. Honorant ses héros et en valorisant son patrimoine, la ville pose les fondements d’un avenir prometteur, où la mémoire collective et l’aspiration au progrès se conjuguent harmonieusement.

Un crépuscule politique : la chute de Nicolas Sarkozy

Paris, 18 décembre 2024 – Aujourd’hui, la France a été témoin d’un moment historique empreint de tristesse et de réflexion. En effet, l’ancien président de la République française, Nicolas Sarkozy, a vu son destin scellé par la justice. Condamné définitivement à trois ans de prison, dont un an ferme sous bracelet électronique, pour corruption et trafic d’influence dans l’affaire des écoutes, Sarkozy, à 69 ans, fait face à une fin de carrière politique marquée par l’infamie.

Un verdict historique dans l’affaire de Nicolas Sarkozy

La Cour de cassation, dans un verdict historique, a confirmé les accusations portées contre lui. En 2014, Sarkozy avait conclu un pacte secret avec son avocat Thierry Herzog et le magistrat Gilbert Azibert, espérant obtenir des informations confidentielles pour influencer une procédure judiciaire liée à l’affaire Bettencourt. Ce jugement, inédit dans l’histoire de la France, marque une étape cruciale dans la lutte contre la corruption au sommet de l’État.

L’avocat de l’ancien président a déclaré que son client respecterait cette décision judiciaire, tout en annonçant son intention de saisir la Cour européenne des droits de l’homme pour contester cette condamnation. Ce verdict, prononcé par la Cour de cassation, constitue une première dans l’histoire française, marquant une nouvelle étape dans la lutte contre la corruption au plus haut niveau de l’État.

En plus de sa peine d’emprisonnement, l’ancien chef de l’État se voit également condamné à une période d’inéligibilité de trois ans. Les deux autres protagonistes de cette affaire ont reçu des sanctions similaires, tandis que Thierry Herzog se voit interdire de pratiquer sa profession pendant trois ans.

Ce jour marque non seulement la fin d’une ère pour Nicolas Sarkozy, mais aussi un sombre rappel des conséquences de la corruption. Ainsi, la France, en ce jour de décembre, contemple le crépuscule d’un homme qui, autrefois, incarnait l’espoir et l’ambition d’une nation. La mélancolie de cette journée résonne dans les cœurs des citoyens, rappelant que nul n’est au-dessus des lois et que la quête de justice et de transparence demeure un combat incessant.

Incendie au Capitole de Monrovia : un symbole de la nation en flammes

Monrovia, 18 décembre 2024 – Un événement tragique a bouleversé ce matin la capitale libérienne : le bâtiment du Capitole, siège de la Chambre des Représentants, a été ravagé par un incendie d’origine inconnue. Les flammes ont dévoré une partie du bâtiment, notamment son dôme emblématique, laissant derrière elles des ruines fumantes et un sentiment d’effroi chez les habitants.

Monrovia : un réveil sous le choc

Les Monroviens ont été brutalement réveillés par d’épaisses fumées noires s’élevant au-dessus de la ville. Les images de l’incendie, rapidement diffusées sur les réseaux sociaux, témoignent de la violence des flammes qui ont ravagé une partie de ce bâtiment chargé d’histoire. Les causes exactes de cet incendie restent pour l’heure un mystère, mais les autorités ont ouvert une enquête pour en déterminer l’origine.

Un contexte politique tendu

Cet événement dramatique survient dans un contexte politique particulièrement tendu. La veille, une manifestation importante avait eu lieu pour protester contre le renvoi controversé de Jonathan Fonati Koffa, président de l’Assemblée nationale. Les autorités avaient procédé à plusieurs interpellations lors de la manifestation, ce qui avait exacerbé les tensions sociales. Malgré l’absence d’un lien direct entre ces événements et l’incendie, il est clair que ce dernier va encore accentuer une situation déjà fragile.

Un symbole national en péril

Le Capitole, siège du pouvoir législatif, est bien plus qu’un simple bâtiment. Il représente l’âme de la nation, un lieu où se publient les lois et se prennent les décisions qui façonnent le destin du pays. Son incendie est donc ressenti comme une véritable atteinte au cœur de la nation libérienne.

Les défis à venir

Les autorités libériennes feront désormais face à plusieurs défis. Une enquête approfondie est nécessaire pour élucider les causes de l’incendie et déterminer s’il est d’origine criminelle ou accidentelle. Elles devront également procéder à une évaluation précise des dommages subis par le bâtiment afin de pouvoir organiser sa reconstruction.

Malgré ce drame, il est crucial de garantir la continuité des institutions en trouvant des solutions alternatives pour permettre aux députés de siéger et d’exercer leurs fonctions. Enfin, il est urgent d’apaiser les tensions politiques et sociales qui secouent le pays, en favorisant le dialogue et la concertation.

Cet incendie est un coup dur pour le Libéria. Mais c’est aussi un nouveau défi à relever. Les Libériens devront faire preuve de solidarité et d’unité pour surmonter cette épreuve et reconstruire leur pays.

 

Conakry : Le cri du désespoir des enseignants contractuels

Conakry, le 17 décembre 2024 – La capitale guinéenne a été le théâtre d’une journée sombre, marquée par la répression d’une manifestation pacifique d’enseignants contractuels. En effet, hier, ces derniers, au nombre de près de 4 000, avaient convergé vers le ministère du Travail et de la Fonction publique pour exprimer leur colère et leur désespoir face à leur situation précaire.

Un espoir brisé

Ces enseignants, qui ont consacré des années à l’éducation de la jeunesse guinéenne, se sont sentis trahis par un système qui ne semble pas les reconnaître à leur juste valeur. Leur espoir d’intégrer la fonction publique, comme leurs collègues, s’est envolé, laissant place à une profonde amertume.

Des enseignants guinéens manifestant pacifiquement pour leurs droits sont violemment dispersés par les forces de l'ordre, Une répression violente d’une manifestation d’enseignants 

Malgré le caractère pacifique de leur mobilisation, les forces de l’ordre ont réagi avec une violence inouïe, dispersant la foule à coup de gaz lacrymogènes. Des dizaines de manifestants ont été blessés et une vingtaine d’entre eux ont été arrêtés. Cette répression brutale a jeté une ombre sur un mouvement qui ne demandait qu’à être entendu.

Un avenir incertain

Les enseignants contractuels, désormais traumatisés par les événements, s’inquiètent pour leur avenir. Certains d’entre eux, venus des régions les plus reculées du pays, se retrouvent aujourd’hui loin de chez eux, sans abri et sans soutien.

Un appel à la justice

Me Paul Yomba Kourouma, avocat des enseignants, a décrété avec vigueur les agissements des forces de l’ordre et a appelé les autorités à libérer sans condition les arrêtés des manifestants. Il a également souligné la nécessité d’ouvrir un dialogue constructif avec les enseignants afin de trouver une solution durable à ce conflit.

Une crise sociale qui s’aggrave

Cette nouvelle crise sociale vient s’ajouter aux nombreuses difficultés qui traversent la Guinée. Elle témoigne d’un malaise profond au sein de la société et d’un sentiment d’injustice qui ne cesse de s’accroître.

En conclusion, la répression de la manifestation des enseignants contractuels constitue une attaque sévère contre la démocratie et les droits de l’homme en Guinée. Les autorités doivent prendre conscience de l’urgence de la situation et engager un dialogue sincère avec les enseignants afin de trouver une solution équitable et durable à ce conflit.

Yako(Faso) : Une nouvelle usine de transformation de tomates

Yako, le 16 décembre 2024 –Le Burkina Faso franchit une nouvelle étape dans son développement économique. Ce matin, le Président du Faso, Ibrahim Traoré, a inauguré avec fierté la deuxième usine de transformation de tomates du pays, à Yako. Ce projet ambitieux, fruit de l’actionnariat populaire, témoigne de la volonté du peuple burkinabè de prendre son destin en main.

L’usine SOFATO, portée par la SCOOP-CA « Bâtir l’avenir », vient s’ajouter à celle de Bobo-Dioulasso, inaugurée il y a quelques semaines. Ces deux unités de production, symboles de l’industrialisation du secteur agricole, vont non seulement créer de l’emploi, mais aussi valoriser la production locale de tomates, renforçant ainsi la filière et les revenus des producteurs.

Lors de son discours, le Président Traoré s’est réjoui de cette majeure avancée : « Cette usine est plus qu’une simple infrastructure, c’est un espoir pour notre pays. Elle incarne notre volonté de bâtir un fort burkinabé, prospère et indépendant.» Le Chef de l’État a également salué l’engagement des acteurs de ce projet, soulignant que l’actionnariat populaire est un modèle à suivre pour le développement de notre pays.

Avec l’inauguration de cette nouvelle usine, le Burkina Faso se positionne comme un acteur de plus en plus important dans le secteur agroalimentaire en Afrique de l’Ouest. Ce succès est le fruit d’une politique volontariste en faveur de l’industrialisation et de l’autonomisation des populations.

Le Burkina Faso est en marche vers l’autosuffisance alimentaire et la diversification de son économie. Ce succès doit être une source d’inspiration pour toute l’Afrique.

En somme, cette journée historique a marqué un tournant pour le Burkina Faso. Le pays s’engage résolument sur la voie de l’émergence, portée par l’énergie et la détermination de son peuple. Ce projet ambitieux est aussi un symbole d’espoir et de renouveau pour le pays.

La CEDEAO accorde un sursis de six mois aux pays de l’AES

Abuja, le 16 décembre 2024 – Dans une décision qui pourrait relancer le dialogue, les dirigeants de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont accordé un délai supplémentaire de six mois aux gouvernements militaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger pour reconsidérer leur retrait de l’organisation régionale. LA CEDEAO a pris cette décision lors d’un sommet extraordinaire tenu à Abuja ce dimanche.

Ultimatum repoussé : la CEDEAO donne une nouvelle chance à l’AES

Les trois pays avaient annoncé en janvier dernier leur intention de quitter la CEDEAO, une décision qu’ils avaient qualifiée d' »irréversible ». Ils avaient justifié leur choix par des divergences profondes avec les orientations de l’organisation, notamment sur les questions de gouvernance démocratique et d’intervention militaire.

Malgré cette annonce initiale, les dirigeants de la CEDEAO ont décidé de maintenir la porte ouverte à un retour de ces États membres. La CEDEAO a demandé au président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, nommé médiateur dans ce conflit, de poursuivre les négociations avec les autorités des trois pays. Les progrès réalisés jusqu’à présent ont encouragé les dirigeants de la CEDEAO à accorder un délai supplémentaire.

« Nous croyons en la possibilité d’un retour de ces pays au sein de notre communauté », a déclaré Omar Alieu Touray, président de la commission de la Cédéao. « Les défis auxquels nous sommes confrontés sont communs et nous sommes convaincus que nous pouvons les relever ensemble. »

De leur côté, les pays du Sahel ont réaffirmé leur volonté de poursuivre leur propre trajectoire, notamment en renforçant leur coopération au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cependant, ils n’ont pas exclu la possibilité de reprendre le dialogue avec la CEDEAO.

En somme, la décision de la CEDEAO laisse la région perplexe, les avis étant partagés quant à ses implications futures. Si certains observateurs saluent cette volonté de dialogue, d’autres s’inquiètent des conséquences de cette crise sur l’intégration régionale et la stabilité du Sahel.

Les prochains mois s’annoncent donc déterminants pour l’avenir des relations entre la CEDEAO et les pays du Sahel. Les négociations seront complexes et délicates, mais elles offrent une lueur d’espoir pour une résolution pacifique de cette crise.

Le Mali, nouvel eldorado du lithium en Afrique

Bamako, le 16 décembre 2024 – Une nouvelle ère s’ouvre pour le secteur minier malien. En effet, la mine de lithium de Goulamina, située à environ 180 kilomètres au sud de Bamako, est désormais opérationnelle. Ce projet, fruit d’un partenariat entre le gouvernement malien, la société australienne Leo Lithium et le géant chinois des batteries, Ganfeng Lithium, marque une étape décisive dans la diversification de l’économie malienne.

Le Mali fait son entrée dans l'ère du lithium, créant des milliers d'emplois et générant des revenus considérables pour l'économie nationale.Lithium : un tournant pour l’économie malienne

Grâce à ce projet, le Mali devient le premier producteur de spodumène en Afrique de l’Ouest, un minéral essentiel à la fabrication des batteries lithium-ion qui équipent les véhicules électriques et les appareils électroniques. Cette nouvelle activité minière va créer des milliers d’emplois directs et indirects, stimulant ainsi l’économie locale et nationale.

L’application concrète du nouveau code minier

La mise en exploitation de la mine de Goulamina est une illustration parfaite de l’application du nouveau code minier malien, adopté en 2023. Ce texte de loi prévoit notamment une participation de l’État malien de 30 % dans les projets miniers, garantissant ainsi une répartition équitable des bénéfices. Cette mine générera environ cent milliards de FCFA par an en recettes, renforçant ainsi les finances publiques du Mali.

Un partenariat gagnant-gagnant

Ce partenariat entre le Mali, l’Australie et la Chine est un modèle de coopération Sud-Sud. Il démontre que l’Afrique dispose de ressources naturelles considérables et que le développement de ces ressources peut se faire dans le respect des intérêts des populations locales et en tenant compte des enjeux environnementaux.

Les défis à relever

Si ce projet est une excellente nouvelle pour le Mali, il ne faut pas oublier les défis qui restent à relever. Le gouvernement devra prendre en compte les enjeux majeurs de la gestion des impacts environnementaux, de la formation des travailleurs et du développement des infrastructures pour assurer la pérennité de cette activité.

En somme, le lancement de la mine de lithium de Goulamina marque une étape importante pour le Mali, qui se positionne ainsi comme un acteur clé de la transition énergétique mondiale. Ce projet offre de belles perspectives de développement économique et social, mais il est essentiel de veiller à ce que les bénéfices soient équitablement répartis et que les impacts environnementaux soient maîtrisés.

L’Arabie Saoudite accueillera le Mondial 2034

Riyad, le 11 décembre 2024 C’est une victoire historique pour l’Arabie Saoudite ! La FIFA a officiellement annoncé que le Royaume accueillerait la Coupe du Monde de football en 2034. En effet, cette décision, fruit d’un long processus de candidature, vient récompenser la vision ambitieuse du leadership saoudien et témoigne de la confiance internationale accordée au pays.

Ce succès est également le résultat d’un projet sportif et infrastructurel de grande envergure qui vise à positionner l’Arabie Saoudite comme une destination de choix pour les événements sportifs internationaux. En plus, le pays s’est engagé à construire des stades ultramodernes et à développer des infrastructures de transport adaptées pour accueillir les millions de visiteurs attendus. La victoire découle d’une stratégie de soft power ambitieuse, qui a pour objectif d’attirer les investissements étrangers en Arabie Saoudite.

Par ailleurs, le choix du royaume d’organiser cet événement de grande envergure témoigne de l’ambition du football saoudien de se développer et de rayonner à l’échelle internationale. L’attribution de la Coupe du Monde 2034 à l’Arabie Saoudite est bien plus qu’un simple événement sportif. C’est une reconnaissance internationale de la vision du Royaume et de son ambition de devenir un acteur clé sur la scène mondiale.

En somme, l’attribution de la Coupe du Monde 2034 à l’Arabie Saoudite suscite à la fois enthousiasme et interrogations. Si cette décision est une victoire pour le football saoudien, elle soulève également des questions sur les conditions de travail des ouvriers, les droits de l’homme et l’impact environnemental d’un tel événement dans un pays aux conditions climatiques extrêmes. Les prochaines années seront déterminantes pour mesurer si l’Arabie Saoudite est en mesure de relever tous ces défis.

 

 

 

Ouagadougou : 121 888 000 F CFA de boissons alcoolisées périmées

Ouagadougou, 10 décembre 2024 – La Coordination nationale de lutte contre la fraude (CNLF) a annoncé ce mardi une importante saisie de boissons alcoolisées périmées de la marque Heineken. En effet, cette opération, menée dans la zone d’activités diverses de Ouagadougou, a permis de mettre la main sur 7 618 cartons, soit plus de 182 000 bouteilles, d’une valeur estimée à 121 millions de francs CFA.

Un fléau économique et sanitaire

Ces produits, destinés à être vendus à un prix défiant toute concurrence, étaient stockés dans des conditions sanitaires douteuses. Selon le coordonnateur de la CNLF, Dr Yves Kafando, cette pratique constitue une véritable menace pour la santé publique et porte atteinte à l’intégrité du commerce. « Acheminer des boissons alcoolisées périmées dans les maquis et les bars, c’est ni plus ni moins qu’une forme de terrorisme commercial », a-t-il déclaré.

La CNLF démantèle un réseau de fraudeurs qui écoulaient des boissons alcoolisées périmées sur le marché burkinabè. Boissons alcoolisées obsolètes : une organisation criminelle démantelée ?

Par ailleurs, la saisie de cette quantité importante de produits périmés révèle l’existence d’une organisation criminelle bien rodée. Les auteurs de cette fraude profitent de la fin d’année pour écouler leurs stocks et réaliser des profits illégitimes. Selon le CNLF, les trafiquants vendaient ces produits obsolètes à un prix dérisoire de 5 000 FCFA le carton, alors que leur valeur réelle sur le marché est de 16 000 FCFA.

Suite à cette saisie, les autorités ont placé les mis en cause en garde à vue et ont ordonné la fermeture administrative de l’entrepôt. Cependant, une procédure judiciaire a abouti à leur libération sous contrôle judiciaire grâce à une caution.

Un combat de longue haleine

Malgré les efforts du CNLF, les fraudes économiques persistent. Le coordonnateur a souligné la nécessité de renforcer les contrôles et de durcir les sanctions pour lutter efficacement contre ce phénomène. « Il est temps de passer de la sensibilisation à la répression », a-t-il martelé.

En réaffirmant son engagement, l’organisme démontre sa détermination à lutter contre les pratiques commerciales illégales qui sévissent sur l’ensemble du territoire. Le Dr Yves Kafando a rappelé que « la protection des citoyens est une priorité absolue pour l’État, surtout lorsque leur vie est en jeu ».

Une victoire en demi-teinte

En somme, si la saisie de ces boissons alcoolisées est une victoire pour la CNLF, elle ne met pas fin au problème de la fraude économique au Burkina Faso. Les autorités doivent poursuivre leurs efforts pour assainir le marché et protéger les consommateurs.

 

Bazié : De nouvelles responsabilités, une preuve de confiance

Burkina Faso, 10 décembre 2024 – Ces derniers jours, des rumeurs infondées ont circulé sur les réseaux sociaux, affirmant que le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, aurait écarté du gouvernement M. Bassolma Bazié. Les faits ont rapidement démenti ces allégations, dénuées de tout fondement.

Loin d’être écarté, M. Bazié a reçu de nouvelles responsabilités. Il a en effet pris les rênes de la Présidence de la Commission nationale de la Confédération des États du Sahel. Cette nomination, loin d’être anodine, témoigne de la confiance que le président Traoré accorde à M. Bazié et de l’importance qu’il attache à son expertise.

En prenant la tête de cette commission, M. Bazié se voit confier une mission stratégique au cœur des enjeux régionaux. Il devra donc être un acteur essentiel de la coopération entre les États du Sahel et de la formulation des politiques publiques en matière de développement et de sécurité.

Ces allégations infondées révèlent une volonté manifeste de certains acteurs de semer la confusion et de déstabiliser les institutions. Face à ces tentatives de manipulation de l’opinion publique, il est important de rappeler que la vérité finit toujours par triompher.

Face à la prolifération des fausses informations, il est essentiel de privilégier les sources officielles et de vérifier l’information avant de la diffuser. La nomination de M. Bassolma Bazié à un poste de haute responsabilité démontre une fois de plus la nécessité de se fier aux faits et de ne pas céder à la manipulation.

En somme, cette nomination s’inscrit dans une dynamique de continuité et de stabilité au sein des institutions burkinabè. Elle témoigne de la volonté du gouvernement de s’appuyer sur des personnalités compétentes et expérimentées pour relever les défis auxquels le pays fait face.

La fuite de Bachar al-Assad : la fin d’un règne de 24 ans

Syrie, le 9 décembre 2024 – Dans la nuit sombre de samedi à dimanche, un chapitre de l’histoire syrienne s’est clos de manière mélancolique. En effet, après 24 ans de règne, Bachar al-Assad a fui la Syrie, laissant derrière lui un pays en ruines et un peuple en quête de paix. Son départ précipité est le résultat d’une offensive fulgurante menée par la coalition rebelle, dirigée par le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Cham (HTC).

En seulement dix jours, les forces rebelles ont conquis plusieurs villes stratégiques, avant de pénétrer dans la capitale, Damas. Les rebelles ont annoncé la chute de Bachar al-Assad dans une déclaration télévisée, ainsi que la libération de prisonniers injustement détenus selon eux. Cette annonce a résonné comme un coup de tonnerre à travers la région, marquant la fin d’une ère de pouvoir autoritaire.

Le Premier ministre Mohammad Ghazi al-Jalali a exprimé sa volonté de collaborer avec le futur leadership choisi par le peuple syrien. Les dirigeants rebelles ont insisté sur l’importance de ne pas interférer avec les institutions publiques, soulignant leur engagement à maintenir l’ordre et à instaurer une nouvelle ère de justice et de coexistence pacifique.

Les leaders de HTC ont promis une Syrie réformée dans une déclaration publique, où ils honoreront chaque citoyen et protégeront leur dignité. L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a confirmé que Bachar al-Assad a quitté le pays via l’aéroport de Damas, consolidant ainsi la victoire des rebelles et soulevant des questions sur l’avenir de la Syrie.

En somme, la chute du régime d’Assad représente un moment charnière pour la région. Les Syriens, sous les yeux du monde entier, doivent maintenant reconstruire leur nation marquée par des décennies de conflit et de souffrance. Ce tournant historique, empreint de mélancolie, prépare le pays à écrire un nouveau chapitre de son histoire.

Bamako : Le PDG de Barrick Gold traqué à l’international

Une nouvelle qui a fait l’effet d’une bombe dans le secteur minier malien. Le Pôle Économique et Financier a émis, le jeudi 5 décembre 2024, un mandat d’arrêt international à la rencontre de Dennis Mark Bristow, le PDG de la multinationale minière canadienne Barrick Gold. Accusé de graves délits financiers, notamment de blanchiment de capitaux et de violations des règles financières de l’UEMOA, le dirigeant est désormais recherché dans le monde entier.

Des faits qui remontent à plusieurs années.

Les faits reprochés à Mark Bristow couvraient une période allant de 2019 à 2023. Selon les informations recueillies, les autorités maliennes soupçonnent le PDG de Barrick Gold d’avoir mis en place un système complexe de détournements de fonds, au détriment du Trésor public malien. Ces actions auraient eu lieu en dehors des activités de la société aurifère dans le pays.

Dans la même affaire, la justice a inculpé et placé en détention quatre employés maliens de Barrick Gold à la fin du mois de novembre. En plus du mandat d’arrêt international à la rencontre de Dennis Mark Bristow, le juge a délivré aussi un autre mandat d’arrêt contre le directeur général malien du complexe de Loulo-Gounkoto, Cheikh Abass Coulibaly, pour les mêmes faits présumés, a-t-on appris.

Une détermination sans faille des autorités maliennes

La décision d’émettre un mandat d’arrêt international démontre la volonté des autorités maliennes de lutter contre la corruption et l’impunité. Elles entendent ainsi envoyer un message fort aux multinationales opérant sur leur territoire : la loi s’applique à tous, quels que soient les intérêts en jeu.

Par ailleurs, cette affaire risque d’avoir de lourdes conséquences sur Barrick Gold. Outre les poursuites judiciaires engagées contre son PDG, la multinationale pourrait également faire l’objet de sanctions financières et voir ses activités au Mali compromises.

Pour info, Barrick Gold détient 80 % et l’État malien 20 % des deux sociétés propriétaires du complexe souterrain et à ciel ouvert de Loulo-Gounkoto, dans l’ouest du Mali.

Les questions restent nombreuses.

Si les raisons de cette poursuite judiciaire sont claires, de nombreuses questions restent également  en suspens :

  • Quels sont les montants exacts des sommes détournées ?
  • Quels sont les complices présumés de Mark Bristow ?
  • Quelles seront les conséquences de cette affaire sur les relations entre le Mali et le Canada ?

En somme, l’émission de ce mandat d’arrêt par les autorités maliennes est un signal fort. Elle démontre leur détermination à lutter contre la corruption et à récupérer les ressources naturelles du pays. Cependant, il reste à voir si cette affaire permettra de renforcer la confiance des investisseurs et de relancer un secteur minier malien en quête de stabilité. Les prochains jours s’annoncent décisifs dans cette affaire qui pourrait bien rebattre les cartes du secteur minier malien.

À suivre…

Bamako: 11 dirigeants politiques maliens libérés

Bamako, 5 décembre 2024 Un soulagement palpable a envahi la capitale malienne ce jour. Après cinq longs mois passés derrière les barreaux, les onze dirigeants politiques, figures de proue de l’opposition, arrêtés le 20 juin dernier, ont recouvré leur liberté. En effet, cette libération, survenue dans un contexte sociopolitique tendu, est une étape positive vers la paix et le dialogue dans la société Malienne.

Belle médiation de l’ex-Premier ministre Issoufi Maïga pour la libérations des onze dirigeants

L’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga, président de la Commission de suivi de la « Charte pour la paix et la réconciliation », a rendu possible cette libération grâce à son intervention. M. Maïga, reconnu pour son rôle de médiateur, a mené des discussions intenses avec le Président de la transition, Assimi Goïta, afin de trouver une issue favorable à cette situation.

Suite à l’approbation du Président, le ministre Maïga a rencontré les leaders politiques, le samedi précédent, pour leur annoncer la bonne nouvelle. En plus, le déplacement de onze prisonniers, qui étaient auparavant dispersés dans diverses prisons (Bamako, Dioula, Koulikoro et Kéniéroba), à l’établissement central de Kéniéroba, a constitué un moment important de ce processus.

Un processus méticuleux

Lundi dernier, une requête pour la libération a été soumise. Le tribunal a statué en leur faveur ce 5 décembre, ordonnant leur remise en liberté. Ces derniers, détenus depuis le 20 juin dernier à la suite d’une réunion privée, pourront ainsi retrouver leurs familles cet après-midi.

Les questions restent en suspens.

L’arrestation des dirigeants politiques en juin dernier, au plus fort de la crise politique, avait provoqué une vive émotion au sein de la population et de l’opposition. En outre les deux parties considéraient leur arrestation comme une violation des libertés fondamentales et un symbole de la répression exercée par le pouvoir.

Cette libération est-elle le signe d’un assouplissement de la position des autorités de la transition et d’une volonté d’engager un dialogue avec l’opposition ? Ou s’agit-il simplement d’une manœuvre tactique pour désamorcer la tension sociale ? Les observateurs s’interrogent sur la portée réelle de cette décision.

Un symbole d’espoir pour la Mali

Par ailleurs, si cette libération constitue une avancée positive, de nombreux défis restent à relever. Les causes profondes de la crise politique demeurent. La réconciliation nationale, la lutte contre le terrorisme et la transition démocratique sont autant de dossiers qui nécessitent des solutions durables. La réussite de la transition démocratique malienne nécessitera un engagement sincère de toutes les parties.

En somme, la libération des dirigeants politiques ouvre une nouvelle page de l’histoire du Mali. Les acteurs politiques doivent désormais saisir cette opportunité et s’unir comme un seul homme pour sortir le pays de la crise qui le ronge depuis des années.

 

Crise politique en France : le gouvernement Barnier démissionne

Élysée, le 5 décembre 2024 – Dans un revirement politique sans précédent depuis près de six décennies, le gouvernement français dirigé par le Premier ministre Michel Barnier a été renversé. Cette chute spectaculaire fait suite à l’adoption d’une motion de censure historique par l’Assemblée nationale, une première depuis 1962.

Michel Barnier, confronté à cette situation sans précédent, a présenté ce jeudi matin sa démission au Président Emmanuel Macron. La rencontre à l’Élysée, qui a duré une heure, s’est conclue par le départ du Premier ministre, une image qui restera gravée dans l’histoire politique française.

Conformément à l’article 50 de la Constitution, la démission du gouvernement était inévitable après la censure. Le Président Macron, après avoir accompagné M. Barnier, s’est entretenu avec les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher, pour évaluer la situation politique complexe et envisager les options disponibles. Cette démission est un moment clé dans la crise politique qui secoue la France, mettant en lumière les défis auxquels le pays doit faire face.

Le Président Macron, conscient de la gravité de la situation, a prévu de s’adresser à la nation lors d’une allocution solennelle prévue à 20 h 00. Certains Français s’attendent à ce qu’il annonce sa démission, tandis que d’autres espèrent qu’il donnera une nouvelle direction à sa gestion gouvernementale, dans le but de rassurer les citoyens et de poser les bases pour la formation d’un nouveau gouvernement.

En somme, l’adoption de la motion de censure révèle une profonde crise de confiance au sein de l’Assemblée nationale envers le gouvernement Barnier et souligne la nécessité d’un renouveau politique. La France et le monde entier tournent leurs yeux vers l’Élysée, alors que le pays se prépare à naviguer dans les eaux tumultueuses d’un paysage politique en pleine mutation.

L’IDEP Afrique au cœur de la 4ᵉ réunion ECA sur la performance du programme APPRM

Addis-Abeba, Éthiopie, le 3 décembre 2024 – Du 2 au 6 décembre 2024, la capitale éthiopienne accueille la 4ᵉ réunion officielle de l’ECA, un événement marquant dans le calendrier des institutions de développement africaines. Sous le thème « Améliorer la performance pour obtenir des résultats : les leçons des rapports annuels pour une meilleure planification », cette réunion est une plateforme pour examiner la responsabilité et la performance du programme APPRM.M. La rencontre a également permis de faire le point sur les avancées significatives réalisées dans le cadre de la mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

L'IDEP Afrique, en collaboration avec de nombreux partenaires, renforce les capacités des États membres africains pour faire face aux défis du développement et mettre en œuvre l'Agenda 2063.Un engagement fort en faveur du développement durable

Bakary Dosso, Chef de Division Formation et Recherche, a présenté le sous-programme 8 – IDEP Africa, soulignant son impact notable sur 46 pays et 5 sous-régions, touchant directement 239 décideurs politiques, 2570 bénéficiaires, et mettant un accent particulier sur l’inclusion de 896 femmes et jeunes. Il a aussi fait le bilan des actions menées par l’Institut pour soutenir les États membres dans la réalisation de leurs objectifs de développement. L’IDEP Afrique a en effet mis l’accent sur

  • Le soutien à la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) : L’institut a accompagné plusieurs pays dans la mise en œuvre de la ZLECAf, notamment la Côte d’Ivoire, le Sénégal, et des initiatives sont en cours au Ghana, au Kenya, au Mozambique et en Ouganda. D’autres pays, tels que l’Algérie, le Cameroun, la RDC, le Gabon, le Malawi, la Mauritanie, la Zambie et le Zimbabwe, sont en phase de finalisation de ce processus pour 2025.
  • Le renforcement des capacités en matière de planification pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) : L’IDEP Afrique a formé 25 hauts fonctionnaires guinéens et 38 fonctionnaires djiboutiens aux techniques de planification. L’institut a également mené des consultations pour un programme d’études sur les « Principes fondamentaux du développement de la planification » en collaboration avec plusieurs partenaires, notamment le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), l’AUDA-NEPAD, la Région de la Côte Ouest (RCO), le Malawi, le Sénégal, la Sierra Leone, l’Afrique du Sud et la Zambie.

L'IDEP Afrique, en collaboration avec de nombreux partenaires, renforce les capacités des États membres africains pour faire face aux défis du développement et mettre en œuvre l'Agenda 2063.L’IDEP Afrique : Soutien et formation technique

  • Le soutien au Niger : l’IDEP Afrique a collaboré avec le Système des Nations Unies au Niger (SNU Niger) et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD Niger) pour renforcer les compétences nationales.
  • Le renforcement des capacités de numérisation du système d’enseignement et de formation technique et professionnelle (TVET) : Des projets sont en cours en Côte d’Ivoire, au Togo, au Bénin, en Égypte, au Niger et au Nigeria pour améliorer la qualité et l’efficacité des systèmes de formation professionnelle.

Des partenariats solides pour un impact durable

L’IDEP Afrique a souligné l’importance de la collaboration avec les partenaires techniques et financiers pour atteindre ses objectifs. L’institut travaille en étroite collaboration avec l’UNESCO, l’Union africaine, le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), l’IFEF, Education 2030 et les Nations Unies.

En somme, les résultats présentés lors de cette réunion témoignent de l’engagement de l’IDEP Afrique à soutenir le développement durable en Afrique. Les délibérations et les échanges d’expériences mettront en lumière les prochains défis et les opportunités, tout en traçant la voie vers une planification plus stratégique et des résultats tangibles pour les années futures. En renforçant les capacités des États membres, l’institut contribue à la mise en œuvre de l’Agenda 2063 et à l’atteinte des Objectifs de développement durable.

Drones Akıncı : Les FAMa neutralisent des chefs terroristes

Bamako, 1ᵉʳ décembre 2024 – Dans une opération d’une rare précision, les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont porté un coup décisif aux groupes terroristes actifs dans la région de Kidal. Alors que les ennemis de la paix célébraient le 30 novembre 2024 la naissance du Front de Libération de l’Azawad et hissaient leur drapeau à Tinzawatene, les FAMa ont riposté avec une violence inattendue.

Les FAMa, équipées de drones Akıncı, neutralisent des chefs terroristes dont Idarfa et Shoguib lors d'une frappe cibléeDrones Akıncı : Atout Décisif des FAMa

C’est grâce aux drones de combat Akıncı, nouvel acquis, que les forces maliennes ont pu localiser et neutraliser plusieurs chefs terroristes, dont l’influent Idarfa et Shoguib, le chef des Idnan. Les drones Akıncı surveillaient discrètement les participants à leur réunion stratégique, avant de lancer une opération de neutralisation. La frappe aérienne, d’une précision chirurgicale, a permis d’éliminer plusieurs éléments clés de ces groupes armés.

Cette opération marque un tournant dans la lutte contre le terrorisme au Mali. Elle démontre l’efficacité des nouveaux équipements militaires acquis par les FAMa et leur capacité à mener des opérations complexes dans des zones difficiles d’accès. Les drones Akıncı, en particulier, se révèlent être un atout majeur dans cette lutte.

Les FAMa, équipées de drones Akıncı, neutralisent des chefs terroristes dont Idarfa et Shoguib lors d'une frappe ciblée Ce succès est d’autant plus éclatant qu’il intervient quelques heures seulement après la proclamation du Front de Libération de l’Azawad. Les FAMa ont clairement signifié leur intention de ne tolérer aucune atteinte à l’intégrité territoriale du Mali et de réprimer avec la plus grande rigueur toute tentative de sécession.

Cette opération est également une victoire pour le peuple malien qui aspire à la paix et à la stabilité. Elle démontre la détermination des autorités à défendre l’intégrité territoriale du pays et à protéger les populations civiles.

En somme, l’acquisition du drone turc Akinci par le Mali s’avère être un tournant dans la lutte contre le terrorisme. La frappe réussie à Tinzawatene contre les terroristes du CSP en est la première illustration, marquant une nouvelle étape dans la capacité de l’armée malienne à mener des opérations aériennes de précision.