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« Made in Niger » : Le Ministre mobilise les femmes pour l’industrialisation

À Niamey, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Abdoulaye Seydou, a échangé avec une délégation de femmes entrepreneures spécialisées dans la transformation des produits locaux. Objectif : expliquer deux réformes majeures adoptées en Conseil des ministres pour stimuler la production nationale, protéger les filières locales et faire du « fabriqué au Niger » un levier de souveraineté économique.

 

Niamey, 7 novembre 2025 –  Dans un élan de mobilisation collective, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Abdoulaye Seydou, a réuni ce vendredi une délégation de femmes entrepreneures spécialisées dans la transformation des produits locaux. Cette rencontre, centrée sur deux réformes phares adoptées en Conseil des ministres le 22 octobre dernier, vise à ériger des remparts contre la concurrence étrangère et à propulser la production nationale au premier plan. Pour ces actrices essentielles de l’économie informelle, c’est une occasion en or de transformer les défis en leviers de croissance inclusive.

Des mesures protectionnistes pour revitaliser le tissu industriel

 

Au cœur des échanges : un décryptage approfondi des implications concrètes, des bénéfices attendus et des défis liés à deux instruments législatifs majeurs. D’un côté, l’ordonnance sur les quotas d’importation limite l’entrée de biens similaires à ceux fabriqués localement, afin de préserver les emplois et stimuler les capacités industrielles nationales. De l’autre, le décret sur l’obligation d’achat de produits du terroir impose aux administrations et entreprises publiques de privilégier les offres locales, favorisant ainsi une chaîne d’approvisionnement circulaire.

Selon le ministre, ces outils marquent un tournant décisif vers l’autonomie économique du pays. Parmi les avantages anticipés : une hausse de la demande intérieure, la création de milliers d’emplois directs dans l’agro-transformation et l’artisanat, et une réduction significative de la facture des importations. Les opportunités sont nombreuses, notamment pour les innovatrices capables de diversifier leurs gammes et de conquérir des marchés sous-régionaux. Toutefois, les enjeux restent de taille : garantir une mise en œuvre harmonieuse pour éviter pénuries et flambées des prix, tout en renforçant la lutte contre les contournements frauduleux.

À Niamey, le ministre du Commerce Abdoulaye Seydou a rencontré des femmes transformatrices pour présenter deux réformes clés : quotas d’importation et obligation d’achat local. Objectif : stimuler la production nationale et renforcer la souveraineté économique du Niger.

Les femmes entrepreneures en première ligne du patriotisme économique

 

Abdoulaye Seydou n’a pas mâché ses mots pour valoriser le rôle central de ces femmes dans les filières agroalimentaires et artisanales, où elles constituent souvent le maillon faible mais résilient. « Ces réformes ne sont pas abstraites : elles sont taillées pour vous, qui transformez nos matières premières en richesses tangibles », a-t-il lancé, appelant à une révolution culturelle.

Pour le ministre, il est urgent de briser le cercle vicieux de la préférence importée et de faire du « fabriqué au Niger » un réflexe instinctif, empreint de fierté nationale. Un changement de paradigme qui, à l’image de certaines réussites africaines, pourrait également stimuler un développement endogène et durable.

Loin d’un exercice unilatéral, la session a aussi permis aux participantes de formuler des propositions concrètes pour affiner les dispositifs. Des idées ont émergé autour de secteurs prioritaires comme le mil transformé ou les textiles locaux, renforçant un consensus autour de ces « boucliers » destinés à l’essor industriel.

Perspectives réglementaires et réactions enthousiastes

 

Pour passer de l’intention à l’action, le ministre a dévoilé les prochaines étapes : des arrêtés viendront compléter le cadre réglementaire, précisant les produits concernés, les pourcentages de quotas et les modalités d’application. Des mécanismes de contrôle rigoureux seront instaurés, assortis de sanctions pour les contrevenants, afin de garantir l’équité et l’efficacité du dispositif.

Les représentantes des transformatrices ont accueilli ces annonces avec un mélange d’enthousiasme et de pragmatisme. « C’est une validation historique de notre labeur quotidien, une porte ouverte vers l’expansion », a témoigné l’une d’elles, tout en soulevant la question des soutiens logistiques pour une mise en œuvre fluide. Ces voix, porteuses d’expériences de terrain, pourraient bien influencer les ajustements finaux.

 

Vers une souveraineté économique portée par les femmes

Cette session consultative s’inscrit dans une vision élargie de souveraineté économique, où les femmes ne sont plus de simples bénéficiaires, mais des architectes du renouveau. À l’horizon, se dessine un Niger où le « made in » local rime avec prospérité partagée, porté par une industrie dynamique et un tissu social renforcé.

Les regards se tournent désormais vers l’application effective de ces réformes, avec l’espoir qu’elles transforment les promesses en réalités palpables pour les marchés, les ateliers et les foyers du pays.

 

SANE 2025 : Le Niger lance son Salon National de l’Entrepreneuriat

Niamey a inauguré sa première édition du Salon National de l’Entrepreneuriat (SANE 2025) sous l’impulsion du ministre du Commerce Abdoulaye Seydou. Porté par Ansar Event, ce rendez-vous stratégique célèbre l’audace des porteurs de projets et ambitionne de faire de l’initiative privée un pilier de la souveraineté économique du Niger.

 

Niamey, 7 novembre 2025 – Sous l’égide du ministre du Commerce et de l’Industrie, Abdoulaye Seydou, la première édition du Salon National de l’Entrepreneuriat (SANE 2025) a été officiellement lancée hier à Niamey. Porté par l’agence Ansar Event, ce rendez-vous stratégique ambitionne de faire des initiatives privées un moteur central de l’économie nationale, en stimulant leur rayonnement sur les marchés locaux et panafricains. Avec un programme dense, interactif et résolument tourné vers l’innovation, le salon s’impose comme un levier majeur pour la jeunesse et les acteurs économiques du territoire.

SANE 2025 : une cérémonie d’ouverture placée sous le signe de l’audace et de l’engagement

 

Le point d’orgue de cette journée inaugurale fut sans conteste la cérémonie d’ouverture, marquée par des interventions vibrantes, saluant l’élan entrepreneurial qui anime le Niger. Oumarou Issaka Idé, administrateur délégué de l’arrondissement communal de Niamey 2, et Rahma Saleh Mahmoud, directrice d’Ansar Event, ont tous deux souligné la vitalité des porteurs de projets. « Ce salon est une fête du dynamisme qui anime notre paysage économique », a déclaré Mahmoud, tandis qu’Idé a mis en avant son rôle de tremplin vers une intégration plus forte dans l’espace économique africain.

 

Abdoulaye Seydou : plaidoyer pour une souveraineté économique par l’innovation

 

Poursuivant cet élan, le ministre Abdoulaye Seydou a salué l’initiative comme un « coup de maître », soulignant ainsi son potentiel à générer des richesses durables et à créer de l’emploi. Il a également lancé un appel vibrant à la jeunesse et aux entrepreneurs à embrasser l’audace créative : « La clé réside dans une boucle vertueuse : fabriquer chez nous ! Valoriser nos ressources ! Et privilégier nos biens pour bâtir une indépendance économique solide. » Un message fort, qui résonne comme un manifeste pour une revalorisation des chaînes de production locales face aux enjeux mondiaux.

 

Un salon placé sous le signe de la compétitivité et de la résilience

 

En cohérence avec ce message d’indépendance et de valorisation, le SANE 2025, articulé autour du thème « Renforcer la résilience des entreprises privées pour dominer les marchés internes et panafricains », se positionne en effet comme un hub multifonctionnel. Il invite aussi à une réflexion collective sur les leviers d’innovation, les stratégies d’exportation et les partenariats transfrontaliers, dans un contexte où l’Afrique de l’Ouest aspire à une industrialisation accélérée.

Le Salon National de l’Entrepreneuriat (SANE 2025) a été lancé à Niamey sous l’égide du ministre du Commerce. Quatre jours d’échanges, d’innovations et de partenariats pour propulser l’initiative privée au cœur de l’économie nigérienne. Le Salon National de l’Entrepreneuriat (SANE 2025) a été lancé à Niamey sous l’égide du ministre du Commerce. Quatre jours d’échanges, d’innovations et de partenariats pour propulser l’initiative privée au cœur de l’économie nigérienne.

Quatre jours pour connecter, former et transformer

 

Dès le coup d’envoi, le ministre et ses hôtes distingués ont arpenté les allées des stands, découvrant une mosaïque impressionnante de produits et services : de l’artisanat innovant aux solutions technologiques adaptées au terroir. Ces expositions, véritables joyaux de la créativité nationale, ont aussi captivé l’assistance par leur variété et leur qualité.

 

D’ailleurs, les prochains jours promettent un tourbillon d’activités : forums de réflexion, formations hands-on, zones d’affichage interactives et rendez-vous d’affaires ciblés. Ces formats, taillés sur mesure pour les novices comme pour les vétérans, viseront également à tisser des alliances solides, au profit d’une économie nationale plus inclusive et dynamique.

 

SANE 2025 : une vision partagée pour une croissance inclusive

 

En conclusion, et au-delà des journées d’exposition, ce premier SANE, qui s’étend sur quatre journées, pourrait bien marquer un tournant dans la valorisation de l’initiative privée au Niger. En plaçant les femmes et les jeunes au cœur de sa démarche, il incarne une vision où l’entrepreneuriat devient le socle d’une croissance partagée, résiliente et tournée vers l’avenir. Les regards se tournent désormais vers les retombées concrètes, dans l’espoir que ce salon impulse une dynamique d’investissements et d’emplois durables pour les années à venir.

 

Commerce et industrie : le Niger ajuste sa stratégie

Réuni avec ses plus proches collaborateurs, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Abdoulaye Seydou, a dressé un bilan stratégique des six derniers mois. Entre avancées concrètes, défis persistants et feuille de route resserrée, cette session de travail marque une nouvelle étape dans la quête d’une croissance économique souveraine et résiliente.

 

Niamey, 6 novembre 2025 – Dans un climat de mobilisation collective, le ministre nigérien du Commerce et de l’Industrie, Abdoulaye Seydou, a réuni hier ses principaux collaborateurs pour un examen approfondi des avancées enregistrées depuis le début de l’année. En effet, cette session, centrée sur les performances des six derniers mois et les ajustements stratégiques à venir, s’inscrit dans la dynamique de consolidation de l’économie nationale.

Le ministre du commerce Abdoulaye Seydou évalue les performances de son secteur et trace les priorités pour renforcer l’économie nigérienne.

Ministère de commerce : mobilisation générale et diagnostic partagé

 

La réunion, tenue dans l’enceinte du ministère au cœur de Niamey, a rassemblé une délégation représentative des instances dirigeantes : secrétaires généraux, directeurs généraux des entités affiliées, chefs de services administratifs et techniques, conseillers spécialisés, ainsi que les proches collaborateurs du cabinet. Orchestré au neuvième étage du bâtiment, l’événement a permis une discussion franche et constructive, mettant en évidence le besoin urgent de consolider les fondations d’une croissance autonome et pérenne.

Dès l’ouverture des débats, Abdoulaye Seydou a posé les jalons idéologiques de la discussion. Premièrement, il a rappelé les principes fondateurs de la refondation institutionnelle qui imprègnent les politiques publiques, tout en soulignant le rôle stratégique de son secteur dans la quête d’indépendance économique du Niger. « Une analyse lucide de nos réalisations et obstacles est essentielle pour affiner nos approches », a-t-il déclaré, appelant par ailleurs à une vigilance accrue face aux défis du marché intérieur et international.

Bilan semestriel du ministère du commerce : avancées et marges de progression

 

Au fil de l’après-midi, les responsables des différentes branches ont pris la parole tour à tour. Chacune des entités a livré un état des lieux synthétique de son département  : avancées notables en matière de facilitation des échanges commerciaux, initiatives pour dynamiser la production locale, mais aussi entraves persistantes, telles que les fluctuations des chaînes d’approvisionnement ou les contraintes réglementaires. Ces interventions ont permis de dresser un panorama clair des efforts engagés et des marges de progression, favorisant par conséquent un diagnostic claire.

Visiblement satisfait de l’implication générale, le ministre n’a pas tari d’éloges à l’égard de ses équipiers. « Votre dévouement au cours de ces premiers semestres a été exemplaire », a-t-il lancé, avant d’insister sur la nécessité d’une synergie renforcée entre les pôles. Pour lui, en effet, le succès repose autant sur l’initiative individuelle que sur une collaboration fluide, capable de transformer les idées en résultats tangibles.

Le ministre du commerce Abdoulaye Seydou évalue les performances de son secteur et trace les priorités pour renforcer l’économie nigérienne.

Feuille de route : un suivi aligné sur la Haute Autorité

 

Abdoulaye Seydou a conclu sur une note d’optimisme résolu, réaffirmant de surcroît sa foi inébranlable en les capacités collectives de son département. Il a rappelé que cette ambition s’inscrit pleinement dans les directives du chef de l’État, le général d’armée SEM Abdourahamane Tiani, et celles du chef du gouvernement, SEM Ali Mahamane Lamine Zeine. « La prospérité de notre nation exige un engagement total : persévérance, discipline et unité d’action, afin d’honorer les aspirations de nos citoyens et des opérateurs du secteur », a-t-il martelé.

Pour pérenniser cette dynamique, un suivi intermédiaire est déjà programmé dans les mois à venir. Cette étape permettra de jauger l’application effective des directives émergentes, avec un accent particulier sur l’amélioration de la gestion publique, la clarté des procédures et l’optimisation des ressources. Une telle vigilance promet de catalyser les réformes, au service d’un écosystème commercial et industriel plus robuste et inclusif.

 

Tournant décisif pour l’économie nigérienne

 

En conclusion, cette initiative ministérielle intervient à un moment charnière pour le Niger, où la diversification économique et la résilience face aux chocs internes s’imposent comme des priorités absolues. Les regards se tournent désormais vers les prochaines échéances, avec l’espoir que ces échanges impulsent une accélération tangible sur le terrain.

 

Niamey : le ministre du Commerce en tournée pour le Made in Niger

Du lait aux hydrocarbures, en passant par le recyclage et les fournitures scolaires, le ministre du Commerce et de l’Industrie a parcouru sept sites de production à Niamey. Objectif : valoriser le « Made in Niger », écouter les acteurs de terrain et activer les leviers d’une souveraineté économique durable.

 

Niamey, 30 octobre 2025 – Du 28 au 29 octobre, Abdoulaye Seydou a sillonné sept unités de production aux côtés de ses collaborateurs et de représentants de l’Agence nationale de la main-d’œuvre et de l’emploi (ANMC). De l’agroalimentaire au recyclage, et ce en passant par l’énergie, cette tournée illustre un engagement gouvernemental fort en faveur de la souveraineté industrielle.

Le ministre du Commerce : une immersion directe dans les ateliers

 

Le ministre a visité des fleurons du tissu industriel nigérien : Niger Lait S.A. (produits laitiers), UNIS NIGER (savons), Oriba Food (mayonnaises), Oriba Jus (sodas), ECO WASTE SOLUTION (recyclage plastique), AHK Hydrocarbure Gaz (combustibles gazeux) et Niger Craie Production (fournitures scolaires). Loin des discours, ces escales ont permis de prendre le pouls des ateliers, d’observer les conditions de travail, d’écouter les dirigeants et de jauger la qualité des chaînes de production.

« C’est un geste concret pour valoriser nos savoir-faire et transformer le ‘Made in Niger’ en atout compétitif », a commenté un cadre du ministère. Les échanges ont été francs : gratitude pour la proximité, mais aussi appels à l’aide face aux défis logistiques, énergétiques et réglementaires. Les industriels ont cependant mis en avant des avancées notables en matière d’innovation et de rigueur professionnelle.

 

À Niamey, le ministre du Commerce visite sept sites industriels pour soutenir la production locale et renforcer la souveraineté économique du Niger.

Des mesures fortes pour développer le local

 

À l’issue de cette tournée, le ministre a dressé un bilan optimiste, porté par deux leviers majeurs. D’une part, la sixième édition de la campagne « Consommer Local » initiée par l’UEMOA. D’autre part, les récentes décisions du Conseil des ministres du 22 octobre : une ordonnance imposant des quotas sur les importations concurrentes, et un décret rendant obligatoire l’achat de produits nationaux par les institutions publiques.

« Ces outils protègent notre marché et garantissent des débouchés stables aux acteurs locaux », a-t-il affirmé, avant de lancer un défi aux entrepreneurs : « Le gouvernement a rempli sa part ; à vous, désormais, de garantir l’abondance, la qualité irréprochable et des prix accessibles. C’est ainsi que nous réduirons les importations, renforcerons notre compétitivité et concrétiserons la vision du président de la République, le général Abdourahamane Tiani. »

Le ministre a réitéré l’engagement des autorités de la Refondation : faciliter l’investissement, encourager la transformation locale et améliorer le quotidien des citoyens. « Privilégier le local est un choix stratégique autant que civique », a-t-il martelé, appelant chaque Nigérien à adopter ce réflexe patriotique.

À Niamey, le ministre du Commerce visite sept sites industriels pour soutenir la production locale et renforcer la souveraineté économique du Niger.

Vers une chaîne de valeur inclusive et durable

 

Ces visites s’inscrivent d’ailleurs dans une stratégie plus large : bâtir un patriotisme économique concret. En soutenant les PME et les industries émergentes, le gouvernement mise sur la création d’emplois stables et la diversification des filières, loin de la dépendance aux matières premières brutes.

Des observateurs saluent cette approche, car elle pourrait stimuler une croissance inclusive, où les usines locales deviennent des moteurs de prospérité partagée. À l’heure où l’UEMOA accélère l’intégration régionale, le Niger semble prêt à jouer sa partition avec panache. Il ne reste plus qu’aux consommateurs et aux investisseurs à suivre le tempo : le « Consommer Local » n’est plus un slogan, mais un levier stratégique pour un avenir plus autonome.

 

Niger : un mois pour consommer local

À Niamey, la sixième édition du Mois du Consommer Local s’ouvre dans un climat d’engagement national et régional. Entre mesures incitatives, mobilisation des acteurs économiques et volonté politique affirmée, le Niger fait du « Made in Niger » un pilier stratégique pour renforcer ses chaînes de valeur et affirmer son autonomie face aux importations.

 

Niamey, 27 octobre 2025 Dans un élan de patriotisme économique, le Niger a lancé ce lundi la sixième édition du Mois du Consommer Local, une initiative portée par l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) pour promouvoir les produits nationaux et stimuler les chaînes de valeur régionales. En effet, placée sous le slogan évocateur « Consommer local, levier pour des chaînes de valeur régionales performantes et compétitives », cette campagne vise à transformer les habitudes de consommation en moteur de croissance durable.

Consommer Local : une mobilisation multisectorielle au cœur de Niamey

 

La cérémonie d’ouverture, organisée au Centre International de Conférences Mahatma Gandhi, a rassemblé un large éventail d’acteurs : représentants du gouvernement, membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), entrepreneurs, agriculteurs, bailleurs de fonds et délégations de l’UEMOA. Tous ont convergé pour réaffirmer leur engagement en faveur d’une économie plus autonome et résiliente.

Le Gouverneur de la région de Niamey, le Général de Division Assoumane Abdou Harouna, a donné le ton avec un discours enthousiaste, saluant les talents locaux en matière de production et de transformation artisanale.

« Nos autorités de la Refondation sont prêtes à tout pour propulser le Made in Niger et ancrer la culture du consommer local dans le quotidien des Nigériens », a-t-il déclaré, sous les applaudissements nourris.

Le Niger lance la 6e édition du Mois du Consommer Local, mobilisant institutions, entrepreneurs et citoyens autour d’une ambition : renforcer les chaînes de valeur régionales et affirmer la souveraineté économique par le "Made in Niger".

Une stratégie régionale alignée sur les ambitions nationales

 

Par ailleurs, le Représentant Résident de l’UEMOA au Niger a souligné les avancées du pays dans la valorisation du contenu local, en lien avec le Plan Stratégique 2025-2030 de l’Union. Il a salué les réformes engagées, les outils innovants mis en place pour dynamiser les filières locales, et la volonté affirmée de renforcer l’autosuffisance régionale.

Le Ministre du Commerce et de l’Industrie, Abdoulaye Seydou, a clôturé les interventions officielles par un appel à l’action collective : « Choisir le local, c’est un geste stratégique pour notre économie et profondément patriotique. » Il a aussi relié le thème de l’édition à l’axe 3 de la Refondation de la République : le renforcement des fondations productives pour une souveraineté économique affirmée.

Le Niger lance la 6e édition du Mois du Consommer Local, mobilisant institutions, entrepreneurs et citoyens autour d’une ambition : renforcer les chaînes de valeur régionales et affirmer la souveraineté économique par le "Made in Niger".

Des mesures concrètes pour soutenir le local

 

Le ministre a rappelé les décisions prises en Conseil des ministres le 22 octobre, notamment l’ordonnance imposant des quotas minimaux pour l’achat de produits nationaux et le décret rendant obligatoire l’acquisition de biens locaux par les administrations. Ces mesures, appuyées par les incitations fiscales du Code des investissements et l’ordonnance sur le contenu local adoptée en août 2024, traduisent une volonté politique forte.

« Zantchan Kassane, Labou Sanni No, Hala Leydi No » — ce cri de ralliement, repris par le ministre, incarne ainsi l’ambition d’une économie souveraine fondée sur la fierté nationale et l’autonomie productive.

Consommer Local : une vitrine du savoir-faire nigérien

 

La journée s’est achevée par une déambulation festive parmi les stands d’exposition, où les visiteurs ont pu découvrir la richesse des produits nigériens : tissus teints à la main, denrées agricoles transformées, innovations artisanales. Une démonstration vivante que consommer local n’est pas un simple slogan, mais une démarche concrète vers un avenir plus résilient.

Le Niger lance la 6e édition du Mois du Consommer Local, mobilisant institutions, entrepreneurs et citoyens autour d’une ambition : renforcer les chaînes de valeur régionales et affirmer la souveraineté économique par le "Made in Niger".

Un pari audacieux face aux défis globaux

 

Dans un contexte marqué par l’inflation et les perturbations logistiques mondiales, cette sixième édition du Mois du Consommer Local arrive à point nommé. Elle invite chaque Nigérien — et plus largement chaque citoyen de l’UEMOA — à faire de l’achat local un réflexe quotidien. Un geste simple, mais porteur d’un impact stratégique pour bâtir des chaînes de valeur compétitives et durables dans toute la sous-région.

 

Niger : Abdoulaye Seydou trace la voie d’une relance industrielle

Le Niger affine sa stratégie économique : lors de la 5ᵉ réunion interne de cabinet, le Ministre du Commerce et de l’Industrie, Abdoulaye Seydou, a mobilisé son équipe pour transformer les défis structurels en leviers de croissance. Objectif : renforcer la compétitivité nationale, diversifier les filières industrielles et positionner le pays comme un hub économique sahélien.

 

Niamey, 7 octobre 2025 – La concertation interne peut-elle transformer des défis économiques structurels en leviers de croissance majeurs pour le Niger ? C’est dans cette optique que ce mardi, le Ministre du Commerce et de l’Industrie, M. Abdoulaye SEYDOU, a présidé la 5ᵉ réunion interne de cabinet. Cette rencontre stratégique a réuni l’ensemble de l’équipe dirigeante du secteur : les inspecteurs généraux des services, les conseillers techniques du ministre, les responsables des directions centrales (DGC, DGPSP, DGDI, DGEJ), les responsables des services transversaux et l’UMOCIR. Tenue dans la salle de réunion du ministère, la session visait à aligner l’action gouvernementale pour dynamiser l’économie nigérienne, dans un contexte exigeant en termes de sécurité et de marchés.

Ordre du jour et objectifs stratégiques

 

Tout d’abord, l’ordre du jour de la réunion s’est articulé autour de points de suivi essentiels :

  • Lecture et amendements du compte rendu de la 4ᵉ session tenue le 2 septembre 2025 (afin d’assurer la continuité et la traçabilité des décisions).
  • Examen minutieux des diligences en cours et des nouvelles orientations émergentes.
  • Point divers (réservé à l’analyse de problématiques imprévues et au brainstorming stratégique).

Par ailleurs, au-delà de ces points protocolaires, l’objectif principal est clair : il s’agit d’évaluer de manière exhaustive l’avancement des politiques et programmes en cours, d’identifier précisément les facteurs de blocage qui entravent la performance (tels que les défis logistiques ou la concurrence internationale), et de définir une feuille de route rigoureuse. En fin, cette feuille de route doit permettre d’améliorer la compétitivité nationale, de diversifier la base industrielle (réduisant la dépendance aux ressources extractives) et de fluidifier les échanges commerciaux. Ainsi, le Niger aspire à devenir un hub économique incontournable au-delà de son rôle de simple zone de transit sahélien.

Le ministre Abdoulaye Seydou préside une réunion stratégique pour relancer l’économie nigérienne. Objectifs : diversification industrielle, compétitivité et souveraineté économique.

Abdoulaye Seydou : Impulsion et souveraineté économique

 

En plus, cette session intervient dans un moment d’accélération des réformes menées par le CNSP. C’est pourquoi le Ministre Seydou privilégie la concertation interne pour traduire les ambitions politiques en actions concrètes. Dans un contexte où l’industrie nigérienne doit impérativement s’orienter vers l’innovation, l’identification des défis est fondamentale : elle permet à la fois de stimuler la croissance, de créer de l’emploi et d’ouvrir résolument le pays aux partenaires régionaux et internationaux.

En conclusion, cette réunion témoigne de la dynamique d’un ministère entièrement mobilisé, aligné sur une vision économique claire axée sur la souveraineté partagée. Dès lors, sous la direction de M. Seydou, l’attente est forte pour que les initiatives débouchent sur des mesures tangibles de facilitation du commerce et de diversification des filières – affirmant ainsi la position du Niger dans la dynamique de transformation économique ouest-africaine.

Agadez : le ciment de la reconstruction

Un ciment pour l’espoir : Agadez lance une campagne de reconstruction, symbole d’un engagement territorial

Jeudi 4 septembre, un acte fort de mobilisation territoriale a marqué la région d’Agadez : le lancement officiel de la campagne de distribution de ciment 32.5. Orchestrée par le Gouverneur, le Général de Division Ibra Boulama Issa, cette initiative incarne une volonté politique de répondre aux urgences sociales par des leviers concrets de reconstruction.

Agadez lance la vente de ciment 32.5 : 2 000 tonnes pour reconstruire, mobiliser et renforcer la solidarité territoriale.

Gouvernance et tradition unies pour la cause

 

La cérémonie s’est déroulée dans les entrepôts du Groupe SOS sur la route d’Arlit, réunissant un aréopage d’autorités et de figures emblématiques. On y retrouvait des représentants du gouvernement, des dignitaires civils et militaires, ainsi que le Sultan de l’Aïr. Cette convergence symbolique entre gouvernance républicaine et légitimité coutumière montre aussi  l’unité et la détermination des leaders locaux à œuvrer ensemble pour reconstruire, rassembler et redonner espoir à la population.

2 000 tonnes de ciment pour les sinistrés

 

Le Groupe SOS a mis à disposition 2 000 tonnes de ciment au tarif encadré de 59 000 FCFA la tonne, conformément aux directives nationales. Ce geste, salué par le Gouverneur comme un « élan patriotique », vise en fait à soutenir les familles dont les habitations ont été fragilisées ou détruites par des événements récents. Ainsi, cette initiative ne se limite pas à une simple transaction commerciale, car elle devient un levier d’insertion, de dignité retrouvée et de résilience collective pour de nombreux citoyens.

Une distribution transparente pour plus d’équité

 

Conscient des risques de spéculation et de détournement, le Gouverneur a annoncé la mise en place de mesures d’accompagnement rigoureuses. Des mécanismes de contrôle seront mis en œuvre pour garantir que le ciment atteigne les bénéficiaires ciblés dans un esprit de justice sociale et de responsabilité publique. Cette démarche assure la transparence et l’équité de la distribution, renforçant la confiance de la population envers ses dirigeants.

 

Le ciment, symbole de la résilience d’Agadez

 

En somme, ce lancement s’inscrit dans une logique de mobilisation citoyenne autour de l’action publique. Il illustre comment une politique de proximité, articulée à des partenariats stratégiques, peut transformer une ressource matérielle en vecteur de cohésion sociale. À Agadez, le ciment est devenu plus qu’un matériau : il est le symbole d’un territoire qui se relève, s’organise et se projette.

Cette initiative réussie pousse les autorités, le secteur privé et la population à s’interroger : comment reproduire et amplifier cette synergie pour d’autres projets de développement, afin de renforcer durablement la résilience de la région d’Agadez face aux défis à venir ?

Niamey – Moscou : un partenariat stratégique

Le Niger ouvre grand ses portes aux investisseurs russes pour une coopération économique prometteuse

 

Niamey, 19 août 2025 – Dans une ambiance empreinte de dynamisme et d’ouverture, le ministre du Commerce et de l’Industrie du Niger, M. Abdoulaye Seydou, a accueilli ce mardi une délégation d’investisseurs russes à Niamey. Cette rencontre, véritable catalyseur pour renforcer les relations économiques entre la République du Niger et la Fédération de Russie, marque un pas décisif vers une collaboration mutuellement bénéfique, porteuse d’avenir pour les deux nations.

Des investissements russes pour transformer le Niger

 

Au cœur des discussions, les investisseurs russes, composés d’experts et de chefs d’entreprises, ont dévoilé une palette de projets visant à dynamiser plusieurs secteurs clés. Tout d’abord, l’agriculture, pilier de l’économie nigérienne, figure en tête des priorités, avec des propositions visant à optimiser les rendements grâce à des intrants modernes. Ensuite, les échanges ont également porté sur le renforcement des capacités en télécommunications, notamment à travers le développement de technologies satellitaires pour la surveillance environnementale et la sécurité. Enfin, l’énergie, avec un focus sur le pétrole, le gaz et l’hydraulique, ainsi que la fabrication de produits dérivés du tabac, ont complété cette ambitieuse feuille de route.

À Niamey, le ministre du Commerce accueille une délégation d’investisseurs russes pour lancer des projets ambitieux dans l’agriculture, l’énergie et les télécommunications.

Une collaboration basée sur la confiance et la transparence à Niamey

 

De leur côté, les entrepreneurs russes ont tenu à réaffirmer leur volonté de s’inscrire dans une démarche respectueuse des lois nigériennes, prônant une collaboration transparente et équitable. Cette approche a été saluée par le ministre Abdoulaye Seydou, qui a souligné l’engagement du Niger à encourager les investissements étrangers respectueux de la souveraineté nationale. « Nous voulons créer un climat favorable aux affaires, propice à des partenariats stratégiques qui génèrent des emplois et favorisent le transfert de technologies et de compétences », a-t-il déclaré avec conviction.

Niamey se tourne vers l’avenir

 

Cette rencontre ouvre des perspectives prometteuses pour le développement économique du Niger. En misant sur des secteurs stratégiques comme l’agriculture, l’énergie et les télécommunications, le pays aspire à diversifier son économie tout en renforçant ses capacités technologiques. Les discussions ont également mis en lumière l’importance de bâtir des relations économiques durables, capables de soutenir la croissance et de répondre aux besoins des populations. En somme, en accueillant cette délégation, le Niger envoie un signal fort : celui d’un pays résolument tourné vers l’avenir, prêt à tisser des liens économiques solides avec des partenaires internationaux.

Ce n’est qu’un premier pas, mais il pourrait bien poser les jalons d’une coopération fructueuse entre Niamey et Moscou, avec des retombées significatives pour les deux parties. Mais quel sera le réel impact de ces projets sur le quotidien des Nigériens et comment le gouvernement garantira-t-il la bonne mise en œuvre de ces ambitieux partenariats ?

Le marché de Tahoua fait peau neuve et change de nom

Tahoua honore ses racines : un marché moderne pour une mémoire vivante

 

Tahoua, 18 août 2025 Dans une atmosphère empreinte de solennité et de fierté locale, le Marché Central de Tahoua a officiellement changé de nom ce dimanche 17 août. Désormais baptisé « Marché Moderne Elhadj Mahamadou Almou de l’Ader », ce haut lieu du commerce devient un symbole de reconnaissance et d’ancrage historique pour toute une région.

La cérémonie, présidée par le Secrétaire Général Adjoint du Ministère du Commerce et de l’Industrie, M. Abdoulaye Boubacar, s’est tenue en présence du Gouverneur de la région, le Colonel-major Souleymane Amadou Moussa, et de nombreuses autorités coutumières et administratives.

 

Le Marché Central de Tahoua : un hommage mérité à un géant de l’économie locale

 

Elhadj Mahamadou Almou (1900-1982), figure emblématique de l’Ader, était un opérateur économique respecté, connu pour sa sagesse, sa générosité et son attachement indéfectible à sa communauté. Par ailleurs, en donnant son nom à ce marché moderne, l’État du Niger rend hommage à une mémoire vivante, tout en affirmant sa volonté de lier développement économique et valorisation du patrimoine local.

Inauguré en 2021, le marché est un véritable chef-d’œuvre architectural : 1317 boutiques, trois hangars, une mosquée, un bloc administratif et six parkings de 224 places. Construit pour plus de 22 milliards de FCFA, il incarne aussi la modernisation du commerce dans les grandes villes du pays, à l’image des marchés de Niamey, Maradi et Zinder.

Le Marché Central de Tahoua devient officiellement le « Marché Moderne Elhadj Mahamadou Almou de l’Ader », en hommage

L’alliance de la tradition et du commerce moderne

 

Dans son allocution, M. Boubacar a souligné que cette cérémonie parachève l’opérationnalisation du marché, avec la création prochaine d’une société de gestion dédiée. Le Gouverneur, quant à lui, a salué « une œuvre, un nom et un projet partagé », fruit d’une vision commune entre les filles et fils de l’Ader.

Ainsi, à Tahoua, le commerce se conjugue désormais avec mémoire et modernité. Le marché devient plus qu’un simple lieu d’échange : il est un espace de transmission, de fierté et de projection vers l’avenir.

 

Quel avenir pour ce symbole de la modernisation ?

 

Alors que le « Marché Moderne Elhadj Mahamadou Almou de l’Ader » s’ancre dans l’histoire de la région, il soulève la question de son rôle futur. Comment ce lieu emblématique pourra-t-il soutenir la croissance économique locale, et quelles nouvelles opportunités va-t-il créer pour les jeunes entrepreneurs de l’Ader ?

Le pain nigérien sous haute surveillance

Pain sous surveillance : le Niger durcit le ton pour protéger les consommateurs

Niamey, 18 août 2025 – Le pain, aliment quotidien pour des millions de Nigériens, est désormais au cœur d’une offensive gouvernementale en faveur de la qualité et de la sécurité sanitaire. En effet, les 13 et 14 août, le Ministre du Commerce et de l’Industrie, Abdoulaye Seydou, a conduit une mission d’inspection dans 26 boulangeries de Niamey, dans le sillage des recommandations de l’Agence Nigérienne de Normalisation, de Métrologie et de Certification (ANMC). L’objectif est clair : s’assurer que les établissements respectent les normes d’hygiène et de production imposées par l’arrêté Nᵒ 0058 MC/ANMC du 11 juillet 2025.

À Niamey, le gouvernement nigérien intensifie les inspections dans les boulangeries pour garantir un pain sain et conforme aux normes sanitaires. Neuf établissements ont été fermés, et des contrôles renforcés sont annoncés pour protéger les consommateurs et améliorer la sécurité alimentaire À Niamey, le gouvernement nigérien intensifie les inspections dans les boulangeries pour garantir un pain sain et conforme aux normes sanitaires. Neuf établissements ont été fermés, et des contrôles renforcés sont annoncés pour protéger les consommateurs et améliorer la sécurité alimentaire

Une avancée encourageante, mais des dangers persistent

 

Depuis la dernière vague de contrôles, le nombre de boulangeries jugées conformes est passé de 5 à 30. Si cette progression est encourageante, elle ne masque pas les failles persistantes : 24 établissements demeurent à risque et 26 autres sont considérés comme potentiellement dangereux. Par conséquent, le gouvernement a temporairement fermé neuf boulangeries pour non-respect des normes, afin de prévenir tout risque pour la santé publique.

Le ministre a souligné que « la santé des consommateurs n’est pas négociable » et que les autorités étendront les contrôles à tous les produits de grande consommation, y compris l’eau en sachet, dont l’inspection est en cours.

À Niamey, le gouvernement nigérien intensifie les inspections dans les boulangeries pour garantir un pain sain et conforme aux normes sanitaires. Neuf établissements ont été fermés, et des contrôles renforcés sont annoncés pour protéger les consommateurs et améliorer la sécurité alimentaire

Le gouvernement au chevet des boulangers

 

Conscient des défis auxquels font face les boulangers, le gouvernement prévoit des sessions de formation et de sensibilisation pour les aider à se conformer aux exigences sanitaires. De fait, les équipes techniques de l’ANMC restent mobilisées pour accompagner les professionnels dans cette transition vers une production plus sûre et plus réglementée.

Consommateurs, soyez acteurs de votre sécurité

 

Au-delà des inspections, le ministre appelle les citoyens à signaler tout produit suspect ou toute pratique dangereuse observée dans les points de vente. En effet, cette vigilance collective est présentée comme un pilier essentiel de la sécurité alimentaire, au même titre que les opérations militaires assurant la sécurité territoriale.

À Niamey, le gouvernement nigérien intensifie les inspections dans les boulangeries pour garantir un pain sain et conforme aux normes sanitaires. Neuf établissements ont été fermés, et des contrôles renforcés sont annoncés pour protéger les consommateurs et améliorer la sécurité alimentaire

Une révolution du pain est-elle en marche ?

 

À Niamey, le pain ne se consomme plus à l’aveugle. Il se surveille, se régule, et devient le symbole d’un engagement national pour une alimentation saine et responsable. Cependant, cette initiative ne peut réussir qu’avec une collaboration totale entre les autorités et les professionnels du secteur. Jusqu’où cette mobilisation citoyenne et gouvernementale peut-elle aller pour transformer durablement les habitudes de consommation et de production, et garantir à chaque Nigérien un pain sain sur sa table ?

À Ouallam, le gouvernement ouvre les greniers pour soutenir les plus vulnérables

Ouallam (Tillabéry), 1ᵉʳ août 2025 Dans un contexte où l’urgence alimentaire demeure une préoccupation nationale, l’État nigérien vient de franchir un pas stratégique vers la résilience sociale. Le jeudi 31 juillet, en effet, le Ministre du Commerce et de l’Industrie, M. Abdoulaye Seydou, a officiellement lancé à Ouallam l’opération 2025 de déstockage des réserves alimentaires de l’Office des Produits Vivriers du Niger (OPVN). Par ailleurs, l’objectif était double : rendre accessibles les céréales et produits essentiels aux ménages aux revenus modestes, tout en assurant une couverture solidaire par des distributions gratuites ciblées.

À Ouallam, le Niger a lancé une vaste opération de distribution et de vente à prix réduit de vivres essentiels pour soutenir les ménages vulnérables, une mesure d'urgence saluée comme un pilier de solidarité nationale.

Un stock historique de céréales pour apaiser les foyers

Financée sur les ressources propres de l’État, l’OPVN a mobilisé une réserve impressionnante afin de prévenir toute tension alimentaire à venir. Ces stocks, destinés à l’exercice 2024-2025, comprennent :

  • 167 000 tonnes de céréales (mil, sorgho, maïs)
  • 120 000 tonnes de riz
  • et 4 000 tonnes de sucre.

De plus, cette initiative renforce l’action publique en faveur des foyers en difficulté économique. En outre Le Président de la République, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, est l’instigateur de cette opération. Le Ministre Seydou la décrit d’ailleurs comme un engagement ferme à ne laisser aucun citoyen en marge de l’effort national.

 

Ouallam en ligne de mire : un prix solidarité salué par la Région

 

C’est dans ce cadre que la région hôte du lancement bénéficiera directement de cette opération. Plus concrètement, ce sont 13 940 tonnes de céréales qui lui sont allouées, dont 10 700 tonnes destinées à la vente à tarif réduit (13 000 FCFA le sac de 100 kg) et 3240 tonnes réservées à la distribution gratuite. Cette annonce a été accueillie avec gratitude par les autorités locales, à l’instar du gouverneur Maina Boukar, qui y voit un signal positif en faveur des familles rurales, affectées malgré une bonne saison des pluies.

 

Rigueur et transparence : la lutte contre la spéculation s’intensifie

 

Pour garantir le succès de cette opération d’envergure, le ministre a insisté sur la nécessité d’une gestion exemplaire et sans faille. Il a ainsi mis l’accent sur la maîtrise des flux, la lutte contre les pratiques spéculatives et l’assurance que les bénéficiaires ciblés soient bien atteints. En outre, des consignes strictes ont été transmises pour contrer tout détournement et encourager la population à rester vigilante face à toute tentative de revente frauduleuse.

Au-delà de la faim : L’État tend la main d’une communauté meurtrie.

 

Dans un registre plus humain, le lancement de cette opération a été l’occasion pour la délégation ministérielle de se rendre au village de Tchalla, à trois kilomètres de Ouallam. Poursuivant son action sociale, l’État a aussi témoigné de son soutien à une communauté meurtrie par le décès tragique de trois de ses membres (une mère et deux enfants) suite à l’explosion accidentelle d’un engin. Ce moment d’empathie a souligné l’importance du lien étroit entre sécurité, dignité et action sociale.

 

Ouallam, symbole d’un engagement : la Nation au service du peuple

 

À l’issue de cette journée marquante, les responsables ont exhorté à la vigilance collective, à une coopération renforcée avec les Forces de Défense et de Sécurité, et à une spiritualité active, invitant les populations à prier pour la paix, la souveraineté et la dignité du peuple nigérien. Finalement, cette opération de déstockage va bien au-delà d’une simple réponse à une crise alimentaire. Elle incarne la volonté de l’État de rester aux côtés de ses citoyens, de lutter contre les vulnérabilités et d’apporter, à la fois, le pain quotidien et le réconfort nécessaire. C’est le symbole fort d’un Niger qui construit sa résilience, un sac de céréales à la fois.

Grand Marché : Le Ministre Seydou écoute les doléances des commerçants

Niamey : Le Ministre du Commerce plonge au cœur du grand marché pour redynamiser l’économie nigérienne

Niamey, 10 juillet 2025 Dans les allées grouillantes du Grand Marché de Niamey, véritable poumon économique du Niger, une visite ministérielle a insufflé un vent d’espoir revigorant le mercredi 9 juillet 2025. M. Abdoulaye Seydou, Ministre du Commerce et de l’Industrie, a foulé les étals de ce carrefour commercial emblématique, accueilli par une foule chaleureuse de commerçants et de visiteurs. Accompagné par M. Adamou Hamani, Directeur Général de la Société de Gestion des Marchés (SOCOGEM), et des représentants des opérateurs économiques, le Ministre a en effet pris le pouls des réalités quotidiennes d’un lieu qui bat au rythme effréné de l’économie nationale. Cette immersion, loin d’être symbolique, traduit une volonté affirmée des autorités de la Refondation de placer les commerçants au cœur des politiques économiques.

À Niamey, le ministre du Commerce s’immerge dans le quotidien du Grand Marché, engageant un dialogue direct avec les commerçants sur l’hygiène, la fiscalité et les obstacles du corridor burkinabé pour impulser une relance économique inclusive.

Au cœur du commerce nigérien : le Ministre Seydou en immersion totale au grand marché

Étendu sur six hectares et abritant plus de 3 000 boutiques, le Grand Marché de Niamey est bien plus qu’un lieu d’échange : c’est un miroir fidèle des dynamiques socio-économiques du Niger. De l’aube au crépuscule, ses allées vibrent d’une énergie où se mêlent vendeurs de tissus chatoyants, marchands de produits alimentaires et artisans. C’est dans ce décor bouillonnant que le Ministre Seydou a choisi de s’immerger, arpentant les stands pour écouter les préoccupations pressantes des commerçants et comprendre ainsi  les défis qui freinent leur activité.

Accueilli avec chaleur par les acteurs du marché, le Ministre a multiplié les échanges directs, prenant note des réalités d’un secteur vital pour l’économie nigérienne. « Cette visite n’est pas une simple formalité. Nous sommes ici pour écouter, comprendre et agir afin de dynamiser le commerce et soutenir aussi ceux qui font vivre ce marché », a-t-il déclaré,  soulignant l’engagement inébranlable des autorités à bâtir des politiques ancrées dans les besoins réels.

À Niamey, le ministre du Commerce s’immerge dans le quotidien du Grand Marché, engageant un dialogue direct avec les commerçants sur l’hygiène, la fiscalité et les obstacles du corridor burkinabé pour impulser une relance économique inclusive.Marchands en colère : Hygiène, taxes et corridor burkinabé au menu des doléances

 

Par ailleurs, les commerçants, saisis par l’occasion, n’ont pas hésité à exprimer leurs doléances avec ferveur. Parmi les préoccupations majeures, l’hygiène du marché figure en tête de liste. Les déchets accumulés et les infrastructures parfois défaillantes compliquent le quotidien des vendeurs et des clients. De surcroît, à cela s’ajoutent des procédures fiscales et douanières jugées lourdes, notamment le double dédouanement, qui alourdit les coûts pour les importateurs. Enfin, les difficultés d’approvisionnement via le corridor burkinabé, entravé par des défis logistiques et sécuritaires, ont été pointées comme un frein majeur à la fluidité des échanges.

Face à ces enjeux, le ministre a répondu avec clarté et pragmatisme. Sur la question de l’hygiène, il a appelé à une responsabilité collective : « Un marché propre est l’affaire de tous. C’est un engagement comportemental qui commence par chacun de nous. » Quant aux lourdeurs administratives, il a réaffirmé la volonté de l’État de simplifier les démarches pour créer un environnement commercial équitable, tout en insistant également sur l’importance du respect des obligations fiscales comme un acte de « patriotisme économique » au service de la souveraineté nationale.

 

Le corridor burkinabé : le gouvernement s’engage pour sécuriser les routes commerciales

L’approvisionnement via le corridor burkinabé, vital pour l’acheminement des produits de première nécessité, a suscité une attention particulière. Le Ministre a salué les efforts des autorités pour sécuriser les routes, un enjeu crucial dans une région où les convois sont parfois la cible de groupes armés. « Nous travaillons sans relâche pour garantir la sécurité des biens et des personnes, afin que les produits arrivent à temps sur les étals », a-t-il assuré, promettant des avancées pour fluidifier ce corridor stratégique.

 

Vers un commerce prospère : le dialogue, clé de la réussite économique nigérienne

 

Le Grand Marché, véritable baromètre de l’économie nigérienne, reflète les aspirations et les défis d’une nation en quête de progrès. En concluant sa visite, le Ministre Seydou a appelé à un dialogue constructif entre les autorités et les commerçants, soulignant que des politiques inclusives et protectrices du pouvoir d’achat sont en cours d’élaboration. « Le commerce est le moteur de notre économie. Nous voulons qu’il prospère, tout en garantissant des prix justes pour les Nigériens », a-t-il affirmé, renouvelant son engagement à trouver des solutions durables.

Cette visite, marquée par des échanges francs et une écoute attentive, illustre la vision de la Refondation : une gouvernance de proximité, ancrée dans les réalités du terrain. Alors que Niamey continue de s’attaquer à des défis comme l’hygiène urbaine et la sécurité, cette immersion ministérielle au Grand Marché envoie un signal fort : l’État est à l’écoute, prêt à transformer les préoccupations en actions concrètes.

À Niamey, le ministre du Commerce s’immerge dans le quotidien du Grand Marché, engageant un dialogue direct avec les commerçants sur l’hygiène, la fiscalité et les obstacles du corridor burkinabé pour impulser une relance économique inclusive.

Le Grand Marché de Niamey : un symbole d’espoir et de dynamisme pour l’avenir du Niger

 

En somme, la visite du Ministre Abdoulaye Seydou au Grand Marché de Niamey résonne comme une promesse d’avenir. Dans les allées animées, où les voix des commerçants se mêlent au tumulte des affaires, une ambition commune émerge : faire du commerce un levier de prospérité pour tous. À l’heure où les autorités et les acteurs économiques unissent leurs forces, Niamey se rêve en capitale moderne, où les marchés ne sont pas seulement des lieux d’échange, mais des symboles d’unité et de progrès pour le Niger tout entier.

Comment le gouvernement nigérien pourrait-il concrètement simplifier les procédures fiscales et douanières pour les commerçants tout en assurant un « patriotisme économique » ?

Niamey : Le ciment 32.5 R, clé d’un Niger bâti pour tous

Le mardi 1er juillet 2025, dans une salle aux airs de conseil de guerre économique, Niamey a vibré au rythme d’une ambition aussi solide que le matériau au cœur des débats : le ciment 32.5 R. Réunis sous l’égide de l’Administrateur Délégué de la Ville de Niamey, également Président de l’Association des Municipalités du Niger, et en présence du Ministre du Commerce et de l’Industrie, M. Abdoulaye Seydou, ainsi que du Gouverneur de la Région, le Général de Division Assoumane Abdou, les architectes de l’opération spéciale « Vente du ciment 32.5 R pour tous » ont jeté les fondations d’un projet audacieux. En effet,  leur mission est de  faire du ciment, ce liant essentiel, un levier d’inclusion et de progrès pour chaque Nigérien, des ruelles poussiéreuses de la capitale aux confins du désert.

Une révolution par le béton

L’opération « Vente du ciment 32.5 R pour tous » n’est pas un simple programme de distribution. C’est une croisade pour démocratiser l’accès à un matériau qui, dans un pays où les constructions en banco s’effritent sous les assauts du climat, incarne la promesse d’un avenir durable. Face à une table jonchée de rapports et de projections, les trois figures ont orchestré une stratégie visant à rendre ce ciment abordable pour toutes les bourses, des petits artisans aux ménages modestes, en passant par les entrepreneurs visionnaires. « Nous ne parlons pas seulement de sacs de ciment, mais de rêves qui prennent forme, de maisons qui résistent, de routes qui relient », a déclaré l’Administrateur Délégué, son regard porté par une conviction d’acier.

 

Le Ministre Abdoulaye Seydou, dans une allocution vibrante, a insisté sur l’enjeu économique : « En rendant le ciment accessible, nous libérons le potentiel de nos citoyens pour bâtir, innover et transformer leurs communautés. » Quant au Général Assoumane Abdou, il a rappelé que Niamey, poumon du Niger, doit être le fer de lance de cette initiative, un modèle pour les autres régions. Ensemble, ils ont esquissé un plan où subventions ciblées, partenariats avec les cimenteries et logistique rigoureuse s’entrelacent pour garantir que chaque Nigérien puisse poser sa pierre à l’édifice national.

À Niamey, les autorités vont lancer une opération spéciale "Vente du ciment 32.5 R pour tous" afin de démocratiser l'accès au ciment, le rendant abordable pour tous les Nigériens et stimulant ainsi le développement inclusif du pays.Ciment 32.5 R : Un pari pour l’inclusion et le progrès

Au-delà des chiffres et des tonnes de ciment, cette réunion préparatoire porte une ambition plus vaste : celle d’un développement inclusif, où personne n’est laissé au bord du chantier. Dans un Niger où l’urbanisation galopante et les besoins en infrastructures croissent aussi vite que les dunes sous le vent, l’accès au ciment 32.5 R – robuste, polyvalent – devient un levier pour construire écoles, cliniques, routes, et même des rêves. Chaque sac vendu à prix réduit est une brique dans la fondation d’un avenir où les conditions de vie s’améliorent, où les villages se muent en bourgs, et où les villes s’élèvent sans exclure.

Les discussions, marquées par une ferveur presque palpable, ont aussi abordé les défis : éviter les spéculations, garantir une distribution équitable, et sensibiliser les populations aux opportunités qu’offre cette initiative. « Ce n’est pas seulement une question de commerce, mais de justice sociale », a martelé le Ministre Seydou, tandis que le Gouverneur Abdou promettait une vigilance accrue pour que le ciment parvienne aux plus démunis, loin des griffes des profiteurs.

Une nation en chantier

Alors que la réunion s’achevait, une image s’imposait : celle d’un Niger en pleine construction, où le ciment 32.5 R devient plus qu’un matériau – un symbole d’unité et d’espoir. Cette opération, dont les contours se précisent sous le ciel de Niamey, n’est que le premier coup de truelle dans un projet bien plus vaste : bâtir une nation où chaque citoyen, riche ou pauvre, peut participer à l’édification d’un avenir solide. Dans les jours à venir, les Nigériens attendent, truelle en main, que cette promesse prenne forme. Car à Niamey, comme dans tout le pays, l’heure est à la construction – celle d’un Niger pour tous.

Niger : quand le « Made In » révèle l’âme d’une nation en pleine ébullition !

Le Niger dévoile ses trésors d’ingéniosité au Salon professionnel 100% Made in Niger

Niamey, 28 mai 2025 – C’est une effervescence vibrante et une empreinte de fierté qui a illuminé le Niger hier  !  En effet, le pays a braqué les projecteurs sur ses richesses endogènes lors de l’ouverture du Salon professionnel 100% Made in Niger, une célébration éclatante de l’inventivité et du dynamisme locaux. Orchestré avec brio du 27 au 31 mai 2025, de 9h à 18h chaque jour, au cœur du prestigieux Centre International des Conférences Mahatma Gandhi à Niamey, cet événement  transcende ainsi la simple exposition pour devenir un hymne à la résilience et à l’ambition d’une nation déterminée à façonner son avenir économique.

Le Salon professionnel 100% Made in Niger à Niamey met en lumière l'inventivité locale, promouvant l'économie nationale

100% Made in Niger : une vitrine exquise des talents nigériens

Sous les voûtes élégantes du centre Mahatma Gandhi, des dizaines d’entrepreneurs, d’artisans et d’innovateurs ont déployé leurs créations, offrant un kaléidoscope de savoir-faire aussi variés que précieux. Par ailleurs, De l’artisanat aux lignes intemporelles aux prouesses agricoles audacieuses, en passant par des avancées industrielles prometteuses, le salon révèle la quintessence d’une production nationale prête à conquérir les horizons. Les jeunes et les femmes, fers de lance de cette dynamique, brillent par leur audace, portée par des initiatives comme le projet IDEEJeune, soutenu par l’Agence italienne pour la coopération au développement (AICS).

Un élan fédérateur pour l’économie de demain

Plus qu’une foire, ce rendez-vous  cristallise une vision : celle d’un Niger souverain, où la consommation locale devient le socle d’une prospérité durable. Les partenariats tissés avec des acteurs d’envergure, tels que le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) Niger et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM),  insufflent une portée internationale à cette ambition. En effet, ces alliances, véritables catalyseurs, ont permis d’élever les aspirations des exposants, dont les produits, estampillés du sceau « Made in Niger », oscillent entre héritage ancestral et innovation futuriste.

100% Made in Niger : des voix qui résonnent, des espoirs qui s’élèvent

Au fil des allées animées, les récits des participants donnent chair à cet événement. « C’est une tribune inespérée pour montrer ce que nous savons faire », confie une jeune entrepreneuse spécialisée dans les textiles traditionnels revisités. À ses côtés, un agriculteur visionnaire expose des techniques novatrices pour une agriculture résiliente face aux défis climatiques. Ces témoignages, vibrants d’authenticité, incarnent aussi l’âme d’un salon dans lequel l’humain et l’économique s’entrelacent avec harmonie.

Le Salon professionnel 100% Made in Niger à Niamey met en lumière l'inventivité locale, promouvant l'économie nationale Un souffle d’avenir pour le Niger : l’économie au service du peuple

En refermant ses portes le 31 mai prochain  à 18h, le Salon professionnel 100% Made in Niger laissera derrière lui une empreinte indélébile : celle d’un pays qui, loin de se reposer sur ses acquis, ose rêver grand. Cette grand-messe du génie local ne célèbre  pas seulement  ce qui est ; elle esquisse ce qui sera – une économie robuste, ancrée dans ses racines et tournée vers le monde. En conclusion, à travers cette initiative, le Niger invite chacun à redécouvrir ses talents, à soutenir ses artisans et à croire en un avenir où l’innovation et la tradition marchent main dans la main.

Macfrut : l’agriculture du Sahel à la conquête du Marché Mondial

Le Niger s’invite à Macfrut 2025 : une vitrine internationale pour l’agriculture nigérienne

Rimini, 12 mai 2025 – Du 6 au 8 mai 2025, le Niger a brillé sous les projecteurs de Macfrut, la prestigieuse foire internationale dédiée au secteur des fruits et légumes, tenue au Rimini Expo Centre. Grâce à l’engagement résolu de l’Ambassade du Niger en Italie, les entreprises nigériennes ont saisi cette opportunité unique pour tisser des liens commerciaux, explorer de nouveaux marchés et affirmer leur place dans l’agro-industrie mondiale. Dans un contexte dans lequel l’agriculture représente un pilier vital de l’économie nigérienne, cette participation marque une étape audacieuse vers la professionnalisation et la compétitivité internationales.

À Macfrut 2025, le Niger a exposé ses ambitions agricoles et exploré des opportunités vitales pour connecter son secteur au marché Offensive agricole du Niger à Macfrut : Rimini, scène d’une ambition mondiale

Macfrut, rendez-vous incontournable des professionnels de l’agroalimentaire, a réuni cette année plus de 1 400 exposants de 80 pays, avec une forte représentation africaine, dont 400 stands issus de 24 nations du continent. Par ailleurs, le Niger, porté par une délégation dynamique, a su tirer parti de cette plateforme pour promouvoir ses produits phares – millet, sorgho, niébé et produits maraîchers – tout en découvrant des innovations technologiques cruciales pour moderniser son agriculture. L’Ambassade du Niger à Rome, en étroite collaboration avec des partenaires comme l’Agence Italienne pour le Commerce (ICE), a joué un rôle clé en facilitant l’accès des entreprises nigériennes à cet événement, en offrant un accompagnement logistique et des opportunités de réseautage ciblées.

« Notre présence à Macfrut n’est pas un simple acte de visibilité ; c’est une affirmation de notre potentiel et une quête d’excellence », déclare un représentant de l’Ambassade. En plus, cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large visant à renforcer les capacités des producteurs nigériens, souvent confrontés à des défis climatiques et logistiques, tout en les connectant aux circuits internationaux.

Macfrut : moisson de partenariats et de Technologies pour l’agriculture nigérienne

Le Niger, dont l’économie repose largement sur l’agriculture (près de 40 % du PIB et 80 % de la population active), voit en Macfrut une chance de transcender ses contraintes structurelles. Les entreprises nigériennes ont multiplié les rencontres B2B, nouant des contacts avec des importateurs européens, des chaînes de supermarchés et des fournisseurs de technologies agricoles. Les discussions ont porté sur des partenariats pour l’exportation de produits transformés, comme la farine de mil enrichie, ainsi que sur l’adoption de systèmes d’irrigation et de serres adaptés aux rigueurs du climat sahélien.

Un moment fort fut la participation nigérienne aux sessions thématiques, notamment le Symposium sur les biotechnologies horticoles et l’exposition sur les solutions biosourcées. Ces espaces ont permis aux délégués de découvrir des variétés végétales résilientes et des techniques de protection naturelle des cultures, essentielles pour un pays confronté à la désertification et aux crises alimentaires récurrentes. « Nous repartons avec des idées concrètes pour optimiser nos rendements et valoriser nos produits », confie un producteur d’Agadez, les yeux pétillants d’espoir.

Cap sur l’excellence : le Niger embrasse les standards mondiaux à Rimini

Au-delà des opportunités commerciales, Macfrut 2025 a offert au Niger un tremplin pour professionnaliser son secteur agricole. ainsi Les formations dispensées sur place, couplées aux échanges avec des experts internationaux, ont inspiré les participants à repenser leurs pratiques. L’accent mis sur la traçabilité, la certification des produits et les normes de qualité a résonné comme un appel à l’action pour les entreprises nigériennes, souvent freinées par un manque de conformité aux standards mondiaux.

L’engagement de l’Ambassade ne s’arrête pas là. Des programmes de suivi sont déjà envisagés pour accompagner les entreprises dans la mise en œuvre des partenariats noués à Rimini. « Nous voulons que cette expérience soit un catalyseur, non une parenthèse », insiste un diplomate nigérien, soulignant l’importance de pérenniser ces avancées.

Au-delà de la foire, l’agriculture nigérienne prépare son envol mondial

En foulant les allées de Macfrut, le Niger a non seulement exposé ses richesses agricoles, mais aussi sa détermination à s’inscrire dans la modernité. Cette participation, saluée par les organisateurs pour son dynamisme, témoigne d’une volonté de transformer les défis en opportunités. Alors que le pays s’efforce de diversifier son économie et de renforcer sa sécurité alimentaire, Macfrut 2025 restera dans les mémoires comme un jalon décisif. « Nous sommes venus pour apprendre, mais aussi pour être entendus », résume un exposant. Et le monde, à Rimini, a prêté l’oreille.

Le Ramadan à Maïné-Soroa : Le sucre de la solidarité nationale comme ciment social

Hier, sous le ciel ocre du Sahel, le préfet Boubacar Hama a posé un geste symbolique fort : lancer la vente subventionnée du sucre « Spécial Ramadan » à Maïné-Soroa, localité nichée dans l’extrême sud-est du Niger. En effet, cette initiative incarne une politique publique ciblée mêlant urgence sociale et symbolique religieuse, dans un contexte où l’inflation menace l’équilibre des ménages.

Un dispositif logistique pensé pour l’équité  

Par ailleurs, l’État nigérien, dans un souci d’inclusivité distributive, a opté pour un système de vente calibré autour de la tiya, unité de mesure traditionnelle équivalant à 3 kg. À 1 600 FCFA l’unité, soit près de 30 % moins cher que le prix du marché, le gouvernement désamorce la précarité alimentaire durant ce mois sacré. Il alloue un quota de 20 tonnes à Maïné-Soroa, le répartit entre ses trois communes et déploie des centres secondaires pour éviter les engorgements et garantir un accès pérenne aux populations rurales éloignées.

« Cette opération n’est pas qu’économique : c’est un acte de reconnaissance envers la ferveur spirituelle des Nigériens », a déclaré le préfet Hama, soulignant l’alignement entre politique sociale et valeurs religieuses. Une rhétorique qui résonne dans un pays où 98 % de la population pratique l’islam.

 Ramadan, miroir des priorités gouvernementales

Derrière les sacs de sucre s’entassant dans les entrepôts de l’Office des Produits Vivriers du Niger (OPVN) se dessine une géopolitique du quotidien. Alors que la flambée des prix des denrées de base, aggravée par les tensions régionales et les aléas climatiques, pèse sur les ménages, l’État instrumentalise le Ramadan comme levier de cohésion nationale. Les bénéficiaires, présents en nombre lors de la cérémonie, ont salué une « bouffée d’oxygène » dans un pays où le SMIG avoisine les 30 000 FCFA mensuels.

« Ce sucre, c’est plus qu’un produit : c’est un message que nos dirigeants voient nos souffrances », confie Oumarou Moussa, père de famille. Une gratitude teintée d’attentes : les populations espèrent un élargissement de ce modèle subventionné à d’autres biens essentiels, comme l’huile ou le riz.

Subventionner l’essentiel : entre urgence et durabilité 

Si l’initiative est saluée, elle interroge aussi sur la pérennité des mécanismes d’aide. En 2024, le Niger a consacré 12 % de son budget à l’agriculture et à la sécurité alimentaire, selon la Banque mondiale. Or, les subventions ponctuelles, bien que vitales, peinent à endiguer des vulnérabilités structurelles : désertification, pression démographique et dépendance aux importations.

Le choix du sucre comme produit-phare n’est pas anodin. Symbole de convivialité lors des ruptures de jeûne (iftar), il devient ici un marqueur de dignité. Pourtant, des voix s’élèvent pour rappeler que 42 % des Nigériens vivent sous le seuil de pauvreté, un chiffre qui exige des solutions systémiques, au-delà des gestes saisonniers.

Le Ramadan, laboratoire de la solidarité post-crise

À Maïné-Soroa, le sucre subventionné cristallise une double réalité : celle d’un État qui, malgré des ressources limitées, tente d’incarner un rempart contre la détresse, et celle d’une population en quête de signes tangibles d’empathie gouvernante. Cette opération, si elle ne résout pas le défi alimentaire chronique, pose les jalons d’une réflexion plus large : comment transformer l’urgence en durabilité ?

En filigrane, le Ramadan 2025 pourrait marquer un tournant : celui où les politiques sociales nigériennes, inspirées par la ferveur collective, passent d’une logique de survie assistée à un modèle de résilience construite. Pour cela, il faudra que les sacs de sucre d’aujourd’hui sèment les germes des réformes agricoles et économiques de demain, un défi aussi sacré que complexe.

Un écrin de créativité : Le SAFEM 2024 a rayonné de mille feux

Niamey, 17 décembre 2024 – Sous un ciel étoilé, la 13ᵉ édition du Salon International de l’Artisanat pour la Femme (SAFEM) a tiré sa révérence, laissant derrière elle un tableau éblouissant de couleurs, de textures et de savoir-faire. En effet, ce rendez-vous incontournable de l’artisanat nigérien, couplé cette année au Salon Nigérien des Meubles (SANIME), a une nouvelle fois démontré le talent et la créativité des artisans nigériens et de la sous-région.

Dans une ambiance festive et chaleureuse, la Ministre chargée de l’Artisanat, Mme Sofiane Agaichata Guichene, a présidé la cérémonie de clôture, entourée de hautes personnalités et d’une pléiade d’artisans venus des quatre coins du continent.

Le SAFEM: un succès éclatant

Par ailleurs, cette édition, placée sous le signe de la propriété intellectuelle et de l’inclusion financière, a connu un succès sans précédent. Plus de 500 exposants ont présenté leurs créations originales, témoignant de la richesse et de la diversité du patrimoine culturel nigérien. Les visiteurs ont pu admirer des objets d’art uniques, des vêtements traditionnels revisités, des meubles design et bien d’autres merveilles encore.

Un rayonnement international

La présence de délégations de plusieurs pays de la sous-région, dont le Togo, pays invité d’honneur, du Burkina Faso, du Mali, du Tchad et de la République algérienne démocratique et populaire, a conféré à cet événement une dimension internationale. Les échanges entre artisans ont été fructueux, favorisant ainsi la coopération et la promotion de l’artisanat africain.

Un tremplin pour l’avenir

Au-delà de l’aspect commercial, le SAFEM est devenu un véritable laboratoire d’idées et un lieu de rencontres privilégiées pour les acteurs de l’artisanat. Les nombreuses activités organisées en marge du salon, telles que les masterclasses et les ateliers, ont permis aux artisans de renforcer leurs compétences et de se familiariser avec les dernières tendances du marché.

Un engagement fort pour l’artisanat

La ministre chargée de l’Artisanat a aussi souligné l’importance de soutenir et de promouvoir l’artisanat, un secteur porteur d’emplois et de développement économique. Elle a également remercié tous les partenaires qui ont contribué à la réussite de cette édition.

Les yeux tournés vers l’avenir

En clôturant cette 13ᵉ édition, la Ministre a donné rendez-vous à tous les acteurs de l’artisanat pour la prochaine édition, qui marquera les 25 ans du SAFEM. Un anniversaire qui sera célébré en grande pompe et qui promet également d’être riche en surprises.

En conclusion, le SAFEM 2024 a été une véritable réussite. Il a démontré que l’artisanat nigérien est un secteur dynamique et porteur d’avenir. En valorisant le savoir-faire des artisans et en favorisant les échanges culturels, cet événement contribue à renforcer l’identité nationale et à promouvoir le développement économique du pays.

Fermeture de neuf commerces à Niamey pour non-respect des prix du ciment

Niamey, 10 décembre 2024 – Le gouvernement nigérien a décidé de sévir contre les commerçants qui refusent d’appliquer les nouveaux prix plafonnés du ciment. Neuf établissements commerciaux de la capitale, Niamey, ont été fermés pour une durée de 15 jours en raison de leur non-conformité à l’arrêté gouvernemental fixant le prix d’une tonne de ciment gris CEM 32,5 à 55 000 FCFA.

Cette décision, annoncée par le ministre du Commerce et de l’Industrie, Asman Seydou, fait suite à un constat alarmant. Malgré les efforts du gouvernement pour réduire le coût de la vie en abaissant les prix du ciment, de nombreux commerçants persistaient à vendre ce matériau de construction à des prix supérieurs à ceux fixés par l’ordonnance du 16 octobre 2024.

Une mesure forte pour protéger les consommateurs

Cette fermeture administrative s’inscrit dans le cadre de la loi n° 2019-50 relative à la protection de la consommation. Le gouvernement nigérien entend ainsi montrer sa détermination à faire respecter les droits des consommateurs et à lutter contre les pratiques commerciales déloyales.

« Nous ne tolérons aucune entorse à la loi », a déclaré le ministre Asman Seydou. « Les consommateurs nigériens ont le droit de bénéficier des prix fixés par le gouvernement, et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour garantir leur respect. »

Un dispositif de contrôle renforcé

Pour lutter efficacement contre les récalcitrants, le ministère du Commerce a mis en place un dispositif de contrôle renforcé, notamment via une ligne d’assistance téléphonique permettant aux citoyens de signaler les infractions. De plus, le gouvernement a accordé des exonérations fiscales aux importateurs et producteurs de ciment afin de soutenir la production nationale et de maintenir les prix à un niveau abordable.

Un avertissement pour les vendeurs de ciment

Les autorités ont mis en garde les neuf commerces : toute nouvelle infraction entraînera une fermeture administrative de cinq ans. Cette mesure vise à dissuader les contrevenants et à inciter tous les acteurs de la filière ciment à se conformer à la réglementation en vigueur.

Cette sanction s’inscrit dans la loi n° 2019-50 relative à la protection de la consommation, qui sanctionne le non-respect de la réglementation destinée à protéger le public.

Une politique volontariste pour soutenir le pouvoir d’achat

En fixant des prix plafonnés pour le ciment dans toutes les régions du pays, le gouvernement nigérien entend alléger le fardeau financier des ménages et soutenir le secteur du bâtiment et des travaux publics. Cette politique volontariste s’inscrit dans une démarche globale visant à améliorer le pouvoir d’achat des Nigériens et à favoriser le développement économique du pays.

 

Niamey accueille un atelier de haut niveau sur la ZLECAf

Niamey, 9 décembre 2024 Le Niger franchit une nouvelle étape dans sa mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). En effet, le ministère du Commerce et de l’Industrie a officiellement ouvert, ce jour, un atelier de renforcement des capacités à l’intention des membres des groupes de travail techniques sur la ZLECAf. Cet événement, qui se tiendra jusqu’au 12 décembre, est soutenu par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et d’autres partenaires.

Des experts se réunissent à Niamey pour discuter des stratégies de mise en œuvre de la ZLECAf et des opportunités qu'elle offre au Niger.Renforcer les capacités pour une intégration économique réussie : l’objectif de l’atelier sur la ZLECAf

Placé sous le thème « Stratégie nationale pour la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine », cet atelier a pour objectif de doter les participants des outils et des connaissances nécessaires pour une mise en œuvre efficace de la ZLECAf au niveau national. Ainsi, les travaux de ces quatre jours viseront à approfondir les mécanismes de la ZLECAf, à réduire les obstacles commerciaux et à harmoniser les politiques commerciales.

« Cet atelier est une étape cruciale dans nos efforts pour tirer pleinement parti des opportunités offertes par la ZLECAf », a déclaré le représentant du ministère du Commerce. « Il nous permettra de renforcer nos capacités et de mieux coordonner nos actions pour une intégration économique réussie du continent. »

Les participants, provenant de différentes industries, auront la possibilité de discuter des meilleures méthodes et des défis spécifiques auxquels le Niger fait face dans la mise en place de cet accord continental. En plus, des experts nationaux et internationaux apporteront leur expertise pour éclairer les débats et proposer des solutions concrètes.

En somme, la ZLECAf, entrée en vigueur en mai 2019, représente une opportunité historique pour le développement économique de l’Afrique. Par ailleurs, en éliminant les droits de douane sur 90 % des produits, elle vise à créer le plus grand marché libre au monde. Le Niger, en organisant cet atelier, démontre son engagement à saisir cette opportunité et à contribuer à la construction d’une Afrique prospère et intégrée.

 

Niger : Face à la menace alimentaire, le gouvernement interdit l’exportation de céréales

Niamey, 17 octobre 2024 – Dans un contexte marqué par une insécurité alimentaire croissante et des prix des denrées de base en constante augmentation, le Niger a décidé de prendre des mesures drastiques. En effet, le gouvernement, sous la conduite du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), a annoncé mercredi l’interdiction totale de l’exportation de plusieurs céréales, piliers de l’alimentation des Nigériens.

Par ailleurs, cette décision, qui frappe de plein fouet le riz paddy, le riz blanc, le mil, le sorgho, le niébé et le maïs, vise à préserver l’approvisionnement du marché intérieur. Le pays, déjà confronté à des défis sécuritaires et humanitaires, ne peut se permettre de voir ses réserves s’amenuiser.

Interdiction d’exportation de céréales : une mesure d’urgence pour protéger les consommateurs

Cette interdiction s’inscrit dans un contexte régional marqué par une instabilité croissante et des conditions climatiques extrêmes. Les sécheresses récurrentes et les conflits armés ont fragilisé les systèmes alimentaires de nombreux pays de la région. Le Niger, bien qu’essentiellement agricole, n’est pas épargné par ces difficultés.

En plus de l’interdiction de l’exportation de ces céréales, le gouvernement envisage des mesures pour garantir que les producteurs locaux reçoivent une rémunération équitable pour leurs produits. Ainsi, les autorités espèrent stabiliser les prix et garantir l’accès de tous à une alimentation de base. Cette mesure devrait également encourager la production locale et renforcer la résilience des communautés rurales.

Des exceptions pour les voisins

Toutefois, cette interdiction ne concerne pas les exportations destinées aux pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), comme le Mali et le Burkina Faso. Une décision qui témoigne de la solidarité régionale et de la volonté de maintenir des relations économiques étroites avec les pays voisins.

Une application rigoureuse

Pour assurer le respect de cette mesure, le gouvernement a mis en place un dispositif de contrôle renforcé. Les autorités douanières, les forces de l’ordre et les services déconcentrés de l’État sont mobilisés pour traquer les contrevenants. Les sanctions encourues sont lourdes : confiscation des marchandises, amendes et poursuites judiciaires.

Cette décision du gouvernement nigérien suscite des réactions contrastées. Si les consommateurs l’apprécient, espérant voir les prix baisser, elle préoccupe les producteurs qui craignent de ne pas pouvoir vendre toute leur production. Les opérateurs économiques, quant à eux, s’interrogent sur les conséquences de cette mesure sur les échanges commerciaux avec les pays voisins.

Un enjeu de souveraineté alimentaire

Au-delà des aspects économiques, cette interdiction souligne l’importance de la souveraineté alimentaire pour le Niger. En sécurisant l’approvisionnement en céréales, le pays affirme sa volonté de maîtriser son destin alimentaire et de réduire sa dépendance vis-à-vis des importations.

Les prochains mois seront déterminants pour évaluer l’impact de cette mesure sur la situation alimentaire au Niger. Le gouvernement doit veiller à ce que cette interdiction ne pénalise pas les producteurs et ne crée pas de tensions sociales.

 

Niger : Le ciment à prix plafonné pour faciliter la reconstruction

Niamey, 15 octobre 2024 – Face aux dégâts causés par les récentes inondations qui ont frappé le Niger, le Chef de l’État, le général Tiani, a pris une mesure forte pour soutenir les populations dans leurs efforts de reconstruction. Par une ordonnance signée hier, il a instauré un prix-plafond pour le ciment gris CEM II 32.5, un matériau essentiel pour les travaux de construction et de réparation qui connaîtra désormais un plafond de prix variant entre 51.000 et 59.000 francs CFA selon les différentes régions du pays.

Ce nouveau dispositif vise à rendre le ciment plus accessible à tous, en particulier aux ménages les plus vulnérables touchés par les inondations. En fixant un prix maximum par région, le Gouvernement entend ainsi réguler le marché et prévenir toute spéculation.

Une baisse significative de 35 %.

Pour accompagner cette mesure, l’État a décidé d’exonérer les entreprises du secteur de plusieurs taxes, notamment la TAFI sur les prêts, la TVA sur l’énergie de production, la taxe immobilière des personnes morales, ainsi que les droits de douane sur le charbon et les emballages de ciment. Cette série de mesures devrait entraîner une baisse significative du coût de production du ciment, estimé à environ 35 %.

L’impact attendu de cette ordonnance est notable, avec une réduction prévue de 35 % du prix du ciment gris CEM II 32.5. Cette diminution substantielle du coût devrait non seulement stimuler le secteur de la construction, mais aussi faciliter l’accès au logement pour les populations à revenu modeste. Les autorités espèrent que cette baisse de prix contribuera à la croissance économique du pays en encourageant les projets de construction et en augmentant l’accessibilité au logement.

 Ciment: Des prix plafonnés adaptés à chaque région

Les prix plafonds ont été fixés en fonction des spécificités de chaque région :

Niamey : 55 000 FCFA

Dosso : 56 000 FCFA

Tahoua : 51 000 FCFA

Maradi : 57 000 FCFA

Zinder : 58 000 FCFA

Diffa : 59 000 FCFA

Agadez : 59 000 FCFA

Tillabéri : 59 000 FCFA

Une mesure saluée par les populations.

En outre, cette décision est accueillie avec optimisme par les acteurs économiques et saluée par les populations, qui voient en elle une opportunité de dynamiser l’économie locale et une réponse concrète aux difficultés rencontrées après les inondations. De nombreux Nigériens ont exprimé leur satisfaction de voir le gouvernement prendre des mesures pour soutenir la reconstruction de leurs habitations.

Les défis à relever

Si cette mesure est une avancée importante, les défis restent à relever. Il s’agira notamment de veiller à la bonne application de ces prix plafonds sur l’ensemble du territoire et de lutter contre toute tentative de fraude qui pourrait annuler les bénéfices attendus de cette politique.

En conclusion, cette décision du gouvernement nigérien marque une volonté de soutenir les populations dans un contexte difficile. En rendant le ciment plus accessible, l’État facilite la reconstruction des habitations endommagées par les inondations et contribue ainsi à améliorer les conditions de vie des Nigériens.

 

Consommons local : Un levier pour l’économie nigérienne

Niamey , le 4octobre 2024-Le Centre International Mahatma Gandhi de Niamey a été le théâtre de l’ouverture de la foire du mois “Consommons local” couplée au salon 100 % Made in Niger, le jeudi 03 octobre 2024.En effet, placé sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur le Premier Ministre, ministre de l’Économie et des Finances, M. Ali Mahamane LAMINE ZEINE, cet événement a vu la participation de nombreuses personnalités et invités de marque tels que le Ministre de la Défense Nationale, le Ministre de la Jeunesse, des Arts et des Sports et le Gouverneur de la région de Niamey.

Consommer local : Un levier pour l'économie nigérienneUne occasion unique de découvrir les produits de nos artisans et producteurs

Lors de son allocution, le Ministre du Commerce et de l’Industrie, Monsieur Seydou Asman, a tenu à exprimer sa profonde gratitude à l’égard de tous ceux qui ont répondu à cette invitation, malgré leurs agendas chargés. Il a rappelé que cette initiative vise à consacrer le mois d’octobre à des manifestations commerciales destinées à accroître la visibilité et la consommation des biens et services produits localement. Selon lui, l’organisation de cette activité témoigne de la volonté des pays de l’UEMOA de promouvoir l’indépendance économique à travers une véritable révolution des secteurs agricoles et de la production.

L’ambition de cet événement dépasse la simple promotion des produits locaux pendant un mois. Il s’agit de cultiver une véritable culture de la consommation locale, contribuant ainsi à la résilience du pays et à l’augmentation significative des échanges commerciaux entre les pays de l’UEMOA et ceux de l’Alliance des États du Sahel. Le salon professionnel 100% Made in Niger offre une opportunité unique de découvrir les potentialités du pays en matière de transformation des produits locaux.

Consommer local : Un levier pour l'économie nigérienne“Consommons Local” et « Made in Niger » : Les produits locaux à l’honneur

Le Ministre a exhorté les producteurs et transformateurs à travailler en synergie pour diversifier l’offre de produits locaux à forte valeur ajoutée, conformément aux orientations des plus hautes autorités du pays, notamment Son Excellence le Général de Brigade ABDOURARAMANE TIANI, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’État, et Monsieur ALI MAHAMAN LAMINE ZEINE, Premier Ministre.

En bref, Le programme du salon prévoit un panel de haut niveau pour discuter des initiatives mises en œuvre depuis le 26 juillet 2023, visant à renforcer la résilience du Niger. D’autres activités seront organisées tout au long du mois d’octobre pour promouvoir les produits locaux. La cérémonie s’est conclue par une visite des stands du salon 100% Made in Niger.

N’oubliez pas que consommer local est surtout Made in Niger.

Niger : Le « Made in Niger » en plein essor

Niamey, 3 octobre 2024  – Le gouvernement du Niger a pris des mesures importantes pour renforcer son économie et réduire sa dépendance aux importations en mettant l’accent sur la production et la consommation locales. C’est ce qui ressort du récent lancement de la 5e édition du « Mois du Consommer Local » et de la 8e édition du « Salon professionnel 100% Made in Niger » au centre international Mahatma Gandhi de Niamey.

À travers le salon "100% Made in Niger", le Niger a mis en avant ses produits locaux et encourage les citoyens à consommer local pour renforcer l'économie nationale.« Made in Niger » :  Un tremplin pour les entreprises nigériennes

Ces manifestations, organisées sous la conduite du Premier ministre Ali Mahamane LAMINE Zeine, avaient pour objectif de promouvoir les produits et services locaux. Le gouvernement a mis en place diverses initiatives pour soutenir les entreprises locales, notamment des incitations à l’investissement pour les secteurs de l’agro-industrie et de la fabrication, ainsi que la mise en œuvre d’une ordonnance sur le contenu local pour les secteurs des mines et des hydrocarbures.

« Nous avons choisi de coupler cette cérémonie de lancement avec la 8ème édition du salon Made In Niger pour promouvoir la consommation des produits locaux », a déclaré le Premier ministre Zeine. « Cela s’inscrit dans le cadre de notre effort plus large visant à atteindre la souveraineté économique et à créer des emplois durables ».

À travers le salon "100% Made in Niger", le Niger a mis en avant ses produits locaux et encourage les citoyens à consommer local pour renforcer l'économie nationale.Le gouvernement nigérien place les producteurs au cœur de ses priorités

Depuis le 26 juillet 2023, la nation nigérienne, guidée par le Général de Brigade ABDOURAHAMAN TIANI, s’est engagée dans un processus de reprise de sa souveraineté et de son autonomie économique. Le Premier Ministre a affirmé que cette reconquête implique essentiellement l’établissement d’un cadre propice à une transformation profonde de l’économie, essentielle pour une croissance pérenne, résistante et génératrice d’emplois.

De son côté, Lamine Zeine a exprimé sa satisfaction concernant l’avancement du Programme de Grande Irrigation (PGI), lancé par le Président du CNSP et mis en œuvre par l’Office National des Aménagements Hydro agricoles (ONAHA).

À travers le salon "100% Made in Niger", le Niger a mis en avant ses produits locaux et encourage les citoyens à consommer local pour renforcer l'économie nationale.Niger : État et privé main dans la main pour valoriser le made in Niger

En outre, pour dynamiser la production et la valorisation des produits du terroir, le Gouvernement a octroyé des bénéfices liés au code des investissements à diverses entreprises opérant dans les domaines de l’agro-industrie et de la fabrication. De plus, afin de stimuler la croissance des petites et moyennes entreprises/industries actives dans les secteurs minier et pétrolier, une ordonnance concernant le contenu local a été promulguée en août 2024.

Le secteur privé a également joué un rôle crucial dans la promotion des produits locaux. Le « Salon professionnel 100% Made in Niger » a permis de mettre en avant la diversité des produits fabriqués dans le pays, des produits agricoles aux produits artisanaux.

Malgré ces efforts, des défis subsistent. Les entreprises locales continuent de faire face à la concurrence des produits importés et les habitudes de consommation tardent à changer. Cependant, le gouvernement et le secteur privé travaillent ensemble pour relever ces défis et créer un environnement plus favorable aux entreprises locales.

En soutenant les entreprises locales, le Niger peut créer des emplois, réduire la pauvreté et bâtir une économie plus résiliente. Comme l’a exhorté le Premier ministre Zeine, « j’appelle la population à profiter de la disponibilité de nos produits sur le marché et à accroître la demande, ce qui entraînera une augmentation de l’offre et de la production ».