Niger-Mines et Hydrocarbures Archives - Journal du Niger

Uranium : le Niger et Global Atomic font le point sur l’avancement du projet DASA

Niamey, 26 novembre 2025 – Le ministre des Mines du Niger, le Commissaire-Colonel Abarchi Ousmane, a reçu le mardi 25 novembre une délégation de haut niveau de la société canadienne Global Atomic Corporation, conduite par son président-directeur général, Stephen George Roman. Cette audience, tenue au ministère à Niamey, a permis de faire le point sur le projet stratégique d’uranium de Dasa, l’un des plus importants en cours de développement au Niger, sixième producteur mondial d’uranium.

 

Le projet DASA franchit une nouvelle étape clé

 

Situé dans la région d’Agadez, le gisement de Dasa est porté par la Société des Mines de Dasa (SOMIDA), filiale locale détenue à 80 % par Global Atomic et à 20 % par l’État nigérien.

Lors des échanges, M. Roman et le directeur général de SOMIDA, Moussa Souley, ont présenté au ministre un état des lieux détaillé des travaux en cours, incluant notamment l’avancement des études de faisabilité définitive, le recrutement local, la construction des infrastructures de surface et la préparation du démarrage effectif de la production, prévu pour le premier semestre 2027.

« Nous avons réaffirmé notre engagement total à respecter les délais, les normes environnementales les plus strictes et à maximiser les retombées locales », a déclaré M. Roman à l’issue de l’audience. De plus, le PDG a insisté sur les efforts déployés pour le recrutement et la formation de main-d’œuvre nigérienne, ainsi que sur le programme de développement communautaire déjà lancé autour du site.

Projet Dasa : un partenariat sous haute surveillance

 

Depuis la prise de pouvoir du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) en juillet 2023, le Niger a durci le ton sur la gouvernance de son secteur minier et exigé une meilleure redistribution de la rente vers les populations.

C’est pourquoi, le gouvernement scrute particulièrement le projet Dasa, car ses réserves prouvées et probables dépassent 70 millions de livres d’U₃O₈ (Yellowcake) à très haute teneur. Par conséquent, il doit devenir l’une des mines d’uranium les plus rentables au monde tout en répondant aux nouvelles exigences de souveraineté et de transparence du gouvernement.

Le ministre Abarchi Ousmane, connu pour son franc-parler et sa volonté de « nigériser » davantage les bénéfices du sous-sol, a salué la qualité du dialogue avec Global Atomic. « Le Niger veut des partenaires sérieux qui respectent leurs engagements et qui comprennent que l’exploitation de nos ressources doit d’abord profiter à nos enfants », a-t-il rappelé, selon des sources proches du ministère.

Vers une production de 3 000 tonnes d’uranium par an

 

Une fois en pleine production, Dasa devrait produire environ 3 000 tonnes d’uranium par an pendant au moins 20 ans. Ainsi, le projet placera le Niger parmi les tout premiers fournisseurs mondiaux à l’heure où la demande explose avec le renouveau du nucléaire civil et les besoins des petits réacteurs modulaires (SMR).

En outre, le projet représente un investissement de plus de 400 millions de dollars et la création de plusieurs centaines d’emplois directs, majoritairement locaux. Cette rencontre intervient quelques semaines après la signature, en octobre 2025, d’un nouveau protocole d’accord renforçant les obligations sociales et environnementales de SOMIDA.

En recevant personnellement la délégation de Global Atomic, le ministre Abarchi Ousmane envoie un signal clair : le Niger reste ouvert aux investisseurs sérieux, mais uniquement sous condition d’un partenariat gagnant-gagnant, transparent et respectueux des intérêts nationaux. Le compte à rebours est lancé pour Dasa, futur fleuron de l’uranium nigérien.

Carburant : Le Niger et le Tchad renouvellent leur accord

Le Niger et le Tchad ont renouvelé lundi leur convention stratégique sur la fourniture de carburant. Une coopération énergétique renforcée, dans un contexte régional marqué par les défis logistiques.

 

Niamey, 18 novembre 2025 – Dans un contexte de tensions régionales et de besoins croissants en produits pétroliers raffinés, le Niger et le Tchad viennent de prolonger leur accord historique d’approvisionnement en carburant. La signature officielle est intervenue le 17novembre 2025 dans la capitale nigérienne, confirmant ainsi que le Niger restera le principal fournisseur de gasoil et d’essence pour son voisin tchadien.

Niger-Tchad : L’accord d’approvisionnement en carburant est renouvelé. Cette coopération renforce la sécurité énergétique du Sahel et prépare le futur pipeline Niger-Cameroun.

Carburant : une signature tripartite pour sécuriser les livraisons

 

Pour concrétiser cet accord stratégique, la cérémonie s’est déroulée en présence de la ministre tchadienne du Pétrole, des Mines et de la Géologie, Mme Ndolenodji Alixe Naïmbaye, en visite officielle à Niamey, et de son homologue nigérien, M. Sahabi Oumarou. Trois signataires ont paraphé l’accord :

  • Hassan Adoum Younousmi, Directeur général de l’Autorité de régulation du secteur pétrolier aval du Tchad (ARSAT)
  • Ali Seidou Hassan, Directeur général de la Société nigérienne d’exploitation du pétrole (SONIDEP).
  • Yassir Saleh Mallo, Directeur général adjoint de la BSIC Tchad, représentant l’institution financière partenaire.

D’ailleurs, l’ARSAT aura la charge de superviser l’ensemble des importations et de veiller à leur bonne exécution au bénéfice des opérateurs des deux pays.

Niger-Tchad : L’accord d’approvisionnement en carburant est renouvelé. Cette coopération renforce la sécurité énergétique du Sahel et prépare le futur pipeline Niger-Cameroun.

Un accord né des négociations de la Commission mixte

 

Il convient de souligner que ce renouvellement s’inscrit dans la continuité des engagements pris lors de la Commission mixte Tchad–Niger, tenue à N’Djamena le 28 octobre dernier. Il fait suite à plusieurs mois de négociations techniques ayant permis de surmonter les obstacles opérationnels rencontrés ces derniers mois.

« Cet accord est le fruit d’un travail acharné et d’une volonté commune de consolider nos liens économiques », ont souligné les deux délégations à l’issue de la cérémonie.

 

Carburant : le Niger, fournisseur régional de gasoil

 

Par ailleurs, cet accord s’inscrit dans un rôle régional bien établi. Producteurs de pétrole et dotés de raffineries, le Niger et le Tchad partagent également des infrastructures d’exportation, dont des pipelines transfrontaliers. Mais face à des difficultés persistantes pour couvrir ses besoins en gasoil, le Tchad s’appuie depuis plusieurs années sur l’approvisionnement nigérien.

De fait, le Niger fournit ainsi du carburant non seulement au Tchad, mais aussi au Burkina Faso et au Mali, dans le cadre d’un protocole d’accord signé en février 2024.

Niger-Tchad : L’accord d’approvisionnement en carburant est renouvelé. Cette coopération renforce la sécurité énergétique du Sahel et prépare le futur pipeline Niger-Cameroun.

Vers un grand pipeline Niger-Tchad-Cameroun

 

Au-delà de l’approvisionnement immédiat, cette visite ministérielle tchadienne a également permis d’avancer sur un projet structurant : le futur pipeline d’exportation de pétrole brut Niger-Tchad-Cameroun. Discutée dès juillet 2025 lors d’une précédente mission à Niamey, cette infrastructure permettra au Niger d’acheminer son brut vers le terminal camerounais de Kribi, en passant par le territoire tchadien. Outre la diversification des routes d’exportation, le projet promet également :

  • Une stimulation significative des économies locales.
  • La création de plusieurs milliers d’emplois directs et indirects.
  • Un renforcement de l’intégration énergétique en Afrique centrale et au Sahel.

Les études de faisabilité avancent et les deux gouvernements affichent leur détermination à concrétiser ce chantier dans les prochaines années.

 

Une coopération énergétique exemplaire dans une région sous tension

 

En conclusion, dans un Sahel marqué par l’instabilité politique et les sanctions économiques, le tandem Niger-Tchad démontre qu’une coopération pragmatique reste possible. L’accord signé ce 17 novembre garantit non seulement la sécurité carburant du Tchad à court terme, mais pose aussi les bases d’une interconnexion énergétique durable entre les deux nations.

Hydrocarbures : le Niger et le Venezuela explore des pistes de coopération

Le chef de l’État  Abdourahamane Tiani a reçu le vice-ministre vénézuélien des Hydrocarbures pour une audience stratégique. Objectif : poser les bases d’une coopération Sud-Sud dans le secteur pétrolier, entre expertise vénézuélienne et ambition nigérienne de souveraineté énergétique.

 

Niamey, 30 octobre 2025 – Ce jeudi, au palais présidentiel de Niamey, le général d’armée Abdourahamane Tiani, chef de l’État, a reçu en audience Martinez Navarro Jovanny José, vice-ministre vénézuélien du Pouvoir Populaire pour les Hydrocarbures et le Pétrole. Accompagné d’une délégation officielle, le représentant de Caracas a échangé avec le président en présence d’un aréopage gouvernemental, dans une atmosphère cordiale mais résolument stratégique.

 

À Niamey, le président Tiani reçoit le vice-ministre vénézuélien des Hydrocarbures pour renforcer les liens énergétiques

Hydrocarbures : une rencontre au cœur des enjeux pétroliers

 

Au menu des discussions : les opportunités de coopération dans le secteur des ressources fossiles. Le Niger, riche en potentiel hydrocarboné mais encore en phase d’exploration, voit dans le Venezuela — géant mondial du pétrole fort de décennies d’expertise — un partenaire technique et financier capable d’accélérer ses ambitions extractives et de raffinage.

« Ces discussions ouvrent la voie à des échanges concrets, tant sur le plan technologique que sur le plan des investissements », confie le vice-ministre vénézuélien, soulignant ainsi l’intérêt mutuel pour une souveraineté énergétique renforcée face aux incertitudes du marché mondial.

 Une délégation de haut niveau autour du chef de l’État

 

Autour du président Tiani, plusieurs figures clés du gouvernement ont pris part aux pourparlers : Ali Mahaman Lamine Zeine, Premier Ministre chargé de l’Économie et des Finances ; Bakary Yaou Sangaré, Ministre des Affaires étrangères ; le Dr Soumana Boubacar, directeur de cabinet et porte-parole du gouvernement ; Salim Mahamadou Gado, son adjoint ; Illo Adani, conseiller diplomatique ; et AbdoulKarim Mohamed Ali, secrétaire général du ministère du Pétrole.

Cette configuration témoigne de l’importance stratégique accordée à ces tractations, qui pourraient déboucher sur des accords de formation, de transfert de technologies, ou encore sur des projets conjoints dans le domaine de l’exploration et du raffinage.

À Niamey, le président Tiani reçoit le vice-ministre vénézuélien des Hydrocarbures pour renforcer les liens énergétiques

Vers une alliance Sud-Sud pour l’or noir

 

Dans un contexte de refondation marqué par une redéfinition des alliances, le Niger opère un pivot diplomatique vers des partenariats alternatifs. Cette visite vénézuélienne s’inscrit dans une logique de coopération Sud-Sud, fondée sur la complémentarité des ressources et des expertises.

Le Venezuela, malgré ses défis internes, dispose d’un savoir-faire reconnu en matière d’exploration offshore et de gestion de gisements complexes — des compétences potentiellement transposables aux bassins nigériens du sud et de l’est.

Les deux parties ont évoqué des pistes concrètes : assistance technique pour les forages, partage d’expériences en raffinage, et même des échanges sur la transition énergétique, avec le gaz naturel comme levier stratégique. « C’est un signal fort de solidarité entre nations productrices », analyse un expert local, estimant que ces liens pourraient réduire la dépendance aux circuits dominés par les majors occidentales.

 

Hydrocarbures : un horizon énergétique partagé

 

À l’issue de l’audience, les délégations ont exprimé leur optimisme quant à une concrétisation rapide des échanges. Dans un monde énergétique en pleine recomposition, entre tensions géopolitiques et impératifs climatiques, cette rencontre pourrait bien poser les fondations d’une alliance inattendue — où le sable du Sahel dialogue avec les marais du lac Maracaibo.

Il reste à transformer les intentions en accords : les observateurs attendent désormais des annonces formelles dans les semaines à venir, pour que cette poignée de main devienne un pipeline de prospérité partagée.

 

Mining in Motion 2025 : Le Niger révolutionne l’exploitation pour un avenir prospère !

Un élan africain pour une exploitation minière vertueuse : le Niger à l’honneur au sommet Mining in Motion 2025

Accra, la vibrante capitale ghanéenne, s’est muée en un carrefour bouillonnant d’idées et d’ambitions du 2 au 4 juin 2025. En effet, elle a eu l’honneur d’accueillir le sommet « Mining in Motion 2025 ». Ce rendez-vous d’envergure, placé sous l’égide du roi Ashanti Otumfuo Osei Tutu II, a rassemblé des décideurs, des experts et des visionnaires autour d’un dessein commun : réinventer l’exploitation minière pour qu’elle devienne un levier de prospérité durable pour tous. Au cœur de cette effervescence, le Niger, représenté par son ministre des Mines, le Commissaire-Colonel Abarchi Ousmane, a marqué les esprits en dévoilant une initiative audacieuse : la création d’un fonds national de développement économique, destiné à métamorphoser les richesses du sous-sol en un moteur de progrès social et économique.

Richesse minière : le Niger ose l’équité face à la malédiction des ressources !

Dans un continent dans lequel l’exploitation minière est souvent synonyme d’opulence pour quelques-uns et de dévastation pour d’autres, suscitant autant d’espoirs que de controverses, l’annonce du ministre nigérien résonne comme une promesse d’équité. Ainsi, ce fonds, conçu pour réinjecter les revenus miniers dans des secteurs clés comme l’agriculture, les infrastructures ou encore l’éducation, ambitionne de briser le cycle infernal de l’exploitation illégale, tristement connue sous le nom de « galamsey » au Ghana. « Les minerais ne doivent pas être une malédiction, mais une bénédiction partagée », a martelé le ministre Ousmane, dont les paroles ont trouvé un écho fervent parmi les délégués. De plus, en purifiant les cours d’eau pollués par des pratiques minières anarchiques et en impliquant les communautés locales dans les processus décisionnels, le Niger entend poser les jalons d’un modèle économique résilient.

Le sommet Mining in Motion 2025 à Accra a vu le Niger dévoiler un fonds national révolutionnaire pour transformer ses ressources minières Gouvernance éclairée : l’appel à la collaboration pour un secteur minier durable

Ce sommet, véritable creuset d’idées novatrices, a mis en lumière l’urgence d’une gouvernance éclairée. Sous le thème « Exploitation minière durable et croissance locale », les discussions ont transcendé les frontières, prônant une collaboration transfrontalière pour juguler les défis communs. Par conséquent, le Niger, riche en uranium et autres ressources, s’inscrit dans cette dynamique en proposant une approche intégrée, où la richesse extraite du sol ne se contente pas d’alimenter les marchés mondiaux, mais irrigue également les aspirations des populations locales. « Nous ne pouvons plus nous permettre de voir nos ressources s’évanouir sans bénéfice tangible pour nos citoyens », a insisté le ministre, plaidant pour une redistribution équitable des fruits de l’exploitation.

L’initiative nigérienne, modèle panafricain pour l’avenir minier de l’Afrique ?

L’initiative nigérienne s’aligne sur une vision panafricaine plus large, portée par des institutions comme l’Union africaine et la Banque mondiale, partenaires de l’événement. Ces acteurs appellent à une transformation structurelle, où les minerais stratégiques – lithium, cobalt, or – deviennent les piliers d’une économie diversifiée. Dans ce contexte, le fonds proposé par le Niger pourrait devenir un modèle, non seulement pour l’Afrique de l’Ouest, mais pour l’ensemble du continent, où l’exploitation minière artisanale, souvent précaire et destructrice, appelle des solutions innovantes.

Mining in Motion 2025 : Les graines d’un avenir minier plus juste plantées à Accra

À Accra, sous le ciel éclatant de juin, le sommet « Mining in Motion 2025 » a ainsi planté les graines d’un avenir dans lequel l’exploitation minière ne serait plus une course effrénée vers l’or, mais un pacte harmonieux entre la terre, ses ressources et ses habitants. Le Niger, par la voix de son ministre, a su incarner cet espoir, rappelant que l’avenir de l’Afrique réside dans sa capacité à transformer ses richesses brutes en un héritage durable pour les générations futures.

Souveraineté aurifère : Niamey signe un accord clé pour valoriser son or

Une alliance audacieuse pour métamorphoser l’industrie aurifère nigérienne

Ce mercredi 23 avril, dans l’enceinte solennelle de la Maison de l’Uranium à Niamey, le gouvernement de la République du Niger a paraphé un accord de joint-venture d’une portée considérable avec la société Suvarna Royal Gold Trading LLC. De cette union naîtra la Royal Gold Niger SA, une entité appelée à insuffler une dynamique novatrice dans l’exploitation des ressources minières du pays.

En effet, l’ambition affichée est d’ériger une raffinerie d’or, d’établir une unité de confection de bijoux et d’édifier un atelier dédié à la taille et au polissage des pierres précieuses. Ainsi, ce projet, dont les contours ont été scellés par le ministre des Mines, le Commissaire-Colonel Abarchi Ousmane, son homologue du Budget, M. Mamane Sidi, et le PDG de Suvarna, M. Pattni Kamlesh Mansukhal Damji, s’annonce comme une étape cardinale dans la quête d’une souveraineté économique affirmée.

Le Niger s'associe à Suvarna Royal Gold Trading LLC pour révolutionner son industrie aurifère avec des installations de raffinage Un dessein structurant pour l’économie nationale

Bien loin de se limiter à une simple extraction brute, cette initiative aspire à transfigurer l’or nigérien en un levier de prospérité tangible. « Désormais, l’or puisé dans nos terres ne quittera plus nos frontières sous sa forme primaire ; il sera sublimé ici même, au bénéfice exclusif de notre peuple  », a proclamé le ministre des Mines avec une gravité empreinte d’espoir. Cette mutation s’inscrit dans une vision plus vaste, portée depuis 2023 par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).

À cet égard, ce dernier, fer de lance d’une refondation nationale, entend tisser une stratégie dans laquelle chaque segment de la chaîne de valeur minière, de l’extraction à la transformation, puis à la mise sur le marché, soit maîtrisé avec une rigueur méthodique. Ainsi, le Niger ambitionne de s’affranchir d’un modèle économique où ses richesses, jadis exportées sans valorisation, profitaient davantage à des entités étrangères qu’à ses propres citoyens.

Une réponse pragmatique aux défis de l’orpaillage artisanal

Par ailleurs, depuis les années 1950, l’orpaillage artisanal demeure une ancre vitale pour des milliers de foyers nigériens. Pourtant, ce secteur, livré à une informalité chronique, souffre d’une vulnérabilité aux réseaux clandestins et d’une gestion souvent désordonnée. Face à ce constat, le ministre Abarchi Ousmane a martelé la nécessité d’ordonner cette filière séculaire. « Nous devons la structurer avec soin, la préserver des emprises illégales et l’ériger en source pérenne de revenus fiscaux, d’emplois stables et de savoir-faire locaux », a-t-il énoncé. En conséquence, la Royal Gold Niger SA se veut ainsi le creuset d’une formalisation raisonnée, où la traçabilité des ressources et leur exploitation réfléchie garantiront un essor durable, loin des dérives du passé.

La souveraineté aurifère comme horizon indéfectible

En outre, ce partenariat transcende la sphère économique pour s’ériger en acte politique d’une rare densité. En s’associant à cette joint-venture, l’État nigérien revendique une emprise résolue sur ses trésors naturels. « Nous affirmons notre détermination à ce que les fruits de nos sols irriguent d’abord notre nation, pour les générations d’aujourd’hui comme celles de demain », a insisté le ministre. Cette posture rompt avec une histoire dans laquelle les bénéfices de l’exploitation minière s’évanouissaient trop souvent au-delà des frontières. Désormais, le Niger se dote d’un instrument pour façonner son destin, en puisant dans ses ressources une force de dignité et d’autonomie.

Une synergie féconde avec Suvarna Royal Gold Trading LLC

Le choix de Suvarna Royal Gold Trading LLC comme partenaire n’a rien d’une coïncidence. Cette entreprise, reconnue pour son expertise dans le négoce de l’or physique et la gestion de la ferraille, apporte un savoir-faire précieux à cette entreprise colossale. Son dirigeant, M. Pattni Kamlesh Mansukhal Damji, n’a pas manqué de louer les termes de cette collaboration, qu’il juge en parfaite harmonie avec les aspirations des autorités nigériennes. Ensemble, les deux parties entendent conjuguer compétences locales et internationales pour bâtir une industrie aurifère intégrée, capable de rivaliser sur les scènes régionales et mondiales.

Un élan vers une prospérité inclusive

Au cœur de ce projet réside une promesse  : celle d’une économie nationale où chaque parcelle d’or transformée engendre une richesse palpable pour le peuple. « Nous posons les fondations d’un modèle intégré, où la valeur ajoutée profite à nos concitoyens, tout en cultivant des aptitudes nouvelles et des emplois qualifiés », a détaillé le ministre. Si le parcours s’annonce exigeant, les premiers pas sont franchis avec une assurance manifeste. «  Par cet accord, nous ne nous contentons pas de parapher un document ; nous gravons une empreinte dans le marbre de notre histoire  », a-t-il conclu, le regard tourné vers un avenir qu’il espère radieux.

Un jalon vers une nouvelle ère aurifère

En somme, cette alliance marque un tournant décisif dans la trajectoire du Niger. Elle incarne une volonté inébranlable de transmuer les richesses du sous-sol en vecteurs d’un développement équitable et pérenne. Par ce geste, le pays s’équipe pour façonner son avenir économique tout en s’ouvrant à des coopérations internationales respectueuses de son indépendance. Si l’horizon reste à conquérir, le Niger, par cette démarche résolue, s’est indéniablement engagé sur la voie d’une renaissance aurifère ambitieuse.

Niger : révolte fiscale dans les mines

Pénétrez au cœur de Niamey, où une nouvelle énergie pulse sous le ciel africain ! Hier, la capitale nigérienne a vibré d’une détermination palpable : celle de prendre enfin les rênes de son trésor minier, véritable pilier de son économie. Tel un chef d’orchestre, le Commissaire Colonel Abarchi Ousmane, Ministre des Mines, a dirigé un atelier de formation inédit, spécialement conçu pour les gardiens de la fiscalité minière et les artisans du recouvrement des fonds publics. Cet événement crucial, où l’intensité des débats n’avait d’égale que la soif d’innovation, marque un tournant décisif dans la quête du Niger pour une gestion plus transparente et efficace de son secteur minier.

À Niamey, un atelier ministériel crucial marque la volonté du Niger de renforcer la gestion et la fiscalité de ses ressources minières, « Nos mines, notre avenir» : le cri du Ministre qui lance la croisade anti-gaspillage

Dès l’ouverture des travaux, le Ministre a insufflé une atmosphère à la fois solennelle et pleine d’espoir. Face à un auditoire composé de régisseurs, d’experts pointus et de hauts fonctionnaires, il a martelé l’impératif de cette initiative : transformer les richesses minières du Niger, loin d’être une manne éphémère, en un moteur durable de progrès pour la nation. Or, le Niger, quatrième producteur mondial d’uranium et possesseur de gisements significatifs d’or, de phosphate et de pétrole, se trouve à un carrefour. Longtemps freinée par des pratiques obscures et des pertes fiscales conséquentes, la gestion de ces ressources naturelles exige une refonte en profondeur, et cet atelier en constitue une étape fondamentale.

Chasse aux milliards perdus : les régisseurs nigériens affûtent leurs armes fiscales dans les mines

Les discussions, menées avec une rigueur chirurgicale, se sont concentrées sur des thématiques aussi complexes qu’essentielles. Ainsi, l’optimisation des mécanismes de taxation minière, l’harmonisation des procédures de recouvrement des titres de perception et la traque implacable des créances en souffrance ont été au cœur des échanges. De ce fait, les régisseurs, acteurs clés de cette chaîne de valeur, ont été formés à des outils novateurs, combinant technologies de pointe pour le suivi et approches juridiques pointues. L’objectif ultime est d’assurer que chaque franc dû au Trésor public soit recouvré avec une efficacité redoutable, tout en instaurant une culture de responsabilité sans faille.

Souveraineté des mines : le Niger reprend les rênes, tournée par tournée

Cet atelier s’inscrit logiquement dans une ambition plus vaste : celle d’une souveraineté retrouvée sur les richesses naturelles du pays. Effectivement, depuis son entrée en fonction en février 2024, le ministre Abarchi Ousmane n’a cessé de réaffirmer cette priorité cruciale. En outre, ses récentes visites dans les régions minières d’Agadez, où l’uranium et l’or sculptent l’économie locale, témoignent de sa détermination à ancrer les politiques nationales dans les réalités du terrain. Par conséquent, ces tournées, enrichies par des dialogues directs avec les communautés et les opérateurs, ont mis en lumière des défis persistants : infrastructures vieillissantes, impacts environnementaux sous-évalués et redistribution des bénéfices insuffisante. Autant de constats qui ont alimenté les débats de cet atelier, où la volonté de réforme s’est conjuguée à une forte exigence de justice.

Idées neuves sous le soleil de Niamey : l’innovation au service de la transparence minière

De surcroît, un vent d’innovation a dynamisé les discussions. Par exemple, des propositions audacieuses ont émergé, telles que l’intégration de plateformes numériques sophistiquées pour suivre les flux financiers ou encore la création d’un observatoire indépendant chargé d’évaluer l’impact socio-économique des activités extractives. Bien que ces idées soient encore à leurs prémices, elles témoignent d’une aspiration collective à dépasser les modèles du passé. Ainsi, les participants, galvanisés par les perspectives tracées, ont quitté la salle avec un sentiment d’urgence : celui de construire un modèle où la richesse minière profite à l’ensemble de la nation, des villages les plus reculés aux institutions étatiques.

Ombres au tableau : les défis persistants d’une indépendance minérale fragile

Cependant, malgré les avancées esquissées, des défis importants subsistent. Notamment, la dépendance aux partenaires étrangers, la volatilité des cours mondiaux et les tensions géopolitiques continuent de peser lourdement sur le secteur. Par conséquent, le Niger, à la croisée des chemins, devra naviguer avec une grande prudence pour convertir ses ambitions en réalisations concrètes. Certes, cet atelier a semé une graine prometteuse, mais sa pleine croissance dépendra de la persévérance des acteurs et de l’engagement de toute une nation.

Dans les rues animées de Niamey, où la poussière ocre tourbillonne, une interrogation demeure, flottant comme une attente : ce sursaut de volonté actuel parviendra-t-il à façonner un avenir prospère pour le Niger grâce à ses richesses minières ?

Niger expulse des responsables chinois pour non-respect des lois locales

Niamey, 13 mars 2025 Dans une injonction aussi péremptoire qu’inattendue, le gouvernement nigérien a enjoint aux dirigeants chinois de trois fleurons du secteur pétrolier (SORAZ, CNPC et WAPCO) de plier bagage et de quitter le sol national dans un délai exigu de 48 heures, effectif dès le 12 mars 2025. Ce décret, d’une rare fermeté, trouve son origine dans une présumée infraction à l’Ordonnance sur le contenu local, pierre angulaire de la régulation des secteurs minier et hydrocarboné au Niger. Les trois figures de proue (le directeur général de la raffinerie de Zinder (SORAZ), celui de la China National Petroleum Corporation (CNPC), titan du pétrole nigérien, et celui de la West African Petroleum Company (WAPCO)) ont promptement obtempéré, trouvant refuge ce jeudi 13 mars à Lomé, capitale togolaise.

Expulsion des responsables chinois: une admonestation aux accents souverainistes

L’édit gouvernemental, loin d’être un simple soubresaut administratif, résonne comme un coup de semonce dans l’échiquier des relations sino-nigériennes. Depuis plus d’une décennie, la Chine s’est imposée comme un protagoniste incontournable dans l’exploitation des ressources naturelles du Niger. La CNPC, architecte de l’extraction pétrolière dans la région d’Agadem et maître d’œuvre de la raffinerie de Zinder, incarne cette présence tentaculaire. WAPCO, son prolongement opérationnel, orchestre quant à elle la logistique du pipeline reliant les champs nigériens aux côtes béninoises, un ouvrage pharaonique destiné à irriguer les marchés mondiaux.

Au cœur de cette querelle se dresse l’Ordonnance sur le contenu local, un texte législatif conçu pour rééquilibrer les fruits de l’opulence minérale et pétrolière en faveur des fils du terroir. Cette charte exige des opérateurs étrangers un engagement sans équivoque : privilégier l’embauche de Nigériens, confier des marchés aux entreprises autochtones et transmettre un savoir-faire tangible. Les autorités de Niamey reprochent à SORAZ, CNPC et WAPCO d’avoir dérogé à ces préceptes, optant pour une autarcie opérationnelle au profit de leurs compatriotes chinois, en reléguant les acteurs locaux à une périphérie désolante.

Une audace aux retombées incertaines

Cette expulsion, véritable manifeste d’émancipation, traduit une volonté farouche de reprendre les rênes d’une économie longtemps tributaire des appétits étrangers. Le Niger, malgré un sous-sol gorgé d’uranium et de pétrole, ploie sous le joug d’une indigence chronique, fruit d’accords jugés trop complaisants avec les puissances extérieures. En chassant ces dignitaires chinois, Niamey esquisse une promesse : celle d’une souveraineté retrouvée, où les richesses du sol irrigueraient enfin les veines d’une nation exsangue.

Pourtant, l’audace de cette mesure n’échappe pas à une périlleuse ambivalence. La Chine, par sa mainmise sur les infrastructures pétrolières, est une artère vitale pour l’économie nigérienne. Une rupture, même partielle, risque d’ébranler la production d’or noir, de tarir les rentrées fiscales et de compromettre l’approvisionnement énergétique. Sur le plan diplomatique, ce camouflet pourrait assombrir les liens avec Pékin, dont les largesses ont jusqu’ici soutenu les ambitions de développement du Niger.

Un mutisme éloquent et un horizon nébuleux

À ce jour, ni la CNPC ni le gouvernement chinois n’ont daigné rompre le silence qui enveloppe cette affaire. À Niamey, les explications officielles se réduisent à une déclaration laconique, laissant dans l’ombre les griefs précis pesant sur les entreprises incriminées. Cette discrétion, loin d’apaiser les esprits, attise les conjectures : ce bannissement est-il une sanction circonscrite ou le prélude à une refonte audacieuse des partenariats étrangers ? Le Niger, en quête d’un nouvel équilibre, osera-t-il défier davantage l’hégémonie chinoise, ou cette bravade ne serait-elle qu’un éclat fugace dans une dépendance trop enracinée ?

Tandis que les trois exilés méditent leur sort sous le ciel de Lomé, l’avenir du Niger oscille entre hardiesse et incertitude. Ce sursaut d’autorité, s’il témoigne d’une aspiration légitime à la maîtrise de son destin, soulève une interrogation lancinante : peut-on défier un colosse sans s’exposer à des lendemains qui vacillent ? L’épilogue de cette saga, suspendu aux caprices de la géopolitique, reste une énigme que le temps seul saura démêler.

 

Niamey lance la 70ᵉ session CBLT : un sursaut pour le lac Tchad

La capitale nigérienne, Niamey, s’est parée d’une aura particulière, accueillant la cérémonie d’ouverture de la 70ᵉ session ordinaire du Conseil des Ministres de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT). Dans une salle où les drapeaux des nations membres dansaient au gré d’une brise symbolique, le ministre des Mines du Niger, le Commissaire Colonel Abarchi Ousmane, a marqué de sa présence cet événement, point d’orgue d’une volonté collective de préserver un trésor vital : le lac Tchad. Face aux défis climatiques et sécuritaires qui étreignent la région, cette rencontre s’annonce comme une charnière pour l’avenir de millions d’âmes liées à ce bassin.

Un rendez-vous au cœur des enjeux vitaux

La CBLT, née en 1964 sous l’impulsion du Niger, du Tchad, du Cameroun et du Nigeria, rejoints plus tard par la République centrafricaine et la Libye comme observateurs, porte depuis six décennies la mission de veiller sur les ressources du lac Tchad, une étendue d’eau qui irrigue la vie de près de 40 millions de personnes. Ce jeudi, les ministres des pays membres, flanqués de leurs délégations, se sont rassemblés sous les plafonds du Palais des Congrès de Niamey pour débattre des stratégies capables de juguler la récession du lac, les tensions transfrontalières et les pressions démographiques qui pèsent sur cet écosystème fragile.

Par ailleurs, le Colonel Abarchi Ousmane, figure emblématique de la gouvernance nigérienne, n’a pas manqué de souligner l’importance de cette session. « Le lac Tchad n’est pas qu’une étendue d’eau : c’est le sang qui coule dans les veines de nos peuples », a-t-il déclaré lors de son discours d’ouverture, sa voix résonnant comme un appel à l’unité. Sa participation, au-delà d’un rôle protocolaire, reflète l’engagement du Niger à peser dans les décisions qui façonneront la gestion durable de cette ressource partagée.

Niamey résonne d’un élan régional : la 70ᵉ session du Conseil des Ministres de la CBLT s’ouvre sous l’égide du Colonel Abarchi OusmaneUne mosaïque de défis à démêler la 70ᵉ session du CBLT

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : depuis les années 1960, le lac a perdu près de 90 % de sa superficie, passant de 25 000 km² à moins de 2 500 km² aujourd’hui, victime d’une pluviométrie capricieuse et d’une exploitation humaine galopante. À cela s’ajoutent les secousses sécuritaires, avec des groupes armés comme Boko Haram qui prospèrent dans les zones lacustres, rendant l’accès à l’eau et aux terres encore plus périlleux. La 70ᵉ session, qui s’étend sur deux jours, ambitionne de poser des jalons concrets : renforcer la coopération régionale, financer des projets de résilience climatique et harmoniser les politiques nationales pour une gestion équitable des ressources.

Les débats, qui ont débuté sous le regard attentif des experts de la CBLT, portent notamment sur le projet de transfert d’eau depuis le bassin du fleuve Congo-Oubangui, une idée audacieuse, mais coûteuse, évaluée à plusieurs milliards de dollars. Si elle voyait le jour, cette initiative pourrait redonner vie au lac, mais les ministres devront trancher entre utopie et pragmatisme, dans un contexte dans lequel les bailleurs internationaux, comme la Banque mondiale ou l’Union africaine, scrutent chaque pas.

Le Niger, une voix qui monte

Pour le Colonel Abarchi Ousmane, cette session est aussi une tribune. Ministre des Mines depuis la transition militaire, il s’est illustré ces derniers mois par une politique audacieuse, notamment dans la gestion des ressources uranifères du pays, pivotant vers des partenariats avec la Russie et d’autres acteurs non traditionnels. Sa présence à cette cérémonie dépasse son portefeuille minier : elle incarne la volonté du Niger de s’affirmer comme un acteur régional, un pont entre les nations du Sahel et du bassin tchadien. « Nous ne pouvons prospérer seuls quand nos voisins suffoquent », a-t-il glissé, esquissant un sourire qui trahissait une détermination froide.

Le choix de Niamey comme hôte n’est pas anodin. Le Niger, qui abrite le siège de la CBLT depuis sa création, reste un pilier historique de l’organisation. Cette 70ᵉ session intervient dans un climat de renouveau pour le pays, qui, après des mois de turbulences politiques, cherche à rallumer la flamme de sa crédibilité internationale. L’accueil de cet événement, marqué par une organisation minutieuse des drapeaux impeccablement alignés aux mesures de sécurité discrètes, mais efficaces, traduit cette ambition.

Niamey résonne d’un élan régional : la 70ᵉ session du Conseil des Ministres de la CBLT s’ouvre sous l’égide du Colonel Abarchi Ousmane

La 70ᵉ session du CBLT: Vers un souffle commun ?

Alors que le soleil disparaissait derrière les dunes de Niamey, les premiers échanges révélaient une détermination à passer rapidement à l’action. Les ministres, ayant déjà participé à des sessions précédentes, étaient conscients de l’importance du temps. Les communautés du lac (pêcheurs, éleveurs, agriculteurs) attendent des actes, pas des promesses soufflées dans le vent.

La 70ᵉ session du Conseil des Ministres de la CBLT, sous l’impulsion du Colonel Abarchi Ousmane et de ses pairs, pourrait bien marquer un tournant. Pas de déclarations grandiloquentes pour l’instant, mais une tension palpable : celle d’un continent qui, autour d’un lac en sursis, cherche à réinventer son destin. À Niamey, l’histoire ne s’est pas encore écrite, mais elle a pris un élan qui, demain, pourrait changer la donne.

Niger : Signature d’un mémorandum d’entente entre le Ministère des Mines et ZARUBEZHGEOLOGIA

Niamey, 25 février 2025 — Ce matin, un événement marquant a eu lieu dans le domaine de la coopération internationale en matière de recherche géologique et minière. Le Ministère des Mines a signé un mémorandum d’entente avec la société anonyme ZARUBEZHGEOLOGIA, une filiale prestigieuse du service géologique d’État russe. Cet accord, paraphé dans une atmosphère empreinte d’optimisme, ouvre la voie à une collaboration durable visant à renforcer les capacités d’exploration et d’exploitation des ressources minérales, tout en mettant l’accent sur l’innovation et le partage d’expertise.

Signature d’un mémorandum d’entente entre le Ministère des Mines et ZARUBEZHGEOLOGIA pour une coopération durable en recherche géologique

Mémorandum d’entente : une coopération aux ambitions élevées

Le mémorandum d’entente signé aujourd’hui témoigne d’une volonté commune de tirer parti des compétences respectives des deux parties. D’un côté, le Ministère des Mines, représentant un pays riche en potentiel minier, mais souvent sous-exploré, cherche à moderniser ses approches et à maximiser la valorisation de ses ressources naturelles. De l’autre, ZARUBEZHGEOLOGIA, forte de décennies d’expérience au service de la géologie russe et de projets internationaux, apporte un savoir-faire reconnu en matière de cartographie, d’analyse géophysique et d’évaluation des gisements.

L’objectif principal de cet accord est de promouvoir une coopération durable dans le domaine de la recherche géologique et minière. Cela inclut l’échange de données scientifiques, la mise en place de programmes conjoints d’exploration ainsi que la formation de spécialistes locaux par des experts russes. À une époque où la demande mondiale en minerais stratégiques ne cesse de croître, notamment pour les technologies vertes et les énergies renouvelables, cette alliance pourrait positionner les deux partenaires comme des acteurs clés sur la scène internationale.

Des retombées concrètes attendues de ce mémorandum

Au-delà des déclarations d’intention, ce partenariat promet des avancées tangibles. Parmi les priorités définies, on note le développement d’une base de données géologiques actualisée, essentielle pour identifier de nouveaux gisements et optimiser l’exploitation des ressources existantes. Les experts de ZARUBEZHGEOLOGIA, réputés pour leur maîtrise des technologies de pointe, devraient également contribuer à l’introduction de méthodes d’analyse sophistiquées, comme la télédétection et les études sismiques avancées.

Pour le pays hôte du Ministère des Mines, cette collaboration représente une opportunité de dynamiser son secteur minier, souvent freiné par un manque de moyens techniques et humains. En s’appuyant sur l’expertise russe, il sera possible d’accélérer les campagnes de prospection et de réduire les incertitudes liées à l’évaluation des réserves. En outre, l’accord prévoit un volet de transfert de connaissances, avec des formations destinées aux géologues et aux ingénieurs locaux, renforçant ainsi les compétences nationales à long terme.

Un contexte géopolitique favorable

La signature de ce mémorandum intervient dans un contexte où les partenariats bilatéraux dans le secteur des ressources naturelles prennent une importance croissante. La Russie, via ses institutions comme ZARUBEZHGEOLOGIA, cherche à élargir son influence dans les régions riches en minerais, tout en partageant son expertise avec des nations partenaires. Pour le Ministère des Mines, cet accord s’inscrit dans une stratégie plus large de diversification des collaborations internationales, visant à ne pas dépendre d’un seul acteur économique ou politique.

Ce rapprochement pourrait également avoir des implications économiques significatives. En attirant des investissements étrangers dans le cadre de projets conjoints, le pays pourrait stimuler sa croissance tout en répondant aux normes de durabilité environnementale, un enjeu que les deux parties ont promis d’intégrer dans leurs travaux futurs.

Perspectives et défis à venir

Si l’enthousiasme est de mise, des défis subsistent. La mise en œuvre effective de cet accord nécessitera une coordination étroite entre les administrations et les équipes techniques des deux entités. Les différences culturelles, juridiques et opérationnelles pourraient également compliquer les premières étapes de cette collaboration. Cependant, les responsables présents ce matin ont affiché leur détermination à surmonter ces obstacles, soulignant que cet accord n’est que le prélude à une série d’initiatives concrètes.

En conclusion, la signature de ce mémorandum d’entente entre le Ministère des Mines et ZARUBEZHGEOLOGIA marque une étape prometteuse pour l’avenir de la recherche géologique et minière. En unissant leurs forces, les deux parties posent les bases d’un partenariat qui pourrait non seulement transformer l’exploitation des ressources naturelles, mais aussi inspirer d’autres nations à suivre cette voie collaborative. Les regards sont désormais tournés vers les premiers résultats de cette alliance, attendus avec impatience par les acteurs du secteur et les populations locales espérant en tirer des bénéfices durables.

 

Le Niger intensifie la lutte contre l’exploitation illégale des ressources minières

Niamey, le 5 février 2025Face à la prolifération des activités minières illégales, le gouvernement nigérien a décidé de renforcer ses actions de contrôle et de répression. Le ministre des Mines, le commissaire colonel Abarchi Ousmane, a annoncé lors d’une conférence de presse faisant le bilan de l’application de sa lettre de mission que son département a mis en œuvre une stratégie globale visant à régulariser le secteur et à protéger les ressources naturelles du pays.

Une sensibilisation accrue des acteurs locaux dans la lutte contre l’exploitation illégale 

L’une des priorités du ministère est de sensibiliser les populations locales aux enjeux de l’exploitation minière légale et aux risques liés à l’activité clandestine. « De nombreux citoyens, notamment dans le secteur de l’or, ignorent les réglementations en vigueur », a souligné le ministre. Pour remédier à cette situation, le ministère a lancé une vaste campagne d’information et de sensibilisation à destination des exploitants artisanaux. L’objectif est de les inciter à se formaliser et à bénéficier ainsi d’un cadre légal leur permettant d’exercer leurs activités dans des conditions de sécurité optimales.

Une fermeture des activités illégales

En parallèle de ces actions de sensibilisation, le gouvernement a renforcé les dispositifs de contrôle et de répression. En plus, des opérations de contrôle sont régulièrement menées sur les sites d’exploitation et les autorités compétentes n’hésitent pas à prendre des sanctions à l’encontre des contrevenants. « Nous ne tolérons aucune activité minière illégale », a affirmé le ministre des Mines.

Un cas emblématique dans la région d’Agadez

Récemment, les autorités ont procédé à l’arrestation de plusieurs ressortissants étrangers qui exploitaient illégalement des ressources minières dans la région d’Agadez. Cette opération a permis de saisir du matériel d’exploitation et de mettre fin à des activités destructrices pour l’environnement. « Ces arrestations démontrent notre détermination à faire respecter la loi et à protéger notre patrimoine minier », a déclaré le ministre.

Les enjeux d’une gestion durable des ressources minières

La lutte contre l’exploitation minière illégale est un enjeu majeur pour le Niger. En effet, cette pratique a de nombreuses conséquences négatives :

  • Dégradation de l’environnement : les activités minières illégales entraînent souvent une pollution des sols et des eaux, ainsi qu’une déforestation massive.
  • Perte de recettes fiscales : L’État est privé de revenus importants qui pourraient être investis dans le développement du pays.
  • Insécurité : les zones d’exploitation illégales sont souvent le théâtre de conflits et de violences.

En somme, en luttant contre l’exploitation minière illégale, le Niger vise à assurer une exploitation durable de ses ressources minières, tout en contribuant au développement économique et social du pays.

 

Niger : ultimatum des travailleurs du pipeline Niger-Bénin à Wanda Group

La bombe à retardement sociale vient de tic-tacquer un cran plus fort. Ce mercredi, les opérateurs et techniciens des stations de pompage du pipeline Niger-Bénin, artère vitale pour l’exportation du pétrole, ont brandi un préavis de grève éclair face au géant Wanda Group. Leur mot d’ordre ? « Plus un litre de patience. »

Après des mois de salaires en roue libre et de droits sociaux escamotés, ils exigent, sous 48 heures, le règlement immédiat des arriérés et la régularisation de leurs cotisations CNSS. Un coup de pression sans précédent pour cette entreprise clé, accusée de jouer avec le feu social.

Des salaires en eaux troubles

Dans les coulisses de ce mégaprojet stratégique, censé booster l’économie régionale, c’est la harga financière qui mine les travailleurs. « On trime sous 45°C pour des salaires qui arrivent en mode stop-and-go », lâche un technicien sous couvert d’anonymat. Les retards de paiement, récurrents depuis six mois, plongent des familles dans un déjà-vu de dettes et de rationnement. Pire : les cotisations sociales (CNSS), censées être une bouée de secours, semblent avoir coulé à pic. « Nos droits sont en offline total. » « Si on a un accident, qui paiera ? », interroge un opérateur, la voix nouée.

 Des conditions de travail « inhumaines »

Leur quotidien est un mélange explosif de burn-out et de négligence. Entre les équipements vétustes, le manque de matériel de sécurité et les quarts de travail interminables, les travailleurs dénoncent des conditions « à la limite de l’esclavage moderne ». « Ici, c’est la zone grise des normes. » « Wanda Group traite le pipeline comme un tuyau à cash, pas comme un projet humain », accuse un syndicaliste, sous le radar. Certains évoquent même des maladies non prises en charge, des permis de travail expirés… Une accumulation de griefs qui a transformé la colère en ras-le-bol organisé.

 Wanda Group sous pression : silence radio ou stratégie de l’autruche ?

Face à la grogne, le groupe chinois reste muet comme un puits de pétrole asséché. Malgré des relances répétées — courriers, meetings, interpellations —, aucune réponse concrète. « Ils jouent au poker menteur avec nos vies », tonne un gréviste. Si le compte à rebours arrive à zéro, les stations de pompage pourraient se mettre en mode veille, paralysant un projet déjà fragile. Un risque énorme pour Wanda, dont l’image en Afrique de l’Ouest est en jeu.

Une bombe à retardement économique 

Le pipeline Niger-Bénin, long de 2 000 km, est le projet phare censé doper les exportations de brut nigérien. Mais aujourd’hui, c’est aussi un symbole de contradictions : comment vanter un essor économique si ceux qui font tourner la machine crèvent à la tâche ? Une grève plongerait le projet dans le chaos, avec des pertes estimées à des millions de dollars par jour. Les gouvernements des deux pays, déjà sur le fil entre investisseurs et populations locales, pourraient bien faire les frais de ce bras de fer.

La rue, dernier recours pour les employés du Wanda Group

« On n’a plus le choix. » « La grève, c’est notre mégaphone », résume un opérateur déterminé. Derrière les revendications salariales, c’est une quête de dignité qui s’exprime. Et le mouvement pourrait faire des émules : d’autres secteurs, des transporteurs aux sous-traitants, observent la situation avec une solidarité grandissante.

Dans moins de 48 heures, Wanda Group devra choisir entre apaiser la tempête ou affronter un arrêt historique qui secouera le secteur énergétique ouest-africain. Une chose est sûre, c’est que les hommes du pipeline ont décidé de ne plus être les invisibles de l’or noir. À l’ère où les réseaux sociaux amplifient chaque étincelle, cette grève pourrait bien allumer un feu bien plus grand…

Coopération renforcée entre le Niger et les Émirats Arabes Unis

Niamey, le 11 décembre 2024 – Le Niger et les Émirats Arabes Unis continuent de renforcer leurs liens de coopération. C’est ce qui ressort de l’audience que le ministre des Mines, le Commissaire Colonel Abarchi Ousmane, a accordée ce mercredi matin à Rachid Saeed Al Shamsi, ambassadeur des Émirats Arabes Unis au Niger.

Les échanges entre les deux personnalités ont porté principalement sur les opportunités de renforcer la coopération bilatérale, notamment dans le domaine des mines. Il est à noter que les Émirats Arabes Unis sont un acteur majeur dans le secteur minier mondial et disposent d’une expertise reconnue dans ce domaine.

Le Niger et les Émirats Arabes Unis : de nouvelles perspectives pour le secteur minier

En plus, les Émirats Arabes Unis, avec leur expertise reconnue dans le secteur minier et leurs importantes ressources financières, peuvent apporter un soutien précieux au développement de l’industrie minière nigérienne. Cette coopération pourrait se traduire par :

  • Des investissements directs 
  • Le transfert de technologies
  • Le développement des infrastructures

La coopération entre les deux pays va favoriser la formation des compétences locales dans le secteur minier, permettant ainsi de renforcer les capacités nationales et de réduire la dépendance à l’expertise étrangère.

Malgré les opportunités, il est important de renforcer la gouvernance minière, de protéger l’environnement et de garantir une répartition équitable des bénéfices.

Au cours de leur entrevue, les deux responsables ont réaffirmé leur engagement à renforcer la coopération bilatérale. Ils ont convenu de mettre en œuvre des projets communs visant à stimuler le développement économique et social de leurs pays respectifs et à améliorer les conditions de vie des Nigériens, en ligne avec la vision du président Tiana pour un Niger prospère et uni.

En outre , la rencontre s’inscrit dans la volonté du Niger de diversifier ses sources de revenus et de réduire sa dépendance à l’aide internationale. Le secteur minier, riche en potentialités, est un levier important pour le développement économique du pays.

En somme, cette rencontre intervient dans un contexte dans lequel les deux États souhaitent élargir leurs horizons économiques et approfondir leur collaboration dans des secteurs clés comme l’énergie, les infrastructures et le développement durable.

 

Le Niger s’empare de la mine de Somair à Arlit

Agadez, le 4 décembre 2024 Un nouveau chapitre s’écrit dans les relations entre le Niger et les entreprises étrangères. La compagnie française Orano, géant mondial de l’uranium, vient d’annoncer que les autorités nigériennes ont pris le contrôle de sa mine de Somair. Cette décision intervient dans un contexte de tensions accumulées entre le gouvernement et les investisseurs étrangers.

Orano, qui détient une part majoritaire dans Somair, a indiqué que les décisions prises par le conseil d’administration de l’entreprise n’étaient plus respectées. C’est ainsi que le groupe français a constaté la prise de contrôle effective de ses opérations au Niger.

La nationalisation de la mine de Somair au Niger : un enjeu de souveraineté économique et de relations internationales.Un climat des affaires incertain

La résolution du gouvernement, dirigée par le Président Tinia, d’utiliser les ressources nationales pour le progrès de la population a considérablement changé le paysage des affaires au Niger. Cette nouvelle politique a introduit un élément d’incertitude pour les investisseurs étrangers, en particulier dans l’industrie minière, qui sont maintenant face à des risques politiques croissants.

L’uranium, ressource stratégique pour l’énergie nucléaire, représente une part importante de l’économie nigérienne. La décision des autorités de prendre le contrôle de la mine de Somair pourrait avoir des répercussions significatives sur le secteur minier du pays et sur les relations entre le Niger et ses partenaires internationaux.

La nationalisation de la mine de Somair au Niger : un enjeu de souveraineté économique et de relations internationales.Orano entend défendre ses droits.

Face à cette situation, Orano a indiqué qu’il allait « défendre ses droits devant les instances compétentes ». Le groupe français estime que la prise de contrôle de Somair est illégale et qu’elle porte atteinte à ses intérêts.

Cette nouvelle crise s’ajoute à une série de tensions entre Orano et les autorités nigériennes. En juin dernier, le Niger avait déjà retiré un autre permis d’exploitation minière à une filiale du groupe français.

Les avantages d’une naturalisation de la mine de Somair

La nationalisation de la mine de Somair permettrait au Niger de percevoir des revenus importants issus de l’exploitation de ses ressources naturelles, facilitant le financement de projets de développement et l’amélioration du niveau de vie de la population. Elle pourrait également favoriser une répartition plus équitable des richesses, notamment par l’investissement dans les régions productrices. Enfin, le contrôle direct des ressources naturelles renforcerait l’autonomie économique du Niger et réduirait sa dépendance vis-à-vis des entreprises étrangères.

Les bénéfices de l’exploitation de la mine pourraient servir à l’amélioration des infrastructures telles que les routes, les écoles et les hôpitaux, en particulier dans les régions productives. La gestion nationale de la mine va aussi faciliter la création d’emplois pour la population locale, particulièrement dans les domaines de l’exploitation minière et de la transformation.

La nationalisation de la mine de Somair au Niger : un enjeu de souveraineté économique et de relations internationales.Précautions et défis

Cependant, la réussite de la nationalisation dépendra de plusieurs facteurs :

  • La capacité du gouvernement à gérer efficacement l’entreprise. 
  • La transparence et la lutte contre la corruption 

Par ailleurs, la nationalisation peut entraîner des tensions avec les partenaires commerciaux du Niger et avoir des répercussions sur les investissements étrangers dans le pays.

En conclusion, la nationalisation de la mine d’uranium de Somair représente un tournant majeur pour le Niger. Si elle est retenue avec prudence et efficacité, elle apportera d’importants bénéfices au pays. Cependant, elle comporte également des risques qu’il convient de ne pas sous-estimer.

 

Agadez : Lancement de l’évaluation environnementale du projet pétrolier de Kafra

Agadez, le 2 décembre 2024 – Un atelier d’évaluation crucial s’est ouvert ce lundi à Agadez, marquant une étape importante dans le projet d’exploitation du bloc pétrolier de Kafra, situé à la frontière nigéro-algérienne. Présidé par M. Souleymane Seidou Boulhassen, secrétaire général du gouvernorat de la région, cet atelier vise à analyser en profondeur les impacts potentiels de ce projet sur l’environnement et les populations locales.

En effet, si l’exploitation pétrolière de Kafra promet des retombées économiques positives pour la région, elle soulève également des questions légitimes quant à ses conséquences sur le milieu naturel et les communautés. C’est pourquoi une étude d’impact environnemental et social (EIES) a été réalisée et est actuellement soumise à évaluation.

« Le Niger, signataire de nombreux accords internationaux sur l’environnement, a le devoir de protéger son patrimoine naturel et ses populations », a souligné M. Boulhassen. Il a rappelé que tout projet d’une telle envergure doit obligatoirement faire l’objet d’une évaluation environnementale rigoureuse, afin d’anticiper les éventuels impacts négatifs et de mettre en place des mesures d’atténuation appropriées.

Les techniciens de l’environnement et du domaine minier réunis à Agadez ont pour mission d’examiner de manière approfondie le rapport provisoire de l’EIES. Leur compétence sera essentielle pour garantir une évaluation adéquate de tous les aspects environnementaux et sociaux du projet.

Les enjeux de l’évaluation du projet pétrolier de Kafra

Cette évaluation revêt une importance capitale pour plusieurs raisons :

  • Protection de l’environnement : il s’agit de s’assurer que l’exploitation pétrolière ne compromet pas la qualité de l’air, de l’eau et des sols, ni ne perturbe la biodiversité de la région.
  • Protection des populations : l’étude doit également évaluer les impacts potentiels sur la santé des populations, les ressources en eau, les activités économiques traditionnelles et le mode de vie des communautés locales.
  • Respect des engagements internationaux : le Niger, en tant que signataire de nombreux accords internationaux, a l’obligation de respecter les normes environnementales les plus élevées.

Les résultats de cette évaluation serviront de base à la prise de décision concernant la poursuite du projet et à la mise en place de mesures de mitigation pour minimiser les impacts négatifs.

En somme, l’exploitation du bloc pétrolier de Kafra pourrait apporter des revenus importants à la région d’Agadez, mais il est essentiel de s’assurer que ces bénéfices soient durables et équitablement répartis. Cette évaluation environnementale est donc un élément clé pour garantir que le développement économique de la région se fasse en harmonie avec la protection de l’environnement et le bien-être des populations.

 

Agadez : Les orpailleurs nigériens renforcent leurs connaissances fiscales

Agadez, le 2 décembre 2024 Le secteur de l’orpaillage au Niger, notamment dans la région d’Agadez, est en pleine mutation. Afin de mieux encadrer cette activité et d’optimiser les recettes fiscales, le Groupement des Sociétés Nigériennes d’Exploitation Semi-Mécanisée d’Or (GS-NESMO) a organisé un atelier de renforcement des capacités à l’intention de ses membres.

En effet, cet événement, qui se tient à Agadez, a rassemblé les principaux acteurs de l’orpaillage nigérien, dont Elhadji Assalih Ibrahim Ari, président du GS-NESMO, et des personnalités administratives et coutumières. L’objectif est de sensibiliser les orpailleurs à leurs obligations fiscales et de les aider à mieux comprendre les réglementations en vigueur.

Le secrétaire général de la région d’Agadez, Seydou Boulhassane, a souligné l’importance de l’orpaillage dans le développement économique de la région, tout en rappelant les défis liés à cette activité, notamment les conflits fonciers et les impacts environnementaux.

Selon lui, pour faire face aux problèmes, le Niger a introduit des réformes, telles que l’exploitation semi-mécanisée et un cadre juridique. « Les réformes entreprises par le gouvernement visent à transformer l’orpaillage artisanal en un outil de développement économique tout en limitant les impacts négatifs », a-t-il déclaré.

Pour Elhadj Moussa Baba, premier vice-président du GS-NESMO, cet atelier est une étape cruciale pour renforcer la relation de confiance entre les orpailleurs et l’administration fiscale. « En améliorant la connaissance des réglementations fiscales, nous contribuons à un meilleur civisme fiscal et à une augmentation des recettes de l’État », a-t-il affirmé.

Les enjeux de l’orpaillage au Niger

Dans les régions d’Agadez et de Tillabéri, l’orpaillage occupe une place économique importante, où les aléas climatiques restreignent souvent les activités agricoles et pastorales. Toutefois, cette industrie fait face à de multiples obstacles :

  • Les conflits fonciers 
  • Les impacts environnementaux 
  • La sécurité
  • La santé des travailleurs 

Vers une meilleure régulation du secteur

En somme, cet atelier s’inscrit dans une dynamique de professionnalisation du secteur de l’orpaillage au Niger. En renforçant les capacités des acteurs et en améliorant la gouvernance, les autorités espèrent transformer l’orpaillage en un moteur de développement durable pour les régions concernées.

Bons à savoir : En 2014, la découverte de gisements d’or dans la région, en particulier à Djado et Tchibarakaten, a créé une opportunité économique importante pour le pays.

 

Le ministre fait le point sur les conditions de travail dans le secteur minier

Niamey, le 2 novembre 2024 Dans le cadre de sa mission de supervision des activités minières au Niger, le Ministre des Mines s’est rendu le 30 octobre dernier à la Direction Régionale des Mines et au Centre de Recherche Géologique et Minière (CRGM). L’objectif de cette visite était de se rendre compte de visu des conditions de travail des agents et du fonctionnement de ces établissements clés pour le développement du secteur minier nigérien.

Accompagné de son staff, le commissaire colonel Abarchi Ousmane a pu échanger avec les agents sur leurs préoccupations et les défis auxquels ils sont confrontés au quotidien. En outre, les questions de la modernisation des équipements, de la formation continue du personnel et de l’amélioration des conditions de travail ont été au cœur des discussions.

« J’ai profité de cette visite pour réitérer à ces agents l’engagement du gouvernement à leur assurer les conditions de travail les plus adéquates », a déclaré le ministre. « Nous sommes conscients de l’importance de leur travail pour le développement de notre pays et nous ne ménagerons aucun effort pour les soutenir ».

Au CRGM, le ministre s’est intéressé aux dernières recherches menées sur l’exploration et l’exploitation des ressources minières du Niger. Il a souligné l’importance de renforcer la recherche scientifique pour mieux connaître le potentiel minier du pays et optimiser son exploitation.

Cette visite du ministre des Mines intervient dans un contexte marqué par la volonté du gouvernement de développer le secteur minier, considéré comme un moteur de croissance économique. En s’assurant que les structures chargées de ce secteur disposent des moyens nécessaires pour remplir leurs missions, le gouvernement démontre ainsi sa détermination à faire du Niger un acteur majeur dans le domaine minier en Afrique.

Zimar, une nouvelle ère s’ouvre pour le Niger : l’or noir enfin valorisé

Niamey, le 25 octobre 2024 – Le Niger franchit une étape majeure dans son développement industriel. Le gouvernement nigérien, représenté par le ministre d’État à la défense, le général Salifou Mody, et le groupe pétrolier canadien Zimar, représenté par Dr. Richard J. Moerman, ont signé jeudi un mémorandum d’entente pour la construction d’une raffinerie de pétrole et d’un complexe pétrochimique à Dosso.

Ce projet ambitieux, d’une capacité de 100 000 barils par jour, vise à transformer les ressources naturelles du Niger et à réduire sa dépendance aux importations de produits pétroliers raffinés. Selon les autorités nigérianes, cette initiative devrait créer de nombreux emplois, stimuler l’économie locale et améliorer la qualité de vie des populations.

« L’établissement d’une raffinerie et d’un complexe pétrochimique à Dosso marque un projet de grande envergure et une chance inouïe pour la nation. » La collaboration avec Zimar est une étape clé de notre stratégie pour une industrialisation pérenne qui stimulera l’emploi et créera des perspectives pour la population, a souligné le général Salifou Mody suite à la ratification de l’accord.

Zimar: Un choix stratégique

Le choix stratégique de collaborer avec Zimar, le groupe canadien spécialisé dans le raffinage, est un pas significatif pour le Niger. Cette décision témoigne de la volonté du gouvernement nigérien de bénéficier d’un transfert de compétences et d’assurer une réalisation efficace du projet.

L’objectif est de doter le pays d’une infrastructure industrielle de pointe et de renforcer son indépendance énergétique. Le Général Mody a souligné que ce partenariat reflète une vision partagée pour l’avenir du Niger, avec l’espoir que cela stimulera le développement économique national.

Des enjeux environnementaux et sociaux

Le projet ambitieux annoncé par le gouvernement nigérien vise à accroître l’autonomie énergétique du pays et à dynamiser son économie par le traitement local des ressources énergétiques. Il promet de transformer les ressources naturelles du Niger, réduisant ainsi la dépendance aux importations énergétiques et favorisant la croissance économique locale. Les autorités se sont engagées à respecter les normes environnementales et sociales, en prenant des mesures pour minimiser l’impact écologique de la raffinerie et en assurant des conditions de travail équitables pour tous les employés.

Les enjeux de ce projet

En outre, le projet a pour but de diminuer la dépendance du Niger aux importations de produits pétroliers raffinés et de consolider sa sécurité énergétique. La construction de la raffinerie et du complexe pétrochimique est prévue pour générer de l’emploi et stimuler l’économie dans la région de Dosso, s’inscrivant dans une stratégie plus large d’industrialisation et de diversification économique du pays.

Le ministre de la Défense a souligné l’importance de cette collaboration interministérielle pour stimuler l’emploi, renforcer les infrastructures et améliorer le niveau de vie des citoyens nigériens. De son côté, le représentant de Zimar a exprimé son optimisme quant à ce partenariat avec l’État, anticipant des résultats prometteurs pour l’avenir. Ce projet représente donc une opportunité considérable pour le développement économique et social du Niger.

En bref, la signature de ce mémorandum d’entente marque une étape importante dans la diversification économique du Niger. Ce projet ambitieux, qui s’inscrit dans le cadre de la Vision 2035, devrait permettre au pays de renforcer son autonomie énergétique et de créer de nouvelles opportunités pour sa jeunesse. Cependant, sa réussite dépendra de la capacité des autorités nigériennes à mettre en œuvre une politique industrielle ambitieuse et à garantir un environnement des affaires favorable aux investissements.

Le pétrole nigérien continue de couler à flot vers l’Asie via le Bénin

Niamey, le 22 octobre 2024 – Le flux de pétrole nigérien vers les marchés internationaux se poursuit sans interruption. Un nouveau pétrolier, le « Pertamina Halmahera », battant pavillon libérien, a accosté dimanche dernier à la station terminale de Sèmè-Podji au Bénin pour y charger 130 000 tonnes de brut nigérien. En effet, ce géant des mers, d’une longueur de 275 mètres, quittera ce mardi la gare terminale de Sèmè-Podji chargé du pétrole brut nigérien à destination de la Malaisie.

Le pétrole nigérien: un flux ininterrompu

Par ailleurs, ce cinquième chargement depuis l’inauguration du pipeline en mai dernier témoigne de la fluidité des opérations et de l’importance stratégique de ce projet pour les deux pays. De plus, ce nouveau chargement s’inscrit dans le cadre du projet de pipeline Niger-Bénin, un projet d’infrastructure majeur qui vise à faciliter l’exportation du pétrole nigérien vers les marchés mondiaux.

Le Niger, riche en ressources pétrolières, trouve ainsi un nouveau débouché pour son or noir, tandis que le Bénin, grâce à cette infrastructure, renforce son positionnement en tant que hub énergétique régional.

Un projet porteur d’espoir pour les économies nigérienne et béninoise

Ce projet, fruit d’une coopération entre le Niger, la Chine et le Bénin, est porteur de nombreux espoirs pour les deux pays. Il génère déjà des retombées économiques considérables pour les deux pays. Il crée de l’emploi, développe les infrastructures et contribue aussi à renforcer les relations bilatérales.

Pour le Niger, il s’agit d’une source de revenus supplémentaire qui permet de financer des projets de développement. Pour le Bénin, c’est l’opportunité de diversifier son économie et de renforcer son attractivité pour les investisseurs.

Les défis à relever

Le succès à long terme du projet Niger-Bénin dépendra de plusieurs facteurs, notamment de la stabilité politique dans la région, de la fluctuation des cours du pétrole et de la capacité des deux pays à gérer les revenus générés par les exportations.

En conclusion, avec chaque nouveau chargement, le projet d’oléoduc Niger-Bénin confirme son succès. Il ouvre de nouvelles perspectives pour les deux pays et contribue à renforcer la coopération régionale. Les autorités nigériennes et béninoises peuvent se féliciter pour cette réussite et envisager l’avenir avec optimisme.

 

Le Niger et SUN Multinational DMCC renforcent leur coopération dans le secteur minier

Niamey, le 8 octobre 2024 – Le ministre des Mines, le commissaire colonel Abarchi Ousmane, a reçu hier une délégation de SUN Multinational DMCC. Cette rencontre, qui s’est tenue à son cabinet, a été l’occasion d’évoquer les perspectives de coopération entre le Niger et cette entreprise dans le domaine minier.

Les échanges ont porté principalement sur les moyens de renforcer le partenariat entre les deux parties, afin de développer davantage le secteur minier nigérien. Les discussions ont également abordé les opportunités d’investissement et les projets en cours.

Le Niger et SUN Multinational DMCC unissent leurs forces pour développer le secteur minier et créer de la richesse.Les enjeux d’une coopération avec SUN Multinational DMCC pour le Niger

Cette coopération avec SUN Multinational DMCC s’inscrit dans une stratégie plus large de développement du secteur minier nigérien. Le gouvernement nigérien souhaite faire de ce secteur un moteur de croissance économique et de création d’emplois. En s’associant avec des entreprises comme SUN Multinational DMCC, le Niger vise à :

  • Attirer de nouveaux investissements : le pays dispose d’importantes ressources minières, mais leur exploitation reste encore limitée. En améliorant le climat des affaires et en offrant des garanties aux investisseurs, le Niger souhaite attirer plus de capitaux étrangers.
  • Diversifier l’économie : le secteur minier peut contribuer à diversifier les sources de revenus du pays et à réduire sa dépendance à l’aide internationale.
  • Développer les infrastructures : les investissements miniers peuvent générer des retombées positives pour les infrastructures routières, énergétiques et de communication.

Les défis à relever

Si les perspectives sont prometteuses, il reste encore des défis à relever pour tirer pleinement partie du potentiel du secteur minier. D’abord, une gouvernance minière renforcée s’impose, avec un cadre réglementaire clair et robuste, essentiel pour séduire les investisseurs et assurer une juste répartition des richesses. Par ailleurs, il est impératif que l’exploitation minière respecte la nature et les populations avoisinantes. Enfin, Il est nécessaire de former une main-d’œuvre qualifiée pour répondre aux besoins du secteur minier.

Cette rencontre entre le ministre des Mines et la délégation de SUN Multinational DMCC marque une nouvelle étape dans le développement de la coopération entre le Niger et les entreprises étrangères dans le secteur minier. Les discussions ont permis de poser les bases d’un partenariat fructueux, qui devrait contribuer à la valorisation des ressources minières du Niger et à son développement économique.

Global Atomic s’impatiente : la production menacée par la crise

Niamey, le 7 0ctobre 2024 –L’entreprise canadienne Global Atomic, en pleine préparation du lancement de son projet d’exploitation de la mine d’uranium de Dasa au Niger, suit de près les négociations en cours pour la réouverture de la frontière entre le Niger et le Bénin. Cette fermeture, consécutive au coup d’État de juillet dernier, a considérablement perturbé les activités de nombreuses entreprises, notamment celles du secteur minier.

« Les récentes discussions entre les gouvernements nigérien et béninois sont encourageantes », a déclaré Stephen Roman, PDG de Global Atomic, lors d’une récente interview. « Nous espérons vivement qu’une solution soit trouvée rapidement afin de lever les obstacles qui entravent nos opérations. »

Un impact direct sur les coûts et les délais

La fermeture de la frontière a en effet des répercussions directes sur les coûts de production et les délais de livraison. Les sociétés minières, dont Global Atomic, se voient contraintes d’emprunter des compagnies aériennes plus longues et plus coûteuses pour acheminer les réactifs et les équipements nécessaires à leurs activités. Le corridor Niamey-Ouagadougou-Lomé est actuellement la seule alternative viable, mais il allonge considérablement les délais de transport et expose les convois à des risques supplémentaires.

Un enjeu stratégique pour l’économie nigérienne

La réouverture de la frontière est donc un enjeu stratégique non seulement pour les entreprises minières, mais aussi pour l’économie nigérienne dans son ensemble. Le secteur minier représente une part importante du PIB du pays et joue un rôle essentiel dans la création d’emplois et le développement des infrastructures.

Les autorités nigérianes sont conscientes de l’importance de cette question et mènent des discussions intensives avec leurs homologues béninois afin de trouver une solution durable. Les investisseurs étrangers, comme Global Atomic, attendent avec impatience les résultats de ces négociations, qui pourraient avoir un impact significatif sur l’attractivité du Niger en tant que destination minière.

Le Niger veut un secteur minier éthique et transparent

Niamey, le 2 octobre 2024 –Le Niger, riche en ressources minières, entend désormais les exploiter de manière responsable et transparente. C’est ce qu’a souligné le ministre des Mines, le commissaire colonel Ousmane Abarchi, à l’ouverture d’un atelier de formation sur les thèmes éthique, intégrité et déontologie professionnelle et leadership, communication et management à l’intention des cadres du ministère.

Le gouvernement nigérien lance une grande réforme du secteur minier, privilégiant l'éthique et l'intégrité pour un développement durableEn effet, dans son discours, le Ministre a insisté sur l’importance de placer l’éthique, l’intégrité et la bonne gouvernance au cœur des activités minières. « Il ne suffit plus de posséder des ressources naturelles ». Nous devons les gérer avec sagesse, compétence et responsabilité», a-t-il martelé.  

Un nouveau départ pour le secteur minier nigérien

Par ailleurs, cet atelier, organisé dans un contexte de transition politique, marque une nouvelle étape dans la gestion des ressources minières du Niger. Le ministre a rappelé que « depuis les événements du 26 juillet dernier, notre pays a emprunté une nouvelle voie, celle de la liberté véritable ». Cette nouvelle orientation se traduit également par une volonté de mettre fin aux pratiques opaques et de garantir que les richesses du pays profitent à l’ensemble de la population.

L’orpaillage artisanal, un défi majeur

L’orpaillage artisanal, bien qu’étant une source de revenu pour de nombreuses familles, pose de nombreux problèmes environnementaux et sociaux. Le ministre a reconnu aussi que cette activité devait être mieux régulée et encadrée. « L’or du Niger, comme toutes nos ressources minières, doit être exploité de manière responsable », a-t-il affirmé.

Le gouvernement nigérien lance une grande réforme du secteur minier, privilégiant l'éthique et l'intégrité pour un développement durableUn appel à la responsabilité

S’adressant aux participants, le Ministre a souligné leur rôle clé dans la transformation du secteur minier. « Vous êtes les bâtisseurs du Niger de demain », a-t-il déclaré. Il les a appelés ainsi à incarner les valeurs d’intégrité, de compétence et de leadership, et à placer l’intérêt général au-dessus de tout.

Une vision ambitieuse pour le futur

Le ministre a présenté une vision ambitieuse pour le secteur minier nigérien, visant à faire un modèle de bonne gouvernance pour toute la région. Il a également souligné que la souveraineté du Niger passait par une maîtrise totale de ses ressources naturelles.

En conclusion, cet atelier marque un tournant dans la gestion des ressources minières du Niger. En mettant l’accent sur l’éthique, l’intégrité et la bonne gouvernance, le gouvernement nigérien entend assurer un développement durable et équitable de ce secteur vital pour l’économie du pays. Cette nouvelle approche réussira-t-elle à concilier les enjeux économiques, sociaux et environnementaux liés à l’exploitation des ressources minières ? Est-ce que les communautés locales s’associeront véritablement à cette nouvelle dynamique ?

Sonatrach et Sonidep excellent dans leur alliance énergétique

Algérie, le 1er octobre 2024 – Le géant algérien des hydrocarbures, Sonatrach, et son homologue nigérien, Sonidep, ont franchi une nouvelle étape dans leur coopération en signant, ce mardi à Alger, un mémorandum d’entente. En effet, ce partenariat stratégique vise à explorer de nouvelles opportunités dans le domaine de l’exploration, de l’exploitation et de la commercialisation des hydrocarbures.

La cérémonie de signature, qui s’est déroulée en présence des ministres algériens et nigériens de l’Énergie, a été marquée par une forte ambition commune de renforcer les liens économiques entre les deux pays.

Au-delà de l’exploration , cet accord ouvre de nouvelles perspectives dans les domaines du raffinage, de la pétrochimie et de la distribution de produits pétroliers. Sonatrach prévoit également de mettre en place des programmes de formation spécialisée pour renforcer les compétences des équipes nigériennes.

Un projet phare : le gazoduc transsaharien

Les discussions entre les deux parties ont également porté sur l’avancement du projet de gazoduc transsaharien, un projet d’envergure qui devrait relier le Nigeria à l’Algérie en passant par le Niger. Les ministres ont souligné l’importance de ce projet pour le développement socioéconomique des trois pays et se sont engagés à poursuivre les efforts de coordination pour sa réalisation.

Une visite riche en échanges entre Sonatrach et Sonidep

La délégation nigérienne, conduite par le ministre Sahabi Oumarou, a également effectué une visite de plusieurs installations de Sonatrach, notamment l’Institut algérien du Pétrole et la raffinerie d’Arzew. Ces visites ont permis aux responsables nigériens de se familiariser avec les dernières technologies et les meilleures pratiques en matière d’exploration et de production d’hydrocarbures.

En somme, la signature de ce mémorandum d’entente marque un tournant dans la coopération énergétique entre l’Algérie et le Niger. Les enjeux sont multiples : développement économique, sécurité énergétique, transition écologique. Les prochaines années seront déterminantes pour évaluer l’impact de ce partenariat sur les deux pays et sur la région.

L’Algérie et le Niger : Vers une coopération énergétique accrue

Alger, 1er octobre 2024 –  Dans une démarche qui renforce les relations bilatérales entre l’Algérie et le Niger, le Premier ministre Nadir Larbaoui a accueilli une délégation de haut niveau du Niger, menée par le ministre du Pétrole Sahabi Oumarou.

En effet, cette rencontre, qui s’est tenue aujourd’hui au Palais du gouvernement en présence du ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a été l’occasion de transmettre les salutations du président nigérien Abdourahamane Tiani au président algérien Abdelmadjid Tebboune, tout en le félicitant pour sa récente réélection.

Les discussions ont abordé divers sujets d’intérêt commun, notamment la situation dans la région du Sahel, où les deux nations ont exprimé leur volonté de maintenir et de renforcer leur solidarité et leur coopération.

Le ministre Oumarou a exprimé sa satisfaction concernant les résultats de sa visite, qui fait suite à celle du Premier ministre nigérien en août, mettant en avant la qualité des échanges avec les responsables algériens et l’ambition commune de renforcer la coopération, en particulier dans le domaine des hydrocarbures. Il a mis en évidence l’importance stratégique du projet de gazoduc transsaharien en tant qu’élément essentiel de l’intégration régionale.  L’Algérie et le Niger ont également discuté du démarrage du projet  « Kafra » et du transfert de savoir-faire algérien en matière de raffinage.

Le projet de gazoduc transsaharien revêt une importance stratégique et représente un élément clé pour l’intégration régionale. Les deux parties ont convenu de la nécessité de poursuivre les réunions de coordination pour accélérer la mise en œuvre du projet, avec une prochaine rencontre prévue à Alger avant la fin de l’année, qui impliquera toutes les parties concernées. Cette initiative s’inscrit dans une vision à long terme visant à consolider les liens historiques et à promouvoir un développement économique mutuel et durable.

Gacyen Mouely renforce les liens avec la SONIDEP

Niamey, le 23 septembre 2024 – L’expert en contrats pétroliers et gestionnaire du cabinet 3M-Partners & Conseils , Gacyen Mouely, a eu l’honneur de rencontrer le Directeur général de la Société Nigérienne des Pétroles (SONIDEP), le colonel Seibou Hassane Ali, à Niamey le 18 septembre . Cette rencontre a été l’occasion pour Mouely de saluer la participation de la SONIDEP à la prestigieuse deuxième édition des Journées du Pétrole à Dubaï et de discuter des opportunités de collaboration entre 3M-Partners & Conseils et la société nationale.

Vers l’excellence opérationnelle :  Formation et développement des acteurs de SONIDEP

Les discussions ont porté sur la volonté commune de renforcer la coopération sud-sud et de combiner les expertises des deux entités pour relever les défis du secteur des hydrocarbures. Mouely a également présenté le programme de formation de 3M-Partners & Conseils pour les années 2024-2025, qui se concentre sur les fondamentaux du Code de Partenariat Public-Privé (CPP), l’audit et la comptabilité spécifiques à l’industrie pétrolière, ainsi que l’optimisation des opérations de contrôle.

Gacyen Mouely, a récemment eu une réunion avec le Directeur général de la SONIDEP afin de discuter de futures collaborations.La rencontre a été marquée par un échange approfondi sur les possibilités de collaboration, notamment dans le domaine de la formation, où 3M-Partners & Conseils propose un programme innovant visant à renforcer les compétences dans le secteur pétrolier. Le Directeur général de la SONIDEP a exprimé son intérêt pour ce programme qui pourrait bénéficier aux employés de la SONIDEP et contribuer à l’amélioration des opérations de la société.

Gacyen Mouely a exprimé sa gratitude envers le colonel Seibou Hassane Ali pour sa disponibilité et son engagement envers le partenariat. Il a également remercié SASOU SARLU, le partenaire de 3M-Partners & Conseils, pour son soutien continu. Cette rencontre souligne l’importance de la collaboration entre les acteurs du secteur pétrolier et ouvre la voie à de futures initiatives conjointes qui pourraient transformer le paysage énergétique de la région.

En conclusion, l’engagement de Gacyen Mouely et de la SONIDEP à travailler ensemble promet de stimuler l’innovation et la croissance dans le secteur pétrolier, tout en renforçant les relations sud-sud. Avec des programmes de formation ciblés et une vision partagée de l’avenir, les deux parties se positionnent activement pour naviguer à travers les complexités du marché des hydrocarbures et s’apprêtent à réaliser des progrès significatifs dans les années à venir.

Niger : L’or noir ouvre de nouvelles perspectives à Mouely

Niamey, le 23 septembre  – La mission de Gacyen Mouely au Niger, du 18 au 22 septembre 2024, s’est achevée sur une note résolument positive. L’expert en contrats pétroliers a été reçu par le ministre nigérien du Pétrole et du Gaz, Dr. Sahabi Oumarou, pour un dialogue ouvert sur les défis et opportunités liés aux hydrocarbures dans la région.

En effet, cette rencontre a permis de discuter des activités du cabinet 3M-Partners & Conseils dont  Mouely est le gestionnaire , du succès des Journées Pétrole 2024 et du lancement imminent d’un programme de formation destiné aux administrations impliquées dans le Cadre de Partenariat Public (CPP).

Le spécialiste des contrats pétroliers, Gacyen Mouely, termine une mission réussie au Niger, caractérisée par des échanges stratégiques Mouely au cœur de l’or noir : Visite des instances qui font bouger le marché

Par ailleurs, la série de rencontres tenues durant cette mission a renforcé les liens entre les acteurs clés du secteur énergétique nigérien et le cabinet 3M-Partners & Conseils. Des visites à la Société Nigérienne de Produits Pétroliers (SONIDEP), à la Présidence de la République, à l’Office National des Produits Pétroliers Vétérinaires (ONPV) et à l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) ont souligné l’importance de la collaboration et du dialogue continu.

Mouely exprime sa gratitude envers le ministre Sahabi Oumarou, les divers interlocuteurs rencontrés et SASOU SARLU, le partenaire local, pour leur accueil chaleureux et leur engagement envers le projet. Leur disponibilité et leur volonté de travailler ensemble ont été des facteurs clés du succès de cette mission.

Le spécialiste des contrats pétroliers, Gacyen Mouely, termine une mission réussie au Niger, caractérisée par des échanges stratégiques En quittant Niamey, Mouely emporte avec lui non seulement les résultats prometteurs de cette visite mais aussi le souvenir d’une ville hospitalière, imprégnée d’histoire et de culture. L’adage local « Kala Djirbi Hinka / Say Koina biwou » résonne comme un écho de l’hospitalité et de la richesse culturelle que Mouely a expérimentées durant son séjour.

En bref, cette mission au Niger représente un jalon important pour l’avenir énergétique de la région, démontrant l’importance de la coopération internationale et de l’expertise dans le développement des ressources naturelles. Avec des professionnels comme Mouely à la barre, l’industrie pétrolière africaine continue de progresser vers un avenir plus durable et prospère.

Niger : L’or et l’uranium sous contrôle national

Niamey, le 20 septembre 2024 – Le Niger franchit une nouvelle étape dans l’exploitation de ses ressources minières. En effet, lors du Conseil des ministres de jeudi 19, le gouvernement a approuvé la création de deux nouvelles sociétés d’État : Mazoumawa National Gold Company (MNGC) pour l’or et Timersoi National Uranium Company (TNUC) pour l’uranium.

Cette décision marque une volonté affirmée de l’État nigérien de reprendre en main l’exploitation de ses richesses souterraines. En créant ces deux sociétés, Niamey entend assurer une gestion plus transparente et plus profitable de ces ressources stratégiques, traditionnellement exploitées par des multinationales.

Un enjeu de souveraineté

En plaçant l’exploitation de l’or et de l’uranium sous contrôle national, le Niger vise à renforcer sa souveraineté économique et à mieux répartir les bénéfices de ces activités. L’objectif est clair : faire en sorte que les richesses minières du pays contribuent davantage au développement et au bien-être de la population.

De nouvelles perspectives

La création de ces sociétés d’État ouvre de nouvelles perspectives pour le secteur minier nigérien. Elle pourrait notamment stimuler l’investissement, créer de nouveaux emplois et renforcer les capacités locales. Cependant, de nombreux défis restent à relever pour garantir le succès de cette nouvelle orientation.

Les questions qui se posent

  • Comment ces nouvelles sociétés seront-elles financées et structurées ?
  • Quels sont les garanties pour une exploitation minière responsable et respectueuse de l’environnement ?

Les réponses à ces questions détermineront en grande partie l’impact réel de cette décision sur le développement du Niger.

En somme, la création de Mazoumawa National Gold Company et de Timersoi National Uranium Company marque un tournant pour le secteur minier nigérien. En plaçant l’exploitation de l’or et de l’uranium sous contrôle national, le gouvernement espère ainsi renforcer la souveraineté économique du pays et améliorer le sort de ses populations.

Secteur minier au Niger: une nouvelle ère de croissance économique

Niamey, 27 août 2024 – Dans une démarche résolue vers la prospérité économique, le Ministre des Mines, le Commissaire Colonel Abarchi Ousmane, a orchestré une réunion cruciale avec les figures clés du secteur minier du Niger. L’objectif affirmé de cette rencontre est de catalyser une transformation où le secteur minier deviendrait un pilier central de l’économie nationale.

Par ailleurs, cette initiative s’inscrit dans une série d’efforts visant à optimiser la gestion des ressources minérales du pays, à promouvoir l’investissement et à garantir une distribution équitable des bénéfices générés.

La réunion a mis en lumière la nécessité d’une approche holistique qui englobe la modernisation des infrastructures, l’adoption de technologies avancées et la mise en place d’un cadre réglementaire robuste. Le Ministre a souligné l’importance de l’innovation et de la formation professionnelle pour assurer une main-d’œuvre qualifiée, capable de répondre aux exigences d’un secteur en constante évolution.

ous la présidence du Commissaire Colonel Abarchi Ousmane, le Niger entreprend des mesures stratégiques pour transformer le secteur minierLes participants ont également discuté des stratégies pour attirer des investissements étrangers tout en protégeant les intérêts nationaux. La transparence, la bonne gouvernance et le respect des normes environnementales ont été identifiés comme des piliers essentiels pour bâtir une industrie minière respectueuse et pérenne.

En conclusion, le Commissaire Colonel Abarchi Ousmane a réitéré l’engagement du gouvernement à soutenir le secteur minier. Il a appelé à une collaboration étroite entre le gouvernement, les entreprises minières et les communautés locales pour assurer une croissance économique inclusive qui bénéficie à toute la population nigérienne. Avec ces mesures, le Niger se positionne comme un acteur prometteur sur l’échiquier minier international, prêt à exploiter son potentiel pour un avenir plus radieux.

Le Niger relance sa production pétrolière de Sèmè-Podji

Niamey, 21 août 2024 – Le Niger a marqué un tournant décisif dans son secteur pétrolier. Après une interruption due à des tensions locales, le pays a repris avec vigueur ses activités d’exportation. Le 20 août, un pétrolier libérien, l’Aura M, a quitté la plateforme de Sèmè-Podji, chargé d’un million de barils de brut nigérien à destination de la Chine.

En effet, cette reprise des exportations témoigne de la résilience du Niger face aux défis. La plateforme de Sèmè-Kpodji, située à la frontière avec le Bénin, avait été le théâtre d’incidents qui avaient temporairement paralysé les activités pétrolières. Grâce à des efforts diplomatiques et à une collaboration renforcée avec les pays voisins, le Niger a réussi à surmonter ces obstacles et à relancer sa production.

Reprise de la production pétrolière, un signal fort pour l’économie nigérienne

En outre, ce nouveau départ pour le secteur pétrolier nigérien est une excellente nouvelle pour l’économie du pays. Les revenus générés par les exportations de pétrole devraient permettre de financer des projets d’infrastructures, de créer des emplois et d’améliorer le niveau de vie des populations.

La Chine, un partenaire

Il est important de préciser qu’un premier chargement du pétrole brut nigérien dans les eaux béninoises à partir du pipeline Niger-Bénin à Sèmè a eu lieu 19 mai 2024.  Par ailleurs, le choix de la Chine comme destination pour le pétrole nigérien est révélateur des nouvelles dynamiques géopolitiques. Pékin, en quête de nouvelles sources d’énergie pour alimenter sa croissance économique, voit dans l’Afrique un continent riche en ressources. Ce partenariat avec la Chine pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour le Niger, notamment en termes d’investissements et de transferts de technologies.

Des enjeux géopolitiques de l’activité pétrolière

La reprise des activités pétrolières au Niger a des implications dépassant quint les frontières du pays. Cette région de l’Afrique est riche en ressources naturelles, ce qui en fait un enjeu stratégique pour les grandes puissances. La compétition pour l’accès à ces ressources est susceptible d’intensifier les rivalités géopolitiques dans la région.

Les défis à relever

Si la reprise des exportations de pétrole est une bonne nouvelle, le Niger doit relever de nombreux défis pour tirer pleinement parti de ses ressources naturelles. Il s’agit notamment de garantir une exploitation durable des ressources, de lutter contre la corruption et de promouvoir le développement local.

En conclusion, la relance de la production pétrolière au Niger marque un tournant pour le pays. En s’appuyant sur ses partenaires internationaux et en mettant en œuvre des politiques économiques judicieuses, le Niger à toutes les cartes en main pour devenir un acteur majeur du marché énergétique mondial.

Le Niger et le Burkina unissent leurs forces dans le secteur minier

Niamey, le 21 août 2024 – Le Niger et le Burkina Faso, deux poids lourds de l’économie minière en Afrique de l’Ouest, renforcent leurs privilèges. Une délégation de la société minière burkinabè ‘Lilium Mining Services’ a été reçue à Niamey par le Ministre des Mines, le Commissaire Colonel Abarchi Ousmane.

Cette rencontre, riche en enjeux, a permis d’explorer les nombreuses opportunités qu’offre le secteur minier des deux pays. Les échanges ont été portés sur des sujets aussi variés que les technologies d’exploitation, les normes environnementales, la gouvernance minière et les investissements.

Un partenariat gagnant-gagnant pour le secteur minier

Les deux parties ont souligné l’importance d’un partenariat solide et durable. Le Ministre Ousmane a salué l’expertise de ‘Lilium Mining Services’ et a réaffirmé l’engagement du Niger à créer un environnement des affaires attractif pour les investisseurs. De son côté, la délégation burkinabè a aussi exprimé sa volonté de contribuer au développement du secteur minier nigérien tout en respectant les normes internationales les plus élevées.

Le Niger et le Burkina Faso s'unissent pour développer leur secteur minier, ouvrant de nouvelles perspectives économiques Des enjeux clés pour l’Afrique

Cette coopération entre le Niger et le Burkina Faso revêt une importance stratégique pour toute l’Afrique. En effet, le secteur minier est un moteur de croissance économique, mais il pose également des défis en termes de développement durable, de protection de l’environnement et de lutte contre la corruption. Les deux pays ont l’opportunité de montrer l’exemple en matière de bonne gouvernance minière.

Les prochaines étapes

A l’issue de cette rencontre, les deux parties ont convenu de renforcer leur collaboration et d’explorer de nouvelles pistes de partenariat. Des groupes de travail examineront les projets d’investissement les plus prometteurs pour établir un cadre juridique et fiscal approprié.

Jeux et perspectives d’avenir grâce au secteur minier

Le partenariat stratégique récemment formé entre le Niger et le Burkina Faso est un pas en avant prometteur pour l’essor du secteur minier régional. Cette collaboration est susceptible de déclencher une vague d’opportunités économiques, notamment par la création d’emplois significatifs et le transfert de technologies avancées.

En outre, elle promet d’améliorer les infrastructures essentielles et de favoriser une diversification économique qui pourrait revitaliser d’autres industries vitales, renforçant ainsi la résilience et la prospérité des économies nationales.

En bref, La coopération entre le Niger et le Burkina Faso dans le domaine minier est une excellente nouvelle pour les deux pays et pour toute l’Afrique. Elle démontre que les pays africains peuvent travailler ensemble pour développer leurs ressources naturelles de manière durable et équitable.

Niger : Audit réclamé sur la Cominak et 50 ans d’uranium

Agadez, 9 juillet 2024 – L’ONG Aghirin’man a appelé lundi les autorités nigériennes à mener un audit sur la fermeture de la mine d’uranium de Cominak et sur les 50 ans d’exploitation de ce minerai dans le pays.

Dans un communiqué, l’ONG basée à Arlit et présidée par Almoustapha Alhacen, dresse un bilan sombre de l’exploitation minière au Niger, soulignant les impacts négatifs sur les populations locales et l’environnement.

L’ONG pointe notamment le « triste héritage » de la mine de Cominak, fermée en 2021, avec ses 20 millions de tonnes de résidus radioactifs et les risques de contamination des nappes phréatiques. Elle évoque également les 1 600 travailleurs laissés au chômage par la fermeture de la mine.

Face à ce constat, Aghirin demande aux autorités de transition de réaliser deux audits : un sur la fermeture de la Cominak et un autre sur les 50 ans d’exploitation de l’uranium au Niger. L’ONG propose également l’organisation d’un forum national ou d’états généraux sur le sujet afin de « repenser l’avenir minier du pays ».

L’ONG appelle enfin les partenaires du Niger à « s’engager sérieusement » aux côtés du pays dans le respect mutuel et à revoir les contrats miniers « inférieurs à ceux d’avant ».

Ce communiqué intervient alors que le Niger a récemment retiré deux permis d’exploitation d’uranium à des sociétés françaises. Les autorités nigériennes ont également annoncé leur intention de renégocier les contrats miniers existants.

La question de l’exploitation minière au Niger est sensible et suscite de vifs débats. Les populations locales réclament souvent une meilleure répartition des bénéfices de l’exploitation minière et une protection accrue de leur environnement.

L’appel d’Aghirin’man à un audit et à une réflexion approfondie sur l’avenir du secteur minier au Niger est susceptible de contribuer à apaiser ces tensions et à trouver des solutions durables.