Niger-Sécurité Archives - Journal du Niger

Tahoua : 50 kg de cannabis saisis en plein centre-ville

Tahoua, 4 décembre 2025 – L’antenne régionale de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) vient de frapper fort. En effet, mardi 2 décembre, ses agents ont mis la main sur plus de 50 kilogrammes de résine de cannabis répartis en 57 briques, lors d’une opération rondement menée en plein cœur de Tahoua. La marchandise, présentée ce jeudi matin au Gouverneur de région, le Colonel-Major Souleymane Amadou Moussa, représente l’une des plus importantes saisies réalisées cette année dans le centre du pays.

Saisie de 50 kg de cannabis : Le déroulement de l’opération antidrogue

 

Tout a commencé par un simple tuyau anonyme : une grosse quantité de drogue venait d’entrer dans la ville. Sans attendre, les hommes de l’OCRTIS n’ont pas traîné. Postés discrètement, ils ont interpellé un premier suspect nigérien au quartier Koweït avec 20 briques déjà prêtes à la revente.

Par la suite, les perquisitions qui ont suivi, dans le quartier Bilbis, ont permis de découvrir le reste du stock savamment camouflé au milieu de bottes de tiges de mil : 37 briques supplémentaires. Bilan : trois individus en garde à vue, une moto et deux téléphones saisis, et surtout 50,57 kg de cannabis hors d’état de nuire.

 

Un réseau transfrontalier démantelé

 

Selon les premiers éléments de l’enquête, le réseau démantelé fonctionnait comme une véritable entreprise transfrontalière. La drogue provenait de trois pays voisins, transitait par des camions de marchandises via Konni, avant d’être écoulée localement ou réexpédiée vers le Maghreb. Un circuit bien rodé que les trafiquants pensaient à l’abri des radars.

« Cette opération montre que nos forces sont vigilantes et efficaces », a déclaré le Gouverneur Souleymane Amadou Moussa lors de la présentation officielle de la saisie dans les locaux de la Police nationale. « Mais elle rappelle aussi que le trafic de drogue n’est pas qu’une affaire de santé publique : c’est une source de financement directe pour la criminalité organisée et les groupes terroristes qui sévissent dans notre région. »

Tahoua : L'OCRTIS intercepte plus de 50 kg de cannabis et démantèle un réseau transfrontalier. Le Gouverneur rappelle le lien entre le trafic et le terrorisme dans la région.

L’appel crucial à la vigilance citoyenne

 

Le Gouverneur a insisté sur un point crucial : sans la collaboration active de la population, de telles prises seraient beaucoup plus rares. « Aux habitants de Tahoua et des villages environnants : continuez à nous alerter. Un coup de fil anonyme peut aussi  sauver des vies et protéger toute une région », a-t-il lancé.

Cette saisie s’inscrit dans une série impressionnante d’opérations menées ces derniers mois par l’OCRTIS à Tahoua, preuve que la pression ne faiblit pas sur les réseaux. En conclusion, pour les autorités, chaque kilogramme intercepté est un message clair envoyé aux trafiquants : la route du Nord n’est plus une passoire.

À l’heure où le Sahel fait face à une criminalité de plus en plus sophistiquée, Tahoua montre qu’elle refuse de baisser la garde. Et tant que la population jouera le jeu de la vigilance, les trafiquants auront de plus en plus de mal à passer entre les mailles du filet.

Niamey : trois réseaux spécialisés dans le vol de véhicules démantelés

Niamey , 25 novembre 2025 – Une vaste opération menée par les forces de l’ordre a porté un coup significatif à la délinquance urbaine dans la capitale nigérienne. La Direction de la Police Judiciaire (DPJ) a annoncé le démantèlement de trois réseaux criminels responsables d’une série de vols de véhicules et de motos, un fléau qui touchait particulièrement les habitants de Niamey.

Opération coup de poing de la police à Niamey : démantèlement de trois réseaux criminels spécialisés dans le vol de véhicules et motos.

Niamey : un premier réseau sédentaire et méthodique

 

La première opération, fruit d’investigations menées entre le 14 et le 21 septembre, a conduit à l’interpellation de neuf individus. La particularité de ce groupe réside dans son organisation structurée et la répartition des rôles parmi ses membres, âgés de 37 à 69 ans. Deux auteurs principaux, trois complices et quatre receleurs, dont un mécanicien, un ferrailleur, un tôlier et un peintre automobile, formaient une chaîne criminelle complète.

 

Leur mode opératoire était méticuleux. Opérant de nuit et à pied, ils repéraient des véhicules garés sans surveillance devant des domiciles. Une fois la cible identifiée, un guetteur se postait tandis qu’un complice forçait les portières à l’aide d’un outil en fer en forme de « T » ou d’une fausse clé. Leurs cibles de prédilection étaient des modèles Toyota populaires comme les Corolla, Hilux et RAV4, choisis pour la vulnérabilité supposée de leurs systèmes de verrouillage.

Ensuite, les receleurs modifiaient la peinture des véhicules volés et changeaient leur numéro de châssis pour les rendre méconnaissables. Ce réseau a avoué plusieurs méfaits dans des quartiers tels qu’Harobanda, Marché Katako et Gamkalley.

Le retour en piste d’un récidiviste audacieux

 

Le deuxième cas mis en lumière par la DPJ illustre le défi de la récidive. Le 7 novembre, les enquêteurs se sont penchés sur le vol d’un pick-up Hilux commis en pleine journée, alors que son propriétaire était à la mosquée pour la prière du vendredi. L’exploitation des images de vidéosurveillance a permis d’identifier le suspect, un étudiant de 36 ans surnommé « Procureur ».

 

Ce dernier, bien connu des services de police pour des faits similaires, avait été libéré de prison seulement quatre mois plus tôt. Selon ses déclarations, il aurait volé le véhicule à l’aide de fausses clés, puis aurait entamé un parcours vers Dosso et Guechémé jusqu’au village de Yeddou. Là, le véhicule, muni d’une fausse plaque d’immatriculation, était destiné à être écoulé à Abuja, au Nigeria.

 

Face à la dimension transnationale de cette affaire, la DPJ a activé les canaux de coopération internationale via Interpol pour traquer le complice en fuite. Le individu a également confessé le vol d’un Toyota RAV4 noir qu’il avait dû abandonner à cause d’une panne mécanique.

Une bande violente ciblant les motocyclistes à Niamey

 

La police a démantelé une troisième bande de cinq jeunes hommes (17 à 29 ans) qui opérait avec agressivité. Spécialisés dans le vol de motos, ces individus agissaient de nuit en pénétrant dans les cours après avoir espionné ou en attaquant directement leurs victimes dans la rue.

 

Leur premier mode opératoire consistait à repérer une moto dans une cour, à escalader le mur pour ouvrir le portail et à voler l’engin pour le conduire vers une cachette, ou « ghetto », situé au quartier Bassora. Le second scénario, plus violent, les voyait circuler en binôme sur deux motos, armés de machettes. Ils pourchassaient alors des motocyclistes isolés, les menaçaient avec leurs armes, les faisaient chuter et s’emparaient de leur véhicule. Cinq vols de motos, notamment des marques Royal et Kasea, ainsi qu’un tricycle, leur sont imputés.

 

Un appel à la vigilance citoyenne

 

Face à l’ingéniosité et à la diversité des modes opératoires de ces criminels, la Direction de la Police Judiciaire souligne l’importance cruciale de la collaboration avec la population. Les autorités appellent les citoyens à une vigilance accrue, en particulier lors du stationnement de leurs véhicules et à adopter des mesures de sécurité renforcées.

 

Ces opérations d’envergure démontrent la détermination des forces de l’ordre à lutter contre l’insécurité. Cependant, la persistance de ces délits et la récidive de certains auteurs rappellent que la sécurisation des biens des citoyens reste un combat quotidien qui nécessite une synergie entre la police et la communauté de Niamey.

Tanout : coup dur porté au trafic de drogue

Les forces de sécurité de Tanout ont procédé à une saisie majeure de drogues, mettant fin à une étape clé du trafic entre Ourafane et Imzigar. L’opération illustre l’efficacité des autorités et l’importance de la coopération avec la population.

 

Tanout, 21 novembre 2025 – Les forces de sécurité du département de Tanout ont récemment porté un coup sévère au trafic de stupéfiants dans la région de Zinder. En effet, la Direction Départementale de la Police Nationale (DDPN) a saisi une quantité significative de drogue à l’issue d’une opération ciblée menée le jeudi 20 novembre 2025.

 

Tanout : une opération basée sur des renseignements précis

 

Les forces de sécurité ont déclenché l’intervention après avoir exploité des informations signalant un réseau de trafic reliant Ourafane (département de Tessaoua) à Imzigar (région d’Agadez), en passant par Tanout. Dans la banlieue de Tanout, elles ont interpellé un suspect portant un sac au dos dans le quartier Kara-kara. La fouille de ses effets a permis de découvrir six boules de chanvre indien et 2 500 comprimés d’Hexol, mettant ainsi fin à une étape clé du trafic dans la région.

Selon les investigations, le réseau opère en utilisant des motos pour transporter la drogue entre Ourafane et Tanout. À l’approche de Tanout, les trafiquants interceptent des véhicules se dirigeant vers Imzigar afin de transférer leur cargaison avant qu’ils franchissent les postes de contrôle des forces de l’ordre.

Trafic de drogue : Coup de filet majeur à Tanout. Les forces de sécurité ont saisi chanvre indien et Hexol, démantelant un réseau clé entre Ourafane et Agadez.

Engagement des forces de sécurité et rôle de la population

 

Cette saisie démontre non seulement l’efficacité des forces de sécurité dans la lutte contre la drogue, mais aussi l’importance de la collaboration avec la population locale. Les autorités rappellent que la dénonciation des activités suspectes contribue directement à la sécurité de tous. Le DDPN de Tanout insiste sur la vigilance citoyenne, soulignant que « s’abstenir de dénoncer un délinquant, c’est créer les conditions de sa propre insécurité ».

En somme, cette intervention rappelle que la lutte contre la drogue repose autant sur l’action des forces de sécurité que sur la vigilance des citoyens. Chaque signalement contribue à créer un environnement plus sûr pour l’ensemble de la communauté.

Niamey : 600 millions de faux euros saisis à Nord Lazaret

Le trafic de faux billets a subi un revers majeur ce dimanche à Niamey. Une opération ciblée de la Garde Nationale a permis de neutraliser un réseau de contrefaçon, mettant la main sur des milliers de fausses coupures et un arsenal de produits chimiques. Ce démantèlement, qui vise à préserver l’économie nationale, est un signal fort envoyé aux fraudeurs.

 

Niamey, 20 novembre 2025 — Coup de théâtre dans la lutte contre la criminalité financière ! Les services de renseignement de la Garde Nationale du Niger (GNN) ont réussi un exploit le 16 novembre 2025 en mettant fin aux agissements d’un réseau de trafiquants de fausse monnaie. L’intervention, menée dans le quartier de Nord Lazaret, a non seulement conduit à l’interpellation de deux individus directement impliqués, mais également à la saisie de quantités impressionnantes de faux euros, ainsi que de billets contrefaits de nature indéterminée.

Trafic de faux billets : La Garde Nationale du Niger démantèle un réseau et saisit plus de 600 millions de FCFA de fausses coupures dans le quartier de Nord Lazaret. Deux individus interpellés.Trafic de faux billets : La Garde Nationale du Niger démantèle un réseau et saisit plus de 600 millions de FCFA de fausses coupures dans le quartier de Nord Lazaret. Deux individus interpellés.

Des saisies colossales pour un préjudice potentiel de plus de 600 millions

 

L’ampleur de la contrefaçon découverte lors de cette descente est vertigineuse. En effet, les enquêteurs de la Direction de la Documentation et du Renseignement de la GNN ont recensé un total stupéfiant de 10 060 faux billets dissimulés dans plusieurs contenants.

Par ailleurs, le détail des saisies révèle la sophistication de l’entreprise criminelle :

  1. Fausses Devises Étrangères : les enquêteurs ont récupéré un total de 4 614 faux billets verts en coupures de 200 Euros, qu’ils ont découverts dissimulés dans un sac et une caisse séparée. La valeur de ces fausses coupures s’élève à 604 431 000 Francs CFA, soit plus de 604 millions de FCFA.
  2. Mystérieux Billets Noirs : ils ont également confisqué 7 948 autres faux billets, de couleur noire et répartis dans deux caisses distinctes. Ces coupures ne correspondent aux formats ni du Franc CFA, ni de l’Euro, ni du Dollar, suggérant une technique de fraude potentiellement liée au « lavage » de billets.

Trafic de faux billets : La Garde Nationale du Niger démantèle un réseau et saisit plus de 600 millions de FCFA de fausses coupures dans le quartier de Nord Lazaret. Deux individus interpellés.

Le matériel de contrefaçon et l’étrange panoplie des suspects

 

Outre les billets contrefaits, l’opération a également permis de confisquer l’attirail utilisé par les malfaiteurs pour leurs activités illicites.

Le matériel de fabrication comprenait :

  • Des produits chimiques sous forme de poudres et de liquides, manifestement destinés au processus de « lavage » et de finition des billets.

De plus, une série d’objets et de documents personnels ainsi que d’usurpation d’identité ont été saisis :

  • Deux (02) motos.
  • Trois (03) téléphones portables et divers équipements électroniques (une chicha électrique, un appareil Bluetooth).
  • Des documents d’identité (carte d’identité nationale et passeport).
  • Deux tenues militaires et une tenue de sport arborant le logo de la Police Nationale ;
  • Une modeste somme de 2 775 FCFA en espèces.

Trafic de faux billets : La Garde Nationale du Niger démantèle un réseau et saisit plus de 600 millions de FCFA de fausses coupures dans le quartier de Nord Lazaret. Deux individus interpellés.

La Garde nationale au cœur de la sécurité économique

 

Par cette intervention réussie, la Garde Nationale du Niger réaffirme son rôle crucial dans la protection de la nation. En plus, l’institution a clairement indiqué que cette action visait à « renforcer la sécurité économique du pays et à protéger nos citoyens des fraudes ».

Les deux individus interpellés devront désormais répondre de leurs actes devant la justice. La Garde Nationale, pour sa part, a promis de continuer sa « mobilisation sans relâche » contre la criminalité, appelant aussi la population à rester vigilante et unie face à ces menaces.

Say : La Police démantèle un réseau de trafic de carburant et de drogue

Say , le 18 novembre 2025 – La Direction Départementale de la Police Nationale (DDPN) de Say a mené, le 17 novembre 2025, une opération d’envergure ayant permis de mettre au jour un système de ravitaillement clandestin en carburant et de saisir une importante quantité de produits stupéfiants dans le village de Doguel-Kaina, région de Tillabéry.

Opération anti-trafic à Say (Tillabéry) : La police démantèle un réseau de ravitaillement clandestin de carburant et de drogues lié aux groupes armés terroristes.

Une opération ciblée sur la base d’un renseignement fiable

 

En réponse à des informations concordantes, les agents de la DDPN de Say ont lancé une intervention stratégique aux environs de 18 heures dans le village de Doguel-Kaina. En fait, l’opération visait un réseau structuré, soupçonné de se livrer à la vente illégale de carburant et à la détention de substances psychotropes, avec des ramifications potentielles vers des groupes armés.

 

Opération anti-trafic à Say (Tillabéry) : La police démantèle un réseau de ravitaillement clandestin de carburant et de drogues lié aux groupes armés terroristes.

Un mode opératoire révélateur d’une logistique criminelle

 

Ainsi, l’enquête a permis de reconstituer avec précision le mode opératoire du réseau : les trafiquants se ravitaillaient en carburant à Niamey, puis le transportaient clandestinement à bord de quatre véhicules habituellement affectés au transport de passagers. Une fois arrivés à Doguel-Kaina, ils transféraient chacun 50 litres d’essence dans des bidons de 25 litres, totalisant 200 litres par rotation. Ce carburant était ensuite revendu entre 900 et 1 000 francs CFA le litre, notamment à des groupes armés terroristes venus se ravitailler dans le village.

 Say : saisies significatives et interpellations

 

Suite à cette investigation minutieuse menée durant l’opération, les agents ont réussi à appréhender un individu et à saisir également plusieurs produits illicites, parmi lesquels :

  • 36 cornets et 2 sachets de cannabis
  • 255 comprimés de Tramaking 225
  • 386 comprimés d’Exol
  • 338 comprimés d’Eskazepam
  • Plusieurs cartons et plaquettes vides de médicaments psychotropes

Par ailleurs, les agents ont opéré une seconde saisie, dite « sèche », dans un magasin appartenant à un individu récemment libéré de la prison civile de Say. Ils y ont aussi découvert :

  • 1 000 comprimés d’Eskazepam
  • 10 bidons pleins de 5 litres d’essence
  • Divers contenants vides et un entonnoir destiné à la manipulation du carburant

 

 Say : un appel à la vigilance citoyenne

 

En conclusion de cette réussite, et face à la recrudescence des trafics transversaux dans la région, la DDPN de Say exhorte la population à faire preuve de vigilance et à collaborer activement avec les forces de sécurité. Cette opération illustre la détermination des autorités à lutter contre les réseaux criminels et à préserver la sécurité collective.

Niger : un chef logistique terroriste arrêté à Niamey

En plein cœur de la capitale, la Garde Nationale interpelle un chef logistique d’un réseau armé. Armes, motos, drogues, médicaments : les flux illicites tombent les uns après les autres. Le Niger resserre l’étau.

 

Niamey, 17 novembre 2025 – Dans un contexte de menaces sécuritaires persistantes au Sahel, les forces nigériennes marquent un point décisif. La Garde Nationale du Niger (GNN) annonce l’arrestation d’un leader influent impliqué dans l’approvisionnement en matériel militaire des groupes extrémistes. Cette opération, menée à Niamey, illustre l’efficacité croissante des services de renseignement face aux flux illicites transfrontaliers.

 

Une opération fulgurante de la la Garde Nationale du Niger au cœur de la capitale

 

Le samedi 15 novembre, les agents de la Direction de la Documentation et du Renseignement de la GNN ont interpellé un suspect majeur dans le quartier Harobanda de Niamey. Cette zone urbaine, connue pour ses activités clandestines, a été le théâtre d’une intervention ciblée, fruit d’une surveillance minutieuse. L’individu, visé par un mandat international émanant de services spécialisés, dirigeait un réseau structuré comptant une cinquantaine de membres.

Les autorités, pour préserver le bon déroulement de l’enquête, n’ont pas révélé l’identité complète du capturé. Elles soulignent néanmoins son rôle central dans la logistique des opérations terroristes. Cette arrestation intervient alors que le Niger intensifie ses efforts pour neutraliser les chaînes d’approvisionnement qui alimentent l’insécurité régionale.

 

 

Trafic d’armes et de motos : un corridor sous tension

 

Tandis que les réseaux armés sont ciblés, les trafics annexes ne sont pas en reste. Le suspect orchestrerait le transfert d’armes, de munitions et de motocyclettes vers des cellules terroristes opérant à la jonction Bénin-Nigeria. Ces véhicules tout-terrain, prisés pour leur mobilité dans les zones désertiques, facilitent les attaques éclair et les replis rapides des assaillants.

La frontière, poreuse en raison de son étendue et de son relief accidenté, représente un corridor critique pour ces échanges illégaux. Des experts en sécurité régionale estiment que de tels réseaux financent non seulement les groupes armés, mais contribuent aussi à l’instabilité économique en détournant des ressources vitales. L’opération de la GNN porte ainsi un coup dur à ces dynamiques, en protégeant les échanges commerciaux légitimes et en sauvant potentiellement des vies.

À Niamey, la Garde Nationale du Niger interpelle un chef terroriste clé et démantèle un réseau transfrontalier d’armes, de drogues

Saisies multiples : du cannabis aux médicaments contrefaits

 

En parallèle, les patrouilles de la GNN multiplient les interceptions de cargaisons illicites, démontrant une approche holistique de la sécurité. Le 14 novembre, dans la région de Zinder, une poursuite effrénée a permis la confiscation de 146 boules de cannabis et de deux motos, pour une valeur marchande avoisinant les 3 millions de FCFA.

Quelques jours plus tôt, le 9 novembre près de Riria, un convoi a été stoppé net avec 55 cartons de médicaments falsifiés – soit plus de 412 500 comprimés de Prégabaline, un sédatif détourné pour un usage récréatif. Bien que le chauffeur ait pris la fuite, cette saisie met en lumière les liens entre trafics divers et financement occulte du terrorisme.

Ces actions illustrent comment les trafics de stupéfiants et de produits pharmaceutiques servent de couverture aux flux plus dangereux, comme les armes. En combinant renseignement humain et technologique, la GNN assèche ainsi les sources de revenus des criminels organisés.

À Niamey, la Garde Nationale du Niger interpelle un chef terroriste clé et démantèle un réseau transfrontalier d’armes, de drogues

La Garde Nationale du Niger : un engagement inébranlable pour la sécurité nigérienne

 

Face à l’escalade des menaces au Sahel, le Niger réaffirme sa souveraineté sécuritaire à travers ces victoires tactiques. Pilier des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), la Garde Nationale collabore étroitement avec les communautés locales pour anticiper les risques. Grâce aux signalements citoyens et aux hotlines dédiées, un bouclier collectif se renforce jour après jour.

Alors que les négociations régionales sur la lutte antiterroriste se poursuivent, cette série d’opérations rappelle l’urgence d’une coordination accrue entre États frontaliers. Pour les Nigériens, habitués aux défis sécuritaires, ces succès apportent un espoir tangible : la paix n’est pas un mirage, mais le fruit d’une vigilance quotidienne.

Kollo/Niger : Plus de 162 kg de drogue interceptés

L’OCRTIS a intercepté une cargaison massive de stupéfiants à la sortie de Kollo, dans la région de Tillabéri. Les enquêteurs ont saisi plus de 162 kilos de cannabis et près de 10 000 comprimés d’opioïdes, révélant un trafic international reliant le Ghana, le Bénin, le Niger et le Mali.

 

Kollo, 14 novembre 2025 – Dans une opération majeure contre le crime organisé, l’antenne locale de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) a intercepté plus de 162 kilos de cannabis et près de 10 000 comprimés d’opioïdes à la frontière sud de Niamey. Cette saisie spectaculaire a permis de démanteler une filière transnationale reliant le Ghana au Mali, via le Bénin et le Niger. Deux suspects, dont un ressortissant malien, ont été arrêtés, illustrant la vigilance accrue face à des flux illicites qui menacent la sécurité sahélienne.

 

À Kollo : une interception spectaculaire à la barrière de Niamey

 

Tout commence le 2 novembre, lorsque des agents en patrouille à la sortie de Kollo, dans la région de Tillabéri, procèdent à un contrôle routier de routine. À bord d’une Toyota Yaris banalisée en taxi, les enquêteurs découvrent une cargaison dissimulée avec soin : 184 paquets de résine de cannabis, totalisant 162 kilos, et 9900 cachets de Tapentadol, un analgésique puissant surnommé « Royal » sur le marché noir. Pris de panique, le chauffeur abandonne le véhicule et disparaît, laissant derrière lui un indice précieux pour la suite des opérations.

Présentée solennellement le 13 novembre aux autorités, cette saisie souligne l’efficacité des barrages frontaliers dans un corridor réputé vulnérable. À Kollo, porte d’entrée sud de Niamey, l’OCRTIS confirme ainsi son rôle indispensable dans la lutte contre l’infiltration des stupéfiants.

 

Un itinéraire sinueux à travers quatre pays d’Afrique de l’Ouest

 

Les investigations menées par l’OCRTIS de Kollo révèlent rapidement l’ampleur du réseau. La marchandise provenait du Ghana, transitant par Malanville au Bénin, avant d’être acheminée clandestinement par voie fluviale vers le Niger. Destination finale : Gao, au Mali, hub notoire pour la redistribution vers le Sahel et au-delà. Ce circuit, qui contourne les postes douaniers officiels, témoigne en effet de la sophistication croissante des cartels, exploitant fleuves et routes secondaires pour alimenter un marché aux ramifications explosives.

Au fil des auditions et surveillances, deux complices tombent dans les filets des enquêteurs : un Malien, suspecté de liens logistiques avec Gao, et un Nigérien impliqué dans la phase de transit. Un minibus Toyota de 19 places, utilisé pour des camouflages collectifs, est également immobilisé, élargissant ainsi le spectre des saisies.

 

Un réseau international débusqué : quatre nations dans le viseur

 

Lors de la remise des preuves, le chef de l’antenne OCRTIS de Kollo ne mâche pas ses mots : cette affaire expose un syndicat multinational impliquant le Ghana comme source, le Bénin pour le franchissement initial, le Niger comme couloir de passage, et le Mali comme terminus. « Une enquête minutieuse a aussi permis de cartographier ces connexions, évitant potentiellement une inondation de substances toxiques sur nos marchés », explique-t-il, saluant la coordination interservices.

Surtout, cette révélation alerte sur les risques sécuritaires : au-delà de la santé publique, ces flux financent souvent des groupes armés et exacerbent également l’instabilité dans une région Tillabéri déjà sous pression. L’opération renforce la réputation de l’OCRTIS comme rempart indispensable contre ces menaces hybrides.

 

Félicitations unanimes : un élan collectif pour la sécurité locale

 

La cérémonie de restitution, tenue en présence de la préfète de Kollo, du président du tribunal local, du chef de canton et du directeur départemental de la police, a été l’occasion d’hommages vibrants. Chacun y est allé de son mot d’encouragement aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS), saluant ainsi leur zèle et leur professionnalisme. « Cette victoire collective protège nos communautés et honore notre engagement national », a déclaré la préfète, tandis que le chef de canton de Kouré invoquait la solidarité traditionnelle face au fléau.

Parmi les invités figuraient l’administrateur délégué intérimaire et plusieurs représentants sécuritaires, témoignant d’une mobilisation transversale. Ces éloges ne sont pas symboliques : ils galvanisent les équipes pour les opérations à venir, dans un contexte où le trafic de drogue sape la cohésion sociale.

 

À Kollo : renforcer la vigilance aux frontières nigériennes

 

En somme, cette saisie à Kollo n’est qu’un épisode d’une bataille plus vaste contre l’essor des stupéfiants en Afrique de l’Ouest. Alors que les enquêtes se poursuivent pour retrouver le fugitif et d’éventuels complices, les autorités nigériennes appellent à une coopération régionale renforcée – notamment via la CEDEAO – pour colmater les brèches frontalières.

Pour les habitants de Tillabéri, c’est un sursis bienvenu. Mais le message est clair : la lutte antidrogue exige une vigilance permanente.

Ensemble, sécurisons nos routes et notre avenir.

Niger : 57 kilos de cannabis saisis à Konni

57 kilos de cannabis saisis à Konni : l’OCRTIS frappe un réseau transfrontalier de plein fouet. Une opération coup de poing menée dans la région de Tahoua a permis l’interception de stupéfiants et l’arrestation de deux présumés trafiquants liés à un cartel international.

 

Konni, 14 novembre 2025 – Les forces de l’ordre nigériennes ont récemment infligé un revers majeur au crime organisé, à la faveur d’une opération coup de poing menée par l’OCRTIS dans la région de Tahoua. Plus de 57 kilos de cannabis et des milliers de comprimés psychoactifs ont été interceptés, tandis que deux présumés membres d’un cartel international ont été placés en détention. Cette affaire, qui s’étend des routes poussiéreuses de Konni aux confins du Nigeria, expose les rouages d’un commerce illicite en pleine mutation et la riposte inflexible des autorités.

 

À Konni : L’OCRTIS frappe fort au cœur du trafic.

 

L’opération, déclenchée en urgence après une alerte initiale, a débuté fin octobre dans le département de Konni, bastion frontalier vulnérable aux flux illégaux. Le 30 octobre 2025, une patrouille du Service Corps Urbain local met la main sur un premier lot impressionnant : 44,225 kilos de résine de cannabis, emballés avec une précision industrielle, accompagnés de 25 000 cachets d’Exol et 3 800 doses de Tramadol à 225 mg.

Transférée à l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS), cette saisie devient le déclencheur d’une traque méthodique. Grâce à un travail de renseignement affûté – surveillances discrètes, croisements d’informations et interrogatoires ciblés –, les  enquêteurs réussissent rapidement à identifier un maillon clé : un ressortissant nigérien, fiché pour ses allers-retours suspects aux frontières. Son interpellation, survenue le 6 novembre 2025, livre des aveux décisifs qui orientent l’enquête vers de nouvelles cibles.

 

Affaire de drogue à Konni : Les arrestations qui mettent à jour la chaîne logistique du trafic

 

Les investigations s’intensifient dans les zones rurales adjacentes, où les trafiquants affectionnent les chemins de traverse pour esquiver les barrages. Direction Saléoua, hameau reculé de la commune de Guidan Idder à Malbaza : c’est là que les enquêteurs tendent leur piège. Ainsi, un second suspect, cette fois de nationalité nigériane, est intercepté en pleine livraison au guidon de sa motocyclette, véhicule roi des acheminements furtifs. À bord, 14 paquets de cannabis variété « amnesia » – une souche puissante prisée pour sa rapidité d’effet – totalisant 12,81 kilos.

Par ailleurs, ces deux profils, l’un local aguerri, l’autre importateur transfrontalier, incarnent la toile d’araignée du réseau : une organisation qui tire profit des porosités douanières pour inonder le Sahel de produits toxiques. Au total, les saisies cumulées dépassent les 57 kilos de cannabis, sans compter les dizaines de milliers de pilules qui alimentent aussi une addiction galopante dans les communautés vulnérables.

 

Trafiquants en mutation : des tactiques rusées face à une police vigilante

 

Cette affaire révèle l’ingéniosité des criminels, qui délaissent les axes principaux pour des sentiers secondaires, usant de motos tout-terrain et de camouflages astucieux. En plus, le recours à des variétés spécifiques comme l’ »amnesia » témoigne d’une professionnalisation croissante, avec des fournisseurs nigérians qui exploitent les failles régionales pour écouler leurs stocks.

Face à cette sophistication croissante, les autorités ne restent pas en retrait. L’OCRTIS démontre une résilience exemplaire, mobilisant ressources humaines et technologiques pour contrer ces adaptations. « Chaque interception est une victoire contre un fléau qui mine la sécurité et la santé publique », souligne un officier impliqué, sous couvert d’anonymat. Cette détermination s’inscrit également  dans une stratégie nationale plus large, alignée sur les engagements internationaux du Niger en matière de lutte antidrogue.

 

Enjeux sécuritaires : un Sahel sous tension, une riposte collective en vue

Par-delà les saisies, ce coup de filet à Konni alerte sur les ramifications d’un trafic qui finance instabilités et extrémismes dans le Sahel. Les stupéfiants, porte d’entrée vers d’autres trafics (armes, migrants), exacerbent les fractures sociales dans une région déjà éprouvée par les conflits. Face à cette menace, les autorités nigériennes, en collaboration avec des homologues ouest-africains, appellent à une vigilance accrue pour étouffer ces filières à la source.

L’enjeu immédiat est capital : les deux suspects, actuellement en garde à vue, pourraient livrer des pistes supplémentaires permettant de neutraliser d’autres complices. Pour les habitants de Tahoua, cette opération offre un répit bienvenu. Mais dans les coulisses du Sahel, il est clair que la guerre contre les stupéfiants ne fait que commencer.

Agadez : Tiani dans à la Zone de Défense n°2

Le président nigérien Abdourahamane Tiani a lancé sa tournée sécuritaire par une visite à la Zone de Défense n°2. Entre hommage aux soldats tombés, alerte sur les menaces asymétriques et promesse de protection nationale, cette étape stratégique réaffirme la détermination de l’État à défendre la souveraineté du Niger face aux défis sahéliens

 

 

Niger, 12 novembre 2025 – Le Général Abdourahamane Tiani, président de la République , a entamé sa tournée à Agadez par un déplacement matinal à la Zone de Défense n°2 ce mercredi. Au cœur du commandement opérationnel, il a exalté le rôle des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) comme bouclier de la nation, tout en alertant sur les assauts insidieux de l’adversaire. Cette intervention, dans un Sahel en ébullition, réaffirme la fermeté de Niamey pour un Niger souverain et pacifié.

Niger : Tiani entame sa tournée sécuritaire à la Zone de Défense n°2. Hommage, vigilance et engagement régalien au cœur du message présidentiel.

Hommage aux héros : un rappel poignant du sacrifice collectif

 

Dès son arrivée, le chef de l’État a salué la mémoire des soldats disparus au service de la patrie, faisant ainsi de cette revue militaire un moment de recueillement national. Ces gardiens, a-t-il insisté, ne se battent pas uniquement pour la stabilité ou l’intégrité territoriale : leur engagement porte l’aspiration profonde à une liberté inaliénable et à une dignité partagée par tous les Nigériens. En fait, ce discours qui résonne comme un ciment pour les troupes, ébranlées par les pertes récentes.

Menaces multiformes : l’ennemi à l’affût de la faiblesse

 

Avec une tonalité martiale, Tiani a décortiqué les manœuvres adverses, conçues pour épuiser le moral national. Déstabilisation rampante, campagnes de désinformation virale et attaques ciblées contre les infrastructures sensibles – autant de tactiques pour « nous mettre à genoux », a-t-il martelé. D’ailleurs, face à ces offensives asymétriques, il a lancé un appel vibrant à la vigilance extrême de toutes les composantes sécuritaires, police et armée confondues, pour déjouer ces pièges et préserver l’unité.

Devant ces défis protéiformes, le chef de l’État a aussi réaffirmé la ligne de conduite de l’exécutif.

Engagement étatique : la sécurité comme priorité absolue

 

En clôture, le président a renouvelé la promesse solennelle de l’État : protéger inconditionnellement chaque habitant et chaque pouce de territoire. Cette posture régalienne, a-t-il ajouté, incarne aussi la résolution du gouvernement à ancrer la paix et l’indépendance, quelles que soient les pressions extérieures. Un message clair pour les alliés régionaux, alors que le Niger navigue dans un contexte de sanctions et de réalignements géopolitiques.

Cette visite stratégique s’inscrit dans la montée en puissance des FDS, pilier d’un Niger résilient face aux menaces sahéliennes.

 

Sécurité Sahel : L’AES forge sa force commune à Niamey

À Niamey, le Président Abdourahamane Tiani a reçu les ministres de la Défense du Mali, du Burkina Faso et du Niger pour accélérer la mise en place de la Force Unifiée de la Confédération des États du Sahel (AES). Cette rencontre stratégique marque une nouvelle étape dans la coopération sécuritaire régionale, face aux menaces transfrontalières qui fragilisent le Sahel.

 

Niamey, 8 novembre 2025 – Au Palais de la Présidence, Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République et Chef de l’État, a accordé une audience solennelle aux ministres de la Défense des pays membres de la Confédération des États du Sahel (AES). En effet, cette rencontre stratégique s’inscrit dans le cadre de l’opérationnalisation de la Force Unifiée de l’AES, pilier de la coopération sécuritaire régionale.

Étaient notamment présents à Niamey :

  • Le Général de Corps d’Armée Sadio Camara, Ministre de la Défense et des Anciens Combattants du Mali.
  • Le Général de Brigade Célestin Simpore, Ministre d’État, Ministre de la Défense et des Anciens Combattants du Burkina Faso.
  • Le Général d’Armée Salifou Mody, Ministre d’État, Ministre de la Défense Nationale du Niger.

Cette audience s’est déroulée également en présence du Général de Brigade Ibroh Amadou Bacharou, Chef d’État-major particulier du Président de la République, et de M. Salim Mahamadou Gado, Directeur de Cabinet adjoint du Chef de l’État.

Les échanges ont porté sur les modalités de mise en œuvre de la force militaire conjointe, destinée ainsi à renforcer la sécurité collective face aux menaces transfrontalières. À travers cette initiative, les États membres de l’AES réaffirment leur volonté de bâtir une défense souveraine, solidaire et adaptée aux réalités du Sahel.

 

Perspectives : vers une mise en œuvre accélérée de la Force Unifiée

 

Pour conclure, à l’issue de l’audience, les délégations ont prolongé leurs travaux dans un climat de détermination. Le Général Tiani, artisan de cette refondation régionale, a réaffirmé l’urgence d’une opérationnalisation rapide de l’unité militaire. De même, pour les ministres de l’AES, cette étape marque le renforcement d’un front solidaire, capable de répondre aux menaces avec cohérence et efficacité.

Dans un Sahel confronté à des défis sécuritaires persistants, cette rencontre de haut niveau à Niamey incarne une volonté partagée de bâtir une défense souveraine et solidaire. L’AES, encore jeune, trace ainsi les contours d’une nouvelle architecture régionale, portée par une vision commune : celle d’un espace résilient, maître de sa sécurité et de son avenir.

 

Niger : À Gaya, le PPF de Sabon Birni démantèle un gang armé et saisit 160 paquets de chanvre indien

À Gaya, les agents du Poste de Police Frontalier de Sabon Birni ont mené deux opérations décisives contre la criminalité transfrontalière. Un gang armé a été démantelé et une cargaison de stupéfiants interceptée, illustrant la détermination des autorités nigériennes à sécuriser les zones sensibles et à protéger les communautés locales.

 

Gaya, 6 novembre 2025 – Le Poste de Police Frontalier (PPF) de Sabon Birni, niché dans le département de Gaya (région de Dosso), a porté un coup dur au crime organisé lors d’une opération coup de poing. Les agents ont neutralisé un gang de voleurs armés et confisqué une cargaison massive de stupéfiants. Ces actions illustrent ainsi l’engagement ferme des autorités nigériennes face aux menaces qui pèsent sur la quiétude des communautés locales.

Niger : À Gaya, le PPF de Sabon Birni démantèle un gang armé et saisit 160 paquets de chanvre indien

Coup de filet contre un gang de braqueurs impitoyables à Gaya,

 

Les faits remontent à une brutale attaque survenue dans le village isolé de Tounouga, où un groupe de malfaiteurs masqués a semé la terreur. Armés jusqu’aux dents, ces bandits ont dérobé à leurs victimes une somme colossale de 52 millions de francs CFA, laissant derrière eux un sillage de violence et de désespoir. Cependant, la riposte des forces de l’ordre n’a pas tardé : les limiers du PPF de Sabon Birni, mobilisés sur la base de renseignements précis, ont rapidement traqué et appréhendé l’ensemble du réseau criminel. Cette intervention rapide a non seulement permis de sauver d’éventuelles futures victimes, mais aussi de restituer une partie des fonds volés, ce qui représente un symbole d’espoir pour les habitants traumatisés.

 

Interception spectaculaire d’un convoi de chanvre indien

 

À peine remise de cette première alerte, l’équipe frontalière a remporté un autre succès tout aussi retentissant que le premier . Le 2 novembre dernier, lors d’un contrôle de routine aux abords de la frontière, les policiers ont découvert et saisi un lot impressionnant de substances illicites : pas moins de 160 paquets de chanvre indien, une drogue notoire pour ses effets dévastateurs. Évaluée à 16 millions de francs CFA sur le marché noir, cette marchandise, destinée à inonder les circuits clandestins, a été immédiatement neutralisée. De plus, cette prise majeure marque un frein significatif au flux toxique qui ronge les veines de la région, contribuant ainsi à protéger la jeunesse et les familles de Gaya des ravages de la dépendance.

Niger : À Gaya, le PPF de Sabon Birni démantèle un gang armé et saisit 160 paquets de chanvre indien

Parade solennelle et éloges unanimes des autorités à Gaya

 

Le 5 novembre, sous un ciel clair, les officiers ont exhibé les suspects interpellés et les preuves matérielles lors d’une cérémonie officielle devant un aréopage d’élus et de gardiens de la loi. Le Préfet de Gaya, flanqué du Chef de canton et du Procureur délégué au Tribunal d’Instance local, a salué l’exploit en ne ménageant pas ses mots. « Votre vigilance exemplaire est un rempart pour notre territoire », a tonné le Préfet, avant de remettre un diplôme honorifique à l’ensemble des effectifs du PPF. En conclusion ces hommages soulignent une synergie rare entre les rouages administratifs, judiciaires et traditionnels, tous unis dans la croisade pour un Niger plus sûr.

 

Une stratégie nationale contre la délinquance transfrontalière

 

En somme, ces victoires successives, loin de n’être qu’un simple épisode isolé, traduisent une stratégie nationale résolue de tolérance zéro contre la délinquance transfrontalière. À Gaya, où les échanges avec les pays voisins multiplient les risques, les autorités, par ces actions, redonnent ainsi  confiance aux populations en frappant fort et en appliquant la loi avec rigueur. Chaque opération menée avec zèle démontre que la justice peut triompher des zones d’ombre. Les enquêtes avancent, et déjà, les services de sécurité resserrent l’étau autour d’autres réseaux prêts à tomber.

 

Zinder : un père et son fils périssent dans l’explosion d’un véhicule de contrebande à Tsaouni

À Tsaouni, dans la région de Zinder, un véhicule chargé de carburant de contrebande a explosé en pleine course-poursuite avec les Douanes, tuant un père et son fils. Ce drame ravive les tensions autour du trafic transfrontalier et des méthodes d’interception dans les zones frontalières du Niger.

 

 

Zinder, 5 novembre 2025 — Un brasier infernal a englouti, lundi 3 novembre, aux abords de Soma (commune de Tsaouni, Kantché), un rêve de subsistance et deux vies liées par le sang. Une camionnette « rouwa-rouwa », chargée à ras bord de carburant de contrebande en provenance du Nigeria, a dérapé avant de s’embraser comme une torche, emportant dans les flammes son conducteur et son jeune passager — son propre fils. Le drame, survenu sous les yeux effarés de villageois, ravive les plaies d’une frontière poreuse où commerce illicite et traques effrénées se heurtent dans un cocktail explosif.

 

Une course-poursuite fatale à Tsaouni

 

Les faits se sont précipités en pleine après-midi, sur une piste cahoteuse bordée de baobabs squelettiques. Selon les recoupements des gendarmes et les témoignages des riverains, le véhicule fuyait une patrouille des Douanes nigériennes, lancée à ses trousses pour intercepter le convoi suspect.

« On a entendu les sirènes hurler, puis un crissement infernal, et soudain, le ciel s’est teinté d’orange », raconte Aïcha, une marchande du coin, témoin impuissante de la scène.

Le dérapage, peut-être causé par une surcharge ou une manœuvre trop brusque, a précipité le véhicule dans un fossé. L’étincelle fatale a suivi : une explosion assourdissante, puis un incendie vorace qui n’a laissé aucune chance aux occupants.

 

Deux vies consumées à Tsaouni

 

Les victimes : Modibo, quadragénaire aguerri aux routes du désert, marié à quatre épouses et père d’une vingtaine d’enfants, selon les murmures du quartier. À ses côtés, son fils aîné, 16 ans, venu « apprendre le métier ». Les corps, carbonisés au-delà de toute reconnaissance, ont été extraits des débris fumants par les sapeurs-pompiers locaux, alertés tardivement.

« C’était un homme bon, qui trimait pour nourrir sa grande famille. Voir ça… c’est comme si le feu avait volé nos âmes », sanglote une des veuves, entourée de ses orphelins hagards.

 

Une économie souterraine sous tension

 

Ce drame n’est hélas qu’un écho douloureux d’une litanie d’accidents similaires qui ponctuent les chroniques des zones tampons nigériano-nigériennes. Le trafic de carburant frelaté — pompé à bas prix de l’autre côté de la frontière pour être revendu au noir — constitue une économie parallèle florissante, alimentée par la précarité et la proximité géographique.

Bidons entassés à l’excès, bidouillages mécaniques hasardeux : chaque trajet devient une roulette russe.

« On vit dans la peur constante, entre les passeurs et les uniformes. Mais sans ça, comment survivre quand les puits s’assèchent et les champs ne donnent plus ? », interroge un ancien contrebandier repenti.

 

Des méthodes de poursuite controversées

 

Au-delà du commerce illégal, c’est la méthode des interceptions qui déchaîne les passions. Des témoins évoquent une chasse effrénée, avec des véhicules lancés à tombeau ouvert, transformant ainsi une simple opération de contrôle en rodéo mortel.

« Les Douanes font leur devoir, mais à quel prix ? Des vies innocentes, ou presque, balayées pour un baril de trop », fulmine un notable de Tsaouni lors d’une veillée funèbre improvisée.

Des voix au sein des forces de l’ordre, sous couvert d’anonymat, plaident pour des protocoles plus mesurés : drones de surveillance, barrages préventifs, plutôt que ces duels routiers qui s’achèvent trop souvent en tragédie.

 

Le deuil comme cri d’alarme

 

À Zinder, où les funérailles ont rassemblé une foule sous tension, le deuil se mue en cri d’alarme. Les autorités locales promettent une enquête approfondie, mais les habitants réclament davantage : un dialogue franc entre douaniers, commerçants et communautés sans verser plus de sang.

Dans ce couloir frontalier, où le Nigeria distille ses tentations et le Niger érige ses remparts, le feu de lundi n’est pas qu’un accident : c’est un miroir tendu à une région qui aspire à la paix sans renoncer à la survie.

Modibo et son fils reposent désormais sous la terre rouge.
Espérons que leur perte allume enfin une lueur de raison.

 

Niger : saisies de drogues et arrestations majeures à Niamey

À Niamey, les forces de sécurité nigériennes ont dévoilé un bilan opérationnel saisissant, fruit d’un mois d’interventions ciblées sur tout le territoire. Saisies de drogues, d’armes, de fonds suspects et arrestations de présumés terroristes : le Groupement des Brigades de pistes de la Garde Nationale du Niger affirme sa détermination face aux menaces sécuritaires. Une démonstration de fermeté saluée par les autorités locales et judiciaires, dans un contexte de refondation sécuritaire nationale.

 

 Niamey, 4 novembre 2025 – Dans un geste fort de transparence et de fermeté, les forces de sécurité nigériennes ont dévoilé le lundi 3 novembre un impressionnant bilan d’opérations menées sur l’ensemble du territoire. Au cœur du Camp Abdou Garba, siège de la Garde Nationale du Niger (GNN), le Groupement des Brigades de pistes à vocation judiciaire a présenté les fruits de ses interventions entre le 29 septembre et le 31 octobre, illustrant ainsi l’engagement sans relâche des autorités face aux menaces sécuritaires.

Saisies de drogues : une cérémonie sous haute solennité

 

La cérémonie de présentation , empreinte de gravité et de reconnaissance, a rassemblé les plus hautes autorités locales et judiciaires : le Colonel-Major Ahmed Sidian, Haut Commandant de la GNN, le Général de Division Abdou Assoumane Harouna, Gouverneur de la région de Niamey, et Monsieur Ali China, Substitut du Procureur de la République. Des représentants du conseil régional de sécurité de Niamey ont également pris part à l’événement, témoignant de l’unité institutionnelle dans cette lutte cruciale pour la stabilité nationale.

À Niamey, les forces de sécurité nigériennes ont présenté un bilan d’opérations marquées par des saisies de drogues, d’armes et de fonds suspects, ainsi que l’arrestation de 23 individus liés à des réseaux criminels et terroristes.À Niamey, les forces de sécurité nigériennes ont présenté un bilan d’opérations marquées par des saisies de drogues, d’armes et de fonds suspects, ainsi que l’arrestation de 23 individus liés à des réseaux criminels et terroristes.

Saisies spectaculaires et démantèlements ciblés

 

Au centre des révélations : une série de saisies qui témoignent de l’ampleur des réseaux criminels. Les brigades ont intercepté 138 paquets de cannabis, estimés à plus de 10 millions de francs CFA, ainsi que des fonds suspects totalisant 3,5 millions de francs CFA – dont près de 2,9 millions sur un compte bancaire MYNITA, 564 000 francs en liquide et 80 000 francs en faux billets.

L’arsenal découvert comprend également une arme de poing CANIK avec chargeur de 17 munitions, huit jerrycans de carburant suspect, 25 cartons de médicaments de contrebande, autant de cigarettes ORIS, et trois engins motorisés (deux KASEA, un ROYAL) potentiellement liés à des activités illicites.

À Niamey, les forces de sécurité nigériennes ont présenté un bilan d’opérations marquées par des saisies de drogues, d’armes et de fonds suspects, ainsi que l’arrestation de 23 individus liés à des réseaux criminels et terroristes.

 23 suspects interpellés : un coup dur pour les réseaux subversifs

 

Le volet humain du bilan est tout aussi significatif : 23 individus ont été arrêtés, parmi eux des présumés membres de groupes terroristes, des logisticiens, des passeurs d’armes et des suspects liés à des enlèvements. Ces arrestations ciblées affaiblissent les structures clandestines qui cherchent à déstabiliser le pays.

Fondé en 2010, le Groupement des Brigades de pistes opère souvent dans l’ombre, mais son efficacité est saluée. Il a contribué à démanteler des filières de contrebande, neutraliser des figures du terrorisme et briser des circuits de criminalité organisée, consolidant sa réputation de rempart discret mais essentiel.

 

Saisies de drogues : hommage aux brigades et appel à la vigilance citoyenne

 

Les autorités ont tenu à saluer le professionnalisme des brigades. Le Gouverneur Harouna et le magistrat China ont rendu hommage à ces « héros anonymes » dont les actions renforcent la sécurité collective.

« Votre abnégation inspire et renforce notre détermination commune », a déclaré le Gouverneur, appelant à une mobilisation accrue contre les fléaux sécuritaires.

La GNN a profité de cette tribune pour lancer un appel vibrant à la collaboration citoyenne :

« Toute personne ou entité suspecte doit être signalée aux autorités compétentes », a-t-on insisté, rappelant que la résilience nationale repose sur une vigilance partagée.

 

 Un cap maintenu dans la refondation sécuritaire

En somme, dans un contexte sahélien marqué par des tensions persistantes, ces avancées interviennent comme un signal fort : le Niger ne baisse pas la garde. Alors que le pays poursuit sa refondation sécuritaire, les prochaines opérations s’annoncent décisives pour consolider les acquis et ouvrir la voie à un avenir plus serein pour tous ses citoyens.

Niger : Passation de commandement à la Zone de Défense n°2 d’Agadez

 

Le chef d’état-major de l’Armée de Terre, le général Maman Sani Kiaou, a effectué ce lundi une visite officielle à Agadez pour superviser la passation de commandement dans la Zone de Défense nᵒ 2. Dans un contexte sécuritaire tendu, cette opération symbolique renforce les liens entre le haut commandement et les unités déployées aux confins sahéliens.

 

Agadez, 3 novembre 2025 – Dans un geste fort de continuité et de consolidation des chaînes de commandement, le général de brigade Maman Sani Kiaou, chef d’état-major de l’Armée de Terre, a atterri ce lundi matin à l’aéroport international Mano Dayak d’Agadez pour une visite officielle centrée sur la transition à la tête de la Zone de Défense numéro 2.

Une arrivée sous haute escorte

 

Une délégation tripartite, composée du gouverneur de la région Ibra Boulama Issa, de Son Altesse Oumarou Ibrahim Oumarou, sultan de l’Aïr, ainsi que de représentants des autorités locales et des forces armées, a accueilli avec les honneurs le haut gradé dès son arrivée. Cette mise en scène protocolaire souligne l’importance stratégique de l’opération, dans une région où Agadez demeure un pivot sécuritaire essentiel pour la stabilité nationale.

À Agadez, le général Kiaou supervise la passation de commandement dans la Zone de Défense n°2, au cœur des enjeux sécuritaires sahéliens.

Passation de commandement dans la Zone n°2

 

Au cœur de cette mission : la supervision d’une cérémonie solennelle consacrant le passage de relais au sein de la Zone de Défense nᵒ 2. Le colonel Djibrilla Mamoudou Idrissa, en fin de mandat après une période marquée par de lourds défis opérationnels, a officiellement transmis ses responsabilités au colonel Samaila Tahirou. Ainsi, la passation, empreinte des rites militaires traditionnels, s’est déroulée sous la présidence directe du général Kiaou, garant d’une transition fluide et exemplaire.

Par ailleurs, l’événement a rassemblé un parterre distingué : autorités administratives, chefs d’unités de défense et de sécurité – avec en tête le gouverneur Issa –, figures emblématiques comme le sultan de l’Aïr, et les conjoints des militaires, venus témoigner leur soutien. Cette présence civile et familiale a aussi ajouté une dimension humaine à la cérémonie, rappelant le rôle crucial des proches dans la résilience des troupes.

À Agadez, le général Kiaou supervise la passation de commandement dans la Zone de Défense n°2, au cœur des enjeux sécuritaires sahéliens.

Un nouveau commandement face aux défis sahéliens

 

À l’issue des formalités, le colonel Samaila Tahirou, désormais aux commandes de cette zone sensible, a été chaleureusement félicité par l’assemblée. Ces marques d’estime, venues des sphères civile et militaire, traduisent une confiance partagée en sa capacité à relever les défis à venir, notamment dans la lutte contre les menaces asymétriques qui persistent aux confins sahéliens.

La visite du chef d’état-major s’inscrit dans une dynamique de rapprochement entre le haut commandement et les théâtres d’opérations périphériques, à un moment où le Niger renforce ses dispositifs de défense territoriale. Les regards se tournent désormais vers les premières initiatives du nouveau commandant, dans une région où chaque relais de pouvoir influe sur l’équilibre sécuritaire national.

Trafic de drogue à Ingall : quatre suspects interpellés

À Ingall, les forces de sécurité nigériennes ont démantelé un réseau de trafic de médicaments, interceptant quatre suspects et une cargaison massive de pregabalin. L’opération, saluée par les autorités locales, illustre la vigilance croissante face aux flux illicites qui menacent la stabilité du Sahel.

Ingall, 28 octobre 2025 — Les forces de sécurité nigériennes ont démantelé ce week-end un réseau de trafic de médicaments dans la région d’Ingall. Ce mardi, une cérémonie à l’Escadron de la Garde Nationale a permis de présenter les résultats : quatre suspects interpellés, deux véhicules saisis et une importante quantité de substances psychoactives confisquée.

Cette action, coordonnée par les autorités départementales, témoigne de la volonté renforcée des services de sécurité de lutter contre les flux illicites qui fragilisent la stabilité du Sahel.

Niger : quatre trafiquants arrêtés à Ingall avec 15 000 capsules de pregabalin. Une opération conjointe des douanes et de la Garde Nationale, saluée par les autorités, marque une avancée dans la lutte contre les trafics transfrontaliers.

Ingall: une opération ciblée sur un axe sensible

 

L’intervention remonte au dimanche 26 octobre, peu après 15 heures. Ce jour-là, une patrouille mixte, composée d’éléments des douanes et de la Garde Nationale, a intercepté un convoi suspect en provenance d’Amataltal, en route vers Ingall, avec pour objectif apparent de rejoindre Assamaka — un corridor connu pour les trafics transfrontaliers.

Quelques instants plus tard, les agents ont stoppé les suspects à Awalawal, un village isolé situé à une dizaine de kilomètres au sud-est d’Ingall dans le cadre d’un contrôle de routine. Or, ce contrôle s’est rapidement mué en saisie majeure : ils ont découvert, bien dissimulée à bord des motos, une cargaison impressionnante de pregabalin, un analgésique souvent détourné à des fins récréatives ou de revente illicite.

Une cargaison capable d’inonder le marché noir

 

Au total, les forces de l’ordre ont mis la main sur deux cartons contenant 1 000 plaquettes et 15 000 capsules de pregabalin dosées à 300 mg — une quantité suffisante pour alimenter un vaste réseau clandestin. Les deux motos impliquées, de marques Haoujue et Royal, ont été aussi saisies, tout comme cinq téléphones portables retrouvés sur les suspects : trois modèles Android et deux de marque Tecno. Ces appareils pourraient livrer des informations clés sur les ramifications du réseau, selon les enquêteurs.

 

Une cérémonie solennelle, un message clair à Ingall

 

Le Capitaine Toudou Abdoulaye, commandant de l’Escadron de la Garde Nationale, a présenté les détails de l’opération devant un parterre d’officiels et de riverains.

« Cette interception démontre l’efficacité de nos équipes sur le terrain », a-t-il affirmé, soulignant la vigilance accrue face aux routes désertiques propices aux trafics.

après l’intervention du commandant Le Préfet du département d’Ingall, l’Inspecteur de Douanes Hamed Alkassoum Aidor, a également pris la parole.    Au nom du Président de la République, Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Chef suprême des Armées, il a salué les « exploits récents » des forces de défense et de sécurité (FDS), tout en appelant à une mobilisation collective.

« La population d’Ingall vous remercie pour ce combat quotidien en faveur de la protection des vies et des biens », a-t-il déclaré, avant de rappeler que la menace terroriste et les circuits de contrebande demeurent actifs.
« L’insécurité n’est pas une fatalité. Nous devons tous intensifier nos efforts », a-t-il martelé, appelant à une synergie renforcée entre militaires et civils.

Niger : quatre trafiquants arrêtés à Ingall avec 15 000 capsules de pregabalin. Une opération conjointe des douanes et de la Garde Nationale, saluée par les autorités, marque une avancée dans la lutte contre les trafics transfrontaliers.

Ingall : un poste avancé sous pression

 

D’ailleurs, cette saisie ne constitue pas un cas isolé. Depuis plusieurs années, Ingall, situé dans le massif de l’Aïr, fait face à une recrudescence des trafics de stupéfiants, d’armes et de migrants, exacerbée par l’instabilité régionale. Les autorités estiment que ces flux alimentent parfois des groupes armés, rendant ainsi chaque opération comme celle-ci cruciale pour la souveraineté nationale.

En clôture de la cérémonie, le Préfet et le Capitaine ont lancé un appel vibrant à la population :

« Votre collaboration est notre meilleur bouclier. Signalez, informez, unissez-vous aux FDS pour éradiquer ces fléaux et bâtir un département serein. »

 

Une République en alerte

 

Tandis que les autorités transfèrent les suspects et les preuves pour approfondir l’enquête, cette affaire renforce le message d’une République en refondation : la sécurité n’est pas une option, mais un devoir partagé. À Ingall, comme dans d’autres régions du Niger, les forces de sécurité mènent une lutte constante contre les trafics, opération après opération.

 

Attaque armée à Bagaroua : deux gardes tués, quatre assaillants neutralisés

La région de Tahoua au Niger, à la frontière malienne, est de nouveau la cible d’une offensive jihadiste. Samedi, des hommes armés à moto ont frappé le cœur administratif de Bagaroua. Repoussée par la Garde nationale, l’attaque a coûté la vie à deux soldats, mais le bilan macabre révèle surtout la vulnérabilité croissante des institutions locales face à la menace terroriste en pleine expansion.

 

Tahoua (Niger), 20 octobre 2025 – La localité de Bagaroua, dans la région de Tahoua (sud-ouest du Niger), a été la cible d’une attaque armée présumée terroriste le samedi 18 octobre. Arrivés à moto en pleine journée, les assaillants ont ciblé le quartier administratif, notamment la résidence du préfet et la mairie, avant d’être repoussés par les forces de la Garde nationale du Niger (GNN). Le bilan provisoire fait état de deux gardes nationaux tués et de quatre assaillants neutralisés, selon des sources sécuritaires.

Une attaque ciblée sur un axe stratégique

L’assaut s’est déroulé en matinée sur une route fréquentée reliant Bagaroua à des zones frontalières sensibles, un axe fréquenté par les civils et les commerçants. Les hommes armés, soupçonnés d’appartenir à des groupes jihadistes actifs dans la zone sahélienne, ont ouvert le feu sur les bâtiments publics, déclenchant des incendies qui ont détruit un véhicule des Forces de défense et de sécurité (FDS), ainsi que du matériel administratif. Deux motos utilisées par les assaillants ont été récupérées par les forces nigériennes lors de la riposte.

Niger : L'attaque terroriste à Bagaroua contre les institutions fait deux morts dans la Garde nationale, soulignant la progression de la menace jihadiste à Tahoua. Niger : L'attaque terroriste à Bagaroua contre les institutions fait deux morts dans la Garde nationale, soulignant la progression de la menace jihadiste à Tahoua.

 Riposte rapide, mais climat de peur à Bagaroua

Les éléments de l’escadron de la Garde nationale du Niger (GNN) stationnés sur place ont réagi immédiatement, engageant un échange de tirs nourris. « Malgré la surprise de l’attaque en plein jour, la riposte a permis de neutraliser quatre assaillants et de protéger les civils », indiquent des sources locales.

L’attaque a semé une vive psychose parmi les habitants de Bagaroua, commune rurale d’environ 20 000 personnes, déjà exposée à des incursions armées venues du Mali voisin. Plusieurs familles réfugiées à Bagaroua, après avoir fui les violences au Mali, ont de nouveau quitté les lieux par crainte d’une nouvelle offensive. Cette tragédie ne fait qu’aggraver une situation déjà précaire, tandis que les tirs ont résonné dans toute la localité.

Niger : L'attaque terroriste à Bagaroua contre les institutions fait deux morts dans la Garde nationale, soulignant la progression de la menace jihadiste à Tahoua.

Bagaroua : visite officielle et opérations en cours

Le gouverneur de la région de Tahoua, le colonel-major Souleymane Amadou, s’est rendu sur les lieux le lendemain, dimanche 19 octobre, pour évaluer les dommages. Accompagné d’une délégation sécuritaire, il a réconforté la population et promis un renforcement des mesures de protection. « Cette visite est un geste de solidarité avec les victimes et un signal de fermeté face à la menace », a rapporté une source officielle.

Cette offensive survient quelques jours après le passage du haut-commandant de la GNN, le colonel-major Ahmed Sidien, dont le déplacement visait justement à anticiper les risques croissants dans cette zone frontalière. Des opérations de ratissage sont actuellement en cours pour traquer d’éventuels fuyards, selon le ministère de la Défense.

 

Une menace persistante au Sahel

 

Bagaroua, proche de la frontière malienne, illustre la progression des violences jihadistes vers le sud du Niger. Des groupes comme l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) ou le JNIM multiplient les attaques sur les axes administratifs, cherchant à déstabiliser les institutions locales. La région de Tahoua a enregistré une hausse de 30 % des incidents sécuritaires en 2025 selon l’ONU, forçant des milliers de déplacés internes.

Les autorités nigériennes et la Force conjointe de l’AES appellent à la vigilance accrue des populations. Aucune revendication n’a été émise, et les enquêtes se poursuivent pour identifier formellement les responsables. Ce nouvel épisode souligne les défis sécuritaires persistants au Niger, un pays où l’armée mène une lutte acharnée contre l’instabilité sahélienne au prix de pertes régulières.

 

 Une guerre d’usure aux portes du sud

Ce nouvel épisode met en lumière les défis sécuritaires persistants au Niger, où l’armée mène une lutte acharnée contre l’instabilité sahélienne. Une guerre d’usure qui se traduit par des pertes humaines régulières, des deux côtés, et une pression croissante sur les institutions locales.

 

Sécurité – Niger : l’État équipe la Police et la Garde nationale

À Niamey, les forces de sécurité intérieure du Niger reçoivent un « coup de pouce logistique décisif ». La Police et la Garde nationale ont bénéficié ce mercredi d’une nouvelle dotation en équipements (camions, gilets pare-balles, tenues). Cette acquisition, financée entièrement par l’État, matérialise l’engagement de la Refondation à renforcer l’opérationnalité des agents face aux menaces qui persistent.

 

Niamey, 15 octobre 2025 – Les autorités de la Transition accélèrent le renforcement des forces de sécurité intérieures du Niger. Ce mercredi, la Police nationale et la Garde nationale ont bénéficié d’une nouvelle dotation en matériels et équipements militaires, financée entièrement sur fonds propres de l’État. Camions, tenues et protections balistiques : ces livraisons matérialisent l’engagement ferme des autorités de la Refondation à doter les agents des outils nécessaires pour contrer efficacement les menaces sécuritaires qui gangrènent le pays.

Police et de la Garde nationale équipés : une dotation complète pour une opérationnalité accrue

 

Seulement quelques jours après la remise de pièces de rechange et l’inauguration de nouvelles infrastructures, cette nouvelle acquisition arrive comme une bouffée d’oxygène. Le lot, dévoilé lors d’une cérémonie officielle à Niamey, comprend :

  • Des camions de transport de troupes et des camions-citernes ;
  • Des tenues de travail et uniformes kakis, des rangers ;
  • Des équipements de protection individuelle (casques, gilets pare-balles) ;
  • Des équipements logistiques collectifs (lits, hangars).

Ces matériels visent à améliorer les conditions de vie et d’intervention des forces sur le terrain, renforçant leur mobilité, leur protection et leur endurance face aux groupes armés. « C’est un investissement stratégique pour que nos hommes puissent jouer pleinement leur rôle dans la lutte contre les forces du mal », a souligné un officier présent à la remise, évoquant les défis persistants dans les régions du Tillabéri et de Diffa.

 L'État du Niger finance sur fonds propres une dotation massive de la Police et de la Garde nationale. Camions, gilets, équipements : un pas vers plus d'efficacité. L'État du Niger finance sur fonds propres une dotation massive de la Police et de la Garde nationale. Camions, gilets, équipements : un pas vers plus d'efficacité.

La volonté de la Refondation : renforcement sous l’égide du Général Toumba

 

Par ailleurs, cette initiative s’inscrit dans la dynamique de la Refondation, impulsée par le Président Abdourahmane Tiani, qui place la sécurité intérieure au cœur des priorités nationales. L’acquisition, entièrement financée sur fonds propres par l’État, démontre aussi  la volonté politique du Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, le Général de Division Mohamed Toumba. Sous sa tutelle, le ministère œuvre à un renforcement technique et opérationnel des forces pour une réponse plus efficace aux menaces asymétriques.

Lors de la cérémonie, c’est le Directeur Général des Ressources, le Commandant Hamidou Soumana, qui a procédé à la remise officielle. « La Hiérarchie réitère son engagement à toujours soutenir nos forces. Des activités similaires sont incontestablement prévues dans les jours à venir », a-t-il déclaré, promettant ainsi une continuité dans ces efforts. Ces paroles ont été accueillies par des applaudissements nourris des récipiendaires, qui ont salué cette marque de confiance et de soutien concret.

 L'État du Niger finance sur fonds propres une dotation massive de la Police et de la Garde nationale. Camions, gilets, équipements : un pas vers plus d'efficacité.L'État du Niger finance sur fonds propres une dotation massive de la Police et de la Garde nationale. Camions, gilets, équipements : un pas vers plus d'efficacité.

Un pas vers une sécurité souveraine et résiliente

 

Dans un Niger où les attaques sporadiques rappellent la vulnérabilité des zones frontalières, cette dotation n’est pas qu’un geste logistique : elle symbolise également une refondation sécuritaire holistique. Les autorités rappellent que ces investissements s’accompagnent de formations et de partenariats régionaux, pour une synergie optimale entre Police et Garde nationale.

Alors que les forces de sécurité se préparent à des opérations renforcées, les citoyens y voient un signe d’espoir concret. Avec ces outils, nos gardiens de la paix nous protégeront mieux, car nous les équipons mieux, » confie un habitant de Niamey. Le Général Toumba, pilier de cette stratégie, continue de tracer la voie d’une souveraineté sécuritaire inébranlable et pérenne.

Police et de la Garde nationale équipés : l’autonomie sécuritaire, un pari sur l’efficacité

 

En somme, cet investissement massif sur fonds propres marque une étape symbolique forte dans la quête de souveraineté sécuritaire du Niger. En s’affranchissant de certaines dépendances extérieures pour l’équipement de base, les autorités de la Refondation envoient un signal clair : l’État prend seul la pleine responsabilité de la protection de ses citoyens.

Cependant, cet effort logistique colossal sera jugé sur ses résultats. Les camions, protections et uniformes fraîchement distribués ne sont que des outils ; ils devront se traduire par une diminution tangible des menaces et une sécurisation renforcée des populations, notamment dans les zones frontalières. L’efficacité des forces de sécurité, désormais mieux dotées, est l’enjeu majeur des mois à venir pour le Général Toumba et le Niger tout entier.

Tahoua : saisie record de stupéfiants, la DRPN alerte

À Tahoua, la Direction Régionale de la Police Nationale (DRPN ) a dévoilé le bilan d’une opération antitrafic d’envergure menée par l’OCRTIS. Plus de 71 000 comprimés et 4 kg de cannabis ont été saisis, mettant en lumière l’ampleur du narcotrafic dans la région et son infiltration jusque dans les milieux éducatifs

 

Tahoua, 8 octobre 2025 – La Direction Régionale de la Police Nationale (DRPN) de Tahoua a tenu, le 1ᵉʳ octobre 2025, un point de presse pour faire le bilan d’une opération antitrafic menée par l’antenne régionale de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS). Cette intervention a ainsi permis la saisie de 71 860 comprimés de Tramadol, Diazépam et Benzexol, ainsi que 7,5 boules d’herbe de cannabis totalisant 4,085 kg, illustrant l’engagement résolu des forces de l’ordre dans la lutte contre les réseaux illicites.

DRPN : Chronologie de l’opération et arrestations

 

Les faits remontent au 26 septembre 2025, lorsque l’antenne OCRTIS de Tahoua a reçu des renseignements concernant les activités suspectes d’un individu résidant en ville. L’exploitation de ces informations a conduit d’abord à l’interpellation d’un ressortissant nigérien en possession de 11,3 grammes d’herbe de cannabis, complétés par une quantité supplémentaire découverte lors de perquisitions à son domicile.

Subséquemment, les investigations ont orienté les enquêteurs vers le quartier Franco, où un enseignant a été appréhendé avec une cargaison substantielle, comprenant notamment : 49 500 comprimés de Diazépam D5, 19 000 comprimés de Benzexol, 3 360 comprimés de Tramadol 225 mg, et les 7,5 boules de cannabis mentionnées.

 

La DRPN de Tahoua saisit plus de 71 000 comprimés et 4 kg de cannabis. Une opération antitrafic qui révèle l’ampleur du narcotrafic et appelle à la vigilance communautaire.

Méthodes du trafic et enjeux régionaux

 

Au total, les autorités ont placé deux individus de nationalité nigérienne, dont un enseignant local, en garde à vue. Les forces de l’ordre ont également saisi deux motocycles utilisés pour le transport. Selon les éléments de l’OCRTIS, ces réseaux opèrent avec une organisation complexe : ils introduisent les stupéfiants depuis le Ghana via le Bénin et le Nigeria, et des motocyclistes les récupèrent en empruntant des axes secondaires et des villages isolés pour atteindre Tahoua. Ensuite, une partie de la marchandise alimente la consommation locale, tandis qu’ils acheminent le surplus vers les pays du Maghreb.

Cette saisie, de surcroît, met en exergue la position stratégique de la région de Tahoua comme plaque tournante d’un trafic terrestre massif, principalement véhiculé par motos. Face à l’extension alarmante de ces activités illicites, la DRPN de Tahoua alerte solennellement la population de l’Ader sur les risques graves que représente le narcotrafic, notamment en tant que source de financement présumée du terrorisme.

 

La DRPN de Tahoua saisit plus de 71 000 comprimés et 4 kg de cannabis. Une opération antitrafic qui révèle l’ampleur du narcotrafic et appelle à la vigilance communautaire.

La DRPN appelle à la vigilance et à l’engagement

 

À l’occasion de ce point de presse, la Direction Régionale de la Police Nationale exprime sa gratitude aux autorités administratives et coutumières pour leur appui constant. Elle invite par ailleurs les parents d’élèves, les éducateurs et l’ensemble des acteurs éducatifs à intensifier leur vigilance, particulièrement en cette période de préparation de la rentrée scolaire, afin de préserver la jeunesse des tentations destructrices.

Par ailleurs, ces efforts s’inscrivent dans la stratégie nationale de lutte contre la criminalité transnationale, sous l’impulsion des plus hautes autorités. La DRPN de Tahoua réaffirme son engagement à poursuivre les opérations de sécurisation, en collaboration étroite avec les communautés locales, pour un environnement plus sûr et résilient. À cet effet, elle  mènera des enquêtes complémentaires pour démanteler l’ensemble du réseau impliqué..

Tahoua, carrefour des défis

 

En conclusion, cette saisie record de stupéfiants orchestrée par l’OCRTIS à Tahoua confirme la place critique de la région comme plaque tournante des trafics transnationaux, mais aussi la détermination sans faille des forces de sécurité. L’interpellation d’un enseignant au cœur du réseau souligne la profondeur de l’infiltration de cette menace illicite dans le tissu social, rappelant les liens présumés entre narcotrafic et financement du terrorisme au Sahel.

Cependant, si la DRPN réaffirme son engagement à poursuivre la sécurisation, la question de la résilience communautaire demeure centrale.

Quel rôle concret la population, les éducateurs et les familles doivent-ils jouer désormais pour barrer la route à ces réseaux criminels et préserver la jeunesse de l’Ader de cette menace qui ne fait que s’intensifier ?

Agadez : la Garde Nationale saluée pour son héroïsme

Dans la région d’Agadez, le Colonel-Major Ahmed Sidian poursuit sa tournée de proximité en rendant hommage aux unités de la Garde Nationale du Niger pour leur bravoure face aux menaces sécuritaires.

 

 

Niamey, 8 octobre 2025 – La troisième étape de la tournée de proximité du Haut Commandant de la Garde Nationale du Niger (GNN), le Colonel-Major Ahmed Sidian, s’est poursuivie le 5 octobre 2025 dans la région d’Agadez. Il a notamment effectué des visites auprès de l’Escadron de la GNN d’In-Gall et du détachement de la GNN d’Abalama. Ces unités avaient précédemment fait preuve d’un courage exemplaire le 2 septembre 2025, en repoussant vaillamment une attaque ennemie et en récupérant un important arsenal de guerre, contribuant ainsi à la sécurité nationale.

Hommages à la Solidarité Civilo-Militaire

 

Au cours de ces rencontres, le Haut Commandant, au nom de Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République, et du Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, a adressé une motion spéciale de remerciement à l’Union des Nigériens pour la Vigilance et le Patriotisme (UNVP) ainsi qu’à la population d’Abalama. En effet, cette reconnaissance souligne les contributions inestimables de ces acteurs dans la traque de l’ennemi, illustrant l’esprit de solidarité et d’engagement patriotique qui unit les forces de défense et les citoyens dans la lutte contre les menaces sécuritaires.

Le Haut Commandant de la Garde Nationale du Niger salue les unités d’Agadez pour leur héroïsme. Une tournée marquée par des hommages, des équipements médicaux et un engagement fort pour la sécurité nationale.

Renforcement des infrastructures sanitaires

 

Par ailleurs, le lundi 6 octobre 2025, le Haut Commandant a réceptionné, au nom de la Garde Nationale du Niger, une infirmerie ultramoderne offerte par le Groupe SOS à la Circonscription Régionale de la GNN d’Agadez. De plus, équipée par la GNN d’appareils de dernière génération, cette infrastructure permettra une prise en charge optimale des Gardes Nationaux, de leurs familles et des populations environnantes, renforçant ainsi les capacités médicales dans une zone stratégique.

Le Haut Commandant de la Garde Nationale du Niger salue les unités d’Agadez pour leur héroïsme. Une tournée marquée par des hommages, des équipements médicaux et un engagement fort pour la sécurité nationale.

 Engagement et soutien institutionnel à la Garde Nationale

 

En conclusion, cette tournée de proximité témoigne de l’engagement ferme des plus hautes autorités nigériennes à soutenir les forces armées et paramilitaires, tout en valorisant les initiatives communautaires. Elle réaffirme la priorité accordée à la sécurité, à la santé et au bien-être des citoyens, dans le cadre d’une gouvernance résolue à consolider la stabilité et le développement harmonieux de la nation. Par conséquent, les autorités maintiendront des actions de suivi pour pérenniser ces acquis et amplifier l’impact des partenariats institutionnels et civils.

Entre reconnaissance civilo-militaire, renforcement des infrastructures sanitaires et engagement institutionnel, cette visite illustre la volonté du gouvernement de consolider la stabilité nationale et de valoriser les forces de défense comme piliers du développement.

Niamey : saisie record 51,7 kilos de cocaïne à Gaya

À Gaya, près de la frontière béninoise, les forces nigériennes ont intercepté 51,7 kilos de cocaïne pure. Une opération stratégique qui révèle un réseau international lié au trafic de drogue et au financement du terrorisme dans le Sahel.

 

Niamey, 3 octobre 2025 – Une opération d’envergure menée par l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) a permis, le 29 septembre dernier, la saisie de 51,7 kilos de cocaïne pure, conditionnée en 47 briques, pour une valeur estimée à plus de 2,5 milliards de francs CFA. Par ailleurs, les forces de l’ordre ont interpellé trois suspects, confisqué des véhicules de luxe et, plus alarmant encore, examinent un lien présumé avec le financement du terrorisme. Ce coup de filet à Gaya, près de la frontière béninoise, révèle l’ampleur d’un réseau international qui menaçait la stabilité sahélienne. Une victoire pour les forces nigériennes, mais aussi un rappel brutal des menaces persistantes dans la sous-région.

L’OCRTIS saisit 51,7 kilos de cocaïne à Gaya, pour plus de 2,5 milliards FCFA. Trois suspects arrêtés, des biens confisqués, et des liens présumés avec le terrorisme examinés. Une victoire sécuritaire pour le Niger.

Une interception millimétrée grâce à un renseignement fiable

 

Tout a commencé par un renseignement précis : une Toyota Highlander, équipée d’un GPS pour tracer son parcours, filait depuis Accra, au Ghana, vers Niamey, avec pour destination finale Agadez, avant de remonter vers le Maghreb. Les agents de l’antenne OCRTIS de Gaya, appuyés par les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), ont donc tendu l’embuscade. La fouille du véhicule a révélé la cargaison : 47 briques de cocaïne, astucieusement cachées sous la carrosserie. « C’est une opération qui a mis en échec un trafic international d’une ampleur considérable », souligne un communiqué officiel de l’OCRTIS, qui met en lumière la sophistication du réseau.

Les forces de l’ordre ont arrêté sur-le-champ le conducteur, un Nigérien d’une trentaine d’années et ancien employé de sociétés de transport à Niamey. Recruté par un cartel opérant dans toute la sous-région, ce dernier a avoué avoir servi de « mulet » pour ce convoi. À Niamey, deux complices sont tombés dans la nasse : les perquisitions à leurs domiciles ont permis la saisie de quatre maisons de standing, de véhicules haut de gamme et d’actes de cession immobilière. L’OCRTIS identifie actuellement une école et d’autres biens. « Plusieurs autres individus sont activement recherchés à Niamey, Agadez, au Ghana et au Mali », précise l’OCRTIS, soulignant l’étendue transfrontalière de l’organisation.

 

Du Ghana au Sahara : l’itinéraire de la cocaïne au cœur du Sahel

 

Ce trafic n’est pas un fait isolé. Les premiers éléments de l’enquête brossent le portrait d’une filière bien huilée : le réseau achemine la cocaïne, en provenance d’Amérique du Sud via les ports ghanéens, et la reconditionne à Niamey avant de l’envoyer vers Agadez, plaque tournante du désert. De là, elle file vers le Nord, alimentant potentiellement les marchés maghrébins et européens.

Mais le volet le plus alarmant concerne les soupçons de liens avec le financement du terrorisme et le blanchiment d’argent. Le dossier, transféré au Pôle Judiciaire Spécialisé en matière de Lutte contre le Terrorisme et la Criminalité Transnationale Organisée à Niamey, pourrait révéler des connexions avec des groupes armés sahéliens.

Pour les experts, cette saisie – évaluée à 2 585 000 000 FCFA sur le marché noir – illustre la vulnérabilité du Sahel, corridor naturel pour les flux illicites. « La drogue finance non seulement les cartels, mais aussi les insurrections », avertit un analyste en sécurité régionale, qui voit dans cette opération un frein à l’escalade des menaces sécuritaires. Avec une valeur marchande équivalente à des millions de doses de rue, cette cargaison aurait pu inonder les villes nigériennes et au-delà, exacerbant ainsi addictions et instabilité sociale.

Une détermination inflexible, un appel à la vigilance collective

 

L’OCRTIS ne ménage pas ses efforts : cette interception s’inscrit dans une série d’opérations qui ont permis de confisquer des tonnes de stupéfiants ces dernières années. « Nous combattons sans relâche le trafic de stupéfiants, démantelons les réseaux criminels et contribuons à la lutte contre le financement du terrorisme », martèle le communiqué, saluant la collaboration étroite avec les FDS et les autorités judiciaires.

Cependant, la bataille est loin d’être gagnée. Face à ces réseaux protéiformes, l’OCRTIS lance un appel solennel : « Nous appelons à la vigilance et à la collaboration des populations, car la sécurité et la stabilité de notre pays demeurent une responsabilité commune. » Dans un Niger déjà éprouvé par les conflits et la pauvreté, cette saisie n’est pas qu’une statistique : c’est un bouclier pour les familles, un rempart contre le chaos.

Reste à voir si les poursuites judiciaires aboutiront à un démantèlement total – et si les voisins, du Ghana au Mali, emboîteront le pas pour verrouiller ces routes maudites.

Zinder : deux réseaux criminels démantelés par le SIRPJ

En quelques heures, le Service Interrégional de la Police Judiciaire (SIRPJ) de Zinder a mis fin aux agissements de deux réseaux criminels actifs dans la région. L’un opérait dans la fraude foncière et l’escroquerie, l’autre dans les vols nocturnes par escalade. Une double opération qui illustre la vigilance des forces de sécurité face à une criminalité qui fragilise la confiance locale.

Zinder, 1ᵉʳ octobre 2025 – Dans les bureaux du SIRPJ de Zinder, les enquêteurs ont clos deux chapitres sombres de la criminalité locale. Grâce à des investigations rigoureuses, deux réseaux ont été démantelés : l’un spécialisé dans le faux, l’usage de faux, l’escroquerie et le stellionat ; l’autre dans les vols de nuit en réunion par escalade. Ces opérations ciblent des problématiques sensibles : la sécurité des biens et la fiabilité des transactions foncières.

 Fraude foncière : un réseau structuré et étendu

 

Le premier réseau a émergé à la suite d’une plainte pour escroquerie, faux et stellionat visant des démarcheurs. Rapidement, l’enquête s’est élargie à d’autres plaintes similaires, menant à l’interpellation de 23 personnes nigériennes âgées de 33 à 70 ans, dont une femme. Huit autres sont activement recherchées.

Composé en partie d’anciens élus locaux, le groupe opérait par lotissements irréguliers, vendant illégalement des réserves foncières, des espaces verts et des voies publiques. Ils falsifiaient aussi des actes de cession et écoulaient des biens municipaux avec l’aide d’intermédiaires. Certains membres touchaient entre 10 000 et 20 000 FCFA par opération, ou recevaient des parcelles en rétrocession.

 

 Des preuves accablantes saisies

 

D’ailleurs, les perquisitions à leurs domiciles ont mis en lumière l’ampleur du système :

  • 227 actes remplis et 51 vierges saisies.
  • 40 certificats de vente.
  • 36 actes de donation coutumière.
  • 52 plans cadastraux
  • Ainsi que des quittances, plans de lotissement et attestations de détention coutumière.

Ces pratiques, largement répandues à Zinder, minaient la confiance dans les transactions immobilières.

Démantèlement réseaux criminels Zinder octobre 2025 : le SIRPJ neutralise deux groupes impliqués dans escroquerie foncière et vols nocturnes. Appel à la vigilance de la population.

Vols nocturnes : un second réseau neutralisé

 

Le second réseau a été repéré grâce à un avis de recherche pour vol de bétail. Les recoupements ont révélé son implication dans des vols nocturnes par escalade dans des habitations inoccupées, notamment à Mirriah, Matameye et Zinder.

L’enquête a conduit à l’arrestation de quatre hommes âgés de 26 à 53 ans : le suspect principal, un coauteur et deux receleurs. Ils ciblaient motos, téléviseurs et téléphones portables, revendus via un complice à Bakin Birdji. Les enquêteurs ont identifié quatre victimes, tandis que les suspects ont reconnu avoir commis plus d’une dizaine de vols.

Par ailleurs, les fouilles ont permis de récupérer trois motos – dont deux volées à Mirriah et Zinder, une de provenance douteuse –, un poste téléviseur déclaré volé, et un panneau solaire suspect.

 

 Appel à la vigilance citoyenne

 

Face à ces démantèlements, le SIRPJ de Zinder appelle la population à une vigilance accrue et à signaler tout comportement suspect. Une démarche qui renforce la sécurité locale, un réseau neutralisé à la fois, dans une région où la criminalité pèse sur le quotidien.

En somme, le double démantèlement opéré par le SIRPJ de Zinder illustre la capacité des forces de sécurité à répondre efficacement aux menaces locales, qu’elles soient foncières ou liées aux biens privés. Ces opérations ne sont pas seulement des succès policiers : elles restaurent la confiance dans les institutions et rappellent que la lutte contre la criminalité repose aussi sur la collaboration active des citoyens.

Dans une région où chaque acte frauduleux fragilise le tissu social, chaque réseau neutralisé est une avancée vers une sécurité partagée.

Sécurité régionale : le Niger renforce la Force Unifiée de l’AES

À Niamey, les autorités militaires renforcent l’architecture sécuritaire régionale en soutenant activement la Force Unifiée de l’AES.

 

Niamey, 26 septembre 2025 – Dans un contexte régional marqué par des défis sécuritaires croissants, le Général d’Armée Salifou Mody, Ministre d’État, Ministre de la Défense Nationale, a fait ce matin une visite stratégique au Poste de Commandement de la Force Unifiée de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette démarche s’inscrit dans le cadre du suivi opérationnel et du renforcement de la coordination militaire entre les États membres de l’AES.

Le Ministre d’État, Ministre de la Défense du Niger, le Général Salifou Mody, a visité le Poste de Commandement de la Force Unifiée de l’AES,

Une délégation militaire de haut niveau mobilisée

 

À cette occasion, le Ministre d’État était accompagné du Chef d’État-Major des Armées Adjoint, du Chef d’État-Major de l’Armée de Terre, du Chef d’État-Major de l’Armée de l’Air, ainsi que de plusieurs hauts responsables militaires. Ensemble, ils ont pris part à une séance de travail avec l’État-Major Intégré (EMI) de la Force Unifiée. Par conséquent, cette rencontre a permis de dresser un point de situation sur les avancées techniques et organisationnelles de la FU-AES.

 Une force en structuration, soutenue par les autorités nigériennes

 

Le Colonel Éric DABIRÉ, Chef de l’État-Major Intégré de la FU-AES, a salué cette visite comme « un témoignage fort de l’attention et du soutien constant que les plus hautes autorités de la République du Niger accordent à cette mission commune ». Il a précisé :

« Dès l’amorce de notre déploiement graduel, entamé à la fin du mois de juillet, nous avons joui d’un soutien indéfectible de la hiérarchie militaire nigérienne, assorti d’un concours matériel et humain d’une ampleur considérable. Cet appui, dont nous reconnaissons la juste portée, nous a permis de franchir des jalons déterminants dans l’établissement et l’opérationnalisation de la Force Unifiée de l’AES »

Le Colonel a également souligné que la Force est actuellement engagée dans un travail dense et exigeant :

  •  Production des textes fondamentaux
  • Harmonisation des procédés opérationnels
  • Mise en place des outils de coordination

Ces efforts visent, en somme, à doter la FU-AES d’un cadre solide et cohérent, garantissant la pérennité et l’efficacité de ses actions sur le terrain.

« Je suis en mesure de vous assurer que les progrès réalisés sont tangibles et que la mobilisation de l’ensemble du personnel de l’État-Major Intégré demeure entière en vue d’atteindre les objectifs prescrits. », a-t-il affirmé.

Le Ministre d’État, Ministre de la Défense du Niger, le Général Salifou Mody, a visité le Poste de Commandement de la Force Unifiée de l’AES,

 Des orientations claires pour renforcer la coordination régionale

 

À l’issue du briefing, le Ministre d’État Salifou Mody a salué les efforts déployés par les équipes de la FU-AES. En conséquence, il a donné des directives précises pour améliorer la coordination entre les composantes de la Force.

« L’intégrité de nos populations est tributaire de notre aptitude à œuvrer de concert, avec la plus grande cohérence et une détermination sans faille. La Force Unifiée de l’AES cristallise cette aspiration collective à défendre notre espace sahélien avec efficience et souveraineté. », a-t-il déclaré.

Il a également insisté sur la nécessité de consolider les acquis et de renforcer les capacités opérationnelles afin d’accélérer les victoires contre les ennemis communs.

Le Ministre d’État, Ministre de la Défense du Niger, le Général Salifou Mody, a visité le Poste de Commandement de la Force Unifiée de l’AES,

Vers une architecture sécuritaire régionale intégrée

 

En somme, Cette visite s’inscrit dans la dynamique majeure impulsée par les plus hautes autorités de l’Alliance des États du Sahel, qui ambitionnent de bâtir une architecture sécuritaire régionale fondée sur la souveraineté, la coopération et l’efficacité. L’étape de Niamey confirme la volonté politique forte de traduire l’accord théorique en force opérationnelle sur le terrain.

Toutefois, une question centrale demeure : comment cette Force Unifiée, encore en phase de structuration, parviendra-t-elle à incarner une réponse durable aux menaces transfrontalières et à consolider la stabilité dans l’espace sahélien ?

L’avenir nous dira si l’AES pourra rapidement transformer son engagement politique en victoires militaires décisives, prouvant ainsi la pertinence d’une solution sécuritaire entièrement endogène.

 

Tanout : 4 000 litres de carburant et 44 briques de chanvre saisis

À Tanout, la police nigérienne frappe fort : en deux jours, elle démantèle un réseau transfrontalier de drogue et de carburant illicite. Une opération qui redonne espoir face à l’économie souterraine du Sahel.

 

Zinder, le 23 septembre 2025 – Sous un soleil impitoyable, qui n’épargne ni les justiciables ni les ombres complices, les rues poussiéreuses de Tanout — bastion discret de la région de Zinder — ont servi de théâtre à une opération éclair qui a ébranlé les réseaux clandestins du Sahel. Alors que les caravanes illicites tissent leur toile entre le Nigéria et les confins du Niger, cette intervention rappelle avec force que la vigilance collective demeure capable de déchirer les voiles de l’impunité.

Coup de filet contre le trafic de drogue : 44 briques de chanvre saisies

 

L’enquête, déclenchée à partir d’un renseignement précis daté du 19 septembre, ciblait un axe routier réputé infernal reliant le Nigéria à la région de Maradi, en passant par Tessaoua et Tabelotte avant de bifurquer vers Tanout. Munis d’indices solides, les agents de la DDPN ont tendu une embuscade dans l’après-midi de cette journée décisive, aux alentours de 14 heures. Trois individus, circulant à moto depuis le sud de Tessaoua en direction de Tanout, ont été interceptés et conduits dans une maison inoccupée du quartier Kara-Kara.

Menée avec une précision chirurgicale, l’opération a permis d’interpeller quatre suspects au total et de saisir quarante-quatre briques de chanvre indien — une cargaison estimée à plusieurs millions de francs CFA, destinée à alimenter les marchés noirs régionaux.

 La DDPN de Tanout a saisi 44 briques de chanvre et plus de 4 000 litres de carburant fraudé. Cette opération stratégique illustre la lutte du Niger contre les trafics qui minent sa souveraineté économique.

Opération nocturne : plus de 4 000 litres de carburant saisis à Tanout

 

Mais les forces de l’ordre n’ont pas reposé sur ces lauriers éphémères. Le 21 septembre, alors que la nuit demeurait lourde de mystères, une alerte lancée par des paysans vigilants a bouleversé la donne. L’un d’eux a signalé deux véhicules suspects remontant du sud vers la ville, déclenchant aussitôt un renforcement des patrouilles.

Vers 3h30 du matin, dans la banlieue ouest de Tanout, les phares trahisseurs de ces engins — vraisemblablement guidés par une moto de reconnaissance — ont révélé la présence de leurs occupants. Sentant le piège se refermer, les conducteurs ont abandonné leur convoi et pris la fuite, laissant derrière eux un butin accablant : cent soixante-quatre bidons de vingt-cinq litres d’essence fraudée, soit plus de quatre mille litres de carburant illicite, prêts à inonder les circuits parallèles et à priver l’État de recettes vitales.

Les forces de sécurité ont saisi sur-le-champ deux imposants Pathfinder et une moto solitaire, vestiges muets d’une filière qui prospère sur les failles frontalières.

La population de Tanout, un allié crucial dans la lutte contre la contrebande

 

Ces coups de filet successifs ne relèvent pas de simples interceptions fortuites ; ils traduisent une stratégie globale déployée par la DDPN de Tanout dans sa lutte résolue contre la drogue et la criminalité transfrontalière. Dans un département où les routes arides se muent en corridors de contrebande, ces opérations illustrent l’efficacité d’une police enracinée dans son territoire, capable de transformer les murmures communautaires en filets implacables.

La DDPN l’a affirmé avec force : « La population de Tanout a été à nos côtés, agissant comme un allié précieux. »

Dans un communiqué sobre mais ferme, elle exhorte les citoyens à poursuivre leur rôle de sentinelles, en signalant tout comportement suspect. Car la sécurité ne se reçoit pas : elle se construit ensemble, pierre après pierre.

Au-delà des saisies, le défi de la souveraineté économique

 

Pour les habitants de Zinder et bien au-delà, ces événements résonnent comme un avertissement salutaire. En cumulant les saisies — chanvre indien et essence frelatée — les autorités adressent un message sans équivoque : le Niger, terre de contrastes, ne tolérera plus ces zones d’ombre qui exploitent les failles collectives. Finalement avec ce succès , Tanout prouve que la lutte contre l’impunité peut encore raviver l’espoir.

Désormais, l’enjeu consiste à convertir ces succès tactiques en avancées structurelles, afin que les routes du Niger redeviennent des artères de progrès — et non des veines empoisonnées.

Sécurité : 400 sociétés dissoutes, le Niger tranche dans le vif

En dissolvant 400 sociétés de sécurité privée, le gouvernement nigérien engage une réforme radicale. Objectif : assainir le secteur, renforcer la souveraineté et poser les bases d’une sécurité publique plus fiable.

 

Niamey, le 22 septembre 2025 – Dans un mouvement décisif visant à consolider la sécurité nationale, le gouvernement nigérien a ordonné la dissolution de 400 sociétés de sécurité privées. Cette mesure, d’une ampleur sans précédent, s’inscrit dans une réforme stratégique pour professionnaliser ce secteur essentiel à la protection des biens et des personnes, tout en éradiquant les pratiques non conformes qui minent sa crédibilité.

 

Une réforme d’envergure contre l’anarchie

 

Cette dissolution marque l’aboutissement d’un processus rigoureux, lancé par le décret nᵒ 2025-072/P/CNSP/MISP/AT du 7 février 2025. Adopté dans un contexte de vigilance accrue face aux menaces multiformes, ce texte réglementaire établit des normes exigeantes en matière de recrutement, de formation et d’équipement.

Ainsi, loin d’être une sanction isolée, cette réforme traduit une vision stratégique : transformer un paysage fragmenté en un écosystème cohérent, où la fiabilité prime sur la prolifération anarchique.

 

Faillite et manque de transparence : la chute d’un secteur non-réglementé

 

En effet, les sociétés dissoutes — qui représentent une part significative du parc existant — ont été épinglées pour des manquements graves, tels que l’absence de régularité administrative, l’opacité financière ou la non-conformité aux standards de sécurité. Certaines opéraient même dans une illégalité flagrante, exposant potentiellement la population à des risques accrus.

Par conséquent, en rationalisant le nombre d’opérateurs, les autorités entendent non seulement épurer le terrain, mais aussi imposer un contrôle renforcé aux entités restantes, sous l’égide des ministères compétents. Cette supervision accrue vise à garantir une traçabilité exemplaire et à prévenir toute dérive susceptible d’altérer la souveraineté nationale.

 

L’aube d’une nouvelle collaboration pour la sécurité publique

 

Par ailleurs, au-delà de l’aspect répressif, cette initiative porte en elle les germes d’une collaboration fructueuse entre acteurs privés et forces de défense et de sécurité publiques. Dans un Niger confronté aux défis du terrorisme, du grand banditisme et de la vulnérabilité des infrastructures critiques, une telle synergie apparaît comme un levier indispensable.

En outre, les réformes en cours, alignées sur les priorités du Programme de Renaissance nationale, pourraient ainsi catalyser une expertise privée au service de l’intérêt collectif, tout en favorisant l’innovation dans les protocoles de protection.

 

Vers une nouvelle ère de sécurité, mais à quel prix ?

 

À peine quatre jours après cette annonce, les implications se dessinent : un secteur allégé mais fortifié, prêt à répondre aux défis contemporains avec une efficacité accrue. Pour les entreprises rescapées, l’enjeu est clair : s’adapter rapidement aux nouvelles exigences. Pour les citoyens, il s’agit d’une promesse de sérénité renforcée.

En conclusion, cette dissolution n’est pas une fin, mais un pivot vers une sécurité plus professionnelle, où la vigilance de l’État s’harmonise avec les besoins du terrain. Les observateurs attendent avec intérêt les mesures d’accompagnement qui suivront, pour que cette purge devienne le socle d’une excellence reconnue au-delà des frontières sahéliennes.

Toutefois, une question demeure : comment ces milliers d’agents, désormais sans emploi, pourront-ils être réintégrés dans l’économie sans provoquer de nouvelles tensions ? La réponse à cette énigme définira l’efficacité réelle de cette réforme audacieuse.

Niger : Quand le képi cache le poison à Abalak

À Abalak, un soldat en uniforme, une kalachnikov, et 5,75 kg de cannabis : l’affaire Garba secoue la Garde Nationale du Niger et révèle les failles d’un système sous tension.

 

Niamey, 22 septembre 2025 – Imaginez un bus poussiéreux filant vers les dunes d’Agadez, chargé de rêves de commerce et de survie sahélienne. À l’intérieur, un passager en tenue militaire, kalachnikov à l’épaule, semble tout ce qu’il y a de plus banal. Or, une fouille de routine à Abalak transforme cette banalité en scandale retentissant : Abdoul-Razak Garba, agent de la Garde Nationale du Niger (GNN), se retrouve menotté, 5,75 kilos de cannabis dans les bagages. Dès lors, une question brûlante s’impose : qui protège qui, quand les gardiens virent aux ombres ?

Une arrestation qui fait vaciller la confiance

 

En effet, c’est à la sortie d’Abalak, sur la route mythique vers Agadez, que l’antenne locale de l’OCRTIS agit sans trembler. Les agents stoppent un car de la compagnie STM, en provenance de Dosso. Parmi les voyageurs, ce jeune de 30 ans, né à Niamey et basé au peloton de Doutchi, éveille les soupçons. Ainsi, la fouille révèle cinq boules et demie de cannabis, soigneusement emballées, totalisant 5,75 kilos. De surcroît, l’homme, en congé selon ses dires, arbore fièrement son uniforme GNN et une AK47 chargée de 30 munitions. Cependant, aucune autorisation de port d’arme ni carte professionnelle ne sont présentées. Il avoue froidement : « Acheté à Dosso, pour revendre à Agadez. »

Quand l’uniforme trahit la Nation

 

Ce faisant, ce n’est pas une simple affaire de rue : c’est un coup de poignard dans le dos des forces de l’ordre nigériennes. Garba, originaire de Hamsatou, incarnait la confiance publique. Or, il pave la voie à un poison qui ronge la jeunesse : le cannabis, porte d’entrée vers des addictions plus dures. Interpellé sur-le-champ, il attend désormais son sort devant la justice. Autrement dit, il risque plusieurs années de prison ferme.

L’OCRTIS intensifie la lutte contre le trafic

 

Par ailleurs, cette saisie s’inscrit dans une série d’opérations musclées. À Konni, fin août, 31 kg de cannabis et des milliers de pilules sont saisis. À Gaya, 15 kg de « briques » vertes et 30 000 comprimés sont confisqués. De plus, à Agadez, en février, près de 45 kg sont présentés aux autorités. En conséquence, le Niger, carrefour stratégique, n’est plus un eldorado pour les passeurs : les arrestations s’accumulent, et l’OCRTIS affiche un bilan qui force le respect.

Un fléau qui gangrène l’économie et la sécurité

 

Au-delà du buzz sécuritaire, cette affaire alerte sur les dérives du quotidien nigérien. Le trafic de drogue vole des futurs, alimente une économie souterraine et finance parfois des groupes armés. Garba, avec son arme et son uniforme, incarne le risque ultime : en effet, quand un protecteur devient prédateur, la confiance publique s’effondre. Les sources sécuritaires promettent une enquête sans complaisance – voire des purges internes à la GNN.

 Vigilance et responsabilité citoyenne

 

Alors que les vents de l’Harmattan annoncent l’hiver saharien, cette affaire rappelle que la vigilance n’a pas de pause. En outre, elle soulève une question cruciale : si même les forces de l’ordre peuvent être corrompues, quelles sont les failles du système ? L’OCRTIS appelle à la délation citoyenne. Quoi qu’il en soit, dans les bus de ligne et les pistes poussiéreuses, les yeux sont plus que jamais grands ouverts.

Gaya frappe fort contre le trafic de drogue

À Gaya, deux opérations menées par l’OCRTIS ont permis la saisie de plus de 15 kg de cannabis et 30 000 comprimés de drogues pharmaceutiques. Cette victoire, fruit d’une collaboration exemplaire entre la police et la communauté locale, envoie un message clair : le Niger ne reculera pas face aux trafiquants.

Gaya, 16 septembre 2025 – Dans la lutte sans relâche contre le fléau de la drogue, la ville de Gaya, dans la région de Dosso, a frappé un grand coup. En effet, l’antenne départementale de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) a saisi une impressionnante quantité de stupéfiants lors de deux opérations menées les 11 août et 10 septembre. C’est une victoire collective qui illustre la force de la coopération entre la police et la communauté locale.

 Gaya célèbre une double saisie de stupéfiants menée par l’OCRTIS. Grâce à la vigilance citoyenne et à l’engagement des forces de l’ordre, la lutte contre le trafic de drogue prend un tournant décisif dans la région de Dosso.

Gaya frappe un grand coup contre les trafiquants de drogue

Les opérations, menées en collaboration avec le comité de vigilance du chef de canton de Gaya, ont permis de mettre la main sur un butin alarmant : 18 briques de cannabis totalisant 15,3 kg, 20 000 comprimés de Diazépam D5, et 10 640 comprimés de Tramadol. Ces drogues, qui menacent la santé et la sécurité des populations, ont été confisquées avec rigueur, et une personne impliquée dans ce trafic a été interpellée.

Par ailleurs, le 15 septembre, au sein de leurs locaux, la Direction Départementale de la Police Nationale de Gaya a exposé la drogue confisquée et le suspect appréhendé devant les autorités administratives, judiciaires et coutumières. Cette cérémonie a aussi mis en lumière l’engagement sans faille des forces de l’ordre et de la communauté dans la lutte contre le trafic de stupéfiants.

L’efficacité d’une synergie saluée par tous

Le Directeur Départemental de la Police Nationale (DDPN) de Gaya, le Commissaire Principal Issaka Djibo, a tenu à souligner l’importance de la collaboration entre la police et les citoyens.

« Ces saisies sont le fruit d’une synergie d’action entre la Police Nationale et la population de Gaya », a-t-il déclaré, adressant ainsi ses félicitations aux agents de l’OCRTIS pour leur professionnalisme.

De son côté, le Procureur Délégué près le Tribunal d’Instance de Gaya, M. Chaibou Ibrahim, s’est dit « satisfait » des résultats obtenus, saluant l’efficacité de l’antenne régionale de l’OCRTIS. De même, le Chef de Canton de Gaya, l’honorable Roumane Elhadje Moussa Gani, a exprimé sa gratitude envers la police pour ses efforts dans la protection des personnes et des biens. Le Préfet du département, le Commandant Moussa Souley, a également félicité l’OCRTIS pour son travail acharné.

Un message clair aux trafiquants : le Niger ne reculera pas

En marge de cette présentation, le Chef de Canton a décerné des témoignages officiels de satisfaction au Directeur Départemental de la Police Nationale et au Procureur Délégué, exprimant ainsi la reconnaissance des autorités traditionnelles pour leur engagement.. Ces distinctions soulignent l’importance d’une mobilisation collective dans la lutte contre un fléau qui touche particulièrement la jeunesse et fragilise les communautés.

Cette double saisie à Gaya envoie un signal fort aux trafiquants : le Niger est déterminé à éradiquer le commerce illicite de stupéfiants. Grâce à la vigilance des citoyens et à l’action résolue des forces de l’ordre, la région de Dosso montre l’exemple dans cette bataille cruciale pour l’avenir du pays. Alors que les autorités locales poursuivent leurs efforts, les Nigériens peuvent se féliciter de cette victoire collective, un pas de plus vers une société plus sûre et plus saine.

Reste à voir si ce type de collaboration fructueuse entre les forces de l’ordre et la population pourra s’étendre à l’ensemble du territoire, pour une lutte plus efficace et durable contre le trafic de drogue.

Guerre sans merci à Agadez : la Garde Nationale saisit un butin colossal

Agadez : Saisie d’un arsenal de guerre après l’attaque d’Abalama, le Gouverneur inspecte les trophées de la lutte contre le banditisme

 

Agadez, 4 septembre 2025 – Dans un contexte marqué par la lutte acharnée contre l’insécurité, le Général de Division Ibra Boulama Issa, Gouverneur de la région d’Agadez, s’est rendu au Camp de la Garde Nationale, ce jeudi , pour constater de visu un impressionnant butin de guerre. Par ailleurs, ces armes, saisies lors d’une opération de traque des bandits armés responsables de l’attaque d’Abalama, témoignent de la détermination sans faille des forces de sécurité à protéger la région.

Un arsenal d’une rare puissance

 

Au cœur de cette visite solennelle, un arsenal saisissant a été présenté au Gouverneur. En effet, les Forces de Défense et de Sécurité ont récupéré quatre lance-roquettes RPG, quatre fusils d’assaut AK-47, des roquettes, des chargeurs et une importante quantité de munitions. Cet équipement, arraché aux mains des assaillants, symbolise une victoire significative dans la lutte contre les groupes armés qui menacent la paix dans la région.

 Le Gouverneur d’Agadez a inspecté un arsenal saisi lors d’une opération contre les bandits armés. Une démonstration de force qui illustre l’engagement des autorités à restaurer la sécurité et renforcer la stabilité régionale

Les autorités en première ligne face aux menaces

 

La cérémonie, qui s’est tenue dans l’après-midi, a réuni un parterre de personnalités civiles et militaires, à l’image du préfet d’Aderbissanat, tout juste revenu d’une opération de poursuite des bandits. Cette présence conjointe des autorités illustre aussi  l’unité et la coordination des efforts pour contrer les menaces sécuritaires. En inspectant ces armes, le Général Ibra Boulama Issa a salué le courage et l’efficacité des forces de sécurité, tout en réaffirmant l’engagement des autorités régionales à garantir la sécurité des citoyens.

Agadez, rempart inébranlable contre le désordre

 

Cette visite, bien plus qu’une simple inspection, envoie un message clair : Agadez reste un rempart inébranlable face aux forces du désordre. Par conséquent, la saisie de cet arsenal, fruit d’une opération rondement menée, marque une étape cruciale dans la consolidation de la stabilité régionale, tout en renforçant la confiance des populations envers leurs protecteurs.

Face à cette démonstration de force et d’efficacité, on peut se demander si ce succès tactique ouvrira la voie à une nouvelle stratégie de lutte contre le terrorisme dans la région, axée sur la neutralisation des réseaux logistiques des groupes armés.

Agadez : 314 sous-officiers intègrent l’armée nigérienne 

Agadez, 29 août 2025 – Une nouvelle génération de défenseurs de la nation a été célébrée à Agadez. Hier jeudi, la 17ᵉ promotion de l’École Nationale des Sous-Officiers d’Active (ENSOA), baptisée « Adjudant-chef Adamou Nomao Samaïla », a marqué son entrée officielle dans les Forces Armées Nigériennes (FAN). Lors d’une cérémonie empreinte de solennité, l’armée a honoré 314 sous-officiers, renforçant ainsi ses rangs dans un contexte où la sécurité reste une priorité nationale.

L’armée nigérienne : une promotion diversifiée pour servir la nation

 

Composée de 227 sous-officiers d’active, dont sept issus de pays étrangers, et de 94 sous-officiers collatéraux spécialisés dans le génie militaire, incluant une femme, cette promotion illustre la diversité et l’engagement des nouvelles recrues. En effet, ces 314 militaires, formés avec rigueur, sont désormais prêts à contribuer à la défense du Niger et à relever les défis sécuritaires qui se posent dans la région. Leur intégration marque une étape clé dans le renforcement des capacités opérationnelles des FAN.

 

Une cérémonie sous l’œil des plus hautes autorités

 

L’événement, tenu à Agadez, a été présidé par le Secrétaire Général de la région, M. Souleymane Seidou Boulhassan, en présence du Secrétaire Général du ministère de la Défense Nationale, le Général de Division Sani Issa Kaché. De nombreuses personnalités civiles et militaires, dont le commandant de l’ENSOA, ont également pris part à cette célébration, soulignant l’importance de cette nouvelle cohorte pour la sécurité nationale. La présence de ces hautes autorités témoigne de l’engagement du Niger à soutenir ses forces armées.

La 17ᵉ promotion de l’ENSOA, baptisée « Adjudant-chef Adamou Nomao Samaïla », marque son entrée officielle dans l’armée nigérienne

Une formation d’excellence pour des missions cruciales pour les nouveaux entrants de  l’armée nigérienne 

 

D’ailleurs, l’ENSOA, fidèle à sa mission, continue de former des sous-officiers compétents, capables de répondre aux exigences modernes de la défense. Cette 17ᵉ promotion a bénéficié d’un encadrement rigoureux, alliant discipline, technicité et valeurs patriotiques. L’inclusion de militaires étrangers et d’une femme dans le génie militaire reflète également une volonté d’ouverture et d’inclusivité au sein des forces armées.

La tradition au service de l’avenir

 

Comme le veut la coutume, la cérémonie s’est conclue par la remise de distinctions et de prix aux lauréats, suivie d’une photo collective pour immortaliser ce moment mémorable. Ces instants de célébration ont également renforcé le sentiment d’appartenance des nouveaux sous-officiers à la grande famille des FAN. Cette promotion, qui s’ajoute au rang de l’armée, permettra-t-elle de renforcer de façon significative la lutte contre les terroristes au Niger ?

 

 

Agadez : saisie record de drogue d’une valeur de 11 millions FCFA

Agadez, 28 août 2025 Un coup dur a été porté au trafic de stupéfiants dans la région d’Agadez. En fait , le 19 août dernier, les agents de l’antenne régionale de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) ont intercepté une cargaison impressionnante de drogue à l’entrée de la ville, sur la barrière routière de Zinder. Cette opération, menée avec précision, a permis l’arrestation de quatre trafiquants et la saisie de substances illicites d’une valeur marchande dépassant les 11 millions de francs CFA, marquant ainsi une avancée significative dans la lutte contre le narcotrafic au Niger.

Une saisie d’envergure qui révèle la menace

 

L’intervention, réalisée à bord d’un véhicule de transport en commun en provenance d’un village du département de Tessaoua, a permis de mettre la main sur 50 boules de cannabis et 12 500 comprimés d’Exol, une drogue synthétique prisée sur le marché illicite. Par ailleurs, les agents ont confisqué, en plus des stupéfiants, trois téléphones portables et une somme de 117 000 francs CFA. Ils ont également immobilisé le véhicule utilisé pour le transport. Cette saisie, d’une valeur estimée à plus de 11 millions de francs CFA, illustre l’ampleur des réseaux de trafic opérant dans la région.

 

Quatre suspects sous les verrous à Agadez

 

Les forces de l’ordre ont arrêté quatre individus, tous de nationalité nigérienne, au cours de cette opération rondement menée. Elles les ont présentés au parquet d’Agadez le 27 août 2025, où ils devront répondre de leurs actes. Cette interpellation envoie un signal fort aux réseaux criminels : les autorités nigériennes intensifient leurs efforts pour démanteler les filières de trafic de drogue qui menacent la sécurité et la santé publique.

L’OCRTIS intercepte 50 boules de cannabis et 12 500 comprimés d’Exol à l’entrée d’Agadez. Quatre trafiquants arrêtés et présentés au parquet.

La lutte continue : un appel à la vigilance citoyenne à Agadez

 

Face à la recrudescence des activités illicites, l’OCRTIS a lancé un appel vibrant à la population d’Agadez et des environs. Les autorités invitent les citoyens à redoubler de vigilance et à collaborer étroitement avec les Forces de Défense et de Sécurité pour signaler toute activité suspecte. Cette coopération est essentielle pour contrer efficacement les réseaux de narcotrafic qui exploitent la position stratégique d’Agadez, carrefour régional.

 

La guerre sans merci contre la drogue

 

Cette opération s’inscrit dans une dynamique plus large de renforcement de la lutte contre les stupéfiants au Niger. En effet, la région d’Agadez, de par sa situation géographique, reste une zone sensible pour le passage de marchandises illicites. Les efforts des autorités, soutenus par des interventions ciblées comme celle-ci, visent à protéger les communautés locales des ravages de la drogue. Cependant, la saisie record de cette cargaison est-elle un signal que le trafic de drogue a atteint un niveau alarmant dans cette région et comment le Niger compte-t-il freiner ce phénomène ?

 

Sécurité intérieure : un geste fort pour les forces du terrain

Le Niger mise sur la sécurité intérieure : un investissement de taille pour les forces de l’ordre

 

Niamey, 26 août 2025 Dans un contexte régional marqué par des défis sécuritaires croissants, le Niger réaffirme son engagement envers ses forces de sécurité intérieure. En fait Lundi dernier, la Direction Générale des Ressources du Ministère de l’Intérieur a procédé à la réception de plusieurs lots de matériels et d’équipements militaires destinés à la Garde Nationale et à la Police Nationale.

Renforcement des capacités : le Niger investit dans ses forces de sécurité pour une meilleure protection des citoyens et des territoires.

Une dotation ciblée pour des unités de terrain

 

Cette remise, qui fait suite à une première dotation en juin, s’inscrit dans une dynamique de renforcement opérationnel des unités déployées sur l’ensemble du territoire. En effet, elle traduit la volonté des plus hautes autorités de doter les forces de sécurité de moyens adaptés à leurs réalités de terrain, notamment en matière de formation, de mobilité et de protection.

« Nos agents ne sont pas que des exécutants. Ce sont des garants de la cohésion territoriale, des relais de confiance dans les zones les plus sensibles », a souligné un responsable de la Direction Générale des Ressources.

 

Derrière l’uniforme : la professionnalisation des agents

 

Au-delà des équipements, cette initiative met en lumière les hommes et les femmes qui, chaque jour, assurent la sécurité des citoyens dans des conditions parfois extrêmes. Elle reconnaît leur engagement, leur résilience et leur rôle essentiel dans la stabilisation des territoires. Les matériels didactiques reçus — outils de formation, équipements de simulation, supports pédagogiques — visent à professionnaliser davantage les interventions, tout en renforçant la capacité d’anticipation des unités.

Renforcement des capacités : le Niger investit dans ses forces de sécurité pour une meilleure protection des citoyens et des territoires.

La sécurité, une affaire de proximité

 

Dans les régions frontalières, les postes avancés de la Garde Nationale et les brigades de Police sont souvent les premiers remparts face aux menaces transfrontalières. Ainsi, cette dotation vient soutenir une approche territorialisée de la sécurité, fondée sur la proximité, la réactivité et la connaissance fine des dynamiques locales.

« Renforcer les capacités locales, c’est aussi renforcer la confiance entre les populations et leurs institutions », rappelle un encadreur de la Garde Nationale.

Au-delà du matériel, la stratégie d’un État souverain

 

Cette remise de matériel ne constitue pas une simple opération logistique. Elle incarne une vision stratégique de la sécurité intérieure, fondée sur l’humain, la formation et l’ancrage territorial. En plus , elle appelle à une mobilisation collective autour des forces de sécurité pour bâtir un Niger plus résilient et plus solidaire. Alors que la menace sécuritaire évolue, l’approche du Niger, qui privilégie le renforcement des capacités locales, pourrait-elle devenir un modèle pour la région ouest-africaine et ouvrir une nouvelle ère de coopération militaire ?