Niger-Société Archives - Journal du Niger

Agadez dresse le bilan de la 58ᵉ édition de la Cure Salée

Le gouvernorat de la région d’Agadez a présenté, ce 21 octobre 2025, une synthèse officielle de la 58ᵉ Cure Salée. Les autorités  ont salué ce rendez-vous culturel majeur, tenu à Ingall, pour sa qualité organisationnelle, sa portée patrimoniale et son impact sur la cohésion sociale.

 

Agadez, 21 octobre 2025 – Dans le désert nigérien, quand la tradition croise la modernité, le sable s’illumine. Ce mardi, le Général de Division Ibra Boulama Issa, gouverneur de la région d’Agadez, a convié la presse dans l’intimité feutrée de la salle de réunion du gouvernorat pour un débriefing à la fois franc et stratégique. Au cœur des échanges, un retour détaillé sur la 58ᵉ édition de la Cure Salée, ce rendez-vous séculaire tenu à Ingall du 4 au 6 octobre, qui a rassemblé caravanes de chameliers, artistes, officiels et visiteurs venus célébrer l’âme saharienne sous les étoiles.

Lors d’un point presse au gouvernorat, le Général de Division Ibra Boulama Issa a présenté le bilan de la 58ᵉ Cure Salée. L’événement, marqué par une forte mobilisation et une organisation exemplaire, confirme la volonté du Niger de valoriser ses traditions dans une dynamique de modernisation et de rayonnement régional.

Une fête du sel sous les étoiles : satisfaction unanime et pistes d’amélioration

 

Entouré d’un parterre de figures civiles et militaires, le gouverneur a dressé un tableau flatteur, fondé sur les conclusions d’une enquête menée par une commission dédiée auprès d’un large éventail de participants. Le constat est sans équivoque : la 58ᵉ édition de la Cure Salée a séduit par la qualité de son organisation.

Les organisateurs et participants ont notamment salué la sécurisation de l’événement, érigée en rempart contre les menaces du Sahel. À cela s’ajoutent les menus revigorants, les couchages nomades, les infrastructures logistiques, les spectacles envoûtants de chants touaregs et de danses traditionnelles, ainsi que les navettes fluides assurant la liaison entre le site et les zones périphériques.

Cependant, le grand livre des traditions n’échappe pas aux imperfections. En effet, les observateurs ont relevé quelques failles mineures – des détails techniques qui, fort heureusement, n’ont pas entaché l’enthousiasme général. Sur la base de ces constats, les participants ont formulé un bouquet de suggestions, prêt à être consigné pour peaufiner les prochaines éditions. « Ces retours sont notre boussole pour des éditions encore plus rayonnantes », a glissé une source proche de l’entourage du gouverneur, soulignant que le CNSP s’engage pleinement à cultiver l’excellence culturelle.

Des mains tendues en or : hommages aux bâtisseurs discrets

 

Le rituel du bilan s’est transformé en véritable célébration, dès que les chiffres ont parlé. Le Général de Division Ibra Boulama Issa, gouverneur de la région d’Agadez, n’a pas ménagé ses marques de reconnaissance. Avec solennité, il a remis des parchemins officiels à celles et ceux qui ont œuvré dans l’ombre pour faire de la 58ᵉ Cure Salée un succès incontestable.

Parmi les récipiendaires, le préfet d’Ingall, chef d’orchestre de la logistique alimentaire ; l’administrateur délégué, garant de l’accueil sous les tentes ; le responsable régional de l’élevage, mobilisé aux côtés des troupeaux ; le directeur de l’urbanisme, bâtisseur des structures éphémères ; les cadres de la Nigelec, artisans de la lumière qui a prolongé les nuits festives ; les équipes de la SONISHAR, en charge du ravitaillement en carburant ; le maître de cérémonie Inturwak, voix emblématique des soirées ; sans oublier une constellation d’acteurs engagés, tous salués pour leur dévouement.

Ces hommages, loin d’être protocolaires, traduisent en fait une vision : dans le sable d’Agadez, chaque geste compte. Chaque contribution renforce la Cure Salée, ce patrimoine vivant qui tisse un lien précieux entre héritage nomade et modernité résiliente.

Lors d’un point presse au gouvernorat, le Général de Division Ibra Boulama Issa a présenté le bilan de la 58ᵉ Cure Salée. L’événement, marqué par une forte mobilisation et une organisation exemplaire, confirme la volonté du Niger de valoriser ses traditions dans une dynamique de modernisation et de rayonnement régional.

La 58ᵉ Cure Salée : un héritage saharien qui pulse plus fort

 

Au-delà des chiffres et des distinctions protocolaires, la Cure Salée pulse au rythme du Niger post-transition. Ce rendez-vous ancestral, porté par ses rituels salins et ses échanges transsahariens, dépasse le cadre festif : il incarne aussi une résistance culturelle, un rempart identitaire face aux turbulences du monde moderne.

Dans cette dynamique, les recommandations issues de la 58ᵉ édition pourraient bien servir de levier stratégique, transformant Ingall en pôle d’attractivité pour les touristes, les investisseurs et les passionnés de patrimoine vivant. L’événement ne se contente plus de célébrer le passé : il trace également les contours d’un avenir enraciné et ambitieux.

Alors que les tambourins se taisent, Agadez lève déjà les yeux vers l’horizon. Avec une conviction renouvelée, la région réaffirme son credo : préserver la tradition, c’est bâtir l’avenir.

 

Niamey et ONU-Femmes unis pour l’égalité du genre

Dans les coulisses du ministère de l’Intérieur, une rencontre décisive entre le Niger et ONU-Femmes redéfinit les contours de l’égalité des femmes au sein de la refondation nationale.

Niamey, 9 octobre 2025 — À Niamey, où les vents du Sahel portent les échos d’une nation en pleine refondation, une rencontre discrète, mais stratégique s’est tenue mercredi dernier. Dans les couloirs feutrés du ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, deux visions se sont croisées : celle d’un pays déterminé à bâtir son avenir et celle d’une organisation mondiale dédiée à l’égalité des genres.

Ainsi, le Général de Division Mohamed Toumba, Ministre d’État, un des piliers de cette refondation nationale, a accueilli avec déférence le Dr. Maxime Houinato, Directeur Régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre d’ONU-Femmes. À ses côtés, la Représentante par intérim au Niger, Mme Maïmouna Seyni Yayé, incarnait l’engagement quotidien de cette institution onusienne sur le terrain.

 Niamey et ONU-Femmes : un dialogue porteur d’avenir pour les femmes nigériennes

 

Cependant, au cœur d’un continent où les défis s’érigent comme des dunes infinies — insécurité, inégalités persistantes, aspirations à la stabilité — cette entrevue a dépassé le cadre d’une simple formalité protocolaire. Elle a ouvert un véritable pont vers l’avenir et instauré un dialogue fructueux. Le Niger, porté par l’impulsion visionnaire de Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République et Chef Suprême des Armées, tisse activement des alliances pour élever les femmes au rang d’architectes du progrès.

En mission de travail dans la capitale, la délégation d’ONU-Femmes a salué les avancées concrètes et tracé de nouvelles perspectives, guidée par une solidarité internationale qui franchit les frontières. Ce moment d’échange a permis de dresser un panorama optimiste des réalisations concrètes

À Niamey, le Général Mohamed Toumba et ONU-Femmes posent les jalons d’un partenariat ambitieux pour l’autonomisation des femmes nigériennes

L’autonomisation des femmes : pilier de la refondation du Niger

 

Dans la trame de ces échanges enrichissants, la question de l’autonomisation durable des femmes a été abordée sous un angle à la fois protecteur et transformateur. La discussion s’est articulée autour de deux axes majeurs : la protection et l’insertion professionnelle comme vecteur de transformation sociale et économique.

Une première partie des discussions a mis en lumière les initiatives visant à garantir la sécurité et la protection des femmes, qu’elles se trouvent dans les écoles des villages reculés ou au milieu des artères animées des villes.

Ces mesures visent concrètement à briser les chaînes de la vulnérabilité, qu’elles soient d’origine rurale ou urbaine, afin de permettre à chaque Nigérienne de s’épanouir et de marcher la tête haute, sans crainte. L’objectif est d’assurer un environnement dans lequel leur intégrité est préservée.

L’insertion professionnelle : levier de transformation

 

Élargissant l’horizon au-delà de la seule protection, les échanges se sont concentrés sur l’insertion professionnelle comme levier de transformation et d’émancipation.

L’autonomie économique n’est plus un mirage lointain. L’insertion professionnelle émerge comme un puissant catalyseur, essentiel pour que les femmes puissent s’émanciper et prendre pleinement leur place dans la grande Refondation qui redessine le Niger d’aujourd’hui.

Pour ce faire, des formations adaptées, des opportunités entrepreneuriales ciblées et des réseaux de soutien solides sont les briques fondamentales pour bâtir une société dans laquelle la moitié de la population n’est plus spectatrice, mais une actrice essentielle et pleinement engagée du développement national.

À Niamey, le Général Mohamed Toumba et ONU-Femmes posent les jalons d’un partenariat ambitieux pour l’autonomisation des femmes nigériennes

 Niamey et ONU-Femmes : une vision partagée pour un avenir équitable

 

Cette visite, imprégnée d’une solidarité palpable, résonne comme un écho à la vision claire du leadership nigérien : améliorer les conditions de vie des populations, avec un accent particulier sur les femmes et les jeunes, ces forces vives d’un demain radieux. ONU-Femmes, fidèle à sa mission, apporte son expertise et son soutien indéfectible, renforçant ainsi un partenariat qui dépasse les cadres institutionnels pour devenir un chapitre vivant d’espoir partagé.

Finalement, dans un monde où les inégalités freinent encore trop de potentiels, de telles collaborations rappellent que l’unité – nationale et globale – demeure la clé d’un équilibre durable.

Alors que Niamey et ONU-Femmes définissent désormais les stratégies et réaffirment les engagements, la véritable question demeure : comment transformer cette synergie politique en un changement systémique et irréversible qui garantira à chaque Nigérienne de devenir non seulement l’égale de l’homme, mais aussi le moteur incontestable de la prospérité de sa nation ? Ils ont tracé le chemin ; à présent, il leur incombe d’écrire l’histoire — un défi stimulant que l’ensemble des acteurs nationaux et internationaux devront relever.

 

Dans l’ombre et la lumière, les gardiens de Niamey veillent

À Niamey, dans l’ombre des nuits tranquilles, des mains discrètes réparent la lumière : un acte quotidien de résilience et de citoyenneté pour une ville plus sûre et plus solidaire.

Niamey, 12 septembre 2025 – Tandis que les habitants de Niamey se reposent, une équipe infatigable s’active pour maintenir la ville sous un éclat rassurant. Dans l’obscurité de la nuit comme en plein jour, les techniciens municipaux, véritables artisans de la lumière, œuvrent sans relâche pour réparer les lampadaires endommagés. Leur mission est de transformer le désordre en modernité et l’obscurité en sécurité. Au fond, leur travail rend Niamey plus vivable pour tous.

Un combat discret contre le vandalisme et l’incivisme à Niamey

 

Chaque soir, les équipes techniques de la municipalité parcourent les artères de la capitale. Leur objectif est simple, à savoir repérer les lampadaires vandalisés ou brisés lors d’accidents de la route. Bien souvent, les responsables ne sont pas identifiés. Ces infrastructures, au demeurant, sont bien plus que de simples points lumineux : elles incarnent la sécurité des habitants et la modernité de la ville. Dès lors, chaque poteau arraché ou fil coupé plonge un quartier dans l’ombre, ralentit le développement de Niamey et gaspille les ressources des contribuables.

Néanmoins, face à ces défis, les techniciens municipaux redoublent d’efforts. Avec une détermination sans faille, ils réparent, remplacent et redonnent vie aux équipements publics. Ils s’assurent ainsi que chaque coin de rue reste un espace sécurisé et accueillant. En effet, leur travail, souvent discret, est l’un des piliers du dynamisme de la capitale.

À Niamey, les équipes techniques municipales réparent chaque nuit les lampadaires vandalisés, assurant sécurité et modernité. Leur travail appelle à une responsabilité collective pour préserver l’éclairage public, bien commun de tous les citoyens.

Un appel à la citoyenneté : la lumière, un bien commun

 

Toutefois, au-delà de l’engagement remarquable des équipes municipales, la pérennité de ces efforts repose sur un élan collectif. En d’autres termes, chaque acte d’incivisme — un lampadaire vandalisé ou un câble endommagé — représente un pas en arrière pour Niamey. La municipalité lance un appel vibrant à tous les citoyens : protéger ces équipements, c’est préserver un bien commun, un héritage partagé qui appartient à chaque habitant. En somme, une ville propre, éclairée et sûre naît de la responsabilité de tous.

La lumière comme moteur du développement

 

Le dévouement des équipes techniques de Niamey est une véritable source d’inspiration. Leur travail acharné garantit que la capitale reste un lieu de vie vibrant, où la lumière chasse l’obscurité et où la modernité s’ancre dans le quotidien. C’est la preuve que l’engagement d’une minorité dévouée, soutenu par la responsabilité collective, peut transformer une ville.

Mais cet effort citoyen peut-il s’étendre au-delà de l’éclairage public ? La lumière mise en avant par ces techniciens n’est-elle pas, au fond, un symbole de l’espoir et de la conscience citoyenne qui doivent éclairer l’ensemble des défis de la capitale ?

Agadez : un partenariat renforcé avec l’UNHCR et l’OIM

À Agadez, la solidarité internationale prend racine dans le dialogue et l’action, dessinant les contours d’un avenir plus stable pour les communautés migrantes et locales

Agadez, 12 septembre 2025 – C’est dans le cadre solennel du salon d’honneur de l’aéroport international Mano Dayak d’Agadez qu’une rencontre cruciale a eu lieu ce vendredi. Elle a marqué la fin d’une mission de 48 heures d’une délégation conjointe de l’UNHCR et de l’OIM, scellant ainsi une collaboration prometteuse. Accueillis par le Gouverneur de la Région d’Agadez, le Général de Division Ibra Boulama Issa, les représentants des deux organisations internationales ont salué l’exemplarité de ce partenariat, porteur d’espoir pour la région.

 

Une mission réussie, un dialogue renforcé

 

Cette réunion, bien plus qu’un simple au revoir, a servi de tribune à la délégation pour exprimer sa profonde gratitude envers les autorités administratives et coutumières d’Agadez. En effet, les facilités accordées tout au long de leur séjour ont permis à la mission de se dérouler dans des conditions optimales.

De plus, les échanges avec le gouverneur ont permis de revenir sur les objectifs de cette visite, axés sur le renforcement des initiatives humanitaires et migratoires dans cette région stratégique. Dès leur arrivée, les membres de l’UNHCR et de l’OIM avaient été chaleureusement reçus par le Secrétaire général de la région, posant ainsi les bases d’un dialogue constructif.  En ce jour de clôture, en présence des secrétaires généraux de la région, les discussions ont réaffirmé leur engagement commun à travailler main dans la main pour relever les défis locaux avec efficacité et humanité.

Quand Agadez devient un pont entre la solidarité et le monde

 

Cette mission illustre la force d’une coopération internationale qui place les besoins des communautés au premier plan. Ainsi, en collaborant étroitement avec les autorités d’Agadez, l’UNHCR et l’OIM tracent la voie d’un avenir où la solidarité transcende les frontières. Ce partenariat, nourri par un dialogue constant et une volonté partagée, positionne la région comme un modèle de résilience et d’ouverture.

 

Un engagement renouvelé pour l’avenir de la région

 

En quittant Agadez, la délégation emporte la promesse d’une collaboration renforcée, prête à écrire de nouvelles pages d’espoir pour les populations de la région. Ce succès est non seulement le reflet d’une synergie parfaite entre les acteurs internationaux et locaux, mais il pose également un jalon important pour les actions humanitaires à venir.

Cette synergie réussie entre les acteurs internationaux et locaux ouvre la voie à de futures collaborations et souligne une vérité simple mais puissante : le dialogue et la coopération sont les clés pour surmonter les défis les plus complexes et assurer un avenir plus sûr et plus stable pour les populations de la région.

Niger : le FSSP à l’écoute du monde rural

À Niamey, le dialogue entre le FSSP et les acteurs agricoles devient un acte de souveraineté : une rencontre stratégique pour ancrer la solidarité nationale dans les territoires ruraux et renforcer la résilience collective.

 

Ce vendredi 29 août 2025, Niamey a accueilli une rencontre hautement symbolique entre le Comité de gestion du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) et les responsables du Réseau des Chambres d’Agriculture du Niger (RECA). En effet, cette initiative, portée par la présidente du CG/FSSP, Mme Réki Moussa Hassane Djermakoye, s’inscrit dans une série de consultations territoriales visant à renforcer l’appropriation citoyenne du Fonds et à consolider les dynamiques de résilience nationale.

Accueillie par le président du RECA, M. Abdou Magagi, la délégation du FSSP a engagé des échanges ouverts avec les représentants des organisations agricoles, des éleveurs et des transformateurs, dans une logique de co-construction et de mobilisation collective.

Un Fonds au service de la souveraineté alimentaire et de la cohésion

 

Au cœur des discussions : les objectifs du Fonds, ses mécanismes de fonctionnement et les résultats obtenus depuis son lancement. Mme Réki Moussa Hassane Djermakoye a rappelé que le FSSP n’est pas seulement un outil financier, mais un instrument de souveraineté, de solidarité et de résilience. Il soutient les efforts de sécurisation, d’autonomisation économique et de renforcement de la souveraineté alimentaire, en lien direct avec les réalités territoriales.

Elle a aussi  insisté sur l’importance de l’appropriation citoyenne du Fonds, qui repose sur l’engagement de toutes les couches socioprofessionnelles, en particulier celles qui structurent la vie rurale et nourrissent le pays.

Le Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) échange avec le Réseau des Chambres d’Agriculture du Niger (RECA) pour renforcer la mobilisation citoyenne. Une rencontre territoriale qui valorise les acteurs ruraux et consolide la souveraineté alimentaire et sanitaire du pays.

FSSP et RECA : une dimension sanitaire au cœur des préoccupations agricoles

 

D’ailleurs, les échanges ont permis de mettre en lumière les enjeux sanitaires liés à la production agricole : accès aux intrants de qualité, sécurité alimentaire, hygiène dans la transformation des produits locaux, et prévention des risques sanitaires en milieu rural. Ces préoccupations, exprimées par les membres du RECA, rejoignent les objectifs du FSSP en matière de résilience communautaire et de protection des populations.

En conséquence, le lien entre souveraineté alimentaire et santé publique devient ici un axe stratégique, où les agriculteurs et éleveurs sont reconnus comme des acteurs essentiels du bien-être national.

Le Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) échange avec le Réseau des Chambres d’Agriculture du Niger (RECA) pour renforcer la mobilisation citoyenne. Une rencontre territoriale qui valorise les acteurs ruraux et consolide la souveraineté alimentaire et sanitaire du pays.

Vers une mobilisation territoriale renforcée entre le FSSP et RECA

M. Abdou Magagi, président du RECA, a salué le choix porté sur son institution et plaidé pour une meilleure vulgarisation du Fonds auprès des populations rurales. Il a également réaffirmé l’engagement des agriculteurs et éleveurs à soutenir le FSSP, tout en formulant des propositions concrètes pour renforcer la collaboration entre les chambres d’agriculture et le Comité de gestion. En plus, les participants ont exprimé leurs doléances, partagé leurs attentes et proposé des pistes d’action pour une mobilisation plus inclusive, plus territorialisée et plus durable.

 

La souveraineté nigérienne au-delà des mots

 

En somme, cette étape du dialogue entre le FSSP et le RECA illustre une gouvernance de proximité, fondée sur l’écoute, la transparence et la co-responsabilité. Elle marque une volonté politique forte : celle de bâtir une solidarité nationale enracinée dans les territoires, portée par les acteurs du quotidien, et tournée vers la souveraineté collective. Le gouvernement nigérien parviendra-t-il à faire de cette collaboration avec le RECA un modèle pour impliquer d’autres secteurs dans la construction de la souveraineté nationale ?

Jeunesse en éclaireurs : les scouts du Sahel tracent les chemins d’un avenir commun

Le Sahel se réinvente : les jeunes scouts, ambassadeurs d’une nouvelle ère

 

Ils ne sont ni diplomates ni ministres, mais leurs voix portent l’élan d’une génération en marche. C’est dans cet esprit que le jeudi 21 août 2025, une délégation de scouts des pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) a été reçue par le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Sidi Mohamed. Cette rencontre symbolique, à la croisée des valeurs du scoutisme et des aspirations d’un Sahel en pleine refondation, marque un tournant.

Conduite par le commissaire général des scouts du Niger, la délégation a échangé avec le ministre sur les enjeux de la coopération jeunesse entre les États membres de l’AES. Au cœur des discussions : le rôle crucial des jeunes dans la consolidation de l’Alliance, la transmission des valeurs scoutes et la construction d’un imaginaire commun pour un Sahel plus libre, solidaire et souverain.

 

Le scoutisme, un levier de résilience face aux défis régionaux

 

Pour sa part, Aliou Oumarou, le commissaire général des scouts du Niger, s’est dit rassuré par l’engagement du ministre à accorder une place stratégique à la jeunesse dans les dynamiques politiques et sociales en cours. Il a également souligné que des réflexions sont déjà engagées pour intégrer les valeurs scoutes dans les processus de refondation des États membres.

En effet, dans un contexte régional marqué par des transitions institutionnelles et des défis sécuritaires, le scoutisme se révèle être un outil puissant de cohésion et de résilience. Discipline, engagement, solidarité : autant de principes que les jeunes éclaireurs du Sahel incarnent et transmettent.

Un camp international au cœur d’une diplomatie populaire

 

Cette audience s’inscrit d’ailleurs dans une dynamique plus vaste, directement liée au Camp Chantier International de Solidarité, qui s’est tenu à Maradi du 12 au 18 août 2025. Des scouts venus du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont participé à cette 4ᵉ édition, dédiée à la mobilisation citoyenne et à l’action communautaire.

Devenu un rendez-vous régional incontournable, ce camp illustre la capacité des jeunes à agir concrètement sur le terrain, à tisser des liens entre les pays et à incarner une véritable diplomatie populaire fondée sur l’entraide et la construction collective.

 

Vers un Sahel co-construit par la jeunesse scouts

 

Au-delà des symboles, cette audience affirme une reconnaissance institutionnelle. Elle démontre que les jeunes du Sahel ne se limitent pas à faire entendre leur voix, mais s’engagent activement à façonner l’avenir politique de la région. Le scoutisme, par son rôle éducatif et son ancrage territorial, se positionne comme un puissant levier de souveraineté sociale. Les jeunes scouts ne se contentent plus d’accompagner les politiques publiques : ils les interrogent, les inspirent et, surtout, ils les incarnent.

 

Alors, et si le Sahel se reconstruisait à hauteur de jeunesse ? Dans les pas de ces jeunes scouts, c’est une vision audacieuse qui s’esquisse : celle d’un territoire solidaire, enraciné dans ses valeurs et porté par une génération qui refuse de subir l’histoire. À travers cette rencontre, c’est tout un appel qui résonne : celui d’un Sahel éclairé par ses jeunes, et prêt à marcher vers un avenir qu’ils sont en train de dessiner. La jeunesse lance le défi : aux dirigeants maintenant de suivre la cadence.

 

Maradi accueille un camp scout pour la paix et la citoyenneté

Maradi : la jeunesse nigérienne brille à l’occasion de la Journée internationale et du camp scout 2025

 

Maradi, 13 août 2025 La ville de Maradi s’est transformée en un vibrant carrefour de la jeunesse nigérienne. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Sidi Mohamed Almahamoud, a donné hier le coup d’envoi de la Journée Internationale de la jeunesse. Par ailleurs, cet événement, riche en engagements et en espoirs, met en lumière le rôle central des jeunes dans la construction d’un avenir pacifique et prospère.

Les scouts, des flambeaux pour la paix et la citoyenneté

 

Réunissant des centaines de jeunes venus des quatre coins du Niger et de pays voisins, ce camp scout incarne un modèle d’engagement citoyen. En effet, les participants s’investissent dans des activités de volontariat, des formations à la paix et des ateliers d’éducation civique. Ces actions sont autant de leviers pour renforcer la cohésion sociale et promouvoir des valeurs d’unité. Le ministre a d’ailleurs salué l’élan des scouts, qu’il a qualifiés de « flambeaux de la citoyenneté active », capables d’inspirer toute une génération.

À l’occasion de la Journée internationale de la jeunesse, Maradi accueille un camp scout national qui valorise l’engagement citoyen, la paix et l’employabilité des jeunes nigériens À l’occasion de la Journée internationale de la jeunesse, Maradi accueille un camp scout national qui valorise l’engagement citoyen, la paix et l’employabilité des jeunes nigériens

Un débat de haut niveau pour l’avenir de la jeunesse

 

La journée a été marquée par une table ronde de grande envergure, axée sur l’employabilité des jeunes et les priorités du ministère de la Jeunesse. Animée par M. Sidi Mohamed Almahamoud, aux côtés du ministre de la Communication, cette discussion a également exploré des pistes concrètes pour intégrer les jeunes dans le marché du travail et renforcer leur rôle dans la société.

 

En somme, en conjuguant la Journée Internationale de la Jeunesse avec le camp scout, Maradi a offert une plateforme unique pour mettre en avant les aspirations de la jeunesse nigérienne. Cet événement illustre la volonté collective de bâtir un pays où les jeunes sont non seulement acteurs, mais aussi architectes d’un avenir harmonieux. Ce rassemblement est-il le signe que le Niger est prêt à donner une plus grande place à ses jeunes, et comment cet élan de Maradi pourrait-il se propager pour transformer durablement le pays ?

Niamey propre : Airtel Niger passe à l’action

Niamey plus verte grâce à Airtel Niger : un don pour une capitale plus propre

 

Niamey, 25 juillet 2025 – Ce matin, la ville de Niamey a vibré d’un élan de solidarité et d’engagement citoyen. En effet, Airtel Niger a procédé à la remise officielle d’un lot de matériels agricoles, un geste symbolique et concret en faveur de la propreté urbaine. Le Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué de la Ville de Niamey et président de l’Association des Municipalités du Niger, a réceptionné ce don d’une valeur de 2 millions de FCFA lors d’une cérémonie empreinte de reconnaissance à l’Hôtel de Ville. Cet acte fort s’inscrit, sans aucun doute, dans une démarche citoyenne visant à embellir la capitale nigérienne et à offrir un cadre de vie plus sain à ses habitants.

Airtel Niger, moteur de la propreté urbaine : Un engagement salué

 

Ce don, composé spécifiquement d’équipements destinés à l’entretien des espaces publics, reflète l’engagement profond d’Airtel Niger à soutenir les initiatives municipales pour une ville plus propre et agréable. L’opérateur de télécommunications, un acteur majeur au Niger avec plus de deux millions d’abonnés, démontre ainsi sa responsabilité sociale en s’associant activement aux efforts des autorités locales. Selon des sources proches de l’événement, ce matériel renforcera considérablement les capacités opérationnelles des équipes municipales, leur permettant ainsi d’intensifier les actions de nettoyage et d’aménagement des espaces verts dans la capitale.

Airtel Niger offre des équipements agricoles à la Ville de Niamey pour renforcer la propreté urbaine et stimuler la mobilisation citoyenne.

L’appel du Colonel Garanké : La mobilisation citoyenne au cœur du développement

 

Lors de la cérémonie, le Colonel Garanké a exprimé sa gratitude au nom des habitants de Niamey avec des mots poignants : « Ce geste généreux mérite d’être salué. À travers moi, recevez les remerciements chaleureux de notre population. J’invite chacun à adopter un comportement responsable pour accompagner nos efforts collectifs vers une ville plus accueillante. » Par ailleurs, il a lancé un appel vibrant à la mobilisation citoyenne, soulignant que le développement harmonieux de Niamey repose intrinsèquement sur l’engagement de tous ses résidents.

Niamey face à ses défis : L’aide d’Airtel, un coup de pouce bienvenu

 

Ce don intervient dans un contexte où Niamey s’attèle à relever des défis majeurs en matière de salubrité et d’urbanisme. La ville, qui s’étend sur 2331 hectares, fait face à des enjeux complexes, notamment l’occupation illégale de certains espaces publics, comme la ceinture verte, où des opérations de déguerpissement ont récemment été lancées. Le matériel offert par Airtel Niger, comprenant notamment des outils aratoires, contribuera donc directement à entretenir ces espaces et à promouvoir un environnement urbain durable et respectueux.

 

Une synergie gagnante pour une capitale modèle : L’exemple d’Airtel

 

Cette initiative d’Airtel Niger, saluée comme un modèle exemplaire de responsabilité sociétale, pourrait inspirer d’autres entreprises à s’impliquer concrètement dans la transformation de Niamey. « Le développement de notre capitale passe inévitablement par une synergie forte entre les acteurs publics, privés et les citoyens », a ajouté une source municipale. En soutenant concrètement les efforts des autorités, Airtel Niger pose un jalon important pour une collaboration fructueuse, dans l’espoir de voir d’autres structures emboîter le pas et contribuer à cette dynamique positive.

Ce geste, bien plus qu’un simple don matériel, incarne une vision partagée : celle d’une Niamey propre, verte et unie pour le bien-être de ses habitants. Dans sa légitime aspiration à devenir un modèle de ville durable au Sahel, la capitale nigérienne trouve dans des initiatives comme celle-ci la preuve que chaque pas, même le plus petit, compte énormément dans cette ambition collective. C’est en cultivant de tels partenariats que Niamey pourra écrire son avenir

Agadez : Le Général Toumba honore le Sultan de l’Aïr

Le Ministre d’État rend hommage au Sultan de l’Aïr lors d’une visite empreinte de tradition

 

Agadez, 22 juillet 2025 Dans un geste fort de respect envers les traditions nigériennes, le Ministre d’État chargé de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général Mohamed Toumba, a achevé sa mission de travail de deux jours dans la région d’Agadez par une visite symbolique au Sultan de l’Aïr, Son Altesse Oumarou Ibrahim Oumarou, ce mardi 22 juillet 2025. Cette démarche, bien plus qu’un simple protocole, illustre l’attachement profond du Niger à l’harmonie entre pouvoir administratif et autorité coutumière.

En visite officielle à Agadez, le Général Mohamed Toumba clôture sa mission par une rencontre symbolique avec le Sultan de l’Aïr, illustrant l’harmonie entre pouvoir étatique et tradition coutumière.

Une délégation de haut rang au cœur de la tradition

 

Pour cette visite significative, le Général Toumba n’était pas seul. Il était entouré de plusieurs personnalités de premier plan, notamment des membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), des représentants du gouvernement, ainsi que des responsables administratifs de la région, parmi lesquels le Gouverneur d’Agadez, le Général Ibra Boulama Issa. Ensemble, ils ont marqué cette étape importante au Sultanat de l’Aïr, un lieu chargé d’histoire et de signification culturelle profonde.

Sultan de l’Aïr: Quand la coutume forge le quotidien nigérien

 

Au Niger, en effet, rendre visite aux chefs coutumiers en fin de mission officielle est une coutume solidement établie. Ce geste, qui se répète à chaque déplacement d’un représentant de l’État dans une localité, traduit une reconnaissance mutuelle entre les autorités administratives et les leaders traditionnels. Ces derniers, gardiens des coutumes et des valeurs locales, occupent une place essentielle dans le tissu social et la gouvernance communautaire. Par conséquent, la rencontre entre le Ministre d’État et le Sultan s’inscrit parfaitement dans cette volonté de renforcer les liens entre l’État et les institutions traditionnelles.

Agadez et le Sultanat de l’Aïr : Un patrimoine vivant et influent

 

La région d’Agadez, célèbre pour son passé historique et sa richesse culturelle, abrite le Sultanat de l’Aïr, un symbole de stabilité et de leadership traditionnel depuis des siècles. Le Sultan, figure respectée et influente, incarne la continuité des traditions dans une société où elles cohabitent avec les structures modernes de l’État. Ainsi, cette visite officielle met en lumière l’importance accordée à ces figures emblématiques, dont le rôle dépasse largement le cadre symbolique pour s’ancrer dans la réalité socio-politique.

 

Un message d’unité : Le Niger, entre modernité et racines profondes

 

D’ailleurs, en saluant le Sultan de l’Aïr, le Général Mohamed Toumba et sa délégation envoient un message clair : le respect des coutumes reste également  un pilier fondamental pour bâtir la paix et le développement au Niger. En dépit du départ du Ministre et de son équipe d’Agadez, cette initiative sonne comme une incitation puissante à maintenir cet équilibre précieux entre modernité et tradition, au service d’une nation unie. En définitive, cette démarche est une affirmation de l’identité nigérienne, ancrée dans ses valeurs et tournée vers un avenir de cohésion et de progrès.

 

 

Agadez : Le Ministre Toumba débarque pour une mission cruciale

Agadez : une visite ministérielle d’envergure pour renforcer la sécurité et le développement régional

Agadez, 21 juillet 2025 – Ce lundi 21 juillet 2025, l’aéroport international Mano Dayak d’Agadez a été le théâtre d’un accueil solennel pour le Général de Division Mohamed Toumba, Ministre d’État chargé de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire. À la tête d’une imposante délégation, il entame une mission de travail cruciale dans la région, marquée par un vibrant hommage militaire et une mobilisation massive des autorités locales. Cette visite, placée sous le signe de la coopération et du progrès, illustre l’engagement du gouvernement nigérien à consolider la sécurité et le développement à Agadez.

Tapis rouge militaire : Le Général Toumba accueilli en grande pompe à Agadez

 

Dès sa descente de l’avion militaire, le Ministre d’État a été chaleureusement accueilli par le gouverneur de la région, le Général de Division Ibra Boulama Issa, accompagné du sultan de l’Aïr, de l’administrateur délégué de la commune urbaine d’Agadez, ainsi que des responsables des forces de défense et de sécurité (FDS). Les préfets des départements, les administrateurs des communes et les directeurs régionaux étaient également présents, témoignant de l’importance capitale de cette visite pour la région.

Un détachement de la Garde Nationale du Niger a rendu les honneurs militaires au Ministre, dans une cérémonie empreinte de discipline et de respect. Après cet accueil protocolaire, le Général Toumba et sa délégation ont échangé des salutations avec les responsables des FDS, renforçant ainsi les liens essentiels entre les autorités centrales et régionales.

Accueilli en grande pompe, le Ministre Mohamed Toumba entame une mission cruciale à Agadez pour renforcer sécurité, gouvernance et développement dans une région clé du Niger.

Ministres, généraux et partenaires : Une délégation XXL pour l’avenir d’Agadez

 

Le Ministre d’État ne voyage pas seul. Il est en fait accompagné d’une délégation prestigieuse, comprenant le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Environnement, le haut commandant de la Gendarmerie Nationale, le haut commandant de la Garde Nationale, le directeur général de la Protection Civile, ainsi que le directeur général de la Police Nationale. Des cadres du ministère de l’Intérieur et des représentants de partenaires humanitaires, notamment de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM Niger), complètent cette équipe de choc.

Par ailleurs, cette délégation reflète la volonté de la mission de traiter de façon globale les questions liées à la sécurité, à la santé publique, à la protection de l’environnement et à la gouvernance administrative dans une zone stratégique du Niger. « Cette visite témoigne concrètement de l’engagement du gouvernement à coopérer étroitement avec les communautés locales pour répondre aux attentes des citoyens », a affirmé un responsable régional, mettant en avant la portée transversale de cette initiative.

Agadez : au cœur des enjeux nationaux, entre sécurité et développement

 

Bien que le Ministre Toumba n’ait pas encore détaillé son agenda, cette mission s’inscrit clairement dans une volonté de renforcer la gouvernance et la sécurité dans la région d’Agadez, un carrefour économique et culturel névralgique du Niger. Les discussions devraient porter sur de nombreuses thématiques clés.

La présence des autorités coutumières, à l’image du sultan de l’Aïr, et des élus locaux, souligne l’importance d’une approche inclusive, mêlant habilement tradition et modernité. « Nous sommes honorés d’accueillir une délégation aussi prestigieuse. » « C’est une opportunité concrète pour faire avancer les projets qui tiennent à cœur à notre région », a confié un chef coutumier, exprimant l’espoir de toute une communauté.

Accueilli en grande pompe, le Ministre Mohamed Toumba entame une mission cruciale à Agadez pour renforcer sécurité, gouvernance et développement dans une région clé du Niger.

Agadez, une priorité nationale ? L’engagement de l’État en pleine lumière

 

Cette visite ministérielle, orchestrée avec précision et un sens aigu de la coopération, envoie un message clair : Agadez fait partie des grandes priorités du gouvernement nigérien. En réunissant des acteurs de différents secteurs et en mobilisant les forces vives de la région, le Général Toumba et sa délégation posent les jalons d’une collaboration renforcée pour un avenir plus sûr et prospère.

En somme, les habitants d’Agadez attendent avec un espoir palpable des annonces concrètes qui viendront soutenir le développement de leur région. Ce déplacement officiel incarne un moment charnière dans la volonté de l’État de positionner Agadez comme un centre de stabilité et d’avancement durable au cœur du Niger. En brisant les stéréotypes associés à la région, il ouvre la voie à une dynamique nouvelle, tournée vers un avenir plus fort, plus solidaire et résolument résilient.

 

.

Agadez : Le Niger déclenche la guerre contre l’apatridie 

Agadez, 17 juillet 2025 Dans l’écrin majestueux du Sultanat de l’Aïr, la ville d’Agadez a marqué ce jeudi 17 juillet 2025 une étape décisive dans la lutte mondiale contre l’apatridie. En effet, les autorités ont orchestré le lancement régional de la campagne de l’Alliance Globale de prévention et de lutte contre l’apatridie. Sous l’égide de la Secrétaire Générale du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, Mme Amina Moussa Abdourahamane, cette cérémonie cruciale a mobilisé des acteurs clés. Ils répondent ainsi à un défi humanitaire majeur : garantir à chaque individu une identité juridique reconnue.

Un élan national pour la dignité humaine : L’apatridie en ligne de mire 

 

Le Général de Division Ibra Boulama Issa, Gouverneur de la région d’Agadez, a honoré l’événement de sa présence, témoignant de l’engagement inébranlable des autorités régionales à faire progresser cette cause vitale. Aux côtés du chef du bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) à Agadez, ainsi que de nombreuses figures civiles et militaires, la cérémonie a incarné une volonté collective de s’attaquer à l’apatridie. Ce fléau prive des milliers de personnes d’accès aux droits essentiels, tels que la santé, l’éducation ou la protection sociale.

Sous la présidence de Mme Amina Moussa Abdourahamane, l’événement a mis en lumière l’importance d’une action concertée pour identifier et protéger les populations apatrides. Cela est particulièrement crucial dans une région comme Agadez, carrefour migratoire et culturel. Par ailleurs, cette campagne, portée avec force par l’Alliance Globale, vise à sensibiliser, à renforcer les cadres juridiques et à accélérer l’enregistrement des naissances pour prévenir ce phénomène. De plus, elle offre des solutions durables aux personnes déjà affectées.

Le lancement régional de la campagne mondiale contre l’apatridie à Agadez mobilise les autorités nigériennes pour garantir à chaque citoyen une reconnaissance juridique et une dignité durable.

Inclusion et droits : Un combat acharné pour chaque vie

 

En effet, l’apatridie, souvent invisible, a des conséquences dévastatrices sur la vie des individus. Elle limite drastiquement leur accès aux soins médicaux, à l’éducation et à la participation citoyenne. En lançant cette campagne à Agadez, les autorités nigériennes et leurs partenaires internationaux réaffirment ainsi leur engagement indéfectible à bâtir une société inclusive, où chaque personne bénéficie d’une identité légale. La présence de hauts responsables, tant locaux qu’internationaux, souligne l’urgence absolue de conjuguer les efforts pour éradiquer ce problème structurel.

Le lancement régional de la campagne mondiale contre l’apatridie à Agadez mobilise les autorités nigériennes pour garantir à chaque citoyen une reconnaissance juridique et une dignité durable.

Agadez, symbole d’espoir : Vers un avenir sans apatridie 

 

En somme, Agadez s’impose comme un symbole puissant d’espoir dans la lutte mondiale contre l’apatridie. En fédérant les énergies autour de cette cause humanitaire essentielle, la région pose les jalons solides d’un avenir où chaque individu, quelle que soit son histoire, aura pleinement sa place dans la société. Les initiatives concrètes lancées lors de cette cérémonie, soutenues avec détermination par le ministère de la Justice, le UNHCR et les autorités locales, promettent de transformer des vies et de renforcer les fondations d’une nation plus juste et équitable.

Quelles mesures spécifiques le Niger devrait-il prioriser pour éradiquer l’apatridie sur son territoire ?

Agadez mobilise ses chefs traditionnels pour la paix

Agadez : Les Chefs Traditionnels en première ligne pour la paix et la cohésion sociale

Agadez, 11 juillet 2025 Dans l’amphithéâtre vibrant de la Maison des Jeunes et de la Culture (MJC) d’Agadez, une initiative majeure a vu le jour le jeudi 10 juillet 2025. Sous la présidence du Général de Division Ibra Boulama Issa, gouverneur de la région, un atelier stratégique sur le rôle des chefs traditionnels dans la promotion de la paix, la sécurité et la cohésion sociale a été lancé avec éclat. Réunissant les leaders coutumiers, les préfets, les administrateurs communaux et des figures éminentes comme le Sultan de l’Aïr, Son Altesse Oumarou Ibrahim Oumarou, cette rencontre marque un tournant dans la mobilisation des autorités traditionnelles pour bâtir un Niger plus uni et résilient.

À Agadez, un atelier stratégique réunit chefs traditionnels, autorités locales et figures coutumières pour renforcer leur rôle dans la promotion de la paix, la sécurité et la cohésion sociale au cœur du Sahel.

Agadez : les chefs traditionnels, piliers de la paix et de la stabilité au Niger 

Devant un parterre de dignitaires, incluant le président du Bureau Régional de l’Association des Chefs Traditionnels du Niger, le Général Boulama Issa a donné le ton d’une journée placée sous le signe de l’engagement collectif. En effet, cet atelier, initié par le gouvernorat, vise à doter les chefs traditionnels d’Agadez des outils nécessaires pour jouer un rôle central dans la culture de la paix, le renforcement de la sécurité, la cohésion sociale et la gestion non violente des conflits. Dans une région confrontée à des défis complexes – insécurité, tensions communautaires et activités illicites comme l’orpaillage – cette formation incarne une ambition audacieuse : faire des leaders coutumiers des acteurs clés de la refondation de la République.

Par ailleurs, le gouverneur, dans un discours empreint de conviction, a souligné l’importance de ces figures traditionnelles dans le tissu social nigérien. « Vous êtes les gardiens de nos valeurs, les relais de nos communautés. Votre rôle est essentiel pour promouvoir la paix et soutenir les efforts des autorités dans un contexte où la cohésion est notre plus grande force », a-t-il déclaré, selon des participants. Cette vision place les chefs traditionnels au cœur d’une stratégie visant à ancrer la gouvernance locale dans les réalités culturelles et sociales de la région.

Formation stratégique : quand la sagesse ancestrale rencontre les défis modernes

 

L’atelier, conçu comme un espace d’échange et de formation, a abordé des thématiques cruciales. Les participants ont exploré des stratégies pour prévenir les conflits intercommunautaires, encourager la collaboration avec les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et promouvoir aussi  le dialogue comme alternative à la violence. Dans une région comme Agadez, carrefour stratégique du Sahel, où les tensions liées aux migrations, au banditisme et aux groupes armés restent prégnantes, ces compétences sont vitales.

La présence du Sultan de l’Aïr, figure respectée et symbole de l’autorité traditionnelle, a conféré une légitimité particulière à l’événement. Aux côtés des préfets des départements et des administrateurs délégués des communes, il a incarné l’union entre tradition et modernité, un équilibre essentiel pour répondre aux défis contemporains. Les discussions ont également mis en lumière le rôle des chefs traditionnels dans la collecte de renseignements et la sensibilisation des communautés, renforçant leur position de pont entre les citoyens et les institutions.

À Agadez, un atelier stratégique réunit chefs traditionnels, autorités locales et figures coutumières pour renforcer leur rôle dans la promotion de la paix, la sécurité et la cohésion sociale au cœur du Sahel.

Agadez : une réponse régionale aux enjeux de sécurité et de cohésion

 

Cet atelier s’inscrit dans une série d’initiatives entreprises par le gouvernorat pour consolider la stabilité à Agadez. Ainsi, après la rencontre d’Injitan le 9 juillet, où le Général Boulama Issa a dialogué avec la communauté Ihagaran sur des enjeux similaires, cette formation élargit la portée de l’engagement régional. En équipant les chefs traditionnels de nouvelles compétences, les autorités visent à créer un réseau de leaders capables de désamorcer les tensions et de promouvoir un vivre-ensemble harmonieux, dans un contexte marqué par des défis sécuritaires et sociaux.

Les participants ont également abordé des problématiques pratiques, comme l’accès limité aux réseaux de communication dans certaines zones rurales, un obstacle à la coordination des efforts de paix. En réponse, le gouverneur a promis d’explorer des solutions pour renforcer l’infrastructure numérique, essentielle à la sécurité et au développement.

 

L’avenir du Niger : un pays uni par la sagesse traditionnelle et l’engagement moderne

 

En somme, l’atelier d’Agadez résonne comme un appel à l’unité et à l’action. En plaçant les chefs traditionnels au cœur de la refondation nationale, le Général Boulama Issa et son équipe envoient un message fort : la paix et la cohésion sociale sont l’affaire de tous. Dans une région où la tradition est une force vive, cet événement marque une étape décisive pour transformer les défis en opportunités.

Les échos de la MJC résonnent désormais à travers Agadez. Nouvellement outillés, les leaders coutumiers s’apprêtent à devenir les artisans d’un Niger plus pacifique. Avec le soutien du Sultan de l’Aïr et des autorités régionales, ils incarnent aussi l’espoir d’une société où la sagesse ancestrale et l’engagement moderne convergent pour bâtir un avenir stable et prospère.

CNSS : nouvelle gouvernance pour une sécurité sociale inclusive

Niger : Une nouvelle ère pour la CNSS sous l’impulsion de la Ministre Aïssatou Abdoulaye Tondi

Niamey, 11 juillet 2025 Dans une démarche résolument tournée vers l’avenir, la Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi, Mme Aïssatou Abdoulaye Tondi, a donné un élan décisif à la protection sociale au Niger. En effet, le jeudi 10 juillet 2025, elle a accueilli dans son cabinet les nouveaux membres du Conseil d’Administration de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), marquant ainsi une étape clé dans la modernisation de cette institution vitale. Dans un pays où les travailleurs aspirent à une meilleure sécurité sociale, cette rencontre incarne une promesse : placer les besoins des citoyens au cœur d’une gouvernance renouvelée et ambitieuse.

La CNSS se réinvente : un nouveau souffle pour la protection sociale au Niger 

 

Réunis dans une atmosphère empreinte de détermination, les nouveaux administrateurs de la CNSS ont été chaleureusement reçus par la Ministre, figure centrale de la réforme du secteur social nigérien. Cette rencontre, loin d’être une simple formalité, a servi de tremplin pour poser les bases d’une gestion plus efficace et inclusive de la sécurité sociale. En fait , la CNSS, pilier de la protection des travailleurs, couvre des domaines cruciaux comme les pensions, les prestations familiales et l’assurance maladie, autant de leviers essentiels pour améliorer la qualité de vie des Nigériens.

À cette occasion, Mme Tondi a rappelé l’importance de la mission confiée aux nouveaux membres. « Vous êtes les architectes d’un système qui doit garantir dignité et sécurité à chaque travailleur et à sa famille », a-t-elle déclaré. Cette vision, centrée sur l’humain, vise à transformer la CNSS en une institution moderne, capable de répondre aux défis d’une économie en mutation et d’une population croissante.

 

Gouvernance transparente et inclusive : les nouveaux défis de la CNSS

 

Par ailleurs, l’arrivée de ce nouveau Conseil d’Administration intervient dans un contexte où la CNSS est appelée à jouer un rôle encore plus stratégique. Face aux attentes des travailleurs, confrontés à des défis comme l’inflation ou l’accès limité aux soins, la Ministre a insisté sur la nécessité d’une gouvernance transparente et innovante. Les nouveaux membres, sélectionnés pour leur expertise et leur engagement, auront la lourde tâche de renforcer la gestion financière de la Caisse, d’élargir la couverture sociale et de simplifier les démarches pour les assurés.

De plus, les discussions ont également abordé des priorités concrètes : améliorer l’efficacité des prestations, réduire les délais de traitement des dossiers et renforcer la sensibilisation pour inclure davantage de travailleurs du secteur informel, qui représente une large part de l’économie nigérienne. Cette ambition s’inscrit dans la volonté plus large du gouvernement de refonder les institutions pour mieux servir l’intérêt général.

À Niamey, la ministre Aïssatou Tondi installe les nouveaux administrateurs de la CNSS, lançant une réforme ambitieuse pour renforcer la protection sociale et moderniser la gestion au service des travailleurs nigériens.

Un appel à la responsabilité : la ministre trace la voie d’un Niger plus solidaire

 

En clôture de la rencontre, Mme Tondi a adressé des vœux vibrants de succès aux nouveaux administrateurs, les exhortant à faire preuve de rigueur et de créativité dans l’accomplissement de leur mission. « Votre rôle est crucial pour bâtir une société plus juste, où chaque travailleur peut envisager l’avenir avec sérénité », a-t-elle souligné, selon des participants. Ce message, mêlant encouragement et responsabilité, reflète également l’engagement du ministère à faire de la CNSS un modèle de gouvernance sociale au service du peuple.

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de modernisation des institutions nigériennes, portée par des figures comme le Général Tiani, qui mobilisent tous les fils du pays  pour la paix et le développement. À Niamey, la Ministre Tondi trace aussi une voie similaire, plaçant les travailleurs et leurs familles au cœur des priorités nationales.

 

CNSS : Un jalon pour l’avenir d’un Niger prospère et équitable

 

En somme, la rencontre entre la ministre et les nouveaux membres du Conseil d’Administration de la CNSS marque un jalon historique dans l’histoire de la protection sociale au Niger. Dans un pays où les défis économiques et sociaux exigent des solutions audacieuses, cette initiative incarne l’espoir d’un système plus inclusif et équitable. Alors que les nouveaux administrateurs s’attèlent à leur mission, les regards des travailleurs nigériens se tournent vers eux, porteurs d’une promesse : celle d’un avenir où la sécurité sociale n’est pas un luxe, mais un droit accessible à tous.

Comment cette modernisation de la CNSS pourrait-elle contribuer à la formalisation du secteur informel au Niger et quels défis reste-t-il à relever pour y parvenir ?

Niamey honore ses partenaires : l’AMN salue la coopération municipale

Niamey : Une  cérémonie de reconnaissance scelle les liens entre l’AMN et ses partenaires

Niamey, 10 juillet 2025 Dans les murs dynamiques du siège de l’Association des Municipalités du Niger (AMN), une cérémonie empreinte de gratitude sincère a marqué les esprits le mercredi 9 juillet 2025. Le Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué de la Ville de Niamey et Président de l’AMN, a remis des témoignages de satisfaction aux partenaires techniques et financiers ayant soutenu avec éclat la 11ᵉ Journée des Communes à Zinder. Bien plus qu’un simple geste protocolaire, cet événement émouvant célèbre une collaboration essentielle pour bâtir des communes nigériennes dynamiques, au service de leurs citoyens.

Niamey célèbre ses alliés : Un hommage vibratoire aux bâtisseurs communaux

Réunis dans la capitale, les représentants des partenaires techniques et financiers ont été honorés pour leur rôle déterminant dans le succès éclatant de la Journée des Communes, un rendez-vous annuel qui fédère les élus locaux autour des défis et opportunités du développement municipal. Cette 11ᵉ édition, organisée à Zinder, a brillé par son ambition : renforcer la gouvernance locale, promouvoir des projets à fort impact et donner une voix aux communautés. Les certificats remis par le Colonel Garanké, loin d’être de simples formalités, incarnent une reconnaissance sincère de l’engagement exceptionnel de ces partenaires dans la transformation des villes et villages nigériens.

« Votre soutien a fait de cette Journée un moment de partage et de progrès. Ensemble, nous posons les fondations d’un Niger où chaque commune est un moteur de développement », a déclaré le président de l’AMN, selon des participants à la cérémonie. Ce message, vibrant d’espoir, reflète la volonté inébranlable de l’association de consolider des partenariats durables pour répondre aux besoins croissants des populations.

 

Lors d’une cérémonie symbolique à Niamey, l’AMN a remis des témoignages de satisfaction aux partenaires techniques et financiers Lors d’une cérémonie symbolique à Niamey, l’AMN a remis des témoignages de satisfaction aux partenaires techniques et financiers

L’AMN en action : Quand la coopération internationale façonne le quotidien des Nigériens

L’AMN, en tant que fer de lance essentiel de la décentralisation au Niger, s’appuie sur ses partenaires pour financer et accompagner des projets vitaux : assainissement, accès à l’eau, infrastructures routières, ou encore gestion des risques climatiques comme les inondations. La Journée des Communes, véritable laboratoire d’idées, permet aux maires et aux acteurs locaux d’échanger sur des solutions innovantes, souvent rendues possibles grâce au soutien technique et financier d’organisations internationales et nationales.

Ainsi, en honorant ces partenaires, l’AMN ne se contente pas de dire merci. Elle envoie un signal fort : la collaboration est la clé pour surmonter les défis urbains et ruraux dans un pays où la croissance démographique et les pressions environnementales exigent des réponses audacieuses. Des organisations comme l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) ou des bailleurs bilatéraux, bien que non nommés dans l’annonce officielle, sont souvent des piliers indispensables de ces initiatives, apportant expertise et ressources pour amplifier l’impact des actions municipales.

 

Cap sur l’avenir : La vision ambitieuse du colonel Garanké pour des communes prospères

La cérémonie du 9 juillet s’inscrit dans une dynamique plus large portée par le Colonel Garanké, qui multiplie les efforts pour faire de Niamey et des autres communes nigériennes des modèles de gouvernance. Après une réunion stratégique le 8 juillet axée sur la lutte contre les inondations et l’amélioration de l’hygiène urbaine, cette remise de distinctions prolonge l’élan d’une administration déterminée à agir pour le bien-être des citoyens. « Ensemble, bâtissons des communes à fort impact », a lancé le président, un appel qui résonne comme une promesse d’avenir lumineuse pour les habitants du Niger.

Lors d’une cérémonie symbolique à Niamey, l’AMN a remis des témoignages de satisfaction aux partenaires techniques et financiers

Un engagement scellé avec l’AMN : Vers une coopération renforcée pour le bénéfice de tous

En somme, Niamey a célébré non seulement ses partenaires, mais aussi l’idée qu’un avenir meilleur pour les communes passe par l’union des forces. Cette cérémonie, sobre mais symbolique, marque un jalon dans la consolidation des liens entre l’AMN et ses alliés. Alors que les défis s’accumulent – urbanisation rapide, changement climatique, besoins en infrastructures –, cet esprit de collaboration est une lueur d’espoir pour des communes plus résilientes et inclusives.

Les témoignages de satisfaction remis ce jour ne sont pas une fin, mais un commencement. Ils appellent à une coopération encore plus étroite, où chaque partenaire, chaque commune, et chaque citoyen joue un rôle dans la construction d’un Niger prospère. À Niamey, Zinder, et au-delà, l’AMN trace la voie d’un futur où les municipalités non seulement survivent, mais rayonnent au service de leurs habitants.

Quel rôle pensez-vous que ces partenariats jouent dans le développement à long terme des communes au Niger, particulièrement face aux défis climatiques et démographiques ?

Injitan renforce ses alliances : Leadership coutumier et dialogue sécuritaire à l’honneur

Agadez : Une rencontre historique à Injitan renforce la paix et la cohésion sous l’égide du Gouverneur

Injitan, 10 juillet 2025 Dans le village paisible d’Injitan, niché au cœur de la Commune Rurale d’Ingall, la région d’Agadez a vibré d’une énergie unificatrice et prometteuse le mercredi 9 juillet 2025. Le Général de Division Ibra Boulama Issa, gouverneur de la région, s’est entretenu avec les chefs coutumiers de la communauté Ihagaran lors d’une rencontre marquante, coïncidant avec l’élection de M. Aghali Akarbo comme nouveau chef de ce groupement. En effet, dans un contexte où la paix et la sécurité sont des priorités absolues et urgentes, cette réunion, empreinte de dialogue et de vision, pose les bases d’une collaboration renforcée entre les autorités et les communautés pour un Niger plus uni et résilient.

 

À Injitan, l’élection d’un nouveau chef coutumier et la rencontre stratégique avec les autorités d’Agadez témoignent d’un engagement partagé pour une gouvernance inclusive et une paix durable au Sahel.Double célébration à Injitan : quand la tradition rencontre le dialogue stratégique

 

La cérémonie, tenue dans le cadre authentique du village d’Injitan, a marqué un double événement significatif : l’investiture d’Aghali Akarbo, désormais à la tête du groupement Ihagaran, et un échange stratégique avec les leaders traditionnels de la région. En présence de figures éminentes, dont le Sultan de l’Aïr, Son Altesse Oumarou Ibrahim Oumarou, ainsi que des responsables des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et des autorités administratives d’Ingall, cette rencontre a transcendé le protocole pour devenir un véritable forum de réflexion sur l’avenir de la région.

Le Général Ibra Boulama Issa, connu pour son engagement profond envers la cohésion sociale, a saisi cette occasion pour réaffirmer le rôle central des autorités coutumières dans la gouvernance nigérienne. Dans un discours empreint de clarté et de conviction, il a rappelé leur mission essentielle : être les gardiens de la paix, les artisans du vivre-ensemble et les relais de la sécurité au sein des communautés. « Vous êtes les piliers de notre société. Votre sagesse et votre proximité avec les populations font de vous des acteurs incontournables pour un Niger stable », a-t-il déclaré, selon des participants.

 

Sécurité partagée : l’appel vibrant du gouverneur pour une vigilance collective

 

Au cœur des discussions, les questions de paix, de sécurité et de cohésion sociale ont dominé, dans une région où les défis sécuritaires, notamment liés aux groupes armés et aux tensions transfrontalières, restent pressants. Le gouverneur a insisté sur la nécessité d’une collaboration étroite entre les populations et les FDS. « La sécurité n’est pas seulement l’affaire des forces armées, mais celle de chaque citoyen. Vos renseignements, vos observations, sont des armes puissantes pour protéger nos communautés », a-t-il martelé, appelant les habitants à signaler toute activité suspecte pour prévenir les menaces.

De surcroît, cette invitation à une vigilance collective s’inscrit dans un contexte où Agadez, carrefour stratégique du Sahel, fait face à des enjeux complexes, de l’orpaillage illégal aux flux migratoires. En plaçant les chefs coutumiers au cœur de cette dynamique, le gouverneur mise sur leur influence pour mobiliser les communautés et renforcer la résilience régionale.

 

Injitan déconnecté : le cri d’alarme des chefs coutumiers pour le réseau

 

Les leaders de la communauté Ihagaran n’ont pas manqué de faire entendre leur voix. Parmi les préoccupations soulevées, le manque criant de réseau de communication a émergé comme un obstacle majeur. Effectivement, dans un village reculé comme Injitan, l’absence de connectivité complique non seulement les échanges quotidiens, mais aussi la capacité des habitants à alerter les autorités en cas d’urgence. Les chefs coutumiers ont plaidé avec force pour une solution durable, soulignant que l’accès à la communication est un levier essentiel pour la sécurité et le développement.

Cet appel, appuyé par un exposé éloquent sur l’importance des réseaux dans la lutte contre l’insécurité, a trouvé un écho favorable auprès du gouverneur. Bien que des solutions concrètes n’aient pas été annoncées sur-le-champ, l’engagement des autorités à étudier cette question a été perçu comme un signe d’écoute et de volonté d’agir.

 

Symbole d’unité et jalon crucial pour l’avenir d’Agadez

En somme, la rencontre d’Injitan résonne comme un moment charnière pour Agadez. L’élection d’Aghali Akarbo, nouveau chef des Ihagaran, et les échanges fructueux avec les autorités coutumières marquent une étape vers une gouvernance inclusive, où tradition et modernité se conjuguent pour relever les défis du présent. La présence du Sultan de l’Aïr, figure respectée, et des responsables des FDS a renforcé le caractère solennel de l’événement, envoyant un message clair : la paix et la sécurité se construisent ensemble.

Ainsi, alors que le vent du désert emporte les échos de cette journée historique, Agadez se tourne vers l’avenir avec espoir. Les doléances des communautés, l’appel à la vigilance citoyenne et l’engagement des autorités convergent vers un objectif commun : faire de la région un havre de paix où le vivre-ensemble triomphe. Dans les rues d’Injitan, comme dans tout le Niger, l’esprit de cette rencontre continue d’inspirer, rappelant que l’unité est la plus grande force d’une nation face à l’adversité.

Que pensez-vous des priorités abordées lors de cette rencontre à Injitan ? Sont-elles suffisantes pour garantir la paix et le développement dans une région aussi complexe qu’Agadez ?

Injitan sacre son nouveau chef : Aghali Akarbo élu à l’unanimité

Agadez : Une élection historique à Injitan consacre Aghali Akarbo comme nouveau chef des Ihagaran

Injitan, 10 juillet 2025 Dans la chaleur envoûtante du désert, le village d’Injitan, niché au cœur de la Commune Rurale d’Ingall, a été le théâtre d’un moment de démocratie locale exemplaire le mercredi 9 juillet 2025. Sous l’œil vigilant du Général de Division Ibra Boulama Issa, gouverneur de la région d’Agadez, la communauté ancestrale Ihagaran a élu Aghali Akarbo comme nouveau chef de groupement, avec une écrasante majorité de 25 voix sur 26. En fait , cette élection, marquée par une transparence inouïe et une solennité palpable, incarne l’engagement ferme d’Agadez à renforcer ses institutions traditionnelles pour promouvoir la paix et l’unité dans une région aux enjeux complexes et cruciaux.

Au cœur du désert nigérien, Injitan célèbre une élection coutumière exemplaire où Aghali Akarbo est plébiscité chef de groupement, incarnant l’unité et la résilience d’Agadez face aux défis régionaux.

Agadez : une délégation de poids scelle l’avenir d’Injitan

Le Général Ibra Boulama Issa, figure centrale et respectée de la gouvernance régionale, s’est rendu à Injitan accompagné d’un cortège de dignitaires prestigieux, parmi lesquels le Sultan de l’Aïr, Son Altesse Oumarou Ibrahim Oumarou, le préfet d’Ingall et l’Administrateur Délégué de la Commune Rurale d’Ingall. À leur arrivée, les autorités locales les ont accueillis avec une chaleur sincère, donnant à l’événement une dimension à la fois protocolaire et communautaire. En effet, cette mobilisation illustre l’importance capitale accordée à l’élection du chef de groupement, un rôle essentiel pour maintenir la cohésion sociale et relayer les aspirations profondes des Ihagaran auprès des instances régionales.

 

Triomphe démocratique à Injitan : un plébiscite historique pour Aghali Akarbo

L’élection, organisée dans le village d’Injitan, s’est déroulée dans un climat de sérénité remarquable et de rigueur impeccable. Supervisée directement par le gouverneur, elle a réuni un collège électoral de 26 membres, dont un seul était absent. Dans une démonstration de consensus rare et inspirante, Aghali Akarbo a recueilli 25 voix, un plébiscite qui reflète la confiance unanime placée en lui par la communauté. Le Général Boulama Issa, en proclamant les résultats, a salué la maturité des électeurs et l’esprit démocratique qui a prévalu. « Cette élection est un modèle de transparence et un pas décisif vers une gouvernance locale plus forte », a-t-il déclaré, selon des témoins présents.

Le choix d’Aghali Akarbo, figure respectée au sein des Ihagaran, marque un tournant pour ce groupement, connu pour son rôle dans la préservation des traditions touarègues et son influence dans la commune d’Ingall. D’ailleurs, son élection intervient dans un contexte où les autorités coutumières sont appelées à jouer un rôle croissant dans la promotion de la paix et de la sécurité, notamment face aux défis posés par l’insécurité régionale et les tensions liées à l’orpaillage sauvage.

 

Au cœur du désert nigérien, Injitan célèbre une élection coutumière exemplaire où Aghali Akarbo est plébiscité chef de groupement, incarnant l’unité et la résilience d’Agadez face aux défis régionaux.

Sécurité et prospérité : la gouvernance locale, clé de stabilité pour Agadez

Cette journée à Injitan ne s’est pas limitée à l’élection. Elle a également été l’occasion pour le gouverneur de dialoguer avec les leaders communautaires sur des enjeux cruciaux, tels que la sécurité, la cohésion sociale et le développement local. La région d’Agadez, carrefour stratégique du Sahel, fait face à des défis complexes, allant des activités illicites aux migrations massives. Ainsi, en s’appuyant sur des chefs coutumiers comme Aghali Akarbo, les autorités espèrent renforcer la collaboration entre les communautés et les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), notamment à travers la collecte de renseignements précieux pour prévenir les menaces imminentes.

La présence du Sultan de l’Aïr, symbole de l’autorité traditionnelle, et des responsables administratifs d’Ingall a renforcé le caractère inclusif de l’événement. Leur engagement commun illustre une volonté forte de conjuguer modernité et traditions pour répondre aux aspirations légitimes des populations.

 

Injitan Trace son Chemin : un nouveau chapitre sous le signe de l’unité

En somme, l’élection d’Aghali Akarbo résonne comme un signal d’espoir pour Injitan et la région d’Agadez. Son plébiscite, dans un processus salué pour sa clarté, témoigne de la vitalité incontestée des institutions communautaires dans un Niger en quête de stabilité. Par conséquent, alors que les regards se tournent vers ce nouveau chef pour guider les Ihagaran dans les années à venir, le gouverneur et les autorités régionales réaffirment leur soutien indéfectible à une gouvernance locale ancrée dans les valeurs de dialogue et d’unité.

Dans le sable d’Injitan, où les traditions touarègues rencontrent les ambitions d’un Niger moderne, cette journée du 9 juillet marque un jalon fondamental. Avec Aghali Akarbo à la tête du groupement, les Ihagaran s’apprêtent à écrire un nouveau chapitre, où la paix, la sécurité et le vivre-ensemble seront les piliers d’un avenir prometteur et serein.

Que pensez-vous de l’impact que cette élection aura sur la stabilité et le développement local à Injitan et dans la région d’Agadez ?

Maison du Paysan de Yaworé : un chantier social scruté de près à Niamey

Niamey : la Maison du Paysan, un engagement renouvelé pour l’emploi des jeunes

Niamey, 4 juillet 2025 – Un air de continuité et d’engagement souffle sur les rives de Yaworé. Ce vendredi, le Commissaire de Police Boureima Seydou Maïga, Administrateur Délégué de l’arrondissement communal Niamey 5, a conduit une visite de terrain à la Maison du Paysan, accompagné du Secrétaire Général de l’arrondissement et du Directeur Général du Développement et de la Prospective de la Ville de Niamey. Un déplacement à forte portée symbolique, car l’employabilité des jeunes et la résilience locale s’imposent comme priorités majeures.

Une visite de terrain à la Maison du Paysan de Niamey 5 confirme l'engagement des autorités à transformer ce centre en un pôle stratégique de formation pour jeunes et femmes, visant à réduire le chômage et la marginalisationUn centre stratégique dans l’arsenal anti-exclusion

Le point de mire de cette mission était d’évaluer l’opérationnalisation du centre depuis les directives claires données en janvier dernier par l’Administrateur Délégué de la Ville, le Colonel Boubacar Soumana Garanké. À l’époque, la volonté affichée était limpide : faire de la Maison du Paysan un pôle de formation structurant au service des jeunes et des femmes, afin de désamorcer les dynamiques de chômage, d’oisiveté et de marginalisation croissante.

Situé sur la rive droite de la capitale, ce site agricole réhabilité fait désormais figure d’épicentre d’un développement local plus inclusif. De fait, il incarne une alternative concrète aux dérives urbaines : promouvoir l’agriculture de proximité, valoriser les savoir-faire traditionnels et créer les conditions d’une autonomie économique durable.

Une visite de terrain à la Maison du Paysan de Niamey 5 confirme l'engagement des autorités à transformer ce centre en un pôle stratégique de formation pour jeunes et femmes, visant à réduire le chômage et la marginalisationMaison du Paysan : Un suivi qui en dit long

La visite de ce 4 juillet avait donc valeur de baromètre. Sur le terrain, les responsables ont pris la mesure des avancées enregistrées depuis six mois : requalification des espaces, renforcement de l’encadrement, mobilisation des bénéficiaires. Le Commissaire Maïga a salué la dynamique enclenchée, tout en insistant sur la nécessité d’aller plus loin en matière de professionnalisation des filières et de gouvernance participative.

« Ce centre doit devenir un levier d’émancipation, pas un simple projet vitrine », aurait-il confié à ses interlocuteurs, selon une source présente lors de la visite.

Une visite de terrain à la Maison du Paysan de Niamey 5 confirme l'engagement des autorités à transformer ce centre en un pôle stratégique de formation pour jeunes et femmes, visant à réduire le chômage et la marginalisationUne réponse locale à une urgence sociale

À l’heure où de nombreuses métropoles africaines peinent à répondre aux aspirations d’une jeunesse en quête de sens et de perspectives, l’expérience de Yaworé fait figure de modèle en devenir. Plus qu’un simple centre rural, la Maison du Paysan symbolise la volonté de territorialiser les politiques sociales, en lien étroit avec les réalités du terrain.

Pour les autorités communales, ce lieu peut aussi devenir un outil de régulation des tensions sociales dans une capitale en pleine expansion. C’est tout le sens de cette démarche de suivi : garder le cap, évaluer avec rigueur et ajuster les actions pour maximiser l’impact.

Niger : Le gouverneur de Tahoua appelle à l’unité contre l’insécurité

Tahoua : Le nouveau gouverneur trace la feuille de route d’une région au cœur des crises

Tahoua, 4 juillet 2025 — Dans la chaleur poussiéreuse de Tahoua, ville-carrefour du Niger, une réunion pas comme les autres s’est tenue le jeudi 3 juillet 2025. En effet, dans la salle de l’hôtel de ville, le Colonel-Major Souleymane Amadou Moussa, fraîchement nommé gouverneur de la région, a réuni les administrateurs délégués des 44 communes, les préfets des 12 départements, et les responsables des forces de défense et de sécurité (FDS). En toile de fond, cette rencontre marquait le lancement d’une caravane régionale pour la paix et la cohésion sociale. Cependant, au-delà de la cérémonie, c’est un message fort qui a résonné : celui d’une mission collective pour relever les défis sécuritaires, climatiques et sociaux d’une région en première ligne face aux crises.

Une prise de contact sous le signe de la responsabilité

Pour le Colonel-Major Souleymane, cette rencontre était bien plus qu’une formalité. « Investis d’un mandat collectif émanant des plus hautes autorités, nous poursuivons une mission partagée au service de l’intérêt général.», a-t-il déclaré avec gravité. Dans un discours direct, il a ainsi posé les bases de son mandat : instaurer un climat de confiance mutuelle et renforcer la discipline au sein de l’administration. De ce fait, respect de la hiérarchie, clarté des rôles, sens du devoir : le gouverneur a insisté sur la nécessité d’une chaîne de commandement irréprochable pour répondre aux attentes des citoyens de Tahoua.

Mais c’est surtout sur le terrain de la sécurité que le ton s’est fait particulièrement pressant. Dans une région où l’insécurité, alimentée par des groupes armés et des tensions communautaires, reste une menace constante, le gouverneur a appelé à une mobilisation générale. « La sécurité est l’affaire de tous », a-t-il martelé, exhortant les administrateurs à travailler main dans la main avec les FDS et à impliquer les populations locales. Cette approche participative, qui mise sur la collaboration entre civils et autorités, vise aussi à tisser un filet de vigilance collective face aux défis qui fragilisent la région.

Le nouveau gouverneur de Tahoua, le Colonel-Major Souleymane Amadou Moussa, réunit les autorités locales pour lancer une caravane de paix et définir une feuille de route collective face aux défis sécuritaires, climatiques et sociaux de la région.Le nouveau gouverneur : Des défis multiples, un appel à l’action

Tahoua, comme beaucoup de régions nigériennes, est à la croisée de crises complexes. D’une part, avec l’arrivée de la saison des pluies, le spectre des conflits entre agriculteurs et éleveurs resurgit, un fléau récurrent dans une zone où les ressources en terre et en eau sont disputées. Par ailleurs, le gouverneur a sommé préfets et administrateurs délégués de redoubler d’efforts pour prévenir ces tensions, souvent sources de violences communautaires.

D’autre part, les inondations, autre plaie de Tahoua, ont également occupé une place centrale dans les discussions. Ces dernières années, la région a payé un lourd tribut aux crues dévastatrices, qui ont englouti maisons, cultures et espoirs. Souleymane Amadou Moussa a pressé les responsables locaux d’agir en amont, en alertant rapidement les services compétents pour limiter les dégâts. Une consigne claire : anticiper, coordonner, protéger.

La caravane de la paix, un symbole d’espoir

Cette réunion s’est tenue en marge d’un événement symbolique : le lancement de la caravane régionale pour la paix, la cohésion sociale et la prévention des conflits communautaires. Pour le gouverneur, cette initiative n’est pas une simple parenthèse festive, mais bien un engagement à long terme. Il a exhorté les administrateurs à faire vivre cet élan dans leurs communes, à semer les graines de la concorde dans chaque village, chaque quartier. « La paix se construit au quotidien », a-t-il rappelé, invitant chacun à devenir un ambassadeur de cette cause.

De son côté, Sahabi Moussa, administrateur délégué de la ville de Tahoua et troisième vice-président de l’Association des Municipalités du Niger (AMN), a pris la parole pour saluer la nomination du nouveau gouverneur. Dans une allocution empreinte de respect, il a également réaffirmé l’engagement des administrateurs à collaborer pleinement, dans le respect des cadres légaux, pour le bien-être des habitants de Tahoua. « Nous sommes prêts à accompagner la région », a-t-il assuré, scellant un pacte de confiance entre le gouverneur et ses équipes.

Un leadership à l’épreuve des crises

En conclusion, en s’adressant aux responsables de Tahoua, le Colonel-Major Souleymane Amadou Moussa ne s’est pas contenté de donner des directives. Il a tracé une feuille de route pour une région à la croisée des chemins, où la paix, la sécurité et la résilience face aux aléas climatiques sont des impératifs indissociables. Cependant, le défi est de taille : transformer ces paroles en actes dans un contexte où les ressources sont limitées et les attentes immenses.

Tahoua, carrefour économique et culturel du Niger, mérite mieux que les crises qui l’entravent. Avec ce nouvel élan impulsé par son gouverneur, la région pourrait devenir un modèle de gouvernance locale, où la collaboration entre autorités et citoyens forge un avenir plus stable. Pour l’heure, le message est clair : l’unité est la clé, et Tahoua a rendez-vous avec son destin.

Diplomatie Traditionnelle : Le Sultanat de Damagaram, cœur battant de la cohésion sahélienne

Visite au Sultanat de Zinder : une ode à la cohésion et à la mémoire collective

Dans le sillage du lancement vibrant de la caravane nationale pour la sensibilisation et la cohésion sociale, le Sultanat de Damagaram, joyau historique de Zinder, a accueilli, en ce mois de juin 2025, une délégation d’une rare distinction. Conduite par le Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué de la Ville de Niamey et Président de l’Association des Municipalités du Niger, cette visite de courtoisie a réuni des figures éminentes des Associations des Municipalités du Burkina Faso et du Mali, ainsi que le Directeur Général de l’AMV-Niger. Ce moment d’exception, empreint de solennité et de fraternité, s’inscrit dans une volonté de tisser des liens indéfectibles entre les peuples sahéliens, sous l’égide d’une histoire partagée et d’un avenir commun.

Une audience royale : Le Sultan de Zinder accueille l’élite régionale du Sahel

C’est dans l’enceinte prestigieuse du palais du Sultanat de Damagaram que Sa Majesté Aboubacar Sanda Oumarou, Sultan de Zinder, a réservé un accueil d’une chaleur souveraine à ses hôtes. Ce gardien des traditions, dépositaire d’un héritage séculaire, a incarné, par sa présence bienveillante, l’âme d’un Niger où la modernité dialogue avec l’histoire. Par ailleurs, la remise de présents, geste empreint de générosité et de respect, a scellé cette rencontre comme un acte de communion, où les valeurs d’hospitalité et de solidarité sahéliennes ont trouvé leur plus belle expression.

Le Sultanat de Damagaram à Zinder a accueilli une délégation régionale des Associations des Municipalités du Niger, du Burkina Faso et du Mali, renforçant la cohésion sociale et la coopération sahélienne.Voyage au cœur du Damagaram : immersion dans l’histoire d’un royaume légendaire

Au-delà de l’échange protocolaire, la délégation a été conviée à une immersion captivante dans le riche passé du Sultanat de Damagaram, l’un des plus prestigieux royaumes de la région. Guidés à travers les méandres d’une histoire foisonnante, les visiteurs ont découvert les fastes et les épopées qui ont forgé l’identité de Zinder, ancienne capitale impériale. Des récits des sultans conquérants aux vestiges architecturaux qui témoignent également de la grandeur passée, cette plongée dans le temps a révélé la profondeur d’un patrimoine qui continue d’inspirer les générations.

Le Sultanat, symbole fort de cohésion régionale au service du Sahel

Cette visite, loin d’être un simple interlude, s’inscrit dans le sillage de la caravane nationale pour la sensibilisation et la cohésion sociale, initiative portée par une ambition fédératrice. En plus, la présence des représentants des municipalités du Burkina Faso et du Mali, aux côtés de leurs homologues nigériens, illustre l’élan d’une coopération régionale qui transcende les frontières. En se recueillant au cœur du Sultanat, la délégation a aussi réaffirmé l’importance de conjuguer les efforts pour bâtir des communautés unies, résilientes et ancrées dans leurs racines culturelles.

 Le Sultanat de Damagaram à Zinder a accueilli une délégation régionale des Associations des Municipalités du Niger, du Burkina Faso et du Mali, renforçant la cohésion sociale et la coopération sahélienne.Un héritage vivant : le rôle clé du Sultanat dans la cohésion sociale

Le Sultanat de Damagaram, par son rayonnement historique et spirituel, demeure un phare pour le Niger et le Sahel tout entier. En accueillant cette délégation, Sa Majesté Aboubacar Sanda Oumarou a non seulement honoré ses hôtes, mais a aussi rappelé le rôle cardinal des institutions traditionnelles dans la préservation de la cohésion sociale. Ce moment d’échange, où le passé et le présent se sont entrelacés, a souligné la nécessité de puiser dans l’héritage collectif pour éclairer les défis de demain.

Vers un avenir solidaire : Zinder, carrefour de Fraternité sahélienne

En somme, Zinder s’affirme une fois encore comme un carrefour d’histoire et de fraternité. La visite au Sultanat, par sa portée symbolique, incarne un appel vibrant à l’unité, à la valorisation des identités culturelles et à la construction d’un Sahel harmonieux. Alors que la caravane nationale poursuit sa mission, elle emporte avec elle l’écho de cette rencontre, où les municipalités du Niger, du Burkina Faso et du Mali ont réaffirmé leur engagement commun pour un avenir où la cohésion sociale sera le socle de tout progrès.

Que cette visite au Sultanat de Damagaram, par sa noblesse et sa profondeur, inspire les générations futures à marcher main dans la main, guidées par les leçons du passé et l’espoir d’un horizon partagé. L’unité sahélienne peut-elle se construire à travers ces ponts culturels et historiques ?

Zinder : La décentralisation du Niger prend un nouveau virage

Clôture solennelle de la 11ᵉ Journée des Communes du Niger à Zinder : un élan de renouveau pour la gouvernance locale

Sous le ciel vibrant de Zinder, ancienne capitale impériale, s’est achevée hier, mardi 24 juin 2025, la 11ᵉ édition de la Journée des Communes du Niger. Ce rendez-vous d’envergure, dédié à l’édification d’une gouvernance locale toujours plus robuste, a refermé ses portes après deux jours d’échanges féconds. En effet, la mobilisation exemplaire des administrateurs délégués, venus des quatre horizons du pays, a marqué l’événement. Cette cérémonie de clôture, empreinte de gravité et d’espérance, a scellé un engagement collectif pour un Niger décentralisé, résilient et tourné vers l’avenir. Quels sont les défis et les promesses de cette décentralisation pour le Niger ?

Un conclave au sommet : L’Élite de la décentralisation réunie à Zinder

Sous la présidence du Commissaire Général de Police Abdourahamane Ayouba, Secrétaire Général du Ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, représentant le Ministre d’État, la cérémonie a réuni un aréopage de personnalités éminentes. Parmi elles : le Gouverneur de la Région de Zinder, l’Administrateur Délégué de la Ville de Zinder, le Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué de Niamey et Président de l’Association des Municipalités du Niger, ainsi que le Directeur Général de l’administration territoriale, de la déconcentration et de la décentralisation. Cette convergence d’acteurs illustre l’importance accordée à cet événement, véritable agora des enjeux communaux.

Les travaux, d’une densité remarquable, ont permis d’explorer des thématiques d’une pertinence cruciale pour la gouvernance locale. Formations pointues, débats incisifs et réflexions prospectives ont rythmé ces deux journées, forgeant un corpus de recommandations destiné à insuffler une nouvelle dynamique à la décentralisation. En effet, ces résolutions, présentées lors de la clôture, témoignent d’une volonté partagée de surmonter les écueils structurels et de promouvoir une administration territoriale au service des citoyens.

Cérémonie Fédératrice : Honneurs et Coopération Régionale au Programme

En plus, la cérémonie de clôture, par sa richesse symbolique, a incarné l’esprit d’unité qui a prévalu tout au long de l’événement. Plusieurs moments forts ont ponctué l’après-midi : la remise de témoignages de satisfaction à l’Université André Salifou de Zinder, hôte de cette édition, a salué l’excellence de son hospitalité et de son engagement académique. Par ailleurs, l’échange de présents entre les délégations des pays membres de l’Alliance des États du Sahel et l’Association des Municipalités du Niger a, quant à lui, scellé des liens d’amitié et de coopération régionale, renforçant l’ancrage du Niger dans une dynamique sahélienne solidaire.

Dans son allocution, le Secrétaire Général Abdourahamane Ayouba a rendu un vibrant hommage à l’engagement des administrateurs délégués, louant ainsi  leur abnégation au service des communautés locales. Avec une fermeté empreinte d’optimisme, il a assuré que les recommandations formulées, fruits d’une réflexion collective, seraient aussi examinées avec la plus grande attention et traduites en mesures concrètes par le Ministère. Cette promesse, accueillie avec ferveur, ouvre des perspectives prometteuses pour une gouvernance communale plus efficace et inclusive.

La 11e Journée des Communes du Niger s'est achevée à Zinder, réunissant les administrateurs délégués pour renforcer la décentralisation et la gouvernance locale au service des citoyens. La 11e Journée des Communes du Niger s'est achevée à Zinder, réunissant les administrateurs délégués pour renforcer la décentralisation et la gouvernance locale au service des citoyens.

Zinder : creuset d’une ambition nationale pour la décentralisation

En accueillant cette 11ᵉ édition, Zinder s’est affirmée comme un foyer d’innovation et de dialogue. La ville, riche de son patrimoine historique, a offert un cadre inspirant pour ces assises, où les enjeux du présent se sont mêlés aux aspirations de demain. La mobilisation des administrateurs délégués, venus de toutes les régions du Niger, a traduit une aspiration commune à transcender les défis – qu’ils soient logistiques, financiers ou institutionnels – pour bâtir des communes résilientes, capables de répondre aux besoins de leurs populations.

La 11e Journée des Communes du Niger s'est achevée à Zinder, réunissant les administrateurs délégués pour renforcer la décentralisation et la gouvernance locale au service des citoyens. La 11e Journée des Communes du Niger s'est achevée à Zinder, réunissant les administrateurs délégués pour renforcer la décentralisation et la gouvernance locale au service des citoyens.

Vers une décentralisation consolidée : Le Niger trace sa voie

La Journée des Communes du Niger, par son caractère fédérateur, dépasse le cadre d’un simple forum. Elle s’érige en un jalon essentiel dans la consolidation de la décentralisation, pilier d’un développement équitable et durable. Les échanges entre les délégations sahéliennes, en marge des travaux, ont par ailleurs renforcé la coopération régionale, inscrivant cet événement dans une vision plus large d’unité et de progrès partagés.

En somme, Zinder a vibré au rythme d’une ambition collective, portée par des femmes et des hommes déterminés à faire de la gouvernance locale un levier d’émancipation. Alors que les participants regagnent leurs territoires, ils emportent avec eux non seulement des nouvelles idées, mais aussi un souffle d’espoir : celui d’un Niger où chaque commune, forte de ses spécificités, contribue à l’édification d’une nation prospère. Que cette 11ᵉ édition soit le prélude à des avancées décisives, pour un avenir où la décentralisation rime avec justice et progrès ! Le Niger s’apprête-t-il à entrer dans une nouvelle ère de gouvernance locale ?

Zinder : le Niger mise sur ses communes pour refonder la République

Zinder, phare du renouveau : La 11ᵉ Journée des Communes du Niger consacre la refondation locale

Ce 23 juin 2025, l’amphithéâtre André Salifou de Zinder, vibrant d’une solennité rare, s’est métamorphosé en un véritable creuset d’ambitions pour le Niger. Sous l’égide du Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République et le parrainage prestigieux du Général de Division Mohamed Toumba, Ministre d’État à l’Intérieur, la 11ᵉ Journée des Communes du Niger a été inaugurée avec éclat, portée par un souffle puissant de refondation nationale. Par ailleurs, ce rendez-vous majeur, orchestré avec brio par l’Association des Municipalités du Niger (AMN) sous la houlette du Colonel Boubacar Soumana Garanké, rassemble jusqu’au 25 juin les artisans d’une gouvernance locale réinventée. Dans le Damagaram, où l’histoire et l’avenir se conjuguent avec force, cette édition s’érige en un manifeste vibrant pour des collectivités résilientes, au service d’un Niger souverain et prospère.

La 11e Journée des Communes du Niger s'ouvre à Zinder pour refonder la gouvernance locale, avec un accent sur la vertu, l'autonomie et la solidarité face aux défis du Sahel.Gouvernance locale : un serment de renouveau pour le Niger

Sous le thème percutant « Gouvernance locale dans le contexte de Refondation de la République », cette 11ᵉ édition s’inscrit pleinement dans le sillage des bouleversements profonds du 26 juillet 2023, qui ont vu le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) redessiner avec audace les contours de l’État. À ce titre, le Général Toumba, dans une allocution incandescente, a enjoint les 215 administrateurs délégués – dont 15 femmes – à incarner une gestion intègre et exemplaire, répondant ainsi aux aspirations profondes des citoyens.

« La commune est le pouls de la nation ; son renouveau est notre impératif absolu », a-t-il proclamé avec force, soulignant l’urgence d’une décentralisation effective et efficiente. En outre, le Colonel Garanké, président de l’AMN, a quant à lui vanté un « creuset d’échanges » unique où les 255 communes du Niger, qu’elles soient rurales ou urbaines, forgeront des solutions durables face aux défis cruciaux que sont la sécurité, les changements climatiques et les enjeux économiques.

Zinder, capitale historique : épicentre d’une solidarité régionale

Le choix de Zinder, capitale historique du Niger, n’est pas anodin et revêt une forte symbolique. Le Gouverneur Massalatchi Mahamane Sani, hôte de l’événement, a salué l’hospitalité légendaire du Damagaram, magnifiée par la présence du Sultan Aboubacar Sanda Oumarou. La cérémonie d’ouverture, ponctuée par une visite immersive des stands célébrant l’artisanat local et les produits du terroir, a révélé la richesse et la diversité des terroirs nigériens. Par ailleurs, depuis 2024, l’AMN, forte de ses plaidoyers incessants, a obtenu une hausse significative de 20 % des transferts financiers aux communes, selon les données du ministère de l’Intérieur. Cette augmentation constitue un levier puissant pour stimuler l’économie locale. En plus, cette vitrine exceptionnelle, où se côtoient les délégations de l’Alliance des États du Sahel (AES) et des partenaires clés comme la Banque mondiale, incarne une solidarité régionale essentielle face aux crises sahéliennes complexes.

La 11e Journée des Communes du Niger s'ouvre à Zinder pour refonder la gouvernance locale, avec un accent sur la vertu, l'autonomie et la solidarité face aux défis du Sahel.Communes du Niger : une feuille de route ambitieuse pour l’avenir

Au-delà des fastes de la cérémonie d’ouverture, ces trois jours de réflexion intense s’attaquent à des enjeux cruciaux : la sécurité des populations, le renforcement de la cohésion sociale et l’autonomie financière indispensable des communes. La suppression de l’échelon régional, une décision majeure prise en 2024, impose une réorganisation audacieuse, confiée aux administrateurs délégués. Ces derniers, spécialement formés en gestion financière par l’Agence Nationale de Financement des Collectivités Territoriales (ANFICT), sont désormais chargés de rationaliser les ressources, comme l’exige le Plan de Développement Économique et Social (PDES) 2022-2026. De plus, les débats, enrichis par les expériences du Mali et du Burkina Faso au sein de l’AES, exploreront des modèles innovants d’intercommunalité pour mutualiser les efforts face à l’insécurité grandissante, qui a malheureusement déplacé 377 000 personnes au Niger en 2024, selon les chiffres alarmants de l’UNHCR.

L’innovation au cœur des communes : un appel à l’unité pour le Sahel

Le Sultan de Zinder, dans une adresse empreinte de gravité et de sagesse, a conjuré les élus locaux à « tisser l’unité dans la diversité », un écho puissant aux aspirations de la Charte nationale de la Refondation adoptée en 2023.  Par ailleurs, les partenaires au développement, dont l’UNDP et la GIZ, ont réaffirmé leur soutien indéfectible à la digitalisation des services communaux, un chantier d’envergure amorcé avec la plateforme e-Commune, déjà déployée dans 50 municipalités en 2025. « Chaque commune doit devenir un laboratoire de solutions innovantes », a déclaré un représentant de l’AES, vantant l’approche nigérienne comme un modèle inspirant pour l’ensemble du Sahel. Les ateliers thématiques, animés avec expertise dans l’amphithéâtre Salifou, promettent aussi de sculpter une gouvernance locale agile et résiliente, capable de répondre efficacement aux aléas climatiques et aux tensions sociales.

La 11e Journée des Communes du Niger s'ouvre à Zinder pour refonder la gouvernance locale, avec un accent sur la vertu, l'autonomie et la solidarité face aux défis du Sahel.Un Niger enraciné : l’avenir s’écrit dans les communes

En clôture de cette cérémonie emblématique, le Général Toumba a esquissé une vision audacieuse : celle de communes autonomes et fortes, véritables piliers d’un État refondé où la souveraineté s’incarne concrètement dans chaque village et chaque quartier. Cette 11ᵉ Journée des Communes, par sa portée stratégique et son ancrage populaire, transcende l’événementiel pour devenir un jalon historique essentiel. À Zinder, où les vents du Sahel murmurent des promesses de renouveau, le Niger forge un avenir où la gouvernance locale, tel un baobab millénaire, enracine profondément la République dans le cœur de ses citoyens. En conclusion, que ces trois jours de réflexion et d’échanges intenses illuminent le chemin d’une nation résiliente, unie et résolument prospère !

Niger : crise migratoire, réponse humaine

Dans le désert brûlant de la région d’Agadez, où les dunes murmurent des récits d’errance, le Niger s’érige en rempart d’humanité face à une vague migratoire sans précédent. En ce début d’année 2025, des milliers de ressortissants africains, chassés d’Algérie dans des conditions indignes, affluent vers la frontière d’Assamaka, transformant cette bourgade en un éphémère carrefour de désespoir. Devant l’ampleur de cette crise, le Niger, sous l’égide de ses plus hautes autorités, orchestre une réponse d’une rare audace, mêlant compassion panafricaine et pragmatisme diplomatique.

Face à l'afflux de milliers de migrants refoulés d'Algérie, le Niger et l'OIM orchestrent une réponse humanitaire audacieuse à Agadez, symbolisant un panafricanisme de solidarité.Assamaka : le Sahara, témoin d’une tragédie humanitaire sans précédent

Le Général de Division Ibra Boulama Issa, gouverneur d’Agadez, a lui-même foulé les sables d’Assamaka, d’Arlit et de la ville d’Agadez, mesurant de ses yeux l’urgence d’une situation frôlant le drame humanitaire. Selon des sources locales, l’Algérie a refoulé ou expulsé plus de 13 000 migrants, majoritairement originaires d’Afrique de l’Ouest, au premier trimestre 2025. Ces personnes ont été abandonnées dans des conditions extrêmes, livrées à la merci du désert. Face à cette violation criante des droits humains, le Niger, sous l’impulsion du Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République, et du Général Mohamed Toumba, Ministre de l’Intérieur, a fait le choix courageux de l’hospitalité et de la solidarité.

Face à l'afflux de milliers de migrants refoulés d'Algérie, le Niger et l'OIM orchestrent une réponse humanitaire audacieuse à Agadez, symbolisant un panafricanisme de solidarité.Niger-OIM : une alliance forte pour une réponse migratoire concertée et panafricaine

L’appel vibrant du gouverneur d’Agadez a résonné au-delà des frontières, mobilisant un élan collectif où l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) joue un rôle cardinal. Fidèle à son engagement, l’OIM a élaboré un plan de rapatriement ambitieux, facilitant le retour de milliers de migrants vers leurs pays d’origine. Ce dispositif, soutenu par une coopération étroite avec les autorités nigériennes, a permis de surmonter les écueils logistiques et diplomatiques. Par ailleurs, cette collaboration a été renforcée grâce à des accords bilatéraux négociés avec les nations concernées. La récente visite d’une délégation guinéenne, venue discuter du sort de ses compatriotes, illustre parfaitement cette dynamique de concertation.

Le 16 juin dernier, un protocole d’accord historique a scellé l’alliance entre le Gouvernorat d’Agadez et l’OIM. Ce partenariat vise à renforcer la résilience des communautés locales face aux défis de la mobilité. Axé sur la stabilité et le développement, il ambitionne de transformer Agadez en un modèle de gestion migratoire. Ainsi, l’humanitaire s’entrelace avec des projets durables : forages pour l’accès à l’eau, infrastructures sanitaires et activités génératrices de revenus pour 720 foyers, soit environ 5 040 personnes.

L’OIM, un allié indéfectible au cœur des défis nigériens

Dans un contexte où les sanctions internationales et les tensions régionales pèsent lourdement sur le Niger, l’OIM se distingue comme l’une des rares organisations onusiennes à maintenir son appui indéfectible. Depuis 2006, son action dans la région, marquée par la gestion de sept centres de transit, a permis d’assister plus de 103 000 migrants entre 2016 et 2023, offrant abris, soins médicaux et soutien psychosocial. De plus, en 2025, face à l’afflux croissant (7 222 migrants refoulés au premier trimestre, selon les autorités locales), l’OIM redouble d’efforts. L’organisation déploie des missions de recherche et de sauvetage dans le désert et accélère les retours volontaires.

Agadez : phare de dignité et de résilience pour toute l’Afrique 

En somme, l’engagement du Niger à Agadez transcende la simple gestion d’une crise. Il s’agit d’un acte de foi en un panafricanisme vivant, où la dignité humaine prévaut sur les logiques de rejet. Les autorités, en conjuguant dialogue, coordination et action concrète, tracent une voie où la solidarité n’est pas un vain mot, mais un levier puissant pour la stabilité régionale. Alors que les vents du Sahara charrient encore les échos des exilés, Agadez se dresse comme un phare. Ce dernier rappelle que l’humanité, même dans l’adversité, peut triompher par la force de la concertation et de l’espoir.

Diffa : L’or blanc, ferment d’espoir pour une jeunesse entreprenante

Diffa : L’or blanc contre la précarité, quand le lait devient moteur d’espoir 

Dans l’aride immensité de Diffa, où le sable dispute l’horizon aux pâturages, un souffle d’espoir s’est levé le 17 juin 2025. Sous l’égide du secrétaire général de la région, Attahirou Maidouka Mahamadou, la Maison des Jeunes et de la Culture a vibré d’une nouvelle ambition : un atelier dédié à la transformation et à la conservation des produits laitiers. Cet événement a réuni cinquante jeunes et femmes de cette contrée sahélienne. Orchestrée par l’ONG Jeunesse, Action & Leadership (JAL) en partenariat avec le Projet de Relance et de Développement de la Région du Lac Tchad (PROLAC-Niger), cette initiative se dresse comme un rempart contre la précarité, transformant le lait, cet « or blanc », en levier d’émancipation économique.

Transformation laitière : de nouveaux savoirs pour un avenir prospère 

Pendant plusieurs jours, les apprenants, issus des confins de Diffa, Maïné-Soroa et Goudoumaria, se sont immergés dans un apprentissage pointu. Sous la houlette d’experts, ils ont décrypté les arcanes de la fabrication du yaourt, du fromage frais et du lait caillé, tout en s’initiant aux techniques de conservation garantissant la pérennité des produits. L’hygiène, pierre angulaire de la compétitivité, a occupé une place centrale, avec un accent mis sur les normes internationales de qualité.

« Cette formation n’est pas qu’une opportunité , c’est une porte vers l’autonomie », confie Aïssa, une participante de 24 ans, dont les yeux pétillent à l’idée de lancer sa propre unité de transformation.

Défi laitier au Niger : transformer une richesse en réalité économique 

L’atelier s’inscrit dans un dessein plus vaste : faire du secteur laitier un moteur de résilience dans une région où l’élevage, pratiqué par 80 % de la population, constitue le socle économique. Avec un cheptel de 48 millions de têtes pour 26 millions d’habitants, le Niger possède un potentiel colossal, mais il reste entravé par une production laitière famélique – à peine 1 à 3 litres par vache et par jour, contre 28 en Europe. L’importation de 50 % du lait consommé, souvent sous forme de poudre bon marché, asphyxie les producteurs locaux. Face à ce défi, l’ONG JAL, soutenue par le PROLAC-Niger, ambitionne de renverser la donne en dotant les jeunes et les femmes de compétences entrepreneuriales.

Diffa face à la crise : l’entrepreneuriat comme réponse 

Diffa, région martyrisée par l’insécurité et les aléas climatiques, porte les stigmates d’une pauvreté extrême touchant 45,3 % de sa population, selon la Banque mondiale. Les conflits armés, qui ont forcé plus de 300 000 déplacés à chercher refuge dans la région, et les caprices d’un climat semi-aride aggravent la vulnérabilité des communautés. Pourtant, cet atelier incarne une riposte audacieuse. En valorisant le lait, produit ancré dans les traditions pastorales peules et touarègues, il offre une alternative aux importations et stimule la création de micro-entreprises.

Tcherno Ali Diallo, président de JAL, a galvanisé les participants : « Votre savoir-faire peut non seulement nourrir vos familles, mais aussi inspirer une révolution économique locale. »

Au-delà de la formation : un soutien complet pour les futurs entrepreneurs 

Ce programme, financé à hauteur de 120 millions de francs CFA par le PROLAC-Niger, ne se limite pas à la formation. En effet, il prévoit un accompagnement post-atelier, incluant des subventions pour l’achat d’équipements et la création de coopératives laitières. Déjà, des initiatives similaires, comme la laiterie de Gaya, produisant 2 500 litres de yaourt et de lait pasteurisé par jour, prouvent que le modèle est viable. À Diffa, l’objectif est clair : établir des centres de collecte et des mini-laiteries pour rapprocher les producteurs des marchés urbains, réduisant ainsi les coûts logistiques qui freinent la compétitivité.

Vision patriotique : le lait, clé de la souveraineté économique 

Cette initiative s’aligne avec l’Axe 3 de la Vision Patriotique du président Abdourahamane Tiani, qui prône une souveraineté économique ancrée dans les ressources locales. Le gouverneur de Diffa, le général Mahamadou Ibrahim Bagadoma, a salué cet atelier comme un « jalon vers l’autosuffisance », rappelant que le lait, riche en nutriments, est un pilier de la sécurité alimentaire dans une région où 20 % des enfants souffrent de malnutrition chronique. De plus, Mahamadou Seyni, secrétaire général de la commune urbaine de Diffa, a promis un soutien indéfectible, notamment via des facilités d’accès aux marchés locaux et des exonérations fiscales pour les futures entreprises laitières.

Diffa Rêve Grand : L’Espoir Laitier pour une Région en Mutation !

Alors que les dunes de Diffa s’étendent à perte de vue, un nouvel horizon se dessine. Ces cinquante apprenants, armés de techniques modernes et d’une ambition inébranlable, incarnent l’espoir d’une région qui refuse de ployer sous le poids des crises. En transformant le lait en richesse, ils tracent un chemin sur lequel la résilience triomphe de l’adversité, où chaque goutte devient une promesse d’avenir. Diffa, par cette initiative audacieuse, ne se contente pas de produire des yaourts ou du fromage ; elle forge une génération d’entrepreneurs, prête à écrire une nouvelle et lumineuse page de son histoire !

Les femmes nigériennes : architectes de l’avenir de l’AES

Niamey, Cœur Battant de l’Émancipation Féminine : L’Atelier de Socialisation de la Plateforme Unique des Femmes AES s’ouvre en grande pompe

Niamey, 17 juin 2025 – Un nouveau souffle a embrassé le Centre de conférence Mahatma Gandhi de Niamey ce mardi, marquant l’inauguration solennelle de l’atelier de socialisation et de planification opérationnelle de la Plateforme Unique des Femmes du Niger. Véritable joyau de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES), cet événement est bien plus qu’une simple réunion : c’est la promesse d’une nouvelle ère où les femmes nigériennes se positionnent en véritables bâtisseuses de leur destin.

Sous la présidence éclairée de la ministre de la Population, de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale, Pr Sidikou Ramatou Djermakoye Seyni, et en présence de la coordonnatrice de la plateforme, Mme Bayard Mariama Gamatié, ainsi que du Colonel Boubacar Soumana Garanké, administrateur délégué de Niamey, cet atelier symbolise une étape cruciale vers l’édification d’une société plus juste et égalitaire. Il scelle l’engagement indéfectible des Nigériennes à façonner un avenir solidaire et prospère au sein de l’espace AES.

À Niamey, ce 17 juin 2025, l'inauguration de la Plateforme Unique des Femmes du Niger marque une étape décisive pour l'autonomisation féminine et la construction d'un avenir solidaire au sein de l'AES.Une agora de voix féminines : l’inclusion au cœur de l’action

Réunissant des déléguées issues de toutes les régions du Niger, cet atelier se présente comme une véritable agora où les voix féminines, souvent sous-représentées, s’élèvent désormais avec une clarté souveraine. L’objectif cardinal de cette rencontre est d’inculquer aux participantes – qu’il s’agisse de femmes leaders, de représentantes d’associations ou d’actrices de la société civile – une parfaite maîtrise des missions et des statuts de la plateforme. Pour rappel, cette dernière a été créée le 31 août 2024 sous l’égide du Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine.

De plus, cette structure, composée de 79 membres répartis en six comités (allant des sages aux expertes, en passant par la mobilisation des ressources et la veille citoyenne), aspire à galvaniser la participation des femmes dans les trois piliers fondamentaux de l’AES : la défense et la sécurité, le développement et la diplomatie. Comme l’a souligné Mme Gamatié dans une récente interview, cet atelier permettra de « préciser les rôles, les échéances et les résultats attendus », posant ainsi des jalons solides pour une action concertée et pérenne.

À Niamey, ce 17 juin 2025, l'inauguration de la Plateforme Unique des Femmes du Niger marque une étape décisive pour l'autonomisation féminine et la construction d'un avenir solidaire au sein de l'AES.

Le Niger en quête de souveraineté : l’autonomisation féminine, un levier puissant

Dans un pays où les défis socio-économiques sont nombreux et où 36,5 % seulement des femmes participent à la vie active (contre 82,5 % des hommes, selon le PNUD), cette plateforme incarne une réponse audacieuse et nécessaire. En effet, en s’appuyant sur des cotisations internes et une mobilisation communautaire, elle ambitionne de devenir un levier d’autonomisation, notamment en milieu rural. À titre d’exemple, les plateformes multifonctionnelles, vulgarisées depuis 2019, ont déjà transformé la vie de milliers de femmes.

Par ailleurs, à Niamey, la présence du Colonel Garanké, fervent défenseur des municipalités nigériennes, souligne l’ancrage local profond de cette initiative. La ministre Seyni, quant à elle, a exalté « une démarche inclusive qui place les femmes au cœur des dynamiques de l’AES ». Cet élan s’inscrit pleinement dans la vision du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) qui, sous la houlette du général Abdourahamane Tiani, prône une souveraineté conquise par l’unité et l’engagement collectif.

À Niamey, ce 17 juin 2025, l'inauguration de la Plateforme Unique des Femmes du Niger marque une étape décisive pour l'autonomisation féminine et la construction d'un avenir solidaire au sein de l'AES.

Une dynamique régionale inspirante : les femmes au cœur de l’AES

L’atelier, qui se prolongera sur trois jours, ne se contente pas de socialiser les statuts de la plateforme. En outre, il vise également à valider un plan d’action détaillé, incluant la création de plateformes régionales et communales, afin d’irriguer l’ensemble du territoire nigérien. Cette ambition résonne avec les récents progrès de l’AES, marqués par l’adoption d’un logo et d’une plateforme numérique en décembre 2024 à Bamako, symboles d’une identité régionale en pleine construction.

En conséquence, les Nigériennes, conscientes de leur rôle crucial dans la lutte contre l’insécurité et la promotion des valeurs de solidarité, s’organisent pour peser davantage dans les sphères décisionnelles. Cette démarche fait écho aux efforts similaires déployés au Mali et au Burkina Faso, où les femmes s’affirment de plus en plus comme des actrices incontournables de la résilience et du développement.

L’Aube d’un avenir prometteur : le leadership féminin en marche

À Niamey, les participantes, galvanisées par l’enthousiasme collectif, esquissent déjà des projets concrets et ambitieux : formation des jeunes filles, soutien aux coopératives agricoles, campagnes de sensibilisation contre l’extrémisme violent, pour n’en citer que quelques-uns. Sur les réseaux sociaux, l’événement a suscité un élan d’optimisme retentissant : « Les femmes du Niger réécrivent l’histoire de l’AES », proclame une internaute, tandis qu’une autre salue « un pas vers une véritable souveraineté féminine ».

En définitive, cet atelier, par sa ferveur et sa vision, transcende le cadre d’une simple réunion. Il incarne l’éveil d’une force vive, prête à insuffler au Niger et à l’AES tout entière, une dynamique de progrès et d’unité sans précédent. En ce 17 juin 2025, Niamey est plus qu’une capitale ; elle est le creuset où les femmes nigériennes forgent, avec une audace indomptable, l’avenir radieux de leur nation.

Niamey : une révolution visuelle pour la capitale du Sahel

Niamey : Une métamorphose urbaine s’amorce avec la régulation des panneaux publicitaires

Niger, 11 juin 2025 — Dans l’éclat matinal de Niamey, où le Sahel murmure ses promesses d’avenir, une rencontre décisive s’est tenue ce mercredi, au cœur des arcanes administratives de la capitale nigérienne. L’Administrateur Délégué de la Ville, entouré du Secrétaire Général, du Chef de cabinet et du Conseiller en fiscalité, a convié les émissaires des agences de communication pour esquisser un dessein audacieux : réorganiser l’implantation des panneaux publicitaires. Loin d’un simple ajustement réglementaire, cette initiative, vibrante d’ambition, aspire à transfigurer Niamey en une cité moderne, où l’élégance urbaine rime avec ordre et hospitalité, marquant ainsi une étape majeure dans son développement.

Niamey lance une réforme audacieuse pour réorganiser ses panneaux publicitaires, visant à moderniser son paysage urbain et à stimuler son développement économique, transformant la capitale nigérienne en un modèle de ville africaine ordonnée et esthétique.Niamey : vers une esthétique urbaine harmonieuse et réglementée

Sous les cieux de Niamey, où les avenues grouillent de vie et les marchés palpitent d’échanges, les panneaux publicitaires, souvent anarchiques, ont longtemps façonné un paysage visuel disparate. En effet, cette rencontre, orchestrée dans une salle empreinte de gravité, marque un tournant significatif. L’Administrateur Délégué, dans une allocution ciselée, a dévoilé une ambition limpide : structurer l’affichage publicitaire pour magnifier l’esthétique urbaine, tout en insufflant une rigueur administrative salutaire. D’ ailleurs, cette démarche, inspirée par des modèles comme ceux de Ouagadougou, où une réorganisation similaire a ordonné le chaos visuel, s’inscrit dans une volonté de doter Niamey d’un visage digne de son statut de capitale.

Par ailleurs, les enjeux sont multiples. Outre l’embellissement de la ville, il s’agit d’harmoniser les installations pour garantir une équité entre opérateurs, d’accroître les recettes fiscales municipales et de répondre aux attentes d’une population aspirant à un cadre de vie plus avenant. Selon des données récentes, Niamey compte environ 1 500 panneaux publicitaires, dont près de 40 % seraient non conformes aux normes actuelles, un désordre que la municipalité entend résorber avec fermeté et transparence.

Nouvelles règles, nouvelles opportunités : la réforme de l’affichage publicitaire

Au cœur des échanges, les responsables des agences de communication, tels ceux d’Artisanprod ou de Kim Impression, ont découvert un cadre réglementaire repensé, fruit d’une concertation méticuleuse. Premièrement, les procédures d’agrément, jadis labyrinthiques, seront désormais simplifiées, ouvertes à tous les opérateurs, des artisans locaux aux grandes régies. Deuxièmement, des zones dédiées à l’affichage, stratégiquement délimitées, verront le jour, préservant les artères emblématiques comme le Boulevard Mali Béro ou l’Avenue Soni Ali Ber de toute saturation visuelle. Enfin, les tarifs, uniformisés, promettent une clarté inédite, tandis qu’un guichet unique facilitera les démarches administratives.

L’Administrateur Délégué a insisté également sur l’urgence d’une mise en conformité. Tous les opérateurs, sans exception, sont sommés de renouveler leurs agréments avant une échéance fixée à septembre 2025. Un calendrier précis, élaboré avec les services techniques, guidera cette transition, avec des contrôles rigoureux pour veiller au respect des normes. Cette injonction, loin d’être coercitive, se veut une invitation à co-construire une Niamey où l’affichage publicitaire, loin d’être une cacophonie, deviendra une symphonie visuelle au service de la modernité.

Partenariat Vert et Urbain : les agences de Com’ aux côtés du Niger

La rencontre n’a pas seulement été un lieu d’édiction de règles ; elle a scellé une alliance prometteuse entre la municipalité et les acteurs de la communication. Les agences, conscientes de leur rôle dans l’embellissement de la ville, ont salué l’approche participative des autorités. Des voix comme celle d’Adarka Web Design, acteur nigérien de la communication visuelle, ont plaidé pour des formations aux nouvelles normes, une suggestion accueillie favorablement par les autorités. Par ailleurs, l’accent mis sur des supports écologiques, à l’image des panneaux LED à faible consommation, reflète une sensibilité aux impératifs environnementaux, un écho à la loi Climat et Résilience française de 2021.

Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus vaste. Niamey, forte de sa croissance démographique – 1,5 million d’habitants en 2024 – et de son rôle de pivot dans l’Alliance des États du Sahel, ambitionne de devenir un modèle d’urbanisme africain. Des projets comme la modernisation du marché de Katako ou l’extension des réseaux d’eau potable à Zinder témoignent de cette ferveur réformatrice. L’Administrateur Délégué, en clôturant la réunion, a lancé un appel vibrant : « Ensemble, faisons de Niamey une vitrine de l’Afrique, une ville dans laquelle chaque panneau raconte une histoire d’ordre, de beauté et de progrès. »

Niamey : un avenir urbain en pleine lumière 

En somme, en cette journée du 11 juin 2025, Niamey a posé la première pierre d’une métamorphose urbaine ambitieuse. Dans cette capitale où le sable du Sahel danse avec les rêves d’avenir, la régulation des panneaux publicitaires n’est pas qu’une simple réforme ; c’est une véritable ode à la modernité, un serment collectif pour une ville plus belle, plus accueillante et, surtout, plus fière de son image. C’est ainsi que Niamey s’engage résolument sur la voie de l’excellence urbaine.

Niamey : les syndicats du Niger haussent le ton pour une justice sociale

Niger : coup de semonce social contre le CNSP, les syndicats réclament dialogue et inclusion

Niamey, 16 mai 2025 – Dans un Niger en quête de renouveau sous la houlette du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), les centrales syndicales – ATN, CDTN, CTN et ITN – ont conjointement sonné l’alarme. Le 15 mai dernier, ces organisations représentant une part significative des travailleurs nigériens ont officiellement sollicité une audience urgente auprès du général Abdourahamane Tchiani, président du CNSP, afin d’aborder une série de revendications sociales brûlantes. En outre, dans une déclaration publique, elles dénoncent également avec force leur exclusion notable du Conseil Consultatif de la Refondation (CCR), un organe pourtant censé incarner l’inclusivité et la représentativité de toutes les forces vives de la nation. Ce cri du cœur, porté par des milliers de travailleurs à travers le pays, résonne ainsi comme un appel pressant à redessiner les contours d’un État plus équitable et plus juste.

Urgence sociale : Le cahier de doléances brûlant des travailleurs nigériens

Les syndicats, représentant des dizaines de milliers de fonctionnaires et de travailleurs du secteur privé, placent ainsi des dossiers cruciaux sur la table des négociations qu’ils appellent de leurs vœux. Au cœur de leurs préoccupations principales figurent l’élaboration et la mise en place d’un régime indemnitaire juste et équitable pour l’ensemble des agents de l’État, le paiement rapide des arriérés liés aux avancements et reclassements de carrière accumulés, et l’instauration d’une indemnité spéciale spécifique pour les départs à la retraite afin de garantir une fin de carrière digne.

Ils exigent également un recrutement massif et urgent dans la fonction publique pour pallier les manques criants, la fin de la contractualisation précaire qui fragilise les travailleurs, une revalorisation significative du point indiciaire et du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) face à l’inflation galopante, ainsi que l’adoption sans délai du décret d’application tant attendu du Statut Général de la Fonction Publique.

Ces revendications, formulées avec clarté lors d’une réunion des centrales à Niamey, reflètent indéniablement les frustrations profondes et légitimes d’une main-d’œuvre confrontée quotidiennement à l’inflation, à la stagnation des salaires et à la précarité. « Les travailleurs sont le socle et le moteur de la nation. » « Ignorer leurs droits, c’est fragiliser dangereusement les bases de la refondation que nous appelons de nos vœux », a martelé un représentant de la CDTN, dans une interview accordée au média L’Enquêteur Niger le 15 mai. Depuis le coup d’État du 26 juillet 2023, qui a porté le CNSP au pouvoir, les syndicats espéraient en effet un dialogue social renforcé et constructif, mais les avancées concrètes en la matière tardent malheureusement.

Exclu de la Refondation : L’affront qui ne passe pas chez les syndicats

Un grief majeur et symboliquement fort alimente particulièrement la colère syndicale : l’absence totale de représentation des centrales syndicales dans le Conseil Consultatif de la Refondation (CCR), cet organe créé en septembre 2023 pour guider et orienter la transition post-coup d’État. Ce cadre, pourtant destiné à rassembler l’ensemble des partis politiques, de la société civile organisée et des forces vives de la nation, exclut purement et simplement les centrales syndicales, une omission perçue à juste titre comme un affront majeur et inacceptable par les organisations de travailleurs.

« Comment prétend-on bâtir une refondation nationale véritablement inclusive sans associer les voix et l’expertise des travailleurs, qui constituent la majorité de la population active ? » s’indigne un communiqué conjoint cinglant publié par les centrales le 15 mai. Les syndicats, forts de leur héritage militant et de leur rôle historique – notamment à travers l’Union des Syndicats des Travailleurs du Niger (USTN), célébrée pour ses 60 ans d’existence en 2020 – exigent désormais un siège légitime au sein du CCR afin de pouvoir peser sur les réformes en cours et à venir.

Cette exclusion actuelle contraste vivement avec l’histoire riche et le rôle central du syndicalisme nigérien, qui, dès les années 1940, a joué un rôle clé et déterminant dans la lutte pour la décolonisation et l’émancipation nationale. L’Union Générale des Travailleurs d’Afrique Noire (UGTAN), fondée en 1957, avait à l’époque fédéré les aspirations profondes à l’autonomie et à la justice sociale. Aujourd’hui, les centrales ATN, CDTN, CTN et ITN revendiquent légitimement cet héritage historique et cette légitimité pour réclamer leur place légitime et active dans la construction du Niger de demain.

Dialogue sous haute tension : Le CNSP face aux revendications et à l’attente d’une réponse

L’audience demandée officiellement au général Tchiani, dont la réponse est attendue d’ici au 20 mai selon des sources proches du CNSP, pourrait effectivement marquer un tournant décisif dans le dialogue social du pays. Cependant, les syndicats, qui représentent tout de même 70 % des fonctionnaires selon des estimations récentes datant de 2024, déplorent déjà un dialogue en pointillés, insuffisant et peu constructif depuis l’arrivée du CNSP au pouvoir.

À Niamey, où les marchés bouillonnent d’activité et les taxis klaxonnent dans un trafic incessant, les travailleurs attendent désormais des réponses claires et des actions concrètes. La mobilisation syndicale actuelle ne traduit pas seulement un ras-le-bol face aux difficultés économiques, mais aussi un profond espoir : celui d’un Niger où le labeur de chacun est reconnu et justement récompensé. Si le CNSP accepte enfin l’audience et s’engage dans de véritables négociations, cela pourrait contribuer à apaiser les tensions sociales latentes. Dans le cas contraire, les centrales, rompues aux luttes historiques et déterminées, pourraient durcir leur ton et envisager des actions plus directes.

Dans ce pays d’environ 26 millions d’âmes, où une jeunesse nombreuse aspire légitimement à un avenir stable, prospère et juste, les syndicats rappellent avec force une vérité intemporelle : il ne peut y avoir de véritable refondation de la nation sans justice sociale pour l’ensemble des citoyens.

À l’heure où le Niger cherche laborieusement sa voie vers la stabilité et le développement, l’écoute attentive et sincère des travailleurs pourrait bien être la clé d’une transition réussie et apaisée. Niamey retient son souffle, et l’histoire, comme toujours dans les moments charnières, observe attentivement l’évolution de la situation.

Diffa : l’initiative Flagship, tisseuse d’espoir au cœur des crises

À Diffa, l’Initiative Flagship tisse la résilience au fil des solidarités

Diffa, 2 mai 2025 — Ce matin, dans la salle Kafougou Abba de la commune urbaine de Diffa, une réunion aux allures de pacte communautaire s’est tenue sous la houlette de M. Mahamadou Seyni, secrétaire de la mairie. Ce cinquième rendez-vous mensuel du Comité communal de coordination a réuni les artisans d’un ambitieux dessein : l’Initiative Flagship, un programme multisectoriel qui, tel un tisserand patient, renforce la résilience des villages vulnérables de cette région nigérienne éprouvée par l’insécurité, les crises humanitaires et les caprices du climat. À cette occasion, dans un élan d’échanges vibrants, des ONG comme ID-Vert, DEDI, Garkua, SOS Villages d’Enfants, ADESA et Oxfam ont dévoilé leurs avancées, traçant des sillons d’espoir dans un terroir aride.

Une mosaïque d’actions pour bâtir la résilience sur le terrain

L’Initiative Flagship, pilotée par l’Office de Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) et lancée en 2023, incarne une vision audacieuse : placer les communautés au cœur de leur propre relèvement. En effet, à Diffa, où 129 015 déplacés internes cohabitent avec des hôtes sous la menace de Boko Haram et des inondations récurrentes, ce programme mise sur des interventions intégrées. Lors de la réunion, les partenaires ont exposé leurs réalisations de mars et avril 2025, couvrant un spectre aussi large que vital : sécurité alimentaire, éducation, protection de l’enfance, accès à l’eau potable et cohésion sociale.

Ainsi, ID-Vert, cheville ouvrière de la lutte contre l’insécurité alimentaire, a brillé par son soutien aux groupements agricoles. À travers des formations, des intrants et des projets d’irrigation, l’ONG a permis à des villages comme Boudouri ou Chétimari de cultiver malgré les sécheresses. De son côté, Garkua, fort de son expérience dans le programme de stabilisation financé par l’Union Européenne, a mis l’accent sur la gouvernance sécuritaire et les initiatives de retour des déplacés, avec 4 millions d’euros investis depuis 2022 pour revitaliser l’économie locale.

Parallèlement, SOS Villages d’Enfants, fidèle à sa mission, a renforcé la protection des orphelins et des enfants séparés, tandis qu’ADESA et DEDI ont multiplié les points d’eau potable, atteignant 5 601 personnes avec des campagnes d’hygiène. Enfin, Oxfam, quant à elle, a consolidé la cohésion sociale via des dialogues intercommunautaires, apaisant les tensions dans une région où les déplacés et les hôtes partagent des ressources rares.

Échanges fructueux : la synergie des acteurs éclaire le chemin

La réunion n’a pas été un simple défilé de bilans ; elle a vibré d’une synergie rare. Loin de là, les débats, qualifiés d’« enrichissants » par les participants, ont permis de confronter expériences et stratégies. À titre d’exemple, un représentant de DEDI a ainsi partagé comment les kits d’hygiène menstruelle distribués à 719 femmes ont restauré dignité et inclusion dans les villages. De même, de son côté, SOS Villages d’Enfants a plaidé pour une meilleure coordination des acteurs pour protéger les 24 écoles fermées à cause de l’insécurité. C’est pourquoi ces échanges, loin des monologues protocolaires, ont forgé une harmonisation des efforts, essentielle dans un contexte dans lequel chaque goutte d’eau, chaque sac de mil comptes.

La réunion du comité Flagship à Diffa a mis en lumière les efforts concertés des ONG et de la mairie pour bâtir la résilience des communautés Les comités de plaintes : la voix essentielle des communautés vulnérables

Un point fort de la réunion a été la volonté de muscler les comités de plaintes, ces mécanismes qui captent les doléances des bénéficiaires. En effet, dans des villages dans lesquels l’accès aux autorités est un luxe, ces comités sont une bouée de sauvetage, garantissant que les préoccupations – qu’il s’agisse d’un puits défaillant ou d’une aide mal distribuée – remontent aux décideurs. Face à cela, les participants ont recommandé un accompagnement renforcé, via des formations et des ressources, pour que ces structures incarnent pleinement l’esprit participatif de Flagship. Comme le souligne un adage kanuri cité par Mamadou Brem, bénéficiaire à Boudouri : « Celui qui a besoin d’une aiguille n’a que faire d’une épée. »

Diffa : un terreau de défis, un horizon de résilience grâce à Flagship

Diffa, avec ses 600 000 habitants, est un microcosme des crises sahéliennes : insécurité liée à Boko Haram, déplacements massifs, inondations dévastatrices et malnutrition endémique. À titre d’illustration, en 2025, 6 840 cas de rougeole et 14 décès ont frappé le Niger, tandis que 1,6 million d’enfants risquent la malnutrition aiguë dans la région. Pourtant, Flagship, avec ses 49 communes engagées, transforme ce tableau sombre. En 2024, 32 086 personnes ont été sensibilisées à l’hygiène et des projets comme RECOSOC, lancé par Oxfam en 2023, ont renforcé la cohésion sociale dans des zones frontalières. Collectivement, ces efforts, modestes, mais cumulatifs, bâtissent une résilience qui défie l’adversité.

Au-delà de la réunion : un engagement collectif pour l’avenir de Diffa

En clôture de la réunion, Mahamadou Seyni a salué l’engagement des partenaires et réaffirmé le rôle pivot de la mairie comme trait d’union entre les communautés et les ONG. Unis dans cette vision, les acteurs, unanimes, ont promis de pérenniser ce cadre de concertation, véritable boussole pour des interventions cohérentes.

Dès lors, à Diffa, où le vent charrie autant de sable que d’espoir, l’initiative Flagship n’est pas qu’un programme : c’est un serment collectif, celui de faire germer la vie là où la survie semblait être l’unique horizon. Ainsi, alors que les villageois de Boudouri cultivent leur riz et que les écoliers retrouvent leurs salles de classe, chaque réunion comme celle du 2 mai est une pierre posée sur le chemin d’une Diffa plus forte, plus unie, plus vivante.

Maradi : La Chefferie Traditionnelle se dote d’un nouveau bureau

Renouvellement du bureau de l’ACTN à Maradi  : entre Tradition et Responsabilité

Ce 28 avril, la ville de Maradi, carrefour culturel et économique du Niger, a été le théâtre d’un événement aussi solennel que significatif : le renouvellement du bureau régional de l’Association des Chefs Traditionnels du Niger (ACTN). En effet, sous la présidence du gouverneur de la région, le Contrôleur Général de Police Mamane Issoufou, cette cérémonie, tenue dans la salle de réunion du gouvernorat, a marqué un tournant dans la consolidation du rôle des chefferies traditionnelles face aux défis contemporains. Par ailleurs, avec l’élection consensuelle d’un nouveau bureau dirigé par l’Honorable Ahmed Ali Zaki, cet événement offre une leçon précieuse sur la symbiose entre tradition, gouvernance et engagement citoyen. Décryptons les enjeux, les acteurs et les implications de cette refondation, où l’héritage ancestral se conjugue avec les impératifs de la modernité.

Face aux menaces sécuritaires, le gouverneur de Maradi appelle les Chefs Traditionnels à l’unité et à la mobilisation

D’ailleurs, cet événement clé, marquant une refondation attendue de cette institution essentielle, a débuté par une cérémonie solennelle et chargée de sens. La réunion s’est ouverte dans une atmosphère de gravité, en présence des chefs de canton, des responsables des Forces de Défense et de Sécurité, et de figures éminentes de la région, dont l’Honorable Abdou Balla Marafa, sultan de Katsina et président d’honneur du nouveau bureau.

En plus, le gouverneur Mamane Issoufou, dans son allocution inaugurale, a planté le décor avec une lucidité empreinte de respect. Évoquant les «  menaces sécuritaires  » qui continuent de peser sur le Niger – des incursions de groupes armés dans la région de Diffa aux tensions transfrontalières avec le Nigeria – il a appelé les chefs traditionnels à intensifier leurs prières et leur mobilisation communautaire. « Vingt-et-un mois durant, vous avez fait vos preuves », a-t-il déclaré, saluant leur rôle de sentinelles sociales dans un pays en quête de stabilité.

Une refondation par l’unité : le consensus à Maradi, symbole d’une chefferie qui veut retrouver sa place

Le choix du consensus, prôné par le gouverneur comme garant de cette unité souhaitée face aux défis, n’était pas anodin. À l’image des bureaux renouvelés à Dosso et Zinder les 15 et 13 avril 2025, où les chefs de Dioundiou et du Damagaram ont été élus par accord collectif, Maradi a opté pour une démarche unitaire, évitant ainsi les rivalités électorales. Ce processus, comme l’a souligné Ousseyni Soumana à Dosso, s’inscrit dans une «  refondation  » des structures de l’ACTN, visant à restaurer la dignité et l’influence des chefferies, souvent marginalisées sous les régimes précédents.

Une nouvelle équipe aux Rênes : Ahmed Ali Zaki élu président pour piloter la chefferie dans une région stratégique

Fruit de ces concertations et de ce processus unitaire, une nouvelle équipe a été désignée pour incarner cette refondation de la chefferie régionale. À l’issue des concertations, un bureau de quatre membres a été désigné : l’Honorable Ahmed Ali Zaki, chef de canton respecté, prend ainsi  les rênes comme président, secondé par l’Honorable Abdou Balla Marafa, président d’honneur. Mahamane Laouali Dan Jimmo, nommé secrétaire général, et Mamane Hamissou Daka, trésorier, complètent cette équipe, chargée de piloter les activités associatives dans une région stratégique, frontalière du Nigeria et confrontée à des défis comme l’insécurité alimentaire et le banditisme.

Maradi: Renouvellement consensuel du bureau de la Chefferie Traditionnelle du Niger, un signe d'unité et de refondation Ahmed Ali Zaki : ‘Les chefs doivent être des forces de composition’, une vision audacieuse pour l’avenir de la chefferie

Cette équipe, désormais en place et forte de sa légitimité issue du consensus, se dote d’une feuille de route ambitieuse, présentée par son nouveau président. Dans son discours d’investiture, Ahmed Ali Zaki a tracé une feuille de route ambitieuse. « Nous sommes dans l’ère de la refondation », a-t-il proclamé, appelant à une transformation profonde de la chefferie traditionnelle. Pour lui, les chefs ne doivent plus se contenter d’un rôle symbolique : ils doivent devenir des «  forces de composition  », des médiateurs entre l’État et les communautés, des acteurs clés dans la gestion sécuritaire et administrative. Cette vision, qui fait écho aux réformes impulsées par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), place les chefs traditionnels au cœur de la gouvernance locale.

Héritage Ancestral et Missions Modernes : Le rôle des Chefs Traditionnels, piliers de la culture et de la gouvernance

Pour mieux comprendre la portée de cette vision nouvelle et le rôle central des chefs dans la gouvernance moderne, il faut examiner leur rôle historique et contemporain au Niger. Pour comprendre l’importance de ce renouvellement, il faut se pencher sur le rôle historique et contemporain des chefferies au Niger. Héritiers des royaumes précoloniaux haoussa, zarma et touareg, les chefs traditionnels sont des gardiens de la culture et des valeurs sociétales. À Maradi, où le sultanat de Katsina a jadis rayonné, ils incarnent une autorité morale, arbitrant les conflits fonciers, présidant aux cérémonies rituelles et mobilisant les communautés pour des causes nationales, comme l’éradication de la polio en 2004.

Rempart contre l’Instabilité : Le CNSP s’appuie sur les Chefs Traditionnels pour la sécurité et la cohésion communautaire

Ce rôle historique et culturel, qui a perduré à travers les époques, s’est formalisé au fil du temps et bénéficie aujourd’hui d’un regain d’intérêt étatique, notamment sous la transition actuelle. Sous la présidence de Mamadou Tandja (1999-2010), l’ACTN a été formalisée pour fédérer ces leaders, leur conférant un rôle consultatif auprès de l’État. Plus récemment, depuis son arrivée en 2023, le CNSP, dirigé par le Général Abdourahmane Tiani, a redonné du lustre à cette institution, la considérant comme un rempart contre l’instabilité. À Niamey, le 22 mars dernier, le gouverneur Assoumane Abdou Harouna exhortait les chefs à contrer les «  propos haineux  », illustrant leur fonction de relais communautaires. À Maradi, leur implication dans la collecte des contributions au FSSP et la sensibilisation contre l’insécurité en fait des acteurs incontournables.

Au Cœur de la Gouvernance Locale : L’élection de Maradi, un exemple de refondation par le dialogue

L’élection de Maradi, en particulier, illustre concrètement les principes et les enjeux de cette refondation et de ce partenariat État-chefferie prônés par le CNSP. L’élection du bureau de Maradi enseigne plusieurs vérités. Premièrement, le consensus, loin d’être une simple formalité, reflète une sagesse collective, ancrée dans les traditions haoussa où le dialogue prime sur la confrontation. Deuxièmement, la «  refondation  » prônée par Zaki invite à repenser le rôle des chefs dans un Niger confronté à des crises multidimensionnelles – sécuritaire, climatique, économique.

Vers la stabilité : le nouveau bureau ACTN Maradi, espoir d’une chefferie forte au service de la nation

Forts de ces leçons et de ce nouveau départ démarré par le consensus, les acteurs de la chefferie traditionnelle à Maradi regardent vers l’avenir avec détermination. En clôturant la cérémonie, le gouverneur Mamane Issoufou a réitéré sa confiance en la sagesse des chefs, les exhortant à «  continuer les invocations  » pour un Niger en paix. Ahmed Ali Zaki, en écho, a promis de faire du bureau un outil de concorde et de progrès. Alors que Maradi, avec ses 3,5 millions d’habitants et sa proximité avec le Nigeria, navigue entre défis et opportunités, ce nouveau bureau incarne une espérance : celle d’une chefferie réinventée, au service d’un Niger uni et résilient.

Bilan et dialogue : Garanké face aux acteurs citoyens de Niamey

Dans l’après-midi du 8 avril, sous un soleil ardent qui n’a su décourager les âmes ferventes, le Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué de la Ville de Niamey, a convié les acteurs de la société civile nigérienne à une rencontre empreinte de cœur et de gravité. Ce rendez-vous, tenu dans le cadre de la commémoration du premier anniversaire des autorités municipales, s’est ainsi révélé un creuset d’échanges où se sont mêlés gratitude, bilan et espérances pour une gouvernance plus proche des citoyens.

À l'occasion du 1er anniversaire des autorités municipales de Niamey, l'Administrateur Col. Garanké a rencontré la société civileUn hommage à la mobilisation exemplaire

D’emblée, le Colonel Garanké a salué la présence massive des représentants de la société civile, un témoignage éclatant de leur dévouement malgré les rigueurs climatiques. « Je me réjouis grandement de votre engagement sous cette chaleur accablante », a-t-il proclamé, posant ainsi le ton d’une rencontre où l’effort collectif fut érigé en vertu cardinale. Cette assemblée, réunie en présence du secrétaire général de la ville, a donc permis à l’Administrateur Délégué de dresser un tableau lucide des réalisations accomplies au cours de cette première année de gestion, tout en esquissant les défis qui se profilent à l’horizon.

Une année de labeur et de progrès

Douze mois se sont écoulés depuis l’installation des nouvelles autorités municipales, un laps de temps marqué par des initiatives visant à redonner à Niamey son lustre et sa vitalité. Parmi les faits saillants, le Colonel Garanké a notamment évoqué les efforts d’assainissement des artères urbaines, la réhabilitation des infrastructures publiques et l’élan insufflé dans les services de proximité. La collecte des ordures, jadis un écueil, s’est vue rationalisée, tandis que des campagnes de sensibilisation ont fleuri pour ancrer une conscience citoyenne plus aiguë. Ces avancées, bien que modestes face à l’ampleur des besoins, ont néanmoins été portées par une volonté de rupture avec l’inertie passée, inspirée par la charte de la refondation promulguée sous l’égide des nouvelles autorités nationales.

À l'occasion du 1er anniversaire des autorités municipales de Niamey, l'Administrateur Col. Garanké a rencontré la société civile La Charte de la refondation : un phare éthique selon Garanké

Au cœur de son propos, l’Administrateur Délégué a invoqué cette charte, un texte qui transcende le simple cadre juridique pour incarner un pacte moral. « Elle exalte des valeurs que je vous conjure d’embrasser afin que notre mission commune prospère et que Niamey s’élève en une capitale moderne, digne de nos aspirations », a-t-il déclaré avec une ferveur contenue. En effet, justice, intégrité et solidarité, autant de principes qu’il a invités les acteurs présents à faire leurs, reconnaissant en eux des artisans indispensables de cette métamorphose urbaine.

Un dialogue ouvert, une main tendue

Loin de se limiter à une litanie de louanges ou de projets, cette rencontre s’est voulue une agora dans laquelle la parole fut libre. Le Colonel Garanké a ainsi exprimé son désir d’instaurer un espace pérenne d’échanges, une tribune dans laquelle la société civile pourrait faire entendre ses doléances et ses visions. « Votre rôle est cardinal dans l’édification d’une gouvernance participative », a-t-il souligné, réaffirmant l’engagement des autorités municipales à tisser un partenariat robuste avec ces forces vives. Et cette ouverture, rare dans sa franchise, a trouvé un écho favorable auprès des participants, qui ont salué les efforts déployés depuis l’arrivée du Colonel à la tête de la ville.

À l'occasion du 1er anniversaire des autorités municipales de Niamey, l'Administrateur Col. Garanké a rencontré la société civile Une société civile en éveil

Les représentants des organisations de la société civile, dans une unanimité empreinte de gravité, ont rendu hommage à l’Administrateur Délégué pour son labeur incessant. Gestion des inondations saisonnières, amélioration de l’éclairage public, initiatives pour les jeunes : autant de fronts où son empreinte se fait sentir. En retour, ils ont réitéré leur détermination à l’épauler dans cette entreprise titanesque, voyant en lui un guide résolu à faire de Niamey un modèle de résilience et de modernité. Ces mots, d’une sincérité palpable, ont alors scellé une alliance qui dépasse les convenances pour s’ancrer dans une ambition partagée.

Une visite aux multiples échos

Cette rencontre n’était qu’une facette d’un programme plus vaste célébrant l’an 1 des autorités municipales. Ainsi, le matin même, une séance de don de sang au Centre National de Transfusion Sanguine avait mobilisé les agents municipaux, un geste d’altruisme salué par la population. La veille, le 7 avril, une exposition des réalisations au Palais des Congrès avait permis aux Niameyers de contempler les fruits d’une année de gestion, tandis qu’une soirée culturelle avait clos la journée dans une célébration de l’identité locale. En somme, chaque initiative, pensée avec soin, a renforcé le lien entre la municipalité et ses administrés.

À l'occasion du 1er anniversaire des autorités municipales de Niamey, l'Administrateur Col. Garanké a rencontré la société civile Par cette rencontre, le Colonel Boubacar Soumana Garanké ne s’est pas contenté de célébrer un anniversaire ; il a jeté les bases d’un pacte renouvelé avec la société civile, pilier d’une Niamey en devenir. Ce dialogue, par sa profondeur et sa promesse, dessine par conséquent un chemin sur lequel la gouvernance se fait main dans la main avec ceux qu’elle sert. Dès lors, reste à voir si cette union, scellée sous le ciel brûlant de la capitale, saura fleurir en un héritage durable, un défi que l’avenir seul pourra trancher.

Tahoua s’érige en chantre du pardon : une leçon de cohésion sous l’égide du Gouverneur Tawayé

Ce mercredi 2 avril, la salle de conférence de l’hôtel de ville de Tahoua s’est muée en un sanctuaire de réflexion et d’élan collectif. Sous la houlette du Gouverneur de la région, le Colonel-Major Oumarou Tawayé, les strates socioprofessionnelles de la cité se sont réunies pour disséquer une vertu prônée avec ferveur par le Chef de l’État, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani : le pardon. En effet, dans un Niger convalescent des soubresauts politiques et sociaux, cette rencontre, empreinte d’une gravité dynamique, a résonné comme un appel vibrant à la réconciliation, à la justice et à l’unité.

À Tahoua, une rencontre socioprofessionnelle  explore le pardon comme levier de réconciliation et de refondation nationale au NigerUne origine née des Assises nationales

Par ailleurs, L’origine de cet élan trouve sa source dans les Assises nationales pour la refondation du Niger, un exercice d’introspection collective dont les conclusions, remises récemment, ont inspiré au Président Tiani une vision audacieuse. Lors du lancement des recommandations issues de ces assises, le Général a semé une idée-force : le pardon comme pilier d’une nation renaissante. Le Gouverneur Tawayé, dans une allocution ciselée, a repris ce flambeau, dissipant les malentendus qui ont parfois brouillé le message présidentiel. « Le pardon, loin d’être une absolution aveugle, s’entrelace avec la justice », a-t-il martelé, soulignant que cette démarche n’élude pas les comptes à rendre, mais invite à une harmonie restaurée entre les âmes.

Un pardon aux multiples visages

Avec une éloquence rare, le Colonel-Major a peint le pardon sous des teintes plurielles. Il s’agit d’un baume pour les querelles intestines qui fissurent les familles, d’un pont jeté par-dessus les rancunes nées des joutes politiques, d’une main tendue après les faux pas du quotidien. « Une société dépourvue de cette clémence mutuelle s’étiole, incapable de s’élever », a-t-il professé, liant ce geste à la cohésion sociale et à la paix communautaire. En ce mois de Ramadan, période de recueillement et de miséricorde, l’appel résonne avec une intensité particulière, invitant ainsi chacun à puiser dans cette temporalité sacrée la force de dépasser les griefs.

Une exhortation à l’unité transcendant les croyances

Le Gouverneur n’a pas ménagé ses efforts pour rallier toutes les sensibilités. Aux fidèles musulmans et chrétiens, il a enjoint une coexistence symbiotique, reflet de la vision d’un Niger uni portée par le Président Tiani. « Acceptez-vous, vivez en osmose », a-t-il imploré, conviant ces communautés à multiplier les prières pour conjurer les périls qui guettent la nation. En plus, cette interpellation, d’une gravité presque prophétique, a trouvé écho dans les mots de l’Administrateur délégué de Tahoua, Sahabi Moussa. Ce dernier, au nom de la ville, a présenté ses vœux de Ramadan et sollicité le pardon pour les écarts commis dans l’exercice de ses fonctions, incarnant ainsi l’humilité prônée par cette initiative.

Un message à propager, un peuple à rallier.

Sahabi Moussa a clos son propos par une mission confiée aux présents : devenir les hérauts de ce pardon, transmettre son essence à ceux restés au seuil de la salle. Cette ambition s’est cristallisée dans une déclaration finale des chefs de quartiers et de villages rattachés à Tahoua. Ces derniers ont salué l’élévation du Général Tiani au grade suprême, loué sa charte de refondation et réaffirmé leur adhésion à ses desseins de réconciliation. Dans un souffle de colère contenue, ils ont dénoncé le massacre de Fambita, rappelant que le pardon n’efface pas la nécessité de justice face à l’innommable.

Le pardon : un horizon à façonner ensemble

Et vous, lecteur, ne sentez-vous pas l’élan de cette invitation ? Le pardon, tel un fil d’or, peut recoudre les étoffes déchirées de nos liens. Il ne s’agit pas d’oublier, mais de transcender, de bâtir sur les cendres des discordes un avenir dans lequel la paix ne soit pas un vœu pieux, mais une réalité tangible. À Tahoua, une étincelle s’est allumée, portée par des voix résolues à faire du Niger un creuset d’unité. Reste à savoir si cette flamme, fragile encore, saura embraser les cœurs au-delà des murs de l’hôtel de ville, ou si elle vacillera face aux vents contraires d’une histoire tumultueuse. Le choix, en définitive, repose entre nos mains.