décembre 2020 - Page 18 sur 39 - Journal du niger

Af’Sud : le « Projet de réconciliation » menacé (fondation)

Le « Projet de réconciliation » nationale doit être mené par l’Etat lui-même, faute de quoi il risque d’échouer, selon la Fondation Desmond Tutu.Cette structure, dirigée par le prix Nobel de la paix et Archevêque anglican à la retraite, Desmond Tutu et son épouse, a fait cette déclaration mercredi lors de la Journée de la réconciliation nationale qui est célébrée chaque 16 décembre.

Pourtant, lundi dernier, le président Cyril Ramaphosa a déclaré que la réconciliation peut être réalisée en Afrique du Sud si les citoyens se tendent la main en apprenant à se parler dans leurs langues respectives, pour une communication et une compréhension faciles.

La fondation a déclaré que la suggestion du président n’est pas la bonne pour parvenir à la réconciliation dans un pays toujours déchiré par l’injustice raciale et les inégalités socio-économiques, 26 ans après la fin du règne de la minorité blanche sous l’apartheid.

« L’Etat doit créer le cadre et fournir les matériaux pour que la société civile puisse contribuer de manière significative à tisser un tissu compatissant et inclusif de cause commune pour une nation unie », a estimé la fondation.

Elle a aussi appelé l’Etat à redécouvrir de toute urgence son intégrité aux yeux de la population, en démontrant « sa volonté et la capacité de lutter contre la corruption, la mauvaise administration, la prestation de services inadéquats et les niveaux obscènes d’inégalités sociales ».

 

« A défaut, le projet de réconciliation à long terme de l’Afrique du Sud risque d’échouer complètement et, avec lui, la réputation mondiale du pays comme étant un phare d’espoir dans un monde de division », a-t-elle indiqué.

La Fondation Tutu a reconnu que les défis auxquels l’Afrique du Sud est confrontée ne peuvent être sous-estimés car ils sont immenses.

« Un pays défini par son histoire de nantis et de démunis, et de patriarcat, a (par négligence) fait peu de progrès pour uniformiser les règles du jeu », a observé notre source, accusant que les intérêts politiques sont jusqu’ici tenus au-dessus des intérêts du peuple.

Et de regretter : « Des millions de Sud-Africains vivent dans la misère et la pauvreté abjecte, et presque tous sont noirs. Il n’y a pas eu de dividende de liberté pour eux en termes de qualité de vie et l’urbanisation rapide a sans doute rendu les choses plus difficiles ».

L’organe a également souligné que « les plans de l’Etat pour procéder à la restitution des terres et les réformes se sont avérés extrêmement lents à mettre en œuvre ».

« Le résultat, a constaté la Fondation Tutu, est que le modèle biaisé de propriété foncière hérité du passé reste pratiquement intact, la majorité des Sud-Africains étant exclus et l’Etat sous une pression croissante pour agir ».

Les États-Unis félicitent le Niger pour le bon déroulement des élections locales

Dans un communiqué, l’Ambassade des États-Unis à Niamey a félicité le peuple nigérien pour ses élections locales et municipales apaisées et disciplinées du 13 décembre 2020. Les observateurs électoraux de l’Ambassade des États-Unis ont noté « des conditions pacifiques, exemptes de violence », Cependant, l’Ambassade des États-Unis à Niamey signale que de nombreux bureaux de vote ont ouvert en retard ou n’avaient pas le matériel nécessaire. De fait, ils «exhortent les responsables nigériens à prendre ces questions en considération pour les élections présidentielles et législatives du 27 décembre 2020». 

« De plus, nos observateurs ont remarqué que dans la plupart des bureaux de vote du pays, les électeurs ne portaient pas de masque et/ou ne respectaient pas les normes de distanciation sociale prescrites par le Ministère de la Santé Publique. Cette situation est préoccupante étant donné l’augmentation des cas de COVID 19 au Niger », ajoute le communiqué dans lequel l’Ambassade «conseille à tous de porter des masques et de respecter la distanciation sociale, cela étant la meilleure façon d’atténuer la propagation de cette maladie mortelle». 

L’Ambassade des Etats-Unis a par ailleurs  « salué le travail acharné et la conduite pacifique des électeurs nigériens, des agents électoraux, des partis politiques, de la société civile et des forces de sécurité qui a permis d’organiser ces élections dans des conditions de sécurité », poursuit le document mis en ligne le 14 décembre 2020 et dans lequel la représentation diplomatique américaine au Niger « encourage le Niger à continuer de renforcer son processus démocratique et les libertés fondamentales d’expression, d’association, de parole et de réunion », conclut la même source.

Guinée : Condé prête serment devant une dizaine de chefs d’Etat

Le président guinéen Alpha Condé, proclamé vainqueur de la présidentielle le 7 novembre par la Cour constitutionnel, a prêté serment devant celle-ci mardi au Palais Mohammed V en présence d’une dizaine de chefs d’État africains et de sommités internationales.Dans son discours d’investiture, Alpha Condé a appelé  ses concitoyens à « oublier le passé qui divise »  et à se tourner vers un « avenir d’unité et d’espérance ». Le président guinéen prône l’unité après une période de troubles politiques marquée par plusieurs morts chez des manifestants de l’opposition.

« J’exhorte chacun d’entre vous à oublier le passé qui divise au profit d’un avenir d’unité et d’espérance », a indiqué Condé, affirmant sa « conviction que la Guinée se fera avec tous les Guinéens », en présence de plusieurs chefs d’Etats africains.

Cette investiture sur fond de crise politique, a été l’occasion pour l’opposant historique élu en 2010 puis réélu en 2015, d’apaiser le climat politique afin d’aller vers « un véritable sursaut national ».

« Nous aspirons tous à un changement profond et rapide. C’est pourquoi il faut changer les pratiques et les méthodes. Nous nous engageons à lutter avec fermeté contre la corruption, le copinage et le clientélisme », a déclaré Alpha Condé.

Alpha Condé s’est aussi engagé à lutter contre la corruption et les détournements des fonds publics qui gangrènent l’administration guinéenne lors de son discours.

Parmi les chefs d’État, étaient présents le Bukinabè Roch Marc Christian Kaboré, le Congolais Denis Sassou Nguesso, le Malien Bah N’Daw, le Sierra-Léonais Julius Maada Bio, le Libérien George Weah, l’Éthiopienne Sahle-Work Zewde, le Comorien Azali Assoumani, le Togolais Faure Essozimna Gnassingbé, le Ghanéen Nana Akufo-Addo, le Mauritanien Mohamed Ould Ghazouani et le Tchadien Idriss Déby Itno.

Plusieurs Premiers ministres étaient également présents, celui de Djibouti, Abdoulkader Kamil Mohamed, la Première ministre gabonaise Rose Christiane Ossouka Raponda, l’Équato-Guinéen Francisco Pascual Obama Asue et l’Ougandais Ruhakana Rugunda.

Selon le président de la Cour constitutionnelle, le président guinéen sera réinstallé dans ses nouvelles fonctions le 21 décembre prochain.

Ouverture à Bassam d’un atelier pour former les journalistes sur les techniques de fact-checking

Un atelier de formation des journalistes sur la désinformation et les techniques de Fact-checking organisé par l’organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture ( UNESCO et ses partenaires, s’est ouvert mercredi à Grand-Bassam, une ville balnéaire au sud d’Abidjan, a constaté APA sur place.Sidi Tiémoko Touré, le ministre ivoirien de la Communication et des médias qui a présidé la cérémonie d’ouverture de ce séminaire, a regretté que pendant la campagne de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre dernier et  pendant le pic de la Covid-19 en Côte d’Ivoire,  « notre pays a été confronté au drame de la désinformation». 

Poursuivant, il a salué cette initiative de l’UNESCO contre la désinformation estimant que celle-ci cadre avec l’ambition de son département ministériel. Avant lui, Anne Lemaistre, la représentante de l’UNESCO à Abidjan, a déploré à son tour « qu’avec les réseaux sociaux, tout le monde s’improvise journaliste ». 

Selon elle, les conséquences de la désinformation sont nombreuses non seulement sur les populations, mais aussi sur les journalistes.  « La désinformation est l’un des premiers ennemis du journaliste professionnel. La vérification de l’information s’impose aujourd’hui avec acuité », a soutenu Mme Lemaistre. 

Par ailleurs, elle a précisé que cet atelier sera sanctionné par la mise en place d’un réseau régional de Fact-checking. Plusieurs communications dont, les techniques de fact-checking, les outils de vérification de l’information et l’anatomie des fake news, sont au menu de ce séminaire qui s’achèvera jeudi. 

Election présidentielle : l’ancien chef d’Etat Salou Djibo demande à la Cour Constitutionnelle de statuer sur la question de nationalité de Bazoum Mohamed

Dans un point de presse qu’il a convoqué le mardi 15 décembre 2020, l’ancien chef de l’Etat et candidat du PJP Doubara a annoncé son intention de saisir la Cour constitutionnelle pour qu’elle statue de nouveau sur la question de la nationalité de Bazoum Mohamed, le candidat du PNDS Tareyya, parti au pouvoir.

Au cours de son intervention , l’ex chef de l’Etat du 18 février 2010 au 7 avril 2011, a jugé nécessaire de demander au Président de la République de prendre toutes les dispositions « pour préserver la quiétude sociale ». Il a  en ce sens insister sur le cas de Bazoum Mohamed  et a, par conséquent,  inviter la Cour Constitutionnelle à « réexaminer » le cas et la situation de sa candidature à l’aune des dernières évolutions de la situation, notamment, des différents arrêts rendus par la Cour sur la question polémique de la « nationalité d’origine », du candidat en question.  En ce sens, Salou Djibo en appelle en particulier au Président de la République, garant du respect de la Constitution « à s’investir afin que la lumière soit faite sur cette situation et que la paix sociale soit préservée, car nul ne peut rester indifférant ou neutre face à la gravité de la situation ».

« J’en appelle précisément au Président de la République de convoquer le Conseil de la République conforment à l’article 69 de la Constitution. Pour ma part, j’affirme mon attachement au respect de la loi, ainsi que mon engagement à me battre pour un véritable état de droit et traitement équitable pour tous dans l’intérêt supérieur du Niger ». martelé Salou Djibo.

Selon lui, plusieurs candidats en lice contestent encore la validation de sa candidature et ces «contestations sont sérieuses car elles portent sur la nationalité d’origine de M. Bazoum Mohamed».

D’après lui, les décisions rendues par la cour jusqu’à ce jour n’ont pas permis d’établir la véracité de la nationalité d’origine de M. Bazoum Mohamed et les questions sur la légalité de sa candidature se sont intensifiées avec un fort soupçon qu’il existe une volonté politique manifeste d’imposer aux Nigériens un candidat et probablement un Président de la Républiques sans que tout doute soit levé sur les conditions d’éligibilité requises par la loi .

C’est donc du fait du « malaise né de cette situation » et qui « menace la stabilité des institutions et la pax sociale », qu’il a demandé à son conseil d’introduire, ce mardi 15 décembre 2020, « une requête devant la cour constitutionnelle pour qu’elle dise clairement, sans artifice juridique, si le candidat Bazoum Mohamed répond ou non à la condition de nationalité d’origine exigée par les dispositions de l’article 47 de la constitution et d’en tirer toutes les conséquences de droit qui s’imposent ».

Rappelons que, le débat sur la nationalité d’origine du candidat du PNDS Tarayya, M. Bazoum Mohamed a déjà fait l’objet de deux décisions de la Cour Constitutionnelle sur requêtes de certains candidats à la présidentielle qu’elle a jugées non fondées.

 

 

Washington transmet à l’ONU sa décision de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara

Les Etats-Unis d’Amérique ont adressé mardi, en la personne de leur représentant auprès des Nations Unies, Kelly Craft, leur proclamation de reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara, au Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, et au président du Conseil de Sécurité Jerry Matthews Matjila.Washington a ainsi demandé d’annexer cette proclamation comme document du Conseil de Sécurité.

Dans la correspondance de Kelly Craft, les Etats-Unis affirment, en plus de la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur le Sahara, que l’offre d’autonomie du Royaume reste « la seule base pour parvenir à une solution au conflit ».

La décision historique des États-Unis de reconnaître la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara a été annoncée jeudi dernier lors d’un entretien téléphonique entre le Roi Mohammed VI et le président américain, Donald Trump. Cette décision américaine rappelle au monde entier la justesse de la cause marocaine.

À titre de première concrétisation de cette initiative souveraine de haute importance, les États-Unis ont décidé d’ouvrir un consulat à Dakhla, à vocation essentiellement économique, en vue d’encourager les investissements américains et contribuer au développement économique et social, au profit notamment des habitants des provinces du Sud.

Plusieurs pays arabes, africains, européens et asiatiques ont salué la décision prise par les Etats-Unis d’Amérique de reconnaitre la souveraineté du Maroc sur le Sahara. Il s’agit d’une décision prise par une superpuissance mondiale et membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, mettant en avant son impact au niveau de la stabilité, de la sécurité et du développement de la région, de manière à renforcer la profondeur africaine du Royaume dans le cadre de la coopération Sud-Sud.

Politique, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les récents développements de la question nationale, la campagne de vaccination, la réforme des entreprises publiques et la mise en place d’une nouvelle unité de production de coiffes à Kénitra, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Al Bayane+ souligne que la reconnaissance de la marocanité du Sahara par le président américain « est en passe de mettre du feu dans les provinces du Sud en matière d’éclosion, sous toutes ses formes », ajoutant que la prochaine installation de l’antenne consulaire de la première puissance du monde « mettrait également du punch dans ce brassage diplomatique qui prend forme à grandes enjambées ».

La publication relève que « la représentation se focalisera sur l’aspect économique au sein de cette région dont les jalons du développement sont déjà incrustés, à travers le lancement d’une panoplie de projets dans les lieux, notamment le complexe portuaire, le réseau routier, autoroutier et l’ensemble urbain ».

Il s’agira, selon lui, dans un proche avenir de la conurbation au standing mégalopole mais pareillement, de l’universalité géostratégique où prospère une diversité de cultures et d’idées sur le vivre-ensemble et foisonne une interaction sur les grands idéaux de l’humanité.

+Al Massae+ cite une déclaration du ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, qui a affirmé que le Maroc n’a encore réceptionné aucune dose du vaccin anti-Covid jusqu’à présent, notant que le vaccin qui sera administré au lancement de la campagne de vaccination n’a pas encore été défini.

Si le Maroc a conclu des accords pour se procurer un vaccin chinois et un autre britannique, la priorité sera donnée au vaccin qui sera réceptionné en premier, a expliqué le ministre, faisant savoir que d’importants moyens logistiques ont été mobilisés au niveau des aéroports de Casablanca et de Marrakech et des vols internes pour l’acheminement du vaccin vers les différentes zones.

La campagne de vaccination débutera dès la réception des premières doses, a-t-il indiqué, expliquant la nécessité de recevoir des doses suffisantes pour garantir la continuité de l’opération de vaccination.

Revenant sur la question de la restructuration des entreprises publiques, +Aujourd’hui le Maroc+ estime qu’« il serait trop réducteur et naïf de penser que la promulgation d’un texte de loi et la création d’une agence suffiraient à donner de la consistance à une vraie réforme des entreprises publiques ».

Car, selon le journal, il ne s’agit là que de résultantes qui devraient venir couronner le travail de refonte qui, lui, doit se faire en profondeur.

« Pour donner réellement une traduction fidèle de la volonté royale, l’administration et le gouvernement devraient d’abord faire un état des lieux, un diagnostic très précis et développer un modèle viable et durable », préconise-t-il.

+Al Bayane+ rapporte que l’équipementier automobile américain Adient compte investir 15,5 millions d’euros pour mettre en place une nouvelle unité de production de coiffes à la Zone d’accélération industrielle à Kénitra et ce, suite à un protocole d’accord signé avec le ministère de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique.

En vertu de ce protocole d’accord, ce leader mondial du segment des sièges automobiles renforce ses activités au Maroc à travers un important programme d’investissement portant notamment sur cette usine de fabrication de coiffes pour les clients du groupe (PSA, VW et Toyota), fait savoir le quotidien.

Réalisée sur un terrain de 24.500 m², cette unité permettra de générer 1.600 emplois et un chiffre d’affaires à l’export de 60 millions d’euros pour servir 750.000 véhicules.

Une ex-Premier ministre en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent principalement de la sortie d’Aminata Touré (dite Mimi) sur l’impossibilité pour Macky Sall de tenter un troisième mandat.« Mimi recale Macky », « Mimi élimine Macky », « Mimi invalide Macky » et « Mimi disqualifie Macky ». Tels sont les titres qui barrent les Unes de Sud Quotidien, Vox Populi, Walf Quotidien et L’AS, rapportant la position de l’ancienne Premier ministre à propos du débat sur un éventuel troisième mandat du président Macky Sall pour l’élection présidentielle de 2024.

Pour Aminata Touré en effet, « la question est derrière nous ». Parce que Macky Sall, réélu le 24 février 2019, « a affirmé à de nombreuses reprises qu’il effectuerait son second et dernier mandat ». D’après Mme Touré, « la limitation des mandats s’inscrit dans le renforcement des institutions et des processus démocratiques ». 

De même, « 75% des citoyens africains sont pour la limitation », affirme l’ancienne présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese) récemment débarquée de ce poste au profit d’Idrissa Seck, l’ex-opposant de Macky Sall classé deuxième à la dernière présidentielle au Sénégal.

Sur un autre sujet, L’AS titre sur « l’étrange destin des activistes africains », notant qu’ils vivent alternativement entre « l’intimidation, la prison ou l’exil ».

Le journal fait focus également dans sa titraille sur la Grande Mosquée Hassan 2 de Casablanca. Elle est devenue en cette période « une merveille architecturale  frappée par la Covid ».

EnQuête enquête sur l’état des hôpitaux dans l’arrière-pays et tombe sur un « désert médical ». Selon le journal, seules les régions de Dakar et Thiès « tirent leur épingle du jeu » en matière d’hôpitaux. L’absence de spécialistes et un plateau médical sommaire sont entre autres maux que l’on retrouve dans l’arrière-pays.

En football, Stades titre sur le « choc des deux premiers », entre Tottenham Et Liverpool. Ce sera « un vrai challenge » pour les coéquipiers de Harry Kane en vue de consolider leur place de leader devant les coéquipiers Reds de Sadio Mané, note le journal.

A propos de l’international sénégalais, Le Soleil se montre inquiet : « Qu’arrive-t-il à Sadio Mané », se demande le quotidien national, qui souligne que l’enfant de Bambaly (Casamance, sud) n’a pas marqué depuis huit matchs avec son club. Et cette disette « soulève des interrogations », d’après le journal.

Mais Record temporise, comme sait bien le faire la star sénégalaise avec le ballon. Pour le choc de ce soir face à Tottenham, le quotidien spécialisé espère « le réveil » pour Sadio ainsi que « la première place » pour Liverpool.

Maroc : la banque centrale maintient inchangé son taux directeur

La banque centrale marocaine a décidé, mardi, de maintenir inchangé le taux directeur à 1,5%, estimant que l’orientation de la politique monétaire reste largement « accommodante », ce qui assure un financement adéquat de l’économie, indique mardi un communiqué de la banque.Analysant l’évolution de la conjoncture aussi bien internationale que nationale et les projections macroéconomiques à moyen terme de la Banque actualisées sur la base des dernières données disponibles, des développements récents liés à l’évolution de la pandémie et à la réponse des autorités, ainsi que des orientations de la loi de finances de 2021, l’institution monétaire prévoit ainsi que l’économie marocaine devrait se contracter de 6,6% pour l’ensemble de cette année, avant de rebondir de 4,7% en 2021 et de 3,5% en 2022.

« Pour l’ensemble de l’année 2020, l’économie nationale accuserait une contraction de 6,6%, avec un repli de 5,3% de la valeur ajoutée agricole et de 6,6% de celle non agricole », précise la même source, notant qu’après une forte baisse de l’activité au deuxième trimestre, la reprise post-déconfinement reste lente et partielle en lien notamment avec les restrictions locales et sectorielles instaurées pour endiguer la recrudescence des contaminations ainsi que les incertitudes entourant l’évolution de la pandémie aux niveaux national et international.

Pour la banque centrale, les perspectives d’évolution durant 2021 et 2022 restent entourées d’un degré élevé d’incertitudes, mais les développements récents dont essentiellement l’initiative de la vaccination anti-COVID-19 à grande échelle au niveau national et dans plusieurs pays partenaires, ainsi que la mise en place d’un fonds stratégique dédié à l’investissement suggèrent que la balance des risques serait orientée à la hausse.

Quant à l’inflation, elle devrait terminer cette année avec une moyenne de 0,7% et rester quasi stable en 2021 avant d’atteindre 1,3% en 2022, révèle l’institution financière, soulignant que cette évolution est en lien notamment avec l’amélioration prévue de la demande intérieure. 

Le Conseil de la Banque du Maroc a également noté qu’après s’être affaiblie au deuxième trimestre, l’inflation a connu une nette accélération à partir du mois d’août, tirée principalement par l’augmentation des prix des produits alimentaires à prix volatils. 

Pour ce qui est des comptes extérieurs, les données à fin octobre montrent un repli quasi généralisé des échanges de biens. Les exportations ressortent en recul de 10,1%, tirées notamment par des baisses des ventes du secteur automobile et du textile, et les importations de 16,6%, en lien particulièrement avec la contraction des achats de biens d’équipement, des produits finis de consommation ainsi que de la facture énergétique.

Le Maroc attend toujours l’arrivée du vaccin anti-Covid-19 des laboratoires chinois et britannique (ministre)

Le ministre marocain de la Santé, Khalid Ait Taleb a souligné mardi que son département attend toujours l’arrivée du vaccin contre la Covid-19 des laboratoires chinois, Sinopharm et britannique AstraZeneca.Dans un exposé présenté devant le parlement sur la stratégie nationale de vaccination contre la Covid-19, le responsable gouvernemental a indiqué que le lancement de la campagne de vaccination nationale est tributaire de la réception des premières doses de la part de l’un des laboratoires.

Selon lui, l’opération de vaccination anti-Covid19 va couvrir les citoyens de plus de 18 ans selon un calendrier vaccinal en deux injections. Ainsi, la priorité sera donnée aux staffs se trouvant en première ligne, notamment le personnel de la santé, les autorités publiques, les forces de l’ordre, le personnel de l’éducation nationale ainsi que les personnes âgées et vulnérables.

L’opération sera par la suite étendue au reste de la population, afin de préserver la santé publique et réduire les répercussions économiques et sociales de la pandémie, tout en garantissant un taux de couverture vaccinale de près de 80% de la population.

Le Maroc est bien préparé pour l’opération de vaccination qui va durer 12 semaines, a-t-il assuré, faisant savoir que le ministère de la Santé a mis en place un entrepôt national pour stocker les vaccins et élaboré un plan d’action pour recevoir, stocker et distribuer le vaccin dans des conditions sûres sur l’ensemble du territoire national.

Selon lui, un plan de communication a été développé visant à sensibiliser les citoyens à tous les aspects liés au processus de vaccination, ajoutant que la campagne nationale de vaccination contre le Covid-19 est une réponse réelle et sérieuse pour enrayer la pandémie.

Et de préciser qu’une couverture vaccinale d’au moins 80% est nécessaire pour obtenir une protection et une immunité collectives qui ouvrent la voie à un retour à une vie normale, soulignant que la collaboration entre les secteurs gouvernementaux et les ONG demeure d’une grande valeur pour atteindre les objectifs escomptés.

Un total de 23,8 millions de Marocains seront vaccinés dans 2.867 centres installés à cet effet et 9.908 points de vaccination mobiles, lit-on dans la stratégie nationale de vaccination. Une équipe de vaccination composée de 18.504 entre médecins, infirmiers et administratifs, est mobilisée pour réussir cette opération de grande envergure, précise-t-on.