avril 2021 - Page 22 sur 52 - Journal du niger

Egypte : 11 morts et 98 blessés dans le renversement d’un train au nord-est du pays

Par Mohamed Fayed — Onze personnes ont trouvé la mort et 98 autres ont été blessées dans le renversement dimanche des voitures d’un train dans la ville de Toukh, une petite ville agricole relevant du gouvernorat de Qalyoubia, au nord-est de l’Egypte, selon un premier bilan fourni par le ministère égyptien de la Santé.Selon des témoins oculaires, le train, en provenance de la ville de Mansoura, s’est renversé suite au déraillement de ses wagons, dont deux se sont séparés du train, faisant une centaine de blessés et causant l’arrêt du trafic ferroviaire sur la ligne Le Caire et à Al Mansoura (nord-est).

Plus de 55 ambulances ont été dépêchées pour prendre en charge les blessés, selon le ministère de la Santé. Des enquêteurs ont été envoyés sur place pour établir les causes de l’accident.

D’après la source de sécurité, le conducteur du train et d’autres responsables ferroviaires ont été détenus pour être interrogés.

L’activité ferroviaire en Égypte est le théâtre de nombreux accidents, dont le plus récent est celui survenu en Haute-Égypte en mars dernier faisant 20 morts et 200 blessés.

Selon les statistiques officielles, le trafic ferroviaire a connu pendant la période allant de 2003 à 2017, un total de 16.117 accidents ferroviaires.

Ces accidents ferroviaires sont généralement attribués à des problèmes d’infrastructures et de maintenance.

Egypte : Une centaine de blessés dans le renversement d’un train au nord-est du pays

Par Mohamed Fayed — Une centaine de personnes ont été blessées dans le renversement dimanche des voitures d’un train dans la ville de Toukh, une petite ville agricole relevant du gouvernorat de Qalyoubia, au nord-est de l’Egypte.Selon des témoins oculaires, le train, en provenance de la ville de Mansoura, s’est renversé suite au déraillement de ses wagons, dont deux se sont séparés du train, faisant une centaine de blessés et causant l’arrêt du trafic ferroviaire sur la ligne Le Caire et à Al Mansoura (nord-est).

Plus de 55 ambulances ont été dépêchées pour prendre en charge les blessés, selon le ministère de la Santé. Des enquêteurs ont été envoyés sur place pour établir les causes de l’accident.

D’après la source de sécurité, le conducteur du train et d’autres responsables ferroviaires ont été détenus pour être interrogés.

L’activité ferroviaire en Égypte est le théâtre de nombreux accidents, dont le plus récent est celui survenu en Haute-Égypte en mars dernier faisant 20 morts et 200 blessés.

Selon les statistiques officielles, le trafic ferroviaire a connu pendant la période allant de 2003 à 2017, un total de 16.117 accidents ferroviaires.

Ces accidents ferroviaires sont généralement attribués à des problèmes d’infrastructures et de maintenance.

Ramadan: respect partiel des mesures contre la Covid-19 dans des mosquées à Abidjan

Les mesures barrières contre la Covid-19 telles la distanciation physique et le port du cache-nez sont partiellement respectées dans des mosquées à Abidjan, où les prières dans ces lieux de culte drainent beaucoup de fidèles musulmans ces derniers jours en raison du jeûne du mois de ramadan.

Dans des communes huppées comme le Plateau, le Centre des affaires d’Abidjan, où à Cocody à l’est de la capitale économique ivoirienne, les mesures barrières dont la distanciation physique et le port du cache-nez sont scrupuleusement respectées.

A la grande mosquée de la Riviera-Golf ou encore à la grande mosquée de la Riviera II et la grande mosquée du Plateau, les mesures barrières sont imposées. Dans ces mosquées, les autorités religieuses exigent aux fidèles le respect des mesures anti-Covid-19 pendant le culte.

Par contre, à Abobo, à Adjamé, dans le Nord d’Abidjan ou encore à Yopougon, dans l’Ouest, des communes dites populaires de la capitale économique ivoirienne, les mesures barrières contre la Covid-19 sont foulées aux pieds dans plusieurs mosquées.

Le non-respect de certaines mesures sanitaires a accru ces derniers mois les risques de propagation de cette maladie. Mais, des fidèles musulmans observent rarement les mesures contre la Covid-19 dans la plupart des mosquées des quartiers dits populaires.

Le jeûne du mois du ramadan qui est le quatrième pilier de l’islam, a démarré depuis mardi en Côte d’Ivoire. Il devrait durer 29 ou 30 jours pendant lesquels les musulmans restent à jeûn de l’aube jusqu’au coucher du soleil et s’abstiennent également d’avoir des rapports sexuels avec leur conjoint dans la journée.

Pendant cette période marquée par la générosité des fidèles à l’égard de leurs co-religionnaires, les mosquées drainent beaucoup plus de fidèles musulmans pendant les prières, d’où un risque réel de propagation de la maladie à Coronavirus dans les lieux de culte.

A la date du 15 avril 2021, la Côte d’Ivoire comptait 45.444 cas confirmés de Covid-19 dont 44 925 personnes guéries et 273 décès. Abidjan reste l’épicentre de la maladie avec plus de 90% des cas positifs.

Management de la qualité: le Trésor ivoirien maintient la norme ISO 9001 version 2015

AFNOR, une entité internationale de normalisation, a au terme d’un audit des performances du Système de Management de la Qualité (SMQ) du Trésor public ivoirien, maintenu son certificat ISO 9001 version 2015.

Démarré le mercredi 14 avril 2021, l' »Audit de suivi N°1″ du Trésor public ivoirien, organisé dans le cadre du maintien de son Certificat à la norme ISO 9001 version 2015,  a pris fin le vendredi 16 avril 2021, indique une note transmise à APA, samedi.   

Les résultats ont été livrés par Mme Amie Mar, auditeur international pour le compte de AFNOR et responsable de l’équipe des auditeurs, lors d’une de restitution tenue à Abidjan. 

Cette cérémonie, présidée par le directeur général du Trésor public ivoirien, M. Assahoré Konan Jacques, s’est déroulée à la salle de conférence de la Direction générale sise au 7ème étage de l’immeuble Sogefiha à Abidjan-Plateau.

Au terme de cet « Audit de Suivi 1 », les auditeurs ont recommandé le « maintien du certificat ». Il ressort de cette évaluation que le Trésor public de Côte d’Ivoire garde intacte ses performances.   

Aucune non-conformité enregistrée, selon les auditeurs qui relèvent également 18 points forts et 30 pistes de progrès. Les auditeurs ont aussi noté avec satisfaction l’implication active de tout le personnel dans la mise en œuvre du SMQ. 

Toutefois, l’équipe conduite par Mme Amie Mar, a encouragé le Trésor à poursuivre les efforts afin de franchir avec succès les étapes du processus de maintien du Certificat, surtout au niveau de l’évaluation et de l’efficacité des actions correctives.

M. Assahoré a traduit la reconnaissance du Trésor public ivoirien aux auditeurs pour l’accompagnement dont l’Institution bénéficie pour l’amélioration  de son SMQ et l’atteinte de ses objectifs de performance.  

Il a rassuré les auditeurs sur l’engagement du Trésor Public à mettre en œuvre toutes les recommandations formulées, avant de déclarer « le Trésor Public se veut une administration moderne et engagée dans une dynamique d’amélioration continue ».

Ce certificat est soumis à un renouvellement tous les trois ans. Pendant cette période de validité, un audit de suivi est réalisé chaque année par le certificateur pour s’assurer que le SMQ reste conforme aux exigences de la norme ISO 9001 version 2015.

La certification globale du Trésor ivoirien a été obtenue en novembre 2019 sur l’ensemble de ses processus et métiers, ce qui permet à cette administration d’assurer efficacement sa transformation structurelle.

Le SMQ favorise en outre l’amélioration de la qualité opérationnelle (Comptable, Bancaire, financière et administrative), la consolidation  de la qualité de la signature de l’État et une mobilisation des ressources nécessaires au financement du budget sur les marchés financiers et de capitaux.

Maroc : Fléchissement des arrivées de touristiques de 78,5% à fin 2020

Les arrivées de touristes au Maroc ont atteint leur plus bas niveau à fin 2020 avec une baisse de 78,5%. Même constat pour les nuitées qui se sont repliées de 72,4% après +5,1%, selon la Direction du trésor et des finances extérieures (DTFE) relevant du ministère de l’Economie et des Finances.Malgré les mesures prises pour atténuer l’impact des conséquences de la pandémie sur le secteur, les arrivées des touristes aux postes frontières ont enregistré une baisse de 79,8% au quatrième trimestre 2020, sous l’effet des replis de 92% pour les touristes étrangers et de 59% pour les MRE, précise la DTFE dans sa note de conjoncture portant sur les premiers résultats de l’année 2020.

De même, les nuitées réalisées dans les hôtels classés ont reculé de 82,6%, résultat des baisses de 94% pour les non-résidents et de 52,3% pour les résidents.

« Après avoir maintenu une bonne dynamique durant les trois dernières années, le secteur touristique a pâti lourdement des effets de la crise sanitaire et des mesures restrictives mises en place par les autorités pour endiguer la pandémie de la Covid-19 », fait savoir la note, notant que la suspension dès le 15 mars 2020 de tous les vols internationaux de passagers et des liaisons maritimes en provenance et à destination du territoire marocain, ainsi que la déclaration de l’état d’urgence sanitaire au Royaume ont entrainé un arrêt quasi-total de l’activité touristique.

Pour rappel, les autorités marocaines ont annoncé différentes mesures d’assouplissement de franchissement du territoire national notamment à partir du 7 septembre. En effet, les ressortissants des pays non soumis à l’obligation de visa sont autorisés à se rendre sur le territoire marocain à condition de présenter une réservation d’hôtel ou une invitation d’une entreprise marocaine, ainsi qu’un test négatif de dépistage du Covid-19.

Un nouvel assouplissement a été annoncé, à partir du 1er octobre, pour les voyageurs à destination du Maroc et concerne le prolongement de la durée des résultats du test PCR à 72 heures avant le vol au lieu des 48 heures avec suppression du test sérologique, rappelle la DTFE.

Afrique : 86% des migrants restent dans le continent (chercheur)

Une infime partie des migrants africains sortent du continent, révèle Dr Ibrahima Kane.Le chercheur à la Fondation « Open society initiative for west africa » (Osiwa) remet en cause l’idée selon laquelle les Africains se déplacent majoritairement hors du continent.

« Sur 100 Africains qui se déplacent, 86% le font à l’intérieur de l’Afrique. Seuls 14% des migrants africains se déplacent hors du continent. Ces derniers se déplacent majoritairement au Moyen-Orient et dans le reste de l’Asie et non en Europe comme on veut nous le faire croire », a soutenu Dr Kane.

Il a souligné que 2% des migrants africains sont irréguliers et que l’Afrique représente 3% de la migration mondiale.

« La gestion de la migration passe par la gestion de la diversité culturelle, d’où la nécessité d’apprendre des bonnes pratiques », a-t-il recommandé, vendredi à Dakar, lors d’une rencontre sur « Les routes de la migration africaine » organisée par l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) et le Laboratoire mixte international Movida.

Malheureusement, a déploré Dr Ibrahima Kane, « beaucoup d’Etats ouest africains n’ont pas de politiques migratoires » et que les textes de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) relatifs à la migration ne sont pas appliqués.

Se prononçant sur la diversité des chiffres sur les migrants, Dr Cheikh Oumar Bâ, Directeur exécutif de l’Ipar a plaidé pour leur harmonisation. « Pour ce faire, la recherche doit aider à avoir une bonne base de données sur les migrants. Ce qui permettra de changer le paradigme des politiques migratoires », a-t-il indiqué.

Ce qui fait dire à Dr Amadou Diaw, Conseiller technique du Secrétaire d’Etat chargé des Sénégalais de l’extérieur que sur les questions relatives à la mobilité et aux migrations, « nous avons besoin que toutes les parties prenantes travaillent collectivement pour faire évoluer la cause et les préoccupations des migrants ».

« Car assez souvent, a dit Dr Diaw, le débat sur la mobilité et les migrants est empreint de fantasmes, sources de polémiques. (…) les migrants sont souvent victimes de stigmatisation, d’exclusion sociale, bref, accusés de tous les maux et qualifiés de tous les sobriquets ».

De l’avis de Dr Diaw, les idées reçues sur les migrants découlent d’une analyse simplificatrice de la réalité, mais que dans toute idée reçue, il y une petite part de vérité et beaucoup d’exagération.

« Elle (l’idée reçue) est répandue dans les milieux où les raccourcis historiques sont courants. Façonnées à partir de représentations sociales déterminées, les idées reçues sur la migration ont tendance à se focaliser sur la figure de l’étranger envahisseur et qui viendrait prendre ou voler le travail de nationaux », a-t-il affirmé.

Le Maroc octroie une aide humanitaire au profit des forces armées libanaises

Le Roi Mohammed VI a bien voulu donner sa haute approbation pour faire un don royal personnel sous forme d’aides alimentaires au profit des forces armées libanaises et du peuple libanais, annonce vendredi communiqué de l’Etat-major général des Forces Armées Royales (FAR).L’acheminement de ces aides vers le Liban sera assuré par des avions militaires marocains, précise un communiqué.

« Cette décision royale intervient en réponse à une demande formulée par la partie libanaise, et dans le cadre de la solidarité avec ce pays frère, afin de lui permettre de faire face aux défis économiques et aux répercussions de la pandémie de COVID-19 », conclut la même source.

Sonko et d’autres sujets au menu des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce samedi à APA, traitent d’une diversité de sujets dont la sortie de l’opposant Ousmane Sonko sur la situation qui prévaut à l’université de Dakar.« La nouvelle salve de Sonko », titre EnQuête, soulignant que le chef de file du parti Pastef/Les patriotes s’oppose à la fermeture du campus social de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar et se penche sur les problèmes des étudiants qui subissent, selon lui, de nombreuses violences.

Lors de cette sortie, le patron de de Pastef/Les Patriotes a pris fait et cause pour les étudiants, souligne Walf Quotidien.

« Les étudiants s’entendent être traités de voyous… et maintenant de terroristes par le gouvernement. L’étudiant sénégalais est moralement torturé par l’absence d’horizon, toujours tenaillé par le doute… », dénonce Ousmane Sonko dans EnQuête.

Cela fait dire à Le Quotidien que « Sonko pourfend le pouvoir ». Le farouche opposant au régime de Macky Sall a profité de cette sortie pour évoquer les emplois annoncés par le gouvernement. Et pour lui, il ne s’agit rien d’autre que de « promesses démagogiques ».

Dans le domaine sanitaire, Le Soleil signale que « le ministère de la Santé dément » les supposés décès liés aux vaccins anti-Covid. Le journal rapporte que le Directeur de la prévention « a rejeté en bloc » l’information faisant état de trois patients décédés suite à l’administration de vaccin anti-Covid.

« Nous n’avons pas encore eu une seule personne décédée après la prise des vaccins Sinopharm ou AstraZeneca », a déclaré Docteur Mamadou Ndiaye.

L’Observateur qui avait donné l’information hier revient à la charge et donne ses « vérités sur les errements du ministère de la Santé ».

« A la suite de son article qui a barré sa Une d’hier vendredi, le ministère de la Santé est monté au créneau, sans que l’on ne connaisse les réelles motivations, pour démentir les informations contenues dans le texte et qui ont été fournies au journal par l’autorité compétente. L’Observateur qui ne compte changer aucune virgule de ce qu’il a écrit, réédite in extenso le texte en question », se défend le quotidien.

Sous le titre « Akilee court-circuité », Le Quotidien annonce que le juge a ordonné la main levée des comptes de la Société nationale d’électricité (Senelec) et condamne Akilee aux dépens.

En août dernier, la société Akilee avait demandé la saisie conservatoire des comptes de Senelec en exécution d’un contrat d’exclusivité de fournitures de compteurs intelligents. Le prestataire demandait le paiement de montants arrivés à échéances à hauteur de 2,6 milliards de francs Cfa. Akilee avait attendu 7 mois, après plusieurs mois et de nombreuses médiations avant de finir par recourir à la justice.

En éducation, Sud Quotidien informe que pour la satisfaction de ses revendications, « le G20 (groupement syndical) accélère la cadence ». Il est notamment prévu un débrayage et une grève totale les 21 et 22 avril, informe le journal.

En politique, L’Observateur revient sur ce qu’il appelle « la bataille de leadership entre Ousmane Sonko et Thierno Alassane Sall (TAS) » et écrit : « La rivalité politique est exprimée sous forme de guerre des tranchées entre affidés. »

Social et santé meublent la Une des hebdomadaires marocains

La généralisation de la protection sociale et la lutte contre l’épidémie de coronavirus au Maroc sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie Eco+ écrit que le chantier Royal pour la généralisation de la protection sociale s’inscrit exactement dans le prolongement d’un autre chantier d’envergure entamé en 2004.

« Lorsqu’on a évoqué l’AMO en 2002, cela semblait relever plus de l’impossible. Des années plus tard, les résultats sont aujourd’hui là et incontestables », indique la publication, notant que des filets sociaux universels et institutionnels font en sorte que le citoyen bénéficiaire ne soit plus dépendant de la bonne volonté ou des moyens de bienfaiteurs, associations et mécènes.

Et c’est justement dans ce sens que le chantier de la généralisation de la protection revêt toute son importance puisqu’il vise à l’instauration d’un filet social universel, fait savoir le journal, relevant que l’effort collectif, à travers l’impôt, est inévitable pour le financement d’un tel chantier qui nécessitera 51 milliards de DH par an.

L’intégration de millions de ménages dans la sphère formelle des services de santé à travers des cotisations, des prestations et des procédures administratives pourrait finalement s’avérer être un meilleur antidote contre l’informel qui génère éternellement les poches de vulnérabilité, estime-t-il.

Pour sa part, +La Nouvelle Tribune+ souligne que « la couverture sociale universelle relève de l’intérêt supérieur de la Nation et l’initiative royale l’indique avec force ! ».

L’initiative royale signifie également que le Roi Mohammed VI, parfaitement au fait des blocages structurels qui affectent le dialogue social, veut dépasser ces attitudes corporatistes ou partisanes afin de permettre de donner à cette réforme la priorité qu’elle mérite pleinement, explique l’hebdomadaire, soutenant que la couverture sociale universelle est un chantier de règne et traduit l’engagement du Souverain de satisfaire les besoins et les attentes des secteurs les plus défavorisés de la population.

« Avec ce Big Bang social, un pas immense aura été accompli au bénéfice des démunis et chacun saura qui en aura assumé la vraie paternité… », assure-t-il.

Sur un autre registre, +L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ écrit qu’après l’épreuve du jeûne, pendant le jour, les Marocains sont appelés à rester chez eux, le soir, pour éviter tout risque de relâchement, ajoutant que les citoyens, dans leur écrasante majorité, font preuve d’un sens appréciable de responsabilité.

Ramadan ou pas, les gestes barrières restent la première arme de combat, et à coup sûr la plus efficace, face à la Covid-19, ajoute la publication, rappelant que de nouveaux lots de vaccins sont attendus pour que l’opération de vaccination puisse se poursuivre dans les délais impartis en vue d’atteindre l’immunité collective.

« En attendant, chaque Marocain a le devoir envers lui-même et envers les siens de faire bien attention aux questions sanitaires », observe-t-il.

Covid-19: 54,74 milliards Fcfa de la Banque mondiale à la Côte d’Ivoire

La Banque mondiale (BM) a approuvé vendredi un nouveau financement de 54,74 milliards Fcfa pour faciliter l’acquisition de nouveaux vaccins contre la Covid-19 et booster la campagne nationale de vaccination, selon une note.

D’un montant global de 100 millions de dollars (54,74 milliards Fcfa), ce financement additionnel intervient dans le cadre du Projet d’appui au Plan national de riposte à la Covid-19 et vise à limiter la propagation du coronavirus en Côte d’Ivoire.

Ce financement vise également à permettre au pays de diversifier ses sources d’approvisionnement en vaccins contre la Covid-19 et à assurer un déploiement efficace au niveau national et de soutenir les efforts de sensibilisation générale. 

« En partenariat avec l’initiative Covax, cet appui va permettre aux autorités sanitaires de vacciner plus de 10 millions de personnes, soit près de 40 % de la population ivoirienne », a dit Coralie Gevers, directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée et le Togo.

Elle a ajouté que cela «va aussi soutenir une approche de communication intégrée afin de fournir aux Ivoiriens une information basée sur des faits concrets et des explications claires et scientifiques sur le virus, les différents vaccins et leurs risques éventuels ».

« Il s’agit par ailleurs de renforcer l’ensemble du dispositif de vaccination national pour pouvoir soutenir de vastes campagnes de vaccination contre d’éventuelles futures épidémies», a-t-elle poursuivi. 

Selon une récente étude menée en février 2021, le degré de préparation de la Côte d’Ivoire à l’introduction du vaccin contre la Covid-19 est de l’ordre de 48 %. Cette opération entend combler les déficits relevés au niveau de la chaîne d’approvisionnement et de la logistique.

L’opération devrait permettre d’augmenter l’achat et le déploiement des vaccins ainsi que les capacités de stockage de 113 districts sanitaires et renforcer le système d’approvisionnement, y compris pour assurer le maintien d’une chaîne du froid.

Et ce, grâce à la réhabilitation des chambres froides régionales. Cet appui viendra par ailleurs renforcer la capacité vaccinale de tout le système de santé. De son côté, la Banque mondiale accompagnera l’élargissement de la campagne de vaccination contre la Covid-19 actuelle au-delà de la ville d’Abidjan.

La campagne vaccinale a permis jusqu’à présent à plus de 80 000 personnes de recevoir la première dose du vaccin. La Côte d’Ivoire compte vacciner plus de 57 % de sa population éligible d’ici fin décembre 2022.

Ce financement additionnel de 100 millions de dollars en faveur de la Côte d’Ivoire est le deuxième du genre en soutien à la campagne de vaccination contre la Covid-19 en Afrique de l’Ouest.