mai 2021 - Page 27 sur 40 - Journal du Niger

Les députés du Pdci demandent un débat parlementaire sur le déficit d’électricité

Le Groupe parlementaire du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Parti ) a indiqué lundi avoir demandé au président de l’Assemblée nationale une session « questions orales avec débat » sur le déficit d’énergie impliquant le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Energie.

« Au nom du Groupe parlementaire Pdci, une question orale avec débat est proposée au gouvernement à l’occasion des travaux de la présente session ordinaire », a dit Yasmina Ouégnin, vice-présidente, lors d’un point de presse.  

Cette requête adressée au président de l’Assemblée nationale, Amadou Soumahoro, demande l’intervention du ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, afin d’apporter un « éclairage » sur la situation de déficit de l’électricité en Côte d’Ivoire.

Les députés du Pdci exigent notamment un éclairage « sur les causes réelles des perturbations actuelles que connaît le réseau électrique; quel est l’impact de ces perturbations sur l’économie nationale » et les « mesures prises pour atténuer les souffrances des usagers », a-t-il dit. 

Dans cette optique, le député de Bouaflé sous-préfecture, Richmond Abi Koffi, a au nom du Groupe parlementaire Pdci écrit au ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, lui demandant d’instruire le peuple sur les dispositions pour résoudre et prévenir des crises similaires.

La Côte d’Ivoire fait face à une grave crise énergétique depuis le début du mois d’avril 2021, caractérisées notamment par des coupures d’électricité de longue durée, affectant les ménages, les entreprises et le fonctionnement des administrations. 

Le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, Thomas Camara a expliqué que ce déficit d’électricité a lieu à la suite d’une insuffisance d’eau dans les barrages hydroélectriques du pays due à la sécheresse et des pannes survenues dans une centrale thermique. 

Il a annoncé que l’électricité sera « rationnée » dans les ménages et dans les entreprises. Cependant, avec les investissements engagés d’urgence, la situation devrait se stabiliser dans deux mois, soit en juillet 2021. 

Rabat et Lomé décident de créer un Conseil d’Affaires maroco-togolais

Le Maroc et le Togo ont décidé, ce lundi, de multiplier les missions d’hommes d’affaires pour prospecter d’autres opportunités de commerce et d’investissement et de créer un Conseil d’Affaires maroco-togolais.Lors d’un entretien en visioconférence, les ministres des Affaires étrangères marocain, Nasser Bourita et togolais, Robert Dussey ont convenu de tenir à Rabat, une fois la situation sanitaire mondiale le permettant, la première session de la Commission mixte de coopération maroco-togolaise, à une date qui sera arrêtée d’un commun accord, rapporte un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Les deux ministres se sont engagés à tout mettre en œuvre en vue de raffermir davantage leurs relations, d’intensifier et de diversifier leur coopération dans tous les secteurs porteurs, notamment en matière de formation.

Ainsi, le quota des bourses pédagogiques accordées par le Maroc annuellement aux étudiants togolais a été revu à la hausse, passant ainsi de 70 à 100. Ils ont convenu de renforcer davantage la coopération Sud-Sud ambitieuse à travers un partenariat englobant les domaines d’intérêt commun et s’appuyant sur l’échange d’expériences ainsi que sur une politique plus volontariste des hommes d’affaires des deux pays.

Au sujet de la question du Sahara, M. Bourita s’est félicité de la participation du Togo, en la personne de M. Robert Dussey, à la Conférence ministérielle de soutien à l’initiative d’autonomie sous la Souveraineté du Maroc qui s’est tenue virtuellement le 15 janvier 2021, à l’invitation du Maroc et des Etats-Unis d’Amérique.

S’en félicitant, le ministre togolais a souligné que cette rencontre a été très importante, marquant que la souveraineté du Maroc sur la région du Sahara est totale.

A cet égard, M. Dussey a réitéré l’attachement résolu et constant de son pays à l’intégrité territoriale du Maroc et a renouvelé son appui ferme à une solution politique négociée, consensuelle et définitive, sous l’égide exclusif des Nations Unies, garantissant le projet d’autonomie des provinces marocaines du Sud, dans le cadre de la souveraineté du Royaume du Maroc, de son unité nationale et de son intégrité territoriale.

Les deux ministres ont insisté sur l’impératif du respect des normes et procédures au sein des organes de l’Union Africaine, et réaffirmé la pertinence de la décision 693 du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine de juillet 2018, qui a consacré l’exclusivité de l’ONU en tant que cadre pour la recherche d’une solution au conflit régional autour du Sahara marocain.

M. Dussey a accueilli avec satisfaction l’annonce par M. Bourita de l’ouverture prochaine d’une mission diplomatique marocaine à Lomé.

Covid-19 : l’Afrique, parent pauvre de la vaccination

Alors qu’une personne sur deux est vaccinée dans une grande partie de l’Occident, ce taux est de moins d’une sur 100 en Afrique subsaharienne, révèle un décompte établi lundi par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Une personne sur deux est vaccinée dans certains pays riches contre une sur 500 dans certains pays pauvres », alertait déjà à la mi-avril, le Chef de l’Agence sanitaire mondiale de l’Onu, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

L’Afrique qui représentait, il y a encore deux semaines, 2% des doses de vaccin administrées dans le monde, ne pèse plus que 1%. En effet, du fait du report de la livraison des doses de vaccin contre le nouveau coronavirus fabriquées par le Serum Institute of India, la campagne de vaccination a pris un sacré coup dans les pays africains.

Le dispositif Covax, une initiative dirigée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) visant à assurer l’égalité d’accès aux vaccins contre la Covid-19, n’a ainsi pu expédier que quelque 59 millions de doses de vaccin dans 122 pays et territoires à travers le monde.

Covax fait ainsi les frais de la crise en Inde, son principal fournisseur. Depuis plusieurs semaines, ce pays, confronté à une flambée meurtrière de la pandémie, a bloqué l’exportation de doses vers l’étranger. Avant cette vague foudroyante et l’interruption actuelle de l’approvisionnement en raison de la nécessité de réorienter les doses en Inde, le Serum Institute of India avait fourni 20 millions de doses de vaccin.

Des sérums qui ont été expédiés dans le monde entier vers des pays autres que l’Inde.

Désormais, l’objectif de l’OMS est de combler l’écart. L’objectif est d’obtenir 20 millions de doses supplémentaires pour les pays dépendant du dispositif Covax afin qu’ils puissent administrer leurs deuxièmes doses à ces populations.

C’est dans ce contexte que Gavi, l’Alliance du Vaccin, a annoncé, le 6 mai dernier, qu’elle avait signé avec le laboratoire Novavax un accord d’achat anticipé de son candidat vaccin (NVX-CoV2373) qui s’est avéré très efficace contre la Covid-19.

L’accord porte sur un engagement d’achat permettant de sécuriser 350 millions de doses du candidat vaccin de Novavax, au nom de la Facilité Covax. La fourniture du vaccin devrait débuter au troisième trimestre de cette année, avant les autres livraisons prévues au cours du second semestre de cette année et en 2022.

Au total, ce sont exactement 1.171.658.745 de doses de vaccins anti-Covid qui ont été administrées dans le monde, près de six mois après le début des premières campagnes de vaccination de masse en décembre. Les pays riches concentrent près de la moitié contre seulement 0,2% pour les pays à plus faibles revenus.

Covid-19: Ramaphosa plaide pour la fin de «l’apartheid vaccinal»

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré lundi que la renonciation aux droits de propriété intellectuelle dans la fabrication de vaccins contre la Covid-19 est nécessaire pour permettre au reste du monde de faire face de manière égalitaire, à un problème médical mondial sans précédent.Dans son message hebdomadaire à la nation, Ramaphosa a déclaré que l’Organisation mondiale du commerce (OMC) devrait examiner la proposition de l’Afrique du Sud et de l’Inde de déroger temporairement à certains aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC).

Depuis que la proposition a été faite par l’Afrique du Sud et l’Inde, une centaine de pays dont les Etats-Unis l’ont soutenue en ce sens qu’elle valait la peine d’être examinée avec les fabricants de vaccins anti-Covid-19 en Europe, en Amérique, en Chine et en Russie.

Actuellement 55% de la capacité de fabrication de vaccins se trouve en Asie de l’est ; 40% en Europe et en Amérique du Nord et moins de 5% en Afrique et en Amérique du Sud.

Le président sud-africain a admis que l’application des droits de propriété intellectuelle était essentielle à la recherche et au développement et à l’innovation dans la quête du progrès humain.

« Mais notre position en tant qu’Afrique du Sud est qu’une telle dérogation est nécessaire en ce moment. Elle est temporaire et répond directement à une urgence », a déclaré Ramaphosa.

Il a ajouté : « C’est une situation sans précédent qui exige que toutes les propriétés intellectuelles, connaissances, technologies et données relatives aux technologies de la santé Covid-19 soient mises à la disposition de tous et pas seulement aux plus offrants ».

Selon le président, « une situation dans laquelle les populations des pays riches et avancés sont inoculées en toute sécurité, tandis que des millions de personnes dans les pays plus pauvres meurent dans des files d’attente, équivaudrait à un apartheid vaccinal ».

Côte d’Ivoire: entrée en vigueur de la vidéo-verbalisation fin 2021

Le directeur général de Quipux Afrique, Ibrahima Koné, a annoncé lundi l’entrée en vigueur de la vidéo-verbalisation sur les axes routiers en Côte d’Ivoire au plus tard fin 2021, lors d’une conférence de presse à Abidjan.

Pour l’entrée en vigueur du projet, « ce qui est prévu dans le chronogramme, c’est en fonction des avancées au niveau des textes (législatifs), mais d’ici à la fin de l’année (2021) au plus tard, nous aurons (le lancement) du dispositif », a dit M. Ibrahima Koné.

Dans la même veine, Quipux Afrique, l’opérateur technique, continuera à avancer sur les aspects opérationnels de déploiement et de mobilisation, a ajouté M. Ibrahima Koné, indiquant que l’investissement initial du projet est « autour de 10 milliards Fcfa/ prévu pour 2021 ».

« Sur l’investissement, il y a la partie des équipements à déployer, il y a la partie logiciel et la fourrière administrative du ministère des Transports qui sera l’une des plus grandes fourrières en Afrique Subsaharienne et va couvrir 5 ha et dont le terrain est déjà acquis », a-t-il fait savoir.

« A l’entrée en vigueur du projet, ce sont 74 sites accidentogènes qui seront couverts sur l’ensemble du Grand Abidjan, où nous aurons à déployer exactement 173 radars et une trentaine de radars pédagogiques », a-t-il précisé.

Ces radars pédagogiques « auront pour objectif d’informer les populations sans les verbaliser, de leur vitesse, de les amener à savoir que l’administration est capable aujourd’hui de savoir quel comportement ils ont sur la voie publique et leur adresser des mises en garde », a-t-il noté.

Les coûts des amendes sont liés au cadre institutionnel et « il y a des discussions » en cours de même que les encaissements, a-t-il dit, relevant que le Centre de gestion intégré (CGI), chargé des titres de transports, le trésor public, seront mobilisés.

Toutefois, insistera-t-il, qu’il sera prévu des « possibilités de recours pour des personnes qui ont des réclamations ou qui se retrouveraient dans des situations » particulière, par exemple quelqu’un qui transporte une femme enceinte.

Une phase pilote réalisée de juin 2018 à janvier 2019 a permis de poser les premiers jalons d’un Système de transport intelligent (STI) à travers le déploiement d’une infrastructure logicielle et physique installée sur la voie publique constituée de caméras radar de gestion.

Ces caméras radars sont équipées de système de lecture automatique des plaques, de panneaux d’affichage de vitesse, d’équipement de comptage, de classification de véhicules et de relevé de vitesse.

Évoquant les moyens de notification, M. Ibrahima Koné a fait savoir qu’ il y aura des SMS envoyés aux propriétaires des véhicules, une notification électronique principalement pour les entreprises et une notification physique où le contrevenant reçoit la contravention à domicile.

Le projet Système de transport intelligent vise à faire respecter le code de la route, à permettre la régularisation des pièces automobiles chez les propriétaires des engins, a expliqué M. Koné, soulignant qu’un centre a été mis en place pour faciliter la mutation pour les véhicules acquis.

« Le contrevenant est notifié dans la même journée. Depuis le 6 mai nous avons lancé cette phase (de sensibilisation) et sur 1,3 million de véhicules (enregistrés) nous sommes à peu près à 30% d’infractions dont 25% des véhicules appartenant à des entreprises et 75% des particuliers », a-t-il dit.

Le projet vise à éviter les accidents en forte croissance. Il est conclu sous forme de BOT (Built, operate and tranfer) et intègre la police spéciale en charge de la sécurité routière « au cœur du dispositif de vidéo-verbalisation ».

Les riverains de la centrale électrique de Goudel exigent des mesures conservatoires contre la pollution

Dans une déclaration rendu publique, le dimanche 09 mai 2021, un Collectif  des riverains de la centrale électrique à pétrole de Goudel, mise en service il y a quelques semaines dans la périphérie de la capitale Niamey, a demandé aux autorités en charge du secteur de l’énergie de prendre des mesures conservatoires pour préserver leur santé et protéger l’environnement face à la pollution et aux bruits nocifs que génère cette centrale.

Lire ci-dessous l’intégralité de la déclaration : 

Depuis la mise en fonctionnement de la nouvelle centrale thermique Istithmar de 89 MW à Goudel, il y a quatre semaines, les riverains sont incommodés par des nuisances, à la fois sonores, atmosphériques, chimiques, électromagnétiques, radioactives, thermiques et de pollution de l’air ambiant, qui s’étendent jusqu’aux quartiers des Ambassades, Kouara Kano, Goudel, Sonuci Koubya, Yantala, Bobiel et au-delà ! Rien que le bruit de la centrale provoque, à lui seul, une nuisance majeure dans tout son environnement !

Nous savons tous que des pathologies auditives, allant jusqu’à la surdité, peuvent résulter de fortes nuisances phoniques tout comme la survenue de stress et d’irritabilité, sans oublier la possibilité de sensations de sifflements et/ou de bourdonnements.

Chaque jour, les fumées dégagées par les combustions du carburant des turbines forment des nuages visibles au coucher et au lever du soleil, preuve incontestable de la présence d’une forte pollution de l’air environnant, et à terme, d’une catastrophe environnementale.

Par voie de conséquence, les riverains de la centrale électrique de Goudel expriment collectivement leurs désagréments et mécontentements vis-à-vis des atteintes récurrentes à la tranquillité des lieux, relativement à ces nuisances permanentes qui dégradent la qualité de vie, en affectant leur sommeil et leur santé.

Les habitants sont aussi confrontés à la gêne de mobilité occasionnée par des milliers de poteaux en béton qui colonisent les ruelles qu’ils empruntent.

Les polluants primaires et majeurs tels que les oxydes de souffre (SOx) et les poussières pour une centrale qui est alimentée par le fuel lourd, générés dans l’air, sont très certainement responsables de diverses pathologies chroniques (pathologies respiratoires, troubles neurologiques, etc.). Ces dernières vont inévitablement se développer après plusieurs années d’exposition aux particules présentes dans l’air inspiré, même à de faibles niveaux de concentration.

Constatant que la Société d’Etat Nigelec, partenaire principal de la société privée Istithmar, n’a pas pris toutes les mesures de sauvegarde contre ces nuisances, réglementairement exigées par le cadre légal et les exigences de la Banque mondiale, le CODDAE a écrit officiellement au DG de la Nigelec pour attirer son attention avec ampliation aux dirigeants de haut rang.

S’agissant de l’Etude d’Impact Environnemental et Social (EIES) ayant abouti à la délivrance du certificat de conformité environnementale par le Ministre chargé de l’Environnement sur laquelle la Nigelec fonde son argumentation, le promoteur n’a pas mené une étude poussée sur les différents risques que l’installation de cette centrale peut engendrer notamment :

  • Le risque d’incendie,
  • Le risque d’explosion,

Le risque de contamination aux produits chimiques en plein cœur de la capitale nigérienne.

En plus de ces lacunes, tous les impacts ont été sous-estimés, car on ne peut pas parler de la santé humaine et dire que l’impact est moyen au vu des dangers cités.

L’EIES fait ressortir clairement des impacts graves sur la pollution de l’air, l’ambiance sonore et la santé et sécurité des riverains. Une carte de zone du voisinage a été élaborée dans l’étude, mais n’est pas exploitée, car la finalité vise de définir la zone à haut risque, à risque modéré et à faible risque et conclure par la suite de la détermination d’une zone tampon.

En plus, les caractéristiques des équipements installés n’ont pas été définies notamment leur taux d’émission de rejet/jour, la fréquence de leur bruit, le type de combustible fossile qui sera utilisé (caractéristique et teneur). Aussi, la cheminée de 38 mètres ne permet pas une évacuation de fumée dans l’atmosphère sans impacter les maisons qui sont autour dont la hauteur peut être approximativement la même.

Toutes ces valeurs une fois données doivent faire l’objet d’une étude comparative aux normes de l’OMS qui sont des standards de référence.

En outre, l’EIES n’a pas fait cas des résultats de la consultation publique avec les riverains notamment les différents échanges pour requérir leurs avis et suggestions sur le projet, car le public doit être concerté, connaitre les différentes caractéristiques du projet, les impacts potentiels, les mesures proposées afin de lui permettre de se prononcer.

Du reste, lors de la réunion des riverains, il est ressorti qu’aucun d’entres-eux n’a participé à une quelconque audience publique.

En somme, l’EIES de la centrale privée Istithmar a été superficielle ainsi ne répond pas aux aspirations des populations riveraines et encore moins aux normes standardisées par l’OMS.

Dans tous les pays où ces genres de réalisations sont mises en œuvre, les réglementations obligent les promoteurs à les installer hors de la ville où loin des habitations, ce qui n’est pas le cas pour cette centrale. A titre d’exemple, nous pouvons citer la centrale de Goroubanda.

Par voie de conséquence, le Collectif des riverains de la centrale électrique de Goudel demande humblement au Président de la République de bien vouloir mettre fin à leur calvaire. Et que soient appliqués les instruments nationaux et internationaux permettant d’obtenir immédiatement la délocalisation de cette centrale nocive pour la santé et le bien-être des populations riveraines.

Le Collectif des riverains de la centrale électrique de Goudel saisit cette occasion pour attirer l’attention du Premier Ministre, Chef du Gouvernement que l’exploitation d’une telle centrale en pleine ville de Niamey, cause des préjudices graves aux riverains.

Les impacts de cette centrale, une vraie menace pour les droits humains, plus l’odeur forte du fioul qui alimente les turbines, justifient nos inquiétudes.

Le Collectif des riverains de la centrale électrique de Goudel attire l’attention de l’opinion nationale que la polémique ne nous intéresse pas, ce qui importe, c’est comment sauvé des vies avant qu’il ne soit trop tard. C’est pourquoi, le Collectif des riverains de la centrale électrique de Goudel demande au DG de la Nigelec de s’inscrire dans cette démarche assurément plus responsable pour le Niger.

Le Collectif des riverains de la centrale électrique de Goudel reste ouvert à toute initiative tendant à trouver une solution urgente à ce problème qui préoccupe sérieusement les riverains.

Face à cette situation, le Collectif des riverains de la centrale électrique de Goudel demande au Ministre du Pétrole, de l’Energie et des Energies Renouvelables et à l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie (ARSE) de bien vouloir prendre des mesures conservatoires pour préserver la santé des riverains et protéger notre environnement.

Fait à Niamey, le dimanche 9 mai 2021

Pour le Collectif, le Président

Elhadji Ousmane Mamane Doutchi

Le général Mahamat Idriss Deby , en visite de travail à Niamey

Le général Mahamat Idriss Déby, Président du Conseil militaire de transition (CMT) du Tchad, est arrivé ce lundi 10 mai 2021 au Niger pour une visite de travail. Il a été reçu par le  Président de la République Mohamed Bazoum à son Cabinet.

Après l’entretien, le Président de la Transition Militaire du Tchad s’exprimé en ces termes :

« Nous sommes venus ici pour réaffirmer notre amitié et pour remercier le Président Bazoum pour tout le soutien qu’il nous a fait montre depuis le décès du Maréchal du Tchad », a-t-il déclaré.

Le Président du Conseil Militaire de Transition du Tchad a ensuite annoncé qu’il est également venu au Niger pour présenter ses condoléances au contingent tchadien basé à Téra dans le cadre de la Force Conjointe du G5 sahel suite au décès du Maréchal du Tchad, Chef suprême des Armées, et leur réaffirmé son soutien.

Le général qui est accompagné par plusieurs officiers membres du Conseil militaire de transition (CMT) s’est par la suite rendu à Téra, près de la frontière burkinabé, où sont stationnés les 1.200 soldats tchadiens engagés dans la lutte contre le terrorisme dans la zone des trois frontières dans le cadre de la Force conjointe du G5 Sahel (FC G5 Sahel).

Le président nigérien Mohamed Bazoum a été désigné en avril dernier par le G5-Sahel comme « facilitateur » dans la crise tchadienne après le décès du maréchal Idriss Déby Itno qui était alors confronté au groupe rebelle du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT).

Cette visite est la première sortie officielle du chef de la junte militaire au pouvoir à Ndjaména.

Des victimes de la crise post-électorale manifestent à Abidjan contre l’impunité

Des victimes des crises ivoiriennes ont manifesté lundi devant le Tribunal de première instance d’Abidjan pour dénoncer l’impunité dans le pays.

Ces victimes réunies au sein du collectif des victimes des crises en Côte d’Ivoire (CVCI) et des parents de victimes de la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011, voient en l’acquittement définitif de l’ex-président Laurent Gbagbo par le Cour pénale internationale (CPI) une impunité.

De l’avis d’Issiaka Diaby, le président du CVCI qui haranguait une foule de victimes surexcitées et brandissant des pancartes avec des messages hostiles à M. Gbagbo, l’ancien président ivoirien n’est pas une solution pour la réconciliation en Côte d’Ivoire.

Laurent Gbagbo  «n’est pas une solution pour la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire, mais plutôt un problème», a-t-il soutenu.

 Après cette manifestation de colère des membres du CVCI, M. Diaby a été reçu en audience par le procureur de la République près le Tribunal de première instance d’Abidjan Plateau, Adou Richard Christophe. 

« Nous sommes allés dire au procureur notre ras-le-bol à cette politique d’impunité érigée en mode de gouvernance en Côte d’Ivoire depuis plusieurs décennies », a rapporté M. Diaby à la presse au sortir de cette rencontre. 

« On est allé demander au procureur de se soustraire du processus de réconciliation », a-t-il poursuivi,  estimant que le procureur ne doit pas agir pour la réconciliation au détriment des victimes.

 Par ailleurs, M. Diaby dit avoir traduit au procureur la détermination des victimes de la crise post-électorale ivoirienne à faire appliquer les condamnations de la justice ivoirienne à l’encontre de M. Gbagbo. Notamment, sa condamnation à 20 ans de prison pour l’affaire dite « casse de la BCEAO ». 

« Le procureur nous parle de la réconciliation nationale. Mais nous l’avons interpellé sur les agissements des personnes qui  viennent d’exil et qui mettent de l’huile sur le feu », a regretté  le président du CVCI, annonçant que son organisation va se  « radicaliser  »  dans les jours à venir et mener des actions citoyennes.   « Les lois et les ordonnances d’amnistie, on n’en veut plus en Côte d’Ivoire », a insisté M. Diaby.

Laurent Gbagbo, l’ancien président ivoirien et Charles Blé Goudé, son ex-ministre de la jeunesse, ont été acquittés le 31 mars dernier par la Cour pénale internationale des faits de crimes contre l’humanité commis pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011.

Depuis lors, leur retour est imminent en Côte d’Ivoire où leurs partisans s’activent pour les accueillir.

Af’Sud /Covid-19 : Pfizer et Johnson efficaces contre les variants

Un expert a assuré aux Sud-Africains que les deux vaccins anti-coronavirus disponibles dans le pays étaient capables de les protéger contre les variants de la Covid-19, comme celle découverte en Inde.Le pays a récemment acquis des doses du vaccin Pfizer pour renforcer son stock de vaccins Johnson & Johnson qui sont utilisés dans une campagne nationale pour vacciner 46 millions de personnes contre la pandémie.

L’expert de l’Institut national des maladies transmissibles, Anne von Gottberg, a déclaré dimanche qu’il fallait poursuivre la recherche sur la variante indienne, ajoutant que « des mutations de la variante et des informations actuelles suggèrent que nos vaccins seront efficaces ».

« Si vous regardez la mutation, et si vous regardez les détails de ces variantes pour le moment, nous prévoyons que les vaccins devraient toujours fonctionner. C’est une chose qui sera étudiée et recherchée très soigneusement dans les laboratoires – puis dans les communautés où les vaccins ont été administrés », a ajouté Anne von Gottberg.

Le ministre de la Santé, Zweli Mkhize, a fait part de sa vive préoccupation au sujet de la hausse des cas de Covid-19 dans le pays au cours des deux dernières semaines.

« Nous avons remarqué une tendance inquiétante à l’augmentation du nombre de cas détectés dans un certain nombre de districts », a poursuivi le ministre, qui a révélé qu’il y avait eu 2.191 nouveaux pour la seule journée de dimanche et la mort de 37 personnes – ce qui donne au pays un total de 54.724 décès de la Covid-19 depuis le déclenchement de la pandémie en mars 2020.

Le taux de guérison en Afrique du Sud, cependant, est resté stable à 95%, a déclaré Mkhize, qui a également encouragé ses compatriotes à adhérer aux interventions non pharmaceutiques, pour empêcher que l’augmentation des infections se transforme en une troisième tant redoutée à travers le pays.

Maroc : Lancement du programme d’Excellence pour les étudiants africains

Le ministère marocain de l’Éducation nationale, de la Formation Professionnelle, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique lance, ce lundi, le Programme de bourses d’excellence « Moroccan Scholarships for African Youth », ouvert aux étudiants issus des pays africains, au titre de l’année universitaire 2021-2022.Ce Programme vise à permettre aux universités créées dans le cadre du partenariat et aux universités privées de participer activement, au même titre que les universités publiques, à l’effort national visant à former les cadres et les élites des pays africains, frères et amis, indique un communiqué du ministère parvenu à APA.

Cette offre, ouverte aux étudiants issus des pays africains, comprend 303 bourses d’excellence, dans 119 filières, sous forme d’exemptions totales des frais d’inscription et des frais de scolarité, dans différents cycles et champs disciplinaires, en plus d’avantages à caractère social.

Il est à noter que 11 universités marocaines participent à la première édition dudit programme. Il s’agit des universités : Euro-Méditerranéenne de Fès avec 60 bourses, l’université Al Akhawayn à Ifrane (40 bourses), l’université Internationale d’Agadir (Universiapolis) avec 38 bourses, l’université Mohammed VI Polytechnique de Benguérir (30 bourses), l’université Mohammed VI des Sciences de la Santé de Casablanca (25 bourses) et l’université Internationale Abulcasis des Sciences de la Santé de Rabat (20 bourses).

Participent également à ce programme, l’université Internationale de Casablanca (20 bourses), l’université Internationale de Rabat (20 bourses), l’université privée de Fès (20 bourses), l’université Privée de Marrakech (20 bourses) et l’université Mundiapolis de Casablanca avec 10 bourses.

Afin de faciliter la participation des étudiants issus des pays africains, des liens et des plateformes dédiés à cet effet ont été créés par les universités participant audit Programme, leur permettant de consulter les détails de l’offre promue et de soumettre leurs candidatures, fait savoir la même source.