mai 2021 - Page 32 sur 40 - Journal du niger

Hadj 2021: la 1ere dose du vaccin anti-Covid obligatoire avant le 12 mai en Côte d’Ivoire

Le Commissariat du Hadj en Côte d’Ivoire qui rassure que l’édition 2021 du pèlerinage à la Mecque « aura bel et bien lieu », indique que la première dose du vaccin anti Covid-19 est obligatoire avant le 12 mai 2021, dans une note.

« La première dose du vaccin anti Covid-19 est obligatoire avant le 12 mai 2021 », mentionne une note d’information du Commissariat du Hadj en Côte d’Ivoire, qui rapporte que « tous les pèlerins déjà inscrits sont concernés ».

Le Commissariat du Hadj souligne qu' »il faut attendre deux semaines après le vaccin avant d’aller renouveler son certificat d’aptitude du CMPP (Consultations médicales pré-pélerinage) bientôt ouvertes ». 

La Côte d’Ivoire comptait, mercredi, 46 231 cas confirmés dont 45 733 personnes guéries, 291 décès et 207 cas actifs. Le 4 mai, 14 191 personnes ont été vaccinées soit un total de 197 492 personnes vaccinées contre la Covid-19. 

Lancement à Abidjan de la 2e Foire Francophone sur le recyclage des déchets

La Fondation Magic System a lancé jeudi à Abidjan la 2e édition de la Foire Francophone des jeunes sur la gestion et le recyclage des déchets, prévue du 25 au 26 mai 2021.

La Fondation Magic System organise cette foire en partenariat avec l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD). Elle s’inscrit dans le cadre de l’Initiative jeunesse de lutte contre les changements climatiques (IJLCC).

Cette deuxième édition « aura plusieurs innovations avec à la clé la participation de jeunes porteurs d’initiatives venant des pays francophones du monde », a indiqué face à la presse Jean Louis Boua, le directeur exécutif de la Fondation Magic System, au siège de l’organisation.

L’édition 2020 avait une envergure régionale, mais cette année l’événement a été redimensionné à une stature internationale pour « engager » et sensibiliser encore plus de jeunes sur les enjeux et les défis de la gestion et le recyclage des déchets, a-t-il ajouté.

« Aujourd’hui nos rues, malgré les efforts de nos gouvernants, sont jonchées de déchets et ces déchets, au lieu de représenter une menace, devraient pour nous représenter une mine d’or » grâce à la revalorisation, a dit M. Boua, qui a invité les jeunes à s’engager dans les métiers verts.

Par le biais des « métiers verts, de l’économie verte, circulaire et solidaire, les jeunes peuvent apporter leur modeste contribution dans la lutte contre les changements climatiques », a soutenu M. Jean Louis Boua.

Le directeur exécutif de la Fondation Magic System a fait savoir que les candidatures des jeunes porteurs de projets sont « encore ouvertes et seront clôturées le 10 mai 2021 ». Pour cette édition, une dizaine de projets seront récompensés contre deux l’année précédente.

Les projets attendus devaient être innovants et peuvent porter sur tout type de déchet. Les postulants devront toutefois renseigner un formulaire de candidature où ils indiqueront leurs initiatives, televerser deux photos et une vidéo de présentation de 60 secondes.

Les candidats seront notamment sélectionnés selon les critères de pertinence de l’initiative portée, le caractère innovant, l’âge du promoteur (être âgé de 18 à 35 ans), mentionné un document de la Fondation qui envisage de créer des emplois verts au profit des jeunes.

A l’issue de la sélection, 300 jeunes entrepreneurs, porteurs d’initiatives seront retenus pour présenter leurs projets dont 200 participeront en préférentiel (100 d’entre eux auront accès à l’exposition et pourront présenter leurs projets), tandis que les 100 autres participeront en ligne.

Des stands seront mis à la disposition de 100 jeunes porteurs d’initiatives sélectionnés pour une participation en préférentiel. Ce sera l’occasion pour ces jeunes de faire connaître leurs projets aux visiteurs et aux partenaires techniques et financiers. 

Les déchets constituent une menace pour le climat. Selon International Solid Waste Association, les déchets sont responsables des 5% des gaz à effet de serre de la planète. En Côte d’Ivoire, une étude menée par le GIZ, note que la production de déchets est estimée à 0,64 Kg par habitant et par jour contre 0,46 Kg par habitant/jour au niveau africain.

Le groupe Magic System a été fait ambassadeur de la lutte contre les changements climatiques par le ministère ivoirien en charge de l’Environnement et du développement durable, en reconnaissance de son engagement dans la lutte contre ce phénomène.

La foire Francophone offre aux participants des ateliers thématiques sur la gestion et le recyclage des déchets, des tables-rondes et des rencontres B2B. Des plateformes qui permettront aux jeunes de développer un business autour de leurs projets.

Côte d’Ivoire: «nous sommes venus dans l’esprit de paix» (Katinan)

Justin Katinan Koné, l’ancien ministre du budget de Laurent Gbagbo qui a regagné la Côte d’Ivoire la semaine dernière avec cinq autres cadres pro-Gbagbo après 10 ans d’exil.

Il a fait cette affirmation jeudi à Abidjan à l’issue d’une visite chez Kouadio Konan Bertin ( KKB), le ministre ivoirien de la réconciliation nationale que  « nous sommes venus dans l’esprit de paix et de réconciliation ». 

«  Il était de notre devoir de venir  d’abord nous présenter au gouvernement, au chef de l’Etat à travers le ministre de la réconciliation qui est notre ami,  notre frère pour dire que nous sommes venus… », a estimé M. Katinan se félicitant de la volonté du président Alassane Ouattara à faciliter le retour de son prédécesseur en Côte d’Ivoire.

« Nous sommes venus dans l’esprit de paix et de réconciliation pour participer à ce processus qui pour nous, avec l’arrivée du président Laurent Gbagbo va constituer un pas géant vers la réconciliation nationale», a ajouté Katinan Koné. 

Poursuivant, il  a exprimé  la reconnaissance des siens au gouvernement ivoirien, assurant que  «nous ferons en sorte que les cœurs se désarment  ».  

« Nous savons que les cœurs sont encore saignants de part et d’autre. C’est pourquoi, le président Laurent Gbagbo m’a instruit sur la question que nous devions célébrer sa libération avec modestie pour ne pas heurter les blessures encore profondes», a fait savoir M. Katinan qui était en compagnie d’ex-exilés avec qui il a regagné la Côte d’Ivoire dont Damana Pickass.

En outre, sa disponibilité et celle de ses camarades à se mettre à la disposition du ministère de la Réconciliation nationale.  « Nos cœurs doivent désarmer. Que nos ressentiments ne soient pas plus forts que ce qui nous unis, c’est la Côte d’Ivoire », a soutenu Katinan Koné. 

« Ils sont venus pour contribuer à rebâtir la paix. Ils disent eux-mêmes se mettre au service du ministère de la Réconciliation », s’est félicité en retour le ministre Kouadio Konan Bertin dit KKB.

Vendredi dernier, Justin Katinan Koné, Damanan Pickass, Jeannette Koudou et trois autres cadres du parti de Gbagbo, en exil au Ghana depuis 2011, ont regagné la Côte d’Ivoire. Ce retour a été organisé  dans le cadre de l’accord tripartite entre le gouvernement ivoirien, le gouvernement ghanéen et le HCR.

Humanitaire : 65 millions de dollars de l’Onu à l’Ethiopie

L’Organisation des Nations unies (Onu) a annoncé jeudi un soutien de 65 millions de dollars en réponse humanitaire aux régions éthiopiennes du Tigré et de la Somalie.Une enveloppe de 40 millions de dollars sera consacrée à l’opération d’aide au Tigré. L’argent servira à financer des abris d’urgence, l’eau potable, les soins de santé, le travail de prévention et de réponse aux cas de violences sexuelles et sexistes, ainsi que les télécommunications d’urgence pour soutenir la réponse humanitaire.

Les 25 millions de dollars restants serviront à financer des opérations humanitaires dans le reste de l’Éthiopie, notamment en réponse à la sécheresse dans les régions de Somali et d’Oromia.

Ils permettront de soutenir le traitement des enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère et la réhabilitation des systèmes d’approvisionnement en eau, de fournir de l’eau aux communautés touchées par la sécheresse et de permettre aux organisations humanitaires de prépositionner des fournitures vitales.

Le responsable humanitaire de l’Onu, Mark Lowcock, a déclaré : « Nous devons intensifier la réponse humanitaire en Éthiopie afin de répondre aux besoins croissants dans le Tigré et dans d’autres régions ».

« L’accès à toutes les personnes dans le besoin au Tigré reste un défi, mais les travailleurs humanitaires travaillent avec les autorités locales pour surmonter les obstacles afin de garantir l’aide à ceux qui en ont besoin et d’atteindre des zones auparavant inaccessibles dans la zone sud-est », a-t-il ajouté.

La semaine dernière, un convoi humanitaire inter-agences a réussi à atteindre la ville de Samre, où il a livré une aide alimentaire d’urgence et organisé une clinique mobile à l’hôpital de Samre.

Paul Kagame reçoit un Envoyé spécial du Tchad

Le président rwandais, Paul Kagame, a reçu ce jeudi le fils de l’ancien président tchadien et directeur de cabinet adjoint à la Présidence, Abdelkerim Déby.M. Déby est au Rwanda pour une série de réunions, notamment avec le chef des services de renseignement, le général de division Joseph Nzabamwita, et le ministre rwandais des Affaires étrangères, Vincent Biruta.

Les deux parties ont discuté de la « coopération bilatérale en matière de renseignement, de sécurité et d’économie ».

L’ex président tchadien, Idriss Déby, a été tué le mois dernier alors qu’il dirigeait une offensive contre le groupe armé FACT, qui était entré au Tchad par le sud de la Libye.

L’actuel chef d’État tchadien par intérim, le général Mahamat Idriss Deby Itno, qui est également son fils, s’est entouré de quatorze autres généraux pour composer le Conseil Militaire de Transition (CMT).

Les forces rebelles, responsables de la mort de Déby, ont également promis de poursuivre leur offensive, rejetant catégoriquement l’accord de transition.

Maroc : Le nombre d’habitants concernés par la culture illégale du cannabis estimé à 400.000 personnes

Par Hicham Alaoui — Le nombre d’habitants concernés par la culture illégale du cannabis (chanvre indien) au Maroc est estimé à 400.000 personnes, soit près de 60.000 familles, a révélé un rapport sur les études de faisabilité relatives au développement du cannabis, élaborées par le ministère marocain de l’Intérieur.Selon ce rapport dont la synthèse a été présentée en commission parlementaire, les revenus agricoles totaux annuels sont passés d’environ 500 millions d’euros au début des années 2000 à près de 325 millions d’euros aujourd’hui, contre un chiffre d’affaires consolidé en Europe, qui est passé d’environ 12 milliards à près de 10,8 milliards d’euros.

S’agissant des zones de la culture illégale du cannabis, le document fait savoir que celle-ci est pratiquée dans les provinces du nord du Royaume (Al Hoceima, Chefchaouen, Ouezzane, Taounate, Larache et Tétouan). Ces zones ont connu une diminution significative depuis 2003, année où des études ont été réalisées, en collaboration avec le bureau des Nations Unies chargé de la lutte contre la drogue et la criminalité, sur la culture du cannabis et son impact socio-économique.

Ainsi, les superficies cultivées sont passées d’environ 130.000 hectares au début des années 2000 à moins de 50.000 hectares ces dernières années, fait savoir la même source.

Pour ce qui est du revenu net annuel du cannabis à usage médical, ces études estiment que ce revenu pourrait avoisiner les 12.335,49 dollars (110.000 dirham marocain) par hectare, soit une amélioration d’environ 40% par rapport aux recettes actuelles, le tout dans le cadre de pratiques respectant les normes de l’agriculture durable.

Concernant les marchés d’exportation, le document met l’accent sur les perspectives en direction de l’Europe à l’horizon de 2028, selon deux hypothèses. La première cible 10 % du marché du cannabis médical (4,2 milliards dollars sur un total de 42 et représente un revenu agricole annuel d’environ 420 millions de dollars).

La seconde hypothèse concerne 15% du marché du cannabis médical ciblé, soit 6,3 milliards de dollars et des revenus agricoles de 630 millions de dollars, ce qui permettra de dépasser le volume des revenus agricoles totaux actuels (environ 400 millions de dollars par an), d’autant plus que ces revenus prévus ne tiennent pas compte des revenus de la culture et de la transformation du cannabis à des fins industrielles.

Côté législation, les marchés prioritaires pour le cannabis médical marocain sont l’Espagne, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et l’Allemagne, avec des prévisions de 25 milliards de dollars/an à l’horizon 2028, précise le rapport, ajoutant que la prise en compte du potentiel des marchés français et italien renforcera le volume du marché potentiel de 17 milliards de dollars, pour atteindre 42 milliards de dollars.

Le document n’a pas manqué de souligner que la culture du cannabis est une activité destructrice de l’environnement du fait de l’exploitation excessive des terres agricoles, due à l’abandon de la rotation culturale, l’épuisement des eaux souterraines et l’usage excessif d’engrais qui pollue les eaux souterraines ainsi que la déforestation (le couvert forestier détruit est estimé à 1.000 hectares par an).

En mars dernier, le gouvernement marocain avait approuvé un projet de loi légalisant l’usage du cannabis à des fins médicales et industrielles dans le pays.

Le projet de loi prévoit l’utilisation du cannabis à des fins thérapeutiques, l’objectif étant de s’aligner sur les recommandations faites par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et la décision prise par l’ONU en décembre dernier de reconnaître officiellement l’utilité médicale du cannabis.

Le texte a pour objectif également de créer une agence nationale chargée de la coordination entre tous les départements gouvernementaux, les établissements publics et les partenaires nationaux et internationaux pour le développement d’une filière agricole et industrielle dédiée au cannabis, selon le porte-parole du gouvernement.

Cette agence aura également pour mission de mettre à exécution la stratégie étatique en matière de cultures du chanvre indien, sa transformation, sa commercialisation, son exportation ou son importation pour des besoins médicaux, pharmaceutiques ou industriels.

Elle est la seule et unique structure habilitée à délivrer et à retirer les autorisations pour cultiver cette plante, mener des missions d’inspection, voire prendre des mesures coercitives envers ceux qui transgressent la législation en la matière.

Si le développement de la plantation légale du cannabis permettra d’améliorer les revenus des agriculteurs, les protéger des réseaux internationaux de trafic de drogue et attirer les investissements étrangers afin de tirer parti des revenus du marché international de cette plante, il n’en demeure pas moins que l’opinion publique marocaine est divisée entre ceux qui appellent à légaliser la culture du chanvre indien et d’autres qui mettent en garde contre l’augmentation des zones de culture de la drogue et l’aggravation du phénomène du trafic des stupéfiants.

Actuellement, la loi marocaine en vigueur sur les stupéfiants interdit la culture, la consommation et le commerce du cannabis.

Le Maroc rappelle son ambassadeur en Allemagne pour consultations

 Le Maroc a décidé de rappeler son ambassadeur à Berlin pour consultations, indique jeudi un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères. Le rappel du diplomate marocain est justifié, selon le ministère, par les actes hostiles et les actions attentatoires de l’Allemagne à l’égard des intérêts supérieurs du Royaume.

D’après le communiqué,  l’Allemagne s’est démarquée par une attitude négative sur la question du Sahara.  Son activisme antagonique, à la suite de la Proclamation présidentielle américaine reconnaissant la souveraineté du Maroc sur son Sahara, est un acte grave qui demeure jusqu’à présent inexpliqué.

De même, les autorités de ce pays agissent avec complicité à l’égard d’un ex-condamné pour des actes terroristes, notamment en lui divulguant des renseignements sensibles communiqués par les services de sécurité marocains à leurs homologues allemands, argue le ministère.

A cela s’ajoute un acharnement continu à combattre le rôle régional du Maroc, notamment sur le dossier libyen, en tentant d’écarter, indûment, le Royaume de certaines réunions régionales consacrées à ce dossier comme celle tenue à Berlin, ajoute la même source.

« Pour toutes ces raisons et à cause de cette adversité constante et inacceptable, le Royaume du Maroc a décidé le rappel, pour consultations, de l’Ambassadeur de Sa Majesté le Roi à Berlin », souligne le communiqué. 

CPI : Dominic Ongwen condamné à 25 ans de prison

L’ancien chef rebelle de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) a été déclaré coupable d’un total de 61 crimes comprenant des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre commis dans le nord de l’Ouganda entre le 1er juillet 2002 et le 31 décembre 2005.La sentence est lourde. Dix-neuf ans de plus. C’est le nombre d’années que devra encore passer Dominic Ongwen dans le quartier pénitentiaire de la Cour pénale internationale (CPI) à Scheveningen (Pays-Bas). La Chambre de première instance IX de la CPI l’a en effet condamné à 25 ans d’emprisonnement à la suite du jugement de première instance.

La Chambre qui a décidé d’accorder un certain poids pour atténuer les circonstances de l’enfance de Dominic Ongwen, son enlèvement par l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) à un très jeune âge et son séjour précoce avec la LRA « a (cependant) rejeté tous les arguments de la Défense ».

Elle a notamment estimé que les circonstances atténuantes de la capacité mentale considérablement diminuée et de la contrainte subie par M. Ongwen dans son jeune âge et mises en avant par ses avocats « ne sont pas applicables » aux faits qui lui sont reprochés.

La Chambre a également rejeté les arguments de la Défense concernant les mécanismes de justice traditionnelle, notant qu’il n’existe aucune possibilité en vertu du Statut de remplacer une peine d’emprisonnement par des mécanismes de justice traditionnels, ou d’incorporer les mécanismes de justice traditionnels dans la peine d’une autre manière.

Elle a aussi souligné que les mécanismes de justice traditionnelle acholi ne sont pas largement utilisés, dans la mesure où ils remplaceraient la justice formelle, et qu’ils sont réservés aux membres de la communauté acholi. Ce qui signifie que leur utilisation signifierait l’exclusion de certaines victimes appartenant à d’autres groupes ethniques.

Dans sa détermination de la peine commune pour tous les crimes commis, la Chambre a toutefois refusé de le condamner à la réclusion à perpétuité. Cela, compte tenu de sa situation individuelle et afin d’envisager une perspective concrète pour lui de reconstruire sa vie.

La période de sa détention entre le 4 janvier 2015 et le 6 mai 2021 sera déduite de la durée totale de l’emprisonnement qui lui a été infligée. La sentence peut également faire l’objet d’un appel devant la Chambre d’appel de la CPI par l’une ou l’autre des parties à la procédure.

La Chambre a par ailleurs rendu aujourd’hui une ordonnance de présentation des réparations. Elle a souligné que le droit des victimes à des réparations est également un élément essentiel du système de justice de la Cour et a déclaré qu’elle fera avancer la phase de réparation de la procédure avec vigueur et le plus grand soin.

Ethiopie : le TPLF listé organisation terroriste

La décision est prise par la Chambre des représentants des peuples d’Ethiopie.Réunie hier jeudi lors de sa 13ème session ordinaire, elle a approuvé une résolution adoptée par le Conseil des ministres la semaine dernière désignant le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF) et les rebelles Shene et comme organisations terroristes.

La Chambre a approuvé la résolution avec une majorité de voix et une seule abstention.

La résolution donne au gouvernement le droit absolu de mettre en accusation les personnes et les organisations qui auraient financé, consulté et aidé de différentes manières l’organisation terroriste désormais désignée, a déclaré à APA l’expert juridique Paulos Tessema.

La Chambre a inscrit les deux organisations sur la liste des organisations terroristes du fait qu’elles « arment, entraînent et financent d’autres éléments violents en plus de se livrer elles-mêmes à des attaques ».

Dans une déclaration récente, le Premier ministre Abiy Ahmed a reproché à certains responsables gouvernementaux d’avoir des liens avec les forces rebelles qui ont été accusées d’une série de massacres de civils dans différentes parties du pays.

Le 3 novembre dernier, les forces du TPLF ont attaqué les forces de défense nationale éthiopiennes, tuant des soldats pendant leur sommeil et pillant le matériel militaire, ce qui a incité le gouvernement fédéral à lancer « une vaste opération de maintien de l’ordre ».

Le 28 novembre, le Premier ministre Abiy Ahmed avait déclaré la fin de l’offensive militaire après la chute de la capitale régionale de Mekele aux mains de l’armée fédérale.

Le TPLF était à la tête d’une coalition de quatre partis avec le Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien, qui a dirigé d’une main de fer cette nation de la Corne de l’Afrique pendant 27 ans.

JO Tokyo : Bekele défie la fédération éthiopienne d’athlétisme

Kenenisa Bekele (38 ans) a menacé la fédération éthiopienne d’athlétisme de participer aux Jeux olympiques de Tokyo en tant que candidat individuel s’il n’est pas sélectionné.Le double champion olympique sur 10.000 mètres (2004, 2008) et 5000 mètres (2008) et deuxième marathonien le plus rapide de tous les temps (2h1’43 »), compte bien participer aux JO (24 juillet – 9 août).

Ecarté de la sélection éthiopienne d’athlétisme par sa fédération après avoir refusé de participer aux essais de marathon olympiques éthiopiens, qui se sont déroulés dans la ville de Sebeta, à 24 kilomètres de la capitale, Addis-Abeba, l’athlète n’exclut pas de participer à ses dernières olympiades à bientôt 39 ans en tant que candidat individuel avec le drapeau olympique mondial.

L’Ethiopie devrait sélectionner son équipe de marathon en fonction des meilleurs temps réalisés lors de la fenêtre de qualification pour le marathon olympique dans la ville de Sebeta.

« Ce serait une mauvaise décision pour la fédération d’athlétisme de sélectionner les athlètes les plus performants sur la base d’une compétition locale », a soutenu Kenenisa Bekele qui avait détrôné avant les JO 2004 son idole Haile Gebrselassie

La légende de la course à pied a marqué l’histoire de cette discipline ces vingt dernières années. Trois fois médaillé d’or olympique et quatre fois sacré au championnat du monde, il est détenteur de quatre records mondiaux sur 2000 mètres (4’49″99, 17 février 2007), 5000 mètres (12’37 »35, le 31 mai 2004), et 10.000 mètres (26(17 »53, le 26 août 2005) et deux records olympiques sur 5000 (12’57″82, le 23 août 2008 et 10.000 mètres (27’01″17, le 17 août 2008).