mai 2021 - Page 8 sur 40 - Journal du niger

Côte d’Ivoire: la validité des CNI prorogée jusqu’au 31 décembre 2021

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a annoncé mercredi une prorogation de la validité des Cartes nationales d’identité (CNI), arrivant à expiration le 30 juin 2021, jusqu’au 31 décembre 2021, à l’issue d’un Conseil des ministres.

« Le Conseil a adopté un décret de prorogation de la période transitoire de validité des Cartes nationales d’identité (CNI) ainsi que des communications y afférentes »,  a indiqué le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, face à la presse. 

De ce fait, « la période de validité des Cartes nationales d’identité arrivant à expiration le 30 juin 2021, au terme du décret 526 du 24 juin 2020, est prorogée jusqu’au 31 décembre 2021 », a ajouté M. Amadou Coulibaly, ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie. 

Ces cartes nationales d’identité ivoiriennes dont la validité vient d’être à nouveau prorogée pour un peu plus de six mois, avaient été confectionnées en 2009, sous l’ère de l’ancien président Laurent Gbagbo. 

La fraude sur l’électricité fait perdre 40 milliards FCFA à la Côte d’Ivoire

La fraude sur l’électricité a fait perdre environ 40 milliards de FCFA à la Côte d’Ivoire en 2019, a appris APA, mercredi, de source officielle à Grand-Bassam où s’est ouvert un atelier sur les infractions au code de l’électricité.

L’information a été donnée par le Directeur général de l’Energie, Sabati Cissé qui procédait à l’ouverture des travaux de cet atelier d’information, de sensibilisation et de réflexion sur la stratégie de lutte contre les infractions au code de l’électricité, réunissant les directeurs régionaux et départementaux du ministère des Mines, du pétrole et de l’énergie.

« Il est important de rappeler que les infractions au Code de l’électricité constituent l’un des principaux obstacles à l’équilibre économique et financier durable du secteur de l’électricité », a déclaré M. Cissé, soulignant que « le préjudice subi par la Côte d’Ivoire en 2019 lié principalement à la fraude sur l’électricité est estimé, environ 40 milliards de francs CFA ».

Poursuivant, il a égrené les actions menées pour endiguer ce fléau. Il s’agit notamment de l’assermentation des agents de la direction générale de l’Energie et des agents des services énergies des directions régionales et départementales, puis de l’atelier de formation des agents assermentés de la direction générale de l’énergie pour la lutte contre les fraudes qui a permis de lancer les bases de la lutte contre les infractions.

La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), concessionnaire du service public de l’électricité a également entrepris depuis quelques années des actions de lutte contre la fraude sur toute l’étendue du territoire national, a ajouté M. Sabati Cissé.

Grâce à ces actions, a-t-il noté, des progrès importants ont été enregistrés. Cependant, certains défis restent à relever. Ainsi, la direction générale de l’Energie a tenu à associer tous les services énergies, les directions régionales et départementales afin de créer une synergie d’actions sur l’ensemble du territoire national pour lutter efficacement contre les infractions au Code de l’électricité.

Auparavant, le Directeur du suivi et de la réglementation de l’Energie, Moussa Koné a présenté les différentes thématiques qui meubleront ces travaux qui s’achèvent jeudi.

 Il s’agit entre autres du cadre institutionnel du secteur de l’électricité, des dispositions du code de l’électricité notamment celles relatives à la répression des infractions et de l’identification des bases d’une stratégie commune de lutte contre ce fléau.

Côte d’Ivoire: une firme crée en un an 50 emplois via le recyclage de déchets

Une firme opérant dans l’agroalimentaire a annoncé, mardi, avoir créé en Côte d’Ivoire en un an 50 emplois viables via le recyclage de déchets.

L’annonce a été faite par Thomas Caso, Directeur général  Nestlé Côte d’Ivoire, filiale du géant agroalimentaire suisse.

M. Thomas Caso s’exprimait à l’occasion du lancement de la deuxième édition de la Foire Francophone sur la gestion et le recyclage des déchets, organisé par la Fondation Magic System en partenariat avec l’Institut de la Francophonie pour le développement durable (IFDD).

Le groupe, selon la vision de ses dirigeants, vise 100% d’emballages utilisées dans ses usines recyclables d’ici à 2025. En Côte d’Ivoire, depuis 2019, la firme explore de nouvelles approches dans le processus de collecte et de tri des déchets plastiques.

« Avec ce modèle, en 2020, nous avons pu collecter et recycler 587 tonnes de déchets plastiques, et nous avons créé 50 emplois directs et indirects et sensibilisé plus de 3 500 personnes », a ajouté M. Caso. 

Le ministre ivoirien de l’Assainissement et de la salubrité, Bouaké Fofana, a salué cette initiative de la Fondation Magic System qui « permet d’intéresser les jeunes aux enjeux du changement climatique et de la gestion des déchets ».

« Quand je vois autant de jeunes venir autour des ordures, c’est qu’il y’a quelque chose qui les attire », le business qui en est suscité, « c’est pourquoi, je suis content de l’initiative de A’Salfo et de la Fondation Magic System », a-t- il lancé.

Pour lui, cette fondation, « en ajoutant sa voix à celle des autres et de l’institutionnel, ça nous permet de faire des pas de géant dans la gestion des déchets », qui est un secteur pourvoyeur d’emplois. En Côte d’Ivoire, environ 10% de métiers verts sont créés dans le pays.

La firme veut poursuivre son leadership auprès des acteurs privés. Dans cet élan, en 2020, elle a co-fondé l’Association ivoirienne de valorisation de déchets plastiques et assure la vice-présidence.

« Il s’agit d’un collège d’entreprises privées investies autour d’une meilleure gestion des déchets plastiques », a fait savoir M. Thomas Caso.

Économie verte

La foire francophone a regroupé plusieurs entreprises locales et opérantes dans l’espace de la francophonie, qui font la collecte et le recyclage des déchets, surtout les déchets plastiques qui sont polluants pour la nature.

Assamoi Linda Okkossi, responsable sécurité, santé et environnement à Nestlé Côte d’Ivoire et Sénégal, a fait savoir que l’entreprise, en interne, a développé un programme zéro déchet à la décharge.

La société qui envoyait près de 7.000 tonnes de déchets à la décharge, depuis 2018, envoie aujourd’hui « zéro déchet à la décharge ». Avec les déchets sous forme de papiers, l’entreprise fabrique des alvéoles d’oeufs, tandis que les déchets plastiques sont transformés en pavés ou des seaux.

Ses déchets organiques, tels le marc du café, l’entreprise les utilise  pour faire de l’engrais. La masse maggi issue des déchets usines est transformée en biocarburant, notamment en bio gasoil et en bio fuel. Et ce, en partenariat avec une structure locale.

Au regard de ces efforts, il a été décerné à la firme le prix de la meilleure entreprise écocitoyenne de Côte d’Ivoire en 2017 et 2019.

Transformer l’avenir 

La foire francophone sur la gestion et le recyclage des déchets est ouvert à tous les jeunes de l’espace francophone porteurs d’initiatives dans le domaine, aux acteurs publics et privés de développement et aux institutions.

La jeunesse a été impliquée au coeur de ce projet parce que « notre continent est composé aujourd’hui à 70% de jeunes et on ne peut pas parler d’avenir sans associer les jeunes à un tel projet », a soutenu A’Salfo, lead vocal du groupe Magic System.

Cette plateforme vise à amener « les jeunes à prendre leur avenir en main. Il va arriver une certaine époque où certaines générations ne seront plus là et ce sont les jeunes qui vont subir les affres du changement climatique. Donc, c’est important qu’on interpelle cette jeunesse », a-t-il dit. 

Les jeunes viennent « exposer leurs initiatives aux fins d’être accompagnés par des partenaires comme l’Union européenne qui met à la disposition des jeunes un lien pour présenter des projets qui peuvent être financés jusqu’à hauteur de 5 millions Fcfa », a fait remarquer A’Salfo.   

L’ambassadeur de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann, a conseillé les jeunes de ne jamais attendre les opportunités, mais à les chercher et faire un maximum pour réaliser leurs rêves.

Mali : démission du président et du PM de transition

Le président Bah N’Daw et le Premier ministre Moctar Ouane ont rendu le tablier.Ils ont rendu publique leur démission ce mercredi en présence de la délégation de médiation de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

C’est le colonel Assimi Goïta, chef de la junte militaire, qui assure désormais la présidence du pays.

Le président de la transition N’Daw et son Premier ministre Moctar Ouane sont retenus depuis dimanche après-midi dans le camp de Kati après avoir été arrêtés par des éléments de la Garde nationale.

Ils ont été déchargés de leurs prérogatives, hier mardi, par le colonel Assimi Goïta qui était jusqu’à ce jour le vice-président de la transition.

Namibie : du pétrole exploré dans le désert du Kalahari

Une entreprise canadienne a commencé ses activités de forage sur ce qu’on qualifie d’une découverte énorme de pétrole dans le désert du Kalahari, en Namibie, a appris APA mercredi.Le fondateur de ReconAfrica, Craig Steinke, a déclaré que la société basée à Vancouver forait une série de puits d’essai stratigraphiques pour prouver qu’il existe un système pétrolier actif dans la région qui s’étend du nord-est de la Namibie au nord-ouest du Botswana.

« Nous pensons réellement qu’il s’agit d’une ressource potentiellement très importante qui aidera à industrialiser le pays », a ajouté Steinke.

La société a estimé que les premières données indiquaient l’existence de plus de 100 milliards de barils de pétrole et de gaz dans la région, des ressources qui ont un rapport favorable, comparées aux réserves avérées de pétrole d’autres grands acteurs mondiaux.

Toutefois, cette importante découverte devrait provoquer un tollé parmi les organisations environnementales et culturelles car, la zone ciblée abrite deux sites du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unie pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) et trois parcs nationaux.

Parmi ces sites figurent le delta de l’Okavango et les collines de Tsodilo.

Harare reprend des concessions minières inexploitées

Le gouvernement zimbabwéen a repris plus de 80 concessions minières à des entreprises qui n’ont pas utilisé leurs licences.Ces entreprises détentrices de licences minières utilisent leurs actifs à des fins spéculatives, a déclaré mercredi le ministre des Mines, Winston Chitando.

M. Chitando a confié au quotidien national « The Chronicle » que les concessions avaient été reprises dans le cadre de la politique du gouvernement dénommée « Utilise-le ou Tu le perdras ».

« Cette politique a été mise en œuvre. Nous aurons des annonces formelles en temps voulu », a ajouté Chitando, avertissant que les récupérations de poursuivaient contre ceux qui n’utilisent pas leurs concessions minières.

Il a révélé que les concessions reprises portaient sur les sous-secteurs de l’or, du charbon et du chrome. Les concessions minières reprises devraient être attribuées à d’autres entreprises désireuses de les exploiter immédiatement.

« Le Zimbabwe a précisé que ces actifs repris seraient affectés à des investisseurs potentiels qui veulent vraiment les utiliser à des fins productives », a poursuivi le ministre.

Les autorités zimbabwéennes ont annoncé l’année dernière qu’elles envisageaient également de redimensionner certaines des concessions ayant une base de ressources énormes et une durée de vie très longue, afin de les attribuer à d’autres investisseurs potentiels.

Afrique : des experts africains lancent le rapport alternatif sur l’Afrique (Rasa)

Cette nouvelle publication vise le renversement idéologique et épistémologique des analyses sur le continent, l’approfondissement et la diversification des enjeux et domaines adressés, et des indicateurs de mesure des progrès et de la souveraineté ́ des africains.Fini le kaléidoscope de rapports sur l’Afrique classant les pays du continent selon des critères et indicateurs exogènes et néo libéraux. Le Rasa est un rapport pour l’Afrique et par l’Afrique. Porté par des personnalités et scientifiques africains de haut niveau, cette initiative élabore des études « qui reflètent réellement la sensibilité ́et le vécu des africains dans les différents milieux où ils se trouvent ».

Selon ses initiateurs, l’objectif du Rasa est de contribuer, de manière décisive, à la consolidation des transformations à l’œuvre dans les sociétés et institutions africaines vers l’autonomie et la souveraineté. Il s’agit, précisent-ils, de rendre visible les dynamiques et mutations à l’œuvre sur le continent, notamment celles qui sont portées par les africains dans leur majorité et leur diversité.

Rasa veut par ce biais aussi rendre visible et renforcer les véritables transformations sociétales qui sont irriguées par un esprit décomplexé, et des capacités d’innovation et de conquête de leur autonomie dont rendent compte trop peu les rapports sur l’Afrique et leurs instruments.

Ainsi, les débats et espaces de définition de stratégie ou de politiques seront alimentés et enrichis par des connaissances endogènes et qui font sens pour les africains. Ces dernières seront produites sur une base crédible et valorisant les innovations propres aux africains et renforçant leur autonomisation.

Le Rasa est également une réponse aux insuffisances des capacités prospectives des institutions africaines et des acteurs qui sont les moteurs des dynamiques du continent. Il va informer les projections africaines sur le futur dans un contexte de retour à la planification à long terme aux échelles nationales et continentales.

Le Rasa sera un instrument de mesure des progrès des plans à long terme et des insuffisances dans le sens de la souveraineté ́ de ces projections vers le futur.

Le Rapport alternatif sur l’Afrique (RASA) Numéro Un interroge la situation et les évolutions souhaitables du continent africain sous le prisme de la souveraineté. Sa publication survient dans un contexte marqué par une lourde crise sanitaire et économique, la confirmation de notre dépendance intellectuelle et stratégique comme le dernier sommet de Paris sur les économies africaines vient de le démontrer.

Le Rapport alternatif sur l’Afrique (Rasa) est une nouvelle initiative essentielle d’institutions africaines et internationales de renom (Enda Tiers Monde, Forum du Tiers Monde, CODESRIA, TRUSTAFRICA, Institut International pour la Démocratie et l’Assistance Electorale (IDEA), l’AFARD (Réseau des femmes africaines pour la recherche et le développement), l’Institut des Futurs Africains (IFA), Fondation Rosa Luxembourg, LEGS AFRICA, l’Alliance pour la Refondation de la Gouvernance en Afrique (ARGA), West Africa Think tank (WATHI), Institut Africain de la Gouvernance (IAG), Institut de Prospective Agricole et Rurale (IPAR), etc.).

Le Général d’Armée Birame Diop nommé conseiller militaire à l’Onu

L’ancien chef d’Etat-major général des armées sénégalaises succède à son homologue Humberto Loitey, de l’Uruguay.C’est une nouvelle aventure qui commence pour le Général Birame Diop. Après une carrière remplie au plan national et régional, il va désormais mettre son expérience au profit de la paix dans le monde. Le Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (Onu), Antonio Guterres l’a nommé Conseiller militaire au département des opérations de paix des Nations unies. L’ancien Conseiller pour la sécurité nationale du Président du Sénégal et Chef d’état-major de l’armée de l’air apporte avec lui une expérience militaire de plus de 30 ans. 

« Le ministère des affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur se réjouit de cette importante nomination, adresse ses chaleureuses félicitations au Général Diop et lui souhaite plein succès dans l’exercice de ses hautes fonctions », s’est félicité le département de la diplomatie sénégalaise, dans un communiqué parvenu ce mercredi à APA.

Auparavant, le général de corps d’armée Birame Diop a été Chef adjoint puis Chef des opérations aériennes de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUC), entre 2002 et 2003, et a été déployé auprès de l’ONG Partners for Democratic change, de 2009 à 2013.

Le général de corps d’armée, promu Général d’Armée aérienne à partir du 1er janvier 2021 et admis dans la 2e section (réserve) des cadres de l’Etat-major général le 30 mars 2021, est diplômé de l’École royale de l’air du Maroc, de l’Université de l’air des États-Unis et de l’École de guerre de la France.

Dans sa nouvelle mission, il sera épaulé par la générale de division Maureen O’Brien, de l’Irlande. Elle a été nommée par le Secrétaire général au poste de Conseillère militaire adjointe. Elle apporte avec elle plus de 20 ans d’expérience et a travaillé dans plusieurs opérations de paix. 

Le général de brigade Mohammad Nazmul Haque, du Bangladesh, va se joindre à ce nouveau leadership comme Chef de cabinet du Bureau des affaires militaires.

Sénégal : politique, société et économie à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus mercredi à APA, reviennent sur une diversité de sujets allant de la politique, à l’économie sans oublier les faits de société.Dans L’Observateur, Khalifa Sall, ancien maire de la capitale et leader de la coalition Taxawu Dakar (Soutenir Dakar) prône le consensus pour le choix du futur maire. « Je ne désignerai personne » martèle-t-il dans les colonnes du journal. Avant d’ajouter : « on ne m’entendra jamais sur le débat de candidature ».

Dans le même sillage, Le Témoin s’interroge sur le candidat de l’Alliance pour la République du président Macky Sall. « Quel capitaine pour l’APR à Dakar ». Le journal dégage trois profils : Abdoulaye Diouf Sarr, actuel ministre de la Santé, Amadou Bâ, ancien ministre de l’Economie et des Finances, et Aboubacar Sadikh Bèye, directeur général du Port.

Sur un autre sujet, la polémique sur l’achat d’un nouvel avion présidentiel neuf ne s’arrête pas. Le Quotidien détaille « les coûts d’une opération ». Selon le journal, l’A320 néo a été acquis à 57 milliards FCFA, tout compris. L’ancien avion « la Pointe de Sarène » a été vendu à 3 milliards FCFA ajoute-t-il.

Après la polémique sur la nécessité de l’achat de l’avion présidentiel, place au « service après vente » assure L’AS. Seydou Guèye, ministre porte-parole et coordonnateur de la communication de la présidence de la République précise que, « ce n’est pas l’avion de Macky Sall, mais bien celui du président de la République du Sénégal ».

Dans tous les cas, « la classe politique est divisée » renseigne Sud Quotidien sur l’achat d’un nouvel avion de commandement présidentiel. « Le Forum civil exige la lumière sur le montage financier » informe le journal

Et dans les colonnes de Vox Populi, son patron Birahim Seck parle, « on ne peut pas continuer à infantiliser les citoyens en voulant se cacher derrière le secret » tonne-t-il dans le même journal.

LES ECHOS parle du contentieux qui oppose la société Ecotra S.A à l’ARMP (l’Autorité de régulation des marchés publics » à la Cour suprême. La société s’offusque d’un marché de 14 milliards gagné puis perdu au profit d’une société chinoise, relatif aux travaux d’aménagement de et de bitumage de la boucle de Kalounayes et les voiries. Le verdict est attendu ce jeudi 27 mai.

Le Soleil consacre un focus sur la nouvelle crise politique au Mali, pays frontalier avec le Sénégal. Dans le journal, le Directeur de Timbuktu Institute, Dr Bakary Samb, alerte sur l’implication de tous les acteurs de la région dans cette crise au Mali. « La sécurité du Mali n’est pas seulement des Maliens, mais celle de tous les voisins, immédiats comme le Sénégal »

En Sport, Record met à sa Une la finale de Ligue Europa ce mercredi à 19h00 Gmt au stade Energa de Gdansk en Pologne, entre Manchester United, favori désigné et Villarreal, outsider, mais qui compte dans ses rangs, son entraîneur Unai Emery, spécialiste de la compétition, qu’il a déjà remportée à trois reprises par le passé avec le FC Séville.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi s’intéressent au rapport de la Commission sur le nouveau modèle de développement, à l’évaluation des politiques publiques et la réadaptation du pôle audiovisuel public.+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a présidé, mardi à Fès, la cérémonie de présentation du rapport général de la Commission Spéciale sur le modèle de Développement (CSMD), et a reçu à cette occasion en audience M. Chakib Benmoussa, président de cette Commission, qui a présenté au Souverain une copie du rapport.

La rénovation du modèle de développement constitue une nouvelle étape dans la consolidation du projet de société conduit par le Souverain. Elle est également appelée à renforcer l’attachement aux valeurs de citoyenneté positive et active, aussi bien que le sentiment d’appartenance à une nation et l’affirmation de la personnalité historique et culturelle marocaine, riche de son histoire millénaire, de sa tradition d’ouverture et de ses composantes multiples, selon un communiqué du Cabinet royal, cité par le quotidien.

+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le choc de la Covid-19 a été incontestablement le meilleur test et le plus dur pour évaluer la solidité des dispositifs, programmes et politiques surtout dans le domaine social mais aussi dans les différents secteurs de l’économie.

L’évaluation qui pouvait prendre parfois des mois, voire des années et se faisait souvent sur la base de simulations et de scénarios était cette fois-ci réelle et instantanée, constate la publication, notant que face à une situation inédite, la crise sanitaire a été instructive pour les spécialistes des politiques publiques.

De ce fait, le Maroc s’est déjà attaqué en urgence aux grandes lacunes et des faiblesses mises à nu par la pandémie, fait-il observer, relevant que le projet de généralisation de la protection sociale en est d’ailleurs la première illustration concrète.

Sur un autre registre, +L’Economiste+ souligne que les pouvoirs publics cherchent à redessiner les contours du pôle audiovisuel public, soutenant que des subventions publiques sont constamment sollicitées et que l’appel à des actionnaires institutionnels est aussi demandé pour sauver les meubles.

« Dans une industrie en crise, le pire des scénarios aurait été de ne rien faire », estime l’auteur de l’article, ajoutant que nombreux sont les médias qui ont subi les affres des budgets publicitaires siphonnés. Aujourd’hui encore, l’exercice invite à la prudence car les mesures de sauvetage semblent toujours avoir un temps de retard sur les acteurs issus d’internet, prévient-il, soulevant que l’audiovisuel public est attendu sur un énorme effort de réadaptation.