juillet 2021 - Page 22 sur 42 - Journal du niger

Abidjan: la mairie du Plateau se dit pas fautive d' »insubordination » envers Mambé

La mairie du Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, déclare ne pas être fautive d' »insubordination » envers le ministre-gouverneur Robert Mambé sur la compétence d’un site litigieux dans la commune.

Dans une note publiée le 13 juillet 2021 sur son site Internet, le District autonome d’Abidjan a fait une mise au point sur le site des espaces verts de l’Avenue Jean-Paul II, indique un communiqué du service communication de la mairie du Plateau.

Selon cette mise au point, le District d’Abidjan dénonce « l’impossibilité pour la commune du Plateau de revendiquer le site litigieux, le refus du maire de respecter les injonctions et l’autorité du ministre-gouverneur ».  Le District d’Abidjan fait remarquer en outre « le mépris de la commune du Plateau à l’égard de l’autorité préfectorale ». 

Le service communication du Plateau rappelle que dans les dispositions législatives et réglementaires qui encadrent les collectivités territoriales et les Districts autonomes, « il n’y a aucun lien de subordination entre les autorités locales ou entre les collectivités territoriales et les Districts autonomes ».  

Relatant les faits, il relève que « la lettre du 15 février 2021 du gouverneur ne peut-elle servir de moyen pour alléguer une insubordination du maire dans la mesure où le maire n’est pas dans une situation de subordination à l’égard du ministre-gouverneur ».  

Sur le prétendu mépris de l’autorité de la préfecture d’Abidjan, le service communication du Plateau mentionne que « c’est à l’initiative du maire que le préfet d’Abidjan a été saisi, le 22 janvier 2021, puis le ministre de l’Intérieur, le 15 février 2021, pour voir cesser les irruptions des agents du District sur le chantier et pour dénoncer la lettre du ministre-gouverneur ». 

« C’est donc à la suite des demandes du maire de la commune du Plateau que l’autorité de tutelle a convoqué une réunion pour le 22 février 2021, réunion qui a ensuite été reportée, à deux jours plus tard, à la demande des autorités du District », a rappelé le service communication du Plateau.    

« Si au cours de ladite réunion, il a été suggéré au maire de la commune du Plateau de suspendre momentanément les travaux très bien avancés et de rentrer en contact avec le ministre-gouverneur en vue de concilier les deux parties, la compétence sur le site litigieux n’a jamais été déniée à la Commune du Plateau au profit du District », fait observer la note.  

« Lors de cette réunion, la délégation de la commune a produit tout le fondement légal et réglementaire qui lui donne compétence sur le site tandis que le District a argué d’un seul argument pour asseoir sa compétence, à savoir l’aménagement de ce site, par le passé, avec un ouvrage d’art », poursuit le texte. 

Le service communication a soutenu que « s’il y a eu inobservation de dispositions légales, cela est plutôt du fait des autorités du District qui ne se sont pas conformées à l’article 78 de la loi 2014-453 qui indique que les Conseils municipaux intéressés par les actions de développement et les projets d’investissement entrepris à l’initiative du District sont obligatoirement consultés ». 

Pour lui,  « le prétendu refus d’obtempérer aux injonctions et la défiance à l’autorité du ministre-gouverneur », ne saurait se justifier car selon l’article 1 du décret 82-140 du 27 janvier 1982 portant attributions des Communes et de la Ville d’Abidjan ainsi que de l’article 80 de la loi n° 2014-453 du 05 août 2014 portant statut du District Autonome d’Abidjan, la tutelle des deux entités territoriales est assurée uniquement par le ministre de l’Intérieur. De ce fait, il n’y a aucune insubordination. 

Covid au Sénégal : la Fondation MasterCard sur le terrain de la sensibilisation

L’institution canadienne a lancé, ce jeudi 15 juillet à Dakar, la deuxième phase de sa campagne de sensibilisation contre le nouveau coronavirus au Sénégal.La Fondation MasterCard, pour le succès de son plan communicationnel, mettra tout en œuvre afin de susciter « l’engagement et la mobilisation » des jeunes âgés de 14 à 35 ans. Des études sérieuses ont montré que leur comportement face au virus a une incidence sur l’évolution de la pandémie. Plus les jeunes se protègent, moins il y a des chances que le virus se propage rapidement.

C’est la raison pour laquelle la Fondation MasterCard entreprend de faire de la jeunesse un relais auprès de la population. Dans la mise en œuvre de cette stratégie, l’organisation indépendante créée en 2006 outillera cette frange de la population pour qu’elle dissémine « les bonnes informations et pratiques de prévention, de même que les offres vaccinales disponibles ».

Pour faciliter la tâche aux jeunes, « des plateformes d’expression et d’échange d’expériences » sur la résilience face à la pandémie seront accessibles. Outre le Sénégal, cette deuxième campagne de sensibilisation publique se déroulera au Ghana, au Kenya, au Nigeria, en Ouganda, au Rwanda et en Éthiopie.

Au cours d’une visioconférence, à laquelle différentes structures actives dans la lutte contre la Covid-19 ont participé, Nathalie Gabala, Directrice régionale de la Fondation Mastercard pour l’Afrique de l’Ouest, du Centre et du Nord, a déclaré que l’objectif poursuivi est d’ « appuyer les efforts des gouvernements, de contribuer à une meilleure compréhension et à une meilleure adoption des mesures de prévention et de protection ».

Dans le cadre de cette campagne, la Fondation MasterCard a retenu comme thème « Stop Corona – Je m’engage » avec un message clé : « Protégez-vous, protégez votre famille, protégez votre communauté ». A travers l’utilisation des hashtag #ItsUpToUs et #StopCorona sur les réseaux sociaux, l’institution canadienne espère « amplifier la lutte contre la Covid-19 » dans ces sept pays.

Sénégal : des recommandations pour stopper la circulation « active » de la Covid

Le Comité National de Gestion des Epidémies (CNGE) déconseille surtout les rassemblements et les voyages à quelques jours de la fête du sacrifice communément appelée Tabaski.Au Sénégal, la situation épidémiologique est pour le moins critique. Rien que dans la semaine du 9 au 15 juillet, 3480 nouvelles contaminations sont recensées. Soit une moyenne de 497 cas par jour. Pendant cette même période, 25 décès liés à la Covid-19 sont dénombrés. Cette tendance à la hausse se confirme depuis plus de cinq semaines.

Les chiffres de l’épidémie confirment que le pays est en plein dans la 3e vague. Le Comité National de Gestion des Epidémies (CNGE), réuni ce jeudi à Dakar, a ainsi formulé des recommandations dans l’espoir de briser la chaîne de contaminations.

Au terme de la rencontre, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, a rapporté la mise en garde des experts à propos du risque d’explosion des infections avec les mouvements de populations lors de la célébration de la Tabaski (mardi et mercredi).

A l’approche de cette fête musulmane, Dakar, la capitale qui concentre l’essentiel des cas de Covid, se vide au rythme des départs vers l’intérieur du pays. Le gouvernement, à défaut de mesures coercitives, mise donc sur la sensibilisation.

Dans sa déclaration, M. Sarr a invité les Sénégalais à « porter systématiquement le masque dans les véhicules de transports, les véhicules particuliers, les lieux recevant du public et les lieux de travail ».

Le ministre de la Santé et de l’Action sociale a également exhorté ses concitoyens à « recourir précocement aux soins et à se faire vacciner » afin de ne pas développer les formes graves de la maladie.

Ces derniers jours, certaines structures sanitaires avaient épuisé leurs stocks de vaccins. Une pénurie du liquide précieux qui a fait manquer à bon nombre de personnes leur rendez-vous pour la prise de la seconde dose de l’un des vaccins disponibles.

Abdoulaye Diouf Sarr a renseigné à ce sujet que « le Sénégal va recevoir, d’ici la fin du mois de juillet, près de 500.000 doses ». Puisque le virus se propage dans les lieux de travail, le Comité National de Gestion des Epidémies a estimé que les responsables du service public et des entreprises privées doivent « privilégier le télétravail » et procéder à la réduction du personnel dans les services.

Le Sénégal, à ce jour, a cumulé 48.270 cas de Covid-19 dont 42.843 guéris, 1209 décès et 4217 patients sous traitement. Actuellement, 23 cas graves sont pris en charge par le personnel soignant.

Redoutant la saturation des centres de traitement, le CNGE a notamment plaidé pour un meilleur système de dépistage avec entre autres l’utilisation accrue des tests de diagnostic rapide et le renforcement des ressources humaines pour une correcte prise en charge des malades à domicile.

La SFI veut « développer un secteur privé africain fort »

La Société financière internationale (SFI), une branche de la Banque mondiale, veut « développer un secteur privé africain fort », a assuré jeudi à Abidjan son directeur général, Makthar Diop.

« Le rôle de la SFI sera de développer un secteur privé africain fort. Sans un secteur privé africain fort, il n’y aura pas de création d’emplois en Afrique », a déclaré M. Makthar Diop, lors de la cérémonie d’ouverture du Sommet sur la 20e reconstitution de l’Association internationale de développement (IDA).

La SFI, dans sa stratégie 3.0, vise entre autres, le secteur industriel, les petits producteurs, les éleveurs, les planteurs de cacao, dans l’optique de stimuler les différentes chaînes de valeurs afin de créer des emplois. 

Ensuite, l’institution envisage de réduire les risques attachés à l’investissement en Afrique tout en assurant que les investisseurs institutionnels qui disposent de grandes liquidités puissent investir plus dans les infrastructures afin de créer une dynamique de croissance.

Avec la crise sanitaire de Covid-19, « l’espace fiscal s’est fortement réduit », a-t-il noté, mentionnant que des budgets nationaux ont été fortement impactés sur le continent en dépit des efforts des gouvernements, ce qui requiert une collaboration accrue entre le secteur public et privé. 

L’Afrique est en passe de s’imposer comme une importante zone de libre échanges. Mais, pour la SFI, les conditions de cette intégration régionale accrue va exiger la mise en œuvre des décisions prises par l’ensemble des chefs d’Etat du continent.

L’institution veut changer de paradigme pour capitaliser sur les opportunités émergentes en phase avec les réformes mises en oeuvre pour une reprise plus résiliente. Dans ce contexte, la SFI a lancé sa stratégie 3.0 qui met le focus sur le développement économique et social.

« Il s’agit d’intervenir à un stade plus précoce du développement des projets afin de défricher des possibilités d’investissements et qu’il soit crées des marchés là où ça n’existe pas encore », a ajouté le directeur général de la SFI.

L’objectif est de « libérer le potentiel du secteur privé pour créer de la valeur ajoutée ainsi que des millions d’emplois, ce qui permettra également de générer des ressources internes pour investir dans les infrastructures », a-t-il poursuivi. 

La mise en oeuvre de cette stratégie nécessite une approche holistique et coordonnée entre l’Etat, le système financier et les partenaires au développement, a relevé le directeur général de la SFI, Makthar Diop. 

Avant la crise de Covid-19, le déficit de financement des PME en Afrique subsaharienne était estimée à « 330 milliards de dollars ». Depuis, 25% des entreprises ont été contraintes d’arrêter leurs activités et près de 90% ont subi des pertes de revenus. 

« Il faudra créer 20 millions de nouveaux emplois chaque année, d’ici à 2030 pour absorber la croissance de la population en âge de travailler. Ceci est notre défi collectif », a fait observer le directeur général de la SFI. 

Dans le cadre d’une alliance pour l’entrepreneuriat en Afrique, la SFI prévoit une enveloppe de financement de 2 milliards de dollars pour accélérer les réformes afin d’améliorer le climat des affaires en Afrique stimuler le financement du commerce intra-africain. 

Après deux décennies de performance économique notables, l’Afrique a été interrompue dans son élan par la pandémie de la Covid-19. Elle a connu la pire contre-performance jamais enregistrée au cours des dernières 25 ans années avec un taux de croissance de -2% et une augmentation de 25 à 30 millions du nombre de chômeurs et 40 millions de personnes en situation d’extrême pauvreté.

Covid en Namibie : l’Etat serre la vis jusqu’au 31 juillet

Le président namibien, Hage Geingob, a prolongé l’application des mesures restrictives face à l’explosion des contaminations dans son pays.En Namibie, le nouveau coronavirus se propage à une vitesse folle. Ces deux dernières semaines, près de 19.000 infections ont été enregistrées. Avec 20 % des cas recensés durant cette période, la région de Khomas, où se trouve la capitale Windhoek, est la plus touchée.

Dans un discours à la nation, prononcé ce jeudi, le chef de l’Etat namibien a déclaré que ces « indicateurs clés » justifient la prolongation de 16 jours des mesures de lutte contre la Covid-19. Cette décision prend effet à partir de ce soir à minuit.

A ce jour, la Namibie a franchi la barre des 100.000 cas qui ont causé plus de 2000 décès. Pour inverser la tendance, un couvre-feu est instauré de 21 heures (heure locale) à 4 heures du matin, la limite des personnes pouvant participer à un rassemblement public fixée à dix et les entrées et sorties sont réglementées dans l’axe Windhoek-Okahandja-Rehoboth.

Récemment, la Belgique a offert 125.600 masques à la Namibie. Ce pays de l’Afrique australe avait exprimé ce besoin à travers le Mécanisme européen de protection civile dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.

IDA 20: l’Afrique plaide pour au moins 100 milliards de dollars

Les dirigeants africains ont plaidé jeudi à Abidjan pour une mobilisation d’au moins 100 milliards de dollars dans le cadre de la 20e reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement (IDA-20).

« Nous réitérons notre appel lancé lors du Sommet sur le financement de l’Afrique à Paris, le 18 mai 2021, pour un soutien accru au continent en vue de mieux se reconstruire après la crise découlant de la pandémie de Covid-19 », indique la déclaration lue au terme d’une réunion sur la reconstitution de l’IDA-20.   

Cette déclaration dite « déclaration d’Abidjan », exhorte « les donateurs de l’IDA à soutenir une reconstitution ambitieuse et importante des ressources de l’IDA 20 pour une mobilisation d’au moins 100 milliards de dollars américain » d’ici à la fin de l’année 2021″. 

Toutefois, les pays africains sont invités à travailler à accroître leur capacité d’absorption des ressources pour une exécution diligente des projets ». Ils se sont engagés à utiliser de façon transparente les ressources mobilisées tout en renforçant la gouvernance. 

La réunion vise notamment à mobiliser dans le cadre de cette 20e reconstitution des ressources de l’IDA au moins 100 milliards de dollars US pour une relance inclusive et soutenable des économies africaines.

« Je lance un appel à nos partenaires afin qu’ ils s’approprient cette déclaration d’Abidjan et augmentent de manière significative leurs contributions au profit de l’IDA pour lutter contre les inégalités et contribuer au financement des économies les plus démunies », a dit M. Alassane Ouattara, le chef de l’Etat ivoirien. 

L’Afrique Subsaharienne a connu en 2020 la contre performance économique la plus importante jamais enregistrée depuis plusieurs décennies en raison de la crise sanitaire de la pandémie de Covid-19.

Le taux de croissance économique de la région s’est établi à -1,9% en 2020 selon le dernier rapport sur les perspectives économiques régionales du Fonds monétaire international contre 3,6% initialement prévu. 

L’emploi a reculé d’environ 8,5% en 2020, tandis que plus de 32 millions de personnes ont basculé dans l’extrême pauvreté. La crise a davantage exposé certaines vulnérabilités de l’Afrique, notamment au niveau de la sécurité alimentaire.

Les ressources de l’Association internationale de développement devraient permettre de relancer les économies africaines et aider à soutenir le secteur privé afin de créer davantage d’emplois pour les jeunes et les femmes. 

Covid au Sénégal : 12 millions d’euros pour soutenir les PME

La Société islamique pour le développement (Sid) et la Banque Nationale pour le Développement Economique (BNDE-Sénégal) ont signé un accord de ligne de financement en faveur des Petites et Moyennes Entreprises dont les activités sont perturbées par la Covid-19.L’accord conclu s’inscrit dans le cadre d’une enveloppe globale de 211 millions d’euros (250 millions de dollars) que la Société islamique pour le développement du secteur privé (Sid) consacre à la résilience des Petites et Moyennes Entreprises.

Dans un communiqué, reçu ce jeudi à APA, la Sid, branche de la Banque islamique de développement (Bid), a souligné que le financement octroyé est « conforme à la charia » (loi islamique) et répond « à (une) demande croissante » pour la concrétisation de projets et la relance des industries touchées par la Covid-19.

Ayman Amin Sejiny, Président Directeur Général de la Sid, a déclaré que la collaboration entre la BNDE et son institution financière permettra de « maintenir les entreprises ouvertes et préserver les emplois ». En y arrivant, a-t-il précisé, la Sid va honorer « ses  engagements envers le Sénégal ».

Pour sa part, Thierno Seydou Nourou Sy, le Directeur Général de la BNDE, a affirmé qu’avec ce partenariat « des projets dans divers secteurs vitaux tels que la production, l’agriculture, la construction et les transports » sont financés.

Maroc : Pas de prières de l’Aid Al Adha (ministère)

Les Marocains ne vont pas accomplir la prière de l’Aid Al Adha (fête du sacrifice) en raison de l’affluence observée à cette occasion et des difficultés de garantir les conditions de distanciation.Le ministère marocain des Habous et des Affaires islamiques vient d’annoncer, ce jeudi, que la prière de l’Aïd Al Adha n’aura pas lieu ni dans les mosquées ni moussalas (grands espaces), en raison de l’affluence observée à cette occasion et des difficultés de garantir les conditions de distanciation.

Le Président Mohamed Bazoum remet officiellement le Drapeau National à la délégation nigérienne pour les Jeux Olympiques Tokyo 2020

Le Président de la République Mohamed Bazoum a officiellement remis, hier, mercredi 14 juillet 2021, le Drapeau National à la délégation nigérienne qui prendra part aux Jeux Olympiques Tokyo 2020 prévus du 23 juillet au 8 août prochains.

Ils sont sept (7) sportifs dans 4 disciplines différentes, à savoir le Taekwondo, le Judo, la Natation et l’athlétisme, qui vont défendre les couleurs du Niger à ces JO.

« Je voudrais, au nom du peuple nigérien, vous exprimer notre soutien le plus fort et former le voeux que vous vous rendiez à Tokyo en bonne santé et que vous en reveniez en bonne santé, mais qu’aussi que vous auriez les plus grands succès », a dit le Président Bazoum aux représentants nigériens à Tokyo.

En remettant le drapeau au représentant des sportifs, le médaillé olympique de Taekwondo Alfaga, le Chef de l’Etat a déclaré : « Je sais Alfaga que nous pouvonns compter sur toi et je sais également que grâce à toi toute notre petite équipe, mais très vaillante, sera tirée vers le haut ».

« Je n’ai point de doute qu’avec l’aide de Dieu vous auriez les succès que nous escomptions », a ajouté le Président nigérien, tout en rassurant que « nous allons vous accompagner avec nos prières. Tous les Nigériens d’ici et de la diaspora seront à vos cotés dans leurs prières. Je vous souhaite bonne chance ».

C’etait en présence du Ministre des Sports, du président de la fédération d’athlétisme du Niger et de plusieurs acteurs du sport au Niger.

ANP

La Banque Mondiale préconise l’enseignement dans les langues naturelles des enfants (Rapport)

La Banque Mondiale, dans un rapport publié le 14 juillet 2021, préconise l’enseignement des enfants dans les langues qu’ils parlent au foyer afin de mieux favoriser l’apprentissage.

Ce rapport cible particulièrement les pays d’Afrique, où 53% des enfants souffrent de pauvreté des apprentissages puisqu’ils n’étaient pas en mesure, à l’âge de 10 ans, d’écrire et de comprendre un texte approprié pour leur âge.

En effet, selon cette étude, « les enfants apprennent mieux et sont plus susceptibles de poursuivre leurs études lorsqu’ils commencent leur scolarité dans une langue qu’ils utilisent et comprennent ».

Seulement et selon les estimations, 37% des élèves des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire sont obligés de faire leurs études dans une langue différente, « ce qui les défavorise considérablement tout au long de leur scolarité et limite leurs possibilités d’apprentissage ».

Selon ce rapport, qui porte sur les politiques relatives à la langue d’enseignement intitulé « Haut et Fort : Politiques efficaces de Langue d’Enseignement Pour l’Apprentissage », « la poursuite de politiques judicieuses en ce domaine est essentielle à la réduction de la pauvreté des apprentissages et à l’amélioration d’autres acquis scolaires, à l’équité et à l’inclusion ».

Le fait est que, précise le rapport, « les enfants les plus touchés par ces politiques et ces choix sont souvent défavorisés à d’autres égards – ils se trouvent dans les 40% inférieurs de l’échelle socio-économique et vivent dans des zones reculées. Ils n’ont de surcroît pas accès, dans le cadre familial, à des ressources qui pourraient remédier aux effets de politiques d’apprentissage inadaptées sur leur éducation. Ces facteurs ont pour effet d’accroître les taux d’abandon et de redoublement ainsi que la pauvreté des apprentissages, et de réduire le niveau général d’instruction ».

Dès lors, a préconisé Mme Mamta Murthi, la vice-présidente de la Banque Mondiale pour le développement humain, « il est essentiel de fournir aux enfants une instruction dans une langue qu’ils comprennent pour rétablir et accélérer le processus d’apprentissage, améliorer le capital humain et reconstruire des systèmes éducatifs plus efficaces et équitables ».

En effet, indique le rapport, lorsque les enfants commencent leur scolarité dans une langue qu’ils parlent et qu’ils comprennent, ils acquièrent plus de connaissances, sont mieux en mesure d’apprendre d’autres langues, peuvent faire des progrès dans d’autres matières comme les mathématiques et les sciences, sont plus susceptibles de poursuivre leurs études et jouissent d’une scolarité adaptée à leur culture et aux conditions locales.

En Afrique subsaharienne, où on compte cinq langues officielles et plus de 1 500 langues vernaculaires, le fait d’adopter de meilleures politiques concernant la langue d’enseignement permettra aux enfants de ces pays « de mieux commencer leur scolarité et de suivre un parcours qui permettra de forger le capital humain dont ils auront besoin pour assurer la productivité et la croissance à long terme de leur économie », explique, pour sa part, M. Ousmane Diagana, le vice-président de la Banque mondiale pour la région de l’Afrique de l’Ouest et Centrale.