septembre 2021 - Page 21 sur 41 - Journal du niger

Législatif et politique au menu des quotidiens marocains

Les élections du 8 septembre, les tractations pour la formation du futur gouvernement et le Gazoduc Maghreb-Europe au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Assahra Al Maghribia+, qui aborde les élections du 8 septembre, écrit qu’à travers l’organisation réussie des élections communales, régionales et législatives en une seule journée, saluée par les observateurs internationaux, et avec de surcroît un taux de participation de plus de 50%, le Maroc a prouvé de manière irréfutable qu’il est pleinement déterminé de non seulement consacrer « l’exception marocaine », mais de la renforcer davantage pour devenir une « tradition ».

Cela constitue un « acte de fierté » dans un pays qui s’attache à « écrire l’histoire » et « développer remarquablement son produit », ce qui « réjouit les amis » et « fâche les adversaires », estime le journal.

La commémoration cette année de la Journée internationale de la démocratie (15 septembre) aura un goût particulier, car elle coïncide avec « l’ajout d’une autre pierre à notre édifice », estime-t-il, notant que le Maroc a prouvé au monde entier que le citoyen marocain est imprégné de la démocratie, qui devient une partie intégrante de sa vie quotidienne.

Evoquant la formation du futur gouvernement +L’Economiste+ souligne que sauf si les rapports de force et tiraillements internes aux partis en décident autrement, « les choses devraient aller vite en principe », souhaitant que « les arbitrages ultimes puissent se jouer sur les options programmatiques », et moins sur la course aux fauteuils ministériels.

Le quotidien évoque une autre difficulté, qui réside dans la structure même du gouvernement, c’est-à-dire dans la capacité à obtenir une équipe « ramassée » avec le moins de ministres possible, notant que les trois premières formations auront de l’ascendant dans les négociations.

Il souhaite également que l’orientation adoptée pour la constitution de la majorité « puisse contribuer à la stabilisation du futur exécutif et à une meilleure cohérence de l’action publique ».

Dans le même sillage, +Aujourd’hui le Maroc+ indique que les consultations du chef de gouvernement désigné Aziz Akhannouch avec les partis politiques se font à « un rythme soutenu ». Après le PAM et l’Istiqlal, Akhannouch a rencontré le premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachgar, qui a déclaré que son parti «est toujours prêt à donner davantage pour faire aboutir le nouveau projet de développement du Royaume».

Par la suite, Akhannouch a eu lundi des entretiens avec le secrétaire général du parti du Mouvement populaire (MP), Mohand Laenser. Cette entrevue a été pour lui une occasion d’avoir une idée précise sur le mode opératoire suivant lequel le chef de gouvernement désigné entend former son gouvernement. De son côté, le secrétaire général de l’Union constitutionnelle (UC), Mohamed Sajid, a affirmé, lundi à l’issue d’une rencontre avec Akhannouch, que son parti est disposé à apporter sa contribution en cette « étape décisive ».

+L’Opinion+, qui revient sur le Gazoduc Maghreb Europe (GME), écrit qu’au vu de la situation actuelle des relations maroco-algériennes, rompues unilatéralement par le régime algérien, tout indique que le contrat de transit se rapportant à ce gazoduc, qui arrive à expiration le 31 octobre, « ne sera pas renouvelé ».

Les responsables algériens présentent cette résiliation comme une « punition » contre le Maroc, relève la publication.

En coupant ce canal de coopération et de partenariat entre les deux pays, les autorités algériennes « croient saborder l’élan économique et industriel du Maroc » et « espèrent freiner sa domination naissante et grandissante sur les marchés de l’automobile et de l’aéronautique, entre autres », note-t-il.

« De ces sombres desseins, il n’en sera rien. Non seulement les échanges entre les peuples persisteront et se développeront (…) mais l’élan du Maroc ne sera nullement contrarié par cet ultime acte d’hostilité qu’est l’arrêt du GME », souligne-t-il.

Covid-19: 14 décès enregistrés en Côte d’Ivoire en 24 heures

Quatorze décès liés à la Covid-19 ont été enregistrés en 24 heures en Côte d’Ivoire, une grande première depuis le début de la troisième vague en juillet dernier dans le pays.

Le ministère de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle a enregistré « ce mardi 14 septembre 2021, 78 nouveaux cas de Covid-19 sur 2 487 échantillons prélevés soit 3,1 % de cas positifs, 111 guéris et 14 décès », rapporte un communiqué.

A la date du 14 septembre 2021, la Côte d’Ivoire compte donc 58 226 cas confirmés dont 56 144 personnes guéries, 534 décès et 1 548 cas actifs. Le nombre total d’échantillons est de 958 345.

Le 13 septembre, 24 282 doses de vaccin ont été administrées soit un total de 1 572 866 doses du 1er mars au 13 septembre.

« Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle invite toutes les personnes de plus de 18 ans à se faire vacciner dans les centres de vaccination », ajoute le communiqué, précisant que « la vaccination contre la Covid-19 est gratuite et volontaire ».

Côte d’Ivoire: une opération « coup de poing » lancée contre la corruption

Le ministre ivoirien de la Promotion de la bonne gouvernance, du renforcement des capacités et de la lutte contre la corruption, Epiphane Zoro Ballo, a lancé mardi l’opération de vérification dénommées « Coup de poing » visant les structures délivrant des services publics à fort soupçon de corruption.

L’opération « coup de poing » qui consiste à mener des « investigations dans des structures délivrant des services publics permettra de soulager le quotidien des Ivoiriens en freinant les formes de corruption les plus pernicieuses dans ces structures visitées », a dit M. Epiphane Zoro face à la presse.  

Elle s’inscrit dans le cadre des résultats 1 et 3 de la feuille de route 2021 du ministère, qui visent à « dissuader les acteurs de la corruption et renforcer la relation de confiance entre l’État et les citoyens », a-t-il ajouté. 

La démarche comprend trois volets, à savoir la phase de préparation des opérations, la phase de mise en œuvre des opérations et la phase de la mise en place de dispositif anti-corruption dans les structures concernées.

Il a précisé que la phase de préparation a consisté à identifier une liste des structures à fort soupçon, d’identifier les formes de corruption à fort impact sur les populations et de mettre en place les équipes d’investigation.

Concernant la phase de mise en œuvre, il a fait savoir qu’ elle a permis à son département de conduire les opérations, de recueillir les preuves sur les actes de corruption ciblées et de détecter des actes flagrants de corruption. 

La phase de mise en place de dispositif de prévention, elle, consistera à mettre en place des outils de mise en conformité afin de réduire le risque de survenance d’actes de corruption et un dispositif d’alerte pour les usagers et le personnel interne à la structure.

Les secteurs du transport, de la santé, de l’éducation, de la construction, de la justice et de la fonction publique, sont dans le viseur du ministère en charge de la Promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption.  

La collecte d’informations émanant d’organisation diverses, notamment de Transparency, des données de l’INS (Institut national de la statistique) et Afrobaremeter ont, en croire le ministre, permis d’identifier des secteurs prioritaires et les formes de corruption les plus pernicieuses pour les populations. 

Les services publics concernés sont le transport avec l’opération de vérification de faits de corruption signalés au niveau de la SICTA (Société Ivoirienne de Contrôles Techniques Automobiles et Industriels).

Il a été recueilli des preuves montrant des individus, non-agents de la SICTA « facilitateurs », recevant des pots de vin des mains d’usagers afin d’éviter les files d’attente à ceux-ci ; d’éluder les pénalités de retard et de leur assurer un passage avec succès lors du contrôle technique, a-t-il relevé. 

« Une autre opération de vérification d’allégations d’extorsion de fonds par des agents de sécurité (police et gendarmerie) lors de contrôles routiers nous a permis de recueillir des vidéos montrant des agents de police et de gendarmerie recevant des sommes d’argent des mains d’usagers », a-t-il poursuivi.   

Poursuivant, il a noté qu’il a été constaté des tracasseries routières en lien avec le convoyage de produits vivriers. Sur l’axe Hiré-Abidjan, par exemple, le commerçant doit s’acquitter de 20.000 FCFA au total repartis entre les différents barrages pour espérer voir sa marchandise arriver à destination. 

« C’est aussi le cas  sur l’axe Bandjahi-Abidjan où l’opérateur doit débourser la somme de 42.000 FCFA. Même cas de figure entre Bouaflé et Abidjan où la moyenne à payer est de 17.000 FCFA par camion », a-t-il renchéri.  

M. Epiphane Zoro a noté que « des soupçons de forte corruption pèsent dans certains services publics dans lesquels des vérifications aussi se feront afin de démanteler les réseaux. Ainsi, dans le secteur de l’éducation, il est fait état de pression ou le paiement de pot de vin pour l’orientation d’élèves lors des affectations dans les écoles d’enseignement privé ».  

« A cela, s’ajoute l’affectation d’élèves fictifs dans les grandes écoles privées permettant ainsi de détourner les fonds ainsi libérés. Sans oublier le paiement de pots-de-vin aux surveillants lors des examens à grand tirage », a-t-il fait observer. 

Au niveau de la santé, le ministre a indiqué qu’il est dénoncé « le paiement de pots-de-vin pour accélérer la procédure ou obtenir l’accord d’enregistrement d’un médicament, outrepasser le contrôle qualité ou obtenir la certification de bonnes pratiques de fabrication ».  

En outre, il est fait cas de « la facturation des soins réputés gratuits dans les hôpitaux publics » et au niveau de la justice, des cas de soupçons de paiement de pots-de-vin aux démarcheurs pour accélérer le traitement des dossiers lors de l’établissement d’actes de justice, voire le paiement de pots-de-vin moyennant abandon de poursuites ou prononciation de peines plus légères.

Dans le secteur de la construction, il a évoqué des soupçons de paiement de pots-de-vin afin d’acquérir le permis de construire ou modifier la propriété d’une ACD, et le paiement de pots-de-vin au responsable ou élu de collectivités afin d’acquérir les parcelles sans passer par la procédure formelle. 

« Les résultats de ces investigations ont été transmis aux autorités compétentes », a-t-il annoncé, affirmant qu’en ce qui concerne les forces de défense et de sécurité, le Commissaire du gouvernement a été saisi. 

« D’ailleurs, j’animerai une conférence de presse conjointe à cet effet avec M. Ange Kessy Kouamé, le vendredi 17 septembre prochain afin de vous communiquer les poursuites engagées, a-t-il conclu. 

La corruption constitue un défi important pour la bonne gouvernance, la croissance économique durable, la paix et le développement des pays africains. La Banque Africaine de Développement estime que chaque année, 148 milliards de dollars sont perdus en Afrique du fait de la corruption.

Prison d’Abidjan: « jamais » un mineur de 8 ans n’a été incarcéré à la Maca (procureur)

Le procureur de la République de Côte d’Ivoire, près le Tribunal de première instance d’Abidjan-Plateau, Richard Adou, dément qu' »aucun mineur de 8 ans n’a jamais été enregistré dans les registres d’écrou de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) », en réaction à un témoignage.

Au cours de l’émission « Les femmes d’ici », diffusée sur les antennes de la Nouvelle chaîne ivoirienne (NCI, privée), le 9 septembre 2021, Diana Blé, une invitée, a témoigné sur son séjour carcéral, affirmant avoir vu une fille de 8 ans à la Maca, la plus grande prison du pays. 

« J’ai vu une petite fille de 8 ans qui était emprisonnée à la Maca. J’étais choquée. Je lui ai demandé pourquoi elle était là, elle m’a dit qu’elle a été condamnée par un juge pour avoir volé 3.000 Fcfa »,  a déclaré Mme Diana Blé. 

Selon le procureur de la République de Côte d’Ivoire, « ces propos sont dénués de tout fondement (car) aucun mineur de 8 ans n’a jamais été enregistré dans les registres d’écrou de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) ». 

M. Richard Adou qui « s’insurge contre la publication et la diffusion de cette information fausse et tendancieuse », estime qu’elle vise à « jeter le discrédit sur l’institution judiciaire et son fonctionnement ainsi que ses animateurs ». 

Le procureur précise que l’article 113 du Code pénal ivoirien dispose que « les faits commis par un mineur de 10 ans ne sont pas susceptibles de qualification et de poursuites pénales », poursuit le communiqué.  

L’Etat de Côte d’Ivoire, conformément à ses engagements internationaux, a adopté un cadre législatif qui prévoit des dispositions spécifiques applicables au mineur impliqué dans une procédure pénale en tant qu’auteur, victime ou témoin, a-t-il renchéri.  

La loi en Côte d’Ivoire stipule que la divulgation ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit des nouvelles fausses, des pièces fabriquées, falsifiées, mensongères attribuées à des tiers est sanctionnée par la loi. De ce fait, cette dame risque des poursuites judiciaires. 

Le Libéria va s’approvisionner en produits pétroliers en Côte d’Ivoire

Le Libéria sollicite auprès de la Côte d’Ivoire, pays voisin, un approvisionnement en produits pétroliers, notamment de l’essence, du gasoil et du bitume.

Dans ce cadre, une délégation libérienne, a été reçue à Abidjan par le ministre ivoirien en charge des Mines, du pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, pour définir le protocole de cette coopération. 

« La demande que cette délégation est venue faire, c’est de pouvoir bénéficier de la production de produits pétroliers en Côte d’Ivoire pour l’approvisionnement du Liberia », a précisé M. Thomas Camara à l’issue d’une séance de travail avec la délégation conduite par son homologue du Liberia en charges des affaires étrangères, Dee-Maxwell Saah Kemayah.  

Le gouvernement libérien, à travers cette délégation demande à la Côte d’Ivoire d’approvisionner la République du Liberia avec des produits pétroliers classiques, l’essence et le gasoil et également le bitume, a-t-il ajouté.  

« Nous avons exprimé notre satisfaction dans la mesure où la Société ivoirienne de raffinage (SIR) et la Société multinationale de bitume sont deux raffineries qui fonctionnent à merveille », a dit M. Thomas Camara, assurant que les deux raffineries sont au plein de leur forme. 

Son département, soulignera-t-il, a accueilli « favorablement cette demande de la République du Liberia », insinuant que la Côte d’Ivoire est en mesure de répondre à cette demande et de leur fournir des produits raffinés provenant de la SIR et de la SMB.

« En ce qui concerne la SMB, ça sera le bitume et concernant la SIR, ça sera les produits pétroliers classiques », a-t-il mentionné,  relevant que pour satisfaire cette demande, les parties ont envisagé deux conventions. 

Une première convention de haut niveau interviendra entre les ministères en charge de l’Énergie et du Pétrole des deux pays qui expriment la volonté des deux gouvernements de collaborer, a noté M. Thomas Camara. 

Ensuite, une deuxième convention définira les éléments techniques entre les opérateurs techniques notamment du côté ivoirien la SIR et la SMB, puis du côté libérien, la raffinerie du Liberia qui va recevoir les produits pétroliers, a-t-il ajouté.  

« Nous désignerons un opérateur au milieu qui se chargera d’enlever les produits ici et de les livrer au Liberia », a-t-il poursuivi, mentionnant que ce sont les accords qui sont prévus et que les deux ministères ont convenu de signer à l’occasion de cette mission.

« Aujourd’hui, c’était la séance d’ouverture et les principes généraux. Un programme de travail a été établi et mercredi, jeudi et vendredi, les opérationnels vont se mettre d’accord sur les quantités, le rythme de livraison et la taille des lots », a fait observer le ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie.  

Il a en outre fait remarquer que toutes les conditions de livraison vont être discutées entre les opérationnels. A la suite de cela, les équipes venues du Liberia et celles de la Côte d’Ivoire vont conclure les termes des conventions dans les prochains jours.

La semaine dernière, une délégation togolaise conduite par la ministre déléguée en charge des Mines et de l’énergie, est venue s’inspirer du modèle ivoirien en ce qui concerne la production et la distribution de l’énergie. 

La Côte d’Ivoire envisage d’être un hub pétrolier énergétique de la sous-région ouest-africaine. Le pays distribue de l’énergie électrique à certains États de la sous-région.   

Ouattara invite les ministres-gouverneurs au « strict respect » de leurs attributions

Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a exhorté mardi les ministres-gouverneurs au « strict respect » de leurs missions et attributions afin d’éviter des chevauchements avec les autres collectivités, lors d’une rencontre.

« J’ai vu déjà quelques problèmes entre certains ministres-gouverneurs et (une) présidente de région », a déclaré M. Alassane Ouattara, à l’ouverture de la rencontre, à la présidence de la République.   

« Je vous propose d’exercer vos missions et vos attributions dans le strict respect de celles de vos villes (par rapport) aux autres collectivités territoriales et aux entités de services déconcentrés », ajouté le président ivoirien. 

Dans le cadre de l’optimisation des dépenses de l’Etat, le chef de l’Etat ivoirien a annoncé avoir instruit le Premier ministre à l’effet de « prendre des dispositions pour que la création des nouveaux Districts n’aient pas d’impacts budgétaires importants ».

Pour 2021, dira-t-il, « la répartition des impôts initialement rétrocédés uniquement au District autonome d’Abidjan et de Yamoussoukro sera étendue aux 12 nouveaux Districts »; et pour bien mener leurs activités, un cadre organique des emplois a été fixé par décret.  

La loi No 2014-451 du 5 août 2014 portant organisation de l’orientation générale de l’administration territoriale prévoit la création du District autonome en vue de renforcer le maillage territorial de l’administration, a rappelé M. Ouattara relativement aux polémiques. 

Cela institue « un palier au dessus de la région et par conséquent « ce n’est pas nouveau contrairement à  ce que j’ai lu dans la presse. C’est depuis 2014 que nous avons prévu de mettre en place les Districts », a-t-il martelé.  

Le District autonome est un véritable pôle de développement local qui doit regrouper au moins deux régions et qui obéit dans son fonctionnement, à la fois aux règles de la déconcentration et de la décentralisation, a-t-il souligné. 

Il a fait savoir que, de ce fait, le District autonome doit contribuer à améliorer l’efficacité de l’action déconcentrée et décentralisée du gouvernement, notamment en ce qui concerne la coordination et le suivi des politiques d’aménagement et de développement du territoire. 

« Nous avons de grands projets d’infrastructures qui vont au-delà des régions et donc il était tout à fait normal que nous ayons des personnalités d’expérience pour la coordination entre plusieurs régions », a-t-il poursuivi.

Les textes régissant les missions et les modalités de fonctionnement des Districts autonomes permettent d' »éviter tout chevauchement dans les attributions des différents acteurs du développement local », a-t-il insisté.  

Le 29 juin 2021, le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a créé 12 nouveaux Districts autonomes en plus de ceux d’Abidjan et de Yamoussoukro,  déjà existant. Cette décision vise à poursuivre le maillage territorial du pays, tout en relevant le défi d’un développement équilibré sur le territoire.   

La rencontre s’est tenue en présence du Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, et du ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Vagondo Diomandé. Le ministre de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly, y a également pris part. 

Des opérateurs économiques polonais prospectent les opportunités d’investissements dans les provinces du Sud du Maroc

Les provinces du Sud du Maroc, qui connaissent ces dernières années un essor économique, ont encore un fort potentiel qui reste à prospecter. C’est dans cette optique qu’une délégation d’opérateurs économiques polonais s’est rendue, ce mardi, à Laâyoune, à l’initiative de l’Ambassade du Maroc en Pologne.Cette visite, organisée avec l’appui du Centre régional d’investissement (CRI) de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, a été l’occasion de mettre en exergue les opportunités d’affaires et d’investissements dans les provinces du Sud. 

D’emblée, l’Ambassadeur du Maroc en Pologne, Abderrahim Atmoun a affiché sa volonté d’aller de l’avant dans les relations de coopération économique entre les deux pays. « Je souhaite de tout cœur que cette visite, que j’espère fructueuse, à travers sa première étape ici à Laâyoune, soit une première occasion de vous rendre compte par vous-mêmes, des importantes opportunités qu’offre notre beau pays (…), osons l’avenir ensemble, marocains et polonais, ensemble, main dans la main, avançant vers un avenir prometteur et fructueux ! », a souligné le diplomate marocain tout en rappelant que les deux pays sont « liés par une amitié profonde marquée notamment par la volonté des deux chefs d’Etats de renforcer davantage les relations bilatérales au niveau économique ».

L’ambassadeur n’a pas manqué de souligner que le Maroc constitue une véritable porte d’entrée vers le marché africain. « Des  atouts qui font du Maroc un des pays les plus attractifs de la région d’Afrique et du Moyen Orient en matière d’investissements », dit-il.

D’autant que les provinces du Sud qui, selon le diplomate marocain, jouent un rôle essentiel dans la compétitivité économique du Maroc et tout particulièrement dans son positionnement de hub africain et en particulier la région de Laâyoune-Sakia El Hamra qui dispose d’importants atouts lui permettant de se positionner en tant que modèle de développement durable à l’échelle nationale et régionale.

Pour inciter les opérateurs économiques polonais à investir dans le Sud du Maroc, Abderrahim Atmoun a réitéré l’engagement pris auparavant par l’Ambassade du Maroc à Varsovie pour continuer à accompagner les chefs d’entreprises privées polonaises et à les aider dans la concrétisation de leurs projets.

L’Ethiopie réceptionne 85 tonnes de fournitures médicales

Le don de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) va répondre aux besoins urgents de plus de 150.000 personnes touchées par la guerre au Tigré.Ces fournitures, qui comprennent des médicaments essentiels, des kits de traumatologie et de chirurgie d’urgence, des perfusions, des consommables, des équipements et des kits anti-choléra, ont été acheminées par un vol charter depuis les Émirats arabes unis.

« Cette livraison contribuera à soutenir nos efforts pour porter secours à des centaines de milliers de familles qui sont dans une situation humanitaire difficile », a déclaré le Dr Boureima Hama Sambo, représentant de l’OMS en Éthiopie.

L’opération de l’OMS a également permis d’expédier plus de 450 tonnes de fournitures médicales d’une valeur de plus de 4,3 millions de dollars américains pour soutenir la lutte contre l’épidémie de choléra au Nigéria, les pénuries critiques de médicaments en Afghanistan et les fournitures de traumatologie et de chirurgie en Syrie et au Yémen.

Démocratie: le Malawi distingué à l’ONU

Le président du Malawi, Lazarus Chakwera, recevra la semaine prochaine un prix de la démocratie en marge de la 76e Assemblée générale des Nations Unies à New York, a appris APA ce lundi.Le porte-parole de la présidence, Sean Kampondeni, a déclaré que l’Institut Afrique-Amérique décerne chaque année un prix prestigieux à un pays dont les habitants « ont apporté une contribution significative à la cause de la démocratie ».

« Cette année, le lauréat de l’Institut Afrique-Amérique est le peuple malawite et il a donc été demandé au président d’accepter ce prix », a dit M. Kampondeni aux journalistes lors du point de presse bimensuel du gouvernement.

Il a ajouté que le président assistera à cette cérémonie et prononcera un discours d’acceptation devant les délégués venus du monde entier afin de rendre cet honneur spécial au peuple malawite pour sa résilience au cours des deux dernières années.

Cette récompense intervient plus d’un an après que les Malawites ont protesté avec succès contre les resultats d’un scrutin présidentiel organisé en mai 2019 et remporté par l’ancien président Peter Mutharika.

Les protestations et la contestation judiciaire ont abouti à l’annulation des résultats de la présidentielle et entraîné de nouvelles élections, remportées par Chakwera en juin 2020.

Le Rwanda veut planter 43 millions d’arbres

La campagne de reboisement prévue d’ici à octobre prochain vise à reverdir la capitale, Kigali.Selon la ministre rwandaise de l’Environnement, Jeanne d’Arc Mujawamariya, ces effort entrent dans le cadre de la lutte contre la désertification, alors que le pays cherche à restaurer deux millions d’hectares de terres dégradées d’ici 2030.

En 2011, le Rwanda a été le premier pays d’Afrique à s’engager à restaurer des terres dans le cadre du défi de Bonn. Le défi de Bonn, lancé alors par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et le ministère fédéral allemand de l’Environnement, vise à restaurer 150 millions d’hectares avant 2020 et 350 millions d’hectares d’ici à 2030.

En adoptant la restauration des paysages forestiers comme stratégie pour inverser la dégradation généralisée et réanimer le pouvoir naturel des biens et services écosystémiques, le Rwanda a obtenu le soutien des donateurs ainsi que des investissements privés pour tenir son engagement.

Le pays s’est engagé à reboiser deux millions d’hectares de terres déboisées et dégradées, soit 80% de sa superficie totale.