octobre 2021 - Page 23 sur 40 - Journal du niger

Maroc: Le CMC table sur une croissance de 7,1% en 2021 avant un retour au « calme » en 2022

Le Centre Marocain de Conjoncture (CMC) vient de publier son rapport annuel consacré à la relance économique.Dans ce document, le CMC affiche un optimisme sans précédent, tablant sur un taux de croissance de 7,1% au titre de l’année 2021.

« L’amélioration des conditions sanitaires, la cadence soutenue de la campagne de vaccination, l’engouement des opérateurs pour la reprise de l’activité, l’excellente campagne agricole et la forte croissance qui se profile pour l’économie mondiale sont autant de facteurs qui présagent un relèvement appréciable de l’économie nationale en 2021 », indique le Centre dans un communiqué.

Le CMC affirme qu’un début de redressement semble se dessiner depuis le début de l’année, ce qui permettrait, à terme, de retrouver les performances d’avant la crise. Toutefois, cette reprise doit « être accompagnée par la mobilisation du système financier pour permettre au système productif de consolider sa marche vers l’émergence économique, condition sine qua none à toute amélioration du niveau de vie de la population », ajoute le Centre.

Pour autant, ce souci de relancer la machine productive ne doit pas négliger les risques macroéconomiques susceptibles de surgir en 2021 et en 2022, met en garde le Centre, précisant que l’année 2022 sera marquée par un retour au calme de la croissance qui devrait se situer aux alentours de 4,1% au regard d’un scepticisme qui persistera dans l’esprit des opérateurs économiques.

En effet, le CMC ne manque pas de relever les incertitudes quant aux performances attendues l’année prochaine. « Les grosses vagues de craintes et d’incertitudes engendrées par le Coronavirus devraient, en effet, s’aplanir avec l’avancée des mesures prophylactiques, mais le climat de confiance ne se serait pas entièrement rétabli. Le doute et la peur d’un retour de manivelle devraient persister dans les esprits des opérateurs économiques », prévient le Centre. 

Ces attitudes « compréhensibles et légitimes sont les traces d’une année et demie de traversée du désert caractérisée par une énorme instabilité des situations et un va-et-vient sinusoïdal de la propagation du virus ». 

Pour le CMC, l’apaisement de cet état de psychose ne peut s’opérer et ramener la sérénité dans les comportements des agents économiques que par une avancée forte et généralisée des campagnes de vaccination dans toutes les régions de la planète.

Maroc : Nabila Rmili remplacée par Khalid Ait Taleb à la tête du ministère de la Santé

Une semaine seulement après sa nomination à la tête du ministère de la Santé, Nabila Rmili a été remplacée ce jeudi par Khalid Ait Taleb, qui n’est autre que son prédécesseur à la tête de ce même département.En effet, le Roi Mohammed VI a approuvé la nomination de Khalid Ait Taleb, au poste de ministre de la Santé, en remplacement de Nabila Rmili, indique un communiqué de Cabinet Royal.

Cette nomination intervient suite à une demande déposée par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, pour permettre à Nabila Rmili de se consacrer à ses fonctions de maire de Casablanca.

Le communiqué du Cabinet royal précise que Rmili a elle-même sollicité de « se consacrer pleinement à ses fonctions de présidente du Conseil de la ville de Casablanca ». Et ce, « après qu’elle se soit rendu compte de la charge du travail de cette mission représentative, et du suivi continu des affaires de ses habitants et des chantiers ouverts dans cette grande métropole, ce qui était de nature à impacter les multiples engagements et le suivi quotidien que nécessite le secteur de la santé, surtout en cette période de pandémie ».

Le Souverain « a bien voulu donner son approbation à la proposition du Chef du gouvernement de nommer M. Aït Taleb, afin de poursuivre les chantiers ouverts et les défis urgents du secteur de la santé, dont en premier chef la poursuite de la gestion du volet sanitaire de la pandémie du Covid-19 et le bon déroulement de la campagne nationale de vaccination », indique le communiqué du Cabinet royal.

L’Afrique en proie à une augmentation exponentielle de la faim (Pam)

La crise climatique risque d’exacerber une situation déjà alarmante selon le Programme alimentaire mondial (Pam).« La crise climatique a le potentiel de submerger l’humanité », alerte le directeur exécutif du Programme alimentaire mondial (Pam), David Beasley. A l’en croire, le monde n’est pas préparé à l’augmentation sans précédent de la faim à laquelle nous assisterons.

Partant de là, il invite les décideurs à investir dans des programmes qui aident les communautés vulnérables à s’adapter et à renforcer leur résilience face au climat changeant.

Ces communautés, dont une grande majorité dépend de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage et qui contribuent le moins à la crise climatique, subissent le plus gros des impacts avec des moyens limités pour amortir le choc.

En Afrique de l’Ouest et du Centre, le changement climatique, combiné aux conflits et à la flambée des prix des denrées alimentaires, a entraîné les plus hauts niveaux d’insécurité alimentaire depuis 2014, soutient le Pam.

Selon l’organisme onusien, de juin à août, plus de 31 millions de personnes n’ont pas eu assez à manger pendant la période de soudure. Dans le centre du Sahel (Burkina Faso, Mali et Niger), on estime que 10 millions d’enfants (âgés de 6 à 59 mois) souffrent actuellement de malnutrition aiguë.

S’appuyant sur le thème de la Journée mondiale de l’alimentation de cette année, « Nos actions sont notre avenir – Une meilleure production, une meilleure nutrition, un meilleur environnement et une meilleure vie », le PAM appelle les dirigeants mondiaux à reconnaître le lien étroit entre la faim et la crise climatique. Il les exhorte aussi à redoubler d’efforts pour faire face au changement climatique, alors que l’attention se tourne vers la 26ème Conférence des Parties (COP26).

« Relever les défis de la crise climatique et assurer des systèmes alimentaires durables est une responsabilité collective », a déclaré le directeur régional du Pam pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Chris Nikoi.

« Nous devons de toute urgence intensifier nos efforts et prendre des mesures audacieuses pour aider les communautés en situation d’insécurité alimentaire à se préparer, à réagir et à se remettre des chocs et des stress climatiques », poursuit-il.

Depuis 2018, le Pam met en œuvre un programme de régénération de la végétation au Sahel avec 70 000 hectares de terres réhabilitées ou traitées, et 920 000 personnes ayant bénéficié d’activités de création d’actifs rien que l’année dernière. L’initiative aide également les communautés à récupérer les terres dégradées, à recharger les eaux souterraines, à produire des aliments nutritifs et à maintenir un régime alimentaire sain.

South African Airways reprend ses vols vers l’île Maurice

South African Airways va reprendre ses vols vers l’île Maurice en novembre, dans le cadre des efforts visant à regagner des marchés après plus d’un an de difficultés opérationnelles.Annonçant la reprise jeudi, SAA a déclaré qu’elle reprendrait ses vols vers la capitale mauricienne Port Louis à partir du 21 novembre.

« Nos vols seront initialement programmés deux fois par semaine, les mercredis et les dimanches », a déclaré la compagnie aérienne.

SAA avait mis la clé sous la porter depuis mars 2020, date à laquelle la compagnie aérienne est entrée en procédure de faillite. Elle a repris ses vols intérieurs le 22 septembre, avec un vol entre l’OR Tambo International de Johannesburg et Le Cap.

Côte d’Ivoire: le recensement de la population décalé d’une semaine

Le recensement de la population et de l’habitat en Côte d’Ivoire, décalé d’une semaine, en raison de la formation et de la vaccination contre la Covid-19 des agents recenseurs, se tiendra du 8 au 28 novembre 2021.

L’information a été donnée, jeudi, par le ministre du Plan et du développement, Kaba Nialé, et le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement, lors d’une conférence de presse conjointe, à Abidjan. 

L’opération était initialement prévue du 1er au 21 novembre 2021. Cependant, « deux contraintes majeures ne nous permettent pas de tenir cette date. Premièrement, nous n’avons pas pu disposer suffisamment de salles pour organiser la formation des 28 500 agents recenseurs, notamment ceux d’Abidjan », a expliqué Mme Kaba Nialé, mentionnant que deuxièmement « il a été adopté la vaccination obligatoire contre la Covid-19 de tous les agents avant leur déploiement sur le terrain ».

« Ces contraintes nous obligent donc à envisager un report d’une semaine de la date du début du recensement de la population et la nouvelle période de collecte sera désormais du 8 novembre au 28 novembre 2021 », a-t-elle dit.   

Ces informations, rappellera-t-elle, sont utiles au gouvernement afin de mieux planifier ses actions de développement, d’améliorer les conditions de vie des populations, assurant que le recrutement du personnel de terrain a été achevé. 

Elle a souligné que 38.000 personnes seront sur le terrain dont 28.500 agents recenseurs. En plus de ce contingent, il y a du personnel de réserve qui prendra le relais en cas de défaillance de certains agents recenseurs.  

Le dénombrement se déclinera en trois principales activités, à savoir le recrutement du personnel de terrain, la formation du personnel de terrain et la collecte des données, a souligné le ministre du Plan et du développement, indiquant que 40.000 tablettes ont été acquises pour l’opération. 

Ce recensement de la population (RP 2021) est le cinquième que la Côte d’Ivoire organise et fait suite au quatrième recensement qui s’est déroulé en 2014. Il a été institué par le décret en août 2018 et comprend un Conseil national du recensement (CNR) présidé par le Premier ministre.

Il comprend également un Comité technique du recensement (CTR) présidé par le ministère du Plan et du développement et un Bureau technique permanent du recensement (BTPR), organe d’exécution technique logé à l’Institut national de la statistique. 

Le Recensement général de la population et de l’habitat est une opération de dénombrement de la population qui vise à recueillir des données démographiques, sociales et économiques sur toute la population vivant sur le territoire national, qu’elle soit ivoirienne ou étrangère.

Le coût de l’opération du recensement de la population et de l’habitat est de 23,9 milliards Fcfa dont 10,2 milliards Fcfa d’apport des partenaires techniques et de développement de la Côte d’Ivoire. Le pays, selon le dernier recensement compte quelque 25 millions d’habitants. 

COP26 : plaidoyer pour une transition énergétique juste et équitable

Les dirigeants mondiaux doivent se réunir pour la Conférence des Parties signataires de la Convention Climat.A quelques jours de cet événement prévu du 31 octobre au 12 novembre à Glasgow (Ecosse), des acteurs soulignent que le manque d’investissements en faveur des énergies propres met à mal la lutte contre le changement climatique et la pauvreté. De nouvelles recherches montrent que d’ici à 2030, le manque chronique de financements dont pâtissent l’Afrique subsaharienne et l’Asie empêchera plusieurs milliards de personnes d’accéder à l’électricité et à des moyens de cuisson non polluants.

Ainsi, la dernière série de rapports Energizing Finance élaborés en partenariat avec la Climate Policy Initiative (CPI) révèle que, pour la septième année consécutive, les investissements mondiaux sont sérieusement inférieurs aux niveaux requis pour garantir à tous l’accès à l’énergie d’ici à 2030.

Le suivi des financements alloués à l’électricité a même permis de montrer qu’en 2019, avant l’irruption de la pandémie de Covid-19, les 20 pays comptant 80 % de la population mondiale avaient des problèmes d’électricité.

Autrement dit, les pays à fort impact avaient subi une baisse d’investissements de l’ordre de 27%. On anticipe déjà une baisse supplémentaire des investissements en faveur de l’accès à l’énergie pour 2020 et 2021, en raison des difficultés économiques liées à la Covid-19.

Le niveau de financement pour les moyens de cuisson non polluants reste désespérément bas. Les combustibles de cuisson polluants sont à l’origine de plusieurs millions de décès prématurés chaque année et représentent le deuxième facteur de dérèglement climatique, derrière le dioxyde de carbone.

Pourtant, sur la base des investissements enregistrés en 2019, seuls 133,5 millions de dollars américains ont été consacrés au développement de moyens de cuisson non polluants cette année-là. Un montant très en deçà des 4,5 milliards de dollars US annuels dont on estime avoir besoin pour garantir un accès universel aux moyens de cuisson non polluants (et qui ne couvrent que l’achat de foyers de cuisson non polluants).

« Nous nous trouvons à une étape cruciale du débat sur l’énergie et le climat », explique Damilola Ogunbiyi, présidente-directrice générale et représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour l’énergie durable pour tous et coprésidente d’ONU-Énergie.

Selon elle, il semble désormais établi que l’objectif « zéro émission nette » ne sera atteint qu’au moyen d’une transition énergétique juste et équitable, donnant accès à une énergie propre à un coût abordable aux 759 millions de personnes privées d’électricité et aux 2,6 milliards de personnes dépourvues de moyens de cuisson non polluants.

« Cela, a-t-elle soutenu, passe par le déploiement de ressources pour lutter contre le changement climatique, créer de nouvelles opportunités de développement économique et permettre aux populations du monde entier de vivre dans la prospérité ».

En 2018, 50 % de l’ensemble des financements consacrés à l’électricité ont été investis dans les combustibles fossiles raccordés au réseau au sein des pays à fort impact, contre 25 % en 2019.

Il s’agit d’une évolution positive pour le climat, selon l’étude. Cette dernière révèle en même temps une baisse des investissements alloués aux technologies hors réseau et aux mini-réseaux, qui ne représentaient plus que 0,9 % des sommes consacrées à l’électricité.

Economie et santé au menu des quotidiens marocains

Le rôle des banques dans la relance de l’économie, le pouvoir d’achat des Marocains et la lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus sont les principaux traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde le rôle des banques dans la relance de l’économie, écrit que la relance « impérative » de la machine économique ne repose pas seulement et uniquement sur des dispositifs d’accompagnement publics, mais également sur les banques qui, estime-t-il, devraient être « en première ligne » pour que le Maroc puisse faire redémarrer les investissements privés et la création d’emplois.

Doté de savoir-faire, de professionnalisme et, surtout, du sens de l’engagement et d’implication auprès des autres composantes dans les grands défis, le secteur bancaire marocain est appelé à jouer un rôle essentiel dans la transformation de l’économie, qui est sur le point d’être enclenchée, conformément au programme gouvernemental et aux orientations du nouveau modèle de développement, relève l’éditorialiste, exhortant les banquiers à faire preuve de plus d' »audace » et de « créativité » pour réinventer une banque à la hauteur des ambitions d’un Maroc nouveau.

+Bayane Al Yaoum+, qui évoque le pouvoir d’achat des Marocains, écrit que le renchérissement des prix de plusieurs denrées alimentaires, conjugué aux répercussions de la pandémie et aux frais scolaires de la rentrée des classes, fait aujourd’hui du dossier du pouvoir d’achat et de l’amélioration du niveau de vie des Marocains un vrai test qui mettra à l’épreuve le discours du gouvernement et les mesures et dispositions qui seront inscrites dans le nouveau projet de loi de finances.

En dépit des fluctuations des marchés mondiaux, de la hausse des coûts de transport et des contextes politiques régionaux et internationaux qui affectent à leur tour les marchés et les échanges commerciaux, le discours sur « l’État social » devrait se focaliser essentiellement sur la protection du pouvoir d’achat des Marocains et l’amélioration de leurs conditions de vie, précise le quotidien.

+L’Opinion+, qui revient sur la lutte contre la Covid-19, indique que le « doute » sur l’efficacité de la vaccination contre la pandémie pourrait être « dévastateur » sur la santé, précisant que les personnes qui hésitent à se faire vacciner « ignorent les appels des autorités sanitaires par crainte, doute, ou parfois par nonchalance ».

La publication estime que bien que l’immunisation des Marocains avance « de façon remarquable », « on ne peut se réjouir tant le camp de la réticence résiste ».

Au-delà du risque de ralentissement de l’atteinte de l’immunité collective, les réticents font courir un « risque majeur » à la société, qui n’est pas à l’abri d’une nouvelle vague, provoquée par l’apparition d’un nouveau variant, avertit-il.

La rentrée scolaire au menu des quotidiens sénégalais

La presse sénégalaise parvenue ce jeudi à APA fait le diagnostic du début de l’année scolaire.« Abris provisoires, Covid-19, menace de grève, inondations : Une rentrée à haut risque », titre Sud Quotidien.

A Saint-Louis (Nord), l’Inspection d’académie annonce que « tout est fin prêt dans les écoles et établissements », mais à Sédhiou (Sud), Sud Quotidien note que les 35% d’abris provisoires et les 394 départs d’enseignants risquent de retarder les échéances.

« Revendications et menaces de grève : Les syndicats font leur rentrée », rapporte Walf Quotidien.

De son côté, Le Quotidien titre : « Rentrée des classes : L’école dans tous ses états ».

Selon ce journal, l’intendant du Lycée Marchand de Rufisque, à Dakar, est accusé de détournement de 18 millions f cfa, pendant qu’à Vélingara (Sud), plusieurs centaines d’élèves vont rater la rentrée.

Nos confrères du journal L’As affichent « les prédictions sombres du professeur Idrissa Bâ » à propos de la rentrée scolaire et de la crise d’asthme. Le spécialiste affirme qu’il faut s’attendre à beaucoup plus de crise d’asthme et de bronchite au retour des élèves dans les écoles.

Les quotidiens traitent également de l’Exposition universelle de Dubaï, avec la journée du Sénégal célébrée hier mercredi.

Pour Le Soleil, « le Sénégal expose ses atouts ». Le journal donne la parole au président Macky Sall qui affirme que « le Ter (Train express régional), Smart Sénégal et le futur port de Ndayane (sont) trois infrastructures modernes de connexion qui renvoient au thème de l’exposition ».

Cela fait dire à EnQuête que « Macky Sall vend ses projets 2.0 ».

Walf Quotidien anticipe la tournée économique du chef de l’Etat en Casamance (Sud), après les heurts en début de semaine entre partisans de l’opposant Ousmane Sonko et de Doudou Ka, responsable politique de la mouvance présidentielle.

Ce faisant, Walf Quotidien indique que « Macky (part) en terrain miné ».

Traitant de l’exercice des libertés individuelles en Etat de droit, Sud Quotidien note que « le Sénégal, encore à la traîne » avec des arrestations systématiques, des mandats de dépôt à outrance et des interdictions méthodiques de manifestations.

Deux soldats ivoiriens tués dans l’attaque d’un poste de l’armée dans l’Ouest

Deux soldats ivoiriens ont été tuées mercredi à la suite d’une attaque d’individus armés ayant visé le poste de sécurité de Tiémesson, situé sur l’axe Duékoué-Bangolo, dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire.

L’assaut a eu lieu aux environs de 04h (GMT, heure locale), au niveau du poste de contrôle mixte de Tiémesson à 09 Km de Guéhiébly (22km axe Duekoué-Bangolo), précise une source. 

 Le poste de contrôle comprenant quatre éléments de la gendarmerie et un des eaux et forêts, a « essuyé les coups de feu de deux binômes à moto », renseigne la même source.  

Le bilan établit deux morts du côté des forces ivoiriennes, notamment un gendarme et un agent des eaux et forêts.  

Des éléments de la légion territoriale et des deux pelotons Escadron de la ville de Man ont été déployés sur les lieux pour le ratissage et déterminer la nature de l’attaque qui a ciblé ce poste de l’armée. 

La Côte d’Ivoire était la cible de deux attaques terroristes dans la nuit du 28 au 29 mars 2021, ayant visé deux positions de l’armée, à la frontière avec le Burkina Faso, notamment à Kafolo et Kolobougou.  

Ces attaques opérées de manière simultanée avaient fait six morts dont trois soldats dans le rang de l’armée régulière et trois terroristes. Elles ont eu lieu moins d’un an après un assaut terroriste à Kafolo le 11 juin 2020.

Les enquêtes de cette dernière attaque permettront de situer la nature de ces assauts dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire. 

Ligue des champions CAF: l’Asec « très vigilant » face au CR Belouizdad d’Algérie (coach)

L’entraîneur du club de football ivoirien Asec Mimosas, Julien Chevalier, a déclaré mercredi que ses hommes restent « très vigilants » face au CR Belouizdad d’Algérie, samedi à Abidjan, dans le cadre du 2e tour de la ligue des champions de la CAF.

« On aura besoin d’être très vigilant, donc beaucoup plus concentré et réactif que l’adversaire », a dit le sélectionneur de l’Asec Mimosas, Julien Chevalier, lors d’une conférence de presse au stade de Champroux qui accueillera samedi les deux clubs.  

S’exprimant sur le club adverse, Julien Chevalier a souligné que le CR Belouizdad est « une équipe talentueuse », se disant « persuadé » qu’elle est « plus habile, plus expérimentée » et « ils auront des qualités pour tenter de mettre en difficulté » l’Asec. 

« J’espère que ce qui fera la différence, c’est notre rigueur, notre concentration et envie de remporter » le match dans un élan d’efficacité de style de jeu, a laissé entendre le coach de l’Asec Mimosas.  

Pour lui, « il y aura des oppositions de styles, mais de toute manière le profil de jeu de (son) équipe, le talent individuel » peut faire la différence. De ce fait, il compte renforcer les « ingrédients » qui permettront à ses poulains de faire la différence.    

Le capitaine de l’équipe de l’Asec Mimosas, Abdul Karim Cissé, a assuré que les joueurs sont prêts à aborder cette confrontation, car « tout se fait dans le respect (des consignes tactiques) et dans le boulot ». 

« Ce samedi, c’est un match de haute intensité », admet-il, estimant que « tout se passe au niveau mental ». Bien qu’il faut respecter l’adversaire, Cissé et ses co-équipiers veulent entrer dans la phase de poule après cette partie. 

Le club de football ivoirien Asec Mimosas affronte le samedi prochain, à 15h (GMT, heure locale) l’équipe de CR Belouizdad d’Algérie au stade de Champroux, à Marcory, une commune située dans le Sud d’Abidjan.