octobre 2021 - Page 27 sur 40 - Journal du niger

Mozambique : le chef d’une faction rebelle tué par l’armée

L’armée mozambicaine a tué le chef de la branche armée d’une faction dissidente de la principale opposition du pays, la Résistance nationale du Mozambique (Renamo), a indiqué la police lundi.Le chef de la police, Bernardino Rafael, a déclaré que Mariano Nhongo avait été tué dans la province de Sofala lors d’affrontements lundi matin entre des membres des Forces de défense et de sécurité (FDS) et des insurgés fidèles à Nhongo.

Nhongo a été tué avec l’un de ses collaborateurs, Ngau Kama, dans les forêts où il se cachait. Le chef radical du groupe armé appelé junte militaire Renamo a refusé de se rendre et a rejeté les ouvertures de la Renamo visant à discuter de ses griefs en vue de mettre fin aux attaques contre les civils, au pillage des biens et aux incendies criminels perpétrés par son groupe.

Il a refusé de reconnaître l’accord de paix de 2019 signé par le président Filipe Nyusi et le chef de la Renamo, Ossufo Momade.

Sénégal: les violences avant les Locales 2022 en vedette dans la presse

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur les affrontements entre militants de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir) et de l’opposant Ousmane Sonko à Ziguinchor, à moins de trois mois des élections locales.Le Quotidien se fait l’écho des « heurts des locales » dans le sud du pays où des blessés graves ont été notés dans les rangs de Pastef de Sonko, originaire de cette région comme Doudou Kâ.

Ce membre de l’APR et président du conseil d’administration de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) dénonce « la provocation de Sonko » qui a débouché sur un accrochage avec « plusieurs blessés dénombrés », d’après L’AS. Ce sont « plusieurs blessés graves », précise Walf Quotidien.

« S’il y a escalade de la violence, c’est que Sonko l’aura voulue », souligne Doudou Kâ dans L’Observateur qui titre également sur ce qui « sera un crime prémédité si… ». Ce fut une « bagarre sanglante » entre les partisans des deux leaders, note Vox Populi. Du côté de Pastef, le journal dénombre « quatre blessés » même si « chez Doudou Kâ également on compte des victimes ».

Sur un autre sujet, EnQuête titre sur la longévité de certains maires qu’il qualifie d’« inamovibles ». El Hadj Mass Guèye cumule « 44 ans à la tête de Mbayène » là où Ngou Ciss est maire de Ngandiouf depuis 1990. Le journal retient le caractère de « la transhumance, moyen de conservation du pouvoir ».

Sur la rentrée des classes, Le Témoin note qu’elle s’annonce « sur fond de menaces des syndicats ». Malgré le recrutement de 5000 enseignants, plus de 8000 instituteurs et professeurs manquent à l’appel, selon le quotidien.

A propos de la légalisation de l’avortement médicalisé, Le Soleil indique que c’est « une pilule qui passe mal ». Pour le quotidien national, le protocole de Maputo et le Code pénal sont « deux textes qui n’émettent pas sur la même longueur ».

En football, Record s’intéresse à l’affiche Namibie – Sénégal comptant pour la quatrième journée des éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022. « Les Lions pour le ticket aux barrages », indique le journal sportif.

Foot: le ministre ivoirien des Sports nomme les membres du COCAN 2023

Le ministre ivoirien des Sports, Paulin Claude Danho, a procédé à la nomination des membres du Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations de football (COCAN 2023), selon un arrêté.

M. Danho Paulin a nommé le Cocan 2023 « conformément à l’article 4 du décret no 2018-554 du 16 iuin 2018, portant création, organisation et fonctionnement » du Comité, indique un arrêté ministériel transmis lundi à APA.

Le Comité d’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2023 est présidé par l’ancien ministre des Sports, François Amichia, nommé depuis plusieurs semaines par décret.

La Côte d’Ivoire abrite la Coupe d’Afrique des Nations de football en 2023. Pour réussir l’événement, le gouvernement ivoirien a mis en place un Comité pour l’organisation de cette messe du football africain.

Voici la liste des membres du Cocan 2023:

1. Les trois vice-présidents du Cocan 2023

-Jacques Bernard Daniel Anouma, président d’honneur de la FIF, vice-président

-Le président de Ia FIF, Vice-président temporairement représenté par Mme Mariam Dao Gabala, présidente du Comité de normalisation de la Fédération Ivoirienne de Football.

-M. Kouassi Henri, Conseiller Technique du ministre, Vice-président, pour le compte du Ministère de la Promotion des Sports et du Développement l’Economie Sportive.

2. Les 13 autres membres

-Commission d’Accueil : Monsieur Hyppolite Yobouet, Directeur général du protocole d’Etat;

-Commission d’hébergement: Madame Mourad-Conde Maleka, Directeur général de Côte d’lvoire Tourisme;

-Commission Transport: Monsieur Moulot Coffi fean-Louis, Directeur Général de Sodexam;

-Commission des Infrastructures : Madame Yoda Née Koné Mariam, Directeur général de l’Office national des Sports  (ONS) ;

-Commission Santé : Monsieur Sissoko lacques Auguste Souleymane; Directeur général du Samu

-Commission Finances : Monsieur Assahoré Konan Jacques, Directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique;

-Commission Sécurité : Kouyaté Youssouf,  Directeur général de la police nationale;

-Commission Organisation des Matches : Colonel Mamadou Koné, Président de la Soa;

-Commission de la Promotion et du Markéting: Monsieur Djiré Kader, Directeur général de Mediatics;

-Commission de la Communication : Monsieur Ouattara Hegaud, journaliste Sportif, Expert CAF ;

-Commission Affaires Culturelles : Monsieur Yapi Patrick Hervé Ayékoet, Directeur des Marchés des Arts et du Spectacle d’Abidjan (MASA) ;

-Commission des Affaires juridiques : Maître Folquet Léon, Avocat, Docteur en Droit;

-Commission Mobilisation: Pharmacien Kouassi Kouadio Parfait, Président de la Brvm.

Maroc: Présentation du programme gouvernemental pour les cinq prochaines années

Le nouveau chef du gouvernement marocain a présenté, ce lundi, le programme gouvernemental devant les deux Chambres du Parlement.Akhannouch, qui défile cette fois-ci au Parlement avec sa nouvelle casquette de chef de l’exécutif, a détaillé les grandes lignes de son programme pour les cinq prochaines années.

La sortie avec succès de la crise liée à la pandémie de la Covid-19, la consolidation du choix démocratique et le renforcement de ses mécanismes, ainsi que l’engagement à mettre en oeuvre le contenu du nouveau modèle de développement sont les principaux axes qui régiront la ligne de conduite du gouvernement tout au long du mandat.

Selon Akhannouch, ce programme gouvernemental est en droite ligne avec le nouveau modèle de développement du Maroc.

L’équipe gouvernementale s’est fixée des priorités de taille, en l’occurrence le renforcement des piliers de l’État social. Sur ce point, il s’agira de poursuivre un chantier lancé par le Roi, à savoir la généralisation de la protection sociale. Le gouvernement s’engage également à créer un système d’aide sociale ciblant les familles les plus vulnérables. C’était d’ailleurs l’un des engagements phares pris par Akhannouch dans le cadre de la campagne électorale. L’ambition du nouveau chef de l’exécutif est d’assurer « un revenu stable au minimum pour préserver la dignité des personnes âgées et des compensations pour les familles nécessiteuses ».

L’autre priorité annoncée dans le programme gouvernemental présenté devant les députés porte sur la stimulation de l’économie nationale au profit de l’emploi. A cela s’ajoutent la consécration d’une bonne gouvernance dans la gestion publique, et l’établissement d’une forte relation de coopération entre les organes exécutif et législatif.

Pour Akhannouch, « le programme gouvernemental apporte des réponses réalistes et ambitieuses pour sortir de la crise et se projeter dans l’avenir avec détermination et constance, en adoptant une batterie de mesures visant à mettre en œuvre le nouveau modèle de développement et les actions à mener contenues dans les programmes des partis formant la majorité gouvernementale ».

Le gouvernement, a-t-il poursuivi, s’engage pendant la période de son mandat à améliorer progressivement les équilibres macroéconomiques du Royaume.

Aziz Akhannouch a, par ailleurs, expliqué que la majorité des électeurs ont choisi, lors des échéances communales, régionales et législatives, de soutenir les partis politiques ayant présenté des programmes ambitieux et réalistes et qui comportent des mesures chiffrées et précises.

Il a estimé que la volonté populaire a montré, à travers le taux de participation et les résultats des urnes, que le rétablissement de la confiance en l’action politique passe immanquablement par la présentation d’options et de programmes sociaux crédibles qui abordent les priorités réelles des citoyens.

Le Mali engagé à retrouver et traduire en justice les assassins des camionneurs marocains

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a reçu, lundi à Rabat, son homologue malien , Abdoulaye Diop, porteur d’un message écrit du président de la transition du Mali, M. Assimi Goïta, au Roi Mohammed VI.Abdoulaye Diop a par ailleurs précisé que le gouvernement malien est engagé à tout mettre en œuvre pour retrouver et traduire devant la justice les responsables du meurtre des deux camionneurs marocains au Mali.

Diop, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse à l’issue de son entretien avec M. Bourita, a souligné qu’il s’agit d’un « acte barbare perpétré par les ennemis de la paix et du développement de nos deux pays ».

Il a, par ailleurs, exprimé « les condoléances du président de la transition et chef de l’État du Mali, Assimi Goïta, du gouvernement et de l’ensemble de la population malienne à l’adresse de SM le Roi Mohammed VI, du gouvernement et du peuple marocains » suite à cette perte.

Le chef de la diplomatie malienne a soutenu que « ces actes ne doivent pas nous décourager », ajoutant qu’ils « sont là pour rappeler le danger que nous vivons au quotidien ».

Lagos accueille des consultations sur la migration

La réunion est organisée par la Commission de la CEDEAO.La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest  (Cedea) est en collaboration avec le Forum international d’examen des migrations 2022, et bénéficie du soutien de la Commission de l’Union africaine, du Réseau régional des Nations Unies sur les migrations pour l’Afrique de l’Ouest et du centre et de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). 

Les consultations qui se tiendront du 12 au 14 octobre 2021 à Abuja, au Nigeria, visent à permettre aux États membres de la Cedeao de s’assurer que leur position commune sera bien prise en compte au niveau mondial. 

Durant le séminaire, les participants feront une brève vue d’ensemble des processus de révision du Pacte mondial pour les migrations (GCM, sigle anglais),  des progrès réalisés et les défis sur la mise en œuvre dudit pacte en Afrique de l’Ouest.

Lesotho : la Bad finance un important projet hydroélectrique

La Banque africaine de développement (Bad) a approuvé un prêt de 86,72 millions de dollars pour cofinancer la deuxième phase du Lesotho Highlands Water Project.Les travaux d’extension du Lesotho Highlands Water Project peuvent enfin démarrer. La Bad vient d’approuver le financement nécessaire pour lancer les travaux. Scindé en plusieurs phases, ce projet fournira de l’eau à la région du Gauteng en Afrique du Sud et produira de l’hydroélectricité pour le Lesotho.

A cet effet, il est prévu la construction d’une série de barrages qui exploiteront les eaux de la rivière Senqu/Orange dans les hautes terres du royaume lesothan.

La Trans-Caledon Tunnel Authority, une entité publique sud-africaine chargée de financer et de mettre en œuvre des projets d’infrastructure d’eau brute en vrac, utilisera les fonds pour construire le barrage et le réservoir de Polihali, les infrastructures de télécommunications et d’étendre l’électricité et d’autres infrastructures de développement au Lesotho.

La nouvelle construction viendra compléter les installations bâties lors de la première phase du projet. La Lesotho Highland Development Authority mettra en œuvre la partie du projet qui se situe à l’intérieur de ses frontières.

« Le partenariat des deux gouvernements sur ce projet autour des ressources en eau partagées du bassin de la rivière Orange-Senqu sert les intérêts de leur programme de développement mutuel et approfondit également l’intégration régionale », a déclaré la vice-présidente de la Bad pour l’agriculture, le développement humain et social, Dr Beth Dunford.

« L’intervention sera le premier grand projet financé par la Banque dans le secteur de l’eau en Afrique du Sud et elle complétera l’appui actuel de la Banque dans le secteur de l’énergie et des transports, diversifiera le portefeuille de la Banque et consolidera le partenariat solide de la Banque avec le pays », a-t-elle ajouté.

Une fois achevé, le projet devrait porter la capacité de transfert entre Mesura et Pretoria à 1 260 millions de mètres cubes/an, contre 780 millions de mètres cubes/an actuellement. Il permettra aussi une production supplémentaire d’énergie hydroélectrique au Lesotho.

Les avantages attendus du projet comprennent une plus grande sécurité de l’eau dans la région du Gauteng et une impulsion au développement socio-économique du Lesotho grâce à l’amélioration des infrastructures et à l’augmentation de la capacité hydroélectrique.

Ces développements devraient avoir un impact positif sur 26 millions de personnes au pays de l’arc-en-ciel et stimuler une région qui représente 60% de la production économique du pays.

Au Lesotho, le projet bénéficiera à plus de 85 000 personnes dans la zone du projet et générera plus de 6 000 emplois au cours des six prochaines années. L’économie du pays bénéficiera également des paiements de redevances qu’il recevra pour les transferts d’eau.

Le projet, d’un coût total de 2,171 milliards de dollars, bénéficie également d’un financement de 213,68 millions de dollars sous forme de prêts de la New Development Bank, basée à Shanghai (Chine). Le gouvernement sud-africain apportera 1,871 milliard de dollars ainsi qu’une garantie de prêt. La première phase du projet a été achevée en 2003 et inaugurée en 2004.

Tunisie : Nomination d’un nouveau gouvernement

La Tunisie s’est dotée d’un nouveau gouvernement de 24 ministres et un secrétaire d’Etat dont 8 femmes.Plus de deux mois après le limogeage du gouvernement tunisien, la nouvelle cheffe de l’exécutif tunisien, Najla Bouden a dévoilé, lundi, la liste de sa nouvelle équipe gouvernementale.

Le nouveau gouvernement est composé de 24 ministres et un secrétaire d’Etat, parmi lesquelles 8 femmes.

Dans un discours lors de la prestation de serment, la cheffe de l’exécutif tunisien a affirmé que « la lutte contre la corruption sera le plus important objectif ».

Seuls deux ministres dans le nouveau gouvernement, ceux des affaires étrangères, Othman Jarandi, et de l’éducation, Fethi Sellaouti, ont été reconduits dans leurs postes. Le portefeuille de l’intérieur a été confié à Taoufik Charfeddine, un avocat proche de M. Saied qui avait occupé ce poste en 2020, avant d’être limogé par l’ex-premier ministre Hichem Mechichi.

L’annonce du nouveau gouvernement survient au lendemain d’une nouvelle manifestation à Tunis contre les mesures d’exception décidées par M. Saïed, à laquelle ont participé au moins 6.000 personnes dans la capitale.

Après deux mois d’incertitudes, M. Saïed a promulgué le 22 septembre un décret officialisant la suspension de plusieurs chapitres de la Constitution et instaurant des « mesures exceptionnelles », censées être provisoires, le temps de mener des réformes politiques, dont des amendements à la Constitution de 2014.

Lundi, le président tunisien a réaffirmé devant le nouveau gouvernement que les mesures qu’il a prises depuis juillet visaient à « sauver l’Etat des griffes de ceux qui le guettent, à la maison comme à l’étranger, et de ceux qui voient leur fonction comme un butin ou un moyen de piller les fonds publics ».

« Ils ont allègrement pillé l’argent du peuple », a-t-il dit, engageant à jeter « dans les prochains jours » les bases « d’un dialogue national » destiné à sortir le pays de la crise.

Voici la composition du nouveau gouvernement:

Ministre de la Justice: Leila Jaffel

Ministre de la Défense: Imed Memmiche

Ministre de l’Intérieur: Taoufik Charfeddine

Ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger: Othman Jerandi

Ministre des Finances: Sihem Boughdiri Nemsia

Ministre de l’Economie et du Plan: Samir Saïed

Ministre des Affaires sociales: Malek Ezzahi

Ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie: Neila Nouira Gonji

Ministre du Commerce et du Développement des exportations: Fadhila Rabhi Ben Hamza

Ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche: Mahmoud Elyes Hamza

Ministre de la Santé: Ali Mrabet

Ministre de l’Education: Fethi Sellaouti

Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique: Moncef Boukthir

Ministre de la Jeunesse et du Sport: Kamel Deguiche

Ministre des Technologies de la communication: Nizar Ben Néji

Ministre des Transports: Rabii Majidi

Ministre de l’Equipement et de l’Habitat: Sarra Zaafrani Zenzeri

Ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières: Mohamed Rekik

Ministre de l’Environnement: Leïla Chikhaoui

Ministre du Tourisme: Mohamed Moez Belhassine

Ministre des Affaires religieuses: Brahim Chaïbi

Ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées: Amel Belhaj

Ministre de la Culture: Hayet Ketat Guermazi

Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle: Nasreddine Nsibi

Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger: Aïda Hamdi

Ethiopian Airlines dément transporter des armes

Ethiopian Airlines a rejeté vendredi les informations de la chaine américaine CNN, selon lesquelles, elle aurait transporté des armes vers les ports érythréens de Massawa à partir d’Addis-Abeba en novembre 2020.« Ethiopian Airlines réfute fermement les récentes allégations de CNN et souhaite confirmer qu’à sa connaissance et selon ses archives, elle n’a transporté aucune arme de guerre sur aucune de ses routes par aucun de ses avions », a déclaré la compagnie aérienne dans un communiqué.

Elle a expliqué que les lettres de transport aérien mentionnées dans l’enquête de CNN diffusée le 6 octobre dernier, montrent clairement que la nature des marchandises transportées sur les vols présumés était « des produits alimentaires et des recharges », comme indiqué sur le document, conformément aux normes de l’IATA. « Les photos alléguées ne sont pas connues d’Ethiopian Airlines », a ajouté la compagnie aérienne d’Etat.

« Nous aimerions également confirmer que nous n’avons aucun employé suspendu ou licencié en raison de son origine ethnique. Il n’y a aucun employé d’Ethiopian Airlines suspendu ou licencié en raison de son origine ethnique. Cela peut être vérifié à partir de nos dossiers de ressources humaines », a-t-elle poursuivi.

« Nous tenons donc à assurer à tous nos passagers et au public que Ethiopian Airlines se conforme strictement à toutes les réglementations et normes internationales relatives à l’aviation, qu’elle ne déroge à aucune réglementation de l’aviation civile dans toutes ses opérations et qu’elle n’a jamais été engagée dans le transport d’armes ».

La presse marocaine décrypte le discours royal

Le Discours royal adressé au Parlement, à l’occasion de l’ouverture la 1ère année législative de la 11ème législature, est le thème principal traité par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le discours Royal « a dressé un tableau clair, lucide et parfaitement synthétique de l’ampleur de la tâche » qui attend la nouvelle équipe aux commandes du gouvernement.

Le Souverain a bien souligné, « explicitement » et « en filigrane », qu’au final, seul compte l’intérêt général du Maroc et rien d’autre, estime l’éditorialiste. Ceci est d’autant plus vrai que l’épisode pandémique sans précédent a démontré que face à une crise majeure, tous les pays, quel que soit leur niveau de développement, ne peuvent compter que sur leurs propres moyens, explique-t-il.

De son côté, +L’Opinion+ souligne que le Discours Royal a été l’occasion pour le Souverain de fixer les priorités du nouveau gouvernement, à savoir le renforcement de la Souveraineté nationale à tous les niveaux, l’accélération des efforts de relance économique et le démarrage effectif du chantier du Nouveau Modèle de Développement.

Un message reçu cinq sur cinq par l’équipe Akhannouch, qui a décidé de démarrer son mandat sur les chapeaux de roue en programmant son premier Conseil de gouvernement lundi 11 octobre, où serait dévoilée la feuille de route de l’Exécutif pour les cinq années à venir, relève le quotidien.

Cette rentrée parlementaire est la première à enregistrer une homogénéité en termes de composition de la majorité, depuis les deux Chambres jusqu’aux collectivités locales, en passant par les Conseils régionaux, constate-t-il.

Cette assise territoriale « inédite », associée au contrôle du circuit législatif grâce à une confortable majorité tant chez les conseillers que chez les députés, devrait aider le gouvernement à mettre en œuvre son programme sans à-coup, ajoute-t-il.

+Rissalat Al Oumma+ souligne que le Discours Royal a insisté sur deux impératifs à la suite de la crise sanitaire: poursuivre le processus du développement et relever les défis extérieurs.

Les nouveaux responsables devraient comprendre qu’un Maroc nouveau, stable et prospère est né de la crise pandémique, qui a secoué le Monde et que le Royaume a réussi à gérer grâce à son histoire et à l’intelligence collective dans la lutte contre les retombées négatives de la crise sanitaire, écrit la publication, mettant l’accent sur la valorisation des acquis et leur consolidation par un nouveau programme gouvernemental homogène ainsi que par un travail parlementaire efficace qui soit en mesure de satisfaire les attentes des citoyens en matière de santé, d’emploi et d’éducation.

Pour Bayane Al Yaoum, le Discours Royal a donné des orientations précieuses et un référentiel central insistant sur la question sociale et sur la santé, appelant le nouveau gouvernement à faire la part belle à la centralité du choix démocratique, au pluralisme politique et au rôle des partis.