janvier 2022 - Page 25 sur 33 - Journal du Niger

Locales 2022, Mali et football au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA titrent principalement sur l’ouverture violente de la campagne des élections locales, les sanctions de la Cedeao contre le Mali et le match d’ouverture du Sénégal à la CAN 2021 contre le Zimbabwe cet après-midi.Tribune se fait l’écho du démarrage de la campagne en grande pompe à Dakar et ailleurs au Sénégal : « Entre piques, bombes, fiasco et justifications ». Le journal note des « affrontements à la Médina et Guédiawaye », deux populeuses communes de la capitale.

« Les coups de poings pleuvent déjà », indique Walf Quotidien qui souligne que Médina et Guédiawaye « ouvrent les hostilités ». Sud Quotidien revient aussi sur le « branle-bas des coalitions » après deux jours de la campagne des Locales du 23 janvier 2022. « Déjà 48 heurts de campagne », note de son côté L’Observateur, qui fait une « grosse alerte sur les lutteurs, gros bras des politiques ».

Sur un autre sujet, Walf Quotidien indique que « la Cedeao punit le Mali » après la proposition de la junte de se maintenir cinq ans au pouvoir. Sud Quotidien évoque « de très lourdes sanctions » contre les militaires putschistes là où Le Soleil parle de sanctions  « très dures ».

L’Observateur analyse l’impact de la décision de la Cedeao en se penchant sur « les graves conséquences de l’embargo du Mali sur le commerce avec le Sénégal ».

Sur la CAN 2021 de football, l’entrée en lice de l’équipe nationale du Sénégal contre le Zimbabwe, cet après-midi (13h GMT), est l’autre sujet le plus traité par les journaux. Dans ce sens, Les Echos notent que le sélectionneur « Aliou Cissé (se présente) au front avec une équipe diminuée ». En effet, Ismaila Sarr est « définitivement out » là où Kalidou Koulibaly et Edouard Mendy ont été testés positifs à la Covid-19.

« Les Lions s’élancent », indique le quotidien national Le Soleil. L’AS s’attend à « une victoire pour mieux démarrer le tournoi » ouvert depuis hier au Cameroun. Les Lions Indomptables ont battu d’entrée le Burkina Faso (2-1).

Ainsi pour les Lions du Sénégal, qui ambitionnent de remporter la CAN 2021, il s’agira de « lancer un signal fort d’entrée », indique le quotidien sportif Stades.

Economie et administration au menu des quotidiens marocains

Le secteur automobile, la transformation de la finance au Maroc et la problématique de la lenteur de l’administration sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+, qui s’intéresse au secteur de l’automobile au Maroc, notamment le segment électrique, écrit que bien que la vente des véhicules à motorisation alternative ait enregistrée, en 2021, une progression de 145%, cette performance se limite aux modèles hybrides avec 4.196 ventes contre 267 pour les électriques.

Pour la publication, le segment électrique reste très loin des tendances qu’il enregistre sous d’autres cieux, à cause notamment de la rareté de l’offre, des tarifs prohibitifs pour le pouvoir d’achat moyen et des mesures incitatives insuffisantes pour contrebalancer la cherté des modèles disponibles, sans oublier la lenteur des procédures au moment de passer commande et un réseau de bornes de recharge peu développé.

Le peu d’attrait des Marocains pour l’électrique ne serait donc pas dû à une barrière « idéologique », mais à une offre mal calibrée à leurs habitudes de consommation, estime-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde les enjeux de la transformation de la finance au Maroc, indique que les métiers de la banque et de la finance sont en train de muter vers le tout digital, une “aubaine” synonyme de plus de clients, de flux, d’activité et donc de business.

Certes, depuis trois ans, les autorités du secteur bancaire au Maroc ont clairement pris le virage technologique en lançant la stratégie d’inclusion financière au cœur de laquelle se trouve la composante digitale, relève l’éditorialiste.

Mais durant ces trois ans, la profession, notamment les grands acteurs de la place, a visiblement opté pour une implémentation très progressive, la prudence étant une marque de fabrique connue du secteur bancaire, note-t-il.

Aujourd’hui avec le retour d’expérience de deux années Covid marquées par la ruée sur les solutions digitales et l’arrivée sur le marché d’acteurs technologiques nouveaux, dont des opérateurs télécoms, le secteur bancaire n’a d’autres choix que de s’approprier lui-même et sérieusement la fintech au risque de se voir doublé, préconise-t-il.

+L’Economiste+, qui revient sur la lenteur de l’administration, tel que confirmé dans le dernier rapport du Médiateur du Royaume, souligne la nécessité de changer la « forte tension qui existe dans les rapports entre les citoyens et l’administration ».

Il y a certes des « soubresauts » de certains départements qui tentent de fonctionner autrement, mais d’autres « continuent à plomber les efforts”, à “donner le mauvais exemple d’immobilisme », à être « peu productifs », déplore le quotidien.

L’une des pistes que le Médiateur propose est d’adopter un texte législatif qui permettra à l’administration de présenter des excuses aux citoyens en cas de faute et de les indemniser lorsque la situation l’exige, rapporte-t-il.

A Abidjan, les Burkinabè optimistes malgré la défaite des Étalons face au Cameroun

A Abidjan, les supporters Burkinabè espèrent une suite favorable de leur équipe de football à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2021), malgré la défaite des Étalons, dimanche, en match d’ouverture, face au Cameroun, pays hôte de cet événement sportif continental.

Ouédraogo Lamine, un jeune Burkinabè, vêtu du maillot des Étalons, se dit « découragé » après le match projeté sur un écran géant au terrain Aby Raoul d’Anoumabo, un village dans le Sud d’Abidjan. Mais, « c’est le football, le meilleur a gagné », espérant pour la suite.   

Pour lui, l’arbitrage était « très difficile », confiant ne pas être content, mais ce sont des choses qu’il faut accepter et passer au futur. Après l’ouverture du score par Gustavo Sangaré (24′), l’attaquant camerounais Vincent Aboubakar égalise sur le coup d’un penalty par arbitrage vidéo « VAR ». 

Sur l’espace de jeu du terrain Aby Raoul, portant le maire de Marcory, l’on peut apercevoir des Camerounais comme des Burkinabè, arborant des drapeaux ou vêtements aux couleurs de leur patrie.  

Anoumabo, ce petit village de la cité de Marcory, qui a vu éclore le mythique groupe ivoirien Magic System, compte d’ailleurs une forte communauté Burkinabè. Au « Maquis Burkina 1 », une buvette, Bancé Abdoul, un Burkinabé fustige aussi l’arbitrage. 

« L’arbitrage a un peu joué à notre défaveur, et je crois qu’on doit redoubler encore d’efforts », a-t-il affirmé. Les Étalons, pour espérer être dans le peloton de leur poule, devront gagner leur deux prochains matchs.  

Jeanne d’Arc Paré, elle, se dit la « supportrice burkinabé de la diaspora ». Cette dernière s’en prend au sélectionneur des Étalons qui, pour elle, a ignoré sur le banc de touche des athlètes de valeur comme « des statues », or le Burkina Faso veut la victoire. 

Certains footballeurs burkinabè n’ont pas pu disputer ce match inaugural parce que déclarés positifs à la pandémie de la Covid-19. Pour étoffer leurs équipes, les différents entraîneurs ont sélectionné plus de joueurs que d’ordinaire. 

Le Cameroun décroche trois points pour son premier mach avec un doublé de Vincent Aboubakar, qui a également marqué son deuxième but par penalty (45’+3′), prenant à contre-pied le portier burkinabé.  

Djibril Bessa, vêtu aux couleurs du Cameroun, présent au terrain Aby Raoul, a dit dans un esprit fair play que « c’est un match de football, et le meilleur a gagné. Le Burkina Faso n’a (toutefois) pas démérité », seulement la chance a été du côté des Lions indomptables. 

Transition au Mali : les lourdes sanctions de la Cedeao

La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a prononcé ce dimanche à Accra au Ghana, de lourdes sanctions économiques et financières contre le Mali.On le craignait, le couperet est finalement tombé. L’Organisation intergouvernementale ouest-africaine a entériné les décisions prononcées par l’Union monétaire ouest-africaine (Umoa) en début de matinée.

Au sortir de la rencontre des chefs d’Etat de ce dimanche 9 janvier 2022, les sanctions suivantes sont prononcées contre le Mali : gel des avoirs maliens au sein de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) et suspension des aides financières, fermeture des frontières entre le pays et les États membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), suspension des transactions avec Bamako à l’exception des produits médicaux et de première nécessité et le retrait des ambassadeurs de tous les pays membres au Mali. 

Cette main lourde de la Cedeao,  vient ainsi répondre aux conclusion des Assises nationales de la refondation. Ces consultations populaires ont donné en effet carte blanche aux autorités maliennes de prolonger la transition de six mois à cinq ans. Un chronogramme jugé « totalement inacceptable » par la Cedeao qui a « constaté avec regret l’échec des autorités de transition au Mali à organiser les élections présidentielles d’ici au 27 février 2022 contrairement à l’accord conclu avec l’Autorité de la Cedeao le 15 septembre 2021 et à l’engagement de la Charte de la transition » dans un communiqué. 

L’Organisation ouest-africaine d’ajouter que « le chronogramme remis le 31 décembre 2021 par les autorités de transition à la présidence de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Cedeao, prévoit la tenue d’élections présidentielles d’ici fin décembre 2026. Cela impliquera une période de transition de six mois et demi (6,5 ) ans. »

Les chefs d’Etat de l’Organisation régionale ont par ailleurs dénoncé le déploiement de la société militaire privée russe Wagner au Mali. « Malgré le démenti du gouvernement de transition malien, l’Autorité reste profondément préoccupée par le rapport cohérent sur le déploiement d’agents de sécurité privée au Mali avec son impact potentiellement déstabilisateur sur la région de l’Afrique de l’Ouest. L’Autorité note que cette situation est étroitement liée à la transition politique au point mort dans le pays. » a soutenu le communiqué.

Partant de ce constat et compte tenu de l’impact potentiellement « déstabilisateur sur le Mali et sur la région, créé par cette transition au Mali, l’Autorité décide d’activer immédiatement la Force en attente de la Cedeao, qui devra être prête à toute éventualité » poursuit le document.

Selon le président du Burkina Faso, Rock Marc Christian Kaboré, « les réformes économiques et sociales visant la refondation du Mali ne pourraient être conduites que par des autorités démocratiquement élues »

Média ivoirien: NCI recrute le Super Ebony 2021 Bohoussou Kouassi

Le journaliste Mardochée Bohoussou Kouassi, de la Radio Adjamé FM, Super Ebony 2021, prix décerné au meilleur journaliste ivoirien, a été recruté par la chaîne de télévision NCI, trois semaines après avoir remporté ce sacre.

Le journaliste radio Bohoussou Kouassi a décroché le Super prix Ebony, récompensant le meilleur journalistes de Côte d’Ivoire, lors de la 23e édition des Ebony et de la Nuit de la communication, à Yamoussoukro. 

M. Bohoussou Kouassi de Adjamé FM a obtenu 994 points, soit une moyenne 13,80. Le Super Ebony est le journaliste qui a obtenu le plus de points sur les 4 catégories en compétition: presse écrite, numérique, radio et télévision. 

Il a également remporté le prix de la meilleure interview ainsi que le prix du meilleur reportage. Pour avoir tenu le haut du pavé, l’Union des radios de proximité de Côte d’Ivoire (Urpci) lui a décerné fin décembre des félicitations pour l’honneur fait à cette faîtière. 

Impôt ivoirien: bientôt une taxe fiscale sur les services de covoiturage

Le directeur général des impôts de Côte d’Ivoire, Abou Sié Ouattara, a annoncé vendredi l’instauration d’une taxe, pour bientôt, sur les services de covoiturage opérés via les plateformes électroniques, lors de la présentation de l’annexe fiscale 2022.

Évoquant la taxation sur les plateformes de vente en ligne et des services numériques, M. Abou Sié Ouattara a assuré que l’administration fiscale a mis en place un système de taxation et est à sa première année.  

« Il y a d’autres choses qui sont en laboratoire et qui ne vont même pas atteindre l’année fiscale 2023 », a confié M. Abou Sié Ouattara, déclarant qu’il y a des « transports (opérés via des applications) qu’on ne maîtrise pas et les gens pensent qu’on dort, mais on ne dort pas ».  

« Je dis, il y a des transporteurs qui paient des impôts et il y a des transporteurs qui ne paient pas les impôts et qui ont un autre mode de fonctionnement », a-t-il ajouté, en allusion à des chauffeurs transportant des personnes suite à des commandes via une application. 

Il a assuré que la direction générale des impôts « ne va même pas attendre 2023 » pour appliquer des taxes aux services de covoiturage. Le commerce électronique prenant de plus en plus de proportion, l’administration fiscale compte capter des ressources via les opérations électroniques.  

Pour dénoncer « la pratique illégale des véhicules personnels » sur l’application Yango et Uber, l’Association des conducteurs de taxis compteurs (ACTC), a observé un arrêt de travail allant du 2 au 6 novembre 2021.  

Les taxis intercommunaux se plaignent notamment de ce qu’ils sont soumis au paiement de charges fiscales et d’assurances auxquelles les véhicules personnels opérant via l’application de Yango et Uber parviennent à se soustraire. 

L’association trouve « inacceptable que des personnes exerçant la même activité ne soient pas assujetties aux mêmes obligations ». Elle a invité ces entités à « respecter » les conditions requises pour faire le transport de taxis compteurs ou cesser de faire la concurrence déloyale. 

Un décret a été ensuite adopté en Conseil des ministres, portant réglementation des transports publics particuliers » et regroupant « des activités de mise en relation des usagers avec les conducteurs ou transporteurs, de covoiturage, de service de transports d’utilités sociales et de Véhicule de transport avec chauffeur (VTC) ».  

Le Véhicule de transport avec chauffeur (VTC) est généralement soutenu par un réseau numérique de réservation. A Abidjan, plusieurs véhicules particuliers opèrent à partir des applications de ce réseau.  

Fisma veut des espaces de sport pour les déficients visuels en Côte d’Ivoire

La Fédération ivoirienne des sports pour malvoyants et aveugles (Fisma) a appelé samedi à Yamoussoukro, à la construction d’infrastructures pour la pratique du sport pour les déficients visuels, lors d’une Assemblée générale ordinaire.

La Côte d’Ivoire compte 217 athlètes ayant la licence fédérale pour les sports de personnes malvoyantes et aveugles. Selon le directeur technique, M. Gooré Bi N’guessan, il n’y a pas d’espace pour la pratique du Cécifoot (football pour aveugles et malvoyants) et du Goalball. 

M. Gooré Bi N’guessa a indiqué qu' »il faut construire des infrastructures ou les réhabiliter pour la pratique du sport des malvoyants et aveugles », faisant savoir que grâce à leur abnégation, les Eléphants Cécifooteurs ont glanés des lauriers.

Représentant le directeur régional de la promotion des sports et du développement de l’économie sportive, Mlle Josiane Kouadio, a ouvert les travaux de cette session, rassurant les participants du soutien « total » des autorités en charge du développement du sport. 

 Cette assise a permis à la fédération de faire un bilan sur la période 2019, 2020 et 2021. Le président de la Fisma, Fernand Kra, s’est félicité de ce que durant ces trois années la fédération a pu participer à des compétitions internationales au Cécifoot et au Goalball.  

Apres quatre ans d’existence, la fédération bénéficie de la parafiscalité, avec une subvention de 2 millions Fcfa octroyée « par trimestre » par le ministère en charge des Sports, et « plus d’un million par trimestre » par le ministère en charge des Affaires sociales. 

La fédération plaide afin que l’Etat ivoirien augmente cette subvention afin d’apporter un appui conséquent aux 217 athlètes ayant la licence fédérale, appelés à des compétitions au plan international, et pour le fonctionnement de l’organisation. 

 Les différents clubs de la Fisma, ont, au terme de l’Assemblée générale ordinaire, « donné quitus » à la fédération pour la gestion des projets. La fédération a soumissionné à plusieurs projets pour engranger des ressources additionnelles.  

L’équipe nationale des filles et des hommes aveugles ont pris part, en 2021, à des compétitions de Goalball et de volleyball. Les hommes, au niveau du Cécifoot, ont occupé la 3e place au Championnat de Cécifoot au Nigeria, à Enugu. 

De 2019 à 2021, la fédération a participé à des compétitions internationales, notamment au championnat d’Afrique des sports pour les déficients visuels au Cameroun en 2019, puis au championnat d’Afrique au Nigeria, en 2020. 

Les athlètes ont par ailleurs disputé des matchs amicaux internationaux, joués contre le Niger et le Mali à Abidjan et à l’international. Des instants qui ont réuni tout le monde autour des sports ivoiriens malvoyants et aveugles.  

Côte d’Ivoire: un syndicat de distributeurs de gaz suspend sa grève prévue lundi

Le Syndicat national des distributeurs de gaz de Côte d’Ivoire (Synadigaz) annonce avoir décidé de suspendre son préavis d’arrêt de travail, appelant Petroci à « respecter son contrat » de fourniture de gaz butane.

Suite à une rencontre jeudi avec le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, le Synadigaz a décidé de la « suspension provisoire » de son préavis d’arrêt de travail, indique le président de l’organisation syndicale, M. Kouamé-Bezeme, dans une note.  

« On demande à notre partenaire (Petroci, la Société nationale d’opérations pétrolières de Côte d’Ivoire) de respecter son contrat. S’il respecte, tant mieux, s’il ne respecte pas, nous allons aller au tribunal », a dit M. Kouamé-Bezeme à APA. 

« Petroci doit respecter le contrat comme nous le respectons jusqu’à aujourd’hui. Il nous donne le gaz et c’est à nous de le distribuer (sur toute l’étendue du territoire), faute de quoi il résilie le contrat », a-t-il martelé. 

Selon le président du Synadigaz, la société pétrolière n’arrive plus à lui approvisionner correctement le gaz butane, depuis quelques années. Le syndicat fait observer que cette fourniture a baissé de « 40% à 8% » aujourd’hui.  

Une importante découverte de pétrole et de gaz a été faite en 2021 en Côte d’Ivoire. Ce gisement nommé « Baleine », devrait entrer en production, dès 2023, ce qui permettra d’augmenter la production de pétrole et de gaz du pays. 

Social, santé, économie et sport au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les enjeux de l’Etat social, la gestion de l’épidémie de coronavirus, affectée par l’apparition d’un nouveau variant du virus, l’état de l’économie nationale et le coup d’envoi de la CAN au Cameroun sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains.+Challenge+, qui relève l’absence du débat public, notamment sur l’Etat social, écrit que les objectifs conçus dans ce cadre « ne répondent pas à tous les besoins », car l’Etat social ne peut exister que si l’ensemble de la population vit en dehors de la précarité, non seulement médicale, mais aussi matérielle.

L’opposition, surtout celle qui se réclame de la social-démo- démocratie, sait très bien que la pierre angulaire ne peut être que l’extension des services publics, constate-t-il, faisant savoir que l’aide directe, les filets sociaux, sont bien évidemment une nécessité, mais, ils sont loin d’être la panacée.

« L’Etat social n’est pas un gadget. Il faut revoir toutes nos politiques publiques à l’aune de ce concept », recommande-t-il, appelant à un vrai débat pour renforcer la confiance des Marocains.

+Finances News Hebdo+, qui s’attarde sur la gestion de l’épidémie de coronavirus, sur fond de l’apparition du nouveau variant Omicron, estime que les indicateurs sanitaires se dégradent littéralement, avec une accélération fulgurante des contaminations, déplorant que l’inquiétude revienne, après une longue période où la plupart des citoyens ont négligé de façon coupable les gestes barrières, se sentant protégés parce que vaccinés.

Tout cela participe d’une certaine désorganisation sociale qui risque de s’amplifier. Car, le pic de la troisième vague de transmission liée au variant Omicron, qui a commencé la semaine du 13 au 19 décembre, ne devra être atteint que durant la semaine du 17 au 23 janvier 2022, explique la publicartion.

Malgré cette situation, pour beaucoup de citoyens, la suspension des vols ressemble de plus en plus à une réponse disproportionnée qui asphyxie l’économie nationale, au-delà de ses impacts sur les citoyens, rapporte-t-il.

+La Nouvelle Tribune+, qui aborde la situation de l’économie nationale, impactée par la pandémie, écrit que la tâche du nouveau gouvernement, qui après avoir pris quelques mois pour affûter ses armes en vue de déployer un programme ambitieux pour de nombreux secteurs vitaux de l’économie nationale, risque d’être plus ardue que prévue.

Le soutien aux secteurs ravagés par l’impact de la pandémie, de l’aérien au tourisme en passant par la restauration ou l’artisanat, va certainement se prolonger pendant de longs mois avant que ceux-ci ne reprennent leur niveau d’activité d’avant crise, relève l’hebdomadaire, soulignant que la situation sanitaire mondiale et nationale est toujours très incertaine.

Il faudra donc continuer de s’armer de patience à titre personnel et de résilience à titre collectif, préconise-t-il.

+Al Massae+ rapporte que la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a annoncé vendredi la suspension, à partir de lundi prochain et jusqu’à nouvel ordre, des visites familiales au profit des pensionnaires des établissements pénitentiaires.

Dans un communiqué, la DGAPR précise que cette décision est liée aux derniers développements de la situation épidémiologique, suite à la hausse remarquable du nombre des contaminations au coronavirus en raison de l’apparition de nouveaux variants très contagieux. Cette décision s’inscrit dans le souci de veiller à la sécurité des prisonniers, des fonctionnaires et des usagers.

Côté sport, +Al Akhbar+ écrit qu’enfin ! Le coup d’envoi de la CAN sera donné ce dimanche sur la pelouse du stade d’Olembe près de Yaoundé, plus grande ville du Cameroun. Cette 33ème édition de la Coupe d’Afrique des nations aurait pourtant pu ne jamais avoir lieu, après avoir été reportée une première fois à cause de coronavirus.

Elle a échappé de près à une annulation après un coup de pression formulé par l’Association des clubs européens qui réclamaient purement et simplement l’annulation de la CAN. Mais celle-ci aura finalement bien lieu, et on en connaît les raisons, rappelle le quotidien.

Outre le pays hôte, d’autres parties ont milité pour le maintien du championnat. C’est notamment le cas des diffuseurs TV qui risquaient eux aussi de perdre de grosses sommes d’argent, sachant que les droits de TV de la CAN ont rapporté à la CAF la somme de 70 millions de dollars.

« Pas de fiscalisation » sur le « poisson garba » en Côte d’Ivoire

Le directeur général des impôts de Côte d’Ivoire, Abou Sié Ouattara, a dit vendredi qu’il n’y a « pas de fiscalisation particulière » sur le faux thon appelé « poisson garba », dont le gouvernement a récemment plafonné le prix au Kg.

Le faux thon, consommé avec l’attiéké, semoule de manioc, un met très prisé en Côte d’Ivoire, « n’est pas soumis à une fiscalisation particulière », a déclaré M. Abou Sié, lors de la présentation de l’annexe fiscale à la loi des finances 2022, à la presse. 

 Le gouvernement ivoirien a « plafonné le prix du Kg du poisson garba, toute taxe comprise, appliquée par les détaillants de « garbadrome » à 850 Fcfa dans le District autonome d’Abidjan et dans un rayon de 300 Km; et à 900 Fcfa au-delà ».  

Suite à cette décision, le président des mareyeurs importateurs du port d’Abidjan, Touré Mamadou, a appelé le gouvernement à « revoir » la mesure de plafonnement du prix du Kg de thon, au risque de « tuer » les opérateurs.  

Le thon vendu en Côte d’Ivoire, relèvera-t-il, vient des Îles Seychelles, du Ghana, pays voisin à la Côte d’Ivoire ou du Sénégal. Une fois au port d’Abidjan, ce thon subit « trois taxes » et si cette décision est maintenue il pourrait avoir une pénurie. 

Selon le directeur général des impôts de Côte d’Ivoire, M. Abou Sié Ouattara, « il faut regarder au niveau des opérateurs du secteur, s’ils ne tirent pas un peu trop sur la corde » en terme de prélèvements.   

La mesure du gouvernement « n’est pas une disposition à caractère fiscal (et) il n’y a aucune incidence des impôts sur le thon garba », a-t-il ajouté, précisant que c’est le thon Saupiquet qui est transformé et mis en conserve qui est taxable, mais « le thon garba, lui n’est pas taxable ».   

« C’est au moment de la consommation qu’on va le taxer », quand on le mange dans un restaurant, en termes de service, a-t-il poursuivi, faisant savoir que « le seul impôt qui peut avoir une incidence sur les prix, c’est la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Mais, elle suppose qu’on joue franc jeu ».