avril 2025 - Page 7 sur 11 - Journal du Niger

Banque Mondiale : 90 millions $ pour booster le Nord-Est Niger !

Le lundi 7 avril dernier, ainsi, la Banque mondiale a dévoilé une enveloppe supplémentaire de 90 millions de dollars, équivalant à quelque 53,3 milliards de FCFA, destinée à galvaniser la modernisation des artères routières dans le Nord-Est du Niger. Ce concours financier, puisé dans les ressources de l’Association internationale de développement (IDA), s’inscrit dans une ambition limpide : amplifier le Projet d’Amélioration de la Connectivité dans le Nord-Est du Niger (PACNEN). De cette manière, il répond à une stratégie nationale visant à sécuriser les flux de voyageurs et de marchandises le long des axes vitaux du pays, avec un accent particulier sur le corridor Zinder-Agadez.

Corridor transsaharien revitalisé : le Niger mise gros sur sa route vitale

Au cœur de cette initiative se dresse la réhabilitation de la route nationale 11 (RN11), connue sous l’appellation de corridor transsaharien, un ruban d’asphalte reliant les confins arides du Niger aux horizons commerciaux du Sahel. Concrètement, les fonds fraîchement alloués permettront de rénover le tronçon Tiguidit–Agadez, venant compléter les travaux déjà programmés entre Tanout et Tiguidit. Mais l’ambition ne s’arrête pas là ; le projet englobe un dispositif d’entretien et de suivi du corridor Zinder–Agadez, prévu pour perdurer jusqu’en 2031, avec une perspective d’extension au-delà de cette échéance. Afin de parer à l’usure du temps et aux aléas climatiques, des stations de pesage et des mécanismes de péage viendront jalonner la RN11, garantissant une gestion pérenne de cette infrastructure stratégique.

Désenclavement rural : 200 km de routes pour connecter le Niger profond

L’effort ne se cantonne pas aux grandes voies ; en effet, quelque 200 kilomètres de routes rurales, serpentant à proximité du corridor principal, bénéficieront d’une modernisation aux normes résilientes face aux caprices du climat. Grâce à ces chemins, souvent délaissés, les communautés enclavées auront de meilleures passerelles vers les services essentiels : écoles, dispensaires, marchés. Ainsi, le projet ne se contente pas de fluidifier les échanges commerciaux ; il ambitionne d’irriguer les territoires reculés de nouvelles opportunités, rapprochant les habitants des bienfaits d’une économie mieux intégrée.

Femmes autonomes, croissance inclusive : la Banque mondiale vise un impact social durable

Fidèle à une vision holistique, la Banque mondiale insuffle à ce financement une dimension sociale marquée. Parallèlement aux travaux d’infrastructure, des initiatives visant à autonomiser les femmes, notamment à travers le soutien aux petites entreprises, sont prévues. De cette manière, cette approche, qui conjugue pierre et progrès humain, entend semer des graines de prospérité durable dans les foyers et les villages. Au total, plus de 170 000 personnes – commerçants, agriculteurs, transporteurs – devraient récolter les fruits directs de cette entreprise. Selon Han Fraeters, représentant résident de la Banque mondiale au Niger, « la connectivité ne se borne pas à ériger des routes ; elle libère des possibles économiques, facilite l’accès aux besoins fondamentaux et féconde une croissance qui n’oublie personne ».

Niger : un soutien multiforme de la Banque mondiale pour une nation résiliente

Ce coup de pouce de 90 millions de dollars s’inscrit dans une trame plus vaste de soutien au Niger. D’ailleurs, rappelons que, fin juin 2024, l’institution avait déjà débloqué 214 milliards de FCFA pour dynamiser le secteur agro-pastoral via le Projet de modernisation de l’élevage et de l’agriculture (LAMP). Ce programme, axé sur la productivité, la résilience climatique et la sécurité alimentaire, illustre une cohérence dans l’engagement de la Banque mondiale envers ce pays sahélien. Aujourd’hui, avec le renforcement du PACNEN, c’est une nouvelle pierre qui s’ajoute à l’édifice d’un Niger mieux connecté, plus prospère et davantage arrimé aux dynamiques régionales.

Le Nord-Est du Niger sur la voie du développement : un avenir plus accessible

En dotant le Nord-Est nigérien de ces infrastructures revivifiées, la Banque mondiale ne se borne pas à poser du bitume ; elle pave la voie à une intégration régionale renforcée, à une vitalité économique accrue et à une qualité de vie rehaussée pour les ménages. Ainsi, le corridor Zinder-Agadez, désormais sous les feux d’un renouveau, promet de devenir plus qu’un axe de transit – un trait d’union entre les aspirations d’un peuple et les horizons d’un développement partagé. Reste à observer comment ces investissements, aussi généreux que structurés, s’épanouiront dans les années à venir, au gré des efforts conjugués du Niger et de ses partenaires.

Guerre Commerciale : Pékin rétorque, les marchés tremblent

Ce mercredi 9 avril, ainsi, un vent d’incertitude traverse les marchés financiers, où les échos d’une escalade commerciale entre Washington et Pékin résonnent avec une gravité accrue. Le secrétaire au Trésor des États-Unis, Scott Bessent, a semé une onde de frissons en déclarant que « toutes les options demeurent envisageables » pour retirer les actions des entreprises chinoises des places boursières américaines. En effet, cette annonce, proférée avec une fermeté calculée, s’inscrit dans un bras de fer où les contrats à terme américains, déjà ébranlés, poursuivent leur chute sous le poids des contre-mesures brandies par la Chine. Par conséquent, s’ouvre un nouveau chapitre d’une rivalité économique dont les ramifications pourraient redessiner les contours du commerce mondial.

 guerre commerciale: Une riposte chinoise aux accents résolus

Face à ces droits de douane américains, portés à un vertigineux 104 % ce matin sous l’impulsion de l’administration Trump, Pékin a choisi de ne pas ployer. Au contraire, la Chine a haussé ses propres tarifs sur les produits américains de 84 %, une mesure entrée en vigueur ce jour, marquant une réplique d’une précision chirurgicale. De plus, elle a saisi l’Organisation mondiale du commerce (OMC) d’une plainte, arguant que les taxes américaines, loin de fortifier Washington, se retourneraient contre leurs instigateurs en fragilisant l’économie globale. De cette manière, cette démarche, d’une clarté juridique tranchante, s’accompagne d’une promesse solennelle : la Chine défendra ses intérêts avec une détermination inébranlable, usant de tous les leviers à sa disposition.

Un conflit aux répercussions tangibles

De fait, l’onde de choc de cette joute tarifaire ne s’est pas fait attendre. Les marchés financiers, baromètres sensibles des tensions géopolitiques, ont vacillé. Les contrats à terme américains, déjà malmenés par les annonces de Trump – qui incluent des taxes de 46 % sur le Vietnam et 20 % sur l’Union européenne –, ont plongé davantage à l’ouverture des échanges ce 9 avril, le Dow Jones perdant près de 900 points en prévision. Simultanément, à Pékin, la décision d’imposer des restrictions sur l’exportation de terres rares, ces matériaux cruciaux pour les industries technologiques, a amplifié l’inquiétude. Cette stratégie, d’une subtilité redoutable, vise à rappeler au monde la dépendance envers les ressources chinoises, tout en infligeant un camouflet aux entreprises américaines qui en ont grand besoin.

Une menace sur les marchés américains

Par ailleurs, la sortie de Scott Bessent, relayée par Fox Business, dépasse la simple rhétorique. En effet, en évoquant la possibilité d’exclure les entreprises chinoises des marchés financiers américains, il brandit une arme d’une portée considérable. Ainsi, des géants comme Alibaba ou Tencent, cotés à Wall Street, pourraient voir leur accès aux capitaux américains entravé, un scénario qui ébranlerait non seulement leurs valorisations, mais aussi la confiance des investisseurs. Bien que cette hypothèse ne soit pas encore concrétisée, elle enseigne une vérité limpide : dans cette guerre économique, les champs de bataille ne se limitent pas aux ports et aux usines, mais s’étendent aux arcanes de la finance globale.

Guerre commerciale : l’arsenal USA-Chine se dévoile

Dans ce contexte, ce conflit offre un miroir sur lequel se reflètent les ambitions et les fragilités des deux puissances. Les États-Unis, sous la férule de Trump, parient sur une politique de fermeté pour rééquilibrer une balance commerciale qu’ils jugent désavantageuse, tandis que la Chine, forte de son poids industriel, mise sur une résilience forgée par huit années de frictions commerciales. La plainte déposée à l’OMC, bien que symbolique face à une institution affaiblie par le blocage américain des juges depuis 2019, traduit une volonté de s’ancrer dans un discours multilatéral, contrastant avec l’unilatéralisme de Washington. De plus, à cela s’ajoute une palette de mesures non tarifaires – enquêtes antitrust sur des firmes comme DuPont, restrictions sur des entités jugées « peu fiables » – qui témoignent d’un arsenal diversifié.

Un équilibre mondial en suspens

En définitive, l’escalade de ce 9 avril n’est pas sans rappeler les soubresauts de la première guerre commerciale sous Trump, où les taxes s’étaient empilées comme des strates géologiques. Cependant, l’ampleur actuelle, avec des tarifs américains culminant à 104 % et une riposte chinoise désormais systématique, confère à cet épisode une nouvelle intensité. Les marchés, déjà secoués par une volatilité record – l’indice VIX, surnommé « jauge de la peur », a bondi de 45 % la semaine passée –, scrutent chaque déclaration, chaque décret, dans l’attente d’un apaisement ou d’un embrasement.

En conclusion, par cette joute entre Washington et Pékin, le monde assiste à une leçon d’endurance où chaque coup porté appelle une parade. Le spectre de Scott Bessent ouvre une brèche, et la Chine, par sa riposte, montre qu’elle ne se laissera pas intimider. Les marchés vacillent, les entreprises s’interrogent et l’avenir reste une énigme, suspendu à l’issue d’un duel dont nul ne peut encore prédire le dénouement.

Bilan et dialogue : Garanké face aux acteurs citoyens de Niamey

Dans l’après-midi du 8 avril, sous un soleil ardent qui n’a su décourager les âmes ferventes, le Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué de la Ville de Niamey, a convié les acteurs de la société civile nigérienne à une rencontre empreinte de cœur et de gravité. Ce rendez-vous, tenu dans le cadre de la commémoration du premier anniversaire des autorités municipales, s’est ainsi révélé un creuset d’échanges où se sont mêlés gratitude, bilan et espérances pour une gouvernance plus proche des citoyens.

À l'occasion du 1er anniversaire des autorités municipales de Niamey, l'Administrateur Col. Garanké a rencontré la société civileUn hommage à la mobilisation exemplaire

D’emblée, le Colonel Garanké a salué la présence massive des représentants de la société civile, un témoignage éclatant de leur dévouement malgré les rigueurs climatiques. « Je me réjouis grandement de votre engagement sous cette chaleur accablante », a-t-il proclamé, posant ainsi le ton d’une rencontre où l’effort collectif fut érigé en vertu cardinale. Cette assemblée, réunie en présence du secrétaire général de la ville, a donc permis à l’Administrateur Délégué de dresser un tableau lucide des réalisations accomplies au cours de cette première année de gestion, tout en esquissant les défis qui se profilent à l’horizon.

Une année de labeur et de progrès

Douze mois se sont écoulés depuis l’installation des nouvelles autorités municipales, un laps de temps marqué par des initiatives visant à redonner à Niamey son lustre et sa vitalité. Parmi les faits saillants, le Colonel Garanké a notamment évoqué les efforts d’assainissement des artères urbaines, la réhabilitation des infrastructures publiques et l’élan insufflé dans les services de proximité. La collecte des ordures, jadis un écueil, s’est vue rationalisée, tandis que des campagnes de sensibilisation ont fleuri pour ancrer une conscience citoyenne plus aiguë. Ces avancées, bien que modestes face à l’ampleur des besoins, ont néanmoins été portées par une volonté de rupture avec l’inertie passée, inspirée par la charte de la refondation promulguée sous l’égide des nouvelles autorités nationales.

À l'occasion du 1er anniversaire des autorités municipales de Niamey, l'Administrateur Col. Garanké a rencontré la société civile La Charte de la refondation : un phare éthique selon Garanké

Au cœur de son propos, l’Administrateur Délégué a invoqué cette charte, un texte qui transcende le simple cadre juridique pour incarner un pacte moral. « Elle exalte des valeurs que je vous conjure d’embrasser afin que notre mission commune prospère et que Niamey s’élève en une capitale moderne, digne de nos aspirations », a-t-il déclaré avec une ferveur contenue. En effet, justice, intégrité et solidarité, autant de principes qu’il a invités les acteurs présents à faire leurs, reconnaissant en eux des artisans indispensables de cette métamorphose urbaine.

Un dialogue ouvert, une main tendue

Loin de se limiter à une litanie de louanges ou de projets, cette rencontre s’est voulue une agora dans laquelle la parole fut libre. Le Colonel Garanké a ainsi exprimé son désir d’instaurer un espace pérenne d’échanges, une tribune dans laquelle la société civile pourrait faire entendre ses doléances et ses visions. « Votre rôle est cardinal dans l’édification d’une gouvernance participative », a-t-il souligné, réaffirmant l’engagement des autorités municipales à tisser un partenariat robuste avec ces forces vives. Et cette ouverture, rare dans sa franchise, a trouvé un écho favorable auprès des participants, qui ont salué les efforts déployés depuis l’arrivée du Colonel à la tête de la ville.

À l'occasion du 1er anniversaire des autorités municipales de Niamey, l'Administrateur Col. Garanké a rencontré la société civile Une société civile en éveil

Les représentants des organisations de la société civile, dans une unanimité empreinte de gravité, ont rendu hommage à l’Administrateur Délégué pour son labeur incessant. Gestion des inondations saisonnières, amélioration de l’éclairage public, initiatives pour les jeunes : autant de fronts où son empreinte se fait sentir. En retour, ils ont réitéré leur détermination à l’épauler dans cette entreprise titanesque, voyant en lui un guide résolu à faire de Niamey un modèle de résilience et de modernité. Ces mots, d’une sincérité palpable, ont alors scellé une alliance qui dépasse les convenances pour s’ancrer dans une ambition partagée.

Une visite aux multiples échos

Cette rencontre n’était qu’une facette d’un programme plus vaste célébrant l’an 1 des autorités municipales. Ainsi, le matin même, une séance de don de sang au Centre National de Transfusion Sanguine avait mobilisé les agents municipaux, un geste d’altruisme salué par la population. La veille, le 7 avril, une exposition des réalisations au Palais des Congrès avait permis aux Niameyers de contempler les fruits d’une année de gestion, tandis qu’une soirée culturelle avait clos la journée dans une célébration de l’identité locale. En somme, chaque initiative, pensée avec soin, a renforcé le lien entre la municipalité et ses administrés.

À l'occasion du 1er anniversaire des autorités municipales de Niamey, l'Administrateur Col. Garanké a rencontré la société civile Par cette rencontre, le Colonel Boubacar Soumana Garanké ne s’est pas contenté de célébrer un anniversaire ; il a jeté les bases d’un pacte renouvelé avec la société civile, pilier d’une Niamey en devenir. Ce dialogue, par sa profondeur et sa promesse, dessine par conséquent un chemin sur lequel la gouvernance se fait main dans la main avec ceux qu’elle sert. Dès lors, reste à voir si cette union, scellée sous le ciel brûlant de la capitale, saura fleurir en un héritage durable, un défi que l’avenir seul pourra trancher.

Tchad-Niger : Alliance Médias en marche à Niamey

Niamey, 9 avril 2025 – Ce mercredi, les murs de l’Agence Nigérienne de Presse (ANP), à Niamey, ont vibré d’une effervescence peu commune : M. Gassim Chérif Mahamat, ministre tchadien de la Communication et porte-parole du gouvernement, a franchi leurs portes, accompagné d’une délégation où se mêlaient son homologue nigérien, M. Sidi Mohamed Raliou, l’ambassadeur du Tchad au Niger, ainsi qu’un cortège d’éminentes figures des deux nations. En effet, cette halte, empreinte de solennité, s’inscrit dans une visite plus vaste au Niger, tissée autour de la 6ᵉ édition du Festival des Civilisations du Fleuve, tenu le 5 avril à Boubon, et d’une ambition partagée : ériger des passerelles de coopération dans le domaine de la communication.

Le Ministre tchadien au cœur de l’ANP

Accueilli avec une chaleur protocolaire par le directeur général de l’ANP, Dalatou Malam Mahaman, le président du conseil d’administration et l’ensemble des directeurs de services, le ministre tchadien a plongé dans l’univers méticuleux de cette institution phare du Niger. Une visite guidée, déroulant le fil des différentes directions, a d’abord permis à la délégation de saisir l’ossature d’une agence qui, depuis des décennies, irrigue le pays d’informations fiables. Ensuite, une présentation succincte, mais d’une limpidité remarquable, a dévoilé les rouages de son fonctionnement, offrant à M. Gassim Chérif un miroir des pratiques qui font de l’ANP un pilier de la presse nationale. Enfin, en point d’orgue, un présent symbolique, remis au nom du personnel, a scellé cet échange, marquant une première historique : jamais un ministre étranger n’avait honoré ces lieux de sa présence.

Ferveur fluviale : le Tchad célèbre les cultures à Boubon

Le séjour de M. Gassim Chérif au Niger ne se limite toutefois pas à cette étape. Invité par la ministre nigérienne de l’Artisanat et du Tourisme, Mme Soufiane Agaichata Guichene, il a pris part, dès le 5 avril, aux festivités d’Alzanayé, le Festival des Civilisations du Fleuve, à Boubon. Là, sur les rives du Niger, il a célébré avec ferveur un événement qui, sous le thème « le tourisme fluvial, facteur de résilience et de cohésion », a exalté la richesse des cultures riveraines. Défilés, courses de pirogues et animations traditionnelles ont ainsi ponctué cette journée, où le ministre tchadien, en hôte d’honneur, a salué une initiative propre à raffermir les liens entre Niamey et N’Djamena.

Coopération concrète : des accords médias Tchad-Niger en vue

Au-delà de cette immersion culturelle, la mission de M. Gassim Chérif revêt une dimension éminemment pratique. Dès le 4 avril, il s’est entretenu avec son homologue nigérien, M. Sidi Mohamed Raliou, pour poser les bases d’une coopération bilatérale en matière de communication. Une séance de travail avec les responsables des médias publics, dont l’ANP, a également précédé sa visite d’aujourd’hui, esquissant des projets ambitieux : un mémorandum d’entente avec la Radio Télévision du Niger (RTN) et un partenariat avec l’École Supérieure des Sciences de la Communication et des Médias (ESSCOM) sont prévus pour le 9 avril. De fait, ces accords, fruits d’une volonté mutuelle, promettent d’enrichir les deux pays par un partage d’expertises et une élévation des standards médiatiques.

Médias et unité : Le Niger, source d’inspiration pour le Tchad ?

La présence du Ministre tchadien à Niamey illustre assurément une vérité rarement mise en lumière : la communication, lorsqu’elle transcende les frontières, devient un levier d’unité et de progrès. Sa visite à l’ANP, tout comme son passage au festival de Boubon ou ses échanges avec le Premier ministre Ali Mahamane Lamine Zeine le 8 avril, traduit une aspiration à puiser dans l’expérience nigérienne – notamment celle de l’ESSCOM, qui a formé des cadres tchadiens – pour façonner un avenir médiatique plus robuste au Tchad. De plus, l’hospitalité légendaire du Niger, louée par M. Gassim Chérif, a conféré à ce périple une douceur fraternelle, renforçant des liens déjà tissés par une histoire et des défis communs au Sahel.

Immersion totale : de la presse aux girafes de Kouré

Ce mercredi n’est qu’un jalon dans un programme dense. Ainsi, entre le 7 et le 9 avril, la délégation tchadienne a exploré d’autres institutions médiatiques nigériennes, comme l’Office National d’Édition et de Presse (ONEP), où des échanges fructueux ont nourri l’idée d’un modèle exportable au Tchad. Le 6 avril, une escapade à Kouré, à 60 kilomètres de Niamey, a permis au ministre de contempler les girafes du Niger, symbole d’un tourisme résilient, avant une pause sous les tentes touarègues, ponctuée d’animations culturelles. Bref, chaque moment, qu’il soit solennel ou contemplatif, a enrichi cette mission d’une profondeur rare.

Par sa visite à l’Agence Nigérienne de Presse, Gassim Chérif Mahamat ne fait pas qu’honorer une institution ; il pose une pierre dans l’édifice d’une coopération qui, entre Niger et Tchad, pourrait redéfinir les contours de la communication au Sahel. Ce périple, mêlant culture, savoir et fraternité, laisse donc entrevoir des horizons dans lesquels l’échange devient un art et l’amitié, une force. La suite de cette histoire, esquissée dans les promesses d’aujourd’hui, reste à écrire, suspendue à l’élan que ces deux peuples sauront lui donner.

Horreur à Al-Dabba : six civils, dont deux enfants, tués par un drone

L’État du Nord au Soudan, 8 avril 2025 – Ce matin, la ville d’Al-Dabba, nichée dans l’État du Nord au Soudan, s’est éveillée sous le fracas d’une tragédie d’une cruauté implacable. Une frappe de drone, orchestrée par les milices de soutien rapide – plus connues sous le nom de Janjawid – a réduit en cendres une demeure familiale, fauchant six vies d’un même sang, parmi lesquelles deux enfants. Malheureusement, ce drame, rapporté par le quotidien Al-Sudani, s’inscrit dans une litanie de violences où les civils, désarmés et vulnérables, deviennent les proies d’une milice aux abois, désormais acculée par ses revers sur les champs de bataille.

Une agression aux contours effroyables à Al-Dabba

Aux lueurs naissantes de l’aube, le bourdonnement fatal d’un drone a déchiré le silence d’Al-Dabba, visant avec une précision glaçante une maison dans laquelle une famille s’abritait dans l’innocence du quotidien. Six âmes – parents, enfants, peut-être grands-parents – ont été arrachées à l’existence, leurs rêves ensevelis sous les décombres. De fait, cette frappe, loin d’être un acte isolé, dévoile une stratégie d’une noirceur limpide : incapable de triompher face aux forces adverses, la milice Janjawid détourne sa fureur sur ceux qui ne peuvent se défendre. Les deux enfants, victimes d’une barbarie qui ne distingue ni âge ni humanité, incarnent l’horreur d’un conflit dans lequel l’innocence paie le tribut le plus lourd.

Une leçon sur les ressorts de la cruauté

Ce massacre dispense une vérité amère : la faiblesse militaire d’un belligérant peut engendrer une sauvagerie redoublée envers les plus démunis. En effet, les milices de soutien rapide, jadis craintes pour leur férocité sur les fronts, semblent aujourd’hui désemparées, leurs défaites successives les poussant à reporter leur impuissance sur des cibles sans armes. Cette escalade, qualifiée de « crime terroriste » par les observateurs locaux, révèle alors un mécanisme où la frustration se mue en châtiment collectif. Les femmes et les enfants, loin des lignes de combat, deviennent les otages d’une vengeance qui n’a d’autre dessein que de semer la terreur.

Un silence international assourdissant

L’ombre des Émirats arabes unis plane sur cette tragédie, leur soutien présumé aux Janjawid offrant à ces milices les moyens de leur ignominie. Car le drone, arme d’une modernité froide, n’aurait pu frapper sans une logistique extérieure, dont les fils remontent à des alliés puissants. Pourtant, le monde, par son mutisme, semble cautionner cette alliance funeste. Cette inertie internationale enseigne une leçon cruelle : la justice, lorsqu’elle vacille sous le poids des intérêts géopolitiques, laisse les victimes sans voix et les bourreaux impunis. Al-Dabba, par son deuil, interpelle une communauté globale qui préfère trop souvent détourner le regard.

Une mémoire à préserver

Ce drame ne saurait se réduire à une statistique dans le tumulte du conflit soudanais. Chaque vie perdue à Al-Dabba – celle d’un père, d’une mère, d’un enfant – porte en elle une histoire brutalement interrompue. La maison ciblée, désormais un amas de ruines, se dresse comme un mémorial involontaire, un rappel que la guerre, sous ses formes les plus modernes, n’épargne ni les foyers ni les innocents. Ainsi, cette frappe, par sa précision et son bilan, offre une illustration saisissante de la manière dont la technologie, détournée par la haine, devient l’instrument d’une désolation sans mesure.

Par cette frappe à Al-Dabba, les milices Janjawid ne font pas qu’ôter des vies ; elles exposent au grand jour leur déchéance et la complicité d’un silence mondial. Dès lors, ce drame, dans sa brutalité, invite à méditer sur la fragilité des civils face à une violence qui se nourrit de l’impuissance. La mémoire de ces six âmes pourrait, un jour, réveiller les consciences et pousser à l’action, laissant entrevoir un futur où de tels actes ne resteront plus sans écho.

Guerre des devises : la Chine freine l’achat de dollar

    Pékin, 8 avril 2025 –  Un chapitre décisif s’écrit dans la chronique des rivalités économiques mondiales : le dollar américain, parvenu à son zénith en deux décennies face au yuan, contraint la Chine à une riposte mesurée, mais ferme. La Banque centrale chinoise, gardienne de la stabilité monétaire, a enjoint les grandes banques d’État à refréner leurs appétits pour la devise américaine, une directive qui résonne comme un écho d’une ambition plus vaste : la dédollarisation. Ce mouvement, rapporté par Reuters et corroboré par des sources proches du dossier, illustre une nation résolue à ne pas céder aux bourrasques d’une guerre commerciale où les États-Unis, par leurs droits de douane colossaux, exercent une pression sans relâche sur le yuan.

Une défense face à l’orage économique 

L’ascension du dollar, fruit d’une politique américaine offensive et de sanctions douanières massives sur les exportations chinoises, a placé le yuan sous une tension peu commune. À cette offensive, Pékin a répondu par des mesures de rétorsion, attisant un bras de fer où la monnaie devient un champ de bataille. La Banque centrale, loin de se résigner à une dépréciation brutale, a choisi de brider les achats de dollars par les institutions financières publiques. Cette consigne, d’une clarté tranchante, vise à juguler les flux qui pourraient amplifier la chute du yuan, offrant ainsi une leçon limpide : la souveraineté économique se défend par des actes autant que par des paroles.

Une stratégie aux contours profonds

Cette injonction ne saurait se réduire à une réaction conjoncturelle. Elle s’inscrit dans une trame plus ample, celle d’une dédollarisation que la Chine tisse avec une patience d’orfèvre depuis des années. En exhortant ses banques à limiter leurs réserves en dollars, Pékin cherche à désamorcer la dépendance envers une devise qui, par sa suprématie, confère aux États-Unis un levier d’influence redoutable. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : le yuan, malgré sa résilience, subit une érosion face à un dollar dopé par les tensions commerciales et les politiques monétaires divergentes. Réduire l’exposition au billet vert, c’est donc affermir l’autonomie d’une économie qui aspire à dicter ses propres règles.

Une école de résilience monétaire face au dollar

Par ailleurs, ce bras de fer monétaire enseigne une vérité essentielle : dans un monde dans lequel les devises s’affrontent comme des étendards, la stabilité exige une vigilance sans faille. La Banque centrale chinoise, par cette directive, ne se borne pas à protéger le yuan ; elle trace une voie sur laquelle la monnaie nationale devient un rempart contre les aléas extérieurs. Les banques d’État, en obéissant à cet appel, se muent en sentinelles d’une stratégie qui conjugue prudence et ambition. Cette démarche, si elle ne renversera pas d’un coup la primauté du dollar, pose les jalons d’un équilibre futur où le yuan pourrait revendiquer une place plus souveraine.

Un équilibre précaire à préserver

La pression exercée par les États-Unis, amplifiée par des tarifs qui frappent les exportations chinoises, met à l’épreuve la robustesse de l’économie de Pékin. Pourtant, la réponse chinoise, loin de céder à la panique, s’érige en modèle de sang-froid. En limitant les achats de dollars, la Banque centrale ne cherche pas seulement à stabiliser le taux de change ; elle envoie un message au monde : la Chine ne pliera pas sous le joug des fluctuations imposées. Cette posture, d’une fermeté nuancée, invite à méditer sur la puissance d’une nation qui, face à l’adversité, préfère l’endurance à l’affrontement brut.

Par cette injonction aux banques d’État, la Chine ne fait pas qu’opposer une digue au triomphe du dollar ; elle dispense une leçon de résilience et d’autonomie dans un monde où l’économie se joue sur l’échiquier des devises. Le yuan, protégé par cette vigilance, pourrait un jour défier plus ouvertement la suprématie américaine. Reste à savoir jusqu’où ce pari portera ses fruits, laissant entrevoir un horizon dans lequel la dédollarisation, encore balbutiante, deviendrait une réalité tangible.

BYD au Pakistan : $20 Milliards pour la révolution électrique !

Pékin, 8 avril 2025 – En ce printemps, un vent d’innovation souffle sur les terres pakistanaises, porté par une décision majeure venue de Pékin : la Chine a donné son aval à la construction d’une usine de fabrication de véhicules électriques par le titan BYD, pour un investissement colossal de vingt milliards de dollars. En effet, ce projet, qui prendra racine à Karachi, dans la province du Sindh, marque une étape décisive dans l’ambition du géant chinois (coté sous le code 002594.SZ) de conquérir de nouveaux horizons. Par cette initiative, BYD ne se contente pas d’exporter ses modèles ; il sème les graines d’une révolution énergétique dans un pays où les nouveaux véhicules électriques (NEV) demeurent une rareté, freinés par un réseau de recharge encore embryonnaire.

Une implantation aux promesses audacieuses à Karachi

L’annonce, vibrante d’assurance, révèle l’intention de BYD d’ériger une usine de production automobile au cœur de Karachi, métropole tentaculaire et poumon économique du Pakistan. Ce choix n’est pas fortuit : la ville, avec son port stratégique de Qasim, s’impose comme un carrefour industriel où voisinent déjà des usines de constructeurs tels que Toyota, Suzuki et Kia. En s’associant à Mega Motors, filiale du puissant groupe énergétique Hub Power Company (Hubco), BYD s’apprête à introduire trois modèles sur le marché local : deux SUV, dont le Sealion 6 et l’Atto 3, ainsi qu’une berline, la Seal. Ces véhicules, dont les ventes débuteront dès le quatrième trimestre 2024, incarnent une promesse d’accessibilité à une mobilité plus propre dans un pays où les infrastructures de recharge restent un défi à relever.

Une alliance pour surmonter les obstacles

Le partenariat avec Mega Motors ne se limite pas à une simple collaboration commerciale. Hubco, par son engagement à déployer des stations de recharge rapide dans les grandes villes, le long des autoroutes et des routes principales, entend pallier l’une des lacunes majeures du Pakistan : l’absence d’un réseau électrique adapté aux NEV. Par ailleurs, Cette synergie illustre une leçon limpide : la transition énergétique ne saurait prospérer sans une harmonie entre production et infrastructure. L’usine, dont les opérations devraient démarrer en 2026, produira des véhicules d’une modernité tranchante, conçus pour répondre aux exigences locales tout en s’inscrivant dans une vision globale de durabilité.

Un investissement aux multiples retombées

L’envergure de cet investissement – vingt milliards de dollars – ne se mesure pas seulement en chiffres, mais en potentialités. Située près du port de Qasim, l’usine s’étendra sur un site industriel déjà rompu aux exigences de la production automobile. Elle promet non seulement de créer des emplois, mais aussi d’insuffler une dynamique d’innovation dans un secteur pakistanais dominé par les constructeurs japonais. BYD, fort de son statut de leader mondial des NEV avec trois millions de véhicules vendus en 2023, apporte au Pakistan une expertise rare, celle d’une entreprise qui maîtrise la fabrication de batteries et de systèmes électriques avancés. Cette implantation pourrait, à terme, faire du pays un pôle régional pour les technologies vertes.

Une école de progrès pour le Pakistan à Karachi

En plus, ce projet offre au Pakistan une occasion singulière d’apprendre et de grandir. En accueillant BYD, le pays s’ouvre à une modernité qui dépasse la simple production automobile : il s’agit d’embrasser une philosophie dans laquelle l’énergie propre devient un levier de prospérité. Les défis, toutefois, ne manquent pas. La réussite de cette entreprise dépendra de la capacité du Pakistan à développer une infrastructure de recharge robuste et à susciter l’adhésion des consommateurs à ces technologies encore méconnues. L’exemple de BYD, qui a su conquérir 80 marchés mondiaux, enseigne qu’une ambition bien menée peut transformer les obstacles en tremplins.

En somme, par cette usine à Karachi, BYD ne se borne pas à investir ; il propose au Pakistan un manuel vivant de la transition énergétique. Ce chantier de vingt milliards de dollars, alliance entre vision chinoise et potentiel pakistanais, pourrait redessiner les contours d’un pays en quête de renouveau. L’avenir dira si cette graine, plantée dans le sol du Sindh, germera en un modèle durable, ouvrant une voie que d’autres pourraient emprunter.

Diffa : les sages-femmes humanitaires au cœur de la lutte contre les violences basées sur le genre

Hier, lundi, la ville de Diffa, distante de quelque mille trois cent kilomètres de la capitale Niamey, s’est éveillée sous le signe d’une initiative d’une portée exceptionnelle. En effet, sous l’impulsion de l’UNFPA Niger, vingt sages-femmes humanitaires ont convergé vers cette région éprouvée pour entamer une session d’orientation d’une rare envergure. Leur mission, aussi noble qu’exigeante, consiste à se former à la gestion des cas de violences basées sur le genre (VBG), en s’appuyant sur le système d’information GBVIMS (Gender-Based Violence Information Management System). Ainsi, encadrées par la coordinatrice GBVIMS, ces femmes, futures sentinelles de la dignité, se préparent à être déployées dans neuf communes de la région, là où les stigmates de la crise humanitaire continuent de marquer les âmes et les corps.

Sages-femmes humanitaires : un engagement au service des plus vulnérables

Dans le contexte singulier de Diffa, où les conflits armés et les déplacements forcés ont tissé une toile de fragilités, les violences basées sur le genre se dressent comme une ombre persistante. Viols, mariages forcés, agressions physiques : autant de fléaux qui, exacerbés par l’insécurité, frappent de plein fouet les femmes et les filles. L’UNFPA, en déployant ces sages-femmes, ne se contente pas d’apporter une réponse palliative ; il s’agit là d’édifier un rempart humain, capable d’offrir aux survivantes une prise en charge à la fois médicale, psychosociale et empreinte de compassion. La session d’orientation, qui s’est ouverte sous les auspices de Mme la Coordinatrice GBVIMS, vise à doter ces professionnelles d’outils précis : identifier les cas, recueillir des données fiables via le GBVIMS et orienter les victimes vers des services adaptés. Ainsi armées, elles deviendront des actrices pivotales dans un écosystème humanitaire où chaque geste compte.

Une formation au croisement de la science et de l’humanité

Loin d’être une simple transmission de savoirs, cette formation se pare d’une dimension presque sacrée. Pendant plusieurs jours, ces vingt femmes, venues des horizons divers du Niger, s’immergent dans un apprentissage qui mêle rigueur technique et sensibilité éthique. Le GBVIMS, système d’une sophistication méconnue du grand public, leur permet de consigner les incidents avec une précision chirurgicale, tout en préservant l’anonymat des survivantes. Sous la férule de leur animatrice, elles explorent les méandres de la prise en charge multisectorielle : comment panser les plaies visibles et invisibles, comment restaurer une once de confiance chez celles que la violence a brisées. Cette préparation, d’une intensité rare, les érige en gardiennes d’une justice discrète, celle qui ne s’affiche pas dans les tribunaux, mais se vit dans l’intimité d’un refuge ou d’une consultation.

Diffa, terre de défis et d’espérance

La région de Diffa, théâtre de bouleversements depuis l’irruption de Boko Haram il y a plus d’une décennie, porte en son sein des cicatrices profondes. Les chiffres, bien que parcellaires, parlent d’eux-mêmes : des milliers de déplacés, des communautés déchirées et une prévalence accrue des violences genrées. Pourtant, au cœur de cette adversité, l’arrivée de ces sages-femmes humanitaires s’apparente à une lueur dans la pénombre. Leur déploiement imminent dans neuf communes – des bourgades souvent isolées, où les structures de soin demeurent embryonnaires – promet de réparer, ne serait-ce qu’en partie, le tissu social effiloché. Elles incarneront une présence rassurante, un pont entre les victimes et les ressources trop longtemps hors de portée.

La formation de 20 sages-femmes humanitaires : un legs pour demain

Cette session d’orientation marque ainsi un jalon dans la lutte contre les violences basées sur le genre au Niger. Ces vingt sages-femmes, une fois leur formation achevée, ne seront pas seulement des soignantes ; elles deviendront également des artisanes de la résilience, des messagères d’un avenir dans lequel la peur céderait la place à la dignité. Leur action, bien que circonscrite à une région, résonne comme un appel plus vaste : celui d’une mobilisation collective pour éradiquer un fléau qui, partout dans le monde, continue de ronger les fondements de l’humanité.

Et si leur présence à Diffa n’était que le prélude d’une transformation plus profonde ? La question demeure suspendue, tel un défi lancé aux consciences, une invitation à imaginer ce que ces femmes, par leur courage et leur savoir, pourraient encore accomplir dans l’immense étendue du possible.

Un hommage solennel aux héros de Tongo Tongo : la bravoure immortelle du sergent-chef Bryan C. Black

Niamey, 8 avril 2025 – Une cérémonie empreinte de recueillement s’est tenu pour honorer la mémoire du sergent-chef Bryan C. Black, figure exemplaire des forces spéciales de l’armée américaine. À titre posthume, il a reçu la Silver Star, distinction d’un éclat rare qui consacre son héroïsme lors de l’embuscade terroriste survenue à Tongo Tongo, au Niger, en octobre 2017. En effet, ce jour-là, sous une tempête de projectiles, le sergent-chef Black s’est mué en rempart vivant, offrant à ses compagnons d’armes américains et nigériens un bouclier de chair et de courage. La Silver Star, troisième joyau dans la hiérarchie des honneurs militaires des États-Unis, vient auréoler un dévouement qui défie l’entendement, un acte dans lequel la vie d’autrui a prévalu sur la sienne propre.

Le sergent-chef Bryan C. Black reçoit à titre posthume la Silver Star pour son héroïsme lors de l’embuscade de Tongo Tongo en 2017, Bryan C. Black : un théâtre de bravoure face à l’adversité

L’embuscade de Tongo Tongo, assaut perfide orchestré par des forces terroristes, a mis à l’épreuve la trempe de soldats unis par un même idéal. Dans ce village reculé du Niger, l’ennemi a surgi, semant chaos et désolation. Pourtant, au cœur de cette tourmente, des âmes indomptables ont émergé. Le sergent-chef Black, animé par une vaillance qui transcende les mots, s’est dressé tel un phare dans la nuit, guidant ses camarades vers la survie au mépris de sa propre existence. Ainsi, par ses gestes, il a conjuré le désastre, permettant à d’autres d’échapper aux griffes d’une mort certaine. Son sacrifice, loin d’être isolé, s’inscrit dans une constellation d’actes héroïques illuminant cette sombre journée.

Une distinction au-delà des médailles

Par ailleurs, la Silver Star, qui ornera bientôt le souvenir du sergent-chef Black, n’est pas une simple parure de métal. Elle incarne la reconnaissance d’une nation envers un homme qui, sous une grêle de balles, a choisi l’abnégation comme étendard. Cette décoration, réservée aux faits d’armes d’une bravoure exceptionnelle, témoigne de la grandeur d’un soldat dont les actions ont redessiné les contours de l’espoir au sein du chaos. Elle le place aux côtés de ses frères d’armes, les sergents-chefs Jeremiah Johnson, Dustin Wright et LaDavid Johnson, déjà célébrés pour leur intrépidité. Ensemble, ils forment une phalange d’honneur, unis par un même serment : protéger, coûte que coûte.

Une fraternité scellée dans le sacrifice

Cet hommage ne saurait omettre les valeureux soldats nigériens tombés en ce jour funeste, compagnons indéfectibles des forces américaines. Le sous-officier Goube Mahamadou Issaka, le soldat de première classe Yacouba Issoufou, l’adjudant-chef Bague Soumana et le soldat de deuxième classe Abdoul Rachid Yerimah ont, eux aussi, offert leur souffle ultime pour conjurer la barbarie. À l’ambassade des États-Unis à Niamey, un jardin commémoratif élève leur mémoire en un sanctuaire de verdure, symbole d’une alliance forgée dans le feu et le sang. Ces héros, américains et nigériens, ont tissé un lien indissoluble, une fraternité qui résonne comme un défi lancé à la haine.

Un legs pour l’éternité

En ce jour où nous célébrons ces figures d’exception, leur sacrifice nous interpelle avec une force solennelle. La liberté, ce bien inestimable, se nourrit du courage de ceux qui, tels des sentinelles inébranlables, se dressent face aux ténèbres. Nous honorons leur mémoire non par de vaines paroles, mais par une promesse : celle d’incarner, dans nos vies, la solidarité qu’ils ont portée jusqu’à leur dernier souffle. Leur bravoure, gravée dans les annales du temps, nous enjoint de veiller les uns sur les autres, car c’est dans cet élan collectif que perdure leur victoire sur l’oubli. Ainsi, le flambeau qu’ils ont brandi continue d’illuminer notre chemin vers un horizon de paix.

 

Un renouveau majestueux pour le Pavillon Présidentiel de l’Aéroport Diori Hamani

Niger, 8 avril 2025 – Niamey, cœur battant du Niger, s’illumine d’une entreprise ambitieuse : le lancement des travaux d’aménagement de l’espace du Pavillon Présidentiel de l’Aéroport international Diori Hamani. En effet, sous la houlette éclairée de l’Agence de Modernisation des Villes du Niger, cette initiative s’inscrit dans une vision plus vaste, portée par le gouvernement nigérien et orchestrée en harmonie avec les desseins du président de la République, chef de l’État, le général Abdourahamane Tiani.

Le Niger lance l’aménagement du Pavillon Présidentiel de l’Aéroport Diori Hamani sous l’impulsion du président Tiani, Pavillon Présidentiel de l’Aéroport : un espace stratégique au service du rayonnement national

Par ailleurs, loin de se limiter à une simple réfection, ce projet ambitionne de métamorphoser un lieu emblématique en un écrin digne des aspirations nationales.

L’élan insufflé à cette dynamique ne saurait être sous-estimé. Il s’agit de parer les infrastructures stratégiques d’un nouveau lustre, de leur conférer une allure qui transcende leur fonction utilitaire pour en faire des symboles d’un Niger résolument tourné vers la modernité. Le Pavillon Présidentiel, par sa vocation d’accueillir les hôtes de marque, se doit d’incarner cette volonté de rayonnement. Les travaux, confiés à des mains expertes, visent à rehausser son prestige tout en préservant son essence historique, héritage du père de l’indépendance nigérienne dont il porte le nom. Ainsi, chaque pierre posée, chaque espace repensé, témoigne d’un dessein plus vaste : offrir au monde un visage renouvelé du Niger.

Le Niger lance l’aménagement du Pavillon Présidentiel de l’Aéroport Diori Hamani sous l’impulsion du président Tiani, Le président Tiani impulse une transformation stratégique

L’impulsion donnée par le président Tiani s’ancre dans une stratégie réfléchie. Sous son égide, le gouvernement entend faire des infrastructures des leviers de développement, des vitrines sur lesquelles s’exprime la fierté nationale. L’Agence de Modernisation des Villes du Niger, en cheville ouvrière de ce chantier, déploie un savoir-faire précis pour que cet espace ne soit pas seulement fonctionnel, mais également inspirant. Les aménagements prévus conjuguent esthétiques et praticité, afin que le Pavillon devienne un lieu où s’entrelacent l’hospitalité nigérienne et l’élégance contemporaine.

En somme, ce projet d’embellissement du Pavillon Présidentiel à l’Aéroport Diori Hamani consacre une ambition noble : ériger un Niger moderne, où les lieux stratégiques reflètent la grandeur d’une nation en marche. Sous la conduite éclairée du président Tiani et grâce à l’expertise de l’Agence de Modernisation des Villes, cet espace s’apprête à écrire une nouvelle page de son histoire, alliant héritage et avenir avec une harmonie rare.