MARADI : les chantiers de drainage accélèrent – la ville se dote de remparts contre les inondations dévastatrices
Maradi, 10 mai 2025 — Sous le soleil ardent de Maradi, troisième ville du Niger et poumon économique du sud, un vent d’espoir souffle sur les quartiers vulnérables. en effet, le vendredi 9 mai , le Gouverneur de la région, le Contrôleur Général de Police Mamane Issoufou, accompagné du Sultan du Katsina et d’une équipe de techniciens, a parcouru les chantiers des travaux d’urgence de drainage des eaux, lancés un mois plus tôt. Financés à hauteur de 1,926 milliard de FCFA par le Projet intégré de Développement Urbain et de Résilience Multisectorielle (PIRUREM GALLEY MAZAADA), ces ouvrages, concentrés dans le quartier Bagalam, incarnent une réponse déterminée aux inondations dévastatrices qui ont marqué l’hivernage 2024. Avec un taux d’avancement oscillant entre 16 et 30 % pour un délai consommé de 13 %, Maradi se dote ainsi des armes pour apprivoiser ses eaux rebelles.
Des chantiers au cœur de Bagalam : progrès, satisfaction et engagement post-inondations pour un investissement majeur
Par ailleurs, la visite du Gouverneur, rythmée par le bruit des engins et la ferveur des ouvriers, a révélé une dynamique prometteuse. Sur les deux sites de Bagalam, où les entreprises Dan Gara et Fils et ENISAB œuvrent sans relâche, les caniveaux prennent forme et les chaussées drainantes s’esquissent, promesse d’une ville mieux protégée. « Nous sommes satisfaits de la qualité du travail accompli », a déclaré Mamane Issoufou face à la presse, saluant l’engagement des entreprises qui, jour et nuit, sculptent ces remparts contre les crues.
Ce projet, d’une durée de six mois, s’inscrit également dans une ambition plus vaste du PIRUREM, soutenu par la Banque Mondiale à hauteur de 250 millions de dollars, visant à renforcer la résilience de 25 municipalités nigériennes, dont quatre dans la région de Maradi : Tessaoua, Guidan Roumdji, Tibiri et Maradi. Pour comprendre l’urgence, rappelons que les inondations de 2024, qui ont touché 331 843 personnes dans la région, dont 149 décès, ont laissé des cicatrices profondes.
Quartiers submergés, routes éventrées, habitations effondrées : le souvenir des pluies diluviennes hante encore les esprits. « Ces travaux ne sont pas une simple réponse à une crise, mais un engagement pour notre avenir », avait souligné Issoufou Hamani Oumarou, Coordonnateur régional du PIRUREM, lors du lancement le 8 avril. Aujourd’hui, cette vision prend corps, portée par une collaboration étroite entre autorités, techniciens et communautés locales.
La voix des Riverains et l’appel du gouverneur : une lutte contre les inondations qui est l’affaire de tous et des projets futurs.
Au-delà des deux sites de Bagalam, le Gouverneur a annoncé que d’autres ravins menaçants sont à l’étude, avec l’espoir de mobiliser de nouveaux financements dans les mois à venir. Il a également appelé la mairie centrale de Maradi à s’investir davantage, notamment dans l’entretien des infrastructures existantes, pour pérenniser cette dynamique. « La lutte contre les inondations est l’affaire de tous », a-t-il insisté, invitant les habitants à s’approprier ce projet vital.
À Bagalam, les riverains observent les travaux avec un mélange d’espoir et d’impatience. « Chaque saison des pluies, nous vivons dans la peur », confie Aïssa, une habitante du quartier. « Ces caniveaux, c’est une promesse de sécurité pour nos familles », a-t-elle ajouté. » Cette aspiration collective, le PIRUREM l’a bien comprise, en intégrant des réunions régulières avec les communautés pour recueillir leurs retours et garantir une exécution transparente.
Urgence de l’hivernage : Maradi forge l’unité et la résilience en bâtissant ses remparts contre les caprices du climat
À l’approche de la saison des pluies, Maradi accélère la cadence. Les ouvriers, les techniciens et les autorités conjuguent leurs efforts pour que les nouveaux ouvrages soient prêts à défier les eaux. En somme, Dans cette ville où la résilience est devenue un mot d’ordre, chaque mètre de caniveau construit est un pas vers un avenir moins précaire. Ce vendredi, Maradi ne se contente pas de bâtir des infrastructures ; elle forge une communauté unie, prête à tenir tête aux caprices du climat.

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Face aux défis du Sahel : une rencontre de haut rang pour fixer les priorités de la coopération sécuritaire
En écho, le général Radan a présenté l’organigramme des forces iraniennes, réputées pour leur expertise en matière de lutte antiterroriste et de contrôle des flux illicites. Cette transparence mutuelle a jeté les bases d’une coopération ciblée, axée sur des priorités claires : formation des forces nigériennes, partage d’intelligence et renforcement des capacités opérationnelles. Les discussions, d’une rare densité, ont abordé des enjeux cruciaux tels que le trafic de stupéfiants, la grande criminalité et la sécurisation des frontières, des fléaux qui gangrènent le Sahel et au-delà.
Un partenariat concret le Niger et l’Iran qui redessine la géopolitique régionale : formations et échanges en vue
En effet, depuis la création de l’AES en septembre 2023, le Niger, sous la houlette du général Abdourahamane Tiani, cherche à diversifier ses alliés face au retrait des forces occidentales, notamment françaises et américaines. L’Iran, de son côté, qui a intensifié sa présence diplomatique au Sahel depuis 2023, voit dans cette coopération une opportunité de consolider son influence en Afrique, tout en partageant son savoir-faire sécuritaire forgé dans des contextes de haute tension. Des sources régionales indiquent que Téhéran, déjà engagé auprès du Mali et du Burkina Faso, ambitionne de devenir un acteur clé dans la lutte contre l’insécurité sahélienne, en complément de partenaires tels que la Russie.
Perspectives et interrogations : bénéfices attendus pour le Niger et défis potentiels de cette alliance inédite
Le partage d’informations, quant à lui, pourrait entraver les réseaux de trafiquants qui exploitent la porosité des frontières sahéliennes. Cependant, ce rapprochement ne va pas sans interrogations. L’Iran, en effet, souvent critiqué pour ses méthodes répressives en interne, pourrait susciter des réserves parmi les partenaires traditionnels du Niger. De plus, l’intégration de ce partenariat dans le cadre de l’AES devra être harmonisée avec les ambitions du Mali et du Burkina Faso, eux-mêmes en quête de nouvelles alliances. Malgré ces défis, l’engagement des deux nations témoigne d’une volonté commune de redéfinir les paradigmes de la sécurité régionale.
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