juin 2025 - Page 4 sur 10 - Journal du Niger

Niamey : L’Université Abdou Moumouni fait un bond géant vers l’excellence

Niamey s’élève : Une nouvelle ère pour la science et l’éducation à l’Université Abdou Moumouni

Hier, 20 juin 2025, sous le soleil ardent de Niamey, l’Université Abdou Moumouni (UAM) a resplendi d’une nouvelle lumière, marquant une étape majeure dans son ambition de repousser les limites de la connaissance. La Ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues, Dr Elisabeth Shérif, a foulé le sol de ce haut lieu du savoir pour célébrer l’inauguration de deux joyaux académiques. Il s’agit du Bloc Administratif d’Enseignement et de Recherche du Centre d’Excellence Africain pour l’Innovation en Enseignement et Apprentissage des Mathématiques et Sciences (CEA/IEA-MS4SSA), et du Laboratoire d’Étude et de Recherche en Environnement Minier du Centre d’Excellence Africain en Mines et Environnement (CEA/EM-EMIG).

En effet, Sous la houlette du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Technologique, Pr Mamadou Saidou, cette cérémonie a indéniablement marqué un jalon crucial dans la quête d’un Niger savant et audacieux.

Université Abdou Moumouni : des joyaux pour stimuler l’excellence académique au Niger

Le campus, baigné d’une ferveur solennelle, a accueilli une constellation d’invités de marque, parmi lesquels la représentante de la Banque mondiale, partenaire indéfectible de ces entreprises visionnaires. Les nouveaux édifices, érigés avec une précision d’orfèvre, ne sont pas de simples murs ; ils incarnent aussi un dessein plus vaste : celui de faire de l’Université Abdou Moumouni un phare régional en sciences et en innovation.

D’abord, le Bloc du CEA/IEA-MS4SSA, dédié à l’essor de l’enseignement des mathématiques et des sciences, se dresse comme un incubateur où les esprits curieux forgeront les solutions de demain. Ensuite, à ses côtés, le laboratoire du CEA/EM-EMIG, consacré à l’étude des environnements miniers, promet de conjuguer exploitation responsable et préservation des ressources, un défi crucial pour un Niger riche de son sous-sol.

L'Université Abdou Moumouni de Niamey inaugure deux centres d'excellence majeurs en mathématiques, sciences et environnement minier, marquant un tournant pour l'éducation et la recherche au Niger.

Une vision audacieuse pour un Niger souverain par le savoir

Dans son allocution, le Pr Mamadou Saidou, dont la voix vibrait d’une aspiration nationale, a réaffirmé l’engagement du gouvernement à doter le pays d’infrastructures à la mesure de ses ambitions. « Ces édifices ne sont pas que pierre et acier ; ils sont les fondations d’un avenir où le savoir devient le socle de notre souveraineté », a-t-il déclaré. Il a également invoqué la mission confiée par le Général d’Armée Abdourahamane Tiani et orchestrée sous l’égide du Premier Ministre Ali Mahamane Lamine Zeine. Ces paroles, accueillies par un murmure approbateur, ont résonné comme un serment : celui d’un Niger qui, par l’éducation, s’affranchit des entraves du passé.

Coup de ciseaux historique : une visite au cœur du savoir

La cérémonie s’est achevée par un rituel empreint de gravité : la coupure des rubans inauguraux, accomplie par la Ministre Dr Shérif et la représentante de la Banque mondiale. Par la suite, dans un cortège mêlant dignitaires et universitaires, une visite guidée a révélé l’intérieur de ces sanctuaires du savoir. Salles ultramodernes, équipements à la pointe de la technologie, espaces pensés pour stimuler l’esprit : chaque détail témoigne d’une volonté de placer l’excellence au cœur de l’expérience académique. « Ces lieux ne sont pas seulement pour les étudiants d’aujourd’hui, mais pour les générations qui façonneront le Niger de demain », a glissé un doyen, le regard brillant d’espoir.

L'Université Abdou Moumouni de Niamey inaugure deux centres d'excellence majeurs en mathématiques, sciences et environnement minier, marquant un tournant pour l'éducation et la recherche au Niger. L'Université Abdou Moumouni de Niamey inaugure deux centres d'excellence majeurs en mathématiques, sciences et environnement minier, marquant un tournant pour l'éducation et la recherche au Niger.

Un élan national à l’Université Abdou Moumouni : former les génies de demain

Cette inauguration, au-delà de son éclat protocolaire, porte une promesse : celle d’un Niger qui, par la science et l’éducation, s’élève vers des horizons inexplorés. Le CEA/IEA-MS4SSA, unique pôle francophone régional dédié aux mathématiques et sciences, et le CEA/EM-EMIG, gardien d’un développement minier durable, incarnent egalement une double ambition : former des esprits brillants et répondre aux défis du pays. En plus , dans les salles de ce campus, les échos des formules mathématiques se mêleront bientôt aux réflexions sur l’avenir des ressources, tissant un avenir où le savoir est une force vive pour toute la nation.

L'Université Abdou Moumouni de Niamey inaugure deux centres d'excellence majeurs en mathématiques, sciences et environnement minier, marquant un tournant pour l'éducation et la recherche au Niger.

L’Université Abdou Moumouni, moteur d’un Niger nouveau

En somme, l’inauguration de ces deux joyaux a concrétisé un rêve : celui d’un Niger qui veille scrupuleusement sur le développement intellectuel de sa jeunesse. Sous le regard attentif de ses dirigeants et le souffle d’une jeunesse avide de connaissance, l’Université Abdou Moumouni s’affirme résolument comme le moteur d’une nation en marche vers sa pleine souveraineté intellectuelle. C’est un pas de géant pour l’avenir du pays, où l’éducation et l’innovation seront les piliers de sa prospérité.

Niger : Un don massif de médicaments éclaire les prisons

Niamey, un élan d’humanité : des médicaments pour restaurer la dignité des détenus

Dans l’austère lumière de Niamey, où les murs des maisons d’arrêt taisent les épreuves de ceux qu’ils enferment, un geste d’espoir a percé l’opacité le 19 juin 2025. La Représentante Résidente du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Niger, avec une solennité empreinte de compassion, a remis au ministre de la Justice un don de médicaments d’une valeur de 246 722 dollars, soit 139 151 174 FCFA.

Inscrit dans le cadre du Projet de Renforcement du Système Pénitentiaire Nigérien (PRESPEN), financé par le Royaume des Pays-Bas, ce don vise à améliorer radicalement la santé des détenus, souvent relégués aux marges de l’attention publique. Ce n’est pas qu’une simple livraison de remèdes ; c’est une promesse de dignité pour des âmes captives, dans un Niger en quête urgente de justice et de solidarité.

Le PNUD et les Pays-Bas offrent 139 millions FCFA de médicaments aux prisons du Niger pour améliorer la santé des détenus et renforcer les droits humains, marquant un pas majeur pour la dignité carcérale.Don de médicaments : Une lueur d’espoir brille dans l’ombre des geôles nigériennes

Les prisons nigériennes, abritant environ 12 000 détenus selon les estimations de 2024, ploient sous le fardeau de l’insalubrité, de la surpopulation et d’un accès dramatiquement limité aux soins. À Niamey, Kollo ou Tillabéri, les maladies infectieuses, comme la tuberculose et les affections chroniques prospèrent dans des conditions précaires, aggravées par des infrastructures vétustes.

Le PRESPEN, lancé en 2023 avec un financement néerlandais de 3 millions d’euros, s’attaque à ces maux structurels en renforçant les capacités du système pénitentiaire, conformément aux Règles Nelson Mandela des Nations Unies. Ce lot de médicaments – comprenant des antibiotiques, des antipaludiques et des traitements pour maladies chroniques – constitue une étape cruciale pour garantir un droit fondamental : celui à la santé, même derrière les barreaux.

La cérémonie, tenue dans un cadre officiel, a vu la convergence d’intentions nobles. Le ministre de la Justice, saluant l’initiative, a réaffirmé l’engagement du Niger à humaniser ses prisons, un défi d’autant plus pressant que 60 % des détenus sont en attente de jugement, selon l’UNODC. De son côté, la Représentante du PNUD a souligné que ce don s’inscrit dans une vision plus large : promouvoir les droits humains et prévenir l’instabilité en traitant les causes profondes de la marginalisation carcérale. Par ailleurs, le partenariat avec les Pays-Bas, fervent défenseur des droits des détenus, illustre une coopération internationale exemplaire au service de la dignité humaine.

Le PNUD et les Pays-Bas offrent 139 millions FCFA de médicaments aux prisons du Niger pour améliorer la santé des détenus et renforcer les droits humains, marquant un pas majeur pour la dignité carcérale.Au-delà des murs : L’impact transformateur du PRESPEN

Ce don, bien qu’essentiel, n’est qu’une facette du PRESPEN. Le projet, qui s’étend jusqu’en 2026, inclut également la formation de 200 agents pénitentiaires, la réhabilitation de centres de détention à Zinder et Agadez, et l’amélioration de l’accès à l’eau potable dans cinq prisons, selon des rapports du PNUD. Ces efforts répondent à une urgence sanitaire manifeste : en 2024, plus de 300 cas de maladies liées à l’hygiène ont été recensés dans les prisons nigériennes, un chiffre que le PRESPEN ambitionne de réduire de moitié d’ici à trois ans. En outre, le projet s’aligne parfaitement sur l’Objectif 3 des ODD, visant à garantir une vie saine pour tous, y compris les populations vulnérables.

L’impact de cette initiative transcende les murs des geôles. En améliorant la santé des détenus, le Niger prévient indirectement la propagation de maladies au sein des communautés, les prisons étant malheureusement souvent des foyers d’épidémies. De plus, ce geste renforce la confiance dans les institutions de l’État, un enjeu crucial dans un pays confronté à l’insécurité persistante dans le Liptako-Gourma, où les tensions sociales peuvent être exacerbées par des perceptions d’injustice.

Des défis persistants pour une justice pénitentiaire durable au Niger

Malgré cet élan prometteur, des obstacles importants subsistent. La surpopulation carcérale, avec des prisons comme celle de Niamey opérant à 200 % de leur capacité, limite considérablement l’efficacité des interventions sanitaires et humanitaires. La dépendance aux financements étrangers, bien que précieuse et nécessaire, soulève des questions sur la pérennité des réformes à long terme, dans un contexte où le budget national alloué aux prisons reste malheureusement inférieur à 2 % des dépenses publiques. Enfin, l’accès des femmes et des mineurs détenus, particulièrement vulnérables et souvent marginalisés, à ces soins devra être priorisé de manière absolue, comme le recommande le PNUD dans son rapport 2025 sur les droits humains au Niger.

Niamey : Un horizon d’espoir pour une dignité retrouvée en milieu carcéral

Pour autant, ce don marque un pas décisif vers un avenir plus juste et plus humain. Il incarne l’espoir tangible d’un système pénitentiaire où la privation de liberté ne rime plus avec privation de dignité et de droits fondamentaux. En plus, cette initiative projette l’image d’un Niger engagé dans une refondation humaniste de ses institutions.

Dans l’ombre des barreaux, une lumière s’allume, portée par la solidarité internationale et la volonté inébranlable d’un peuple de bâtir une justice plus équitable et respectueuse de tous.

Niamey se réinvente : Un plan d’urbanisme ambitieux pour une capitale moderne d’ici à 2040

Niamey, cap vers un avenir ordonné : une vision urbanistique pour une capitale résiliente

Niamey, 20 juin 2025 — Dans l’atmosphère solennelle du Palais des Congrès de Niamey, un vent d’espérance a soufflé le 19 juin 2025, marquant l’ouverture d’un chapitre décisif pour l’avenir de la capitale nigérienne. Sous la présidence du Colonel Abdoulkadri Amadou Daouda, ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, la cérémonie de lancement de l’étude pour l’élaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme (SDAU) de Niamey et ses environs, conjuguée à la validation du rapport de démarrage, a marqué un tournant historique.

Représentant l’Administrateur Délégué de la ville, le Dr Goungoubane Moumouni, Secrétaire Général de la Ville, s’est joint au Gouverneur de la région, au Directeur Général de l’Agence de Modernisation des Villes du Niger et à une pléiade d’acteurs pour poser les jalons d’une métropole ordonnée, inclusive et résolument tournée vers l’horizon 2040. Ce projet colossal, porté par une volonté de refondation nationale, ambitionne de sculpter une Niamey moderne, capable de répondre aux défis pressants d’une urbanisation galopante.

Niamey lance son Schéma Directeur d'Aménagement et d'Urbanisme pour 2040, un projet ambitieux visant à transformer la capitale nigérienne en une métropole ordonnée et inclusive, face à son urbanisation rapide.

Urgence urbaine : le SDAU, réponse cruciale à l’expansion anarchique

Niamey, avec ses 1,8 million d’habitants en 2024 et une croissance démographique parmi les plus rapides d’Afrique, fait face à une expansion anarchique préoccupante. Les quartiers périphériques, comme Niamey 2000, souffrent d’un morcellement illégal des terres publiques, tandis que les inondations saisonnières, exacerbées par un réseau d’assainissement obsolète, menacent gravement les populations.

Par ailleurs, le SDAU, dont l’élaboration a été confiée à des experts sous la supervision du ministère, vise à structurer le développement de la capitale et de ses communes voisines, telles que Kollo et Kouré, pour les deux prochaines décennies. Plus précisément, ce document stratégique définira les zones d’extension urbaine, les espaces dédiés aux équipements publics (écoles, hôpitaux, marchés) et les pôles d’activités économiques. Il intégrera également les enjeux climatiques cruciaux, comme la gestion des eaux pluviales et la lutte contre l’ensablement, pour une ville plus résiliente.

Le ministre Daouda, dans une allocution vibrante, a souligné l’engagement ferme des autorités nigériennes à faire de Niamey un modèle de gouvernance urbaine. « Ce schéma n’est pas qu’un plan ; c’est une promesse faite aux générations futures pour une ville où il fait bon vivre », a-t-il déclaré, relayé par des sources locales. Cet élan s’inscrit d’ailleurs pleinement dans le Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie, initié par le Général Abdourahamane Tiani, qui place l’amélioration du cadre de vie au cœur des priorités nationales.

Niamey lance son Schéma Directeur d'Aménagement et d'Urbanisme pour 2040, un projet ambitieux visant à transformer la capitale nigérienne en une métropole ordonnée et inclusive, face à son urbanisation rapide.

Une ambition collective : Niamey réinventée par la collaboration et l’innovation

L’atelier de validation du rapport de démarrage, tenu en parallèle, a permis de fédérer l’ensemble des acteurs clés : urbanistes, élus locaux, partenaires techniques comme le Fonds de Solidarité Africain et représentants communautaires. Ces échanges constructifs ont mis en lumière les défis actuels – saturation du centre-ville, bidonvilles persistants, déficit criant d’infrastructures – tout en esquissant des solutions audacieuses et concrètes. Le SDAU ambitionne de rationaliser l’occupation des sols, en préservant les réserves foncières de l’État, souvent menacées par des lotisseurs indélicats, comme l’a dénoncé le ministre lors d’une visite à Niamey 2000 le 18 juin 2025.

Ce projet ambitieux s’appuie sur des précédents prometteurs. En février 2025, le ministère de l’Urbanisme a financé sur fonds propres des schémas directeurs pour Zinder, Tillabéri et Magaria, mobilisant des milliers de parcelles viabilisées. À Niamey, 7 272 parcelles et 120 terrains d’équipement sont actuellement en cours d’allocation, signe d’une volonté de planification rigoureuse.

Niamey, future métropole verte et inclusive : Défis et perspectives d’un développement durable

L’ambition du SDAU transcende la simple organisation spatiale. En intégrant des principes de durabilité, comme la réhabilitation de la ceinture verte pour contrer l’harmattan et l’ensablement, il répond aux impératifs climatiques d’un Sahel particulièrement vulnérable. L’amélioration de la qualité de vie des habitants passe aussi par des infrastructures modernes et accessibles : le réaménagement de ronds-points, comme celui de Balafon, et la construction de logements sociaux, avec 666 parcelles déjà réceptionnées à Bangoula, illustrent concrètement cet élan de dynamisme.

Cependant, des défis majeurs persistent. L’absence d’un SDAU actualisé depuis 1996, remplacé par un Plan Urbain de Référence simplifié en 2007, a considérablement accentué le désordre urbain. La coordination entre les cinq arrondissements communaux et les autorités régionales devra aussi être sans faille pour garantir la cohérence et l’efficacité du projet. Les citoyens, galvanisés par la perspective d’une Niamey transformée, attendent des résultats concrets et rapides, comme l’a exprimé le Gouverneur de la région.

Niamey lance son Schéma Directeur d'Aménagement et d'Urbanisme pour 2040, un projet ambitieux visant à transformer la capitale nigérienne en une métropole ordonnée et inclusive, face à son urbanisation rapide.
Un horizon d’espoir : la capitale du Niger, à l’aube de sa métamorphose

En somme, Niamey s’affirme comme une ville en quête profonde de renouveau. Le SDAU, fruit d’une collaboration étroite entre le gouvernement, les partenaires techniques et la société civile, n’est pas qu’un document technique ; il est le symbole tangible d’une ambition collective pour une capitale ordonnée, résiliente et accueillante pour tous.

Alors que les travaux s’accélèrent, soutenus par des financements nationaux et internationaux conséquents, Niamey se tient au seuil d’une métamorphose sans précédent. La capitale est prête à incarner la vision d’un Niger souverain et prospère, où l’urbanisme planifié et la qualité de vie des citoyens sont au cœur des préoccupations. Le SDAU de Niamey est-il le coup d’envoi d’une nouvelle ère pour son urbanisation ?

Proche-Orient : Israël, un brasier permanent ? Comprendre l’engrenage de la belligérance

L’Embrasement du Proche-Orient : les racines des conflits d’Israël avec ses voisins et les intérêts occidentaux dans la tourmente

Dans l’échiquier tumultueux du Proche-Orient, où les passions historiques et les ambitions géopolitiques s’entrelacent comme des ronces, Israël se trouve à nouveau au cœur d’un maëlstrom belliqueux. Les tensions avec ses voisins – Liban, Syrie, Iran et territoires palestiniens – ne sont pas de simples soubresauts d’un passé conflictuel. En réalité, elles sont les manifestations d’une dynamique complexe où s’entremêlent des revendications territoriales, des impératifs de sécurité et des luttes d’influence régionales.

Depuis sa création en 1948, l’État hébreu semble engagé dans une danse périlleuse avec ses voisins, où chaque pas – offensives militaires, colonisations ou frappes préventives – attise les flammes d’un conflit séculaire. Mais au-delà des rivalités locales, quelles sont les motivations profondes de cette belligérance récurrente ? Et, surtout, en quoi l’Occident, spectateur attentif et parfois marionnettiste, tire-t-il profit de cette instabilité chronique ? Plongeons ensemble dans les méandres de cette question brûlante, avec une analyse ciselée pour décrypter un conflit sans fin apparent.

Israël, un brasier permanent : comprenez les tensions entre l’Etat  sioniste et ses voisins , ainsi que les intérêts complexes de l'Occident au Proche-Orient

Proche-Orient : les racines empoisonnées du conflit israélo-arabe

L’histoire d’Israël est celle d’un État né dans la tourmente. Proclamé le 14 mai 1948 sous l’égide de David Ben Gourion, au lendemain d’un vote onusien controversé partageant la Palestine mandataire, l’État hébreu fut d’emblée assailli par une coalition de voisins arabes : Égypte, Jordanie, Syrie, Liban, Irak. Cette guerre fondatrice, connue sous le nom de Nakba (« catastrophe ») pour les Palestiniens, a vu l’exode de 700 000 à 900 000 d’entre eux, chassés ou fuyant les combats. Ce traumatisme originel, loin de s’apaiser, a planté les graines d’une hostilité durable, où chaque belligérant revendique une légitimité historique et territoriale.

Les conflits successifs – la crise de Suez en 1956, la guerre des Six Jours en 1967, la guerre du Kippour en 1973, ou encore les invasions du Liban en 1982 et 2006 – ont consolidé l’image d’un Israël en état de siège permanent. La guerre des Six Jours, en particulier, marque un tournant majeur : en s’emparant de la Cisjordanie, de Gaza, du plateau du Golan et de Jérusalem-Est, Israël a redessiné les frontières et s’est imposé comme une puissance militaire régionale incontournable. Cependant, cette expansion, qualifiée d’illégale par de nombreuses résolutions onusiennes, alimente un cycle de résistance palestinienne et d’hostilité arabe, incarné par des groupes comme l’OLP, le Hamas ou le Hezbollah.

Sécurité, hégémonie, sionisme : les piliers de l’offensive israélienne

Alors, pourquoi Israël persiste-t-il dans une posture offensive, multipliant les frappes contre le Hezbollah au Liban, les installations iraniennes en Syrie ou les infrastructures palestiniennes à Gaza ? La réponse réside dans un triptyque stratégique : sécurité, hégémonie régionale et consolidation du projet sioniste. La doctrine de sécurité israélienne, forgée dans le creuset des guerres passées, repose sur la dissuasion par la force. Face à des acteurs comme le Hezbollah, soutenu par l’Iran, ou le Hamas, qui prône la lutte armée, Israël adopte une approche préventive visant à neutraliser les menaces avant qu’elles ne se concrétisent. À titre d’exemple, les récentes frappes contre des sites nucléaires iraniens en juin 2025 illustrent parfaitement cette logique : empêcher Téhéran d’acquérir une capacité nucléaire, perçue comme une menace existentielle.

Israël, un brasier permanent : comprenez les tensions entre l’Etat  sioniste et ses voisins , ainsi que les intérêts complexes de l'Occident au Proche-Orient

Proche-Orient  : le projet sioniste, initié à la fin du XIXe siècle

Au cœur de cette belligérance, le projet sioniste, initié à la fin du XIXe siècle par Theodor Herzl, continue de façonner les ambitions israéliennes. Ce mouvement, visant à établir un foyer national juif en Palestine, s’est mué en une quête de légitimité et de pérennité pour un État entouré de nations historiquement hostiles. La colonisation de la Cisjordanie, où plus de 700 000 colons juifs résident aujourd’hui, et le contrôle de Jérusalem-Est, revendiquée comme capitale par les Palestiniens, sont autant de manifestations de cette volonté d’ancrer la présence israélienne dans des territoires disputés. Ces actions, souvent dénoncées comme contraires au droit international, exacerbent les tensions avec les voisins, mais renforcent le sentiment de sécurité et d’unité nationale au sein d’Israël.

Néanmoins, cette stratégie n’est pas exempte de contradictions. En poursuivant l’expansion territoriale, Israël s’aliène une partie de la communauté internationale et galvanise la résistance palestinienne, incarnée par des soulèvements comme les Intifadas ou les roquettes du Hamas. L’attaque du 7 octobre 2023, menée par le Hamas contre des villages israéliens, a ravivé le spectre d’une menace intérieure et extérieure, justifiant, aux yeux de Tel-Aviv, une riposte militaire d’une intensité inédite à Gaza. Par conséquent, ce cycle de violence, où chaque action entraîne une réaction, semble condamner la région à une instabilité chronique.

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L’Occident : un allié ambigu aux intérêts multiples et masqués

Si les motivations d’Israël sont enracinées dans son histoire et sa géographie, l’implication de l’Occident dans ces conflits révèle des intérêts plus opaques. Les États-Unis, principal allié d’Israël, ont injecté plus de 260 milliards de dollars en aide militaire et économique depuis 1948, un soutien qui s’est intensifié sous l’Administration Biden avec des livraisons massives d’armements lors de la guerre de Gaza. Ce partenariat, ancré dans des affinités idéologiques et stratégiques, sert plusieurs objectifs occidentaux cruciaux.

Premièrement, Israël constitue un rempart contre l’influence iranienne dans la région. L’axe Téhéran-Damas-Hezbollah, perçu comme une menace par Washington, est contenu par la puissance militaire israélienne. Les frappes israéliennes contre des cibles iraniennes en Syrie, ou récemment contre des sites pétroliers et nucléaires en Iran, s’inscrivent dans une logique de « guerre par procuration » où l’Occident délègue à Israël le rôle de gardien de ses intérêts. Cette dynamique s’est accentuée depuis la révolution islamique de 1979, qui a transformé l’Iran en adversaire idéologique de l’Occident.

Les avantages du  conflit israélo-arabe pour l’Occident

Deuxièmement, le conflit israélo-arabe sert de levier pour maintenir l’hégémonie occidentale au Proche-Orient. La région, riche en hydrocarbures et stratégiquement située, est un théâtre où les puissances occidentales, notamment les États-Unis, projettent leur influence. En soutenant Israël, l’Occident s’assure un allié fiable dans une zone où les régimes autoritaires, comme ceux de l’Arabie saoudite ou de l’Égypte, sont souvent instables ou imprévisibles. Les accords d’Abraham, signés en 2020 entre Israël et plusieurs États arabes, ont illustré cette stratégie : en normalisant les relations avec les Émirats, Bahreïn et le Maroc, l’Occident a cherché à créer un front uni contre l’Iran, tout en marginalisant la question palestinienne.

Enfin, la guerre au Proche-Orient, bien que coûteuse en vies humaines, profite à l’industrie de l’armement occidentale. Les conflits à répétition (Gaza, Liban, Syrie) dopent la demande pour les technologies militaires, dont Israël est un client majeur et un terrain d’essai. Les systèmes de défense antimissile comme le Dôme de fer, financés en partie par les États-Unis, ou les drones israéliens, testés en conditions réelles, renforcent l’économie de la guerre, où les profits des industriels se conjuguent aux impératifs stratégiques.

Proche-Orient : les paradoxes d’une belligérance aux répercussions mondiales

Cette imbrication d’intérêts occidentaux et israéliens n’est pas sans paradoxes. En soutenant inconditionnellement Israël, l’Occident s’expose à des accusations de « deux poids, deux mesures », notamment face à la crise humanitaire à Gaza, où plus de 51 000 Palestiniens, dont 15 000 enfants, ont été tués depuis octobre 2023, selon l’UNICEF. Ce soutien alimente un ressentiment anti-occidental dans le « Sud global », où des puissances comme la Russie et la Chine exploitent le conflit pour dénoncer l’hypocrisie des démocraties libérales. La guerre à Gaza, loin d’être un simple affrontement local, est devenue un symbole de la fracture entre Nord et Sud, exacerbée par les images de destructions massives et de souffrances civiles.

De surcroît, l’Occident risque de se trouver piégé dans une escalade régionale. Une guerre ouverte entre Israël et l’Iran, comme celle entamée en ce moi de juin 2025, pourrait impliquer les États-Unis et leurs alliés, déstabilisant davantage une région déjà fragilisée. Le Hezbollah, avec ses 100 000 combattants et son arsenal de missiles, ou les milices pro-iraniennes en Irak et en Syrie, pourraient transformer un conflit local en conflagration régionale, avec des répercussions désastreuses sur les prix du pétrole et les flux migratoires.

Proche-Orient : vers un horizon incertain ou une paix impossible ?

Pourquoi, dès lors, Israël persiste-t-il dans cette stratégie offensive et pourquoi l’Occident continue-t-il de la cautionner ? Pour Tel-Aviv, la guerre est à la fois un bouclier et une épée : un moyen de garantir sa survie face à des voisins perçus comme hostiles et une manière d’affirmer son hégémonie régionale. Pour l’Occident, le conflit sert à contenir l’Iran, à sécuriser des intérêts énergétiques et à alimenter une économie de l’armement florissante, tout en maintenant un ordre géopolitique favorable.

Mais ce jeu est périlleux. Chaque frappe israélienne, chaque blocus de Gaza, chaque colonie en Cisjordanie attise les braises d’un ressentiment qui transcende les frontières. La question palestinienne, loin d’être reléguée, est revenue au premier plan, portée par une mobilisation mondiale et des initiatives juridiques, comme la plainte sud-africaine devant la Cour internationale de justice en 2023. L’Occident, en soutenant un allié aux pratiques controversées, risque de perdre sa crédibilité morale et de s’aliéner des alliés potentiels dans le Sud global.

En somme, dans ce théâtre d’ombres et de flammes, où chaque acteur joue sa partition avec une intensité tragique, la paix semble un mirage lointain. Israël, en quête de sécurité, s’enferme dans une logique de confrontation qui, loin de résoudre ses dilemmes, les perpétue. L’Occident, en quête d’influence, marche sur un fil, entre soutien stratégique et complicité dans une crise humanitaire. Reste à savoir si, dans ce cycle de violences, une voix de la raison saura s’élever ou si le Proche-Orient, tel un Phénix maudit, continuera de renaître de ses cendres dans la guerre. Le futur de cette région emblématique dépendra-t-il d’un équilibre des forces ou d’une réelle volonté de dialogue ?

L’Iran menace de fermer le détroit d’Ormuz : le monde retient son souffle 

Le détroit d’Ormuz sous la menace iranienne : une épée de Damoclès sur l’économie mondiale

Par une aube encore frémissante de tensions, l’Iran a brandi une menace aussi ancienne que redoutée : la possible fermeture du détroit d’Ormuz . Ce goulet maritime où pulse le sang noir de l’économie mondiale est au cœur d’une nouvelle escalade. « La fermeture de cette voie navigable demeure une option », a proclamé Esmail Kowsari, commandant des Gardiens de la Révolution, dans un souffle à la fois provocateur et calculé. Cette déclaration ravive ainsi les spectres d’un chaos énergétique global. Bien sûr, ce n’est pas la première fois que la République islamique agite cet ultimatum stratégique, mais, dans le contexte incandescent des rivalités géopolitiques actuelles, l’écho de cette menace résonne avec une nouvelle gravité.

En effet, si cette voie maritime, où transite près d’un tiers du pétrole mondial, venait à être obstruée, les répercussions seraient cataclysmiques. Elles ébranleraient sans aucun doute les équilibres financiers, industriels et sociaux à l’échelle globale. Alors, explorons les ramifications tentaculaires de cette menace et les raisons pour lesquelles le monde retient son souffle.

Ormuz : un verrou stratégique au cœur du commerce énergétique mondial

Le détroit d’Ormuz , étroit corridor maritime lové entre les côtes iraniennes et la péninsule omanaise, n’est pas un simple passage géographique. Il s’agit bel et bien d’une artère vitale du commerce mondial. Par ce chenal exigu, long d’à peine 170 kilomètres et large de 39 kilomètres en son point le plus resserré, transite environ 20 % de la consommation pétrolière planétaire, soit près de 20 millions de barils par jour selon l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE). De plus, ce passage, où naviguent quelque 3 000 navires par mois, achemine également un cinquième du gaz naturel liquéfié (GNL) échangé à l’échelle mondiale, principalement en provenance du Qatar, géant gazier du Golfe, alimentant des puissances comme la Chine, l’Inde et le Japon. Ce flux incessant de supertankers, sillonnant des eaux surveillées par des puissances aux intérêts divergents, fait du détroit un théâtre d’enjeux colossaux.

Par conséquent, fermer ce passage, même partiellement, reviendrait à étrangler une veine essentielle de l’approvisionnement énergétique mondial. Les économies asiatiques, notamment la Chine, l’Inde, le Japon et la Corée du Sud, qui absorbent plus de 70 % des hydrocarbures transitant par Ormuz , se retrouveraient asphyxiées. L’Europe, dépendante du GNL qatari pour pallier la perte du gaz russe, et les États-Unis, bien que moins vulnérables grâce à leur production domestique, subiraient également des contrecoups sévères. Le spectre d’une flambée des prix du baril, potentiellement jusqu’à 130 dollars ou plus selon certains analystes, hanterait les marchés, déclenchant une onde de choc inflationniste à travers les continents. Contrairement au détroit de Malacca ou à la mer Rouge, où des itinéraires alternatifs existent, Ormuz est sans substitut maritime, rendant sa fermeture une arme d’une portée inouïe.

L’Iran : Ormuz, une arme à double tranchant au cœur des tensions

L’Iran, en agitant cette menace, joue une partition aussi audacieuse que périlleuse. Il faut savoir que le détroit d’Hormuz n’est pas seulement une voie d’exportation pour ses voisins pétromonarchiques (Arabie saoudite, Émirats arabes unis, Koweït), mais aussi pour Téhéran lui-même. Avec 95 % de son pétrole brut destiné à la Chine, l’Iran dépend crucialement de ce passage pour ses revenus, qui ont représenté entre 35 et 50 milliards de dollars en 2023, soit jusqu’à 12 % de son PIB. C’est pourquoi un blocus, même temporaire, se retournerait contre ses propres intérêts, asphyxiant une économie déjà fragilisée par des sanctions internationales.

Pourtant, Téhéran dispose d’un arsenal dissuasif propre à semer le chaos sans nécessairement fermer hermétiquement le détroit. Mines flottantes, attaques par essaims de vedettes rapides, missiles antinavires : ces tactiques de guérilla maritime, héritées de la « guerre des tankers » des années 1980, pourraient suffire à rendre la navigation hasardeuse, faisant grimper en flèche les primes d’assurance maritime et paralysant le trafic. Une telle stratégie de « déni d’accès » transformerait Ormuz en un coupe-gorge pour les armateurs, sans que l’Iran n’ait à assumer les conséquences diplomatiques d’une fermeture totale.

L'Iran agite la menace de fermer le détroit d'Ormuz, un passage stratégique vital pour le commerce mondial, ravivant les craintes d'un chaos économique et géopolitique sans précédent.Escalade des tensions : les ramifications géopolitiques sous haute surveillance

La menace iranienne s’inscrit dans un maelström de tensions régionales, où les rivalités avec Israël et les États-Unis atteignent des paroxysmes. Les récentes frappes israéliennes sur des sites nucléaires iraniens, suivies de ripostes balistiques de Téhéran, ont ravivé les craintes d’un conflit ouvert. Une intervention militaire occidentale, notamment américaine, en réponse à un blocus d’Ormuz , pourrait précipiter une guerre régionale, voire mondiale, impliquant des alliés comme l’Arabie saoudite ou des acteurs opportunistes comme la Russie et la Chine.

Le détroit, déjà théâtre d’incidents (arraisonnements de navires, drones abattus, mines posées), est un baromètre de la stabilité mondiale. Chaque provocation y fait vaciller les équilibres, rappelant que ce passage est autant un atout stratégique qu’une poudrière. Par ailleurs, les pétromonarchies du Golfe, conscientes de leur vulnérabilité, ont investi dans des oléoducs alternatifs, comme celui reliant les champs saoudiens à la mer Rouge. Cependant, ces infrastructures ne sauraient absorber les volumes colossaux transitant par Ormuz .

Un monde au bord du précipice : les conséquences en cascade d’une fermeture du détroit

Une obstruction du détroit, même temporaire, déchaînerait une tempête économique aux multiples ramifications :

  • Explosion des prix de l’énergie : une interruption des flux pétroliers pourrait propulser le baril au-delà de 120 à 150 dollars, voire de 230 dollars dans un scénario prolongé, selon les projections de Deutsche Bank et Rabobank. Cette flambée, amplifiée par la spéculation, gonflerait l’inflation mondiale, asphyxiant ménages et industries, à l’image des chocs pétroliers de 1973 ou 2022.
  • Paralysie des chaînes d’approvisionnement : Ormuz n’est pas seulement une voie énergétique ; c’est un axe majeur du commerce maritime. Une fermeture accroîtrait les primes d’assurance maritime, renchérirait les coûts de fret et retarderait l’acheminement de biens essentiels, ravivant les perturbations logistiques de l’ère post-Covid.
  • Déstabilisation des économies asiatiques et européennes : L’Asie, dépendante à 70 % du pétrole du Golfe, verrait ses géants (Chine, Inde, Corée du Sud) confrontés à des pénuries critiques. L’Europe, bien que moins exposée, pâtirait de la hausse des prix du GNL qatari et de l’inflation énergétique, fragilisant des secteurs comme la sidérurgie, la chimie ou les transports.
  • Effondrement des revenus des pétromonarchies : les pays du Golfe (Arabie saoudite, Koweït, Qatar, Émirats) seraient asphyxiés, leurs exportations bloquées malgré des pipelines alternatifs limités, comme la Petroline saoudienne (5 millions de barils par jour). Cette paralysie menacerait leur stabilité interne, dépendante des revenus pétroliers.
  • Risque d’escalade militaire : une telle provocation, perçue comme un casus belli, susciterait une riposte immédiate des États-Unis, dont la Vᵉ Flotte est basée à Bahreïn, et des alliés du Conseil de Coopération du Golfe. Un conflit armé, impliquant mines, missiles antinavires ou drones iraniens, pourrait transformer le détroit en un théâtre de guerre, amplifiant les disruptions.

L'Iran agite la menace de fermer le détroit d'Ormuz, un passage stratégique vital pour le commerce mondial, ravivant les craintes d'un chaos économique et géopolitique sans précédent.Au-delà des marchés : les répercussions d’une crise humanitaire et environnementale

Les répercussions d’une perturbation prolongée du détroit d’Ormuz s’étendraient bien au-delà des marchés énergétiques. Une envolée des coûts du pétrole et du gaz alimenterait l’inflation, fragilisant les ménages et les industries déjà éprouvés par les crises post-pandémiques. De surcroît, les chaînes d’approvisionnement, tributaires du transport maritime, subiraient des retards et des surcoûts, amplifiant les tensions commerciales. Les pays en développement, dépourvus de réserves stratégiques conséquentes, seraient particulièrement vulnérables, risquant des pénuries énergétiques et des troubles sociaux.

Sur le plan environnemental, un conflit dans le détroit pourrait engendrer des catastrophes : déversements pétroliers, destruction d’écosystèmes marins, perturbation des routes migratoires des espèces. Les implications diplomatiques, elles, seraient tout aussi vertigineuses. Une action iranienne perçue comme une déclaration de guerre économique pourrait galvaniser une coalition internationale, mais au prix d’une fracture accrue entre blocs géopolitiques, l’Iran se rapprochant davantage de la Chine et de la Russie.

Une menace crédible, mais mesurée : la rhétorique de la tension iranienne

Malgré l’âpreté de ses déclarations, l’Iran sait que fermer le détroit d’Ormuz serait un pari risqué, sinon suicidaire. Les précédents historiques, comme la guerre Iran-Irak, où Téhéran s’est abstenu de bloquer totalement le passage, montrent une prudence stratégique. La rhétorique belliqueuse sert avant tout de levier diplomatique, un moyen de rappeler au monde que l’Iran, acculé par les sanctions, conserve une capacité de nuisance redoutable. Comme l’a souligné un commandant des Gardiens de la Révolution, « nous avons la capacité de fermer le détroit, mais nous choisissons de ne pas le faire pour l’instant ». Une nuance qui traduit une volonté de ménager une porte de sortie tout en maintenant la pression.

Cette menace, brandie à maintes reprises depuis la guerre Iran-Irak (1980-1988), s’apparente à une joute diplomatique, un levier pour peser sur les négociations internationales. En 2012, face aux sanctions occidentales, Téhéran avait agité ce spectre sans jamais passer à l’acte, conscient des représailles militaires et économiques. Aujourd’hui, alors que les frappes israéliennes continuent de viser des sites nucléaires et militaires iraniens, cette rhétorique vise à galvaniser l’opinion interne tout en exerçant une pression sur les puissances importatrices de pétrole.

L'Iran agite la menace de fermer le détroit d'Ormuz, un passage stratégique vital pour le commerce mondial, ravivant les craintes d'un chaos économique et géopolitique sans précédent.Appel à la retenue : le monde face à ses contradictions

Face à cette menace, la communauté internationale oscille entre fermeté et appels à la désescalade. Les Nations unies, des voix religieuses comme celle du pape et des chancelleries du monde entier exhortent à la « responsabilité ». Les marchés, eux, frémissent à chaque rumeur, le baril flirtant déjà avec des seuils critiques. Dans ce jeu d’échecs géopolitique, où chaque mouvement peut déclencher une cascade de conséquences, le détroit d’Ormuz reste un symbole de la fragilité de notre interdépendance énergétique.

Téhéran, en brandissant cette arme stratégique, ne fait pas seulement planer l’ombre d’une crise économique ; il met le monde face à ses contradictions : entre dépendance aux hydrocarbures, rivalités régionales et quête d’un ordre global équitable. Ainsi, le détroit d’Ormuz , par sa vulnérabilité, incarne une vérité implacable : tant que l’économie globale reposera sur les hydrocarbures du Golfe, ce ruban d’eau restera une épée suspendue au-dessus des marchés, prête à trancher les fragiles équilibres de la prospérité mondiale.

Reste à savoir si cette menace restera un coup de semonce comme auparavant ou si, dans un moment d’embrasement, elle deviendra le détonateur d’un cataclysme économique et géopolitique sans précédent. Pour l’heure, le détroit d’Ormuz continue de battre au rythme des tankers et des tensions, sous le regard anxieux d’un monde suspendu à son destin.

Niamey vibre de solidarité : Tcheton Kassa, l’élan patriotique qui unit la capitale

Niamey, un élan patriotique sous l’égide de Tcheton Kassa : une communion pour la résilience nationale

Niamey, le 19 juin 2025 – Un élan de solidarité nationale a embrasé la commune 4 de Niamey ce 19 juin ! Sous l’impulsion de l’initiative Tcheton Kassa, la présidente du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP), Mme Brah Reki Moussa Hassane Djermakoye, a orchestré une rencontre cruciale au quartier Aéroport. En effet, entourée des autorités locales et des représentants des traditions, elle a tissé un dialogue direct et fervent avec une population avide d’unité et d’espoir. L’objectif  est de renforcer la cohésion autour de la sécurité et de la souveraineté du Niger face aux défis actuels. Préparez-vous à plonger au cœur de cette mobilisation citoyenne qui redéfinit l’engagement patriotique !

À Niamey, l'initiative Tcheton Kassa mobilise les citoyens autour du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie, renforçant l'unité et la résilience du Niger face aux défis sécuritaires.

Tcheton Kassa : la mobilisation citoyenne au cœur de Niamey 

Au cœur de cette assemblée  populaire, l’initiative Tcheton Kassa, tel un flambeau, éclaire les consciences et ravive l’élan patriotique. Concrètement, conçue comme un périple hebdomadaire à travers les quartiers de la capitale, cette démarche audacieuse ambitionne de rapprocher le FSSP des citoyens. Elle vise également à démystifier son fonctionnement et à galvaniser les énergies autour d’un idéal commun : la résilience du Niger face aux défis sécuritaires et alimentaires. Aujourd’hui,  dans l’effervescence du quartier Aéroport, les messages ont porté loin, portés par une volonté ardente de transparence et de communion avec la population.

D’ailleurs, le vice-président du FSSP, M. Brah Amadou, a su capter l’auditoire avec une éloquence empreinte de conviction. Il a dévoilé la vocation du fonds : fédérer les Nigériens autour d’une cause sacrée, celle de la défense de la souveraineté et de la dignité nationale.

« Tcheton Kassa n’est pas qu’une initiative, c’est une promesse tenue envers le peuple, un pont jeté entre l’administration et les citoyens », a-t-il proclamé, soulignant l’engagement à rendre compte des contributions et de leur impact tangible pour la nation.

Niamey Uni : quand les quartiers parlent d’une seule voix pour le FSSP.

Le Commandant Ali Kassou, Administrateur délégué de la commune 4, a salué également cette démarche comme un levier de confiance, un véritable antidote aux malentendus qui parfois obscurcissent la perception du FSSP.

« Cette initiative, par son ancrage dans nos quartiers, forge une alliance indéfectible entre le peuple et ses institutions », a-t-il affirmé, son enthousiasme reflétant l’élan collectif.

Par ailleurs, à ses côtés, Mme Dambo Balkissa Ahmadou, Secrétaire Générale de l’arrondissement, a porté un message vibrant, exhortant chaque citoyen, du plus humble au plus illustre, à contribuer à cette œuvre nationale.

« Ce fonds, c’est notre rempart, notre bouclier pour la sécurité de nos Forces de Défense et de Sécurité, pour notre souveraineté alimentaire, pour notre avenir », a-t-elle martelé, sa voix résonnant comme un appel puissant à l’unité.

Le chef du village de Kongou Zarmagande, M. Soumana Hamani Sadissou, a quant à lui incarné la sagesse des traditions, louant la clarté des explications offertes par la présidente du FSSP.

« Elle est venue non seulement pour rendre grâce à notre engagement, mais pour éclairer nos lanternes, dissiper les brumes du doute et nous inviter à écrire ensemble l’histoire d’un Niger debout », a-t-il déclaré, son regard empreint de fierté et de reconnaissance.

À Niamey, l'initiative Tcheton Kassa mobilise les citoyens autour du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie, renforçant l'unité et la résilience du Niger face aux défis sécuritaires.

Tcheton Kassa : le Fonds de solidarité, pilier de la résilience nigérienne

L’initiative Tcheton Kassa, par sa démarche itinérante, s’inscrit comme une fresque vivante de la solidarité nigérienne. Chaque semaine, un quartier devient le creuset où se fondent les aspirations d’un peuple déterminé à surmonter les épreuves. Les contributions, qu’elles soient modestes ou conséquentes, comme les 33 millions de FCFA récemment recueillis auprès de partenaires tels que Moov Africa Niger, témoignent  aussi  d’un élan patriotique sans faille. Créé par l’ordonnance n°23-13 du 11 octobre 2023, le FSSP s’érige en pilier de la lutte contre l’insécurité et la précarité, mobilisant ainsi des ressources essentielles pour soutenir les Forces de Défense et renforcer la résilience alimentaire du pays. En somme, ce fonds est l’expression concrète de l’autonomie et de la détermination du Niger.

À Niamey, ce 19 juin, l’initiative Tcheton Kassa a planté une nouvelle graine d’espoir, promettant un avenir de résilience. Dans les ruelles du quartier Aéroport, les murmures d’adhésion se sont transformés en un chœur puissant, celui d’un peuple uni, prêt à porter haut les couleurs de la patrie. En plus, Cette rencontre, loin d’être un simple rendez-vous, s’est muée en un serment collectif : celui de bâtir, ensemble, un Niger inébranlable, où chaque contribution, chaque voix, est une pierre précieuse posée sur l’édifice de la souveraineté. L’élan de Tcheton Kassa montre ainsi  la voie : la véritable force d’une nation réside dans la solidarité de son peuple.

Niger : Kohar Aiki, une lueur d’espoir pour l’insertion des jeunes diplômés

Niamey : Kohar Aiki, la plateforme révolutionnaire qui redonne espoir à la jeunesse nigérienne 

Dans l’effervescence de Niamey, le 18 juin 2025 a marqué un jalon décisif pour la jeunesse nigérienne. Réunis dans une volonté commune, Mme Aïssatou Abdoulaye Tondi, Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi, et M. Sidi Mohamed Almahmoud, Ministre de la Jeunesse et des Sports, ont scellé un pacte audacieux autour de la plateforme Kohar Aiki. Par ailleurs, ce dispositif, fer de lance du Programme d’Appui à l’Insertion Socio-économique des Femmes et des Jeunes (PAISE-J), porté par l’Agence Nationale pour la Société de l’Information (ANSI), se dresse comme un phare numérique pour guider les jeunes diplômés vers un avenir professionnel épanoui.

Kohar Aiki : la réponse innovante au chômage des jeunes au Niger

Dans un Niger où 67 % de la population a moins de 25 ans, le chômage et le sous-emploi des jeunes constituent un défi lancinant, menaçant la stabilité socio-économique. C’est pourquoi Kohar Aiki, dont le nom évoque en haoussa l’apprentissage et le travail, incarne une réponse novatrice à cette urgence nationale. Cette plateforme numérique, conçue pour fédérer les opportunités, ambitionne de transformer les aspirations des diplômés en réalités tangibles. En effet, elle s’articule autour de trois piliers fondamentaux : l’amplification des compétences par des formations et stages ciblés, l’accompagnement des vocations entrepreneuriales, et la mise en relation fluide avec les employeurs, qu’il s’agisse de l’Agence Nationale pour l’Emploi (ANPE), de l’Agence Nationale pour le Volontariat et le Développement (ANVD) ou d’acteurs privés et associatifs.

Lors de cette rencontre ministérielle, l’accent a été mis sur la synergie interinstitutionnelle, essentielle pour insuffler à Kohar Aiki une portée nationale. Le PAISE-J, soutenu par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et doté d’un budget de 121,9 millions de dollars depuis 2019, vise à autonomiser 25 000 jeunes et femmes d’ici à 2027, avec un focus particulier sur les régions vulnérables comme Diffa, Tillabéri et Maradi. À ce jour, plus de 8 000 jeunes ont bénéficié de formations et 1 200 microentreprises ont vu le jour sous son égide, selon les rapports du PNUD.

Innovation numérique au service de la résilience nigérienne : la promesse de Kohar Aiki

Kohar Aiki se distingue par son approche intégrée, qui transcende la simple intermédiation. En centralisant les offres d’emploi, de stages et de financements, elle offre un guichet unique où les jeunes peuvent non seulement candidater, mais aussi se former aux techniques de recherche d’emploi et développer des compétences numériques prisées. L’ANSI, pivot de la stratégie Niger 2.0, y voit un levier puissant pour démocratiser les technologies de l’information et de la communication (TIC), en alignement avec les ambitions de modernisation énoncées par le Général Abdourahamane Tiani, chef de l’État.

Avec une gravité empreinte d’optimisme, Mme Tondi a réaffirmé l’engagement de son ministère à faire de l’insertion professionnelle un droit inaliénable pour chaque jeune Nigérien. « Kohar Aiki n’est pas une simple plateforme, c’est un serment envers notre jeunesse, une promesse de les armer pour qu’ils façonnent l’avenir du Niger », a-t-elle déclaré. À ses côtés, M. Almahmoud a insisté sur la nécessité d’un accompagnement continu, notamment pour les jeunes femmes, qui, avec un taux d’activité de 36,5 % contre 82,5 % pour les hommes, restent les plus marginalisées sur le marché du travail.

Le Niger lance Kohar Aiki, une plateforme numérique ambitieuse pour l'insertion socio-économique de sa jeunesse, offrant formationsNiger : une jeunesse propulsée vers l’épanouissement économique 

Cette rencontre du 18 juin n’est pas un épilogue, mais un prologue. Kohar Aiki, déjà opérationnelle dans plusieurs régions, prévoit d’atteindre 15 000 utilisateurs actifs d’ici fin 2025, grâce à une campagne de sensibilisation menée avec la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger (CCIN). Des ateliers, comme celui tenu le 3 juin à l’Hôtel Bravia de Niamey, ont mobilisé des chefs d’entreprise pour absorber les diplômés dans des secteurs porteurs tels que l’agro-industrie, les TIC et les énergies renouvelables.

Dans un pays où la pauvreté multidimensionnelle touche encore 43 % de la population, Kohar Aiki incarne un espoir palpable. En somme, en conjuguant innovation numérique, engagement politique et mobilisation collective, le Niger trace une voie où la jeunesse, loin d’être un fardeau, devient le moteur d’une renaissance économique. À l’horizon, un rêve se profile : celui d’un Niger où chaque diplômé, armé de savoir et d’opportunités, contribue activement à bâtir une nation résiliente et souveraine.

 

Niger : crise migratoire, réponse humaine

Dans le désert brûlant de la région d’Agadez, où les dunes murmurent des récits d’errance, le Niger s’érige en rempart d’humanité face à une vague migratoire sans précédent. En ce début d’année 2025, des milliers de ressortissants africains, chassés d’Algérie dans des conditions indignes, affluent vers la frontière d’Assamaka, transformant cette bourgade en un éphémère carrefour de désespoir. Devant l’ampleur de cette crise, le Niger, sous l’égide de ses plus hautes autorités, orchestre une réponse d’une rare audace, mêlant compassion panafricaine et pragmatisme diplomatique.

Face à l'afflux de milliers de migrants refoulés d'Algérie, le Niger et l'OIM orchestrent une réponse humanitaire audacieuse à Agadez, symbolisant un panafricanisme de solidarité.Assamaka : le Sahara, témoin d’une tragédie humanitaire sans précédent

Le Général de Division Ibra Boulama Issa, gouverneur d’Agadez, a lui-même foulé les sables d’Assamaka, d’Arlit et de la ville d’Agadez, mesurant de ses yeux l’urgence d’une situation frôlant le drame humanitaire. Selon des sources locales, l’Algérie a refoulé ou expulsé plus de 13 000 migrants, majoritairement originaires d’Afrique de l’Ouest, au premier trimestre 2025. Ces personnes ont été abandonnées dans des conditions extrêmes, livrées à la merci du désert. Face à cette violation criante des droits humains, le Niger, sous l’impulsion du Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République, et du Général Mohamed Toumba, Ministre de l’Intérieur, a fait le choix courageux de l’hospitalité et de la solidarité.

Face à l'afflux de milliers de migrants refoulés d'Algérie, le Niger et l'OIM orchestrent une réponse humanitaire audacieuse à Agadez, symbolisant un panafricanisme de solidarité.Niger-OIM : une alliance forte pour une réponse migratoire concertée et panafricaine

L’appel vibrant du gouverneur d’Agadez a résonné au-delà des frontières, mobilisant un élan collectif où l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) joue un rôle cardinal. Fidèle à son engagement, l’OIM a élaboré un plan de rapatriement ambitieux, facilitant le retour de milliers de migrants vers leurs pays d’origine. Ce dispositif, soutenu par une coopération étroite avec les autorités nigériennes, a permis de surmonter les écueils logistiques et diplomatiques. Par ailleurs, cette collaboration a été renforcée grâce à des accords bilatéraux négociés avec les nations concernées. La récente visite d’une délégation guinéenne, venue discuter du sort de ses compatriotes, illustre parfaitement cette dynamique de concertation.

Le 16 juin dernier, un protocole d’accord historique a scellé l’alliance entre le Gouvernorat d’Agadez et l’OIM. Ce partenariat vise à renforcer la résilience des communautés locales face aux défis de la mobilité. Axé sur la stabilité et le développement, il ambitionne de transformer Agadez en un modèle de gestion migratoire. Ainsi, l’humanitaire s’entrelace avec des projets durables : forages pour l’accès à l’eau, infrastructures sanitaires et activités génératrices de revenus pour 720 foyers, soit environ 5 040 personnes.

L’OIM, un allié indéfectible au cœur des défis nigériens

Dans un contexte où les sanctions internationales et les tensions régionales pèsent lourdement sur le Niger, l’OIM se distingue comme l’une des rares organisations onusiennes à maintenir son appui indéfectible. Depuis 2006, son action dans la région, marquée par la gestion de sept centres de transit, a permis d’assister plus de 103 000 migrants entre 2016 et 2023, offrant abris, soins médicaux et soutien psychosocial. De plus, en 2025, face à l’afflux croissant (7 222 migrants refoulés au premier trimestre, selon les autorités locales), l’OIM redouble d’efforts. L’organisation déploie des missions de recherche et de sauvetage dans le désert et accélère les retours volontaires.

Agadez : phare de dignité et de résilience pour toute l’Afrique 

En somme, l’engagement du Niger à Agadez transcende la simple gestion d’une crise. Il s’agit d’un acte de foi en un panafricanisme vivant, où la dignité humaine prévaut sur les logiques de rejet. Les autorités, en conjuguant dialogue, coordination et action concrète, tracent une voie où la solidarité n’est pas un vain mot, mais un levier puissant pour la stabilité régionale. Alors que les vents du Sahara charrient encore les échos des exilés, Agadez se dresse comme un phare. Ce dernier rappelle que l’humanité, même dans l’adversité, peut triompher par la force de la concertation et de l’espoir.

Niamey 2000 : L’État frappe fort contre les accapareurs de terres

Niamey, le 19 juin 2025 — Hier, sous la chaleur ardente du quartier Niamey 2000, un acte de fermeté retentissant s’est déroulé, symbolisant la volonté inflexible de l’État. Accompagné du Colonel Boubacar Soumana, Administrateur Délégué de la Ville de Niamey et figure tutélaire de l’Association des Municipalités du Niger, le Colonel Abdoul Kadri Amadou Daouda, Ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, a foulé le sol d’un terrain convoité par des appétits illicites. Là, dans le lotissement Sary Koubou, une tentative clandestine de morcellement d’un espace public de 22 317 mètres carrés a été mise à nu, défiant l’autorité de l’État et l’intérêt collectif. Cette opération marque un tournant décisif dans la lutte contre l’accaparement illégal des terres à Niamey.

À Niamey 2000, l'État nigérien s'engage fermement contre l'accaparement illégal des terres, marquant un tournant décisif

La vigilance citoyenne : nouvelle arme contre l’accaparement foncier

Ce n’est pas le hasard qui a conduit cette délégation ministérielle sur ce site disputé, mais l’éveil d’une conscience citoyenne. Les riverains, devenus des gardiens inattendus de l’espace public, ont alerté les autorités, dénonçant une entreprise d’appropriation illégale. Leur geste, salué avec gravité par le Colonel Daouda, incarne une synergie naissante entre la population et ses institutions, un véritable rempart contre les pratiques prédatrices. « Ces terres ne sont pas des friches à conquérir, mais des réserves stratégiques pour l’avenir de nos enfants », a-t-il proclamé, sa voix portant l’écho d’une nation en quête d’équité.

Sur place, les autorités ont érigé des panneaux, non pas comme de simples balises, mais comme des stèles affirmant la souveraineté de l’État. De ce fait, ces terres, que l’État destine à accueillir écoles, dispensaires et espaces communautaires, portent désormais le sceau de l’utilité publique, défiant toute velléité d’usurpation. Le message est limpide : la loi, inflexible, s’appliquera sans distinction, qu’il s’agisse d’un citoyen, d’un agent public ou d’un promoteur audacieux.

À Niamey 2000, l'État nigérien s'engage fermement contre l'accaparement illégal des terres, marquant un tournant décisif Cadastre rénové : une ambition nationale pour une sécurisation foncière totale

Cette opération à Niamey 2000 n’est que l’ébauche d’une entreprise bien plus vaste. Le Colonel Daouda, avec une détermination qui frôle l’intransigeance, a réitéré la priorité accordée à la sécurisation foncière, non seulement dans la capitale, mais à l’échelle du pays. La modernisation du cadastre, cet outil souvent négligé, mais crucial pour la planification urbaine et le développement économique, est au cœur de cette refondation. « Nous ne pouvons bâtir un avenir harmonieux si les fondations de notre gestion foncière restent fragiles », a-t-il assené, appelant à une mobilisation collective de tous les acteurs.

Autorités coutumières, société civile, citoyens : tous sont conviés à ce combat pour la préservation du bien commun. Car au-delà des pancartes et des sanctions, c’est une vision claire qui se dessine, celle d’un Niger où les réserves foncières ne sont plus des proies faciles, mais des leviers pour un développement équitable et inclusif. Cette ambition, portée par le Ministère de l’Urbanisme et soutenue par les instances municipales, s’étendra aux régions, traquant les pratiques illégales avec une rigueur méthodique.

Niamey : sentinelle urbaine d’un Niger propre et souverain

Dans ce quartier emblématique de Niamey 2000, où les aspirations urbaines se heurtent aux défis du foncier, l’action du 18 juin résonne comme un symbole puissant. Elle rappelle que la capitale, sous l’égide du Colonel Soumana, ne se contentera pas de subir les assauts du désordre. Avec le programme « Niamey ville sûre » et l’élaboration imminente d’un Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme, la ville s’érige en sentinelle d’un Niger qui refuse de céder ses terres à l’anarchie.

En somme, ce jour d’été sahélien, Niamey a posé un jalon historique. Non pas celui d’une victoire définitive, mais celui d’une lutte opiniâtre et déterminée pour la justice foncière. Les panneaux dressés à Sary Koubou ne sont que le prélude d’une reconquête silencieuse, celle d’un patrimoine national préservé pour les générations futures. Que cet élan, porté par la vigilance des citoyens et la fermeté des autorités, inspire chaque recoin du Niger à défendre ce qui lui appartient de droit, garantissant ainsi un développement juste et durable pour tous.

Niamey : 2 388 nouveaux gardiens prêts à défendre le Niger

Niamey salue ses nouveaux gardiens de l’ordre : une cérémonie empreinte de ferveur patriotique

Niamey, le 19 juin 2025 – Sous un ciel d’azur et la chaleur vibrante du Sahel, la capitale nigérienne a été le théâtre d’une cérémonie d’une solennité émouvante. À l’École Nationale de Police et de la Formation Permanente de Niamey, 2 388 jeunes âmes, forgées dans l’ardeur et la discipline, ont été fièrement présentées au drapeau, symbole souverain de la République du Niger. Cet instant, à la croisée de l’engagement et de l’honneur, a marqué l’avènement de la promotion 2024, un contingent de nouveaux élèves policiers prêts à embrasser leur destin au service de la nation. Ce n’était pas qu’une simple parade, mais bien une promesse solennelle faite à un pays confronté à des défis sécuritaires complexes.

Niamey vibre au son de la cérémonie de présentation au drapeau de 2 388 nouveaux élèves policiers, une nouvelle force déterminée Niamey vibre au son de la cérémonie de présentation au drapeau de 2 388 nouveaux élèves policiers, une nouvelle force déterminée

Sécurité nationale : Niamey accueille une nouvelle force déterminée

Sous le regard pénétrant du Général de Division Mohamed Toumba, Ministre d’État en charge de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, cette parade a transcendé le simple rituel protocolaire. Elle a plutôt incarné une promesse concrète : celle d’une jeunesse résolue à sauvegarder la paix et l’ordre dans un pays confronté à des défis sécuritaires pluriels, notamment la criminalité transfrontalière et les menaces terroristes. L’Administrateur Délégué de la Ville de Niamey, également Président de l’Association des Municipalités du Niger, a honoré l’événement de sa présence, soulignant ainsi l’union sacrée entre les institutions locales et nationales dans cette quête d’un Niger apaisé et sécurisé.

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Engagement pluriel : qui sont ces 2 388 nouveaux policiers pour le Niger ?

Parmi ces 2 388 néophytes, la diversité des vocations est frappante : on compte 2 142 policiers nationaux, 20 gardes nationaux et 226 policiers municipaux, dont 42 inspecteurs. Ces derniers, spécifiquement destinés à renforcer les rangs des forces municipales, porteront l’étendard de la sécurité dans les artères de Niamey, veillant à l’assainissement des espaces publics et à la quiétude des citoyens. De plus, leur formation, rigoureuse et pluridisciplinaire, a sculpté des profils aptes à conjuguer fermeté et probité, dans un contexte où l’intégrité est un rempart essentiel contre les dérives.

Le cérémonial, rythmé par les accents martiaux et les saluts impeccables, a offert un tableau saisissant. Les élèves, alignés avec une précision géométrique, ont prêté serment sous l’égide du drapeau national, dont les plis ondoyants semblaient murmurer les valeurs de sacrifice et de loyauté. Par ailleurs, dans leurs regards, on lisait une détermination farouche, celle de jeunes gens conscients de la grandeur de leur mission : protéger une nation aux confins du Sahel, où les menaces exigent une vigilance de chaque instant.

Vertu et Devouement : les exhortations des leaders aux nouveaux officiers

Dans son allocution, l’Administrateur Délégué de Niamey a distillé des paroles empreintes de gravité et d’espoir. Il a exhorté les nouveaux gardiens de l’ordre à incarner des parangons de vertu, à faire de la loi leur boussole et de l’intégrité leur armure. « Vous êtes les sentinelles de notre capitale, les artisans d’une harmonie sociale que nous chérissons tous », a-t-il déclaré, sa voix résonnant comme un écho des aspirations collectives. Ces mots, loin d’être de simples vœux pieux, ont sonné comme un mandat clair : celui de servir avec abnégation, dans une ville où chaque rue, chaque marché, pulse du labeur et des rêves de ses habitants.

Quant à lui, le Général Toumba a rappelé le contexte national, marqué par une affirmation croissante de la souveraineté sécuritaire. « Vous entrez en scène à un moment charnière, où le Niger se dresse face aux vents contraires avec une foi inébranlable en son avenir », a-t-il proclamé. Cette injonction à l’excellence s’adressait autant aux élèves qu’à la nation tout entière, conviée à soutenir ces jeunes dans leur noble entreprise.

Niamey : capitale de la résilience et du renouveau sécuritaire

Cette cérémonie n’était pas seulement un rite de passage pour les élèves policiers ; elle était aussi une ode à Niamey, capitale vibrante et résiliente. En accueillant cet événement, la ville réaffirme son rôle de creuset où se tissent les ambitions d’un pays en quête de stabilité. Les 226 policiers municipaux, en particulier, incarneront cette ambition au quotidien, patrouillant les quartiers, dialoguant avec les citoyens et insufflant un souffle d’ordre et de confiance dans le tumulte urbain.

Alors que le soleil déclinait, baignant l’École Nationale de Police d’une lumière ambrée, les échos de l’hymne national ont clos la cérémonie, laissant dans l’air une sensation d’unité et de ferveur. Ces 2 388 élèves, désormais liés par un serment indéfectible, s’apprêtent à écrire une nouvelle page de l’histoire sécuritaire du Niger. À Niamey, ils trouveront une terre d’accueil exigeante, mais généreuse, prête à les soutenir dans leur mission de veiller sur la nation.

En ce 19 juin 2025, Niamey n’a pas seulement célébré ses futurs gardiens ; elle a réaffirmé sa foi inébranlable en un avenir où la sécurité, la justice et la cohésion sociale triomphent. Que ces jeunes, drapés de courage et d’honneur, portent haut les couleurs d’un Niger debout, fier et uni, inspirant ainsi toute une région. Leur engagement est le reflet d’une nation qui se relève forte de sa jeunesse et de sa détermination.