juillet 2025 - Page 7 sur 11 - Journal du Niger

Zinder : Une bande d’escrocs mystiques démantelée

Masques, faux billets et manipulations mystiques : La police judiciaire démantèle un réseau d’escrocs transfrontalier

Zinder, 10 juillet 2025 Dans les coulisses nocturnes de Zinder, où la rumeur se mêle trop souvent au silence des victimes, la Police Judiciaire vient de lever le voile sur une escroquerie à la mise en scène digne d’un thriller surnaturel. Ce jeudi, le Service Inter-régional de la Police Judiciaire (SIRPJ) a annoncé le démantèlement d’un réseau criminel audacieux opérant entre le Niger et le Nigeria, usant de faux billets, de déguisements et de rituels mystiques pour abuser psychologiquement de leurs proies.

 

Révélations choc : Le réseau des faux « Génies » démasqué par la police judiciaire

L’affaire a débuté par un renseignement discret, signalant l’existence d’un groupe de malfaiteurs. L’enquête, menée avec une rigueur exemplaire par les agents du SIRPJ, a rapidement permis d’identifier quatre individus âgés de 40 à 83 ans – trois Nigériens et un Nigérian. Ces efforts persévérants ont porté leurs fruits, mettant au jour une bande organisée de quatre escrocs qui sévissaient non seulement à Zinder, mais s’étendaient également à Kano et Abuja, au Nigeria. Actuellement, l’un des suspects est en garde à vue, deux autres sont incarcérés à la maison d’arrêt de Zinder, tandis que le quatrième, toujours en fuite, fait l’objet d’une traque intensive.

Le scénario déployé pour piéger les victimes relevait d’une mise en scène théâtrale et diabolique : un homme déguisé en « génie », surgissant dans la pénombre sous une robe noire et un masque inquiétant, prétendait offrir des richesses fabuleuses en échange de rituels impliquant de faux billets et des parfums supposés transformer l’illusion en fortune.

 

Un piège diabolique : L’engrenage des rituels fictifs et de l’extorsion à Zinder 

Le mode opératoire des criminels reposait sur une supercherie savamment orchestrée. Sous le couvert de la nuit, les escrocs attiraient leurs victimes dans des lieux isolés. Là, l’un d’eux, déguisé en « génie » avec un masque effrayant et une robe noire, surgissait d’une cachette après des incantations pseudo-magiques de son complice. Cette mise en scène créait une illusion parfaite d’intervention surnaturelle, renforcée par des faux billets soigneusement disposés au sol, présentés comme une promesse de richesse imminente.

Pour parfaire leur tromperie, les malfaiteurs exigeaient des victimes des sommes importantes, prétendument pour l’achat de « parfums mystiques » destinés à « purifier » les faux billets. Une fois l’argent remis, les exigences s’intensifiaient : nouveaux rituels, parfums plus coûteux, ou même menaces d’un génie prétendument courroucé contre la victime et sa famille. Cette manipulation psychologique, d’une cruauté redoutable, a piégé plusieurs personnes, les dépouillant ainsi de leurs économies dans l’espoir d’une fortune illusoire.

À Zinder, la Police Judiciaire démantèle un réseau criminel transfrontalier mêlant escroquerie mystique et faux billets, illustrant l’importance croissante d’une vigilance citoyenne face aux nouvelles formes de criminalité.

Le butin de l’illusion : faux billets et accessoires saisis, un réseau transfrontalier démantelé

À ce jour, deux suspects sont incarcérés à Zinder, un autre a été interpellé, et un dernier est activement recherché. La fouille menée par les forces de l’ordre a débouché sur la saisie d’un pactole fictif de 3 270 000 FCFA en faux billets, un véhicule tout-terrain Land Cruiser immatriculé AB 0879 utilisé pour les déplacements clandestins, ainsi que divers accessoires ritualisés (un masque, une robe noire, un tissu sombre), dont deux flacons suspects en cours d’analyse, probablement utilisés dans les rituels.

Il est à noter que le réseau étendait ses tentacules jusque dans les villes de Kano et Abuja, révélant une dimension transfrontalière préoccupante. L’individu déjà sous les verrous a reconnu l’escroquerie de plusieurs personnes, exposant la vulnérabilité de populations souvent peu préparées à ce genre de manipulations.

 

Vigilance citoyenne : La police appelle à la prudence face aux promesses illusoires

Cette affaire, aussi rocambolesque que tragique, met en lumière la vulnérabilité des populations face à des promesses de richesse facile, souvent exacerbées par des contextes économiques difficiles. Le SIRPJ, tout en poursuivant ses investigations pour appréhender le dernier suspect et démanteler d’éventuelles ramifications du réseau, a lancé un appel pressant à la population. La police judiciaire appelle la population à rester vigilante et à signaler tout comportement suspect, rappelant que la sécurité commence par la conscience collective.

 

Zinder Libérée des « Génies » trompeurs : Une victoire contre la supercherie criminelle

En somme, le démantèlement de cette bande à Zinder résonne comme une victoire significative dans la lutte contre la criminalité. Derrière les masques et les faux billets, c’est un système d’exploitation cynique qui s’effondre, libérant les victimes d’un cauchemar orchestré. Alors que l’enquête se poursuit, les regards se tournent vers la justice, appelée à sanctionner les coupables et à dissuader d’autres malfaiteurs.

Pour les habitants de Zinder, cette opération est un rappel : la vigilance collective est une arme puissante. Dans une région où la solidarité est une valeur cardinale, cet épisode galvanise la détermination à bâtir une société où la ruse ne triomphe pas de l’honnêteté. Le SIRPJ, en démasquant ces faux génies, redonne espoir à une communauté prête à écrire un avenir plus juste. Enfin, dans une région où les croyances et l’imaginaire mystique peuvent être détournés à des fins malveillantes, cette affaire éclaire la nécessité de renforcer l’éducation aux risques d’escroquerie sous couvert rituel.

Comment les autorités pourraient-elles renforcer la sensibilisation des populations rurales aux risques d’escroquerie basées sur des rituels ou des promesses irréelles de richesse, tout en respectant les traditions et croyances locales ?

Trump sécurise les minerais stratégiques africains : accords à Washington

Washington : Trump tend la main à l’Afrique pour ses minerais, mais à quel prix ?

Washington, 10 juillet 2025 Dans les arcanes de la Maison Blanche, un ballet diplomatique inédit et stratégique s’est joué du 9 au 11 juillet 2025. Cinq chefs d’État africains – du Liberia, du Sénégal, de la Mauritanie, de la Guinée-Bissau et du Gabon – ont répondu à l’appel du président Donald Trump pour un mini-sommet aux accents résolument stratégiques. Sous le vernis des discours sur le commerce et la sécurité, l’objectif est clair : sécuriser l’accès aux minerais stratégiques de l’Atlantique africain et contrer l’ombre grandissante de la Chine et de la Russie. Mais derrière les promesses de « deals » juteux et d’une lutte conjointe contre la piraterie, Washington glisse une requête controversée : accueillir des migrants expulsés des États-Unis. Dans cette danse géopolitique où l’or, le manganèse et le lithium dictent les pas, l’Afrique peut-elle négocier d’égal à égal, ou risque-t-elle de céder ses richesses sous la pression d’un géant assoiffé de ressources ?

 

La Ruée Vers l’Or Noir et les « Super Minerais » : Trump Cible l’Afrique Atlantique

Dès l’ouverture du sommet, le ton était donné. « L’Afrique regorge de super minerais, de grandes réserves de pétrole et d’un potentiel humain exceptionnel », a lancé Donald Trump, devant ses invités : Joseph Boakai (Liberia), Bassirou Diomaye Faye (Sénégal), Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani (Mauritanie), Umaro Sissoco Embaló (Guinée-Bissau) et Brice Clotaire Oligui Nguema (Gabon). Ce mini-sommet, tenu du 9 au 11 juillet 2025, marque un virage spectaculaire dans la diplomatie trumpienne, loin du mépris affiché lors de son premier mandat (2017-2021), où seuls deux chefs d’État africains avaient été reçus. Cette fois, l’Afrique est un terrain de jeu stratégique incontournable, et ses minerais – manganèse, lithium, uranium, terres rares – sont au cœur des ambitions américaines grandissantes.

Le Gabon, deuxième producteur mondial de manganèse selon l’USGS, a vanté ses ressources lors d’un tour de table. « Nous ne sommes pas un pays pauvre, mais nous avons besoin de partenaires pour exploiter nos richesses », a déclaré Brice Oligui Nguema, scellant un accord de 500 millions de dollars avec Millennial Potash pour le gisement de potasse de Mayumba. Parallèlement, le Liberia a signé un contrat de 1,8 milliard de dollars avec Ivanhoe Atlantic pour des infrastructures minières, ferroviaires et portuaires, après la découverte de réserves de lithium et d’uranium. Le Sénégal, riche en gaz offshore et en zircon, mise sur sa stabilité politique pour attirer les investisseurs, tandis que la Mauritanie met en avant son uranium et la Guinée-Bissau ses phosphates. Ces accords, célébrés comme « gagnant-gagnant », reflètent la doctrine fondamentale de Trump : « le commerce, pas l’aide ».

 

Duel Géopolitique : Washington Contre-attaque l’Influence Sino-Russe en Afrique

Ce sommet n’est pas qu’une affaire de contrats. Il s’inscrit dans une bataille feutrée mais intense pour l’Atlantique africain, où Washington cherche à contrer l’influence de Pékin et de Moscou. La Chine, qui contrôle des mines de cobalt, lithium et cuivre en RDC, Zambie et Zimbabwe, domine les chaînes d’approvisionnement des minerais critiques, renforcée par son interdiction d’exporter du gallium, du germanium et de l’antimoine. La Russie, via des accords militaires au Togo et à São Tomé, inquiète l’AFRICOM, qui redoute une base navale chinoise sur la côte atlantique. « Trump séduit les plus fragiles pour les arrimer aux intérêts américains », analyse Juste Codjo, expert en sécurité internationale.

 

La sécurité maritime, notamment contre la piraterie dans le golfe de Guinée, où 40 % des attaques mondiales ont eu lieu en 2024 (International Maritime Bureau), est un autre pilier du sommet. Le Gabon, avec ses 800 km de côtes, est un candidat idéal pour une éventuelle base militaire américaine, une idée évoquée par Ousmane Sene du West African Research Center. Le Liberia, fondé par d’anciens esclaves afro-américains, et la Mauritanie, carrefour migratoire, sont aussi des alliés stratégiques pour sécuriser les routes maritimes.

 

Le Piège discret : Quand la diplomatie américaine cache la question migratoire

Sous la table des négociations, un dossier brûlant a été abordé : la migration. Selon le Wall Street Journal, Washington a pressé les cinq dirigeants d’accueillir des migrants expulsés des États-Unis, refusés par leurs pays d’origine. Le Soudan du Sud a déjà accepté huit migrants en juillet 2025, un précédent qui fait craindre des pressions similaires. En outre, avec 20 000 Sénégalais interceptés à la frontière mexicaine en 2024, Bassirou Diomaye Faye doit jongler entre la menace d’un « travel ban » américain et les besoins de sa diaspora, dont les transferts financiers dépassent l’aide internationale. « Ce n’est pas une invitation, c’est une convocation », s’agace une experte américaine, soulignant le risque d’accords déséquilibrés.

 

Une Afrique sous pression : entre promesses de « Deals » et menaces subtiles

Ce mini-sommet, premier du genre sous Trump, prépare un sommet plus large en septembre 2025 à New York. Cependant, il soulève des questions cruciales. La réduction de l’aide internationale, avec le démantèlement de l’USAID, et la menace sur l’AGOA, programme commercial préférentiel, placent les pays africains en position de faiblesse. L’Afrique doit négocier unie, pas divisée face à une diplomatie trumpienne qualifiée de « transactionnelle » par Chatham House.

Le 11 juillet 2025, alors que les dirigeants africains quitteront Washington, l’Afrique de l’Ouest se trouve à un carrefour crucial. Les contrats signés promettent des emplois – 1 000 au Gabon pour le projet de potasse – et des infrastructures vitales. Mais à quel coût ? « Nous ne voulons plus être un récipient d’aide, mais des partenaires égaux », a insisté Joseph Boakai, le président libérien. Dans un monde où les minerais dictent la géopolitique, l’Afrique peut-elle imposer ses termes, ou sera-t-elle une fois de plus le théâtre d’une ruée extractiviste impitoyable ? Ce sommet, entre promesses alléchantes et pressions insidieuses, laisse la question en suspens, comme un écho persistant dans l’Atlantique.

Quel rôle la société civile et les populations locales pourraient-elles jouer pour garantir que ces partenariats bénéficient réellement aux pays africains, au-delà des accords signés au sommet ?

Affaire à suivre…

Grand Marché : Le Ministre Seydou écoute les doléances des commerçants

Niamey : Le Ministre du Commerce plonge au cœur du grand marché pour redynamiser l’économie nigérienne

Niamey, 10 juillet 2025 Dans les allées grouillantes du Grand Marché de Niamey, véritable poumon économique du Niger, une visite ministérielle a insufflé un vent d’espoir revigorant le mercredi 9 juillet 2025. M. Abdoulaye Seydou, Ministre du Commerce et de l’Industrie, a foulé les étals de ce carrefour commercial emblématique, accueilli par une foule chaleureuse de commerçants et de visiteurs. Accompagné par M. Adamou Hamani, Directeur Général de la Société de Gestion des Marchés (SOCOGEM), et des représentants des opérateurs économiques, le Ministre a en effet pris le pouls des réalités quotidiennes d’un lieu qui bat au rythme effréné de l’économie nationale. Cette immersion, loin d’être symbolique, traduit une volonté affirmée des autorités de la Refondation de placer les commerçants au cœur des politiques économiques.

À Niamey, le ministre du Commerce s’immerge dans le quotidien du Grand Marché, engageant un dialogue direct avec les commerçants sur l’hygiène, la fiscalité et les obstacles du corridor burkinabé pour impulser une relance économique inclusive.

Au cœur du commerce nigérien : le Ministre Seydou en immersion totale au grand marché

Étendu sur six hectares et abritant plus de 3 000 boutiques, le Grand Marché de Niamey est bien plus qu’un lieu d’échange : c’est un miroir fidèle des dynamiques socio-économiques du Niger. De l’aube au crépuscule, ses allées vibrent d’une énergie où se mêlent vendeurs de tissus chatoyants, marchands de produits alimentaires et artisans. C’est dans ce décor bouillonnant que le Ministre Seydou a choisi de s’immerger, arpentant les stands pour écouter les préoccupations pressantes des commerçants et comprendre ainsi  les défis qui freinent leur activité.

Accueilli avec chaleur par les acteurs du marché, le Ministre a multiplié les échanges directs, prenant note des réalités d’un secteur vital pour l’économie nigérienne. « Cette visite n’est pas une simple formalité. Nous sommes ici pour écouter, comprendre et agir afin de dynamiser le commerce et soutenir aussi ceux qui font vivre ce marché », a-t-il déclaré,  soulignant l’engagement inébranlable des autorités à bâtir des politiques ancrées dans les besoins réels.

À Niamey, le ministre du Commerce s’immerge dans le quotidien du Grand Marché, engageant un dialogue direct avec les commerçants sur l’hygiène, la fiscalité et les obstacles du corridor burkinabé pour impulser une relance économique inclusive.Marchands en colère : Hygiène, taxes et corridor burkinabé au menu des doléances

 

Par ailleurs, les commerçants, saisis par l’occasion, n’ont pas hésité à exprimer leurs doléances avec ferveur. Parmi les préoccupations majeures, l’hygiène du marché figure en tête de liste. Les déchets accumulés et les infrastructures parfois défaillantes compliquent le quotidien des vendeurs et des clients. De surcroît, à cela s’ajoutent des procédures fiscales et douanières jugées lourdes, notamment le double dédouanement, qui alourdit les coûts pour les importateurs. Enfin, les difficultés d’approvisionnement via le corridor burkinabé, entravé par des défis logistiques et sécuritaires, ont été pointées comme un frein majeur à la fluidité des échanges.

Face à ces enjeux, le ministre a répondu avec clarté et pragmatisme. Sur la question de l’hygiène, il a appelé à une responsabilité collective : « Un marché propre est l’affaire de tous. C’est un engagement comportemental qui commence par chacun de nous. » Quant aux lourdeurs administratives, il a réaffirmé la volonté de l’État de simplifier les démarches pour créer un environnement commercial équitable, tout en insistant également sur l’importance du respect des obligations fiscales comme un acte de « patriotisme économique » au service de la souveraineté nationale.

 

Le corridor burkinabé : le gouvernement s’engage pour sécuriser les routes commerciales

L’approvisionnement via le corridor burkinabé, vital pour l’acheminement des produits de première nécessité, a suscité une attention particulière. Le Ministre a salué les efforts des autorités pour sécuriser les routes, un enjeu crucial dans une région où les convois sont parfois la cible de groupes armés. « Nous travaillons sans relâche pour garantir la sécurité des biens et des personnes, afin que les produits arrivent à temps sur les étals », a-t-il assuré, promettant des avancées pour fluidifier ce corridor stratégique.

 

Vers un commerce prospère : le dialogue, clé de la réussite économique nigérienne

 

Le Grand Marché, véritable baromètre de l’économie nigérienne, reflète les aspirations et les défis d’une nation en quête de progrès. En concluant sa visite, le Ministre Seydou a appelé à un dialogue constructif entre les autorités et les commerçants, soulignant que des politiques inclusives et protectrices du pouvoir d’achat sont en cours d’élaboration. « Le commerce est le moteur de notre économie. Nous voulons qu’il prospère, tout en garantissant des prix justes pour les Nigériens », a-t-il affirmé, renouvelant son engagement à trouver des solutions durables.

Cette visite, marquée par des échanges francs et une écoute attentive, illustre la vision de la Refondation : une gouvernance de proximité, ancrée dans les réalités du terrain. Alors que Niamey continue de s’attaquer à des défis comme l’hygiène urbaine et la sécurité, cette immersion ministérielle au Grand Marché envoie un signal fort : l’État est à l’écoute, prêt à transformer les préoccupations en actions concrètes.

À Niamey, le ministre du Commerce s’immerge dans le quotidien du Grand Marché, engageant un dialogue direct avec les commerçants sur l’hygiène, la fiscalité et les obstacles du corridor burkinabé pour impulser une relance économique inclusive.

Le Grand Marché de Niamey : un symbole d’espoir et de dynamisme pour l’avenir du Niger

 

En somme, la visite du Ministre Abdoulaye Seydou au Grand Marché de Niamey résonne comme une promesse d’avenir. Dans les allées animées, où les voix des commerçants se mêlent au tumulte des affaires, une ambition commune émerge : faire du commerce un levier de prospérité pour tous. À l’heure où les autorités et les acteurs économiques unissent leurs forces, Niamey se rêve en capitale moderne, où les marchés ne sont pas seulement des lieux d’échange, mais des symboles d’unité et de progrès pour le Niger tout entier.

Comment le gouvernement nigérien pourrait-il concrètement simplifier les procédures fiscales et douanières pour les commerçants tout en assurant un « patriotisme économique » ?

Ciment 32.5 pour Tous : le gouvernement met les fondations de l’accessibilité

Le Niger lance « Ciment 32.5 Pour Tous », une opération nationale pour démocratiser l’accès aux matériaux de construction

Niamey, 10 juillet 2025 Sous un soleil implacable et face à une pression sociale croissante pour améliorer le cadre de vie des populations, le gouvernement nigérien a donné le coup d’envoi, mercredi 9 juillet 2025, d’une initiative gouvernementale très attendue : le lancement officiel de l’opération spéciale « Ciment 32.5 Pour Tous ». À travers cette mobilisation sans précédent, le ministère du Commerce et de l’Industrie concrétise une promesse audacieuse : rendre le ciment accessible aux citoyens les plus vulnérables, dans une capitale où l’urbanisation accélérée côtoie la précarité immobilière.

Ciment 32.5 Pour Tous : le pari ambitieux d’une reconstruction durable à prix abordable

Avec un prix exceptionnellement fixé à 55 000 FCFA la tonne, cette opération vise à injecter un minimum de 30 000 tonnes de ciment dans la région de Niamey, dont 3 329 tonnes ont été immédiatement mises à disposition pour cette première journée. Ce dispositif novateur, pensé comme une réponse aux difficultés persistantes d’approvisionnement et aux effets dévastateurs des inondations de 2024, s’inscrit dans une stratégie nationale de reconstruction résiliente. De fait, cette campagne marque un tournant majeur dans la politique d’accès équitable à la construction, offrant une lueur d’espoir aux foyers les plus fragiles.

 

Sur le terrain avec les hautes autorités : Une mobilisation remarquable pour le ciment citoyen

Le Ministre du Commerce, Abdoulaye Seydou, a effectué un parcours stratégique aux points de vente répartis dans les cinq arrondissements de Niamey, accompagné du gouverneur de la région, le général de division Abdou Assoumane Harouna, et du Colonel Soumana Boubacar Garanké, Administrateur délégué de la ville. Cette tournée a permis de constater l’efficacité logistique exemplaire mise en œuvre ainsi que la forte adhésion populaire, marquée par près de 10 000 inscrits en seulement 48 heures. Manifestement, l’enthousiasme citoyen ne fait aucun doute.

 

Un front uni : quand partenaires publics et privés bâtissent l’avenir du Niger

La réussite de cette campagne repose sur une synergie fructueuse entre acteurs publics et opérateurs économiques. Les entreprises Charfo et Oudou Younoussa ont respectivement déployé 62 et 120 camions pour assurer la livraison rapide, épaulées par la Malbaza Cement Company SA. Cette mobilisation impressionnante prouve que le secteur privé peut jouer un rôle décisif dans la consolidation des efforts sociaux et la concrétisation de projets d’envergure nationale.

Responsabilité citoyenne et justice sociale : l’appel du gouverneur pour une distribution équitable

Pour le gouverneur de Niamey, l’opération ne doit pas simplement être un succès technique, mais un levier de justice sociale fondamentale. Il a exhorté les citoyens à faire preuve de responsabilité afin que le ciment profite avant tout à ceux qui construisent pour résister aux aléas climatiques. Une recommandation largement entendue, comme en témoigne la réaction de bénéficiaires heureux, dont M. Oumarou Lamine, qui se dit enfin soulagé de pouvoir achever la construction de son domicile.

Face aux inondations : le ciment comme rempart contre la vulnérabilité climatique

Pour les autorités, cette opération est autant une mesure sociale qu’un acte de résilience nationale. Elle vise à éviter que les populations les plus précaires ne soient condamnées à des habitations à risques, souvent victimes d’effondrements lors des saisons pluvieuses. De ce fait, le gouvernement démontre une volonté proactive de protéger ses citoyens.

À l’heure où les enjeux du logement abordable, du climat et de l’urbanisation résonnent bien au-delà des frontières du Niger, « Ciment 32.5 Pour Tous » envoie un signal fort : des politiques ciblées peuvent aussi faire la différence. Le Niger démontre qu’il est possible de conjuguer efficacité logistique, justice sociale et responsabilité gouvernementale avec des résultats tangibles.

 

Une vision nationale : le ciment pour tous, symbole d’unité et de résilience

Après les étapes concluantes de Maradi et Zinder, la capitale et la région de Dosso rejoignent cette initiative qui devrait bientôt s’étendre à l’ensemble du territoire. En fin de compte, en faisant de « Ciment 32.5 Pour Tous » un symbole d’inclusion et de redressement, les autorités espèrent poser une pierre solide et durable vers la résilience urbaine et sociale du Niger.

Quels sont les défis logistiques à anticiper pour étendre cette opération à l’ensemble du territoire nigérien, et comment le gouvernement pourrait-il les surmonter ?

Agadez lance la session CAP 2025 : 383 talents en formation

Agadez : Une jeunesse déterminée à l’assaut du CAP 2025 pour façonner son avenir

Agadez, 10 juillet 2025 Sous le soleil ardent du désert nigérien, la ville d’Agadez s’est réveillée ce jeudi 10 juillet 2025 avec une énergie palpable porteuse d’espoir. Au Centre de Formation Professionnelle et Technique (CFPT), situé sur la Route Bilma, M. Souleymane Seidou Boulhassane, Secrétaire Général de la Région, a donné le coup d’envoi des épreuves écrites et pratiques du Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) session 2025. Dans une région où l’éducation et la formation sont des leviers de transformation essentiels, cet événement célèbre en effet la détermination exemplaire de 383 jeunes candidats, dont une majorité écrasante de filles, prêts à décrocher un sésame pour leur avenir professionnel.

 

Agadez : un coup d’envoi solennel pour l’avenir de sa jeunesse

La cérémonie, empreinte de gravité et d’optimisme, s’est déroulée en présence d’un parterre de responsables civils et militaires, témoignant de l’importance primordiale accordée à la formation professionnelle dans cette région stratégique du Niger. D’ailleurs, le CFPT, un établissement phare pour l’apprentissage des métiers, a vibré au rythme des ambitions de ces jeunes, répartis en deux jurys distincts : le jury CAP/CET Industriel, avec 283 candidats (dont 88 filles), et le jury CAP Tertiaire, avec 91 candidats (dont 77 filles). De manière significative, avec 165 filles sur l’ensemble des inscrits, soit plus de 43 % des candidats, cette session marque une avancée notable vers l’inclusion des femmes dans les filières professionnelles.

Dans son discours d’ouverture, M. Boulhassane a salué le courage des candidats et l’importance de leur engagement. « Vous êtes les artisans de l’avenir d’Agadez. Chaque épreuve que vous relevez aujourd’hui est une brique pour construire une région plus forte et plus prospère », a-t-il déclaré. Ces mots, prononcés sous les regards attentifs des officiels, ont galvanisé les jeunes, prêts à démontrer leurs compétences dans des domaines aussi variés que l’industrie et les services.

À Agadez, 383 jeunes candidats, majoritairement des filles, entament les épreuves du CAP 2025, illustrant l’engagement régional pour une formation professionnelle inclusive et porteuse de développement.Le CAP, passeport pour l’emploi : L’éducation, moteur de développement pour Agadez

Le CAP, diplôme clé pour l’accès à des métiers qualifiés, représente une opportunité cruciale dans une région comme Agadez, où les défis économiques et sociaux exigent une main-d’œuvre formée et polyvalente. Les filières industrielles, incluant des métiers comme la mécanique, l’électricité ou la menuiserie, et les filières tertiaires, couvrant la gestion, le commerce ou les services administratifs, répondent également aux besoins croissants du marché local. La forte participation féminine, particulièrement dans le jury tertiaire où les filles représentent près de 85 % des candidats, témoigne aussi d’une dynamique d’émancipation et d’accès à l’éducation pour les jeunes femmes.

Par ailleurs, cette session intervient dans un contexte où Agadez s’affirme comme un pôle de formation, deux jours après le lancement des épreuves du Baccalauréat 2025 par le Gouverneur de la région, le Général de Division Ibra Boulama Issa. Cette continuité reflète l’engagement des autorités régionales à faire de l’éducation et de la formation professionnelle des piliers du développement, dans une ville carrefour confrontée à des enjeux comme l’orpaillage, les migrations et l’insécurité.

 

Compétences en lumière : Agadez forge les talents de demain

Les candidats, répartis dans les salles du CFPT, affrontent des épreuves écrites et pratiques conçues pour évaluer leurs compétences techniques et leur maîtrise théorique. Dans le jury industriel, les jeunes démontreront leur savoir-faire dans des ateliers pratiques, tandis que le jury tertiaire mettra à l’épreuve leurs connaissances en gestion et communication. La rigueur du processus, supervisée par des examinateurs qualifiés, garantit que les diplômés seront prêts à intégrer le marché du travail ou à poursuivre leur formation.

La présence de filles en nombre significatif est un motif de fierté pour les organisateurs. « Voir autant de jeunes femmes s’investir dans ces filières est une victoire pour Agadez et pour le Niger tout entier », a confié un enseignant du CFPT, soulignant ainsi l’impact de ces formations sur l’autonomisation économique des femmes.

 

CAP 2025 à Agadez : le tremplin vers un Niger qualifié et prospère

En ce 10 juillet 2025, la cérémonie de lancement du CAP à Agadez résonne comme un symbole d’espoir et de détermination. Pour ces 383 candidats, les épreuves ne sont pas seulement un défi académique, mais une porte ouverte vers l’indépendance et la contribution au développement de leur région. Les autorités, en soutenant cet événement, réaffirment leur volonté de doter la jeunesse nigérienne des outils nécessaires pour bâtir un avenir prospère.

En somme, alors que les stylos s’activent et que les ateliers s’animent, Agadez regarde avec confiance ses jeunes artisans, techniciens et gestionnaires en devenir. Ce 10 juillet marque un jalon dans leur parcours, mais aussi dans celui d’une région prête à transformer ses défis en opportunités. Pour ces candidats, et pour le Niger, le CAP 2025 n’est pas qu’un diplôme : c’est une promesse d’excellence et d’avenir.

Comment la forte participation des filles à cette session du CAP pourrait-elle influencer le développement socio-économique de la région d’Agadez à long terme ?

Niamey en alerte : Démoustication massive au Marché Central

Démoustication de Niamey : Une offensive contre les moustiques pour protéger la santé des habitants

Niamey, 10 juillet 2025 Alors que les premières pluies de la saison s’abattent sur Niamey, transformant la capitale nigérienne en un terrain propice aux moustiques, la ville riposte avec une détermination implacable. Ce jeudi 10 juillet 2025, les équipes techniques municipales ont lancé une vaste opération de démoustication au cœur du Marché Central de la rive droite, dans l’Arrondissement Communal Niamey 5. Cette initiative cruciale, bien plus qu’une simple intervention, incarne l’engagement ferme des autorités à sauvegarder la santé publique face aux menaces insidieuses des maladies transmises par les moustiques, dans une métropole vibrante mais vulnérable.

 

Marché central sous attaque : Niamey déclare la guerre aux gîtes larvaires

Le Marché Central, poumon économique de Niamey où se croisent quotidiennement des milliers de commerçants et de clients, est aussi, malheureusement, un foyer potentiel pour les moustiques. Les eaux stagnantes, les caniveaux obstrués et les déchets accumulés créent des gîtes larvaires idéaux, propices à la prolifération exponentielle des insectes porteurs de maladies comme le paludisme, la dengue ou le virus Zika. Conscientes de ce danger omniprésent, les équipes municipales, équipées de pulvérisateurs et de solutions larvicides efficaces, ont quadrillé les lieux pour neutraliser ces zones à risque.

En effet, cette opération, minutieusement planifiée, vise à détruire les larves avant qu’elles ne se transforment en moustiques adultes. En ciblant des endroits stratégiques comme les marchés, les autorités anticipent les risques accrus en cette saison pluvieuse, où les conditions humides favorisent l’explosion des populations d’insectes. « Nous ne pouvons pas attendre que les maladies frappent pour agir. Chaque goutte d’eau stagnante est un ennemi à éliminer », a déclaré un responsable technique impliqué dans l’opération.

 

La santé publique en ligne de mire : une stratégie proactive contre les maladies vectorielles

Cette campagne de démoustication s’inscrit dans une série d’actions préventives orchestrées par la Ville de Niamey pour protéger ses habitants. Ainsi, en cette période de l’année, où les pluies saisonnières exacerbent les risques sanitaires, la municipalité redouble d’efforts pour limiter l’impact des maladies vectorielles. Le paludisme, en particulier, reste une cause majeure de mortalité au Niger, touchant des milliers de familles chaque année. En s’attaquant aux gîtes larvaires, Niamey cherche à briser le cycle de transmission, offrant ainsi un bouclier invisible mais essentiel à sa population.

L’opération au Marché Central n’est que la première étape d’un plan plus vaste. D’autres quartiers et arrondissements, notamment ceux proches du fleuve Niger ou des zones inondables, seront bientôt ciblés. Les autorités envisagent également de combiner ces interventions avec des campagnes de sensibilisation, encourageant les citoyens à éliminer les eaux stagnantes autour de leurs domiciles et à utiliser des moustiquaires imprégnées.

 

Niamey unie contre les moustiques : un défi collectif pour une ville plus saine

Si les équipes techniques sont en première ligne, la réussite de cette campagne repose aussi sur la collaboration des habitants. Les commerçants du Marché Central, bien que temporairement perturbés par l’intervention, ont salué l’initiative. « C’est pour notre bien et celui de nos clients. Les moustiques ne font pas de distinction, ils frappent tout le monde », a confié une vendeuse de légumes, reflétant un sentiment partagé. La Ville de Niamey, consciente de cet enjeu, prévoit de multiplier les dialogues avec les communautés pour renforcer leur implication dans la lutte contre les moustiques.

De plus, cette opération intervient dans un contexte où la municipalité, sous la direction du Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué, multiplie les efforts pour améliorer le cadre de vie. Après une réunion stratégique le 8 juillet axée sur la gestion des inondations et l’hygiène urbaine, cette campagne de démoustication illustre une approche proactive, où la santé publique est placée au cœur des priorités.

 

Démoustication : Niamey trace son chemin vers un avenir plus sain

En somme, l’opération au Marché Central envoie un message clair : Niamey ne baissera pas la garde face aux menaces sanitaires. En s’attaquant aux moustiques avec vigueur, la ville pose les jalons d’un environnement plus sûr et plus sain pour ses habitants. Ainsi, alors que les pulvérisateurs s’activent et que les gîtes larvaires disparaissent, c’est tout un écosystème de prévention qui prend forme, porté par une vision d’avenir où la santé des Nigériens prime sur tout.

Les prochains jours verront cette campagne s’étendre à d’autres coins de la capitale, avec l’espoir fondé de réduire significativement les risques liés aux moustiques. Pour les habitants de Niamey, cette bataille, bien que silencieuse, est une promesse de jours plus sereins, où le bourdonnement des insectes ne sera plus synonyme de danger.

Quelles autres mesures préventives, au-delà de la démoustication, Niamey pourrait-elle mettre en œuvre pour renforcer la protection de ses habitants contre les maladies vectorielles pendant la saison des pluies ?

Niamey honore ses partenaires : l’AMN salue la coopération municipale

Niamey : Une  cérémonie de reconnaissance scelle les liens entre l’AMN et ses partenaires

Niamey, 10 juillet 2025 Dans les murs dynamiques du siège de l’Association des Municipalités du Niger (AMN), une cérémonie empreinte de gratitude sincère a marqué les esprits le mercredi 9 juillet 2025. Le Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué de la Ville de Niamey et Président de l’AMN, a remis des témoignages de satisfaction aux partenaires techniques et financiers ayant soutenu avec éclat la 11ᵉ Journée des Communes à Zinder. Bien plus qu’un simple geste protocolaire, cet événement émouvant célèbre une collaboration essentielle pour bâtir des communes nigériennes dynamiques, au service de leurs citoyens.

Niamey célèbre ses alliés : Un hommage vibratoire aux bâtisseurs communaux

Réunis dans la capitale, les représentants des partenaires techniques et financiers ont été honorés pour leur rôle déterminant dans le succès éclatant de la Journée des Communes, un rendez-vous annuel qui fédère les élus locaux autour des défis et opportunités du développement municipal. Cette 11ᵉ édition, organisée à Zinder, a brillé par son ambition : renforcer la gouvernance locale, promouvoir des projets à fort impact et donner une voix aux communautés. Les certificats remis par le Colonel Garanké, loin d’être de simples formalités, incarnent une reconnaissance sincère de l’engagement exceptionnel de ces partenaires dans la transformation des villes et villages nigériens.

« Votre soutien a fait de cette Journée un moment de partage et de progrès. Ensemble, nous posons les fondations d’un Niger où chaque commune est un moteur de développement », a déclaré le président de l’AMN, selon des participants à la cérémonie. Ce message, vibrant d’espoir, reflète la volonté inébranlable de l’association de consolider des partenariats durables pour répondre aux besoins croissants des populations.

 

Lors d’une cérémonie symbolique à Niamey, l’AMN a remis des témoignages de satisfaction aux partenaires techniques et financiers Lors d’une cérémonie symbolique à Niamey, l’AMN a remis des témoignages de satisfaction aux partenaires techniques et financiers

L’AMN en action : Quand la coopération internationale façonne le quotidien des Nigériens

L’AMN, en tant que fer de lance essentiel de la décentralisation au Niger, s’appuie sur ses partenaires pour financer et accompagner des projets vitaux : assainissement, accès à l’eau, infrastructures routières, ou encore gestion des risques climatiques comme les inondations. La Journée des Communes, véritable laboratoire d’idées, permet aux maires et aux acteurs locaux d’échanger sur des solutions innovantes, souvent rendues possibles grâce au soutien technique et financier d’organisations internationales et nationales.

Ainsi, en honorant ces partenaires, l’AMN ne se contente pas de dire merci. Elle envoie un signal fort : la collaboration est la clé pour surmonter les défis urbains et ruraux dans un pays où la croissance démographique et les pressions environnementales exigent des réponses audacieuses. Des organisations comme l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) ou des bailleurs bilatéraux, bien que non nommés dans l’annonce officielle, sont souvent des piliers indispensables de ces initiatives, apportant expertise et ressources pour amplifier l’impact des actions municipales.

 

Cap sur l’avenir : La vision ambitieuse du colonel Garanké pour des communes prospères

La cérémonie du 9 juillet s’inscrit dans une dynamique plus large portée par le Colonel Garanké, qui multiplie les efforts pour faire de Niamey et des autres communes nigériennes des modèles de gouvernance. Après une réunion stratégique le 8 juillet axée sur la lutte contre les inondations et l’amélioration de l’hygiène urbaine, cette remise de distinctions prolonge l’élan d’une administration déterminée à agir pour le bien-être des citoyens. « Ensemble, bâtissons des communes à fort impact », a lancé le président, un appel qui résonne comme une promesse d’avenir lumineuse pour les habitants du Niger.

Lors d’une cérémonie symbolique à Niamey, l’AMN a remis des témoignages de satisfaction aux partenaires techniques et financiers

Un engagement scellé avec l’AMN : Vers une coopération renforcée pour le bénéfice de tous

En somme, Niamey a célébré non seulement ses partenaires, mais aussi l’idée qu’un avenir meilleur pour les communes passe par l’union des forces. Cette cérémonie, sobre mais symbolique, marque un jalon dans la consolidation des liens entre l’AMN et ses alliés. Alors que les défis s’accumulent – urbanisation rapide, changement climatique, besoins en infrastructures –, cet esprit de collaboration est une lueur d’espoir pour des communes plus résilientes et inclusives.

Les témoignages de satisfaction remis ce jour ne sont pas une fin, mais un commencement. Ils appellent à une coopération encore plus étroite, où chaque partenaire, chaque commune, et chaque citoyen joue un rôle dans la construction d’un Niger prospère. À Niamey, Zinder, et au-delà, l’AMN trace la voie d’un futur où les municipalités non seulement survivent, mais rayonnent au service de leurs habitants.

Quel rôle pensez-vous que ces partenariats jouent dans le développement à long terme des communes au Niger, particulièrement face aux défis climatiques et démographiques ?

Injitan renforce ses alliances : Leadership coutumier et dialogue sécuritaire à l’honneur

Agadez : Une rencontre historique à Injitan renforce la paix et la cohésion sous l’égide du Gouverneur

Injitan, 10 juillet 2025 Dans le village paisible d’Injitan, niché au cœur de la Commune Rurale d’Ingall, la région d’Agadez a vibré d’une énergie unificatrice et prometteuse le mercredi 9 juillet 2025. Le Général de Division Ibra Boulama Issa, gouverneur de la région, s’est entretenu avec les chefs coutumiers de la communauté Ihagaran lors d’une rencontre marquante, coïncidant avec l’élection de M. Aghali Akarbo comme nouveau chef de ce groupement. En effet, dans un contexte où la paix et la sécurité sont des priorités absolues et urgentes, cette réunion, empreinte de dialogue et de vision, pose les bases d’une collaboration renforcée entre les autorités et les communautés pour un Niger plus uni et résilient.

 

À Injitan, l’élection d’un nouveau chef coutumier et la rencontre stratégique avec les autorités d’Agadez témoignent d’un engagement partagé pour une gouvernance inclusive et une paix durable au Sahel.Double célébration à Injitan : quand la tradition rencontre le dialogue stratégique

 

La cérémonie, tenue dans le cadre authentique du village d’Injitan, a marqué un double événement significatif : l’investiture d’Aghali Akarbo, désormais à la tête du groupement Ihagaran, et un échange stratégique avec les leaders traditionnels de la région. En présence de figures éminentes, dont le Sultan de l’Aïr, Son Altesse Oumarou Ibrahim Oumarou, ainsi que des responsables des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et des autorités administratives d’Ingall, cette rencontre a transcendé le protocole pour devenir un véritable forum de réflexion sur l’avenir de la région.

Le Général Ibra Boulama Issa, connu pour son engagement profond envers la cohésion sociale, a saisi cette occasion pour réaffirmer le rôle central des autorités coutumières dans la gouvernance nigérienne. Dans un discours empreint de clarté et de conviction, il a rappelé leur mission essentielle : être les gardiens de la paix, les artisans du vivre-ensemble et les relais de la sécurité au sein des communautés. « Vous êtes les piliers de notre société. Votre sagesse et votre proximité avec les populations font de vous des acteurs incontournables pour un Niger stable », a-t-il déclaré, selon des participants.

 

Sécurité partagée : l’appel vibrant du gouverneur pour une vigilance collective

 

Au cœur des discussions, les questions de paix, de sécurité et de cohésion sociale ont dominé, dans une région où les défis sécuritaires, notamment liés aux groupes armés et aux tensions transfrontalières, restent pressants. Le gouverneur a insisté sur la nécessité d’une collaboration étroite entre les populations et les FDS. « La sécurité n’est pas seulement l’affaire des forces armées, mais celle de chaque citoyen. Vos renseignements, vos observations, sont des armes puissantes pour protéger nos communautés », a-t-il martelé, appelant les habitants à signaler toute activité suspecte pour prévenir les menaces.

De surcroît, cette invitation à une vigilance collective s’inscrit dans un contexte où Agadez, carrefour stratégique du Sahel, fait face à des enjeux complexes, de l’orpaillage illégal aux flux migratoires. En plaçant les chefs coutumiers au cœur de cette dynamique, le gouverneur mise sur leur influence pour mobiliser les communautés et renforcer la résilience régionale.

 

Injitan déconnecté : le cri d’alarme des chefs coutumiers pour le réseau

 

Les leaders de la communauté Ihagaran n’ont pas manqué de faire entendre leur voix. Parmi les préoccupations soulevées, le manque criant de réseau de communication a émergé comme un obstacle majeur. Effectivement, dans un village reculé comme Injitan, l’absence de connectivité complique non seulement les échanges quotidiens, mais aussi la capacité des habitants à alerter les autorités en cas d’urgence. Les chefs coutumiers ont plaidé avec force pour une solution durable, soulignant que l’accès à la communication est un levier essentiel pour la sécurité et le développement.

Cet appel, appuyé par un exposé éloquent sur l’importance des réseaux dans la lutte contre l’insécurité, a trouvé un écho favorable auprès du gouverneur. Bien que des solutions concrètes n’aient pas été annoncées sur-le-champ, l’engagement des autorités à étudier cette question a été perçu comme un signe d’écoute et de volonté d’agir.

 

Symbole d’unité et jalon crucial pour l’avenir d’Agadez

En somme, la rencontre d’Injitan résonne comme un moment charnière pour Agadez. L’élection d’Aghali Akarbo, nouveau chef des Ihagaran, et les échanges fructueux avec les autorités coutumières marquent une étape vers une gouvernance inclusive, où tradition et modernité se conjuguent pour relever les défis du présent. La présence du Sultan de l’Aïr, figure respectée, et des responsables des FDS a renforcé le caractère solennel de l’événement, envoyant un message clair : la paix et la sécurité se construisent ensemble.

Ainsi, alors que le vent du désert emporte les échos de cette journée historique, Agadez se tourne vers l’avenir avec espoir. Les doléances des communautés, l’appel à la vigilance citoyenne et l’engagement des autorités convergent vers un objectif commun : faire de la région un havre de paix où le vivre-ensemble triomphe. Dans les rues d’Injitan, comme dans tout le Niger, l’esprit de cette rencontre continue d’inspirer, rappelant que l’unité est la plus grande force d’une nation face à l’adversité.

Que pensez-vous des priorités abordées lors de cette rencontre à Injitan ? Sont-elles suffisantes pour garantir la paix et le développement dans une région aussi complexe qu’Agadez ?

Injitan sacre son nouveau chef : Aghali Akarbo élu à l’unanimité

Agadez : Une élection historique à Injitan consacre Aghali Akarbo comme nouveau chef des Ihagaran

Injitan, 10 juillet 2025 Dans la chaleur envoûtante du désert, le village d’Injitan, niché au cœur de la Commune Rurale d’Ingall, a été le théâtre d’un moment de démocratie locale exemplaire le mercredi 9 juillet 2025. Sous l’œil vigilant du Général de Division Ibra Boulama Issa, gouverneur de la région d’Agadez, la communauté ancestrale Ihagaran a élu Aghali Akarbo comme nouveau chef de groupement, avec une écrasante majorité de 25 voix sur 26. En fait , cette élection, marquée par une transparence inouïe et une solennité palpable, incarne l’engagement ferme d’Agadez à renforcer ses institutions traditionnelles pour promouvoir la paix et l’unité dans une région aux enjeux complexes et cruciaux.

Au cœur du désert nigérien, Injitan célèbre une élection coutumière exemplaire où Aghali Akarbo est plébiscité chef de groupement, incarnant l’unité et la résilience d’Agadez face aux défis régionaux.

Agadez : une délégation de poids scelle l’avenir d’Injitan

Le Général Ibra Boulama Issa, figure centrale et respectée de la gouvernance régionale, s’est rendu à Injitan accompagné d’un cortège de dignitaires prestigieux, parmi lesquels le Sultan de l’Aïr, Son Altesse Oumarou Ibrahim Oumarou, le préfet d’Ingall et l’Administrateur Délégué de la Commune Rurale d’Ingall. À leur arrivée, les autorités locales les ont accueillis avec une chaleur sincère, donnant à l’événement une dimension à la fois protocolaire et communautaire. En effet, cette mobilisation illustre l’importance capitale accordée à l’élection du chef de groupement, un rôle essentiel pour maintenir la cohésion sociale et relayer les aspirations profondes des Ihagaran auprès des instances régionales.

 

Triomphe démocratique à Injitan : un plébiscite historique pour Aghali Akarbo

L’élection, organisée dans le village d’Injitan, s’est déroulée dans un climat de sérénité remarquable et de rigueur impeccable. Supervisée directement par le gouverneur, elle a réuni un collège électoral de 26 membres, dont un seul était absent. Dans une démonstration de consensus rare et inspirante, Aghali Akarbo a recueilli 25 voix, un plébiscite qui reflète la confiance unanime placée en lui par la communauté. Le Général Boulama Issa, en proclamant les résultats, a salué la maturité des électeurs et l’esprit démocratique qui a prévalu. « Cette élection est un modèle de transparence et un pas décisif vers une gouvernance locale plus forte », a-t-il déclaré, selon des témoins présents.

Le choix d’Aghali Akarbo, figure respectée au sein des Ihagaran, marque un tournant pour ce groupement, connu pour son rôle dans la préservation des traditions touarègues et son influence dans la commune d’Ingall. D’ailleurs, son élection intervient dans un contexte où les autorités coutumières sont appelées à jouer un rôle croissant dans la promotion de la paix et de la sécurité, notamment face aux défis posés par l’insécurité régionale et les tensions liées à l’orpaillage sauvage.

 

Au cœur du désert nigérien, Injitan célèbre une élection coutumière exemplaire où Aghali Akarbo est plébiscité chef de groupement, incarnant l’unité et la résilience d’Agadez face aux défis régionaux.

Sécurité et prospérité : la gouvernance locale, clé de stabilité pour Agadez

Cette journée à Injitan ne s’est pas limitée à l’élection. Elle a également été l’occasion pour le gouverneur de dialoguer avec les leaders communautaires sur des enjeux cruciaux, tels que la sécurité, la cohésion sociale et le développement local. La région d’Agadez, carrefour stratégique du Sahel, fait face à des défis complexes, allant des activités illicites aux migrations massives. Ainsi, en s’appuyant sur des chefs coutumiers comme Aghali Akarbo, les autorités espèrent renforcer la collaboration entre les communautés et les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), notamment à travers la collecte de renseignements précieux pour prévenir les menaces imminentes.

La présence du Sultan de l’Aïr, symbole de l’autorité traditionnelle, et des responsables administratifs d’Ingall a renforcé le caractère inclusif de l’événement. Leur engagement commun illustre une volonté forte de conjuguer modernité et traditions pour répondre aux aspirations légitimes des populations.

 

Injitan Trace son Chemin : un nouveau chapitre sous le signe de l’unité

En somme, l’élection d’Aghali Akarbo résonne comme un signal d’espoir pour Injitan et la région d’Agadez. Son plébiscite, dans un processus salué pour sa clarté, témoigne de la vitalité incontestée des institutions communautaires dans un Niger en quête de stabilité. Par conséquent, alors que les regards se tournent vers ce nouveau chef pour guider les Ihagaran dans les années à venir, le gouverneur et les autorités régionales réaffirment leur soutien indéfectible à une gouvernance locale ancrée dans les valeurs de dialogue et d’unité.

Dans le sable d’Injitan, où les traditions touarègues rencontrent les ambitions d’un Niger moderne, cette journée du 9 juillet marque un jalon fondamental. Avec Aghali Akarbo à la tête du groupement, les Ihagaran s’apprêtent à écrire un nouveau chapitre, où la paix, la sécurité et le vivre-ensemble seront les piliers d’un avenir prometteur et serein.

Que pensez-vous de l’impact que cette élection aura sur la stabilité et le développement local à Injitan et dans la région d’Agadez ?

Sahel : Une cour pénale pour défier l’impunité dans un océan de crises

L’aube de la justice au Sahel : La Cour pénale révolutionnaire de l’AES S’installe à Bamako

Bamako, 10 juillet 2025 Dans les turbulentes sables du Sahel, où le terrorisme et les violations des droits humains sèment une terreur indicible, une lueur d’espoir judiciaire éclatante émerge. Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, unis sous la bannière audacieuse de la Confédération des États du Sahel (AES), ont annoncé le 9 juillet 2025 la création de la Cour Pénale et des Droits Humains du Sahel (CPS-DH), un bastion de justice basé à Bamako. Cette institution novatrice, flanquée d’une prison de haute sécurité et d’une plateforme numérique d’échange d’informations ultra-moderne, ambitionne de juger les crimes les plus graves : crimes de guerre, crimes contre l’humanité, actes de terrorisme et atteintes aux droits fondamentaux. Cependant, dans une région où les fusils parlent trop souvent plus fort que les lois, cette cour peut-elle devenir le rempart de justice promis, ou risque-t-elle de n’être qu’un mirage fugace dans le désert de l’instabilité ?

 

Une riposte régionale impérative face aux crimes transfrontaliers

C’est dans la capitale malienne, Bamako, que la CPS-DH posera ses fondations, un choix stratégique et symbolique pour une région dévastée par une insécurité chronique. Annoncée officiellement le 9 juillet 2025, cette cour régionale, fruit d’une réunion cruciale des Ministres de la Justice de l’AES les 29 et 30 mai 2025, vise à combler un vide judiciaire criant dans le Sahel. De fait, elle sera compétente pour juger les crimes de guerre, à l’image des massacres abominables de civils à Tillia (Niger, mars 2025, 58 morts), les crimes contre l’humanité, tels que les déplacements forcés touchant 2,4 millions de personnes au Sahel central, le terrorisme orchestré par des groupes redoutables comme l’État islamique au Sahel (ISSP) ou Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimeen (JNIM), et les violations graves des droits humains, notamment les exécutions extrajudiciaires alarmantes rapportées par des ONG.

En outre, la cour s’accompagne d’une infrastructure ambitieuse : une prison de haute sécurité à Bamako pour détenir les condamnés dans des conditions conformes aux standards internationaux, une base de données judiciaire commune pour traquer les criminels transfrontaliers, et une plateforme numérique pour coordonner les enquêtes entre les trois pays. Ces outils, validés lors de la réunion ministérielle de mai 2025, reflètent une volonté ferme d’harmonisation judiciaire, cruciale dans une région où les frontières poreuses facilitent tragiquement le trafic d’armes et les réseaux terroristes. « Nos systèmes judiciaires, hérités du colon, doivent être adaptés à nos réalités », a martelé Edasso Rodrigue Bayala, Ministre burkinabè de la Justice, soulignant un rejet des influences étrangères jugées « impérialistes ».

 

Le Sahel affirmé : Quand la justice devient acte de souveraineté

La création de la CPS-DH s’inscrit résolument dans la stratégie souverainiste de l’AES. Après avoir rompu avec la CEDEAO et expulsé les forces étrangères, le Burkina Faso, le Mali et le Niger cherchent à affirmer leur autonomie face aux institutions internationales, comme la Cour pénale internationale (CPI), souvent perçue comme partiale. « Cette cour est un acte de souveraineté, une réponse à l’impunité qui gangrène notre région », a déclaré un officiel malien, reflétant l’ambition de l’AES de contrôler son destin judiciaire.

Cependant, le défi est titanesque. Le Sahel est un foyer de violences incessantes : en 2024, 51 % des morts liées au terrorisme mondial y ont été enregistrées (Global Terrorism Index). Les attaques, comme celle de Fambita (Niger, mars 2025, 44 morts), et les conflits intercommunautaires, exacerbés par la pauvreté et la marginalisation, compliquent la tâche. La CPS-DH devra naviguer dans un contexte où les armées nationales, bien que renforcées par des partenariats avec la Russie (Africa Corps), peinent à endiguer l’expansion des groupes jihadistes. L’opération récente de la Garde nationale nigérienne à Tahoua (28 juin-5 juillet 2025), qui a permis l’arrestation de huit trafiquants d’armes, illustre l’urgence vitale de coordonner les efforts judiciaires et sécuritaires.

 

Défis à l’horizon : Les obstacles épineux de la nouvelle Cour pénale

Malgré son ambition, la CPS-DH suscite des interrogations légitimes. Les statuts de la cour, son financement et son articulation avec des juridictions comme la CPI ou la Cour africaine des droits de l’homme restent flous. La prison de haute sécurité, bien que nécessaire, devra répondre à des normes strictes pour éviter les critiques acerbes d’ONG, qui dénoncent déjà des violations des droits humains dans les trois pays. La plateforme numérique, bien qu’innovante, repose sur des infrastructures fragiles dans une région où la cybersécurité est balbutiante, comme l’a souligné la Commission de l’informatique et des libertés du Burkina Faso (AIB, 8 juillet 2025).

Par ailleurs, les juristes locaux, tout en soutenant l’initiative, appellent à la prudence : « Une cour sans moyens ni clarté statutaire risque de devenir un symbole vide », prévient un avocat nigérien. La coopération tripartite, bien que prometteuse, devra surmonter les tensions régionales, notamment avec la CEDEAO, qui accuse l’AES de freiner inexorablement l’intégration ouest-africaine.

 

Un phare d’espoir dans la tourmente : La promesse d’une justice renforcée

En somme, alors que Bamako se prépare à accueillir cette nouvelle institution, la CPS-DH incarne un pari audacieux : faire de la justice un rempart solide contre le chaos. En harmonisant leurs législations sur le terrorisme, la cybercriminalité et la traite humaine, les trois pays de l’AES veulent bâtir un espace judiciaire intégré, capable de répondre aux besoins de leurs 70 millions d’habitants. Cependant, dans un Sahel où les motos des trafiquants sillonnent les dunes et où les groupes armés défient les États, la cour devra prouver sa crédibilité.

La CPS-DH n’est pas seulement une institution ; elle est un cri de souveraineté, un défi lancé à l’impunité et à l’ingérence. Mais son succès dépendra de sa capacité à transformer les promesses en jugements, les bases de données en enquêtes approfondies, et les prisons en lieux de justice. Dans le tumulte du Sahel, où chaque jour apporte son lot de drames, cette cour pourrait-elle devenir le phare d’une région désespérément en quête de paix ? L’avenir, aussi incertain que les vents du désert, le dira.