août 2025 - Journal du Niger

Éliminatoires Coupe du Monde 2026 : le Niger se prépare

Le Mena national entre en scène avec ambition et cohésion : une sélection stratégique pour porter haut les couleurs du Niger face au Maroc et à la Tanzanie, dans une campagne qui dépasse le sport et engage tout un territoire.

 

Niamey, 29 août 2025 – À quelques jours d’une double confrontation décisive, le Niger affine sa stratégie sportive et territoriale. Hier, jeudi , lors d’une conférence de presse tenue à Niamey, le sélectionneur national Badou Zaki a dévoilé la liste des 25 joueurs retenus pour affronter le Maroc à Rabat (5 septembre) et la Tanzanie à Zanzibar (9 septembre), dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026. Par ailleurs, cette annonce, attendue par les passionnés du ballon rond, s’inscrit dans une dynamique plus large : celle d’un football nigérien en pleine structuration, porté par une vision institutionnelle et territoriale ambitieuse.

 

Éliminatoires Coupe du Monde 2026 : Une équipe taillée pour la performance

 

La liste dévoilée par le coach Zaki Badou reflète un savant dosage entre expérience, jeunesse et retour en forme de certains cadres. En effet, trois gardiens, dix défenseurs, six milieux de terrain et six attaquants composent cette sélection, pensée pour répondre aux exigences tactiques des deux rencontres à venir. Le sélectionneur a souligné l’importance du travail de fond réalisé par les encadrements techniques des U20, notamment sous la houlette d’Abdourahmane Issa, ainsi que la montée en puissance des joueurs du Mena A, en période de transition entre repos et reprise. Cette continuité technique et humaine renforce la cohésion du groupe et témoigne d’une gestion sportive rigoureuse.

Éliminatoires Coupe du Monde 2026 : le sélectionneur Badou Zaki dévoile une liste de 25 joueurs pour affronter le Maroc et la Tanzanie. Une sélection équilibrée entre jeunesse et expérience, reflet d’une dynamique nationale portée par la FENIFOOT et les ambitions territoriales du Niger.

Le football, un levier de cohésion sociale

 

Avant la présentation de la liste, le vice-président de la Fédération Nigérienne de Football (FENIFOOT), le Contrôleur Général de police Boubacar Saley, a situé le contexte de ces deux rencontres. Il a aussi rappelé que le football, au-delà de sa dimension compétitive, est un vecteur de mobilisation nationale, de rayonnement territorial et de cohésion sociale. Dans un pays où le sport devient un levier de santé publique, de dialogue intergénérationnel et d’inclusion, chaque sélection, chaque match, chaque déplacement porte une charge symbolique forte. Le Mena national devient ainsi l’ambassadeur d’un Niger résilient, ambitieux et tourné vers l’avenir.

 

Éliminatoires Coupe du Monde 2026 : la nation toute entière derrière son équipe

 

Face aux Lions de l’Atlas et aux Taifa Stars, le Onze national portera les espoirs d’un territoire tout entier. Ces matchs ne sont pas seulement des défis techniques : ils sont également des rendez-vous symboliques, où chaque passe, chaque but, chaque geste devient une expression de l’identité nigérienne. Le football, dans ce contexte, devient aussi un langage universel de mobilisation, de transmission et d’engagement. En plus, il relie les générations, traverse les frontières et incarne la capacité du Niger à se projeter avec dignité et ambition. Le Niger parviendra-t-il à surprendre lors de ces deux matchs et à se qualifier pour la Coupe du Monde 2026 ?

Niger : le FSSP à l’écoute du monde rural

À Niamey, le dialogue entre le FSSP et les acteurs agricoles devient un acte de souveraineté : une rencontre stratégique pour ancrer la solidarité nationale dans les territoires ruraux et renforcer la résilience collective.

 

Ce vendredi 29 août 2025, Niamey a accueilli une rencontre hautement symbolique entre le Comité de gestion du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) et les responsables du Réseau des Chambres d’Agriculture du Niger (RECA). En effet, cette initiative, portée par la présidente du CG/FSSP, Mme Réki Moussa Hassane Djermakoye, s’inscrit dans une série de consultations territoriales visant à renforcer l’appropriation citoyenne du Fonds et à consolider les dynamiques de résilience nationale.

Accueillie par le président du RECA, M. Abdou Magagi, la délégation du FSSP a engagé des échanges ouverts avec les représentants des organisations agricoles, des éleveurs et des transformateurs, dans une logique de co-construction et de mobilisation collective.

Un Fonds au service de la souveraineté alimentaire et de la cohésion

 

Au cœur des discussions : les objectifs du Fonds, ses mécanismes de fonctionnement et les résultats obtenus depuis son lancement. Mme Réki Moussa Hassane Djermakoye a rappelé que le FSSP n’est pas seulement un outil financier, mais un instrument de souveraineté, de solidarité et de résilience. Il soutient les efforts de sécurisation, d’autonomisation économique et de renforcement de la souveraineté alimentaire, en lien direct avec les réalités territoriales.

Elle a aussi  insisté sur l’importance de l’appropriation citoyenne du Fonds, qui repose sur l’engagement de toutes les couches socioprofessionnelles, en particulier celles qui structurent la vie rurale et nourrissent le pays.

Le Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) échange avec le Réseau des Chambres d’Agriculture du Niger (RECA) pour renforcer la mobilisation citoyenne. Une rencontre territoriale qui valorise les acteurs ruraux et consolide la souveraineté alimentaire et sanitaire du pays.

FSSP et RECA : une dimension sanitaire au cœur des préoccupations agricoles

 

D’ailleurs, les échanges ont permis de mettre en lumière les enjeux sanitaires liés à la production agricole : accès aux intrants de qualité, sécurité alimentaire, hygiène dans la transformation des produits locaux, et prévention des risques sanitaires en milieu rural. Ces préoccupations, exprimées par les membres du RECA, rejoignent les objectifs du FSSP en matière de résilience communautaire et de protection des populations.

En conséquence, le lien entre souveraineté alimentaire et santé publique devient ici un axe stratégique, où les agriculteurs et éleveurs sont reconnus comme des acteurs essentiels du bien-être national.

Le Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) échange avec le Réseau des Chambres d’Agriculture du Niger (RECA) pour renforcer la mobilisation citoyenne. Une rencontre territoriale qui valorise les acteurs ruraux et consolide la souveraineté alimentaire et sanitaire du pays.

Vers une mobilisation territoriale renforcée entre le FSSP et RECA

M. Abdou Magagi, président du RECA, a salué le choix porté sur son institution et plaidé pour une meilleure vulgarisation du Fonds auprès des populations rurales. Il a également réaffirmé l’engagement des agriculteurs et éleveurs à soutenir le FSSP, tout en formulant des propositions concrètes pour renforcer la collaboration entre les chambres d’agriculture et le Comité de gestion. En plus, les participants ont exprimé leurs doléances, partagé leurs attentes et proposé des pistes d’action pour une mobilisation plus inclusive, plus territorialisée et plus durable.

 

La souveraineté nigérienne au-delà des mots

 

En somme, cette étape du dialogue entre le FSSP et le RECA illustre une gouvernance de proximité, fondée sur l’écoute, la transparence et la co-responsabilité. Elle marque une volonté politique forte : celle de bâtir une solidarité nationale enracinée dans les territoires, portée par les acteurs du quotidien, et tournée vers la souveraineté collective. Le gouvernement nigérien parviendra-t-il à faire de cette collaboration avec le RECA un modèle pour impliquer d’autres secteurs dans la construction de la souveraineté nationale ?

Agadez : 314 sous-officiers intègrent l’armée nigérienne 

Agadez, 29 août 2025 – Une nouvelle génération de défenseurs de la nation a été célébrée à Agadez. Hier jeudi, la 17ᵉ promotion de l’École Nationale des Sous-Officiers d’Active (ENSOA), baptisée « Adjudant-chef Adamou Nomao Samaïla », a marqué son entrée officielle dans les Forces Armées Nigériennes (FAN). Lors d’une cérémonie empreinte de solennité, l’armée a honoré 314 sous-officiers, renforçant ainsi ses rangs dans un contexte où la sécurité reste une priorité nationale.

L’armée nigérienne : une promotion diversifiée pour servir la nation

 

Composée de 227 sous-officiers d’active, dont sept issus de pays étrangers, et de 94 sous-officiers collatéraux spécialisés dans le génie militaire, incluant une femme, cette promotion illustre la diversité et l’engagement des nouvelles recrues. En effet, ces 314 militaires, formés avec rigueur, sont désormais prêts à contribuer à la défense du Niger et à relever les défis sécuritaires qui se posent dans la région. Leur intégration marque une étape clé dans le renforcement des capacités opérationnelles des FAN.

 

Une cérémonie sous l’œil des plus hautes autorités

 

L’événement, tenu à Agadez, a été présidé par le Secrétaire Général de la région, M. Souleymane Seidou Boulhassan, en présence du Secrétaire Général du ministère de la Défense Nationale, le Général de Division Sani Issa Kaché. De nombreuses personnalités civiles et militaires, dont le commandant de l’ENSOA, ont également pris part à cette célébration, soulignant l’importance de cette nouvelle cohorte pour la sécurité nationale. La présence de ces hautes autorités témoigne de l’engagement du Niger à soutenir ses forces armées.

La 17ᵉ promotion de l’ENSOA, baptisée « Adjudant-chef Adamou Nomao Samaïla », marque son entrée officielle dans l’armée nigérienne

Une formation d’excellence pour des missions cruciales pour les nouveaux entrants de  l’armée nigérienne 

 

D’ailleurs, l’ENSOA, fidèle à sa mission, continue de former des sous-officiers compétents, capables de répondre aux exigences modernes de la défense. Cette 17ᵉ promotion a bénéficié d’un encadrement rigoureux, alliant discipline, technicité et valeurs patriotiques. L’inclusion de militaires étrangers et d’une femme dans le génie militaire reflète également une volonté d’ouverture et d’inclusivité au sein des forces armées.

La tradition au service de l’avenir

 

Comme le veut la coutume, la cérémonie s’est conclue par la remise de distinctions et de prix aux lauréats, suivie d’une photo collective pour immortaliser ce moment mémorable. Ces instants de célébration ont également renforcé le sentiment d’appartenance des nouveaux sous-officiers à la grande famille des FAN. Cette promotion, qui s’ajoute au rang de l’armée, permettra-t-elle de renforcer de façon significative la lutte contre les terroristes au Niger ?

 

 

Lutte contre la désinformation : un atelier pour armer les autorités locales de Dosso

À Dosso, les autorités locales unissent leurs forces contre la désinformation pour préserver la paix sociale.

 

Dosso, 28 août 2025 Dans une salle réunissant responsables administratifs, forces de sécurité et acteurs de la communication, la région de Dosso a lancé aujourd’hui  un atelier stratégique visant à outiller ses autorités municipales contre un fléau qui fragilise les sociétés : la désinformation.

 

Un atelier pour contrer l’impact corrosif des fausses nouvelles

 

Présidée par le Colonel-major Bana Alhassane, Gouverneur de la région, la rencontre s’inscrit dans le cadre du projet régional LAAFI-KIBARU, Informer pour la Paix. Porté par Search For Common Ground en partenariat avec APAC-Niger, ce programme se déploie au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Face à l’extension des menaces sécuritaires à une région autrefois épargnée, le gouverneur a alerté sur l’impact corrosif des fausses informations et des discours de haine sur la cohésion sociale.

 

Des élus locaux formés à la détection des fausses informations

 

L’atelier a pour ambition de transmettre aux élus locaux des méthodes concrètes pour détecter, analyser et neutraliser les contenus trompeurs. L’objectif est clair : renforcer la résilience communautaire et garantir la circulation d’informations fiables. L’atelier invite également les participants à devenir, dans chacune de leurs communes, des relais de vigilance et des promoteurs d’une communication responsable.

Désinformation  : un appel à l’unité face à la manipulation de l’information

 

La présidente régionale d’APAC-Niger, Mme Amadou Rachida Nawada, a insisté sur la nécessité d’une collaboration étroite entre autorités, leaders communautaires et médias pour bâtir un front commun contre la manipulation de l’information. Elle a exprimé le souhait que cet atelier marque le point de départ d’initiatives durables de sensibilisation, dans l’intérêt de la paix et de la stabilité locales.

 

Un front commun pour un avenir de paix et de stabilité au Niger

 

En somme, les autorités de la région de Dosso s’attaquent de front à un problème qui menace la cohésion sociale et la stabilité de la région. Cet atelier est un pas dans la bonne direction pour faire de Dosso une région exemplaire en matière de lutte contre la désinformation. Reste à savoir si les autorités locales sont prêtes à mettre en pratique les leçons de cette formation pour protéger leurs communautés. Cette initiative pourrait-elle être étendue à l’ensemble du pays pour créer un front national contre la désinformation ?

Niger : 150 tonnes de céréales subventionnées à N’Gourti

Niger : une opération d’aide alimentaire d’urgence lancée à N’Gourti pour soulager les ménages

Diffa, 28 août 2025 Face à l’insécurité alimentaire qui menace les populations de la région de Diffa, une lueur d’espoir s’est allumée ce jeudi 28 août 2025 dans la commune rurale de N’Gourti. Le préfet du département, le capitaine Issoufou Koraou, a donné le coup d’envoi d’une vaste opération de vente de céréales à prix subventionnés, une initiative destinée à soutenir les ménages les plus vulnérables. Avec 150 tonnes de denrées mises à disposition, cette action incarne en effet  l’engagement du gouvernement nigérien à renforcer la résilience des communautés face aux défis économiques et climatiques.

Un approvisionnement vital pour des populations en difficulté

 

L’opération, menée dans la commune rurale de N’Gourti, met à disposition un stock impressionnant de 150 tonnes de céréales, comprenant 100 tonnes de riz, 30 tonnes de mil, 10 tonnes de sorgho et 10 tonnes de maïs. Ces denrées, essentielles à la sécurité alimentaire, sont vendues à des tarifs bien inférieurs à ceux du marché. À titre d’exemple, un sac de 100 kg de mil, de maïs ou de sorgho est proposé à 13 000 F CFA, tandis qu’un sac de 25 kg de riz est accessible pour 11 000 F CFA, des prix fixés en fonction de la mesure locale, la tiya. Cette initiative permet aux ménages d’accéder à des produits de première nécessité à des coûts abordables, allégeant ainsi le fardeau des familles confrontées à la hausse des prix.

 

Une réponse stratégique à l’insécurité alimentaire

 

Par ailleurs, cette opération s’inscrit dans une stratégie gouvernementale plus large visant à protéger les populations vulnérables contre les crises alimentaires. Dans une région comme Diffa, où les défis sécuritaires et climatiques exacerbent les difficultés économiques, cette distribution de céréales à prix modérés constitue également un levier essentiel pour renforcer la résilience communautaire. En facilitant l’accès à des denrées de base, le gouvernement cherche à garantir la dignité et la stabilité des ménages les plus fragiles.

À N’Gourti, le gouvernement nigérien lance une vente de céréales à prix réduits pour soutenir les ménages vulnérables face à l’insécurité alimentaire.

Une mobilisation collective pour la réussite de l’opération à N’Gourti

 

La cérémonie de lancement, empreinte de solennité, s’est déroulée en présence de figures clés, dont l’Administrateur Délégué de la commune, le commandant du Groupement de la Garde Nationale du Niger, le commandant de la Brigade Territoriale de la Gendarmerie, ainsi que les membres du comité de gestion. La présence de nombreux bénéficiaires a témoigné de l’importance de cette initiative pour les habitants de N’Gourti, qui voient dans cette opération une réponse concrète à leurs besoins immédiats.

 

Un engagement pour une gestion rigoureuse et un impact durable

 

Le comité de gestion, chargé de superviser la distribution, veille à ce que les céréales parviennent équitablement aux populations cibles. Cette opération illustre ainsi l’engagement du Niger à soutenir ses citoyens face aux défis alimentaires, tout en mettant en lumière la nécessité d’une coordination efficace pour maximiser l’impact de telles initiatives. Cette action s’inscrit dans un plan de réponse humanitaire plus large. Quelles sont les prochaines étapes prévues par le gouvernement nigérien pour faire face aux problèmes d’insécurité alimentaire dans la région de Diffa ?

Niger : la Semaine du Kawar s’est ouverte à Niamey

La région du Kawar à l’honneur : une semaine de célébration pour ses trésors

 

Niamey, 28 août 2025 Le Palais du 29 juillet à Niamey a vibré hier aux couleurs de la région du Kawar, lors de l’inauguration solennelle de la Semaine du Kawar. Présidée par le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, le Colonel Mahaman Elhaji Ousmane, cette célébration met à l’honneur les trésors culturels et économiques de cette région du nord du Niger. En effet, sous le thème « Promouvoir l’intercommunalité pour la cohésion sociale et le développement local », l’événement ambitionne de valoriser les atouts du Kawar tout en renforçant l’unité et la résilience des communautés.

Le ministre Mahaman Elhaji Ousmane a lancé la Semaine du Kawar, célébrant les richesses culturelles et économiques de cette région stratégique du nord du Niger.

Une vitrine pour les richesses du Kawar

 

La Semaine du Kawar célèbre la diversité et la vitalité de cette région, connue pour ses dattes savoureuses, son sel, son natron, ainsi que son artisanat unique et ses savoir-faire traditionnels. À travers expositions, panels et stands, l’événement offre une tribune pour promouvoir ces ressources et stimuler le développement économique local. En mettant l’accent sur l’intercommunalité, la manifestation cherche à tisser des liens plus étroits entre les communautés, favorisant ainsi une cohésion sociale essentielle dans une région confrontée à des défis multiples.

Un engagement salué par les autorités

 

Dans son discours d’ouverture, le ministre Ousmane a chaleureusement remercié les partenaires, en particulier l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), pour leur soutien indéfectible aux initiatives en faveur des populations du Kawar. « Ces efforts concrets renforcent la résilience et ouvrent des perspectives de développement durable pour nos communautés », a-t-il souligné. La présence remarquée d’une délégation de l’OIM témoigne également de l’engagement de cet acteur clé dans les projets de paix et de progrès dans la région.

Le ministre Mahaman Elhaji Ousmane a lancé la Semaine du Kawar, célébrant les richesses culturelles et économiques de cette région stratégique du nord du Niger.

Une mobilisation de haut niveau pour l’avenir de la région

 

L’événement a réuni une pléiade de personnalités, dont le gouverneur de la région d’Agadez, le Général de Division Ibra Boulama Issa, qui a prononcé un discours marquant lors de la cérémonie. Aux côtés de membres du gouvernement, de responsables civils et militaires, et d’une forte représentation de la communauté kawarienne, il a aussi rappelé l’importance de valoriser le potentiel économique et culturel du Kawar pour le bénéfice de tout le Niger. Cette mobilisation illustre la volonté des autorités de faire de cet événement un levier de transformation.

Une invitation à découvrir les enjeux du Kawar

 

Par ailleurs, l’OIM Niger, partenaire actif de la Semaine, invite le public à visiter son stand et à participer aux panels de discussion pour découvrir ses actions et échanger sur les enjeux de la région. Ces espaces d’échange visent à sensibiliser aux défis du Kawar tout en mettant en lumière les opportunités de développement communautaire.

 

Le Kawar, une région au cœur de la stratégie de développement nigérienne

 

La cérémonie, riche en échanges et en symboles, a marqué le début d’une semaine de festivités et de réflexions. En présence d’invités de marque et de partenaires internationaux, cet événement positionne le Kawar comme un acteur clé du développement local et un symbole de la richesse culturelle nigérienne. Comment les promesses de cette semaine de célébration se traduiront-elles en actions concrètes pour améliorer durablement le quotidien des habitants du Kawar ?

 

Agadez : saisie record de drogue d’une valeur de 11 millions FCFA

Agadez, 28 août 2025 Un coup dur a été porté au trafic de stupéfiants dans la région d’Agadez. En fait , le 19 août dernier, les agents de l’antenne régionale de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) ont intercepté une cargaison impressionnante de drogue à l’entrée de la ville, sur la barrière routière de Zinder. Cette opération, menée avec précision, a permis l’arrestation de quatre trafiquants et la saisie de substances illicites d’une valeur marchande dépassant les 11 millions de francs CFA, marquant ainsi une avancée significative dans la lutte contre le narcotrafic au Niger.

Une saisie d’envergure qui révèle la menace

 

L’intervention, réalisée à bord d’un véhicule de transport en commun en provenance d’un village du département de Tessaoua, a permis de mettre la main sur 50 boules de cannabis et 12 500 comprimés d’Exol, une drogue synthétique prisée sur le marché illicite. Par ailleurs, les agents ont confisqué, en plus des stupéfiants, trois téléphones portables et une somme de 117 000 francs CFA. Ils ont également immobilisé le véhicule utilisé pour le transport. Cette saisie, d’une valeur estimée à plus de 11 millions de francs CFA, illustre l’ampleur des réseaux de trafic opérant dans la région.

 

Quatre suspects sous les verrous à Agadez

 

Les forces de l’ordre ont arrêté quatre individus, tous de nationalité nigérienne, au cours de cette opération rondement menée. Elles les ont présentés au parquet d’Agadez le 27 août 2025, où ils devront répondre de leurs actes. Cette interpellation envoie un signal fort aux réseaux criminels : les autorités nigériennes intensifient leurs efforts pour démanteler les filières de trafic de drogue qui menacent la sécurité et la santé publique.

L’OCRTIS intercepte 50 boules de cannabis et 12 500 comprimés d’Exol à l’entrée d’Agadez. Quatre trafiquants arrêtés et présentés au parquet.

La lutte continue : un appel à la vigilance citoyenne à Agadez

 

Face à la recrudescence des activités illicites, l’OCRTIS a lancé un appel vibrant à la population d’Agadez et des environs. Les autorités invitent les citoyens à redoubler de vigilance et à collaborer étroitement avec les Forces de Défense et de Sécurité pour signaler toute activité suspecte. Cette coopération est essentielle pour contrer efficacement les réseaux de narcotrafic qui exploitent la position stratégique d’Agadez, carrefour régional.

 

La guerre sans merci contre la drogue

 

Cette opération s’inscrit dans une dynamique plus large de renforcement de la lutte contre les stupéfiants au Niger. En effet, la région d’Agadez, de par sa situation géographique, reste une zone sensible pour le passage de marchandises illicites. Les efforts des autorités, soutenus par des interventions ciblées comme celle-ci, visent à protéger les communautés locales des ravages de la drogue. Cependant, la saisie record de cette cargaison est-elle un signal que le trafic de drogue a atteint un niveau alarmant dans cette région et comment le Niger compte-t-il freiner ce phénomène ?

 

Niger : « Illimi Mata » honore 240 filles à Niamey

Niger : une journée pour célébrer le triomphe des filles du programme « Illimi Mata »

 

Niamey, le 28 août 2025 Une vague d’espoir et de détermination a envahi le Niger avec la célébration de la Journée des Cohortes des Filles bénéficiaires du programme « Illimi Mata ». Sous la présidence de la ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues, Dr Élisabeth Shérif, cette cérémonie vibrante a honoré 240 jeunes filles des régions de Maradi et Tahoua, récompensées pour leur persévérance dans le cadre de ce programme de seconde chance. Une ode à l’éducation inclusive et à la résilience féminine, cette journée marque une étape décisive pour un Niger où chaque fille peut rêver grand.

Une seconde chance pour un avenir meilleur

 

Porté par la Fondation PetitPouss, avec le soutien technique et financier de l’UNICEF et de l’ambassade du Royaume-Uni, le programme « Illimi Mata » offre une opportunité unique aux filles déscolarisées ou marginalisées de reprendre leur parcours éducatif. Lors de cette cérémonie, la promotion « Djanabou Mahondé » a été mise à l’honneur, avec la remise de diplômes à 240 jeunes filles, symbolisant leur détermination à surmonter les obstacles. De ce fait, cet événement, à la fois festif et solennel, a rappelé une vérité fondamentale : l’éducation est un droit inaliénable, capable de transformer des vies et des communautés entières.

La ministre de l’Éducation remet diplômes et encouragements aux bénéficiaires d’« Illimi Mata », symbole d’espoir et de réussite.

Un plaidoyer en faveur de la scolarisation des filles

 

Dans un discours empreint de conviction, le Dr Élisabeth Shérif a salué le courage des lauréates, qu’elle a qualifiées d’« ambassadrices de la réussite et du courage ». « Votre parcours prouve qu’aucune situation n’est irréversible. Investir dans l’éducation d’une fille, c’est investir dans l’avenir d’une famille, d’une communauté et d’un pays tout entier », a-t-elle déclaré devant un parterre composé des récipiendaires, de cadres ministériels et de partenaires internationaux. La ministre a également réaffirmé l’engagement du président de la République, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, à promouvoir une éducation équitable et transformative pour tous.

Le succès du programme « Illimi Mata » grâce à un partenariat exemplaire

 

Le succès d’« Illimi Mata » repose sur une collaboration exemplaire entre la Fondation PetitPouss, l’UNICEF et l’ambassade du Royaume-Uni. Leur appui a permis de structurer ce programme dans les régions de Maradi et Tahoua, où les défis liés à l’accès à l’éducation, notamment pour les filles, restent prégnants. La présence de l’ambassadrice du Royaume-Uni et du représentant de l’UNICEF à la cérémonie a souligné l’importance de ce partenariat pour bâtir un avenir inclusif.

La ministre de l’Éducation remet diplômes et encouragements aux bénéficiaires d’« Illimi Mata », symbole d’espoir et de réussite.

Un message d’inspiration pour le Niger et son avenir

 

Le Dr Élisabeth Shérif a conclu la cérémonie par un appel vibrant :« Que cette journée inspire chacun de nous à œuvrer pour un Niger où chaque fille, quelle que soit son histoire, puisse réaliser ses rêves et contribuer à la grandeur de la nation. »

En somme, ces mots résonnent comme un défi collectif, celui de faire de l’éducation un levier de transformation sociale et d’émancipation. La célébration de ces 240 jeunes filles, unies par un même idéal, restera gravée comme un symbole d’espoir et de progrès. Comment le Niger compte-t-il étendre ce programme à l’ensemble du territoire pour que toutes les jeunes filles du pays puissent bénéficier d’une seconde chance ?

Niamey honore l’ambassadeur d’Égypte Sayed Mohamed Ahmed

Niger : l’ambassadeur d’Égypte honoré pour son rôle dans le renforcement des liens bilatéraux

 

Niamey, le 28 août 2025 Un vibrant hommage a marqué la fin de mission de l’ambassadeur de la République Arabe d’Égypte au Niger. Ce jeudi, M. Sayed Mohamed Ahmed a été élevé au grade de Commandeur de l’Ordre du Mérite du Niger, une distinction prestigieuse décernée lors d’une cérémonie solennelle présidée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur, Son Excellence Monsieur Bakary Yaou Sangaré. Cette reconnaissance célèbre ainsi l’engagement exceptionnel du diplomate dans le renforcement des relations d’amitié et de coopération entre Niamey et Le Caire.

L’ambassadeur égyptien reçoit la distinction de Commandeur de l’Ordre du Mérite du Niger pour son rôle dans le renforcement des relations bilatérales.

L’ambassadeur d’Égypte : un artisan de l’amitié entre deux nations

 

La décoration de M. Sayed Mohamed Ahmed, remise dans le hall du ministère des Affaires étrangères, traduit la gratitude du Niger pour les efforts inlassables du diplomate égyptien. En effet, sous son mandat, les liens entre les deux nations se sont consolidés, marqués par des initiatives favorisant la solidarité et la collaboration dans divers domaines. Cette distinction, conférée au nom du Président de la République, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Grand Maître des Ordres Nationaux, souligne l’impact durable de son action pour rapprocher les peuples nigérien et égyptien.

L’ambassadeur égyptien reçoit la distinction de Commandeur de l’Ordre du Mérite du Niger pour son rôle dans le renforcement des relations bilatérales.

Une coopération renforcée sous son mandat

 

L’ambassadeur a joué un rôle clé dans l’approfondissement des relations bilatérales, en œuvrant pour des projets communs et des échanges fructueux. Son engagement a permis de poser des bases solides pour une coopération accrue, notamment dans les secteurs stratégiques pour le développement des deux pays. Par conséquent, cette reconnaissance officielle met en lumière la volonté du Niger de valoriser les partenariats internationaux fondés sur le respect mutuel et la fraternité.

L’ambassadeur égyptien reçoit la distinction de Commandeur de l’Ordre du Mérite du Niger pour son rôle dans le renforcement des relations bilatérales.

Un symbole de gratitude et de liens indéfectibles

 

La cérémonie, empreinte de solennité, a rassemblé des représentants des autorités nigériennes et de la communauté diplomatique. Elle illustre l’importance accordée par le Niger à ses relations avec l’Égypte, un partenaire historique. Ainsi, en honorant M. Sayed Mohamed Ahmed, le pays réaffirme son attachement à une diplomatie active, capable de tisser des liens durables pour le bénéfice des deux nations.

Une page se tourne, l’amitié demeure

 

En somme, alors que l’ambassadeur s’apprête à quitter le Niger, cette distinction marque la fin d’une mission couronnée de succès. Elle restera un témoignage de l’amitié entre les deux peuples et d’une coopération appelée à se renforcer davantage dans les années à venir. Le successeur de l’ambassadeur Sayed Mohamed Ahmed aura-t-il les mêmes aptitudes pour préserver et renforcer les relations entre le Niger et l’Égypte ?

Catastrophe naturelle : Agadez inondée, les autorités en alerte

Niamey, le 28 août 2025 Une pluie diluvienne a transformé les rues d’Agadez en rivières éphémères, bouleversant le quotidien des habitants. Le 27 août 2025, pas moins de 63 mm d’eau se sont abattus sur la commune urbaine, provoquant des inondations dans plusieurs quartiers. Face à l’ampleur des dégâts, les autorités locales se mobilisent pour évaluer la situation et appellent la population à la vigilance, dans une région où de tels phénomènes météorologiques restent rares mais dévastateurs.

Catastrophe naturelle : les habitants d’Agadez sont invités à éviter les zones inondées et à suivre les consignes de sécurité

Une crue exceptionnelle prend la ville par surprise

 

Les habitants d’Agadez, ville emblématique du nord du Niger, ont été pris de court par cette averse d’une intensité inhabituelle. Les eaux ont envahi maisons, ruelles et infrastructures, touchant particulièrement les zones basses de la commune. Bien que ce type de précipitations puisse être une bénédiction dans une région aride, il a cette fois semé le chaos, mettant en lumière la vulnérabilité des infrastructures urbaines face aux aléas climatiques.

 

Catastrophe naturelle : la réponse rapide des autorités

 

Dès les premières heures suivant l’inondation, l’Administrateur délégué de la commune, Assarid Almoustapha, s’est rendu sur le terrain pour constater l’étendue des dommages. Accompagné d’une délégation, il a visité les quartiers les plus affectés, échangeant avec les résidents pour évaluer leurs besoins immédiats. Cette présence sur le terrain témoigne de l’engagement des autorités à apporter des solutions rapides, tout en mesurant les défis à venir pour prévenir de nouvelles catastrophes.

Les habitants d’Agadez sont invités à éviter les zones inondées et à suivre les consignes de sécurité après des précipitations records.

Catastrophe naturelle : un appel urgent à la prudence

 

Face à la situation, les autorités locales ont lancé un appel pressant au respect des consignes de sécurité. Les habitants sont invités à éviter les zones inondées, à sécuriser leurs biens et à suivre les recommandations officielles pour limiter les risques. Cet avertissement vise à protéger les populations, d’autant plus que les prévisions météorologiques restent incertaines dans cette région du Sahel, où le changement climatique rend les événements extrêmes plus fréquents.

 

Leçon pour l’avenir : adapter les villes aux caprices du climat

 

Cette inondation, bien que spectaculaire, met en lumière un enjeu crucial pour Agadez et le Niger : la nécessité d’adapter les infrastructures urbaines aux nouveaux défis climatiques. Alors que la ville se remet lentement de cette épreuve, cet événement pourrait marquer un tournant dans la planification urbaine et la gestion des risques naturels. Comment la ville d’Agadez compte-t-elle se préparer à l’avenir face à la recrudescence des événements climatiques extrêmes ?