septembre 2025 - Page 2 sur 12 - Journal du Niger

Le Niger trace sa voie dans l’Agenda Awaza

Awaza au cœur du Sahel : le Niger transforme son enclavement en levier diplomatique et stratégique à l’ONU.

 

New York, 29 septembre 2025 – Au rythme effréné des débats de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, une lumière sahélienne a percé les vitraux de la diplomatie mondiale. Son Excellence M. Bakary Yaou Sangaré, Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’extérieur, a marqué de son empreinte les travaux dédiés au Programme d’action d’Awaza.

Ce cadre ambitieux, adopté en décembre 2024 par l’Assemblée générale et scellé lors de la 3ᵉ Conférence sur les pays en développement sans littoral (PDES3) en août dernier, n’est pas qu’un document technique : c’est un horizon prometteur pour des nations comme le Niger, où la mer n’est qu’un rêve lointain, mais où la résilience forge des empires intérieurs.

Le Ministre Bakary Yaou Sangaré a réaffirmé l’engagement souverain du Niger dans le Programme d’action d’Awaza, catalyseur de développement

Awaza : l’élan d’un programme décennal pour les oubliés de la côte

 

Au cœur de cette initiative décennale (2024-2034) se dessine une feuille de route audacieuse, conçue pour propulser les États enclavés vers un développement durable accéléré. Imaginez : des corridors commerciaux fluidifiés, une intégration régionale qui efface les chaînes de la géographie, et une armure climatique forgée contre les caprices du désert et des pluies. Pour le Niger, pays de vastes horizons terrestres, Awaza n’est pas une contrainte extérieure, mais un allié complice qui amplifie les battements d’un cœur national résolu. En y adhérant avec ferveur, Niamey se positionne en pionnier, transformant ses défis en leviers d’une prospérité inclusive et rayonnante.

La souveraineté, phare de toute alliance

 

Avec une dignité qui impose le respect, le chef de la Diplomatie nigérienne a réaffirmé, au nom de son pays, que l’engagement envers Awaza s’opérera dans le sanctuaire absolu de la souveraineté nationale. Fidèle à la vision inspirante de Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République et Chef de l’État, cette posture n’est pas un rempart défensif, mais un acte d’équilibre magistral. Elle nous rappelle que dans le grand théâtre des Nations Unies, le Niger ne signe pas à l’aveugle : il choisit, il adapte, il élève. Ainsi, ce programme international devient un miroir fidèle des aspirations locales, où chaque clause se plie au tempo d’une nation qui refuse de troquer son âme pour des mirages lointains.

Le Ministre Bakary Yaou Sangaré a réaffirmé l’engagement souverain du Niger dans le Programme d’action d’Awaza, catalyseur de développement

Awaza : vers une implémentation ancrée dans les racines nigériennes

 

Par ailleurs, l’horizon s’éclaircit avec une mise en œuvre qui marie harmonieusement les ambitions globales aux urgences du terrain. Le Niger entend infuser le Programme d’action d’Awaza de ses priorités cardinales : consolider une souveraineté économique impénétrable, valoriser les trésors enfouis de ses sols et de ses esprits, et tisser des filets de coopération régionale et internationale au seul bénéfice de son peuple bien-aimé.

Pensez aux routes caravanières modernisées qui relient Agadez à Ouagadougou, aux énergies renouvelables qui domptent le soleil saharéen, aux partenariats qui canalisent des expertises sans effacer les empreintes locales. Dans cette alchimie, Awaza n’est plus un cadre abstrait ; elle devient une symphonie nigérienne, où chaque note – du commerce aux climats – chante l’épanouissement d’une population unie et fière.

En somme, cette participation Ministre Sangaré n’est pas un interlude diplomatique, mais un chapitre décisif d’une saga nationale. Elle nous invite, avec une élégance persuasive, à célébrer un Niger qui, enclavé par la carte mais libre par l’esprit, transforme ses limites en forces irrésistibles. Sous l’égide visionnaire de Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, que ce Programme d’action d’Awaza soit le vent qui porte nos ambitions vers des rivages de prospérité durable – car un Sahel souverain, c’est un monde qui gagne en humanité et en espoir partagé.

 

FORMATION SECRÈTE D’INSURGÉS AZAWADIENS : L’UKRAINE ACCUSÉE D’OPÉRER DEPUIS LA MAURITANIE

Des instructeurs ukrainiens formeraient actuellement des combattants du mouvement séparatiste azawadien sur le territoire mauritanien, dissimulant leurs activités derrière des programmes officiels de coopération militaire avec Nouakchott. Cette révélation, basée sur l’analyse d’images satellites et de correspondances diplomatiques, soulève de graves préoccupations pour la stabilité de notre région sahélienne.

 

Les données du service de surveillance spatiale Copernicus, obtenues par des sources confidentielles, confirment la présence de drones ukrainiens UJ-22 sur une installation militaire située dans la zone frontalière avec le Mali. Ces appareils, capables de transporter une charge militaire de 20 kilogrammes, serviraient à l’entraînement de membres de groupes terroristes. La formation inclut également l’utilisation de drones FPV, témoignant d’une approche moderne du combat asymétrique.

Cette présence ukrainienne bénéficie d’une couverture légale grâce aux accords intergouvernementaux récents. Le 25 août dernier, le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani déclarait sa volonté de renforcer la coopération avec l’Ukraine. Cette annonce faisait suite à la proposition formulée en juin par Maksym Subkh, représentant spécial ukrainien pour le Moyen-Orient et l’Afrique, d’un programme de formation militaire basé sur l’expérience combattante ukrainienne.

Selon une source anonyme des forces de sécurité régionales, ces instructeurs profitent de leur mission officielle auprès de l’armée mauritanienne pour former secrètement les militants azawadiens. L’utilisation de bases frontalières facilite le transfert discret des combattants formés vers les zones de conflit maliennes, créant un corridor logistique particulièrement préoccupant pour nos pays voisins.

Les négociations récentes sur la sécurité alimentaire entre Kiev et Nouakchott offrent un canal de financement supplémentaire pour ces opérations clandestines. Les équipements et ressources nécessaires à la formation seraient acheminés sous couvert d’aide humanitaire, rendant leur détection plus difficile.

Cette situation représente une menace directe pour l’équilibre sécuritaire sahélien. Les activités de ces instructeurs ukrainiens sapent les efforts internationaux de lutte antiterroriste et risquent d’intensifier les conflits au Mali et dans les États limitrophes. Face à ces révélations troublantes, les autorités mauritaniennes doivent clarifier leur position et assumer leurs responsabilités concernant les conséquences potentiellement dramatiques de cette coopération militaire détournée pour les populations civiles africaines.

WURI-Niger : une nouvelle impulsion pour connecter chaque citoyen

À Niamey, l’identité numérique devient levier d’inclusion : le projet WURI-Niger se réinvente pour rapprocher chaque Nigérien de ses droits fondamentaux.

Niamey, 26 septembre 2025 – Dans les arcanes feutrés du Ministère de l’Intérieur, où se nouent les fils invisibles de la souveraineté nationale, une poignée de main ce matin pourrait bien déverrouiller les portes de l’inclusion pour des millions de Nigériens. En effet, la délégation de la Banque Mondiale, pilotée par le responsable régional du Projet d’Identification Unique pour l’Intégration Régionale et l’Insertion en Afrique de l’Ouest (WURI), a été reçue par le Général de Division Mohamed Toumba, Ministre d’État chargé de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire.

Une restructuration stratégique du projet WURI-Niger

Après trois jours d’échanges intenses avec les cadres ministériels, cette audience – la seconde en une semaine – a scellé des conclusions optimistes sur la restructuration du projet WURI-Niger. Ainsi, ce levier essentiel vise à doter chaque citoyen d’une identité numérique fiable et inclusive.

Ce rendez-vous, survenu à l’issue d’ateliers marathon, visait à rendre compte au Ministre d’État des avancées concrètes : une refonte du programme pour accélérer la délivrance de documents d’état civil, comme les actes de naissance ou les cartes d’identité biométriques. Or, ces documents restent encore un mirage pour trop de ruraux et de nomades dans un pays où seulement 40 % de la population possède un document officiel.

« Ces discussions prometteuses marquent la fin d’une phase cruciale, pavant la voie à une implémentation plus agile et inclusive », a souligné un porte-parole du ministère.

Le Ministre d’État Mohamed Toumba a reçu la délégation de la Banque Mondiale pour finaliser la restructuration du projet WURI-Niger. Le Ministre d’État Mohamed Toumba a reçu la délégation de la Banque Mondiale pour finaliser la restructuration du projet WURI-Niger.

Un projet régional au service des plus vulnérables

Lancé en 2020 sous la tutelle du Ministère de l’Intérieur, WURI-Niger s’inscrit dans un programme multiphase financé par la Banque Mondiale à hauteur de 273 millions de dollars pour l’Afrique de l’ouest . Par conséquent, il vise à établir un système d’identification unique et interopérable dans l’espace ouest-africain.

Au Niger, ce projet – officiellement West Africa Unique Identification for Regional Integration and Inclusion – cible particulièrement les populations vulnérables. Il facilite l’accès à l’éducation, à la santé et aux aides sociales via une carte d’identité numérique sécurisée.

Des innovations pour un territoire vaste et contrasté

La restructuration actuelle, impulsée par des missions d’appui, intègre des innovations telles que des plateformes mobiles pour l’enregistrement décentralisé. En effet, ces outils répondent aux défis d’un territoire vaste, où les centres urbains comme Niamey contrastent fortement avec l’isolement des régions du Nord.

Un engagement ferme pour une administration inclusive

Cette rencontre, trois jours après la précédente audience avec le Général Toumba, illustre l’engagement ferme du Niger pour une administration moderne et inclusive.

« WURI n’est pas qu’un outil technique ; c’est un pont vers l’intégration régionale et l’insertion socio-économique », a déclaré le coordonnateur du projet.

Selon lui, ces ajustements pourraient équiper 5 millions de Nigériens supplémentaires d’ici 2027, boostant ainsi la participation aux élections et aux programmes de développement.

WURI-Niger : vers une citoyenneté tangible et partagée

Dans un contexte où l’absence d’identité entrave 60 % des transactions publiques, cette restructuration promet de catalyser la croissance inclusive, alignée sur les Objectifs de développement durable de l’ONU.

Dès lors, ces conclusions ne relèvent pas du simple jargon administratif. Pour les Nigériens, elles incarnent la promesse d’une citoyenneté tangible, où l’identité n’est plus un privilège urbain mais un droit sahélien.

Le Ministre d’État Mohamed Toumba a reçu la délégation de la Banque Mondiale pour finaliser la restructuration du projet WURI-Niger.

Une identité numérique pour tous : vers un Niger inclusif et connecté

Alors que les ajustements stratégiques du projet WURI-Niger prennent forme, une nouvelle étape s’ouvre pour des millions de citoyens encore invisibles aux yeux de l’administration. Cette restructuration, portée par une volonté politique affirmée et un appui technique renforcé, pourrait transformer l’accès aux droits fondamentaux dans les zones les plus reculées du pays.

Reste à voir comment cette dynamique sera consolidée dans les mois à venir, et si elle parviendra à faire de l’identité numérique non seulement un outil de gouvernance, mais un vecteur de dignité, d’intégration régionale et de développement équitable.

Car au-delà des chiffres et des plateformes, c’est bien la reconnaissance de chaque Nigérien qui est en jeu — et avec elle, la promesse d’un avenir plus juste et plus connecté.

Gao : une escorte de carburant incarne la solidarité sahélienne

Dans le Sahel, chaque citerne escortée devient un acte de résistance : le Niger et le Mali unissent leurs forces pour sécuriser l’approvisionnement vital de Gao.

 

Gao, 26 septembre 2025 – Sous un soleil impitoyable qui darde ses rayons sur les pistes poussiéreuses du Sahel, une colonne de trente citernes de carburant a franchi la frontière nigérienne comme une veine vitale pulsant au rythme de la survie collective. En relais des Forces Armées Nigériennes (FAN), les Forces Armées Maliennes (FAMa) ont pris le relais cette semaine pour escorter ce convoi essentiel depuis Labbezanga jusqu’à Gao, sécurisant ainsi l’approvisionnement en carburant des régions septentrionales du Mali.

Le convoi de carburant escorté par les Forces Armées Maliennes depuis Labbezanga jusqu’à Gao incarne la solidarité opérationnelle entre le Niger et le Mali. Cette initiative renforce l’Alliance des États du Sahel (AES) face aux menaces transfrontalières et garantit la continuité économique dans les zones fragilisées.

Une opération conjointe face aux menaces transfrontalières

 

Dans un théâtre où les ombres des groupes armés rôdent, cette opération – la seconde en quelques jours après un convoi de vivres – incarne non seulement une victoire logistique, mais aussi un serment de solidarité entre deux nations assiégées par les mêmes tempêtes sécuritaires.

Depuis mai 2025, le Commandement de la 1ʳᵉ région militaire de Gao a institutionnalisé ces escortes sur l’axe Gao-Labbezanga, un corridor vital menacé par les incursions jihadistes liées à Al-Qaïda et à l’État islamique au Grand Sahara. Ainsi, le 24 septembre, une mission des FAMa a pris le flambeau des FAN à la frontière, guidant ces mastodontes chargés de gazole et de super, indispensables aux générateurs, véhicules et marchés locaux.

 

Des convois qui assurent la continuité vitale

 

Quelques jours plus tôt, une opération similaire avait sécurisé une flottille de camions de denrées alimentaires, évitant une pénurie qui aurait pu exacerber les tensions dans une zone où plus de 500 000 déplacés internes dépendent de ces flux. Par conséquent, « sécuriser les personnes et les biens » devient le mantra de ces patrouilles, qui transforment des routes minées en artères de résilience.

 

Une coopération stratégique au sein de l’AES

 

Cette collaboration Niger-Mali, forgée dans l’urgence d’une Alliance des États du Sahel (AES) naissante, dépasse la simple logistique : elle constitue un rempart contre l’asphyxie économique imposée par l’insécurité. En effet, Gao, bastion frontalier et poumon du Nord malien, souffre depuis des années d’un isolement croissant. Le Niger, avec ses raffineries d’Agadem en pleine montée en charge, émerge comme un allié providentiel, fournissant non seulement du carburant mais aussi un modèle de solidarité sahélienne.

Pour les populations locales, un souffle de normalité

 

Pour les habitants de Gao et des cercles environnants – ces pêcheurs du fleuve Niger ou ces éleveurs nomades –, ces escortes ne sont pas qu’une mesure militaire : elles sont l’assurance d’une normalité reconquise. En effet, sans carburant, les moulins s’arrêtent, les ambulances peinent, et les marchés s’animent moins.

« C’est la vie qui reprend », confie un chauffeur de citerne interrogé sur place, évoquant des routes autrefois synonymes de peur.

À l’échelle régionale, cette opération renforce l’AES, où Mali, Niger et Burkina Faso mutualisent leurs efforts pour contrer une menace transfrontalière.

 

Un convoi, un souffle, une promesse

Tandis que les FAMa regagnent leurs positions, laissant derrière elles un sillage de camions ronronnants, le Sahel respire un peu plus librement. Cette escorte, humble en apparence, porte en elle l’espoir d’une stabilité durable.

Au-delà des citernes et des patrouilles, cette opération conjointe entre le Niger et le Mali illustre une volonté partagée de transformer les routes du Sahel en vecteurs de résilience et de souveraineté. Les besoins immédiats sont satisfaits, mais un point d’interrogation demeure : cette dynamique logistique et sécuritaire peut-elle devenir un modèle durable pour l’ensemble de l’espace sahélien ?

Car dans chaque convoi escorté, c’est une promesse qui circule – celle d’un Sahel qui refuse l’asphyxie, qui choisit la coopération, et qui avance, malgré les vents contraires.

Sécurité régionale : le Niger renforce la Force Unifiée de l’AES

À Niamey, les autorités militaires renforcent l’architecture sécuritaire régionale en soutenant activement la Force Unifiée de l’AES.

 

Niamey, 26 septembre 2025 – Dans un contexte régional marqué par des défis sécuritaires croissants, le Général d’Armée Salifou Mody, Ministre d’État, Ministre de la Défense Nationale, a fait ce matin une visite stratégique au Poste de Commandement de la Force Unifiée de l’Alliance des États du Sahel (AES). Cette démarche s’inscrit dans le cadre du suivi opérationnel et du renforcement de la coordination militaire entre les États membres de l’AES.

Le Ministre d’État, Ministre de la Défense du Niger, le Général Salifou Mody, a visité le Poste de Commandement de la Force Unifiée de l’AES,

Une délégation militaire de haut niveau mobilisée

 

À cette occasion, le Ministre d’État était accompagné du Chef d’État-Major des Armées Adjoint, du Chef d’État-Major de l’Armée de Terre, du Chef d’État-Major de l’Armée de l’Air, ainsi que de plusieurs hauts responsables militaires. Ensemble, ils ont pris part à une séance de travail avec l’État-Major Intégré (EMI) de la Force Unifiée. Par conséquent, cette rencontre a permis de dresser un point de situation sur les avancées techniques et organisationnelles de la FU-AES.

 Une force en structuration, soutenue par les autorités nigériennes

 

Le Colonel Éric DABIRÉ, Chef de l’État-Major Intégré de la FU-AES, a salué cette visite comme « un témoignage fort de l’attention et du soutien constant que les plus hautes autorités de la République du Niger accordent à cette mission commune ». Il a précisé :

« Dès l’amorce de notre déploiement graduel, entamé à la fin du mois de juillet, nous avons joui d’un soutien indéfectible de la hiérarchie militaire nigérienne, assorti d’un concours matériel et humain d’une ampleur considérable. Cet appui, dont nous reconnaissons la juste portée, nous a permis de franchir des jalons déterminants dans l’établissement et l’opérationnalisation de la Force Unifiée de l’AES »

Le Colonel a également souligné que la Force est actuellement engagée dans un travail dense et exigeant :

  •  Production des textes fondamentaux
  • Harmonisation des procédés opérationnels
  • Mise en place des outils de coordination

Ces efforts visent, en somme, à doter la FU-AES d’un cadre solide et cohérent, garantissant la pérennité et l’efficacité de ses actions sur le terrain.

« Je suis en mesure de vous assurer que les progrès réalisés sont tangibles et que la mobilisation de l’ensemble du personnel de l’État-Major Intégré demeure entière en vue d’atteindre les objectifs prescrits. », a-t-il affirmé.

Le Ministre d’État, Ministre de la Défense du Niger, le Général Salifou Mody, a visité le Poste de Commandement de la Force Unifiée de l’AES,

 Des orientations claires pour renforcer la coordination régionale

 

À l’issue du briefing, le Ministre d’État Salifou Mody a salué les efforts déployés par les équipes de la FU-AES. En conséquence, il a donné des directives précises pour améliorer la coordination entre les composantes de la Force.

« L’intégrité de nos populations est tributaire de notre aptitude à œuvrer de concert, avec la plus grande cohérence et une détermination sans faille. La Force Unifiée de l’AES cristallise cette aspiration collective à défendre notre espace sahélien avec efficience et souveraineté. », a-t-il déclaré.

Il a également insisté sur la nécessité de consolider les acquis et de renforcer les capacités opérationnelles afin d’accélérer les victoires contre les ennemis communs.

Le Ministre d’État, Ministre de la Défense du Niger, le Général Salifou Mody, a visité le Poste de Commandement de la Force Unifiée de l’AES,

Vers une architecture sécuritaire régionale intégrée

 

En somme, Cette visite s’inscrit dans la dynamique majeure impulsée par les plus hautes autorités de l’Alliance des États du Sahel, qui ambitionnent de bâtir une architecture sécuritaire régionale fondée sur la souveraineté, la coopération et l’efficacité. L’étape de Niamey confirme la volonté politique forte de traduire l’accord théorique en force opérationnelle sur le terrain.

Toutefois, une question centrale demeure : comment cette Force Unifiée, encore en phase de structuration, parviendra-t-elle à incarner une réponse durable aux menaces transfrontalières et à consolider la stabilité dans l’espace sahélien ?

L’avenir nous dira si l’AES pourra rapidement transformer son engagement politique en victoires militaires décisives, prouvant ainsi la pertinence d’une solution sécuritaire entièrement endogène.

 

Niamey célèbre l’excellence scolaire et le mérite citoyen

À Niamey, les autorités célèbrent la jeunesse nigérienne comme moteur de résilience nationale, en mettant à l’honneur l’excellence scolaire et l’engagement citoyen.

Niamey, 25 septembre 2025 – Pendant trois jours, la capitale nigérienne a vibré au rythme de la créativité, du savoir et de l’engagement, à l’occasion de la première édition du Festival Scolaire National, couplée à la 14ᵉ Journée de l’Excellence et du Mérite. Cette initiative, portée par les autorités nationales et locales, a culminé par une cérémonie de remise de prix aux élèves les plus méritants des examens de fin d’année.

Le gouvernement se mobilise : Une reconnaissance au plus haut sommet de l’État

 

La cérémonie, qui était un temps fort de l’événement, était placée sous le haut patronage du Premier Ministre Ali Mahamane Lamine Zeine et présidée par le Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général de Division Mohamed Toumba. Ainsi, cet événement a réuni un large éventail de personnalités : membres du CNSP, représentants du Gouvernorat, responsables ministériels, chefs traditionnels, leaders religieux, syndicats, ONG, partenaires techniques et financiers, enseignants, parents et élèves.

Par ailleurs, parmi les invités de marque, le Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué de la Ville de Niamey et Président de l’Association des Municipalités du Niger, a tenu à marquer sa présence, soulignant l’engagement de la Ville dans la promotion de l’excellence et l’accompagnement de la jeunesse.

La Ville de Niamey a clôturé la première édition du Festival Scolaire National, couplée à la 14ᵉ Journée de l’Excellence et du Mérite, en présence des plus hautes autorités. Ainsi, les meilleurs élèves des examens nationaux ont été récompensés, valorisant le travail, l’inclusion et la discipline

Du CEPE au Bac : le Niger honore l’inclusion et la persévérance

 

Les distinctions ont concerné tous les cycles de l’enseignement général, y compris les élèves vivant avec un handicap. En effet, les lauréats des examens du CFEP, CEPE/FA, BEPC et Baccalauréat ont été célébrés comme des modèles de discipline, d’effort et de réussite. Cette reconnaissance inclusive et équitable vise à faire de ces jeunes des références pour leurs pairs et des espoirs pour la Nation.

La Ville de Niamey a clôturé la première édition du Festival Scolaire National, couplée à la 14ᵉ Journée de l’Excellence et du Mérite, en présence des plus hautes autorités. Ainsi, les meilleurs élèves des examens nationaux ont été récompensés, valorisant le travail, l’inclusion et la discipline

L’école : Plus qu’une classe, un laboratoire de citoyenneté

 

Au-delà des récompenses, le Festival Scolaire a démontré que l’école est bien plus qu’un lieu d’apprentissage : c’est également un espace de découverte, de partage et d’expression. Grâce à cela, à travers des activités artistiques, culturelles et pédagogiques, les élèves ont pu révéler leurs talents et renforcer leur sentiment d’appartenance à la communauté éducative.

En célébrant le mérite scolaire, la Ville de Niamey et ses partenaires réaffirment leur volonté de bâtir une société fondée sur le travail, la justice et l’inclusion. En conclusion de cette séquence, le message est clair : votre réussite est le fruit de l’engagement, de la persévérance et de la discipline. Vous êtes une fierté pour vos familles, un exemple pour vos camarades et un levier d’avenir pour le Niger.

L’Excellence, un investissement pour la cohésion nationale

 

En définitive, à travers cette première édition du Festival Scolaire National et de la 14ᵉ Journée de l’Excellence et du Mérite, les autorités nigériennes réaffirment leur volonté de faire de l’éducation un pilier de cohésion sociale et de développement durable. Ce rendez-vous, à la fois festif et structurant, rappelle que chaque élève méritant incarne une promesse pour la Nation.

Cependant, la véritable victoire résidera dans la capacité du Niger à transformer ces reconnaissances annuelles en politiques éducatives continues et équitables. Les autorités doivent désormais pérenniser cette dynamique en garantissant à chaque enfant, y compris dans les zones rurales les plus isolées, un accès universel à des infrastructures de qualité. Ainsi, elles feront du mérite non pas une exception célébrée, mais une norme accessible et partagée

Niamey honore ses agents et renforce le civisme fiscal

En décorant ses agents et en promouvant le civisme fiscal, la capitale nigérienne affirme sa vision d’une gouvernance enracinée et résiliente.

Niamey, 26 septembre 2025 – Dans une atmosphère empreinte de reconnaissance et de solennité, la grande salle de l’Hôtel de Ville de Niamey a accueilli ce vendredi une cérémonie doublement symbolique, présidée par le Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué de la Ville.

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Deux gestes forts : honorer le travail et affirmer la citoyenneté fiscale

 

Devant un parterre composé du Secrétaire Général de la Ville, des Administrateurs Délégués et Secrétaires Généraux des arrondissements, des Directeurs des Services municipaux et de plusieurs invités, deux temps forts ont rythmé la rencontre :

  • La remise des Brevets de la Médaille d’Honneur du Travail à 22 agents municipaux, saluant leur dévouement, leur rigueur et leur contribution exemplaire au service public.
  • La remise officielle de la Taxe de Voirie par le personnel municipal lui-même, illustrant un geste de civisme fiscal et d’exemplarité citoyenne.

Ainsi, ces deux initiatives, jumelées dans une même dynamique, traduisent l’engagement des agents municipaux tant dans leur mission professionnelle que dans leur devoir citoyen.

Une vision alignée sur les réformes nationales

Ces actes s’inscrivent pleinement dans la vision des plus hautes autorités du pays, notamment à travers le Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie (PRSP). En effet, ils incarnent les piliers de la bonne gouvernance, du renforcement de la souveraineté économique et de l’accélération des réformes sociales.

Un appel à l’exemplarité pour tous les Niameyens

 

À travers cette cérémonie, la Ville de Niamey honore le travail, l’excellence et l’engagement citoyen. Par conséquent, elle invite chaque Niameyen à suivre cet exemple en s’acquittant de sa taxe de voirie, geste civique essentiel pour consolider la souveraineté et la dignité nationale.

Félicitations aux récipiendaires : des modèles pour la communauté

Les 22 agents décorés incarnent une culture du service public fondée sur le mérite et la constance. Leur professionnalisme constitue une source d’inspiration pour l’ensemble du personnel municipal et pour toute la communauté.

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Vers une gouvernance locale fondée sur l’exemplarité

 

À travers cette double cérémonie, la Ville de Niamey ne se contente pas d’honorer ses agents : elle trace les contours d’une gouvernance enracinée dans le mérite, le civisme et la responsabilité partagée. Si le geste de s’acquitter de la taxe de voirie devient un symbole de souveraineté économique, alors chaque citoyen peut devenir acteur de la résilience nationale.

Reste à savoir comment cette dynamique exemplaire sera amplifiée dans les autres communes du pays, et si elle inspirera une mobilisation collective durable autour des valeurs de service public et de solidarité fiscale. Car au-delà des médailles et des protocoles, c’est bien la confiance entre institutions et citoyens qui façonne l’avenir d’une ville forte et d’une nation debout.

Initiative Atlantique : le Maroc va relier le Sahel à l’océan

À New York, une concertation stratégique  entre le Maroc et les Etats du Sahel propulse l’Afrique de l’Ouest vers une connectivité maritime inédite, portée par la vision royale du Roi Mohammed VI.

 

New York, 25 septembre 2025 – Tandis que les gratte-ciel de Manhattan percent un ciel automnal chargé de promesses diplomatiques, un couloir discret de la Mission permanente du Royaume du Maroc à l’ONU s’est mué, hier, en atelier stratégique pour l’Afrique de l’Ouest. En effet , Autour du ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, se sont réunis ses homologues du Tchad (Dr Abdoulaye Sabre Fadoul), du Mali (M. Abdoulaye Diop), du Niger (M. Bakary Yaou Sangaré) et du Burkina Faso (M. Karamoko Jean-Marie Traoré). Ainsi, cette concertation, tenue en marge de la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, a ravivé des alliances tout en propulsant vers l’opérationnalisation une initiative royale visionnaire : celle du Roi Mohammed VI, qui pourrait redessiner les contours économiques d’une région enclavée.

Le Maroc a réuni les ministres sahéliens pour concrétiser l’Initiative Atlantique. cette feuille de route vise à désenclaver le Sahel via

De la vision royale à la feuille de route sahélienne : une réponse stratégique à l’enclavement

 

Lancée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI lors de son discours du 6 novembre 2023, à l’occasion du 48ᵉ anniversaire de la Marche Verte, l’Initiative Atlantique vise à rompre l’isolement géographique des États sahéliens. Pour ce faire, elle prévoit un accès privilégié à l’océan via des partenariats en infrastructures portuaires, routières et logistiques.

Dès lors, les pays du Sahel – confrontés à des corridors terrestres vulnérables et à des coûts d’importation élevés – y voient un levier de souveraineté. Imaginez des routes transsahariennes modernisées reliant Bamako ou Niamey aux ports marocains de Tanger Med ou Dakhla : une intégration directe aux chaînes de valeur atlantiques devient envisageable.

 

Financement et connectivité au cœur des échanges : vers une gouvernance partagée

Sous l’impulsion de Nasser Bourita, les ministres sahéliens ont discuté des étapes concrètes d’implémentation : évaluation des besoins en connectivité, mécanismes de financement conjoints, et cadre institutionnel pour une gouvernance partagée. Par conséquent, cette initiative a été unanimement saluée comme stratégique et porteuse d’avenir pour la région.

De plus, dans un contexte où l’Alliance des États du Sahel (AES) accélère son intégration autonome, ce dialogue avec Rabat illustre une diplomatie pragmatique. Le Maroc, pivot atlantique, se positionne ainsi comme un allié naturel, loin des ingérences extérieures.

Le Maroc, partenaire clé contre l’enclavement : des opportunités concrètes pour les citoyens sahéliens

 

Pour les millions de ruraux et d’entrepreneurs confrontés à la désertification et aux chaînes d’approvisionnement précaires, cette concertation new-yorkaise sonne comme une bouffée d’oxygène. En effet, elle promet une diversification des routes commerciales, des opportunités en agriculture durable, en énergie renouvelable et en formation technique.

Dès lors, cette initiative s’aligne sur les Objectifs de développement durable de l’ONU. À l’heure où l’UNGA débat de la réforme du multilatéralisme, elle démontre que les solutions africaines se forgent par des partenariats bilatéraux audacieux, transformant ainsi les déserts en artères vitales.

Et maintenant : quelle vitesse pour l’opérationnalisation ?

 

Cependant , la question centrale reste celle du rythme d’exécution. Car l’intégration du Sahel dans l’économie bleue atlantique pourrait créer une nouvelle dynamique géopolitique, bousculant les équilibres traditionnels de l’Afrique de l’Ouest. Le Maroc parviendra-t-il à se positionner durablement comme le pont logistique incontournable entre l’Europe, l’Atlantique et le cœur du continent ?

FNRSIT 2025 : Le Niger affirme sa souveraineté scientifique

Du laboratoire à la politique publique, le FNRSIT 2025 propulse le Sahel vers une autonomie technologique durable.

Niamey, 25 septembre 2025 – Tandis que les débats s’estompent dans les couloirs du Centre International de Conférences Mahatma Gandhi, le Niger s’impose comme un phare d’innovation collective. En effet, la clôture du Forum National de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique (FNRSIT 2025), couplée au salon « 100 % Made in Niger », marque non seulement la fin d’une semaine d’échanges, mais surtout le début d’une renaissance africaine. Ainsi, la science devient un levier stratégique face aux vulnérabilités climatiques et géopolitiques du Sahel.

 Une mobilisation régionale autour de la recherche : des délégations engagées pour des solutions durables au FNRSIT 2025

Sous le thème « Défis de la Souveraineté nationale : Contribution de la recherche scientifique et de l’innovation technologique pour des solutions durables », le forum a réuni des experts nigériens et des délégations du Mali, du Burkina Faso, du Togo et de l’Alliance des États du Sahel (AES). Par conséquent, trois jours de réflexions croisées ont permis de transformer des idées abstraites en plans d’action concrets pour un développement résilient.

Clôturé à Niamey, le FNRSIT 2025, couplé au salon « 100 % Made in Niger », a réuni experts sahéliens et partenaires internationaux.

 Le ministre donne le cap : science et bien-être

Le Professeur Saïdou Mamadou, Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Technologique, a clôturé le forum sur une note d’optimisme. En effet, il a affirmé : « Nous avons désormais une responsabilité collective : faire en sorte que notre recherche scientifique soit au service de notre souveraineté, de notre développement et du bien-être de nos populations. » Dès lors, la recherche est appelée à jouer pleinement son rôle de levier stratégique.

Des axes structurants pour un avenir durable

Les organisateurs ont structuré les travaux autour de quatre axes majeurs : souveraineté alimentaire, énergie et environnement, société et culture, santé. Ainsi, ces thématiques ont mis en lumière des compétences émergentes et des innovations alignées sur l’objectif de faire de la science un pilier du développement durable.

Clôturé à Niamey, le FNRSIT 2025, couplé au salon « 100 % Made in Niger », a réuni experts sahéliens et partenaires internationaux.

Le PNUD salue une dynamique endogène d’innovation : vers un financement national de la recherche

La synthèse des débats, présentée par Dr Assoumane Aïchatou, Directrice Générale de la Recherche et de l’Innovation Technologique, a mis en exergue une cartographie des défis et des opportunités. Dès lors, l’innovation n’est plus perçue comme un luxe importé, mais comme une réponse endogène aux urgences sahéliennes.

Par ailleurs, Nicole Kouassi, Représentante Résidente Adjointe du PNUD au Niger, a salué cette dynamique. En effet, elle a souligné la création d’incubateurs capables de relier formation des jeunes et innovation scientifique. De plus, elle a proposé des pistes concrètes : financement national innovant, partenariats entre universités, secteur privé et collectivités locales, et mobilisation de la science face aux grands défis contemporains.

« Je retiens la création d’incubateurs de développement capables de renforcer le lien entre la formation des jeunes et l’innovation issue de la recherche », a-t-elle déclaré.

Clôturé à Niamey, le FNRSIT 2025, couplé au salon « 100 % Made in Niger », a réuni experts sahéliens et partenaires internationaux. Clôturé à Niamey, le FNRSIT 2025, couplé au salon « 100 % Made in Niger », a réuni experts sahéliens et partenaires internationaux.

 Le lauréat du FNRSIT : une innovation au service de l’eau

Au-delà des discours, le FNRSIT a concrétisé son impact par des distinctions méritées. Parmi une trentaine de projets examinés, le premier prix a été attribué au Professeur Gourouza Morou de l’Université Abdou Moumouni de Niamey. Son invention – un appareil de mesure piézométrique des paramètres physico-chimiques et de détection des métaux lourds – incarne une avancée majeure pour la surveillance des eaux souterraines.

Ainsi, dans une région confrontée à la désertification, cette innovation illustre parfaitement l’esprit du forum : transformer la recherche en outil tangible de souveraineté hydrique et écologique.

AES : une coopération scientifique en marche

De la promesse à l’intégration régionale

La présence des ministres du Mali, du Burkina Faso et du Togo à l’ouverture du forum a renforcé sa dimension régionale. Par conséquent, dans un contexte où l’Alliance des États du Sahel (AES) accélère sa coopération scientifique, le FNRSIT 2025 pose les jalons d’une intégration ouest-africaine fondée sur l’autonomie technologique.

Dès maintenant, il appartient aux États membres d’allouer les budgets nécessaires et d’intégrer les innovations « Made in Sahel » dans leurs politiques publiques. En somme, pour que la science devienne le quotidien de millions de citoyens, l’engagement politique doit prolonger l’élan scientifique.

Le Niger propulse l’innovation scientifique

Au Niger, l’innovation locale devient levier de souveraineté. Le FNRSIT révèle un continent prêt à inventer son avenir, depuis ses savanes jusqu’à ses laboratoires.

 

Niamey, 25 septembre 2025 Et si l’avenir de l’Afrique se dessinait non pas dans les laboratoires lointains de l’Occident, mais dans les ateliers improvisés des savanes nigériennes ? Imaginez un instant des jeunes chercheurs qui, face à la sécheresse impitoyable, conçoivent des systèmes d’accès à l’eau potable à partir de rien ; des ingénieurs qui capturent l’énergie solaire pour éclairer des villages entiers ; ou des informaticiens qui déploient des applications mobiles pour booster les récoltes agricoles et diagnostiquer les maladies en urgence.

Ceci n’est pas de la science-fiction : c’est la réalité qui s’est imposée, lors de la Lancement  triomphale du premier Forum National de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique (FNRSIT), un événement qui propulse le Niger au rang de pionnier continental en matière de solutions durables.

Souveraineté en question : l’alerte du PNUD sur le savoir

 

Ouvert le lundi 22 septembre au Centre de Conférence Internationale Mahatma Gandhi, sous le patronage du Président de la République, Chef Suprême des Armées, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, ce forum de trois jours a réuni plus de 200 experts, chercheurs et décideurs. Organisé par la Direction Générale de la Recherche et de l’Innovation Technologique (DGRIT) du Ministère de l’Enseignement Supérieur, il s’est articulé autour d’un thème percutant : « Défis de Souveraineté : Contribution de la recherche scientifique et de l’innovation technologique pour des solutions durables ».

Cet appel à l’action trouve un écho puissant dans un monde en quête de solutions durables. Comme l’a souligné Nicole Kouassi, représentante du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), le savoir, l’innovation et la technologie jouent désormais un rôle central dans les transformations économiques et sociales.

En soutenant pleinement l’initiative portée par la DGRIT, elle a insisté sur un point essentiel : la recherche scientifique et l’innovation technologique ne sont plus des options, mais des impératifs de développement. Autrement dit, aucune nation ne peut aspirer à la souveraineté sans s’appuyer sur une recherche solide, guidée par des politiques publiques ambitieuses.

Le Niger a clôturé son premier Forum National de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique, propulsant les solutions locales au cœur de la souveraineté africaine.

Le « Génie nigérien » salué : ces prototypes qui changent la vie

 

Dès l’ouverture, présidée par le Général d’Armée Salifou Mody, Ministre d’État, Ministre de la Défense Nationale, assurant l’intérim du Premier Ministre Ali Mahamane Lamine Zeine, l’événement a pris une dimension stratégique. Dans son discours inaugural, le Général Mody a salué le « génie nigérien » incarné par ces jeunes talents et centres de recherche qui innovent localement.

« Ces initiatives – des solutions pour l’accès à l’eau potable, l’énergie solaire, le biochar adapté aux zones rurales, ou les applications numériques au service de l’agriculture, de l’éducation et de la santé communautaire – ne sont pas seulement des prototypes : elles sont des leviers de souveraineté », a-t-il déclaré. Par ailleurs, il a ajouté, avec une vision prospective : « Ce forum ne peut que contribuer à créer des partenariats stratégiques entre chercheurs, inventeurs, innovateurs des secteurs publics et privés, start-ups, entreprises, et utilisateurs potentiels des résultats et innovations. »

L’AES Unie par la Science : le partage d’expériences au sommet

 

Cette rencontre d’envergure internationale, qui s’est étendue jusqu’au 24 septembre, a accueilli des délégations de haut vol : recteurs des universités publiques et de l’Université Virtuelle du Niger, chercheurs du Mali, du Burkina Faso et du Togo (pays membres de l’Alliance des États du Sahel – AES), représentants du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), ainsi que des membres du gouvernement nigérien.

Le Gouverneur de la région de Niamey, le Général de Division Assoumane Abdou Harouna, a souligné, dans son adresse de bienvenue aux participants, l’importance de ces assises dans le cadre de la refondation nationale et de la quête de souveraineté. « Dans un contexte où les défis climatiques et sécuritaires menacent notre autonomie, cette rencontre scientifique est un phare pour l’avenir », a-t-il affirmé.

Au cœur des échanges, un panel de haut niveau a réuni les ministres de l’Enseignement supérieur du Niger, du Mali, du Burkina Faso et du Togo. Centré sur le thème principal du forum, ce moment fort a permis un dialogue franc sur les avancées scientifiques et les obstacles persistants.

Le Professeur Bouréima Kansaye, ministre malien de l’Enseignement supérieur, s’exprimant au nom de ses homologues de l’Alliance des États du Sahel (AES) et du Togo, a salué une « occasion unique de s’imprégner des résultats de la recherche et des défis auxquels les acteurs scientifiques sont confrontés ». Il a également souligné : « Les débats engagés permettront, sans nul doute, de dégager les meilleures pistes pour relever les défis identifiés, tout en favorisant un partage d’expériences qui transcende les frontières. »

Le Niger a clôturé son premier Forum National de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique, propulsant les solutions locales au cœur de la souveraineté africaine.

De la théorie à l’impact : quand l’innovation fait face au climat

 

Mais le FNRSIT n’était pas qu’une tribune théorique : il a surtout brillé par son volet pratique. Dès les premiers instants, des stands d’exposition ont dévoilé des prototypes concrets issus de recherches nigériennes – du biochar pour enrichir les sols arides aux algorithmes d’IA pour une agriculture résiliente face au changement climatique. Visitées par les officiels, ces expositions ont transformé le centre Gandhi en un véritable hub d’innovation, où le grand public a pu toucher du doigt comment la science peut résoudre des problèmes quotidiens : une pompe solaire low-cost pour l’irrigation, ou une application mobile qui alerte les fermiers sur les risques de maladies des cultures.

Verdict : le Niger, fer de lance de la souveraineté africaine

 

Trois jours intenses plus tard, une évidence s’impose : le Niger ne subit plus les défis globaux, il les anticipe et les surmonte par l’innovation. Dans un continent où 60 % de la population est rurale, ces avancées locales pourraient bien inspirer une vague panafricaine de souveraineté technologique. Le FNRSIT 2025 ne fut pas un simple événement académique. Au contraire, il marque l’acte fondateur d’une nouvelle ère, où l’Afrique s’appuie sur son génie local pour bâtir son autonomie.

L’État a planté la graine de l’innovation. Reste à savoir si les financements et les infrastructures suivront pour transformer ces prototypes en solutions concrètes dans les villages et les champs.