octobre 2025 - Page 9 sur 12 - Journal du Niger

Budget : le Niger digitalise sa gouvernance financière

À Niamey, le Ministre Mamane Sidi a accueilli la présentation de deux plateformes numériques innovantes, conçues pour sécuriser les transactions de l’État et moderniser les processus budgétaires.

 

Niamey, 8 octobre 2025 – Le Ministre délégué auprès du Premier Ministre, Ministre de l’Économie et des Finances, chargé du Budget, M. Mamane Sidi, a tenu, dans l’après-midi du mardi 7 octobre 2025, une réunion de travail au sein de son cabinet avec les techniciens de la Direction de l’Information Financière et de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique. Cette initiative marque une avancée stratégique vers une administration plus agile, transparente et résiliente, en phase avec les objectifs de bonne gouvernance et de développement durable.

 

Présentation d’outils numériques stratégiques

 

Au cours de cette session, les représentants des deux directions ont présenté officiellement au Ministre délégué deux plateformes innovantes développées sous l’égide du Ministère de l’Économie et des Finances. Ces outils numériques visent à simplifier et à sécuriser un certain nombre de transactions financières impliquant les agents de l’État, marquant ainsi une avancée significative dans la modernisation des processus budgétaires et comptables publics.

 

Plateformes numériques : Efficacité et transparence au cœur des échanges

 

De plus, pendant les échanges, les techniciens ont détaillé les fonctionnalités de ces plateformes, soulignant leur rôle dans l’amélioration de l’efficacité administrative, la réduction des délais de traitement et le renforcement de la transparence dans la gestion des ressources publiques. M. Mamane Sidi a accueilli favorablement ces initiatives, réaffirmant l’engagement du Gouvernement à promouvoir l’innovation technologique au service de la gouvernance économique.

Volonté de rigueur budgétaire

 

Par ailleurs , cette rencontre s’inscrit dans le cadre des réformes structurelles impulsées par les autorités nigériennes afin d’optimiser la gestion budgétaire et de renforcer la résilience financière de l’État. Elle témoigne, par conséquent, de la volonté ferme du Ministère de l’Économie et des Finances de doter les administrations publiques d’outils adaptés aux défis contemporains, favorisant ainsi une administration plus agile et inclusive. Les autorités compétentes continueront de superviser ces déploiements afin d’en maximiser l’impact, contribuant ainsi à l’atteinte des objectifs nationaux de développement durable et de bonne gouvernance.

 

Deux plateformes numériques : l‘innovation au service de la performance publique

 

En conclusion, la présentation de ces deux plateformes numériques au Ministre Mamane Sidi confirme l’orientation stratégique du Niger : celle d’une gestion publique axée sur l’efficacité et la transparence. L’adoption de ces outils par la Direction de l’Information Financière et la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique est un signal fort de la volonté du Gouvernement de moderniser ses processus budgétaires et de sécuriser les transactions de l’État.

Cette initiative est essentielle non seulement pour renforcer la résilience financière du pays, mais aussi pour bâtir une administration plus agile et plus transparente, capable de répondre aux exigences de la bonne gouvernance et du développement durable.

 

Niger – ONU Femmes : cap sur l’inclusion durable

À Niamey, le Ministre Bakary Yaou Sangaré a reçu le Directeur régional d’ONU Femmes, Dr Maxime Houinato, pour renforcer un partenariat stratégique axé sur l’inclusion des femmes et des jeunes dans les politiques publiques.

 

Niamey, 8 octobre 2025 – Le Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur, Son Excellence M. Bakary Yaou Sangaré, a accordé, mardi, une audience au sein de son cabinet à la délégation dirigée par le Dr Maxime Houinato, Directeur régional d’ONU Femmes pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Cette entrevue s’est déroulée en présence des principaux collaborateurs du Ministre, dans un climat de dialogue constructif et de coopération renforcée.

 

Le Niger et ONU Femmes : renforcement du partenariat stratégique

 

Par ailleurs, alignée sur les orientations stratégiques énoncées par Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République et Chef de l’État, cette réunion fait partie intégrante d’une mission de haut niveau menée du 5 au 10 octobre 2025. Elle a pour vocation de solidifier les liens de partenariat entre ONU Femmes et les institutions nigériennes, dans un esprit de souveraineté nationale et de collaboration enrichissante.

D’ailleurs, cette audience illustre la volonté du Niger de bâtir une coopération internationale alignée sur ses priorités nationales, au service d’une croissance inclusive et pérenne.

L’inclusion au cœur des priorités

 

En outre, au cœur des discussions, les interlocuteurs ont examiné les initiatives communes destinées à promouvoir l’intégration accrue des femmes et des jeunes au sein des politiques publiques. Ces échanges, de fait, s’harmonisent pleinement avec la refondation nationale impulsée par les autorités, laquelle place l’inclusion sociale et l’équité au premier rang des priorités pour un développement équilibré.

 

 Croissance inclusive et suivie des alliances

 

En conclusion, cette rencontre constitue un jalon décisif dans l’approfondissement des relations entre le Niger et ONU Femmes, au bénéfice d’une croissance inclusive et pérenne. Elle illustre ainsi l’engagement résolu du Gouvernement nigérien à cultiver des alliances internationales alignées sur ses objectifs de progrès sociétal et économique. Par conséquent, des mécanismes de suivi seront instaurés pour assurer la mise en œuvre effective des engagements pris et en maximiser les retombées positives sur le terrain.

Diffa : l’OIM et le Gouvernorat scellent un pacte pour la stabilité

À Diffa, l’OIM et le Gouvernorat ont signé un protocole d’accord stratégique pour renforcer la résilience régionale. Ce partenariat inédit, fondé sur quatre axes prioritaires incarne une volonté commune d’ancrer les réponses aux défis locaux dans une gouvernance inclusive et durable.

 

Diffa, 8 octobre 2025 – Dans le cadre des initiatives visant à consolider la stabilité régionale, l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) au Niger et le Gouvernorat de Diffa ont conclu, le 7 octobre 2025, un protocole d’accord pivotal. Ce partenariat institutionnalisé a pour vocation d’harmoniser les actions de l’OIM avec les impératifs locaux, afin de répondre de manière ciblée aux défis structurels de la région. Une avancée majeure pour consolider la paix et le progrès dans l’extrême sud-est du Niger.

 

Quatre axes prioritaires pour le développement local

 

Plus précisément, l’accord met l’accent sur quatre axes prioritaires, identifiés à travers un dialogue inclusif impliquant les acteurs communautaires. Ces domaines incluent : le renforcement du développement socioéconomique, la promotion de la cohésion sociale, l’adaptation aux impacts du changement climatique et la gestion efficace des déplacements internes de population. De fait, ces orientations s’inscrivent pleinement dans les objectifs du Programme de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie (PRSP), qui privilégie une approche participative pour ancrer les interventions dans les réalités locales.

L’OIM et le Gouvernorat : engagement conjoint pour la stabilité

 

À l’occasion de cette signature, les autorités ont réitéré leur engagement commun. Ainsi, « Ensemble, nous posons les bases d’un avenir plus stable, plus inclusif et plus durable pour Diffa », a déclaré un porte-parole du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), soulignant l’importance de cette collaboration pour la construction d’une région résiliente.

 

 Gouvernance inclusive et suivi rigoureux

 

En conclusion, cette avancée stratégique illustre la détermination des institutions nigériennes à favoriser des partenariats internationaux alignés sur les priorités nationales. Par conséquent, elle contribuera à atténuer les vulnérabilités socioéconomiques et environnementales, tout en privilégiant un développement harmonieux au bénéfice des populations de Diffa. Les parties signataires s’engagent à un suivi rigoureux pour assurer l’implémentation effective de ces mesures, dans un esprit de gouvernance inclusive et prospective.

Agadez : la Garde Nationale saluée pour son héroïsme

Dans la région d’Agadez, le Colonel-Major Ahmed Sidian poursuit sa tournée de proximité en rendant hommage aux unités de la Garde Nationale du Niger pour leur bravoure face aux menaces sécuritaires.

 

 

Niamey, 8 octobre 2025 – La troisième étape de la tournée de proximité du Haut Commandant de la Garde Nationale du Niger (GNN), le Colonel-Major Ahmed Sidian, s’est poursuivie le 5 octobre 2025 dans la région d’Agadez. Il a notamment effectué des visites auprès de l’Escadron de la GNN d’In-Gall et du détachement de la GNN d’Abalama. Ces unités avaient précédemment fait preuve d’un courage exemplaire le 2 septembre 2025, en repoussant vaillamment une attaque ennemie et en récupérant un important arsenal de guerre, contribuant ainsi à la sécurité nationale.

Hommages à la Solidarité Civilo-Militaire

 

Au cours de ces rencontres, le Haut Commandant, au nom de Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République, et du Ministre de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, a adressé une motion spéciale de remerciement à l’Union des Nigériens pour la Vigilance et le Patriotisme (UNVP) ainsi qu’à la population d’Abalama. En effet, cette reconnaissance souligne les contributions inestimables de ces acteurs dans la traque de l’ennemi, illustrant l’esprit de solidarité et d’engagement patriotique qui unit les forces de défense et les citoyens dans la lutte contre les menaces sécuritaires.

Le Haut Commandant de la Garde Nationale du Niger salue les unités d’Agadez pour leur héroïsme. Une tournée marquée par des hommages, des équipements médicaux et un engagement fort pour la sécurité nationale.

Renforcement des infrastructures sanitaires

 

Par ailleurs, le lundi 6 octobre 2025, le Haut Commandant a réceptionné, au nom de la Garde Nationale du Niger, une infirmerie ultramoderne offerte par le Groupe SOS à la Circonscription Régionale de la GNN d’Agadez. De plus, équipée par la GNN d’appareils de dernière génération, cette infrastructure permettra une prise en charge optimale des Gardes Nationaux, de leurs familles et des populations environnantes, renforçant ainsi les capacités médicales dans une zone stratégique.

Le Haut Commandant de la Garde Nationale du Niger salue les unités d’Agadez pour leur héroïsme. Une tournée marquée par des hommages, des équipements médicaux et un engagement fort pour la sécurité nationale.

 Engagement et soutien institutionnel à la Garde Nationale

 

En conclusion, cette tournée de proximité témoigne de l’engagement ferme des plus hautes autorités nigériennes à soutenir les forces armées et paramilitaires, tout en valorisant les initiatives communautaires. Elle réaffirme la priorité accordée à la sécurité, à la santé et au bien-être des citoyens, dans le cadre d’une gouvernance résolue à consolider la stabilité et le développement harmonieux de la nation. Par conséquent, les autorités maintiendront des actions de suivi pour pérenniser ces acquis et amplifier l’impact des partenariats institutionnels et civils.

Entre reconnaissance civilo-militaire, renforcement des infrastructures sanitaires et engagement institutionnel, cette visite illustre la volonté du gouvernement de consolider la stabilité nationale et de valoriser les forces de défense comme piliers du développement.

Niamey honore le Professeur Sékou, pionnier de la médecine

À Niamey, le Colonel Boubacar Soumana Garanké a présidé la cérémonie de baptême de l’avenue reliant l’Université Abdou Moumouni au CHU Amirou Diallo, désormais nommée Avenue Professeur Hamidou Sékou.

 

Niamey, 8 octobre 2025 – L’Administrateur Délégué de la Ville de Niamey et Président de l’Association des Municipalités du Niger, le Colonel Boubacar Soumana Garanké, a présidé, hier, la cérémonie solennelle de baptême de l’avenue reliant l’Université Abdou Moumouni à l’Hôpital Amirou Diallo (CHU). Désormais nommée Avenue Professeur Hamidou Sékou, cette artère emblématique rend ainsi hommage à l’une des figures les plus illustres de la médecine et de l’enseignement supérieur nigérien. Cette figure emblématique , dont l’héritage scientifique et patriotique continue d’inspirer les générations futures. Une initiative qui inscrit la mémoire dans l’urbanisme et valorise le patrimoine intellectuel national.

L’héritage d’un pionnier de la médecine

 

En effet, Père fondateur de la Faculté des Sciences de la Santé (FSS), le Professeur Hamidou Sékou a joué un rôle déterminant dans la création d’un complexe hospitalo-universitaire moderne, intégrant formation, recherche et soins de qualité. De plus, médecin, enseignant, chercheur et bâtisseur infatigable, il a dirigé et contribué à plus de quatre-vingt-dix travaux scientifiques et publications, tant au niveau national qu’international. Né en janvier 1925 à Boura et décédé en juin 2015, le Professeur Sékou incarne une vie entière dédiée au service de la santé publique, de l’éducation et du développement de son pays, faisant de lui une grande figure intellectuelle, scientifique et patriotique du Niger.

La Ville de Niamey baptise une avenue au nom du Professeur Hamidou Sékou, pionnier de la médecine nigérienne. Un hommage fort à son héritage scientifique et éducatif.

Une cérémonie institutionnelle et collective en honneur du Professeur Sékou

 

Par ailleurs, la cérémonie, qui s’est déroulée dans une atmosphère empreinte de solennité et de mobilisation collective, a réuni des personnalités éminentes. Parmi les participants figuraient le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation technologique, le Professeur Saidou Mamoudou ; le Directeur général de l’Agence de Modernisation des Villes du Niger ; l’Administrateur Délégué du 5ᵉ Arrondissement ; ainsi que des leaders communautaires, des représentants de la chefferie traditionnelle, des enseignants-chercheurs, des étudiants, et les proches et amis du défunt. Ces échanges ont permis de rappeler l’héritage durable du Professeur Sékou et son impact sur les générations futures.

La Ville de Niamey baptise une avenue au nom du Professeur Hamidou Sékou, pionnier de la médecine nigérienne. Un hommage fort à son héritage scientifique et éducatif.

Professeur Sékou : la reconnaissance et la valorisation du patrimoine

 

Par cette initiative, la Ville de Niamey exprime sa profonde reconnaissance envers ses héros et réaffirme son attachement indéfectible à ceux qui ont forgé son histoire tout en inspirant son avenir. En outre, ce baptême s’inscrit dans une démarche plus large de valorisation du patrimoine intellectuel et culturel nigérien, contribuant ainsi à la promotion d’un urbanisme inclusif et mémoriel. Les autorités municipales s’engagent à poursuivre de telles actions pour honorer les bâtisseurs de la nation et renforcer le lien entre passé et progrès.

La Ville de Niamey baptise une avenue au nom du Professeur Hamidou Sékou, pionnier de la médecine nigérienne. Un hommage fort à son héritage scientifique et éducatif.

L’héritage comme fondement du progrès

En conclusion, le baptême de l’avenue Professeur Hamidou Sékou transcende la simple dénomination d’une voie publique. Il s’agit d’un acte de mémoire fondateur par lequel la Ville de Niamey ancre dans son urbanisme le souvenir d’un homme qui a dédié sa vie au progrès scientifique et au service de son pays.

Cette initiative, par ailleurs, réaffirme l’engagement des autorités municipales et nationales à valoriser le patrimoine intellectuel du Niger. Elle sert de puissants rappels aux nouvelles générations de l’importance de l’excellence, du dévouement et du patriotisme. L’héritage du Professeur Sékou, pionnier de la santé et de l’éducation, devient ainsi un phare qui éclaire la voie vers le développement harmonieux et durable de la nation nigérienne.

Niger : Abdoulaye Seydou trace la voie d’une relance industrielle

Le Niger affine sa stratégie économique : lors de la 5ᵉ réunion interne de cabinet, le Ministre du Commerce et de l’Industrie, Abdoulaye Seydou, a mobilisé son équipe pour transformer les défis structurels en leviers de croissance. Objectif : renforcer la compétitivité nationale, diversifier les filières industrielles et positionner le pays comme un hub économique sahélien.

 

Niamey, 7 octobre 2025 – La concertation interne peut-elle transformer des défis économiques structurels en leviers de croissance majeurs pour le Niger ? C’est dans cette optique que ce mardi, le Ministre du Commerce et de l’Industrie, M. Abdoulaye SEYDOU, a présidé la 5ᵉ réunion interne de cabinet. Cette rencontre stratégique a réuni l’ensemble de l’équipe dirigeante du secteur : les inspecteurs généraux des services, les conseillers techniques du ministre, les responsables des directions centrales (DGC, DGPSP, DGDI, DGEJ), les responsables des services transversaux et l’UMOCIR. Tenue dans la salle de réunion du ministère, la session visait à aligner l’action gouvernementale pour dynamiser l’économie nigérienne, dans un contexte exigeant en termes de sécurité et de marchés.

Ordre du jour et objectifs stratégiques

 

Tout d’abord, l’ordre du jour de la réunion s’est articulé autour de points de suivi essentiels :

  • Lecture et amendements du compte rendu de la 4ᵉ session tenue le 2 septembre 2025 (afin d’assurer la continuité et la traçabilité des décisions).
  • Examen minutieux des diligences en cours et des nouvelles orientations émergentes.
  • Point divers (réservé à l’analyse de problématiques imprévues et au brainstorming stratégique).

Par ailleurs, au-delà de ces points protocolaires, l’objectif principal est clair : il s’agit d’évaluer de manière exhaustive l’avancement des politiques et programmes en cours, d’identifier précisément les facteurs de blocage qui entravent la performance (tels que les défis logistiques ou la concurrence internationale), et de définir une feuille de route rigoureuse. En fin, cette feuille de route doit permettre d’améliorer la compétitivité nationale, de diversifier la base industrielle (réduisant la dépendance aux ressources extractives) et de fluidifier les échanges commerciaux. Ainsi, le Niger aspire à devenir un hub économique incontournable au-delà de son rôle de simple zone de transit sahélien.

Le ministre Abdoulaye Seydou préside une réunion stratégique pour relancer l’économie nigérienne. Objectifs : diversification industrielle, compétitivité et souveraineté économique.

Abdoulaye Seydou : Impulsion et souveraineté économique

 

En plus, cette session intervient dans un moment d’accélération des réformes menées par le CNSP. C’est pourquoi le Ministre Seydou privilégie la concertation interne pour traduire les ambitions politiques en actions concrètes. Dans un contexte où l’industrie nigérienne doit impérativement s’orienter vers l’innovation, l’identification des défis est fondamentale : elle permet à la fois de stimuler la croissance, de créer de l’emploi et d’ouvrir résolument le pays aux partenaires régionaux et internationaux.

En conclusion, cette réunion témoigne de la dynamique d’un ministère entièrement mobilisé, aligné sur une vision économique claire axée sur la souveraineté partagée. Dès lors, sous la direction de M. Seydou, l’attente est forte pour que les initiatives débouchent sur des mesures tangibles de facilitation du commerce et de diversification des filières – affirmant ainsi la position du Niger dans la dynamique de transformation économique ouest-africaine.

Niger : Maazou prête serment pour une justice sans compromis

Le Niger franchit un cap décisif dans sa lutte contre l’impunité : Maazou Adam, nouveau procureur général près la Cour d’État, prête serment devant le président Abdourahamane Tiani et les plus hautes autorités du pays.

 

Niamey, 7 octobre 2025 – La prestation de serment d’un haut magistrat peut-elle marquer le début d’une ère de rigueur accrue dans la lutte contre l’impunité ? Ce matin, au Palais de la Présidence, Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République et Chef de l’État, a présidé la cérémonie solennelle de prestation de serment de M. Maazou Adam, nouvellement nommé Procureur Général près la Cour d’État.

En fait, cet événement symbolique est chargé de l’attente d’une institution judiciaire qui doit désormais naviguer entre les réformes de la transition post-coup d’État et les impératifs de la sécurité nationale, sous les regards des plus hautes autorités du pays.

Maazou Adam prête serment comme Procureur Général au Niger. Une nomination stratégique pour renforcer la justice, lutter contre la corruption et consolider l’État de droit en période de transition.

Une cérémonie en présence des plus hautes instances

 

Pour commencer, l’événement s’est déroulé selon un protocole rigoureux et a rassemblé l’ensemble de la haute hiérarchie nigérienne :

  • Le Premier Ministre par Intérim, Général d’Armée Salifou Mody.
  • Le Général de Division Mohamed Toumba, Ministre d’État en charge de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire.
  • Le Général de Brigade Ibroh Amadou Bacharou, Chef d’État-Major Particulier du Président.
  • Ainsi que les membres du CNSP (Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie), le Président de la Cour d’État, les principaux membres du Gouvernement, les cadres du Ministère de la Justice et des Droits de l’Homme et de nombreuses personnalités invitées.

Par ailleurs, cette cérémonie solennelle incarne la volonté de l’État de restaurer la rigueur judiciaire, dans un contexte de transition politique et de renforcement de la gouvernance.

Maazou Adam prête serment comme Procureur Général au Niger. Une nomination stratégique pour renforcer la justice, lutter contre la corruption et consolider l’État de droit en période de transition.

Maazou : le serment comme engagement contre l’impunité

 

En outre, cette prestation de serment est plus qu’une formalité administrative ; elle constitue un signal fort dans un Niger en pleine transition, où la lutte contre l’impunité et la consolidation de l’État de droit sont des piliers de l’agenda du CNSP.

De plus, M. Maazou Adam, fort de son expérience au sein du système judiciaire, s’est engagé solennellement à veiller à l’application impartiale des lois, assurant la protection des citoyens tout en poursuivant les infractions. Dans la mesure où les appels à une justice rigoureuse contre la corruption et les malversations des deniers publics se multiplient (faisant écho aux récentes annonces de la Ministre de la Justice), cette nomination pourrait bien être le point de départ d’une vague réformatrice visant à restaurer la crédibilité et l’indépendance de l’institution judiciaire.

 

 L’État affirme sa rigueur

 

En conclusion, ce rituel présidentiel affirme la volonté du Niger d’établir une justice plus ferme, plus transparente et capable de faire face aux défis sécuritaires et de gouvernance. Ainsi, avec le Général Tiani à la tête de l’État, le message est clair : l’autorité de l’État se renforce et nul n’échappera à la rigueur de la loi.

Quel rôle attendez-vous de ce nouveau Procureur Général pour concrétiser la politique de tolérance zéro à l’égard de la corruption au Niger ?

Niamey – Dakar : l’alliance économique se renforce

Le Premier Ministre Nigérien Ali Mahaman Lamine Zeine et son Homologue Sénégalais Ousmane Sonko Scellent une Nouvelle Dynamique Régionale à Dakar, à l’Occasion du Forum Invest in Sénégal.

 

Dakar, 7 octobre 2025 – Dans l’optique de sceller une nouvelle ère de coopération économique régionale, le Premier ministre nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine, est arrivé à Dakar hier, 6 octobre 2025, pour une visite de travail axée sur la participation au Forum Invest in Sénégal (Fii Sénégal), qui se tient les 7 et 8 octobre dans la capitale sénégalaise. Dès son arrivée à l’aéroport international Blaise Diagne, son homologue, le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko, l’a accueilli, accompagné de plusieurs membres du gouvernement – une rencontre qui symbolise une solide réaffirmation de la solidarité post-reconfigurations régionales.

Ali Mahaman Lamine Zeine participe au Forum Invest in Sénégal aux côtés d’Ousmane Sonko. Une visite stratégique qui relance l’axe Niamey-Dakar et renforce la coopération économique régionale.

Un signal de renforcement de l’axe Niamey-Dakar

 

De fait, ce déplacement s’inscrit dans une dynamique de renforcement bilatéral entre Niamey et Dakar, deux capitales qui misent sur une coopération renouvelée autour d’objectifs clés : souveraineté économique, solidarité africaine et prospérité partagée. C’est pourquoi, après des mois de tensions diplomatiques en Afrique de l’Ouest (notamment les frictions avec la CEDEAO et les bouleversements politiques au Sahel), cette rencontre entre Zeine et Sonko incarne le retour à une convergence continentale focalisée sur les intérêts économiques et stratégiques.

Ali Mahaman Lamine Zeine participe au Forum Invest in Sénégal aux côtés d’Ousmane Sonko. Une visite stratégique qui relance l’axe Niamey-Dakar et renforce la coopération économique régionale.

Attirer les capitaux lors du Fii Sénégal

 

Le Fii Sénégal, qui porte le thème « Investir dans l’Afrique de la transformation », accueillera des débats majeurs : chefs d’État, investisseurs internationaux, bailleurs de fonds et dirigeants du secteur privé s’y réuniront pour évaluer les opportunités d’affaires sur le continent.

Pour sa part, le Niger met en avant ses atouts stratégiques, à savoir :

  • Modernisation des infrastructures.
  • Développement accru de l’énergie verte.
  • Agriculture résiliente.
  • Richesse minière (uranium et or).

En conséquence, ces secteurs sont jugés essentiels pour la relance de la croissance et l’ancrage d’une souveraineté économique effective. Ainsi, dans un Niger post-CNSP qui accélère les réformes, le Premier ministre Zeine adopte une posture offensive : il cherche à attirer les capitaux étrangers pour transformer les ressources nationales en richesses partagées, et ainsi repositionner Niamey comme une destination d’investissement prioritaire en Afrique subsaharienne.

Ali Mahaman Lamine Zeine participe au Forum Invest in Sénégal aux côtés d’Ousmane Sonko. Une visite stratégique qui relance l’axe Niamey-Dakar et renforce la coopération économique régionale.

Dakar : perspectives d’une alliance « Gagnant-Gagnant »

 

Finalement, entre les discussions institutionnelles du forum et les échanges diplomatiques à Dakar, cette visite pourrait initier une alliance stratégique fructueuse : c’est-à-dire un partenariat « gagnant-gagnant » qui promet la création d’emplois, le développement énergétique, et une Afrique qui transforme ses défis structurels en opportunités de croissance. Avec Ousmane Sonko et Ali Mahaman Lamine Zeine aux commandes, l’Afrique de l’Ouest démontre une volonté claire de passer du mode de survie à une dynamique de prospérité accélérée.

Burkina Faso : NACANABO prend les rênes de l’UEMOA

Le Burkina Faso signe son retour dans l’architecture régionale : Dr Aboubakar NACANABO, ministre de l’Économie et des Finances, prend la présidence du Conseil des ministres de l’UEMOA. Cette nomination, saluée comme une victoire diplomatique, met fin au blocage institutionnel entre Ouagadougou et Abidjan et ouvre la voie à une gouvernance monétaire plus inclusive, dans un contexte marqué par les tensions autour du FCFA et les ambitions de l’Alliance des États du Sahel.

 

Dakar, 7 octobre 2025 – Et si une décision institutionnelle pouvait désamorcer une crise diplomatique et restaurer l’influence d’un État au sein de l’Union régionale ? Le Dr Aboubakar NACANABO, ministre burkinabè de l’Économie et des Finances, a été élu président du Conseil des ministres statutaires de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). Cette élection s’est tenue lundi 6 octobre 2025 à l’issue de la troisième session ordinaire au siège de la BCEAO à Dakar. Or, cette nomination met un terme au blocage diplomatique qui affectait la présidence tournante entre Ouagadougou et Abidjan. Par conséquent, elle marque, pour le Burkina Faso, un retour symbolique et une réaffirmation de sa place au sein des instances communautaires, après une période d’isolement post-coup d’État.

Un leadership solide face aux enjeux macroéconomiques

 

Toutefois, cette élection va au-delà du titre honorifique. Le Dr NACANABO, économiste chevronné et ancien cadre de la Banque mondiale, apporte une expertise reconnue, notamment en matière de transparence budgétaire et de mobilisation des ressources internes.

Cependant, il prend les rênes de l’UEMOA dans un contexte sous-régional tendu, car elle fait face à :

  • Des défis de souveraineté monétaire, notamment les critiques sur le FCFA émanant des États du Sahel.
  • Une fragilité de la stabilité macroéconomique régionale.
  • Des interrogations sur le futur de l’intégration, particulièrement concernant la place de l’Alliance des États du Sahel (AES) – Mali, Niger, Burkina Faso – dans le dispositif communautaire.

En outre, l’ironie institutionnelle est palpable : les États qui remettent en question la monnaie commune se retrouvent à en diriger les orientations financières, un paradoxe qui alimente le débat sur la gouvernance monétaire.

Dr Aboubakar NACANABO élu président du Conseil des ministres de l’UEMOA. Une nomination stratégique qui marque le retour du Burkina Faso

Victoire diplomatique et solidarité panafricaine

 

À Ouagadougou et au sein de l’AES, cette nomination est perçue comme une victoire diplomatique significative : le « pays des hommes intègres » obtient une influence majeure dans les décisions économiques régionales, renforçant ainsi son poids au-delà des frontières sahéliennes.

De plus, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye a reçu le ministre NACANABO et ses pairs pour une revue des travaux, un geste de courtoisie qui souligne la solidarité panafricaine et cherche à transcender les clivages politiques récents.

En conclusion, l’arrivée de NACANABO à la tête du Conseil pourrait ainsi impulser une transformation de l’UEMOA, privilégiant une souveraineté accrue pour les États membres, des réformes qui tiennent compte des réalités sahéliennes et une union des forces pour faire face aux chocs économiques globaux. Dès lors, c’est un signal clair que le Burkina Faso est de retour dans le jeu institutionnel et entend jouer un rôle prépondérant dans l’architecture régionale.

Et vous, pensez-vous que cette présidence du Dr NACANABO apaisera les tensions concernant le FCFA ou intensifiera-t-elle le débat sur la cohabitation AES-UEMOA ?

UNESCO : Khaled el-Enany élu pour réinventer l’héritage mondial

L’UNESCO Ouvre un Nouveau Chapitre : Khaled el-Enany, Archéologue et Diplomate Culturel Égyptien, Prend la Tête de l’Organisation avec une Vision Audacieuse. Face aux Défis Climatiques, Numériques et Géopolitiques, il Incarné un Leadership Capable de Faire de la Culture un Levier Stratégique pour la Paix, l’Éducation et la Résilience Mondiale.

 

Lomé, 7 octobre 2025 – La nomination d’une figure éminente de l’archéologie et de la diplomatie culturelle à la tête d’une institution mondiale pourrait-elle renforcer la gestion de notre héritage face aux défis numériques et climatiques ? C’est désormais officiel : le lundi 6 octobre 2025, le Conseil exécutif a élu l’Égyptien Khaled el-Enany, 54 ans, Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). De fait, il a obtenu un soutien massif du Conseil exécutif, recueillant 55 voix contre 2 pour son rival congolais, Firmin Edouard Matoko.

En outre, en devenant le premier Égyptien et le premier Arabe à accéder à cette fonction prestigieuse, il succède à la Française Audrey Azoulay (en poste depuis 2017). Par conséquent, il prendra ses fonctions à la mi-novembre, suite à la validation formelle de sa nomination par la Conférence générale.

 

Khaled el-Enany : un profil expert face aux enjeux mondiaux

 

Khaled el-Enany, est actuellement professeur d’égyptologie à l’Université égyptienne d’Helwan (où il enseigne depuis plus de 30 ans), egalement professeur d’archéologie et ancien ministre égyptien du Tourisme et des Antiquités (de 2019 à 2022), incarne une figure universitaire respectée. Durant son mandat, il a supervisé de vastes missions archéologiques et orchestré des expositions qui ont renforcé le rayonnement international du patrimoine égyptien. De plus, il a dirigé l’ouverture du Grand Musée Égyptien du Caire et piloté le redressement du secteur touristique après la pandémie, démontrant ainsi ses compétences en gestion de crise et en diplomatie culturelle.

C’est pourquoi, aujourd’hui, il prend la direction de l’UNESCO avec un profil solide pour aborder les dossiers cruciaux de l’organisation :

  • Défendre la liberté académique contre les menaces de censure.
  • Sécuriser le patrimoine mondial face aux conflits armés et aux impacts du réchauffement climatique.
  • Moderniser les systèmes éducatifs à l’ère de l’intelligence artificielle et des algorithmes.
  • Promouvoir le multilinguisme afin que toutes les cultures et voix à travers le monde se fassent entendre.

 

Réactions internationales et perspectives

 

Sur la plateforme X, l’annonce a suscité un vif enthousiasme : l’Égypte a officiellement salué cette victoire avec fierté, Cuba (par la voix de son ministre Bruno Rodríguez) a exprimé ses félicitations, et les pôles africains ont souligné le « renforcement des voix arabes et continentales » au sein des instances multilatérales. Malgré tout, cette élection, dépourvue de controverse majeure, insuffle une énergie positive à l’UNESCO, une organisation souvent confrontée à des contraintes budgétaires dans un contexte d’urgences planétaires croissantes.

En conclusion, avec Khaled el-Enany à la barre, l’organisation se positionne pour faire de la culture un vecteur puissant et inclusif : plus intégrée à la technologie et apte à fédérer les nations autour d’une vision renouvelée de l’héritage humain. Ainsi, cette nouvelle direction représente une opportunité majeure de rendre le patrimoine mondial pertinent et engageant pour la société contemporaine.