Helene Sourou, Author at Journal du Niger - Page 34 sur 214

Agadez : 314 sous-officiers intègrent l’armée nigérienne 

Agadez, 29 août 2025 – Une nouvelle génération de défenseurs de la nation a été célébrée à Agadez. Hier jeudi, la 17ᵉ promotion de l’École Nationale des Sous-Officiers d’Active (ENSOA), baptisée « Adjudant-chef Adamou Nomao Samaïla », a marqué son entrée officielle dans les Forces Armées Nigériennes (FAN). Lors d’une cérémonie empreinte de solennité, l’armée a honoré 314 sous-officiers, renforçant ainsi ses rangs dans un contexte où la sécurité reste une priorité nationale.

L’armée nigérienne : une promotion diversifiée pour servir la nation

 

Composée de 227 sous-officiers d’active, dont sept issus de pays étrangers, et de 94 sous-officiers collatéraux spécialisés dans le génie militaire, incluant une femme, cette promotion illustre la diversité et l’engagement des nouvelles recrues. En effet, ces 314 militaires, formés avec rigueur, sont désormais prêts à contribuer à la défense du Niger et à relever les défis sécuritaires qui se posent dans la région. Leur intégration marque une étape clé dans le renforcement des capacités opérationnelles des FAN.

 

Une cérémonie sous l’œil des plus hautes autorités

 

L’événement, tenu à Agadez, a été présidé par le Secrétaire Général de la région, M. Souleymane Seidou Boulhassan, en présence du Secrétaire Général du ministère de la Défense Nationale, le Général de Division Sani Issa Kaché. De nombreuses personnalités civiles et militaires, dont le commandant de l’ENSOA, ont également pris part à cette célébration, soulignant l’importance de cette nouvelle cohorte pour la sécurité nationale. La présence de ces hautes autorités témoigne de l’engagement du Niger à soutenir ses forces armées.

La 17ᵉ promotion de l’ENSOA, baptisée « Adjudant-chef Adamou Nomao Samaïla », marque son entrée officielle dans l’armée nigérienne

Une formation d’excellence pour des missions cruciales pour les nouveaux entrants de  l’armée nigérienne 

 

D’ailleurs, l’ENSOA, fidèle à sa mission, continue de former des sous-officiers compétents, capables de répondre aux exigences modernes de la défense. Cette 17ᵉ promotion a bénéficié d’un encadrement rigoureux, alliant discipline, technicité et valeurs patriotiques. L’inclusion de militaires étrangers et d’une femme dans le génie militaire reflète également une volonté d’ouverture et d’inclusivité au sein des forces armées.

La tradition au service de l’avenir

 

Comme le veut la coutume, la cérémonie s’est conclue par la remise de distinctions et de prix aux lauréats, suivie d’une photo collective pour immortaliser ce moment mémorable. Ces instants de célébration ont également renforcé le sentiment d’appartenance des nouveaux sous-officiers à la grande famille des FAN. Cette promotion, qui s’ajoute au rang de l’armée, permettra-t-elle de renforcer de façon significative la lutte contre les terroristes au Niger ?

 

 

Lutte contre la désinformation : un atelier pour armer les autorités locales de Dosso

À Dosso, les autorités locales unissent leurs forces contre la désinformation pour préserver la paix sociale.

 

Dosso, 28 août 2025 Dans une salle réunissant responsables administratifs, forces de sécurité et acteurs de la communication, la région de Dosso a lancé aujourd’hui  un atelier stratégique visant à outiller ses autorités municipales contre un fléau qui fragilise les sociétés : la désinformation.

 

Un atelier pour contrer l’impact corrosif des fausses nouvelles

 

Présidée par le Colonel-major Bana Alhassane, Gouverneur de la région, la rencontre s’inscrit dans le cadre du projet régional LAAFI-KIBARU, Informer pour la Paix. Porté par Search For Common Ground en partenariat avec APAC-Niger, ce programme se déploie au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Face à l’extension des menaces sécuritaires à une région autrefois épargnée, le gouverneur a alerté sur l’impact corrosif des fausses informations et des discours de haine sur la cohésion sociale.

 

Des élus locaux formés à la détection des fausses informations

 

L’atelier a pour ambition de transmettre aux élus locaux des méthodes concrètes pour détecter, analyser et neutraliser les contenus trompeurs. L’objectif est clair : renforcer la résilience communautaire et garantir la circulation d’informations fiables. L’atelier invite également les participants à devenir, dans chacune de leurs communes, des relais de vigilance et des promoteurs d’une communication responsable.

Désinformation  : un appel à l’unité face à la manipulation de l’information

 

La présidente régionale d’APAC-Niger, Mme Amadou Rachida Nawada, a insisté sur la nécessité d’une collaboration étroite entre autorités, leaders communautaires et médias pour bâtir un front commun contre la manipulation de l’information. Elle a exprimé le souhait que cet atelier marque le point de départ d’initiatives durables de sensibilisation, dans l’intérêt de la paix et de la stabilité locales.

 

Un front commun pour un avenir de paix et de stabilité au Niger

 

En somme, les autorités de la région de Dosso s’attaquent de front à un problème qui menace la cohésion sociale et la stabilité de la région. Cet atelier est un pas dans la bonne direction pour faire de Dosso une région exemplaire en matière de lutte contre la désinformation. Reste à savoir si les autorités locales sont prêtes à mettre en pratique les leçons de cette formation pour protéger leurs communautés. Cette initiative pourrait-elle être étendue à l’ensemble du pays pour créer un front national contre la désinformation ?

Niger : 150 tonnes de céréales subventionnées à N’Gourti

Niger : une opération d’aide alimentaire d’urgence lancée à N’Gourti pour soulager les ménages

Diffa, 28 août 2025 Face à l’insécurité alimentaire qui menace les populations de la région de Diffa, une lueur d’espoir s’est allumée ce jeudi 28 août 2025 dans la commune rurale de N’Gourti. Le préfet du département, le capitaine Issoufou Koraou, a donné le coup d’envoi d’une vaste opération de vente de céréales à prix subventionnés, une initiative destinée à soutenir les ménages les plus vulnérables. Avec 150 tonnes de denrées mises à disposition, cette action incarne en effet  l’engagement du gouvernement nigérien à renforcer la résilience des communautés face aux défis économiques et climatiques.

Un approvisionnement vital pour des populations en difficulté

 

L’opération, menée dans la commune rurale de N’Gourti, met à disposition un stock impressionnant de 150 tonnes de céréales, comprenant 100 tonnes de riz, 30 tonnes de mil, 10 tonnes de sorgho et 10 tonnes de maïs. Ces denrées, essentielles à la sécurité alimentaire, sont vendues à des tarifs bien inférieurs à ceux du marché. À titre d’exemple, un sac de 100 kg de mil, de maïs ou de sorgho est proposé à 13 000 F CFA, tandis qu’un sac de 25 kg de riz est accessible pour 11 000 F CFA, des prix fixés en fonction de la mesure locale, la tiya. Cette initiative permet aux ménages d’accéder à des produits de première nécessité à des coûts abordables, allégeant ainsi le fardeau des familles confrontées à la hausse des prix.

 

Une réponse stratégique à l’insécurité alimentaire

 

Par ailleurs, cette opération s’inscrit dans une stratégie gouvernementale plus large visant à protéger les populations vulnérables contre les crises alimentaires. Dans une région comme Diffa, où les défis sécuritaires et climatiques exacerbent les difficultés économiques, cette distribution de céréales à prix modérés constitue également un levier essentiel pour renforcer la résilience communautaire. En facilitant l’accès à des denrées de base, le gouvernement cherche à garantir la dignité et la stabilité des ménages les plus fragiles.

À N’Gourti, le gouvernement nigérien lance une vente de céréales à prix réduits pour soutenir les ménages vulnérables face à l’insécurité alimentaire.

Une mobilisation collective pour la réussite de l’opération à N’Gourti

 

La cérémonie de lancement, empreinte de solennité, s’est déroulée en présence de figures clés, dont l’Administrateur Délégué de la commune, le commandant du Groupement de la Garde Nationale du Niger, le commandant de la Brigade Territoriale de la Gendarmerie, ainsi que les membres du comité de gestion. La présence de nombreux bénéficiaires a témoigné de l’importance de cette initiative pour les habitants de N’Gourti, qui voient dans cette opération une réponse concrète à leurs besoins immédiats.

 

Un engagement pour une gestion rigoureuse et un impact durable

 

Le comité de gestion, chargé de superviser la distribution, veille à ce que les céréales parviennent équitablement aux populations cibles. Cette opération illustre ainsi l’engagement du Niger à soutenir ses citoyens face aux défis alimentaires, tout en mettant en lumière la nécessité d’une coordination efficace pour maximiser l’impact de telles initiatives. Cette action s’inscrit dans un plan de réponse humanitaire plus large. Quelles sont les prochaines étapes prévues par le gouvernement nigérien pour faire face aux problèmes d’insécurité alimentaire dans la région de Diffa ?

Niger : la Semaine du Kawar s’est ouverte à Niamey

La région du Kawar à l’honneur : une semaine de célébration pour ses trésors

 

Niamey, 28 août 2025 Le Palais du 29 juillet à Niamey a vibré hier aux couleurs de la région du Kawar, lors de l’inauguration solennelle de la Semaine du Kawar. Présidée par le ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, le Colonel Mahaman Elhaji Ousmane, cette célébration met à l’honneur les trésors culturels et économiques de cette région du nord du Niger. En effet, sous le thème « Promouvoir l’intercommunalité pour la cohésion sociale et le développement local », l’événement ambitionne de valoriser les atouts du Kawar tout en renforçant l’unité et la résilience des communautés.

Le ministre Mahaman Elhaji Ousmane a lancé la Semaine du Kawar, célébrant les richesses culturelles et économiques de cette région stratégique du nord du Niger.

Une vitrine pour les richesses du Kawar

 

La Semaine du Kawar célèbre la diversité et la vitalité de cette région, connue pour ses dattes savoureuses, son sel, son natron, ainsi que son artisanat unique et ses savoir-faire traditionnels. À travers expositions, panels et stands, l’événement offre une tribune pour promouvoir ces ressources et stimuler le développement économique local. En mettant l’accent sur l’intercommunalité, la manifestation cherche à tisser des liens plus étroits entre les communautés, favorisant ainsi une cohésion sociale essentielle dans une région confrontée à des défis multiples.

Un engagement salué par les autorités

 

Dans son discours d’ouverture, le ministre Ousmane a chaleureusement remercié les partenaires, en particulier l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM), pour leur soutien indéfectible aux initiatives en faveur des populations du Kawar. « Ces efforts concrets renforcent la résilience et ouvrent des perspectives de développement durable pour nos communautés », a-t-il souligné. La présence remarquée d’une délégation de l’OIM témoigne également de l’engagement de cet acteur clé dans les projets de paix et de progrès dans la région.

Le ministre Mahaman Elhaji Ousmane a lancé la Semaine du Kawar, célébrant les richesses culturelles et économiques de cette région stratégique du nord du Niger.

Une mobilisation de haut niveau pour l’avenir de la région

 

L’événement a réuni une pléiade de personnalités, dont le gouverneur de la région d’Agadez, le Général de Division Ibra Boulama Issa, qui a prononcé un discours marquant lors de la cérémonie. Aux côtés de membres du gouvernement, de responsables civils et militaires, et d’une forte représentation de la communauté kawarienne, il a aussi rappelé l’importance de valoriser le potentiel économique et culturel du Kawar pour le bénéfice de tout le Niger. Cette mobilisation illustre la volonté des autorités de faire de cet événement un levier de transformation.

Une invitation à découvrir les enjeux du Kawar

 

Par ailleurs, l’OIM Niger, partenaire actif de la Semaine, invite le public à visiter son stand et à participer aux panels de discussion pour découvrir ses actions et échanger sur les enjeux de la région. Ces espaces d’échange visent à sensibiliser aux défis du Kawar tout en mettant en lumière les opportunités de développement communautaire.

 

Le Kawar, une région au cœur de la stratégie de développement nigérienne

 

La cérémonie, riche en échanges et en symboles, a marqué le début d’une semaine de festivités et de réflexions. En présence d’invités de marque et de partenaires internationaux, cet événement positionne le Kawar comme un acteur clé du développement local et un symbole de la richesse culturelle nigérienne. Comment les promesses de cette semaine de célébration se traduiront-elles en actions concrètes pour améliorer durablement le quotidien des habitants du Kawar ?

 

Agadez : saisie record de drogue d’une valeur de 11 millions FCFA

Agadez, 28 août 2025 Un coup dur a été porté au trafic de stupéfiants dans la région d’Agadez. En fait , le 19 août dernier, les agents de l’antenne régionale de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS) ont intercepté une cargaison impressionnante de drogue à l’entrée de la ville, sur la barrière routière de Zinder. Cette opération, menée avec précision, a permis l’arrestation de quatre trafiquants et la saisie de substances illicites d’une valeur marchande dépassant les 11 millions de francs CFA, marquant ainsi une avancée significative dans la lutte contre le narcotrafic au Niger.

Une saisie d’envergure qui révèle la menace

 

L’intervention, réalisée à bord d’un véhicule de transport en commun en provenance d’un village du département de Tessaoua, a permis de mettre la main sur 50 boules de cannabis et 12 500 comprimés d’Exol, une drogue synthétique prisée sur le marché illicite. Par ailleurs, les agents ont confisqué, en plus des stupéfiants, trois téléphones portables et une somme de 117 000 francs CFA. Ils ont également immobilisé le véhicule utilisé pour le transport. Cette saisie, d’une valeur estimée à plus de 11 millions de francs CFA, illustre l’ampleur des réseaux de trafic opérant dans la région.

 

Quatre suspects sous les verrous à Agadez

 

Les forces de l’ordre ont arrêté quatre individus, tous de nationalité nigérienne, au cours de cette opération rondement menée. Elles les ont présentés au parquet d’Agadez le 27 août 2025, où ils devront répondre de leurs actes. Cette interpellation envoie un signal fort aux réseaux criminels : les autorités nigériennes intensifient leurs efforts pour démanteler les filières de trafic de drogue qui menacent la sécurité et la santé publique.

L’OCRTIS intercepte 50 boules de cannabis et 12 500 comprimés d’Exol à l’entrée d’Agadez. Quatre trafiquants arrêtés et présentés au parquet.

La lutte continue : un appel à la vigilance citoyenne à Agadez

 

Face à la recrudescence des activités illicites, l’OCRTIS a lancé un appel vibrant à la population d’Agadez et des environs. Les autorités invitent les citoyens à redoubler de vigilance et à collaborer étroitement avec les Forces de Défense et de Sécurité pour signaler toute activité suspecte. Cette coopération est essentielle pour contrer efficacement les réseaux de narcotrafic qui exploitent la position stratégique d’Agadez, carrefour régional.

 

La guerre sans merci contre la drogue

 

Cette opération s’inscrit dans une dynamique plus large de renforcement de la lutte contre les stupéfiants au Niger. En effet, la région d’Agadez, de par sa situation géographique, reste une zone sensible pour le passage de marchandises illicites. Les efforts des autorités, soutenus par des interventions ciblées comme celle-ci, visent à protéger les communautés locales des ravages de la drogue. Cependant, la saisie record de cette cargaison est-elle un signal que le trafic de drogue a atteint un niveau alarmant dans cette région et comment le Niger compte-t-il freiner ce phénomène ?

 

Niger : « Illimi Mata » honore 240 filles à Niamey

Niger : une journée pour célébrer le triomphe des filles du programme « Illimi Mata »

 

Niamey, le 28 août 2025 Une vague d’espoir et de détermination a envahi le Niger avec la célébration de la Journée des Cohortes des Filles bénéficiaires du programme « Illimi Mata ». Sous la présidence de la ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues, Dr Élisabeth Shérif, cette cérémonie vibrante a honoré 240 jeunes filles des régions de Maradi et Tahoua, récompensées pour leur persévérance dans le cadre de ce programme de seconde chance. Une ode à l’éducation inclusive et à la résilience féminine, cette journée marque une étape décisive pour un Niger où chaque fille peut rêver grand.

Une seconde chance pour un avenir meilleur

 

Porté par la Fondation PetitPouss, avec le soutien technique et financier de l’UNICEF et de l’ambassade du Royaume-Uni, le programme « Illimi Mata » offre une opportunité unique aux filles déscolarisées ou marginalisées de reprendre leur parcours éducatif. Lors de cette cérémonie, la promotion « Djanabou Mahondé » a été mise à l’honneur, avec la remise de diplômes à 240 jeunes filles, symbolisant leur détermination à surmonter les obstacles. De ce fait, cet événement, à la fois festif et solennel, a rappelé une vérité fondamentale : l’éducation est un droit inaliénable, capable de transformer des vies et des communautés entières.

La ministre de l’Éducation remet diplômes et encouragements aux bénéficiaires d’« Illimi Mata », symbole d’espoir et de réussite.

Un plaidoyer en faveur de la scolarisation des filles

 

Dans un discours empreint de conviction, le Dr Élisabeth Shérif a salué le courage des lauréates, qu’elle a qualifiées d’« ambassadrices de la réussite et du courage ». « Votre parcours prouve qu’aucune situation n’est irréversible. Investir dans l’éducation d’une fille, c’est investir dans l’avenir d’une famille, d’une communauté et d’un pays tout entier », a-t-elle déclaré devant un parterre composé des récipiendaires, de cadres ministériels et de partenaires internationaux. La ministre a également réaffirmé l’engagement du président de la République, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, à promouvoir une éducation équitable et transformative pour tous.

Le succès du programme « Illimi Mata » grâce à un partenariat exemplaire

 

Le succès d’« Illimi Mata » repose sur une collaboration exemplaire entre la Fondation PetitPouss, l’UNICEF et l’ambassade du Royaume-Uni. Leur appui a permis de structurer ce programme dans les régions de Maradi et Tahoua, où les défis liés à l’accès à l’éducation, notamment pour les filles, restent prégnants. La présence de l’ambassadrice du Royaume-Uni et du représentant de l’UNICEF à la cérémonie a souligné l’importance de ce partenariat pour bâtir un avenir inclusif.

La ministre de l’Éducation remet diplômes et encouragements aux bénéficiaires d’« Illimi Mata », symbole d’espoir et de réussite.

Un message d’inspiration pour le Niger et son avenir

 

Le Dr Élisabeth Shérif a conclu la cérémonie par un appel vibrant :« Que cette journée inspire chacun de nous à œuvrer pour un Niger où chaque fille, quelle que soit son histoire, puisse réaliser ses rêves et contribuer à la grandeur de la nation. »

En somme, ces mots résonnent comme un défi collectif, celui de faire de l’éducation un levier de transformation sociale et d’émancipation. La célébration de ces 240 jeunes filles, unies par un même idéal, restera gravée comme un symbole d’espoir et de progrès. Comment le Niger compte-t-il étendre ce programme à l’ensemble du territoire pour que toutes les jeunes filles du pays puissent bénéficier d’une seconde chance ?

Niamey honore l’ambassadeur d’Égypte Sayed Mohamed Ahmed

Niger : l’ambassadeur d’Égypte honoré pour son rôle dans le renforcement des liens bilatéraux

 

Niamey, le 28 août 2025 Un vibrant hommage a marqué la fin de mission de l’ambassadeur de la République Arabe d’Égypte au Niger. Ce jeudi, M. Sayed Mohamed Ahmed a été élevé au grade de Commandeur de l’Ordre du Mérite du Niger, une distinction prestigieuse décernée lors d’une cérémonie solennelle présidée par le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur, Son Excellence Monsieur Bakary Yaou Sangaré. Cette reconnaissance célèbre ainsi l’engagement exceptionnel du diplomate dans le renforcement des relations d’amitié et de coopération entre Niamey et Le Caire.

L’ambassadeur égyptien reçoit la distinction de Commandeur de l’Ordre du Mérite du Niger pour son rôle dans le renforcement des relations bilatérales.

L’ambassadeur d’Égypte : un artisan de l’amitié entre deux nations

 

La décoration de M. Sayed Mohamed Ahmed, remise dans le hall du ministère des Affaires étrangères, traduit la gratitude du Niger pour les efforts inlassables du diplomate égyptien. En effet, sous son mandat, les liens entre les deux nations se sont consolidés, marqués par des initiatives favorisant la solidarité et la collaboration dans divers domaines. Cette distinction, conférée au nom du Président de la République, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Grand Maître des Ordres Nationaux, souligne l’impact durable de son action pour rapprocher les peuples nigérien et égyptien.

L’ambassadeur égyptien reçoit la distinction de Commandeur de l’Ordre du Mérite du Niger pour son rôle dans le renforcement des relations bilatérales.

Une coopération renforcée sous son mandat

 

L’ambassadeur a joué un rôle clé dans l’approfondissement des relations bilatérales, en œuvrant pour des projets communs et des échanges fructueux. Son engagement a permis de poser des bases solides pour une coopération accrue, notamment dans les secteurs stratégiques pour le développement des deux pays. Par conséquent, cette reconnaissance officielle met en lumière la volonté du Niger de valoriser les partenariats internationaux fondés sur le respect mutuel et la fraternité.

L’ambassadeur égyptien reçoit la distinction de Commandeur de l’Ordre du Mérite du Niger pour son rôle dans le renforcement des relations bilatérales.

Un symbole de gratitude et de liens indéfectibles

 

La cérémonie, empreinte de solennité, a rassemblé des représentants des autorités nigériennes et de la communauté diplomatique. Elle illustre l’importance accordée par le Niger à ses relations avec l’Égypte, un partenaire historique. Ainsi, en honorant M. Sayed Mohamed Ahmed, le pays réaffirme son attachement à une diplomatie active, capable de tisser des liens durables pour le bénéfice des deux nations.

Une page se tourne, l’amitié demeure

 

En somme, alors que l’ambassadeur s’apprête à quitter le Niger, cette distinction marque la fin d’une mission couronnée de succès. Elle restera un témoignage de l’amitié entre les deux peuples et d’une coopération appelée à se renforcer davantage dans les années à venir. Le successeur de l’ambassadeur Sayed Mohamed Ahmed aura-t-il les mêmes aptitudes pour préserver et renforcer les relations entre le Niger et l’Égypte ?

Catastrophe naturelle : Agadez inondée, les autorités en alerte

Niamey, le 28 août 2025 Une pluie diluvienne a transformé les rues d’Agadez en rivières éphémères, bouleversant le quotidien des habitants. Le 27 août 2025, pas moins de 63 mm d’eau se sont abattus sur la commune urbaine, provoquant des inondations dans plusieurs quartiers. Face à l’ampleur des dégâts, les autorités locales se mobilisent pour évaluer la situation et appellent la population à la vigilance, dans une région où de tels phénomènes météorologiques restent rares mais dévastateurs.

Catastrophe naturelle : les habitants d’Agadez sont invités à éviter les zones inondées et à suivre les consignes de sécurité

Une crue exceptionnelle prend la ville par surprise

 

Les habitants d’Agadez, ville emblématique du nord du Niger, ont été pris de court par cette averse d’une intensité inhabituelle. Les eaux ont envahi maisons, ruelles et infrastructures, touchant particulièrement les zones basses de la commune. Bien que ce type de précipitations puisse être une bénédiction dans une région aride, il a cette fois semé le chaos, mettant en lumière la vulnérabilité des infrastructures urbaines face aux aléas climatiques.

 

Catastrophe naturelle : la réponse rapide des autorités

 

Dès les premières heures suivant l’inondation, l’Administrateur délégué de la commune, Assarid Almoustapha, s’est rendu sur le terrain pour constater l’étendue des dommages. Accompagné d’une délégation, il a visité les quartiers les plus affectés, échangeant avec les résidents pour évaluer leurs besoins immédiats. Cette présence sur le terrain témoigne de l’engagement des autorités à apporter des solutions rapides, tout en mesurant les défis à venir pour prévenir de nouvelles catastrophes.

Les habitants d’Agadez sont invités à éviter les zones inondées et à suivre les consignes de sécurité après des précipitations records.

Catastrophe naturelle : un appel urgent à la prudence

 

Face à la situation, les autorités locales ont lancé un appel pressant au respect des consignes de sécurité. Les habitants sont invités à éviter les zones inondées, à sécuriser leurs biens et à suivre les recommandations officielles pour limiter les risques. Cet avertissement vise à protéger les populations, d’autant plus que les prévisions météorologiques restent incertaines dans cette région du Sahel, où le changement climatique rend les événements extrêmes plus fréquents.

 

Leçon pour l’avenir : adapter les villes aux caprices du climat

 

Cette inondation, bien que spectaculaire, met en lumière un enjeu crucial pour Agadez et le Niger : la nécessité d’adapter les infrastructures urbaines aux nouveaux défis climatiques. Alors que la ville se remet lentement de cette épreuve, cet événement pourrait marquer un tournant dans la planification urbaine et la gestion des risques naturels. Comment la ville d’Agadez compte-t-elle se préparer à l’avenir face à la recrudescence des événements climatiques extrêmes ?

Douze bâtisseurs honorés pour l’hymne “Sahel Benkan”

L’hymne “Sahel Benkan” : douze artisans décorés pour avoir gravé l’unité du Sahel dans la mémoire collective.

 

Ce 28 août 2025, la salle officielle du Conseil Consultatif de la Refondation a résonné d’une solennité particulière. Sous la présidence du Dr Mamadou Harouna Djingarey, les membres du comité créateur de l’hymne « Sahel Benkan », symbole musical de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES), ont reçu la plus haute reconnaissance nationale.

La Médaille de la Souveraineté a honoré les créateurs de l’hymne de l’AES, “Sahel Benkan”, pour leur engagement patriotique et culturel.

Une distinction en l’honneur de la souveraineté

 

Au nom du Président de la République, la prestigieuse Médaille de la Souveraineté “Sarauniya Mangou” a été remise, à titre exceptionnel, aux douze personnalités qui ont contribué à la composition de cette œuvre. En effet, chercheurs, écrivains, musiciens et figures de la scène artistique ont ainsi été salués pour leur engagement patriotique et leur rôle dans la transmission d’un héritage culturel commun.

Le collectif récompensé est composé des personnalités suivantes :

  • M. Mailélé Amadou (Président du Comité)
  • M. Chaibou Maman (vice-président).
  • Dr Yahaya Tounkara.
  • M. El Back Adam.
  • M. Assoumane Salam Issa.
  • M. Adamou Idé (écrivain).
  • M. Harouna Abdourahamane.
  • Mme Chaoulani Safiatou Amadou Djingarey.
  • M. Ibrahim Guida.
  • M. Dandi Adamou.
  • Dr. Souley Dodo (ancien chef de la Musique des FAN).
  • Mme Aichatou Ali Soumaila.
  • M. Mamane Sani Abdoulaye.
  • M. Mamoudou Abdoussalam (artistes musiciens).

Pour information, le Président de la République a institué, le 23 mai 2024, la médaille « Sarauniya Mangou » pour récompenser les personnes physiques ou morales qui se distinguent par des actes de patriotisme, d’engagement ou de sacrifice au service de la souveraineté nationale.

L’hymne “Sahel Benkan” : une œuvre pour unifier la nation

 

Portant la voix du collectif, M. Mailélé Amadou, président du comité, a exprimé l’émotion et la fierté qui animaient l’ensemble des récipiendaires. Il a rappelé la vocation intemporelle de l’hymne, conçu pour traverser les générations et fédérer tous les citoyens autour d’une souveraineté assumée et partagée.

« C’est un texte qui nous suivra et que nous léguerons comme un symbole de souveraineté assumée et porteuse de bonheur », a-t-il affirmé.

La Médaille de la Souveraineté a honoré les créateurs de l’hymne de l’AES, “Sahel Benkan”, pour leur engagement patriotique et culturel.

Bien plus qu’un hymne, un symbole d’unité et de dignité

 

Plus qu’un simple chant, « Sahel Benkan » est présenté comme un vecteur d’unité et de dignité collective. Ses créateurs y voient une source d’élévation, un appel à la mémoire et à l’engagement, porté par l’esprit de l’AES et ancré dans l’âme du Sahel.

En conséquence, « Sahel Benkan » dépasse le cadre artistique : il incarne un chant commun, capable d’élever les esprits, de nourrir la fierté et de renforcer l’adhésion autour des idéaux de l’AES. Cette œuvre illustre comment la culture devient un levier puissant de mobilisation et d’unité territoriale.

 

L’hymne “Sahel Benkan” : la culture au service de la souveraineté

 

« Sahel Benkan » et la reconnaissance de ses créateurs ne sont pas de simples événements anecdotiques, ils illustrent la volonté de l’AES de bâtir sa cohésion non seulement sur des fondations politiques et économiques, mais aussi sur un socle culturel fort. Cette approche par les symboles peut-elle s’avérer plus efficace que les politiques publiques traditionnelles pour fédérer les peuples du Sahel autour d’une identité commune et solide ?

Minneapolis : tragédie à l’église Annunciation, deux enfants tués dans une fusillade

Une matinée de prière s’est transformée en cauchemar à Minneapolis, où un tireur a abattu deux jeunes enfants et blessé 14 autres lors d’une messe scolaire dans l’église Annunciation, semant l’effroi dans une communauté déjà éprouvée par la violence.

 

Minneapolis, 27 août 2025 Une fusillade d’une violence inouïe a endeuillé Minneapolis ce mercredi, frappant en plein cœur de l’église Annunciation. Le lieu de culte, qui abrite également une école catholique, a été le théâtre d’une attaque meurtrière alors que des élèves de la maternelle à la 8ᵉ année étaient rassemblés pour la messe de rentrée.

 

Un assaillant mystérieux s’en prend à des enfants

 

Peu avant 8 h 30, un homme armé a ouvert le feu à travers les fenêtres de l’église, ciblant délibérément les enfants. Le bilan est lourd : deux élèves, âgés de 8 et 10 ans, ont perdu la vie, tandis que 17 autres personnes, dont 14 enfants, ont été blessées. Deux des victimes se trouvent toujours dans un état critique, a précisé le chef de la police de Minneapolis, Brian O’Hara.

L’assaillant, Robin Westman dans la jeune vingtaine sans antécédents criminels significatifs, s’est donné la mort d’une balle dans le stationnement de l’église, mettant ainsi fin à l’attaque.

En effet, l’homme, vêtu de noir et armé d’un fusil, d’un pistolet et d’un fusil de chasse, aurait barricadé deux portes avec des planches de bois avant de tirer des dizaines de coups à travers les vitraux. « La cruauté et la lâcheté d’ouvrir le feu sur une église remplie d’enfants sont absolument inconcevables », a déclaré O’Hara, la voix empreinte d’émotion.

Pour l’heure, les autorités n’ont pas encore déterminé le mobile de l’attaque, mais le FBI et le Bureau de l’alcool, du tabac, des armes à feu et des explosifs (ATF) analysent actuellement des indices, dont un possible engin fumigène retrouvé dans la voiture du tireur.

 

 Minneapolis : le ballet des secours et la douleur d’une ville

 

Face à l’ampleur du drame, la réponse des secours a été immédiate. Plus de 65 unités de police, soutenues par le FBI, l’ATF et la patrouille d’État du Minnesota, ont convergé vers le lieu de la tragédie. Au total, onze victimes, dont neuf enfants, ont été transportées au Hennepin County Medical Center. Quatre d’entre elles ont même nécessité une intervention chirurgicale d’urgence.

L’hôpital pédiatrique Children’s Minnesota a admis six autres enfants. En outre , le Dr Thomas Wyatt, chef du service des urgences de Hennepin Healthcare, a affirmé qu’il n’y a eu aucun décès supplémentaire parmi les blessés hospitalisés.

La douleur de la communauté s’est manifestée dans les mots des officiels. Le maire Jacob Frey a dénoncé un « acte indicible » et a appelé à une solidarité collective, insistant : « Ne considérez pas ces enfants comme ceux des autres. Ce sont les nôtres. »

De son côté, le gouverneur du Minnesota, Tim Walz, a qualifié l’événement de « violence atroce ». Le président Donald Trump, informé de la tragédie, a exprimé ses condoléances sur Truth Social, assurant que la Maison-Blanche suivait la situation de près.

 

Témoignages poignants et statistiques glaçantes

 

L’attaque de l’église Annunciation s’inscrit dans un contexte de violence particulièrement alarmant à Minneapolis. En effet, la ville a déploré trois autres incidents armés qui ont fait cinq morts et 25 blessés en 24 heures. Mardi, une fusillade en plein jour a tué une personne et en a blessé six. De plus, deux autres homicides par arme à feu se sont produits dans la nuit.

Le chef de police O’Hara a déploré : « Le niveau de violence armée dans les dernières 24 heures est profondément troublant. »

Cette tragédie a également donné lieu à des témoignages bouleversants. Zuheir Safe, le grand-père d’une élève blessée, a partagé son désarroi : « Les gens ne devraient pas avoir d’armes. Je veux juste serrer ma petite-fille dans mes bras. »

La sénatrice Amy Klobuchar a raconté l’histoire déchirante d’une collégienne qui a vu ses amis être touchés par balles, l’un au cou, l’autre à l’estomac. Bill Bienemann, un résident, a quant à lui affirmé avoir entendu « jusqu’à 50 coups de feu » sur trois à quatre minutes.

 

Une communauté unie face à l’horreur

 

Lundi, l’école Annunciation, forte de 400 élèves, a débuté son année scolaire, une année spéciale qui marque son 100ᵉ anniversaire. L’attaque a brisé une tradition annuelle : la messe matinale du mercredi, qui réunissait élèves, enseignants et parents.

Le père Erich Rutten, prêtre d’une paroisse voisine, a décrit des parents en pleurs, certains « effondrés au sol » dans l’angoisse et le chagrin. D’ailleurs, la directrice des soins pastoraux de l’école, Helen Corkran, a souligné la réputation chaleureuse et unie de l’établissement.

 

Minneapolis au milieu du débat sur les armes à feu : L’ouverture vers l’avenir

 

Alors que Minneapolis pleure ses pertes, cette tragédie ravive un débat national sur la violence armée. L’incident met en lumière les limites des mesures actuelles, même si le Minnesota se classe 14e en termes de rigueur pour ses lois sur les armes. Cette tragédie est la cinquième du genre dans une école américaine depuis le début de l’année 2025.

Des organisations comme Moms Demand Action ont appelé à une réforme urgente, tandis que les autorités locales promettent des réponses face à cette vague de violence.

Cependant, la question demeure : cette nouvelle tragédie poussera-t-elle les législateurs à agir, ou le débat restera-t-il, une fois de plus, confiné aux tribunes, laissant les communautés vivre dans la peur d’un prochain drame ?