Helene Sourou, Author at Journal du Niger - Page 42 sur 214

Répartition des enseignants : les affectations validées

Niger : une étape clé pour la rentrée scolaire 2025-2026 avec la réception des affectations des enseignants

 

Niamey, 12 août 2025 –  La ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues, Dr Élisabeth Shérif, a marqué un jalon essentiel en vue de la prochaine rentrée scolaire. En fait, le lundi, lors d’une visite à l’Institut National de Documentation, de Recherche et d’Animation Pédagogique (INDRAP) à Niamey, elle a officiellement réceptionné le rapport final des travaux de la Commission Nationale d’Affectation, un document clé pour organiser l’année académique 2025-2026.

L’organisation de l’éducation en chiffres

 

Cette rencontre a permis à la ministre de récupérer le compte-rendu des délibérations de la commission, qui s’est réunie du 4 au 9 août pour examiner les dossiers d’affectation des enseignants à travers le pays. Au total, 1 956 dossiers ont été étudiés, répartis ainsi : 1 396 pour l’enseignement primaire, 511 pour le secondaire et 49 pour les appelés du service civique. Ce travail minutieux garantit une répartition équitable et stratégique des éducateurs, essentielle pour répondre aux besoins des écoles nigériennes.

 

Inclusivité et collaboration au cœur du processus

 

Présidée par l’Inspecteur Djibrilla Hassane, la commission regroupe 20 membres, dont six représentants du Ministère de l’Éducation Nationale et quatorze issus des partenaires sociaux du secteur éducatif. Par ailleurs, cette composition reflète une approche participative, intégrant les voix des différents acteurs pour une gestion transparente et collaborative. La ministre a salué cet esprit inclusif, soulignant qu’il renforce la crédibilité et l’efficacité des décisions prises.

 

 Rapport d’affectation des enseignants : le fruit d’un travail rigoureux et dévoué

 

Le succès des travaux de la commission repose sur une préparation soignée, orchestrée par les commissions régionales d’affectation et la Division de la gestion des carrières. En amont, ces efforts ont permis d’examiner les dossiers avec précision, assurant ainsi une organisation fluide et adaptée aux réalités locales. La ministre a tenu egalement à féliciter tous les acteurs impliqués pour leur rigueur et leur engagement.

La ministre Élisabeth Shérif réceptionne le rapport d’affectation des enseignants, pierre angulaire d’une rentrée scolaire équitable

 Au-delà du rapport, la promesse d’un nouveau départ

 

Au-delà de la réception du rapport, la visite de la ministre à l’INDRAP avait pour but de s’assurer des bonnes conditions de travail de la commission et d’exprimer sa gratitude. La réception de ce rapport n’est pas seulement un acte protocolaire, mais bien le fondement de la rentrée scolaire 2025-2026 et la promesse d’une répartition équitable des enseignants. Reste désormais à s’assurer que ces décisions se traduiront par une éducation de qualité et accessible dans chaque classe du pays, marquant un nouveau départ pour l’avenir de l’enseignement nigérien.

La fourrière municipale entre en action à Niamey

Niamey : une nouvelle ère pour la circulation urbaine avec l’inauguration de la fourrière municipale

 

Niamey, 11 août 2025 La capitale nigérienne a franchi un cap décisif dans la régulation de son trafic routier. Ce lundi, le Colonel Boubacar Soumana Garanké, responsable délégué de la Ville de Niamey et dirigeant de l’Association des Communes du Niger, a donné le feu vert aux opérations de la fourrière municipale, en étroite collaboration avec l’entreprise NTRANS. Accompagné des responsables communaux, il a marqué ce démarrage comme une réponse ferme aux défis de la mobilité en milieu urbain.

La capitale nigérienne inaugure ses opérations de fourrière pour désengorger les routes, imposer le respect du stationnement et promouvoir un civisme routier durable.

La fourrière municipale : Une guerre contre les embouteillages pour une ville plus fluide

 

Cette mesure vise avant tout à désengorger les routes et avenues de Niamey, à rendre les déplacements plus fluides et à instaurer un environnement ordonné pour tous les conducteurs et piétons. En effet, en imposant un respect strict des normes de stationnement, les autorités entendent promouvoir une utilisation responsable de l’espace public, contribuant ainsi à une meilleure qualité de vie dans la capitale.

La capitale nigérienne inaugure ses opérations de fourrière pour désengorger les routes, imposer le respect du stationnement et promouvoir un civisme routier durable. La capitale nigérienne inaugure ses opérations de fourrière pour désengorger les routes, imposer le respect du stationnement et promouvoir un civisme routier durable.

La tolérance zéro : des sanctions immédiates et strictes

 

Dorénavant, les autorités remorqueront tout engin garé de manière désordonnée ou laissé à l’abandon à l’aide d’un dispositif d’immobilisation, avant de l’acheminer vers la fourrière. Pour illustrer l’efficacité immédiate de cette initiative, elles ont confisqué un véhicule stationné irrégulièrement sur une artère rapide dès la fin de la cérémonie, démontrant ainsi que les règles s’appliquent sans délai.

La capitale nigérienne inaugure ses opérations de fourrière pour désengorger les routes, imposer le respect du stationnement et promouvoir un civisme routier durable.

Un appel au civisme pour une ville plus harmonieuse

 

Le Colonel Boubacar Soumana Garanké a profité de l’occasion pour exhorter les habitants de Niamey à adopter un comportement civique et une attitude citoyenne exemplaire. Il a insisté sur le rôle de chacun dans le maintien d’une ville harmonieuse et sécurisée.

Pour toute question ou démarche, les usagers peuvent composer le numéro d’assistance gratuit, le 22, ou se rendre au comptoir dédié de la Fourrière Municipale. Ce dispositif marque un tournant pour la mobilité urbaine à Niamey, mais la réussite de cette initiative dépendra aussi de la prise de conscience collective et de la volonté des citoyens de faire de la capitale un modèle de civisme et de responsabilité.

 

 

 

NIPHAR : Le Niger remplit ses propres poches… de sérum

Souveraineté sanitaire : le Niger produit désormais ses propres sérums grâce à NIPHAR

 

Niamey, 11 août 2025 Le Niger a concrétisé une avancée majeure dans le secteur de la santé publique. Le Niger, par le biais de sa nouvelle société pharmaceutique nationale NIPHAR, produit désormais ses propres poches de sérum glucosé et salé. Cette étape décisive vers l’autonomie sanitaire a été saluée le 8 août par le Ministre de la Santé et de l’Hygiène Publique, Médecin-Colonel Major Garba Hakimi, lors d’une visite officielle sur les sites de la NIPHAR, du LANSPEX et de l’ONPPC.

Avec NIPHAR, LANSPEX et ONPPC, le Niger renforce son système de santé en maîtrisant la fabrication, le contrôle qualité et la distribution des solutés.

NIPHAR : le cœur technologique d’une production locale

 

Au cœur de cette transformation se trouve une machine de remplissage automatisée capable de produire jusqu’à 2 000 poches de solutés par jour, en formats 250 ml et 500 ml. Installée dans les locaux de la NIPHAR, cette technologie permet un remplissage stérile et conforme aux normes internationales, réduisant ainsi la dépendance aux importations et renforçant la sécurité des approvisionnements médicaux.

La NIPHAR, créée le 7 février 2025, a pour mission la fabrication, la distribution et la commercialisation de médicaments et de dispositifs médicaux. Elle incarne la volonté de l’État de garantir un accès équitable à des produits de santé de qualité et à prix abordables.

Avec NIPHAR, LANSPEX et ONPPC, le Niger renforce son système de santé en maîtrisant la fabrication, le contrôle qualité et la distribution des solutés.

Un trio de choc pour garantir qualité et distribution

 

La visite ministérielle a également permis de constater le bon fonctionnement du LANSPEX, le laboratoire national chargé du contrôle qualité des produits de santé, et de l’ONPPC, responsable de l’acquisition et de la distribution des médicaments essentiels sur l’ensemble du territoire.

Le Ministre s’est félicité de la disponibilité des stocks, déjà acheminés vers plusieurs régions, et a salué la rigueur des contrôles effectués par le LANSPEX. Par ailleurs, il a lancé un appel à la vigilance contre les médicaments vendus dans la rue, souvent non contrôlés et potentiellement dangereux pour la population.

Une vision stratégique pour la santé publique

 

Cette initiative s’inscrit dans une politique nationale de souveraineté pharmaceutique, visant à sécuriser les chaînes d’approvisionnement, réduire les coûts et améliorer la résilience du système de santé nigérien. Elle répond aussi aux enjeux de sécurité sanitaire dans un contexte régional marqué par des tensions et des défis logistiques.

Avec NIPHAR, le Niger ne se contente plus d’importer : il fabrique, contrôle et distribue. C’est une révolution silencieuse, mais stratégique, qui place la santé publique au cœur de la souveraineté nationale. Ce succès marque-t-il le début d’une nouvelle ère pour l’industrie pharmaceutique nigérienne, capable de s’exporter et de devenir un modèle d’autonomie pour la sous-région ?

Agadez : 83 candidats en lice pour le BTS 2025

Agadez : un départ prometteur pour les épreuves du Brevet de technicien supérieur public 2025

 

Agadez, 11 août 2025 La région d’Agadez a franchi une étape décisive dans la formation professionnelle de sa jeunesse. Ce lundi, le responsable administratif principal de la région, M. Souleymane Seidou Boulhassan, a inauguré avec solennité les épreuves écrites du concours pour le Brevet de Technicien Supérieur (BTS) d’État, édition 2025, offrant ainsi une chance inestimable à des dizaines d’aspirants de se qualifier pour des carrières spécialisées.

83 jeunes, répartis équitablement entre filles et garçons, entament les épreuves du concours BTS 2025, symbole d’un engagement régional fort

BTS 2025 : la parité au cœur d’une ambition collective

 

Avec un effectif total de 83 participants, dont 42 jeunes hommes et 41 jeunes femmes, la région d’Agadez démontre un engagement équilibré en faveur de l’égalité des genres. Ces candidats se mesurent dans sept domaines d’expertise distincts, couvrant des secteurs variés essentiels au développement économique et technique du Niger. Ainsi, cette session d’examens représente une opportunité vitale pour ces jeunes de décrocher un diplôme reconnu, ouvrant la voie à des emplois qualifiés ou à des études avancées.

Un environnement rigoureux pour une semaine d’épreuves

 

Les épreuves se déroulent dans la grande salle de l’École des Mines, de l’Aviation et des Ressources (EMAÏR). Le Professeur Mounkaila Abdo Laouali Serki, en sa qualité de dirigeant de la commission d’évaluation, assure une direction et une gestion impeccables. D’ailleurs, les tests se prolongeront jusqu’au 16 août 2025, offrant aux candidats une période intensive pour démontrer leurs connaissances et aptitudes. Cette durée structurée vise à évaluer de manière approfondie les compétences acquises, dans un esprit de fair-play et d’excellence éducative.

83 jeunes, répartis équitablement entre filles et garçons, entament les épreuves du concours BTS 2025, symbole d’un engagement régional fort

BTS 2025 : les autorités unies derrière la jeunesse

 

Pour cette inauguration, le responsable régional était entouré d’un groupe de figures éminentes issues des sphères civiles et militaires, notamment le dirigeant de l’Université d’Agadez, Dr Arzika Sama. Leur présence souligne l’importance accordée par les autorités à cette initiative formative, renforçant ainsi le moral des participants et l’engagement de toute la région en faveur de l’éducation.

En somme, plus qu’un simple concours, cette session du BTS marque l’engagement de la région d’Agadez à doter sa jeunesse des compétences techniques dont le Niger a besoin pour son développement. À travers ces diplômés, c’est une nouvelle génération d’acteurs économiques et sociaux qui se prépare, prête à relever les défis de l’emploi et à contribuer activement à la prospérité de la nation.

Agadez : la quête de l’excellence scientifique est lancée

Agadez : coup d’envoi pour l’examen d’admission à l’École scientifique de Niamey, un tremplin pour les jeunes talents

Agadez, 11 août 2025 La région d’Agadez a marqué un jalon important dans la formation des futures élites scientifiques du Niger. En effet, ce lundi, l’Adjoint au Secrétaire Général de la Région, M. Hamidou Saidou Diallo, a officiellement inauguré les tests écrits de l’examen d’admission direct à l’Établissement Scientifique de Niamey pour la session 2025, une opportunité cruciale pour les aspirants à une éducation d’excellence.

32 jeunes candidats participent aux épreuves d’admission à l’Établissement Scientifique de Niamey, symbole d’un engagement régional

L’engagement pour les jeunes talents de la région

 

Par ailleurs, cette initiative vise à sélectionner les meilleurs profils pour intégrer cet institut prestigieux, connu pour sa rigueur académique. Dans la région d’Agadez, ce sont au total 32 participants, dont 14 jeunes filles, qui se lancent dans cette compétition. Ce chiffre reflète un intérêt croissant pour les filières scientifiques, d’autant plus que la représentation féminine est encourageante et souligne les efforts pour promouvoir l’égalité dans l’accès à l’enseignement supérieur.

 

Un examen sous le signe de l’équité et de la rigueur

 

Les évaluations ont lieu au Complexe d’Enseignement Secondaire Maï Manga Oumara, où les membres de la commission d’examen veillent à une supervision stricte et une organisation fluide. Ce choix de lieu assure un environnement propice à la concentration, garantissant ainsi que chaque candidat puisse exprimer pleinement son potentiel dans des conditions optimales.

Une mobilisation politique et citoyenne pour l’éducation

 

Pour cette cérémonie d’ouverture, l’Adjoint au Secrétaire Général était entouré de nombreuses figures civiles et militaires, ainsi que de dirigeants de l’enseignement public au niveau régional. Leur présence témoigne de l’importance accordée par les instances locales à cette étape formative, renforçant le moral des participants et l’engagement de toute une région en faveur de l’éducation.

 

Au-delà d’Agadez, l’espoir d’un Niger scientifique

 

Finalement , en offrant à ses jeunes un chemin vers l’excellence, Agadez ne se contente pas de former de futurs scientifiques : elle investit dans l’avenir du Niger tout entier. Ces 32 candidats sont le symbole d’une jeunesse ambitieuse et déterminée, prête à relever les défis complexes de demain et à faire du Niger une force scientifique et technologique sur le continent africain.

BTS 2025 : le Niger se mobilise pour sa jeunesse

Niamey : le Ministre donne le coup d’envoi aux épreuves du BTS 2025, un pas décisif pour l’avenir professionnel des jeunes

 

Niamey, 11 août 2025 C’est un moment clé pour l’enseignement supérieur qui s’est déroulé sous les yeux attentifs de centaines de candidats. En effet, ce lundi, le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation Technologique a officiellement inauguré les épreuves écrites du Brevet de Technicien Supérieur (BTS) d’État pour la session 2025, marquant ainsi le début d’une étape essentielle pour des milliers de jeunes en quête de qualifications professionnelles.

Un coup d’envoi symbolique pour l’avenir

 

Le ministre a choisi de donner le signal de départ au jury numéro 3, installé au Complexe d’Enseignement Secondaire Koira Kano Nord (ex-CEG 25) à Niamey. D’ailleurs, cette sélection d’un site local reflète la volonté du département ministériel de se rapprocher des participants et de mieux appréhender les défis quotidiens sur le terrain. De fait, les autorités soulignent leur engagement à rendre l’éducation accessible et ancrée dans la réalité des apprenants.

 

BTS 2025 :  Une participation massive, un enjeu national

 

Au niveau national, pas moins de 3 417 aspirants, dont 1 404 jeunes femmes, se mesurent à ces examens. Les épreuves sont organisées au sein de 16 commissions d’évaluation, distribuées de manière équilibrée : dix dans la capitale Niamey, deux à Maradi, deux à Zinder, une à Tahoua et une à Agadez. Cette répartition géographique assure une couverture étendue, favorisant ainsi l’équité pour tous les candidats issus des différentes régions du Niger.

 

BTS 2025 : Des paroles d’encouragement pour un avenir prometteur

 

Lors de cette cérémonie, le ministre n’a pas manqué de motiver les participants en leur offrant des recommandations utiles et en leur adressant ses vœux de réussite. Par ailleurs, il a rappelé l’importance de cette épreuve comme un jalon fondamental dans leur trajectoire scolaire et professionnelle, encourageant chacun à donner le meilleur de soi pour franchir cette barrière avec brio.

Le ministre de l’Enseignement Supérieur inaugure les épreuves du BTS 2025 à Niamey, mobilisant plus de 3 400 candidats dans une dynamique nationale de qualification professionnelle

 Au-delà de l’examen, la promesse d’un avenir meilleur

 

En somme, le BTS représente une véritable porte d’entrée vers le marché de l’emploi ou vers des formations plus avancées. La session de cette année s’inscrit dans une stratégie globale d’amélioration du dispositif d’enseignement technique et professionnel au Niger, visant à adapter les compétences aux besoins actuels de la société et de l’économie. Cette nouvelle génération de techniciens qualifiés est la force vive du pays, et c’est sur elle que le Niger mise pour construire son développement durable et affronter les défis de demain.

La force d’une nation : le Tchad célèbre ses 65 ans

Indépendance du Tchad : Déby galvanise la Nation avec une parade militaire grandiose

 

N’Djaména, 11 août 2025 Sous un soleil radieux, le maréchal Mahamat Idriss Déby Itno a dirigé ce matin une impressionnante parade des forces armées à la place de la Nation, marquant avec faste le jour de l’indépendance du Tchad. Cette manifestation solennelle, qui commémore la libération du joug colonial français en 1960, a réuni des milliers de citoyens et de dignitaires pour honorer la fierté nationale et renouveler l’engagement envers l’unité du pays.

Une parade symbolique de force et d’unité

Au cœur de la capitale, des troupes impeccablement alignées ont défilé devant le chef de l’État, accompagné de hauts responsables militaires et civils. Le maréchal Déby, revêtu de son uniforme d’apparat, a inspecté les rangs avant de prononcer un discours fervent, appelant à la vigilance face aux menaces sécuritaires régionales et à la consolidation de la paix intérieure.

« Notre indépendance est un trésor que nous devons protéger ensemble », a-t-il déclaré, soulignant les progrès réalisés depuis la récente transition politique.

Par ailleurs, cette 65ᵉ commémoration intervient dans un contexte de stabilité relative, après des années marquées par des défis internes et externes. Le Tchad, pivot stratégique en Afrique centrale, continue de jouer un rôle clé dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, avec ses forces armées souvent saluées pour leur bravoure.

 

 65 ans : entre hommage aux héros et vision pour l’avenir

La cérémonie a inclus un hommage poignant aux figures historiques de l’indépendance, notamment François Tombalbaye, premier président du pays, et au défunt Idriss Déby Itno, père de l’actuel dirigeant, tombé au combat en 2021. D’ailleurs, des salves d’honneur et des survols d’avions ont rythmé l’événement, symbolisant la résilience d’une nation confrontée à des crises humanitaires et climatiques persistantes.

Dans son allocution télévisée de la veille, le maréchal a évoqué les avancées en matière de développement, comme l’amélioration des infrastructures et la promotion de l’éducation, tout en invitant la jeunesse à s’impliquer dans la construction d’un Tchad prospère. Des feux d’artifice et des spectacles culturels sont prévus en soirée pour clore les festivités.

 

L’unité nationale, plus forte que les défis

Cette journée fériée est l’occasion pour les Tchadiens de célébrer leur identité commune, avec des messages de solidarité adressés aux peuples voisins. Des délégations étrangères, dont des représentants de l’Union africaine, ont également assisté à la parade, renforçant les liens diplomatiques du Tchad sur la scène continentale.

Malgré des défis économiques liés à la dépendance au pétrole et aux conflits frontaliers, l’atmosphère reste optimiste, avec des appels à l’unité qui transcendent les clivages ethniques et politiques.

65 ans : un héritage à défendre, un futur à bâtir

L’indépendance, proclamée le 11 août 1960, a mis fin à des décennies de domination française, ouvrant la voie à une souveraineté chèrement acquise. Aujourd’hui, le Tchad, avec plus de 18 millions d’habitants, aspire à une croissance inclusive, soutenue par des partenariats internationaux. Alors que les échos de la parade résonnent encore, cette célébration rappelle l’importance de préserver les acquis de la liberté, dans un monde en constante évolution, et de préparer la prochaine génération à relever les défis de demain.

Huit jeunes, un rêve : Diffa vise l’excellence au Collège Scientifique

Diffa mise sur l’excellence : huit jeunes en lice pour intégrer le Collège Scientifique de Niamey

Diffa, 11 août 2025 Dans la cour de l’école primaire Boukari Sabo, le silence studieux des candidats contrastait avec l’effervescence d’un événement porteur d’avenir. Ce lundi, le Général de Division Mahamadou Ibrahim Bagadoma, Gouverneur de la région de Diffa, a donné le coup d’envoi officiel du concours d’entrée au Collège Scientifique de Niamey, une institution d’élite dédiée à la formation des futurs scientifiques du Niger.

Une course à l’excellence : l’espoir de Diffa sur les bancs de l’école

Ils sont huit cette année – dont trois filles – à représenter la région de Diffa dans ce concours national très sélectif. En effet, pour ces jeunes aspirants, l’enjeu dépasse la simple réussite scolaire : il s’agit d’intégrer un établissement qui incarne l’ambition scientifique du pays, inauguré en décembre 2024 dans le cadre des réformes éducatives portées par la Charte de la Refondation.

Face aux candidats, le Gouverneur Bagadoma a tenu un discours empreint de fierté et d’encouragement.

« Vous portez aujourd’hui l’espoir de toute une région. Soyez concentrés, confiants et donnez le meilleur de vous-mêmes pour perpétuer l’excellence dont Diffa a su faire preuve l’année dernière avec un taux de réussite de 100 % », a-t-il déclaré.

Le savoir scientifique, moteur du développement national

Au-delà de ces mots d’encouragement, le Gouverneur a rappelé la portée stratégique de la formation scientifique pour le Niger.

« Notre pays a besoin de ses fils et filles, particulièrement dans les domaines scientifiques et technologiques. Vous êtes appelés à devenir les acteurs du progrès et de l’innovation de demain », a-t-il souligné, insistant sur le rôle des sciences dans la transformation économique et sociale du pays.

Le concours, organisé simultanément dans toutes les régions du Niger, comprend des épreuves en mathématiques, sciences de la vie et de la Terre, et étude de texte. Par ailleurs, les résultats seront centralisés et corrigés à Niamey, où seuls 150 élèves seront retenus pour intégrer la classe de 6ᵉ du Collège Scientifique.

Une mobilisation pour l’excellence, un avenir à bâtir

La cérémonie s’est déroulée en présence des secrétaires généraux de la région, des responsables des Forces de Défense et de Sécurité, ainsi que des représentants des services techniques de l’éducation. En outre , dette ample mobilisation témoigne de l’importance accordée à ce concours, devenu un symbole de l’engagement régional pour l’excellence académique.

À Diffa, l’éducation scientifique n’est pas un luxe, mais une priorité. Et ces huit candidats incarnent une promesse : celle d’un Niger qui investit dans l’intelligence de sa jeunesse pour bâtir son avenir. Reste à savoir comment ces futurs scientifiques contribueront, à terme, à façonner le progrès et l’innovation dans leur pays et au-delà.

RECI 2025 : le Niger fait de ses langues un outil de cohésion

La langue comme levier de paix : le Niger inaugure la première Rencontre Culturelle Internationale dédiée aux peuples Zarma-Sonrai-Dendi

 

Niamey, 7 août 2025 Dans une ambiance empreinte de fierté et de fraternité, le Centre des Conférences Mahatma Gandhi de Niamey a accueilli ce jeudi l’ouverture officielle de la toute première édition de la Rencontre Culturelle Internationale (RECI). L’événement est consacré aux langues Zarma, Sonrai et Dendi, ainsi qu’à la parenté à plaisanterie. Il s’agit d’une initiative portée par le gouvernement nigérien, avec à sa tête le Premier Ministre Ali Mahamane Lamine Zeine, qui a présidé la cérémonie en présence de délégations venues d’une quinzaine de pays et de la diaspora.

Le Niger accueille la première Rencontre internationale des langues Zarma, Sonrai et Dendi, affirmant son ambition de faire de la diplomatie

Les Langues du Sahel : une diplomatie culturelle au service de la souveraineté et de la paix

 

Placée sous le thème « Facteurs de souveraineté, d’intégration et de consolidation de la paix au Sahel », cette rencontre culturelle vise à faire de la langue un outil de cohésion régionale. Le Chef du gouvernement, dans son discours d’ouverture, a transmis les salutations du Président de la République, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, tout en soulignant que les peuples de l’AES ont choisi de reprendre leur destin en main. Il a rappelé que la diversité linguistique et culturelle, loin d’être un obstacle, constitue une richesse à valoriser pour bâtir une Confédération ouverte, solidaire et résolument tournée vers l’avenir.

La parenté à plaisanterie : un ciment social ancestral

 

Au cœur des échanges, les participants ont mis en lumière la parenté à plaisanterie comme un mécanisme traditionnel de régulation sociale, capable de désamorcer les tensions et de rapprocher les communautés. D’ailleurs, le Premier Ministre a insisté sur la nécessité de refuser que cette diversité soit instrumentalisée pour diviser, et il a salué l’inscription de la parenté à plaisanterie comme pilier de cette rencontre. Il a également annoncé que les institutions de la Confédération proposeront des recommandations concrètes pour renforcer l’unité et la paix dans l’espace sahélien.

Le Niger accueille la première Rencontre internationale des langues Zarma, Sonrai et Dendi, affirmant son ambition de faire de la diplomatie

Une mobilisation régionale et des propositions d’avenir

 

Le programme prévoit des forums entre chefs coutumiers, leaders communautaires, jeunes et communicateurs des pays membres de l’AES. Le gouverneur de Niamey, le Général de Division Assoumane Abdou Harouna, a souhaité la bienvenue aux participants et rappelé que la langue Zarma figure parmi les trois langues de travail reconnues par l’Union Africaine, aux côtés du peulh et du haoussa.

De son côté, le Président du Comité d’organisation, Professeur Mamoudou Djibo, a salué l’engagement des institutions et de la diaspora, qui ont contribué à plus du tiers du budget de l’événement. Il a également évoqué les précédentes initiatives, notamment la semaine de la langue Sonrai organisée à Ouagadougou en 2019 avec l’appui de l’UNESCO, et a proposé la création d’un réseau de chefs coutumiers pour appuyer la gestion sécuritaire dans la zone des trois frontières, ainsi qu’un réseau de recherche baptisé Soni Ali Ber.

Parmi les personnalités honorées, le Sultan du Gobir Abdou Balla Marafa et le Professeur Alkassoum Maïga, représentant de la communauté internationale Zarma-Sonrai, ont aussi exprimé leur joie et leur reconnaissance pour cette célébration des racines communes. Tous ont salué les efforts des organisateurs et des autorités pour faire de cette rencontre un moment fondateur.

Les Langues du Sahel : un nouvel instrument de gouvernance ?

 

En inscrivant les langues Zarma, Sonrai et Dendi ainsi que la parenté à plaisanterie au cœur de sa diplomatie culturelle, le Niger réaffirme son engagement à bâtir une Confédération fondée sur l’unité, la souveraineté et la paix. Cette rencontre marque une étape décisive dans la valorisation des identités sahéliennes comme socle de gouvernance inclusive et de stabilité régionale. Reste à savoir si ces ambitions culturelles pourront se traduire concrètement en solutions aux défis sécuritaires et économiques, et comment les chefs d’État de l’AES parviendront à transformer les recommandations de cette rencontre en politiques publiques durables pour consolider la paix et l’intégration des peuples du Sahel ?

Le FSSP équipe les pêcheurs pour dynamiser l’économie locale

Diffa, 7 août 2025 Au cœur du marché aux poissons de Diffa, une initiative concrète vient renforcer les capacités des acteurs de la filière halieutique. Ce jeudi, le Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) a remis officiellement 250 glacières et deux containers frigorifiques à la coopérative des pêcheurs de la région. Cette dotation stratégique vise à améliorer la conservation et la commercialisation du poisson, une ressource vitale pour l’économie locale.

le FSSP a remis 250 glacières et 2 containers frigorifiques aux pêcheurs de Diffa pour renforcer la chaîne de valeur halieutique et soutenir l’économie locale.

Un appui logistique pour une filière en pleine mutation

 

Cette remise s’inscrit dans le cadre du Projet Poisson de Diffa, soutenu par le FSSP à travers un mécanisme de cofinancement. Ce modèle, fondé sur le principe du « financement match », encourage les efforts communautaires en apportant des équipements modernes adaptés aux réalités du terrain. L’objectif est de renforcer la chaîne de valeur, de la pêche à la transformation, en passant par la vente. La cérémonie, tenue en présence du Gouverneur de la région, des représentants des organisations professionnelles de pêcheurs, ainsi que des femmes vendeuses et transformatrices, a mis en lumière l’importance de ce secteur pour la subsistance et l’autonomie économique des populations locales.

Le FSSP salue la résilience des communautés locales

 

Dans son intervention, la Présidente du Comité de gestion du FSSP a salué l’engagement des pêcheurs de Diffa, soulignant leur rôle central dans le tissu économique régional. Elle a également réaffirmé la volonté du fonds de soutenir les initiatives communautaires, en particulier celles portées par les femmes et les jeunes, véritables piliers du développement inclusif. De son côté, le Gouverneur a exprimé sa gratitude pour cet appui tangible, appelant à une gestion responsable et équitable des équipements remis, afin qu’ils profitent à l’ensemble de la communauté.

Quand la solidarité devient un levier économique

 

Cette action du FSSP s’ajoute à d’autres interventions dans la région, notamment le programme de grande irrigation sur le site CDA, financé à hauteur de 2,225 milliards de francs CFA. En effet, elle illustre une approche pragmatique du développement, où la solidarité devient un outil structurant pour renforcer les capacités locales et stimuler les économies de proximité. À Diffa, chaque glacière, chaque container, devient ainsi plus qu’un simple outil : un symbole d’engagement pour une croissance partagée et durable.

 

La filière halieutique de Diffa : vers un avenir durable ?

 

En somme, l’apport du FSSP ne se résume pas à une simple aide matérielle. Il s’agit d’un investissement stratégique dans l’autonomisation économique des communautés, démontrant que la solidarité peut être un puissant levier de développement. La question est désormais de savoir si cette impulsion sera suffisante pour transformer durablement la filière poisson de la région, et comment les pêcheurs de Diffa parviendront-ils à capitaliser sur ces nouveaux outils pour faire face aux défis du marché et assurer la pérennité de leur activité ?