Niger-Diplomatie Archives - Page 2 sur 6 - Journal du Niger

Niamey–Kigali : une alliance africaine en marche

Niger-Rwanda : une rencontre diplomatique à Kigali pour renforcer les liens africains

 

Kigali, 15 août 2025 La capitale rwandaise a été le théâtre d’un échange diplomatique d’envergure entre le Niger et le Rwanda. En effet, ce vendredi, M. Bakary Yaou Sangaré, Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’extérieur, a été accueilli par son homologue rwandais, M. James Kabarebe, Ministre d’État chargé des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Cette rencontre, empreinte de fraternité, marque une étape clé dans le renforcement des relations bilatérales entre les deux nations africaines.

 

Message officiel de Niamey : une feuille de route pour la coopération

 

Au cœur de cette audience, le Ministre nigérien a transmis un message officiel des plus hautes autorités de Niamey à son hôte rwandais. Les discussions ont porté sur des sujets d’intérêt commun, avec un accent particulier sur les opportunités de collaboration dans divers secteurs. Par ailleurs, les deux pays, animés par une vision partagée de solidarité africaine, ont exploré des pistes pour approfondir leur partenariat dans des domaines tels que le commerce, l’éducation et le développement.

À Kigali, le Niger et le Rwanda renforcent leur coopération bilatérale autour d’une vision commune de solidarité, de développement et d’unité africaine.

L’unité africaine comme principe directeur

 

Les deux ministres ont aussi  réaffirmé leur attachement à des valeurs fondamentales : l’unité, la coopération mutuellement bénéfique et l’amitié entre le Niger et le Rwanda. En outre, cette rencontre illustre leur volonté de bâtir des relations solides, capables de répondre aux défis contemporains tout en promouvant un développement durable et inclusif pour leurs populations respectives.

 

Kigali, une escale stratégique pour la diplomatie nigérienne

 

Cette visite à Kigali s’inscrit dans une dynamique plus large de renforcement des liens intra-africains. En effet, en mettant l’accent sur des partenariats concrets, le Niger et le Rwanda cherchent à consolider leur position dans une Afrique unie, où la collaboration régionale devient un moteur de progrès.

Ce geste diplomatique pose les bases d’une coopération future, portée par une vision commune de prospérité et de solidarité. Alors que les défis de l’intégration régionale persistent, cette rencontre symbolise l’espoir d’une diplomatie africaine plus solidaire et concrète.

En somme, La question est maintenant de savoir si d’autres nations suivront cet exemple pour bâtir un continent plus fort, uni et prospère. L’axe Niamey-Kigali pourrait-il devenir un modèle pour l’avenir de la coopération intra-africaine ?

Niger – Tchad : une visite présidentielle pour la sécurité du Sahel

Le Président du Tchad en Mission Diplomatique au Niger : Un Pont pour la Coopération Régionale

 

Ce mercredi 6 août 2025, un vent de fraternité a soufflé sur l’aéroport international Diori Hamani de Niamey. Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République du Niger, a réservé un accueil solennel à Son Excellence le Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, Président du Tchad. Cette visite de travail de 48 heures marque une étape clé dans le renforcement des liens entre ces deux nations voisines, unies par l’histoire et les défis communs.

Le Niger et le Tchad renforcent leur coopération régionale lors d’une visite présidentielle marquée par la diplomatie, la culture Le Niger et le Tchad renforcent leur coopération régionale lors d’une visite présidentielle marquée par la diplomatie, la culture et des enjeux cruciaux pour la stabilité du Sahel.

 

Niamey et N’Djamena : une alliance stratégique au cœur du Sahel

 

Le déplacement du chef d’État tchadien au Niger n’est pas anodin. En effet, cette mission diplomatique vise à approfondir la coopération entre Niamey et N’Djamena sur des enjeux cruciaux tels que la sécurité régionale, le commerce et la stabilité dans le Sahel. À une époque où les crises secouent cette partie du continent, cette rencontre entre les deux leaders témoigne d’une volonté partagée de bâtir un avenir plus solide ensemble.

 

Dès son arrivée au Pavillon Présidentiel, les autorités ont honoré le Maréchal Deby Itno par une série de gestes protocolaires empreints de respect. Les troupes nigériennes ont rendu les honneurs militaires, tandis que les hymnes nationaux du Niger et du Tchad résonnaient dans l’air, rappelant l’unité et la souveraineté des deux pays. Par la suite, les deux présidents ont profité de la présentation des délégations officielles pour poser les bases de leurs échanges à venir.

Le Niger et le Tchad renforcent leur coopération régionale lors d’une visite présidentielle marquée par la diplomatie, la culture

Quand la culture sublime la diplomatie

 

Pour ajouter une note de couleur à cette journée diplomatique, une courte animation culturelle a été proposée. Danseurs et artistes locaux ont offert un spectacle vivant, reflet du riche patrimoine partagé par les deux nations. Par ailleurs, cette parenthèse festive a apporté une touche d’humanité à un programme autrement dominé par les discussions stratégiques.

Après les formalités, les deux chefs d’État se sont retirés dans le salon présidentiel de l’aéroport, accompagnés de leurs délégations. Dans cette atmosphère plus intime, ils ont abordé des sujets d’importance majeure pour leurs peuples. Bien que les détails de ces pourparlers restent confidentiels, il ne fait aucun doute que cette rencontre posera les jalons d’une collaboration renforcée.

Le Niger et le Tchad renforcent leur coopération régionale lors d’une visite présidentielle marquée par la diplomatie, la culture

Le Niger et le Tchad : un message d’espoir pour un Sahel en quête de stabilité

 

En somme, cette visite de travail, au-delà de son caractère officiel, envoie un message fort : le Niger et le Tchad restent déterminés à avancer main dans la main. Alors que les regards se tournent vers les résultats concrets de cette rencontre, l’image des deux présidents côte à côte restera gravée comme un signe d’espoir pour la région. La question est désormais de savoir si cette alliance renforcée pourra réellement infléchir le cours des défis sécuritaires et économiques du Sahel, et comment cette coopération bilatérale se traduira-t-elle concrètement pour les populations des deux pays face aux menaces persistantes ?

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Niamey : Le Président Tiani reçoit un message clé de l’Égypte

Renforcement diplomatique entre le Niger et l’Égypte : le Président Tiani reçoit un émissaire égyptien

Niamey, 23 juillet 2025 Le Palais présidentiel nigérien a accueilli ce mercredi une audience entre Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République du Niger, et S.E. Dr. Badr Ahmed Mohamed Abdellatty, Ministre des Affaires Étrangères de la République Arabe d’Égypte. Le ministre égyptien est en mission à la tête d’une forte délégation .

La rencontre entre le Président nigérien Abdourahamane Tiani et le Ministre  des Affaires étrangères d'Egypte, porteur d’un message

Le Caire envoie un message capital au cœur du Niger

 

Portant une correspondance officielle du Président égyptien S.E.M. Abdel Fattah Al-Sisi, le Dr. Abdellatty est venu transmettre personnellement ce message à Son Excellence le Général Tiani. Par ailleurs, ce geste diplomatique témoigne de la volonté du Caire et de Niamey de consolider leur dialogue bilatéral, particulièrement dans une conjoncture régionale exigeante où la coordination politique et stratégique devient un levier majeur de stabilité et de sécurité.

La rencontre entre le Président nigérien Abdourahamane Tiani et le Ministre égyptien des Affaires étrangères, porteur d’un message officiel du Président Abdel Fattah Al-Sisi, renforce le dialogue diplomatique entre Niamey et Le Caire, et témoigne d’une volonté commune d’intensifier les partenariats stratégiques au sommet de l’État. La rencontre entre le Président nigérien Abdourahamane Tiani et le Ministre égyptien des Affaires étrangères, porteur d’un message officiel du Président Abdel Fattah Al-Sisi, renforce le dialogue diplomatique entre Niamey et Le Caire, et témoigne d’une volonté commune d’intensifier les partenariats stratégiques au sommet de l’État.

Parterre de personnalités pour une audience stratégique

 

Autour du Chef de l’État nigérien, plusieurs personnalités ont pris part à l’audience, notamment S.E.M. Bakary Yaou Sangaré, Ministre des Affaires Étrangères ; Dr Soumana Boubacar, Ministre Directeur de Cabinet et Porte-Parole du Gouvernement ; ainsi que Illo Adani, Ambassadeur et Conseiller du Président chargé des questions stratégiques. L’ambassadrice du Niger en Égypte, Mme Sani Nana-Aicha Andia, était également présente, soulignant l’importance de cette rencontre.

Cette rencontre s’inscrit dans une série d’initiatives menées récemment par les deux pays pour redéfinir et approfondir leurs axes de coopération. En effet, elle illustre le rôle central croissant du Niger dans le dialogue régional et la volonté de l’Égypte d’intensifier ses engagements et son influence sur le continent africain.

La rencontre entre le Président nigérien Abdourahamane Tiani et le Ministre  des Affaires étrangères d'Egypte, porteur d’un message

Le Niger et l’Égypte : Deux piliers d’une Afrique en quête de stabilité et d’influence

 

Cette visite ne se résume pas à un simple échange de courtoisie. Elle est le reflet d’une dynamique diplomatique intense, où le Niger et l’Égypte, forts de leurs positions stratégiques, s’affirment comme des acteurs incontournables de la stabilité et du développement africains. Ainsi, en consolidant leur dialogue au sommet, Niamey et Le Caire affirment sans ambiguïté que l’avenir du continent repose sur une coopération approfondie, capable de fédérer les efforts pour répondre aux enjeux communs et embrasser les perspectives d’une Afrique en mutation.

Niger renforce ses alliances : six ambassadeurs reçus par Tiani

Niamey s’ouvre au monde : Six nouveaux ambassadeurs présentent leurs lettres de créance au Président de la république 

Niamey, 15 juillet 2025 Dans un élan de renforcement des liens diplomatiques, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République du Niger, a accueilli ce mardi 15 juillet 2025, au Palais de la Présidence, six nouveaux ambassadeurs venus sceller leur engagement à approfondir la coopération avec le Niger. Cette cérémonie solennelle, empreinte de faste et de protocole, marque une nouvelle page stratégique dans la politique étrangère de Niamey, résolument tournée vers un partenariat diversifié et dynamique.

Réception solennelle : Niamey accueille de nouveaux acteurs diplomatiques stratégiques

 

Entouré de figures clés telles que le Colonel Sahabi Sani, Secrétaire Permanent du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), M. Bakary Yaou Sangaré, Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur, ainsi que d’autres hauts responsables, le Chef de l’État a reçu les lettres de créance des diplomates. Par ailleurs, les honneurs qu’ont rendu les détachements des Forces de Défense et de Sécurité ont marqué l’ambiance. En plus, ce rituel, symbole significatif de respect mutuel, a mis en lumière l’importance que le Niger accorde à ces nouvelles alliances.

Niamey accueille six nouveaux ambassadeurs, posant les bases d’une coopération renforcée dans des domaines clés comme la sécurité, le commerce et le développement durable.

Un réseau diplomatique en expansion : Le Niger tisse de nouveaux liens mondiaux

Les nouveaux ambassadeurs représentent un éventail de nations aux profils variés : M. Mouhamadou Sarr du Sénégal et M. Roberto Orlando de l’Italie, tous deux basés à Niamey, incarnent une volonté de coopération directe et ancrée localement. De plus, M. Bazivamo Christophe du Rwanda, M. Patrick Egloff de la Suisse, et M. Edouard Nduwimana du Burundi, résidant à Abuja, ainsi que M. Mounir Jomni de la Tunisie, basé à Ouagadougou, témoignent aussi de l’élargissement du réseau diplomatique du Niger, même à travers des capitales régionales.

Niamey accueille six nouveaux ambassadeurs, posant les bases d’une coopération renforcée dans des domaines clés comme la sécurité, le commerce et le développement durable.

Niamey : une diplomatie active au service des intérêts nationaux et régionaux

 

Cette cérémonie n’est pas un simple exercice protocolaire. Au contraire, elle reflète l’ambition affirmée du Niger de diversifier ses partenariats dans un contexte régional et international complexe. En effet, en accueillant ces diplomates, Niamey pose les bases solides d’une coopération renforcée dans des domaines clés comme le commerce, la sécurité, l’éducation et le développement durable, des piliers essentiels pour la stabilité et la prospérité du pays.

En ouvrant ses portes à ces six nations, le Niger envoie un message clair : il est prêt à jouer un rôle actif et déterminant sur la scène internationale. Cette cérémonie, orchestrée avec un soin méticuleux, pave la voie à des collaborations prometteuses, où le dialogue et la solidarité seront les moteurs d’un avenir commun. Alors que les défis globaux exigent des alliances solides, Niamey affirme sa volonté infaillible de tisser des ponts durables pour le bénéfice de son peuple et de la région tout entière.

À Daura, le Niger honore la mémoire de Buhari

Daura : Le Niger rend un hommage solennel à Muhammadu Buhari lors de ses obsèques

Daura, 15 juillet 2025 Dans un geste empreint de solennité et de respect profond, une délégation nigérienne de haut rang, conduite par le Premier Ministre, ministre de l’Économie et des Finances, M. Ali Mahaman Lamine Zeine, s’est rendue ce mardi 15 juillet 2025 à Daura, dans l’État de Katsina, pour assister aux obsèques de l’ancien président nigérian Muhammadu Buhari. Décédé dimanche dernier dans une clinique londonienne, l’ancien chef d’État, figure emblématique et respectée de la politique nigériane, repose désormais dans son village natal, où il s’était retiré après son mandat à la tête du géant ouest-africain.

 

La délégation nigérienne, conduite par le Premier Ministre, s’est rendue à Daura pour saluer la mémoire de Muhammadu Buhari, symbole d’une coopération régionale forte entre Niamey et Abuja.

Hommage Solennel : Une délégation nigérienne d’envergure à Daura

 

La délégation, dépêchée spécialement depuis Niamey, reflète l’importance capitale accordée par le Niger à cet événement. Par ailleurs, composée de figures clés du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et du gouvernement, elle inclut des personnalités telles que le Colonel Maizama Abdoulaye, ministre de l’Environnement, de l’Hydraulique et de l’Assainissement, le Dr Soumana Boubacar, Ministre et directeur de cabinet du président de la République, ou encore M. Ali Ben Salah Hamouda, Ministre de la Refondation, de la Culture et des Valeurs Sociales. En outre, de hauts responsables militaires, comme le Colonel-Major Abdoul Karim, haut commandant de la Gendarmerie nationale, ainsi que des conseillers et dignitaires religieux, dont l’imam Abdallah Oumarou, complètent cette délégation significative, soulignant la profondeur des liens entre les deux nations.

Buhari : L’héritage d’un bâtisseur de la coopération régionale

 

Plus qu’une simple présence, cette visite officielle offre au Niger l’occasion d’exprimer ses condoléances officielles au peuple et aux autorités nigérianes, tout en célébrant la mémoire d’un homme d’État dont l’héritage résonne puissamment au-delà des frontières. Muhammadu Buhari, largement reconnu pour son intégrité et son engagement ferme envers la stabilité régionale, a joué un rôle déterminant dans le renforcement des relations bilatérales entre le Niger et le Nigeria. Ainsi, sous son mandat, les deux pays ont consolidé leur coopération dans des domaines cruciaux tels que la sécurité, le commerce et la lutte contre le terrorisme, face aux défis communs posés par l’insécurité dans la région du Sahel et du bassin du Lac Tchad.

 

Un symbole fort : L’unité et la solidarité Niger-Nigeria Réaffirmées

 

La présence de la délégation nigérienne à Daura traduit un message clair et puissant de solidarité et d’unité entre les deux nations voisines, unies par une frontière commune et une histoire partagée. En cette journée de deuil, le Niger réaffirme son attachement aux valeurs de fraternité et de collaboration qui ont marqué les relations avec le Nigeria sous l’ère Buhari. Ce déplacement illustre également la volonté inébranlable des autorités nigériennes de perpétuer un dialogue constructif avec Abuja, dans un contexte régional où la coopération transfrontalière demeure essentielle pour relever les défis sécuritaires et économiques.

Ce geste, empreint de respect et de solidarité, témoigne de la maturité diplomatique du Niger. En effet, en rendant un hommage chaleureux à Muhammadu Buhari, Niamey réaffirme son engagement à bâtir des ponts durables avec le Nigeria, dans une dynamique de coopération régionale résolument tournée vers l’avenir.

Le Niger étoffe ses alliances : cinq nouveaux ambassadeurs à Niamey

Niger : cinq nouveaux ambassadeurs à Niamey pour écrire une nouvelle page de la diplomatie internationale

Niamey, 14 juillet 2025 Ce lundi 14 juillet 2025, la capitale nigérienne s’est parée de son éclat diplomatique pour accueillir un moment clé de son agenda international. Dans les salons feutrés du ministère des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur, Son Excellence Bakary Yaou Sangaré a reçu les copies figurées des lettres de créance de cinq nouveaux ambassadeurs, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère de collaboration avec l’Italie, le Rwanda, la Suisse, la Tunisie et le Burundi. Cette cérémonie, empreinte d’une solennité remarquable, illustre la volonté ferme du Niger de renforcer ses liens avec le monde, dans un contexte où la coopération internationale est plus cruciale que jamais.

Un quintet diplomatique majeur : le Niger rayonne sur la scène internationale

 

Sous les regards attentifs des officiels nigériens, cinq diplomates de haut rang ont officialisé leur mission auprès de la République du Niger. Parmi eux, Son Excellence Roberto Orlando, représentant l’Italie avec résidence à Niamey, incarne l’engagement profond d’un partenaire européen de longue date. En outre, trois autres ambassadeurs, accrédités depuis Abuja, représentent le Rwanda (Son Excellence Bazivamo Christophe), la Suisse (Son Excellence Patrik Egloff) et le Burundi (Son Excellence Edouard Nduwimana). Enfin, Son Excellence Mounir Jomni, basé à Ouagadougou, portera les couleurs de la Tunisie. Ce choix de résidences variées reflète la dynamique régionale et la centralité croissante du Niger dans les relations diplomatiques ouest-africaines.

Lors de la cérémonie, le Ministre Bakary Yaou Sangaré a accueilli chaleureusement les nouveaux envoyés, soulignant l’importance capitale de leur rôle dans un monde en mutation. « Le Niger, terre de dialogue et de résilience, est prêt à travailler main dans la main avec vos nations pour bâtir des ponts d’amitié et de solidarité », a-t-il déclaré. En fait , ses mots, empreints d’optimisme sincère, ont posé les bases d’une coopération renforcée, axée sur des priorités communes : développement durable, sécurité régionale et échanges économiques.

La remise des lettres de créance à Niamey par cinq diplomates venus d’Europe, du Maghreb et d’Afrique de l’Est marque une étape stratégique dans la diplomatie nigérienne, axée sur la coopération internationale, le développement durable et la sécurité régionale.

Diplomatie active : des partenariats au service du développement national

 

L’arrivée de ces ambassadeurs intervient à un moment stratégique pour le Niger, confronté à des défis complexes, de l’insécurité dans la région du Sahel aux impacts du changement climatique. Chacun des pays représentés apporte une expertise unique et des opportunités spécifiques. À titre d’exemple, l’Italie, avec sa présence à Niamey, pourrait intensifier ses investissements dans les secteurs de l’éducation et de l’agriculture, deux piliers essentiels du développement nigérien. Par ailleurs, la Suisse, reconnue pour son engagement humanitaire, pourrait jouer un rôle clé dans les projets de résilience communautaire. Le Rwanda et le Burundi, nations africaines en pleine transformation, partagent avec le Niger une ambition de renouveau économique et social, tandis que la Tunisie pourrait renforcer les échanges culturels et commerciaux dans le cadre du Maghreb-Sahel.

Le ministre Sangaré a insisté sur la nécessité d’une diplomatie « active et pragmatique ». « Nous voulons des partenariats qui produisent des résultats concrets pour nos populations », a-t-il affirmé, évoquant des projets cruciaux d’éducation, de formation professionnelle et d’accès à l’eau potable comme priorités. Cette vision s’inscrit pleinement dans la dynamique de refondation impulsée par le Niger, qui cherche à aligner ses relations internationales sur ses objectifs de développement durable.

Un symbole fort : le Niger, carrefour de coopération internationale

 

D’ailleurs, la cérémonie de ce lundi , organisée dans un climat empreint de solennité, s’est distinguée bien au-delà de son caractère protocolaire. Elle a illustré la volonté affirmée du Niger de consolider sa position en tant qu’acteur stratégique au sein des dynamiques régionales et internationales. La présence de délégations issues de l’Europe, du Maghreb et de l’Afrique de l’Est traduit l’intérêt croissant des partenaires mondiaux pour une coopération renforcée avec Niamey.

Dans un contexte géopolitique marqué par l’instabilité et les tensions transfrontalières, cette ouverture diplomatique incarne un signal fort : celui d’un État résolument engagé dans le dialogue multilatéral et la consolidation de ses alliances.

Les nouveaux chefs de mission, à travers leurs discours respectifs, ont unanimement salué l’accueil chaleureux du peuple nigérien et exprimé également leur volonté de renforcer les échanges bilatéraux. L’ambassadeur italien, M. Roberto Orlando, a qualifié le Niger de « carrefour stratégique », soulignant la portée nouvelle de cette collaboration. Quant à M. Bazivamo Christophe, représentant du Rwanda, il a mis en exergue le potentiel commun en matière d’innovation technologique, domaine dans lequel Kigali affiche une expertise reconnue.

La remise des lettres de créance à Niamey par cinq diplomates venus d’Europe, du Maghreb et d’Afrique de l’Est marque une étape stratégique dans la diplomatie nigérienne, axée sur la coopération internationale, le développement durable et la sécurité régionale.

Horizon 2025 : vers des partenariats fructueux et durables à Niamey

 

Tandis que les cinq diplomates entament leur mission, les attentes sont grandes. Le Niger, avec sa jeunesse dynamique et ses ressources naturelles, cherche à maximiser les bénéfices de ces partenariats pour accélérer son développement. Les discussions à venir entre Niamey et ces capitales étrangères devraient porter sur des projets concrets, notamment dans l’éducation, où des initiatives comme la formation des enseignants et la construction d’écoles dans les zones rurales sont absolument cruciales.

En somme, cette cérémonie marque un jalon essentiel dans la diplomatie nigérienne. En accueillant ces nouveaux ambassadeurs, le Niger réaffirme son ambition de tisser des liens solides avec le monde, tout en restant fidèle à ses valeurs de solidarité et de résilience. Dans les mois à venir, les regards seront tournés vers ces diplomates, dont le travail pourrait indéniablement redessiner les contours d’un Niger plus connecté, plus prospère et plus influent sur la scène internationale.

NEISA : Quand Kagame et Zeine tissent l’avenir énergétique de l’Afrique

Sommet NEISA : Kagame et Zeine scellent une alliance stratégique pour l’énergie du futur

Kigali, 1ᵉʳ juillet 2025 – Sous le ciel vibrant de Kigali, où les ambitions africaines s’élèvent comme les collines rwandaises, un tête-à-tête historique a illuminé la première journée du Sommet sur l’Énergie Nucléaire et l’Innovation en Afrique (NEISA). Ce mardi, le président rwandais Paul Kagame, maître d’orchestre d’une nation en quête de grandeur, a accueilli Ali Mahaman Lamine Zeine, Premier ministre du Niger, dans l’intimité solennelle du Village Urugwiro.

Leur rencontre, loin d’être un simple échange protocolaire, a été une danse diplomatique où les priorités du continent et les promesses d’une coopération bilatérale entre Kigali et Niamey ont esquissé les contours d’un avenir énergétique audacieux. Dans une Afrique assoiffée d’énergie, ce sommet et cette rencontre résonnent comme un défi lancé aux ténèbres du sous-développement. Le nucléaire est-il la clé de l’indépendance énergétique africaine ?

NEISA : L’Afrique prête à allumer ses étoiles énergétiques

Le NEISA, premier du genre sur le continent, s’est ouvert le 30 juin 2025 sous les auspices du Premier ministre rwandais Édouard Ngirente, qui a appelé à une révolution énergétique collective. Face à une population africaine qui pourrait dépasser les trois milliards d’ici à 2060, et avec une demande énergétique croissante dopée par l’industrialisation et l’urbanisation, le nucléaire s’impose comme une réponse audacieuse. Les petits réacteurs modulaires (SMR) et les micro-réacteurs, au cœur des débats, promettent une énergie propre, flexible et adaptée aux réalités africaines. Organisé avec le soutien de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA) et de l’Union Africaine, le sommet réunit des chefs d’État, des experts et des investisseurs pour façonner un avenir où l’Afrique ne sera plus synonyme de délestages, mais de lumière.

C’est dans ce contexte que Paul Kagame, architecte d’un Rwanda résolument tourné vers l’innovation, et Ali Mahaman Lamine Zeine, figure d’un Niger en pleine transition, se sont retrouvés. Leur discussion a porté sur des enjeux cruciaux : l’accélération de l’accès à l’énergie, la sécurité régionale et le renforcement des liens entre deux nations aux trajectoires distinctes, mais aux ambitions convergentes.

Uranium du Niger, innovation du Rwanda : une alliance stratégique se dessine

Le Niger, géant de l’uranium avec ses gisements parmi les plus riches du monde, apporte une carte maîtresse à la table des négociations. Ali Mahaman Lamine Zeine, économiste chevronné et Premier ministre, incarne un pays en quête de souveraineté énergétique et économique. Lors de sa visite à Kigali, il a salué le leadership du Rwanda dans la transformation numérique et technologique, un modèle que Niamey observe avec intérêt. « Le Niger et le Rwanda partagent une vision : celle d’une Afrique qui maîtrise ses ressources et son destin », a-t-il déclaré.

Paul Kagame, de son côté, n’a pas caché son ambition de faire du Rwanda un hub énergétique et technologique. Avec un projet de centrale nucléaire basé sur les SMR, prévu pour être opérationnel d’ici à 2030 en partenariat avec la Russie et Rosatom, Kigali mise sur le nucléaire pour répondre à ses besoins croissants. La rencontre avec Zeine a permis d’explorer des synergies : le Niger pourrait fournir de l’uranium, tandis que le Rwanda offrirait son expertise en matière d’innovation et de gouvernance. De plus, les deux leaders ont également discuté de la formation de techniciens nigériens dans les institutions rwandaises, un pas vers la capacitation mutuelle.

Le président rwandais Paul Kagame et le Premier ministre nigérien Ali Mahaman Lamine Zeine ont eu un entretien en marge du Sommet NEISA à Kigali pour discuter de coopération énergétique nucléaire et de sécurité régionale.Au-delà de l’énergie : Sécurité et coopération régionale au cœur des échanges

Mais l’échange ne s’est pas limité à l’énergie. Kagame et Zeine ont abordé les défis sécuritaires du Sahel, où le Niger lutte contre les insurrections jihadistes et les tensions régionales, notamment dans la région des Grands Lacs. Les deux hommes ont réaffirmé leur engagement pour une coopération régionale renforcée, dans le cadre de l’Union Africaine et de l’Alliance des États du Sahel (AES), dont le Niger est un pilier. Cette alliance, bien que naissante, pourrait redessiner les dynamiques géopolitiques.

Le sommet lui-même, avec son accent sur les partenariats public-privé et les financements internationaux, a servi de toile de fond idéale. Des discussions sur l’intégration des réseaux électriques régionaux et le développement de filières nucléaires locales ont souligné l’importance d’une approche panafricaine. Le Niger, avec son expérience dans l’exploitation de l’uranium et le Rwanda, avec ses avancées en infrastructure digitale, pourraient incarner un modèle de complémentarité, où les ressources brutes rencontrent l’innovation technologique.

Un pari sur l’avenir : L’Afrique prête à s’éclairer grâce au nucléaire ?

Cette rencontre, dans l’écrin du Village Urugwiro, est un pari sur l’avenir d’une Afrique qui refuse de rester à la traîne. Alors que le NEISA approche de sa fin, les promesses de coopération entre Kigali et Niamey résonnent comme une prophétie. Le Rwanda, avec sa discipline de fer et sa vision futuriste, et le Niger, riche de ses ressources, mais en quête de stabilité, pourraient ensemble allumer une étincelle nucléaire pour le continent. Mais ce feu, aussi prometteur soit-il, devra brûler sans consumer les espoirs d’une population qui rêve d’électricité, de dignité et de paix.

Et si l’Afrique, portée par des leaders comme Kagame et Zeine, devenait le berceau d’une révolution énergétique ? À l’ombre des petits réacteurs modulaires, un nouveau chapitre s’écrit, où l’uranium du Niger et l’ambition du Rwanda fusionnent pour éclairer un continent trop longtemps plongé dans l’obscurité. L’Afrique est-elle à l’aube d’une transformation énergétique majeure ?

Niamey, carrefour de la transition ouest-africaines

Refondation politique : Niger accueille les voix de la transition ouest-africaine

À l’occasion de l’ouverture de la Première Session du Conseil Consultatif de la Refondation, le Président nigérien Abdourahamane Tiani a reçu une délégation de haut niveau, réunissant les responsables parlementaires de l’AES et des représentants du Tchad et du Ghana. Cette rencontre met en lumière un dialogue régional autour des enjeux de gouvernance et de souveraineté.

Une audience à forte portée symbolique

En fait , le samedi 28 juin 2025, la Présidence de la République du Niger a été le théâtre d’une audience officielle à laquelle ont pris part les Présidents des Conseils de Transition du Burkina Faso et du Mali, ainsi que les Présidents des Assemblées Nationales du Tchad et du Ghana. L’entretien s’est tenu en marge du lancement du Conseil Consultatif de la Refondation, nouvelle instance vouée à redessiner l’architecture institutionnelle nigérienne.

Des figures de la transition réunies à Niamey

La délégation comprenait l’Honorable Bougouma Ousmane pour le Burkina Faso, le Général de Corps d’Armée Malick Diaw pour le Mali, l’Honorable Ali Kolotou Tchaïmi pour le Tchad et l’Honorable Alban Sumana Kingsford pour le Ghana. Tous ont ainsi répondu à l’appel de la concertation autour des réformes politiques engagées dans la région, dans un contexte marqué par des transitions multiples et la réaffirmation des souverainetés nationales.

Niamey réunit les leaders de la transition ouest-africaine pour la première session du Conseil Consultatif de la Refondation, marquant un dialogue régional crucial sur la gouvernance et la souveraineté.L’État nigérien mobilisé autour du processus

Aux côtés du Président Tiani, plusieurs membres du gouvernement ont pris part à l’audience, parmi lesquels le Premier Ministre Ali Mahaman Lamine Zeine, le Ministre de l’Intérieur Mohamed Toumba, le Directeur de Cabinet du Chef de l’État Soumana Boubacar, et l’Ambassadeur Illo Adani, conseiller stratégique. La présence du Dr Mamoudou Harouna Djingarey, président de l’organe consultatif nouvellement instauré, a également marqué la centralité donnée à ce cadre.

Une dynamique régionale en construction

Enfin, au-delà de la solennité, la rencontre s’inscrit dans une dynamique de mutualisation des expériences de transition. Le Niger cherche ainsi à incarner une diplomatie régionale proactive, tournée vers l’écoute mutuelle et l’affirmation de trajectoires politiques autonomes. Ce moment fort confirme l’ancrage d’un dialogue interparlementaire en quête de nouvelles grilles de lecture pour l’avenir institutionnel du Sahel.

 

Niger : 95 Millions $ de la BID pour Kandadji

Niamey : Le Premier Ministre Zeine multiplie les sommets clés pour l’avenir du Niger 

Niamey, 6 juin 2025 – Le cabinet du Premier Ministre, également Ministre de l’Économie et des Finances, S.E. Ali Mahaman Lamine Zeine, a été le théâtre d’une intense activité diplomatique le mercredi. Trois audiences majeures y ont réuni des partenaires clés du développement : la Banque Islamique de Développement (BID), l’Union Européenne et des coordonnateurs de projets. Objectif : affiner les synergies et mobiliser des ressources décisives dans un contexte économique tendu.

Un milliard de dollars mobilisés : la BID réaffirme son ancrage au Niger

En tête d’affiche, la rencontre avec Hammad Zafar Hundal, Directeur du Bureau régional de la BID, venu en mission à Niamey du 23 au 26 juin. Le ton est donné : la BID reste un acteur de poids, avec plus d’un milliard de dollars engagés depuis le début de son partenariat avec le Niger.

Par ailleurs, les discussions ont porté sur les moyens de renforcer cet appui dans des secteurs structurants — agriculture, éducation, santé, énergie, transports — dans un alignement assumé avec le DSRP, le programme gouvernemental de résilience. Une volonté partagée de consolider les fondations du développement inclusif, malgré les vents contraires du contexte régional.

Kandadji : une relance stratégique avec 95 millions de dollars supplémentaires

Parmi les projets phares, celui du barrage de Kandadji a occupé une place centrale. Lancé à la suite d’une table ronde en 2007, ce projet hydroélectrique stratégique pourrait bénéficier d’un financement additionnel de 95 millions de dollars de la BID. Cette enveloppe s’ajouterait aux 50 millions alloués en 2008, sous réserve de la validation technique des études.

En outre , le barrage ambitionne de répondre aux défis croisés de l’irrigation, de la production énergétique et de l’adaptation climatique, redéfinissant les contours de la sécurité hydrique et alimentaire du pays.

Infrastructures et énergies renouvelables : la BID mise sur l’avenir

Connectivité régionale, corridors logistiques, et transition énergétique sont également dans le viseur. La BID explore de nouveaux leviers d’impact à travers des investissements dans les routes et le solaire — preuve d’une approche tournée vers la résilience et la compétitivité sous-régionale.

À noter enfin, l’annonce par la BID d’une revue à mi-parcours de sa stratégie 2023–2026 avec le Niger. Un exercice prévu d’ici fin 2025 pour ajuster l’action de la Banque aux nouvelles priorités nationales. Signe d’une coopération souple, réactive et orientée résultats.

Le Premier Ministre nigérien Ali Mahaman Lamine Zeine mène des entretiens stratégiques avec la BID et l'UE, scellant des partenariats cruciaux pour l'économie et le développement du Niger.

Union Européenne, projets en cours : poursuivre l’harmonisation

Autre moment fort : la rencontre avec le Chargé d’Affaires de l’Union Européenne, centrée sur l’approfondissement d’un partenariat crucial. Parallèlement, l’audience accordée aux coordonnateurs de projets a permis aussi de renforcer la cohérence entre les initiatives en cours et les objectifs stratégiques de l’État.

Par ces échanges, le Premier Ministre confirme son rôle de catalyseur dans la diplomatie économique du Niger. Dans une conjoncture exigeante, son agenda de coopération trace les contours d’un pays décidé à transformer les défis en leviers de croissance partagée.

Anacko, nouvel Ambassadeur du Niger au Tchad

N’Djamena, 24 juin 2025 — Dans un climat empreint de solennité et de coopération, Son Excellence Monsieur Mohamed Anacko a présenté, ce mardi, ses lettres de créance au Président de la République du Tchad, le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno. En fait, cette cérémonie protocolaire consacre officiellement sa prise de fonction en qualité d’Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Niger auprès de la République du Tchad. Ce geste symbolique marque le début d’une mission cruciale : celle de consolider des liens historiques et de forger un avenir commun face aux défis majeurs du Sahel.

L'Ambassadeur Mohamed Anacko a officiellement présenté ses lettres de créance au Président Mahamat Idriss Déby Itno, marquant le renforcement des liens diplomatiques entre le Niger et le Tchad.Une Mission cruciale : Anacko promet un nouvel élan pour l’axe Niamey-N’Djamena

Ce geste symbolique, chargé de tradition diplomatique, scelle le début de la mission de SEM Anacko à N’Djamena. Lors de cette audience, le diplomate nigérien a exprimé sa profonde détermination à œuvrer au raffermissement des liens historiques et fraternels unissant les deux nations sahéliennes. En outre, il a également souligné la nécessité de conjuguer les efforts bilatéraux face aux défis communs, notamment en matière de sécurité transfrontalière, de développement durable et de stabilité régionale.

Par conséquent, la coopération entre Niamey et N’Djamena, déjà dense et multisectorielle, pourrait ainsi connaître un nouvel élan à travers cette nomination, qui s’inscrit dans une dynamique de diplomatie active et concertée au sein de l’espace sahélien.

L'Ambassadeur Mohamed Anacko a officiellement présenté ses lettres de créance au Président Mahamat Idriss Déby Itno, marquant le renforcement des liens diplomatiques entre le Niger et le Tchad.Le Tchad réaffirme son engagement vers un dialogue approfondi avec le Niger

Le Président tchadien, pour sa part, a salué la désignation de SEM Mohamed Anacko, tout en réaffirmant l’attachement du Tchad à l’approfondissement du dialogue politique, économique et sécuritaire avec le Niger.

En somme, cette accréditation diplomatique augure de perspectives prometteuses pour une collaboration renforcée au service des peuples nigérien et tchadien, dans un contexte régional marqué par des enjeux cruciaux de paix et de développement. L’arrivée de l’Ambassadeur Anacko ouvrira-t-elle la voie à une nouvelle ère de coopération pour le Sahel ?

Maroc-Niger : un nouvel ambassadeur scelle une alliance stratégique à Rabat

Rabat : Un vent d’amitié souffle entre le Maroc et le Niger avec l’arrivée d’Abdoulaye Keïta

Maroc, 11 juin 2025 — Dans l’écrin solennel du ministère des Affaires étrangères à Rabat, où l’histoire et l’avenir du Maroc s’entrelacent, un moment de fraternité a illuminé la journée de ce mercredi .En effet, Son Excellence Nasser Bourita, Ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, a accueilli avec une gravité empreinte de chaleur Son Excellence Abdoulaye Keïta, nouvel Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Niger. Par ailleurs, porteur des copies figurées de ses lettres de créance, M. Keïta a scellé, par ce geste protocolaire, l’ouverture d’un chapitre prometteur dans la saga des relations maroco-nigériennes, tissées de respect mutuel et d’ambitions partagées pour une Afrique souveraine et prospère.

Un rituel diplomatique pour une alliance sahélienne renforcée

Sous les ors d’une salle dans laquelle résonnent les échos d’une diplomatie visionnaire, l’audience accordée à Abdoulaye Keïta a transcendé l’ordinaire pour incarner un serment d’union. Ce diplomate nigérien, fort d’une carrière jalonnée par son engagement pour l’intégration régionale au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), arrive à Rabat auréolé d’une mission exaltante : approfondir une amitié forgée dans les sables du Sahel et les aspirations communes à la stabilité. La remise des lettres de créance, acte immémorial de la diplomatie, a symbolisé la confiance renouvelée entre Niamey et Rabat, deux capitales unies par une vision panafricaine portée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI et les autorités nigériennes.

Par ailleurs, Nasser Bourita, dont l’éloquence et la sagacité sont saluées sur la scène continentale, a saisi cette occasion pour exalter les liens séculaires entre les deux nations. Depuis l’établissement des relations diplomatiques en 1963, le Maroc et le Niger ont cultivé une complicité fondée sur la solidarité, illustrée par l’Initiative Atlantique, lancée par le Souverain marocain en 2023 pour offrir aux pays sahéliens un accès à l’océan Atlantique. Cette vision, rejointe par le Niger avec ferveur, s’est concrétisée par des échanges de haut niveau, comme la visite à Rabat, en novembre 2024, du Premier Ministre nigérien Ali Mahaman Lamine Zeine, en présence de M. Bourita.

Coopération Maroc-Niger : des ambitions démultipliées et des projets concrets

L’arrivée d’Abdoulaye Keïta à Rabat s’inscrit dans une dynamique de renforcement des relations bilatérales, galvanisée par des projets concrets. Le Maroc, à travers l’Agence marocaine de coopération internationale, a formé plus de 200 cadres nigériens depuis 2018, dans des domaines cruciaux comme l’hydraulique, la santé et l’éducation. Le commerce bilatéral, bien qu’évalué à 30 millions de dollars en 2024, recèle un potentiel immense, notamment dans l’agroalimentaire et les énergies renouvelables, où le savoir-faire marocain pourrait irriguer les ambitions nigériennes. Le Niger, riche en uranium et en ressources agricoles, voit dans le Maroc un partenaire stratégique pour diversifier son économie, un enjeu clé après les tensions régionales post-coup d’État de juillet 2023.

De surcroît, cette audience intervient dans un contexte dans lequel le Niger, membre de l’AES aux côtés du Mali et du Burkina Faso, redéfinit ses alliances. La rencontre de Marrakech en décembre 2023 entre Nasser Bourita et l’ex-ministre nigérien Bakary Yaou Sangaré, sur fond de l’Initiative Atlantique, avait déjà jeté les bases d’une coopération revitalisée, malgré les frictions avec l’Algérie. L’engagement du Maroc pour la stabilité du Sahel, illustré par son rôle au Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine en mars 2025, confère ainsi  à cette nomination une portée régionale stratégique, où Rabat s’érige en pont entre le Maghreb et le Sahel.

L’Ambassadeur Keïta : artisan d’un avenir commun et de projets phares

Abdoulaye Keïta, dont le parcours diplomatique s’est affermi dans les arènes de la CEDEAO et de l’AES, incarne l’espoir d’un partenariat encore plus audacieux. À Rabat, il aura la charge de porter des initiatives phares, comme l’extension des bourses marocaines aux étudiants nigériens – 100 en 2024 – ou la création d’un corridor logistique reliant Niamey au port de Dakhla. Son rôle sera également crucial pour intensifier les échanges culturels, à l’image des festivals touaregs de Tillabéri, qui pourraient s’inviter dans les scènes vibrantes de Fès ou d’Essaouira, renforçant ainsi les liens entre les peuples.

Maroc-Niger : une fraternité renouvelée pour un Sahel uni et prospère 

En somme, ce 11 juin 2025, sous le regard bienveillant de Nasser Bourita, Abdoulaye Keïta n’a pas seulement présenté ses lettres de créance ; il a planté les graines d’une fraternité renouvelée et d’un avenir commun. Dans les murmures des couloirs de Rabat, où la diplomatie marocaine tisse inlassablement sa toile africaine, cette audience a résonné comme un appel puissant à l’unité. Le Maroc et le Niger, tels deux astres du Sahel, convergent vers un destin où la solidarité transcende les sables, offrant à leurs peuples un horizon d’espoir, de progrès et de dignité.

Une Distinction Scelle l’Héritage d’une Amitié Sino-Nigérienne

Niger : L’Ambassadeur Chinois Jiang Feng honoré, un symbole fort de l’amitié sino-nigérienne !

Niamey, 30 mai 2025 – Sous le ciel éclatant de Niamey, le Ministère des Affaires Étrangères s’est paré, ce vendredi 30 mai 2025 à 11h00, d’une solennité rare pour saluer le départ d’un artisan majeur de l’amitié sino-nigérienne. Lors d’une cérémonie empreinte de gravité, M. Jiang Feng, Ambassadeur de la République Populaire de Chine, a été élevé au grade de Commandeur dans l’Ordre du Mérite du Niger, marquant ainsi l’épilogue d’une mission diplomatique d’une densité remarquable. Présidée par le chef de la diplomatie nigérienne, M. Bakary Yaou Sangaré, cette célébration a réuni ambassadeurs, représentants d’organisations internationales et hauts cadres du ministère, tous témoins d’un moment où l’histoire s’écrit dans le respect mutuel.

Un bilan éloquent : l’héritage d’une Coopération Sino-Nigérienne Florissante

Dans une allocution vibrante, M. Sangaré a retracé le sillage lumineux laissé par le diplomate chinois depuis son arrivée en 2021. « Votre engagement indéfectible a tissé des liens indissolubles entre nos deux nations », a-t-il déclaré, louant une coopération qui s’est déployée avec éclat dans des domaines aussi variés que la santé, l’énergie, l’éducation et la défense. Parmi les jalons évoqués, l’Hôpital Général de Référence de Niamey, fruit d’un soutien chinois décisif, et l’inauguration en 2024 du service d’Anatomie et de Cytologie Pathologique, ont été salués comme des avancées majeures pour la résilience sanitaire du Niger.

De l’énergie à la sécurité : la Chine, partenaire stratégique du Niger

Le ministre a poursuivi en soulignant l’empreinte chinoise dans l’autonomisation économique du pays. À ce titre, le pipeline Niger-Bénin, porté par la China National Petroleum Corporation (CNPC) et la Soraya, incarne une étape audacieuse vers l’indépendance énergétique. En plus, dans le domaine éducatif, des bourses, des dons de matériels pédagogiques et des partenariats universitaires ont ouvert de nouveaux horizons à des générations de Nigériens. « La Chine, par votre entremise, a semé les graines d’un avenir prospère », a ajouté M. Sangaré, avant de mentionner l’accréditation historique, en février 2025, d’un attaché de défense chinois à Niamey, signe d’un renforcement militaire sans précédent.

Un départ, un engagement renouvelé pour l’avenir

Visiblement ému, mais résolu, M. Jiang Feng a pris la parole. « Recevoir cette distinction est un honneur, mais aussi un appel à poursuivre l’œuvre entamée », a-t-il confié. Il a réaffirmé l’engagement de la Chine à accompagner le Niger dans sa quête d’un développement souverain, adapté à ses réalités. « Nos deux peuples, liés par une amitié aussi pérenne que le fleuve Niger, continueront de marcher côte à côte », a-t-il conclu, promettant de rester un ambassadeur fidèle du Niger où que l’avenir le mène.

La cérémonie a également mis en lumière des réalisations concrètes : des infrastructures comme le Pont de l’Amitié Niger-Chine, les échangeurs de Niamey ou la route Abalak-Tamaya, en voie d’achèvement, témoignent de cette alliance féconde. Par ailleurs, un don militaire de 2,5 milliards de FCFA en 2023 et un protocole d’accord de 30 millions de yuans, bientôt finalisé, scellent une coopération sécuritaire en plein essor.

En ce jour mémorable, Niamey a vibré au diapason d’une amitié qui transcende les frontières. M. Jiang Feng, désormais Commandeur, quitte le Niger avec la certitude que les ponts qu’il a bâtis – au propre comme au figuré – perdureront, portés par une vision commune d’un avenir où la solidarité et l’ambition priment.

Un vent de renouveau diplomatique souffle entre le Sénégal et le Niger

Sénégal-Niger : L’aube d’une nouvelle ère diplomatique s’illumine à Niamey !

Niamey, 30 mai 2025 – Un vent de renouveau souffle sur les relations ouest-africaines ! En cette matinée radieuse, le Palais des Affaires Étrangères de Niamey a été le théâtre d’un événement diplomatique majeur, marquant un tournant décisif entre le Sénégal et le Niger. En effet ,  ce vendredi  Au cœur du cabinet du Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’extérieur, M. Bakary Yaou Sangaré, une cérémonie empreinte de solennité a scellé l’arrivée d’un nouvel acteur clé : M. Mamadou Sarr, le nouvel Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Sénégal. Son installation à Niamey promet d’insuffler une dynamique inédite aux liens unissant Dakar et la capitale nigérienne.

Le Sénégal et le Niger ouvrent un nouveau chapitre diplomatique avec l'arrivée du nouvel ambassadeur sénégalais à Niamey,Le Sénégal et le Niger : Une investiture solennelle, symbole d’une alliance renforcée

Entouré de ses plus éminents collaborateurs, le Ministre Sangaré a accueilli cet instant avec la gravité qu’exige une telle investiture. En effet, ce rituel, bien plus qu’une simple formalité, scelle une alliance renouvelée entre deux nations partageant une histoire et des aspirations communes. Dès les premières heures de ce vendredi, l’atmosphère feutrée du cabinet s’est chargée d’une promesse tacite : celle d’une coopération renforcée, portée par la vision d’un ambassadeur décidé à marquer son empreinte.

Mamadou Sarr : L’architecte d’une coopération bilatérale audacieuse

M. Mamadou Sarr, figure désormais centrale de cette passerelle diplomatique, incarne l’élan d’un Sénégal résolu à tisser des liens plus étroits avec son voisin nigérien. Par ailleurs, sa résidence à Niamey, ville carrefour et symbole de résilience, offre un écrin idéal pour orchestrer des initiatives audacieuses. Sécurité régionale, essor économique, mais aussi préservation d’un patrimoine naturel menacé : autant de chantiers où les deux pays entendent conjuguer leurs efforts avec une vigueur redoublée.

L’unité ouest-africaine : un rempart face aux défis mondiaux

Cette nomination résonne comme une véritable ode à la fraternité ouest-africaine, d’autant plus dans un contexte où l’unité devient un rempart essentiel face aux tumultes du monde. De plus, sous les lustres discrets du cabinet ministériel, les collaborateurs présents ont été les témoins privilégiés d’un acte qui transcende le protocole pour s’inscrire dans une ambition plus vaste : celle d’une Afrique de l’Ouest solidaire et prospère.

Niamey, épicentre d’un avenir diplomatique prometteur entre le Sénégal et le Niger

Ainsi, en ce matin du 30 mai 2025, Niamey a vibré au rythme d’un renouveau diplomatique. Entre poignées de mains chaleureuses et regards résolument tournés vers l’avenir, le Sénégal et le Niger réaffirment, par la voix de leurs représentants, que la diplomatie demeure une alchimie précieuse, capable de transformer les défis en opportunités. En conclusion, une nouvelle ère s’ouvre, et M. Mamadou Sarr en tient déjà les rênes avec une élégance toute sénégalaise.

Le Premier Ministre nigérien renforce l’axe Niamey-Bamako !

Une visite d’éclat à Bamako : le Premier ministre nigérien tisse des liens indéfectibles avec le Mali

Bamako, 23 mai 2025 — Sous un firmament éclaboussé de lumière, l’avion de commandement du Premier ministre nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine, s’est posé avec prestance, ce vendredi, sur le tarmac de l’Aéroport International Président Modibo Keïta-Sénou à Bamako. Accueilli avec une chaleur empreinte de solennité par son homologue malien, le Général de Division Abdoulaye Maïga, flanqué de dignitaires du gouvernement, le chef du gouvernement nigérien, également ministre de l’Économie et des Finances, inaugure une visite officielle destinée à raffermir les liens séculaires entre deux nations sœurs.

L’AES au cœur des échanges : coopération économique et sécuritaire en renfort

Ce périple, loin d’être une simple formalité diplomatique, s’inscrit dans la trame d’une coopération renforcée entre Niamey et Bamako, unies au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES). Par ailleurs, l’objectif, murmuré dans les cénacles diplomatiques, est d’approfondir les synergies économiques et sécuritaires, dans un contexte où la région aspire à une stabilité durable et à une prospérité partagée. À cet égard, les récents accords signés le 16 mai 2025, garantissant un approvisionnement stable en hydrocarbures pour les régions nord du Mali, témoignent de cette dynamique, portée par une vision commune de souveraineté et d’intégration régionale.

Le Premier ministre nigérien Ali Mahaman Lamine Zeine est en visite officielle à Bamako pour renforcer la coopération économique Un Sahel uni : quand fraternité rime avec marché commun et développement ?

Ali Mahaman Lamine Zeine, figure technocratique au parcours auréolé de rigueur, s’emploie à consolider l’axe Niamey-Bamako, jalon essentiel de l’AES. Sa rencontre avec le Général Maïga, et potentiellement avec le président de la Transition, Assimi Goïta, promet des échanges fructueux, où la fraternité se conjugue à l’ambition d’un marché commun propice au développement. En somme, cette visite, parée d’une symbolique forte, incarne l’élan d’un Sahel uni, déterminé à écrire son destin sous le sceau de la solidarité et de l’autodétermination.

Niger-Libye : le mystère de la rencontre Haftar-Zeine à Niamey !

Niamey : une rencontre discrète entre le Niger et la Libye scelle un rapprochement stratégique

Niamey, 22 mai 2025 — Sous le ciel ocre de la capitale nigérienne, une entrevue empreinte de mystère s’est déroulée ce jeudi dans les bureaux du Premier ministre Mahamane Ali Lamine Zeine. À la tête d’une délégation libyenne, le lieutenant-général Saddam Haftar, fils du puissant maréchal Khalifa Haftar, commandant de l’Armée nationale libyenne (ANL), a franchi les portes du cabinet ministériel pour une visite de travail aux enjeux aussi stratégiques qu’opaques. Accueilli en présence de figures clés du gouvernement nigérien, dont le Ministre de l’Intérieur Mohamed Toumba, le Ministre du Pétrole Sahabi Oumarou et le Ministre de l’Agriculture Elhaji Ousmane Mahamane, cet échange marque un jalon dans les relations entre Niamey et Benghazi, dans un Sahel dans lequel les alliances se redessinent à pas feutrés.

Une alliance stratégique sous le sceau du secret 

L’absence de déclarations officielles à l’issue de la rencontre, loin d’être anodine, reflète la sensibilité des discussions entre le Niger et l’Est libyen, fief de Khalifa Haftar. Selon des sources proches du dossier, cette visite s’inscrit dans une volonté de consolider les liens entre les deux nations voisines partageant une frontière poreuse de 342 kilomètres, théâtre de flux migratoires et de trafics illicites. Le Niger, membre de l’Alliance des États du Sahel (AES) avec le Mali et le Burkina Faso, cherche à diversifier ses partenariats depuis son retrait de la CEDEAO en janvier 2025. De son côté, la Libye, morcelée entre le gouvernement de Tripoli et les forces de Haftar à l’Est, voit en Niamey un allié potentiel pour stabiliser une région minée par l’insécurité et les rivalités géopolitiques.

Sécurité, énergie : les enjeux cachés de la rencontre 

Si le silence des officiels alimente les spéculations, les priorités probables de cette rencontre se dessinent à la lumière des défis communs. La sécurité, au cœur des préoccupations, domine l’agenda : le Niger, confronté aux assauts du JNIM et de l’État islamique au Grand Sahara, partage avec la Libye l’urgence de contrer les groupes armés qui exploitent les frontières sahéliennes. Par ailleurs, la coopération énergétique, autre axe stratégique, pourrait également avoir été abordée. Le Niger, riche en uranium et en pétrole – avec une production de 20 000 barils par jour en 2024 – et la Libye, puissance pétrolière malgré son instabilité, partagent un intérêt pour des partenariats hors des circuits occidentaux, notamment avec la Russie, qui renforce son influence dans les deux pays.

Niger : une diplomatie audacieuse pour l’autonomie 

Mahamane Ali Lamine Zeine, économiste aguerri et Premier ministre depuis août 2023, multiplie les initiatives pour contrer l’isolement du Niger de la scène internationale. La présence de Saddam Haftar, figure montante de l’ANL et successeur présumé de son père, suggère une volonté de l’Est libyen de s’ancrer dans le Sahel, région convoitée par des puissances étrangères. Ce rapprochement pourrait également viser à sécuriser les routes commerciales, cruciales pour le Niger, dont 80 % des exportations dépendent des ports voisins.

Une rencontre secrète entre le Premier ministre nigérien Mahamane Ali Lamine Zeine et Saddam Haftar de Libye à Niamey soulève des questionsNiger et Libye : un avenir incertain, mais riche de promesses 

L’absence de communication officielle, loin d’être un vide, révèle une prudence stratégique. Cette rencontre à Niamey suggère que le Niger explore des voies parallèles pour asseoir sa souveraineté. De plus, l’entente pourrait inclure des accords sur la lutte contre le trafic d’armes et de drogue, fléaux qui gangrènent la frontière nigéro-libyenne.

En somme, dans l’enceinte feutrée du cabinet de Zeine, Niamey et Benghazi ont esquissé un pas vers une coopération pragmatique, dans un Sahel où chaque alliance est un pari sur l’avenir. Ce dialogue, discret, mais lourd de promesses, pourrait redessiner les contours d’une région en quête de stabilité.

A suivre …

Niamey : Tiani et l’ONU face aux défis du Sahel, entre souveraineté et coopération

Niamey, carrefour du dialogue sahélien : Tiani et Simão face aux défis de la région

Niamey, 20 mai 2025 – Dans l’enceinte solennelle du Palais présidentiel, le général d’armée Abdourahamane Tiani, président du Niger, a accueilli ce mardi Leonardo Santos Simão, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies (l’ONU) pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel. Cette rencontre, loin d’être une simple formalité diplomatique, s’est muée en un échange crucial sur les défis qui étreignent le Sahel : insécurité galopante, fragilités économiques et quête d’une gouvernance inclusive. Dans un contexte dans lequel le Niger s’affirme comme un pivot de l’Alliance des États du Sahel (AES), ce dialogue illustre une volonté de conjuguer souveraineté nationale et coopération internationale pour conjurer les périls régionaux.

Le Sahel à la croisée des chemins : l’appel à l’action concertée de l’ONU

Entouré de figures clés de son gouvernement, dont le ministre des Affaires étrangères Bakary Yaou Sangaré et le porte-parole Soumana Boubacar, le président Tiani a abordé avec son hôte les multiples facettes de la crise sahélienne. Leonardo Santos Simão, fort de son expérience diplomatique et de sa tournée régionale entamée dès sa prise de fonction en juin 2023, a souligné l’urgence d’une action concertée. « Nous avons exprimé notre solidarité et la mobilisation des efforts pour aider le Niger à lutter contre le terrorisme », a-t-il déclaré à la presse, évoquant une région où les attaques jihadistes, notamment dans la zone des trois frontières, continuent de semer la désolation.

Le Niger, confronté à une recrudescence des violences – comme l’attaque de mars 2025 à Tillabéri ayant coûté la vie à 44 civils – s’efforce de consolider sa stratégie sécuritaire. Les discussions ont mis en lumière les efforts de l’AES, formée par le Niger, le Mali et le Burkina Faso, pour mutualiser les ressources face aux groupes armés. Simão a salué les initiatives nigériennes, tout en insistant sur la nécessité d’un dialogue inclusif pour apaiser les tensions politiques internes, exacerbées par la dissolution des partis politiques et l’absence d’un calendrier électoral clair.

Coopération sous tension : entre nouvelles alliances et défis économiques

Cette audience intervient dans un climat diplomatique complexe. Depuis 2023, le Niger a redéfini ses alliances, rompant avec des partenaires traditionnels comme la France et les États-Unis. Simão, en sa qualité de chef de l’UNOWAS, a réaffirmé l’engagement des Nations Unies à soutenir le Niger, tout en plaidant pour une coopération régionale renforcée, notamment via l’Initiative d’Accra et la résolution 2719 du Conseil de sécurité, qui vise à financer les efforts antiterroristes.

De plus, les défis économiques et sociaux, ainsi qu’une insécurité alimentaire touchant 33 millions de personnes dans la région, ont également été au cœur des échanges. Le Niger, malgré sa récente éradication de l’onchocercose, peine à juguler la pauvreté, classé parmi les pays les plus démunis en 2024. Simão a évoqué le soutien de l’ONU pour des projets de développement durable, notamment dans l’agriculture et les énergies renouvelables, afin de réduire la dépendance à l’uranium.

Un appel à l’unité et à la résilience : l’avenir du Niger au cœur des priorités de l’ONU

En filigrane, cette rencontre a révélé une ambition partagée : faire du Niger un acteur clé dans la stabilisation du Sahel. Tiani a réitéré son appel à l’unité nationale, un leitmotiv depuis la promulgation de la Charte de la refondation. Simão, de son côté, a plaidé pour un dialogue inclusif, exhortant  ainsi Niamey à libérer les détenus politiques, dont l’ancien président Mohamed Bazoum, toujours en résidence surveillée.

Alors que le soleil déclinait sur Niamey, cette audience a esquissé un horizon d’espoir dans une région tourmentée. Entre l’aspiration souverainiste du Niger et l’appel à la coopération prôné par l’ONU, un équilibre fragile se dessine. Dans ce Sahel en ébullition, où chaque pas vers la paix est un défi, la rencontre entre Tiani et Simão incarne une volonté tenace de transformer l’adversité en opportunité, pour un avenir où la sécurité et la prospérité ne seraient plus de vains espoirs, mais des réalités tangibles.

 

Niger et Mauritanie : l’axe Niamey-Nouakchott se renforce face aux défis sahéliens

Niamey, pont d’amitié entre le Niger et la Mauritanie : une visite au service de la solidarité sahélienne

Niamey, 20 mai 2025 – Dans la chaleur vibrante de la capitale nigérienne, le Palais présidentiel a été le théâtre, ce mardi, d’un échange empreint de fraternité et d’ambition diplomatique. Le général d’armée Abdourahamane Tiani, président du Niger, a accueilli une délégation mauritanienne conduite par Aissata Ba, ministre conseillère à la présidence de la République islamique de Mauritanie. Porteuse d’un message de salutations du président Mohamed Cheikh El Ghazouani, cette visite, loin d’être un simple protocole, s’inscrit dans une volonté ardente de raffermir les liens historiques entre les deux nations unies par l’histoire, la géographie et les défis du Sahel.

Une diplomatie de proximité : consolider des relations anciennes et solides

Aissata Ba, figure éminente de la diplomatie mauritanienne, a livré à l’issue de l’audience un message clair : cette rencontre vise à « consolider des relations anciennes, historiques et solides » entre Nouakchott et Niamey. Le Niger et la Mauritanie, voisins partageant une frontière de 800 kilomètres, ont tissé au fil des décennies une trame d’échanges culturels, économiques et sécuritaires. Ce dialogue, amorcé par un message de salutations de Mohamed Cheikh El Ghazouani, président de la Mauritanie et président en exercice de l’Union Africaine jusqu’en février 2025, traduit une ambition partagée : faire du Sahel un espace de coopération et de résilience.

L’échange, marqué par une réciprocité chaleureuse, a vu le président Tiani confier à la délégation un message de fraternité à l’adresse de son « frère et ami » Ghazouani. Ce geste, au-delà de la courtoisie, reflète la reconnaissance mutuelle de l’importance stratégique de leur partenariat, dans une région où la stabilité est un bien précieux. D’ailleurs, depuis le coup d’État de juillet 2023 au Niger, qui a porté Tiani au pouvoir, la Mauritanie s’est distinguée par une posture de neutralité constructive, évitant les condamnations hâtives tout en prônant le dialogue, comme en témoigne son rôle dans les négociations post-crise avec la CEDEAO.

Le contexte sahélien en ébullition : la Mauritanie, médiatrice clé

Cette visite intervient dans un contexte régional complexe, marqué par la création de l’Alliance des États du Sahel (AES) par le Niger, le Mali et le Burkina Faso, en réponse à leur sortie de la CEDEAO en janvier 2024. La Mauritanie, non membre de l’AES mais pivot du G5 Sahel, joue un rôle de médiateur stratégique, comme l’illustre son plaidoyer pour la réintégration du Mali dans ce cadre régional. Selon des analystes, la diplomatie mauritanienne, sous l’impulsion de Ghazouani, cherche à préserver des relations équilibrées avec ses voisins, tout en consolidant son statut de havre de stabilité dans un Sahel secoué par l’insécurité et les bouleversements politiques.

Les discussions à Niamey ont également abordé des enjeux concrets. Premièrement, le commerce transfrontalier, vital pour les deux nations, s’appuie sur des échanges de produits agricoles et d’élevage, avec le Niger exportant du bétail vers la Mauritanie et important des produits halieutiques. Deuxièmement, la sécurité, priorité commune face aux menaces jihadistes, a occupé une place centrale, la Mauritanie ayant réussi à juguler les attaques sur son sol depuis 2011, un modèle que le Niger, confronté à l’instabilité dans la région des trois frontières, observe avec grand intérêt.

Vers une coopération renforcée : énergie et stabilité au cœur des échanges

La rencontre s’inscrit dans une dynamique plus large de renforcement des relations bilatérales. En 2023, un accord de coopération économique avait été signé, visant à fluidifier les échanges commerciaux et à développer des projets énergétiques, notamment dans le cadre du futur gazoduc transsaharien. Ce projet, reliant le Nigeria au Maroc via le Niger et la Mauritanie, pourrait transformer les deux pays en acteurs clés de l’approvisionnement énergétique africain. Par ailleurs, la Mauritanie, forte de son expérience dans les énergies renouvelables, partage avec le Niger un intérêt croissant pour les solutions solaires, un domaine où des partenariats techniques sont envisagés.

Cette visite, bien que brève, porte en elle une promesse d’avenir. En réaffirmant leur amitié, Tiani et Ghazouani posent les jalons d’une coopération qui transcende les crises régionales. Dans un Sahel dans lequel les vents de l’instabilité soufflent fort, l’axe Niamey-Nouakchott se profile comme un rempart de solidarité, où l’histoire commune et les ambitions partagées dessinent un horizon de progrès. Alors que la délégation mauritanienne quittait Niamey, un message résonnait : dans l’union des peuples sahéliens réside la force d’un meilleur avenir.

 

Niamey : une rencontre au sommet pour un Niger résilient

Niger : rencontre au sommet à Niamey, L’ONU réaffirme son soutien vital !

Niamey, 19 mai 2025 – Dans la lumière tamisée du cabinet du Premier Ministre nigérien Ali Mahamane Lamine Zeine, une poignée de main a scellé ce lundi matin un moment clé pour l’avenir du Niger. Face à lui, Leonard Santos Simão, Secrétaire général adjoint des Nations Unies et Représentant spécial du Secrétaire général, accompagné de Djanabou Mahondé, Coordinatrice résidente du Système des Nations Unies au Niger, est venu réaffirmer un partenariat vital. Cette visite, placée sous le signe de l’accompagnement politique, économique, social et sécuritaire, a permis de saluer les progrès d’un pays en pleine transformation tout en posant un regard lucide sur les défis qui jalonnent son chemin. À l’heure où Niamey aspire à consolider sa résilience, cet échange marque une étape significative dans une coopération internationale empreinte d’espoir et d’ambition.

Un dialogue franc face aux enjeux : progrès salués, obstacles abordés

Au cœur de cette rencontre, l’objectif était clair : évaluer les avancées du Niger et renforcer les leviers de son développement durable. Leonard Santos Simão, dont la présence traduit l’engagement onusien envers le Sahel, n’a pas tari d’éloges sur les progrès nigériens. « Nous sommes impressionnés par la qualité des rapports avec le Niger et par son alignement sur une vision stratégique de développement », a-t-il déclaré à la presse, louant les efforts du gouvernement sous la houlette du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). En effet, des réformes économiques aux initiatives sociales, en passant par la lutte contre l’insécurité, le Niger, malgré un contexte régional tendu, affiche une détermination saluée par ses partenaires.

Cependant, les discussions ont également porté sur les obstacles persistants. Avec une économie fragilisée par les sanctions post-coup d’État et une insécurité chronique dans les régions de Tillabéri et Diffa, le pays fait face à des défis colossaux. Pourtant, la présence de Simão, aux côtés de Djanabou Mahondé, experte reconnue dans la coordination des efforts humanitaires, témoigne d’une volonté onusienne de rester aux côtés du Niger et de le soutenir pleinement. « Nous sommes là pour aider à surmonter les difficultés, en parfaite harmonie avec les priorités nationales », a insisté le diplomate, mettant en avant des programmes cruciaux comme le Plan de soutien des Nations Unies, qui mobilise des fonds pour l’éducation, la santé et la sécurité alimentaire.

Le Niger, acteur déterminé : reconquérir la confiance internationale

Malgré de rudes épreuves et une économie déjà vulnérable. Le Niger , sous l’impulsion de Zeine, économiste chevronné et ancien Ministre des Finances, le pays a amorcé des réformes audacieuses : diversification des partenaires commerciaux, renforcement de l’agriculture via des projets d’irrigation ambitieux et relance des investissements dans les infrastructures vitales.

Par ailleurs, la rencontre avec les représentants onusiens s’inscrit dans une série d’échanges diplomatiques intensifs visant à repositionner le Niger sur la scène internationale. Après des visites en Russie, en Iran et au Maroc, Zeine multiplie les efforts pour tisser de nouveaux partenariats tout en maintenant des canaux ouverts avec les institutions multilatérales traditionnelles. La Banque Mondiale, reçue trois jours plus tôt à Niamey, a également salué les avancées notables dans le développement humain, signe que le Niger regagne peu à peu la confiance des bailleurs de fonds.

Coopération concrète : L’ONU au chevet des réalités nigériennes

L’engagement des Nations unies au Niger ne se limite pas à des déclarations d’intention ; il se traduit par des actions concrètes sur le terrain. Avec un budget humanitaire de 600 millions de dollars pour 2025, l’ONU soutient des projets vitaux : construction d’écoles dans les zones rurales isolées, distribution de kits alimentaires d’urgence à 1,2 million de personnes déplacées, et formation des forces de sécurité pour contrer efficacement les menaces djihadistes grandissantes. Djanabou Mahondé, figure clé de cette coordination, a insisté sur l’importance d’aligner ces efforts sur les priorités spécifiques du gouvernement, notamment le Plan de développement économique et social (PDES) 2022-2026, qui vise à réduire la pauvreté et à renforcer la résilience climatique du pays.

Cependant, les défis, toutefois, restent immenses et complexes. Avec 4,3 millions de personnes en besoin d’assistance humanitaire, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), et une insécurité qui entrave gravement l’accès aux terres agricoles et aux marchés, le Niger doit jongler en permanence entre l’urgence humanitaire et une vision à long terme. La réunion de ce lundi a permis d’esquisser des pistes prometteuses : intensification des programmes de formation professionnelle pour les jeunes, soutien accru aux coopératives agricoles locales et un plaidoyer continu pour une levée progressive et conditionnelle des sanctions régionales.

Un horizon d’espoir dans un Sahel tourmenté : Le Niger avance

À Niamey, où le fleuve Niger coule paresseusement sous un ciel d’azur, cette visite onusienne résonne comme une bouffée d’optimisme. Pour Ali Mahamane Lamine Zeine, cet échange est une validation des efforts inlassables d’un gouvernement décidé à redonner espoir et dignité à ses 26 millions d’habitants. Pour Leonard Santos Simão et Djanabou Mahondé, c’est une occasion de réaffirmer que le Niger n’est pas seul face à ses épreuves. Dans un Sahel secoué par les crises et les défis sécuritaires, cette coopération, tissée de pragmatisme et de solidarité, éclaire un chemin vers la stabilité et le développement durable.

Alors que les échos de cette rencontre se dissipent dans les ruelles animées de la capitale, une certitude demeure : le Niger, porté par une vision audacieuse et des partenaires internationaux engagés, s’écrit un avenir où les défis ne sont pas des murs infranchissables, mais des tremplins vers un progrès résilient et durable.

Un pacte énergétique scelle l’avenir du Niger et du Mali à Niamey

AES : Un accord énergétique majeur scelle l’union entre le Niger et le Mali

Niamey, 16 mai 2025 – Dans l’enceinte solennelle du cabinet du Premier Ministre nigérien, une page décisive de la coopération sahélienne s’est écrite ce vendredi matin. Ali Mahaman Lamine Zeine, Premier Ministre et Ministre de l’Économie et des Finances du Niger, a accueilli avec une poignée de main chaleureuse et ferme une importante délégation malienne emmenée par Moussa Alassane Diallo, Ministre de l’Industrie et du Commerce du Mali. À l’ordre du jour de cette rencontre bilatérale : un ambitieux partenariat énergétique visant à garantir un approvisionnement stable et sécurisé en produits pétroliers pour les régions septentrionales du Mali, souvent asphyxiées par leur isolement géographique et les contraintes sécuritaires.

Cette rencontre de haut niveau, tenue sous les auspices de l’Alliance des États du Sahel (AES), illustre ainsi une volonté farouche et concrète de tisser des liens économiques solides et stratégiques entre ces nations voisines, unies par des défis communs et une vision partagée de souveraineté régionale.

La route du pétrole pour le Nord du Mali : les détails d’un accord vital

Dès le mercredi 14 mai, les discussions techniques avaient pris racine à Niamey. Pendant deux jours, des concertations marathon ont réuni, sous la houlette des ministres nigériens du Pétrole, Dr Sahabi Oumarou, et du Commerce, Abdoulaye Saidou, des experts de la Société nigérienne de pétrole (SONIDEP) et des opérateurs économiques maliens concernés. L’objectif principal de ces échanges approfondis ? Ériger un mécanisme robuste, fiable et durable d’approvisionnement en hydrocarbures, avec une date d’échéance fixée au 31 décembre 2025 pour sa mise en œuvre.

« Nous avons trouvé un terrain d’entente solide sur les volumes à fournir et les tarifs applicables, jetant ainsi les bases d’un contrat formel et pérenne », a révélé M. Diallo à la presse à l’issue de la rencontre, le ton empreint d’optimisme et de satisfaction. Ce dispositif stratégique, qui s’étendra sur les années 2026, 2027 et 2028, ambitionne clairement de conjurer les pénuries récurrentes et handicapantes qui paralysent fréquemment l’économie malienne, notamment dans ses confins nordiques, les plus difficiles d’accès.

Le Mali, pays enclavé et vaste, souffre en effet d’une dépendance chronique aux routes et aux infrastructures de transport de ses voisins pour satisfaire ses besoins énergétiques vitaux. Le Niger, fort de son oléoduc Agadem-Cotonou, opérationnel depuis novembre 2023 et représentant une infrastructure majeure pour le pays, se mue désormais en partenaire stratégique régional pour Bamako.

Si cette infrastructure vise principalement l’exportation de pétrole brut vers les marchés internationaux via le port de Cotonou, des voies terrestres dédiées pourraient bientôt acheminer le pétrole raffiné nigérien vers Bamako et les régions maliennes, renforçant ainsi la sécurité énergétique de l’ensemble de la zone.

Au-delà du pétrole : vers une intégration économique approfondie de l’AES

Mais l’ambition de l’AES ne s’arrête pas aux seuls barils de pétrole ou aux contrats d’approvisionnement. Lors de cet échange bilatéral, qui s’est conclu sur une note très positive, M. Diallo a esquissé un dessein bien plus vaste : une intégration économique approfondie et accélérée au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES). « Nous œuvrons activement à intensifier les échanges commerciaux entre nos pays, à façonner un marché régional stable et dynamique, et à fluidifier durablement la circulation des biens et des personnes à l’intérieur de l’AES », a-t-il déclaré, soulignant ainsi l’aspiration commune à un développement durable, inclusif et endogène pour les peuples sahéliens.

Cette nouvelle dynamique s’inscrit naturellement dans le sillage des décisions audacieuses prises par les chefs d’État de l’AES – Niger, Mali et Burkina Faso –, qui, depuis leur retrait de la CEDEAO en janvier 2025, misent résolument sur une solidarité régionale renforcée et une coopération poussée pour défier les vents contraires et les pressions extérieures.

Présent à cette audience symboliquement forte, le Premier ministre Zeine, figure clé de la transition nigérienne depuis le coup d’État de juillet 2023, incarne parfaitement cette quête de souveraineté et d’intégration régionale. En présence des ministres Oumarou et Saidou, il a réaffirmé l’engagement total et le soutien du Niger à ses « frères maliens », un message de solidarité relayé avec gravité lors d’une allocution télévisée prévue pour informer la nation.

Solidarité et espoir énergétique: un signal fort de l’AES face à l’adversité

En guise d’épilogue de cette visite jugée très fructueuse, M. Diallo a tenu à saluer chaleureusement l’hospitalité et l’engagement nigériens. « Je rends grâce au général Abdourahamane Tchiani, président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie et au Premier ministre Zeine pour avoir rendu possible cette visite de deux jours à Niamey, riche en discussions et en promesses concrètes », a-t-il confié à la presse, le regard clairement tourné vers un avenir de coopération fructueuse et mutuellement bénéfique entre les deux pays.

Ce rendez-vous stratégique, qui a mobilisé les plus hautes sphères des deux gouvernements, résonne donc comme un signal fort envoyé à la sous-région et au monde : dans un Sahel tourmenté par les crises et l’insécurité, l’union et la solidarité font la force et ouvrent de nouvelles perspectives.

À Niamey, où les espoirs d’une énergie fiable et continue vacillent encore trop souvent au gré des coupures et des délestages, cet accord bilatéral suscite une véritable lueur d’optimisme parmi la population. Si les mots et les engagements pris se traduisent rapidement en actes concrets sur le terrain, les 25 millions de Nigériens et Maliens pourraient bientôt entrevoir des jours plus prospères, portés par une alliance régionale qui refuse de plier face à l’adversité et choisit la voie de la coopération énergétique endogène pour son développement.

Niamey : le Niger accueille 8 nouveaux Ambassadeurs

Le Niger ouvre grand ses portes à la diplomatie Mondiale– un signal de diversification diplomatique majeur

Niamey, 9 mai 2025 — Sous un soleil éclatant, le Palais présidentiel de Niamey s’est paré de solennité ce vendredi, pour accueillir une cérémonie empreinte de gravité et d’espoir. En effet, Huit nouveaux ambassadeurs, venus des États-Unis, d’Iran, d’Inde, d’Allemagne, du Ghana, du Burkina Faso, du Soudan et de Cuba, ont présenté leurs lettres de créance au Général d’armée Abdourahamane Tiani, Président de la République du Niger. Par ailleurs, cette rencontre, orchestrée avec une précision protocolaire, a marqué un jalon dans la volonté du Niger de tisser des liens diplomatiques dynamiques et diversifiés, sous le signe d’une coopération bilatérale renforcée.

Au Palais Présidentiel : l’acte symbolique de la remise des lettres scelle l’engagement des 8 Ambassadeurs

Dans la salle d’audience, où les drapeaux colorés des nations représentées se mêlaient à l’élégance sobre des lieux, le Général Tiani a présidé avec une autorité tranquille, entouré de figures clés de son gouvernement : Ministre des Affaires Étrangères Bakary Yaou Sangaré, Directeur de cabinet Soumana Boubacar, et les Conseillers Illo Adani et Abdoulaye Tchiemogo. Chaque ambassadeur, en remettant ses lettres de créance, a ainsi  scellé un engagement à approfondir les relations avec le Niger, un pays qui, sous la houlette du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), s’affirme comme un acteur stratégique en Afrique de l’Ouest.

 Niamey : 8 ambassadeurs ont présenté leurs lettres de créance, marquant la diversification diplomatique du Niger post-coup d'État. Des États-Unis À Cuba : des échanges sur des enjeux cruciaux pour une coopération bilatérale diversifiée

Les échanges, empreints de cordialité, ont porté sur des enjeux cruciaux : commerce, sécurité régionale, éducation et développement durable. Avec les États-Unis, représentés par leur nouvelle Ambassadrice, les discussions ont mis l’accent sur les partenariats économiques et la lutte contre le terrorisme dans le Sahel. L’Iran, par la voix de son envoyé, a évoqué des opportunités dans l’énergie et la santé, tandis que l’Inde, fidèle à sa tradition de coopération Sud-Sud, a proposé des projets en technologies numériques et en formation professionnelle.

L’Allemagne, quant à elle, a réaffirmé son soutien aux initiatives climatiques et éducatives, dans un pays où la jeunesse représente un vivier d’avenir. Cuba, fidèle à son héritage de coopération internationale, a proposé de renforcer ses programmes de formation médicale, un domaine dans lequel l’île excelle.

Solidarité régionale et défis communs : les messages des ambassadeurs africains et de l’AES À Niamey

Les ambassadeurs africains – du Ghana, du Burkina Faso et du Soudan – ont incarné l’esprit de solidarité régionale. Le Burkina Faso, membre de l’Alliance des États du Sahel (AES) aux côtés du Niger et du Mali, a insisté sur une collaboration renforcée face aux défis sécuritaires communs.2 Le Ghana, pivot économique ouest-africain, a exploré des pistes pour dynamiser les échanges commerciaux, tandis que le Soudan, en quête de stabilité, a plaidé pour un partage d’expériences en matière de gouvernance.

Au-delà du protocole, le Niger affirme sa vitalité diplomatique et sa volonté de diversifier ses partenariats

Cette cérémonie, au-delà de son caractère protocolaire, reflète la vitalité diplomatique du Niger. Depuis le changement de régime en juillet 2023, le pays redéfinit ses partenariats, cherchant à diversifier ses alliances tout en consolidant son ancrage régional. « Le Niger est ouvert au monde, mais sur la base d’une coopération respectueuse et mutuellement bénéfique », a souligné un proche du président Tiani, résumant l’esprit de cette journée.

 Niamey : 8 ambassadeurs ont présenté leurs lettres de créance, marquant la diversification diplomatique du Niger post-coup d'État. Symbole d’ouverture et d’ambition à Niamey pour un avenir partagé

À Niamey, cette journee restera comme un symbole d’ouverture et d’ambition. Alors que les nouveaux ambassadeurs s’installent dans leurs fonctions, ils emportent avec eux un défi : traduire les promesses de cette cérémonie en actions concrètes pour un Niger plus prospère et un monde plus solidaire. Dans le tumulte des enjeux globaux, cette rencontre au Palais présidentiel rappelle que la diplomatie, lorsqu’elle est portée par la sincérité, peut encore dessiner les contours d’un avenir partagé.

Niger-Sénégal : l’axe Niamey-Dakar se renforce

Niamey : une rencontre au sommet pour renforcer les liens Niger-Sénégal et soutenir Amadou Hott à la BAD

Sous le soleil ardent de Niamey, le palais présidentiel nigérien a été le théâtre, hier, jeudi 8 mai, d’un échange diplomatique de haute volée. En effet, le Général d’armée Abdourahamane Tiani, Président de la République du Niger, a accueilli le Général Birame Diop, Ministre sénégalais des Forces armées et émissaire spécial du Président Bassirou Diomaye Faye. À ses côtés, Amadou Hott, ancien Ministre sénégalais et candidat à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD), portait l’ambition d’un leadership panafricain. Cette audience, marquée par la présence de figures clés du gouvernement nigérien, illustre un rapprochement stratégique  Niger-Sénégal, dans un Sahel en pleine recomposition géopolitique.

Un dialogue stratégique Niger-Sénégal : Niamey et Dakar renouent au sommet pour la sécurité et l’amitié

La visite du Général Diop, première rencontre officielle d’un haut responsable sénégalais avec Tiani depuis son arrivée au pouvoir, marque un tournant. Par ailleurs, accompagné d’Amadou Hott, dont la candidature à la tête de la BAD sera soumise au vote le 29 mai 2025 à Abidjan, l’émissaire sénégalais a porté un message d’unité et de coopération. L’audience, tenue en présence du Ministre d’État Mohamed Toumba, du Ministre des Affaires étrangères Bakary Yaou Sangaré, du Directeur de cabinet Soumana Boubacar et ainsi que du Conseiller diplomatique Illo Adani, a permis d’aborder des enjeux cruciaux : sécurité régionale, lutte contre le terrorisme et appui à la candidature de Hott.

En plus, Cette rencontre intervient alors que l’Alliance des États du Sahel (AES), sous l’égide de Tiani, s’est engagée dans une redéfinition de ses partenariats, privilégiant la souveraineté et les alliances africaines. Le Sénégal, sous la présidence de Faye, affiche une volonté similaire d’autonomie. Selon des sources proches de la présidence nigérienne, les discussions ont porté sur le renforcement de la coopération bilatérale, notamment en matière de formation militaire et de partage d’intelligence face aux menaces jihadistes qui sévissent dans la région du Liptako-Gourma. Le Niger, confronté à des attaques récurrentes de groupes affiliés à l’État islamique et à Al-Qaïda, voit dans ce dialogue une opportunité de diversifier ses soutiens.

Niger-Sénégal : Rapprochement stratégique à Niamey pour la sécurité régionale et soutien à Amadou Hott pour la présidence de la BAD.Amadou Hott pour la BAD : un candidat panafricain soutenu par Niamey pour l’avenir de l’Afrique

Au cœur de la rencontre, la candidature d’Amadou Hott à la présidence de la BAD a occupé une place centrale. Amadou Hott, lui, ancien Ministre sénégalais de l’Économie (2018-2022) et Vice-Président de l’Alliance pour l’énergie durable, Hott, 53 ans, incarne aussi une vision de développement axée sur l’industrialisation verte et l’inclusion financière. Validée le 12 février 2025 par le Comité directeur de la BAD, sa candidature rivalise avec celles de Samuel Munzele Maimbo (Zambie) et Sidi Ould Tah (Mauritanie).

Fort de son expérience à la Banque Mondiale et de ses succès dans l’attraction d’investissements étrangers au Sénégal, Hott ambitionne de faire de la BAD un moteur de la transformation économique africaine, notamment via des projets d’infrastructures et d’énergie renouvelable. Tiani a exprimé un soutien appuyé à Hott. Ce choix reflète la volonté du Niger de promouvoir un leadership africain capable de défendre les intérêts du continent face aux défis climatiques et économiques.

Un symbole d’unité africaine : Niamey accueille l’envoyé de Dakar et soutient la candidature à la BAD

En accueillant cette délégation, Tiani réaffirme le rôle du Niger comme acteur clé du Sahel, capable de fédérer des partenaires au-delà de l’AES. La présence d’Amadou Hott, dont la candidature incarne l’aspiration à un leadership africain audacieux, renforce ce message. Alors que Niamey hisse le drapeau de la souveraineté, cette audience scelle une promesse : celle d’une coopération fraternelle pour bâtir un avenir dans lequel l’Afrique, unie, relève ses défis avec détermination. À l’approche de l’élection à la BAD, le Niger pose un jalon, soutenant un homme et une vision pour transformer le continent.

AES : L’axe Niamey-Bamako monte en puissance.

Une rencontre au sommet à Niamey  : le Niger et le Mali resserrent leurs liens stratégiques

Ce vendredi, à 10 h 00, heure locale, le palais présidentiel de Niamey s’est érigé en théâtre d’un échange diplomatique de haute volée. En effet, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, président de la République du Niger, a accueilli dans son cabinet le ministre malien des Mines, Amadou Keita, porteur d’un message du chef d’État malien, le Général d’Armée Assimi Goïta. Cette audience, empreinte de solennité, s’est déroulée en présence d’une délégation nigérienne de premier rang, témoignant de l’importance accordée à ce dialogue bilatéral, particulièrement dans un contexte où l’Alliance des États du Sahel (AES) redéfinit les dynamiques régionales.

Un échange au cœur de la coopération régionale

Entouré du ministre nigérien des Mines, le Commissaire-Colonel Ousmane Abarchi, du ministre et porte-parole du gouvernement, Dr Soumana Boubacar, de M. Alio Daouda, intérimaire du ministre des Affaires étrangères, et de l’ambassadeur Illo Adani, conseiller stratégique, le président Tiani a reçu le ministre Keita pour une discussion axée sur le renforcement des relations Mali-Niger. À cette occasion, l’envoyé malien a transmis un message du président Goïta, dont le contenu, bien que non dévoilé, s’inscrit dans la consolidation des liens au sein de l’Autorité pour le développement intégré des États du Liptako-Gourma (ALG), regroupant le Mali, le Niger et le Burkina Faso.

De plus, l’audience a permis d’aborder des enjeux stratégiques, notamment l’optimisation de l’exploitation des ressources minières – or et uranium en tête – et l’intégration de l’ALG dans la Confédération AES, créée en 2023 pour promouvoir une coopération économique et sécuritaire endogène. Par ailleurs, la présence de Mme Hawa AW, secrétaire exécutive de l’ALG, a renforcé l’accent mis sur le développement transfrontalier, crucial pour les régions du Liptako-Gourma confrontées à des défis climatiques et sécuritaires.

Une alliance scellée par la fraternité

Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique de rapprochement entre Niamey et Bamako, comme l’illustrent les échanges fréquents entre leurs dirigeants. En mars 2025, par exemple, Amadou Keita, également président du Conseil des ministres de l’ALG, avait déjà été reçu par Tiani pour préparer une conférence tripartite, soulignant l’engagement des deux nations à reconfigurer l’ALG au sein de l’AES. À l’issue de l’audience, le ministre Keita a salué la «  compréhension des enjeux  » par le président nigérien.

Le Niger et le Mali, riches en ressources naturelles, ambitionnent de mutualiser leurs expertises pour une gestion durable et transparente de leurs secteurs miniers. Cette coopération s’ancre dans une volonté politique de souveraineté, ainsi qu’en témoigne leur retrait conjoint de la CEDEAO en 2024, au profit d’une alliance sahélienne plus autonome.

Un horizon de défis communs

Ainsi, le Sahel incarne la résilience d’une coopération Mali-Niger face à un environnement géopolitique mouvant. En misant sur l’AES et l’ALG, les deux pays cherchent à bâtir une prospérité partagée, tout en affrontant l’insécurité et les pressions internationales. Cependant, une interrogation subsiste  : cette solidarité saura-t-elle transformer les promesses en réalisations tangibles pour les populations du Sahel  ? Alors que Niamey et Bamako tissent leur destin commun, l’avenir de leur alliance invite à une vigilance lucide, où l’unité pourrait devenir le socle d’une renaissance régionale encore à façonner.

 

Assamaka : L’enfer des refoulés d’Algérie au cœur du Sahara

Une vague de refoulements brutaux secoue Assamaka : des milliers de Nigériens expulsés d’Algérie

Le 21 avril dernier, aux environs de 19 h 00 heure locale, la localité d’Assamaka, modeste bourgade nigérienne nichée à la lisière du désert saharien, est devenue le théâtre d’une crise humanitaire aiguë. En effet, entre le 1ᵉʳ et le 21 avril, pas moins de 2 753 Nigériens, parmi lesquels 308 mineurs et 196 femmes, ont été refoulés d’Algérie par des convois dits «  officiels  », selon les autorités locales. De plus, à ce chiffre s’ajoutent 2 222 autres refoulés, dont 146 Nigériens, contraints de parcourir à pied les 15 kilomètres séparant le «  point zéro  » — un no man’s land aride à la frontière algéro-nigérienne — du village d’Assamaka. Ces expulsions, marquées par des témoignages accablants de violences, jettent une lumière crue sur les pratiques algériennes en matière de gestion migratoire.

Un calvaire sous le sceau de la violence

Les récits des rescapés, recueillis à Assamaka, dressent un tableau effroyable. Les migrants, arrêtés lors de rafles dans des villes algériennes comme Oran, Alger ou Tamanrasset, décrivent des sévices infligés par les forces de l’ordre algériennes. Coups, viols et confiscations systématiques de biens – téléphones, argent, effets personnels – jalonnent leur périple vers l’exil forcé. « Ils nous ont tout pris, nous battant comme des bêtes avant de nous abandonner dans le désert », confie un survivant à une équipe d’Alarme Phone Sahara, ONG nigérienne active sur place. Les femmes et les mineurs, particulièrement vulnérables, figurent parmi les victimes de ces exactions, amplifiant l’indignation des organisations humanitaires.

Une fois expulsés, la police locale à Assamaka enregistrent les Nigériens des convois officiels avant de les transférer vers des centres de transit gérés par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et des partenaires italiens. Quant aux refoulés à pied, eux affrontent des conditions extrêmes  : températures dépassant les 40 °C, absence d’eau et disette alimentaire. Ainsi, Médecins Sans Frontières (MSF), présent à Assamaka, alerte sur l’état sanitaire alarmant des arrivants, nombreux à souffrir de déshydratation, de blessures ou de traumatismes psychologiques.

Une crise humanitaire sous tension diplomatique à Assamaka,

Cette vague d’expulsions, qui s’inscrit dans une politique algérienne de refoulement intensifiée depuis 2014, exacerbe les tensions avec le Niger. En avril 2024, Niamey avait convoqué l’ambassadeur algérien pour dénoncer le «  caractère violent  » de ces opérations, une accusation qu’Alger avait balayée comme «  infondée  » en ripostant par une convocation de l’envoyé nigérien. Selon Alarme Phone Sahara, plus de 31 000 migrants, majoritairement subsahariens, ont été refoulés vers le Niger en 2024, un record tragique qui semble se prolonger en 2025. Les 4 975 personnes décomptées à Assamaka en seulement trois semaines d’avril illustrent l’ampleur du phénomène, aggravé par l’absence de contrôle individuel des statuts migratoires, en violation des conventions internationales.

Face à cette situation, les autorités nigériennes, débordées, s’efforcent de répondre à l’urgence. L’OIM coordonne le transfert des refoulés vers des centres à Arlit et Agadez, mais les infrastructures, déjà saturées, peinent à absorber cet afflux. « La situation est critique, les besoins en eau, nourriture et soins médicaux sont immenses », confie un responsable local. La révocation, en novembre 2023, d’une loi nigérienne criminalisant le trafic de migrants a certes libéré les mouvements migratoires, mais elle expose davantage les refoulés à des conditions précaires, loin des routes sécurisées.

Un drame humain, une interrogation persistante

Face à ce drame, les organisations humanitaires, dont MSF et l’OIM, multiplient les appels à l’action. Elles exhortent Alger à cesser les refoulements collectifs, contraires au principe de non-refoulement inscrit dans le droit international, et plaident pour une gestion migratoire respectueuse des droits humains.

En somme, l’arrivée incessante de convois à Assamaka soulève une interrogation poignante  : combien de temps encore ces atteintes à la dignité humaine resteront-elles sans réponse  ? Car les voix des refoulés, emportées par le souffle du Sahara, réclament une action qui se fait attendre, abandonnant des milliers de vies à l’incertitude du désert.

Niger : Le nouveau cap diplomatique dévoilé aux diplomates

Le Niger expose sa vision souveraine aux diplomates accrédités lors d’une réunion stratégique.

Dans un élan de réaffirmation de son indépendance et de sa souveraineté, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens de l’Extérieur, M. Bakary Yao Sangaré, a convié, ce mercredi 23 avril, les diplomates, chefs de missions diplomatiques, responsables de postes consulaires et représentants d’organisations internationales accrédités au Niger à une réunion d’envergure. En effet, cette première d’une série de trois rencontres visait à dévoiler les nouvelles ambitions des autorités nigériennes, façonnées par les assises nationales, un jalon décisif dans l’histoire politique du pays.

Le Niger dévoile sa vision souveraine lors d’une réunion stratégique avec les diplomates, marquant un tournant décisif dans sa politique Un contexte de rupture et de reconstruction présenté aux diplomates

Pour commencer,  M. Mustafa Abdou, Directeur Général des Affaires Politiques et Juridiques au ministère de l’Intérieur, a ouvert les débats en esquissant un tableau précis de la situation nationale depuis le 26 juillet 2023, date où le Conseil national pour le salut de la nation (CNSP) a pris le pouvoir. Ensuite, il a retracé les étapes des assises nationales et le processus de refondation de l’État initié par les plus hautes autorités.

M. Sangaré a, pour sa part, rappelé avec gravité que cette prise de pouvoir répondait à une urgence vitale  : notamment endiguer la dégradation sécuritaire persistante et pallier les lacunes criantes de l’ancienne gouvernance politique et économique. Bien que cette quête d’autonomie, largement plébiscitée par le peuple, s’est toutefois heurtée à des vents contraires, notamment l’opposition de la CEDEAO, qui a décrété un embargo rigoureux et agité le spectre d’une intervention militaire, ainsi qu’à la rupture de la coopération avec certains partenaires internationaux.

Une réponse audacieuse aux défis

Face à ces défis ,sous la conduite du Président Général Abdourahamane Tiani et du Premier Ministre Ali Mohamed Lamine Zein, le gouvernement et le CNSP ont riposté avec fermeté. Des mesures vigoureuses ont été adoptées pour contrer les menaces sécuritaires et briser l’étau diplomatique qui enserrait le Niger. Ces efforts ont porté leurs fruits avec la naissance de l’Alliance des États du Sahel, scellée le 16 septembre 2023 avec le Burkina Faso et le Mali, puis consolidée par la création de l’Union Sahel le 6 juillet 2024. Parallèlement, une offensive diplomatique d’ampleur, conjuguée à une diversification des alliances, a permis au Niger de reconquérir sa place sur l’échiquier international et de raviver des liens de coopération bilatéraux et multilatéraux.

Une diplomatie ancrée dans le respect et le multilatéralisme

Par ailleurs, M. Sangaré a réaffirmé avec force l’engagement du Niger à promouvoir un multilatéralisme sincère et à tisser des relations avec des partenaires fidèles, dans le respect absolu de sa souveraineté et du libre choix de ses alliances. De ce fait,  cette vision, centrée sur la dignité et les intérêts des peuples, entend redéfinir les rapports internationaux du pays. Le ministre de la Justice, M. Aliou Daouda, a complété ce propos en insistant sur la nécessité d’une parole franche avec les partenaires. Selon lui, seule une transparence sans détour peut poser les bases d’une coopération authentique, où chaque acteur international honore les choix souverains de l’autre.

Une étape vers un avenir prometteur

En conclusion , avec cette rencontre, le Niger projette une vision claire et une détermination sans équivoque, signalant son ambition de s’affirmer comme un acteur régional de poids, conjuguant résilience et ouverture. L’horizon s’éclaire pour un Niger renforcé, dont la diplomatie audacieuse et les alliances repensées seront les clés pour affronter l’avenir.

Niger à la conquête du MIATO à Lomé

Une Vitrine d’Excellence : La délégation nigérienne au 4e Marché International de l’Artisanat du Togo (MIATO)

Dans un élan de ferveur et de fierté nationale, le Niger s’apprête à déployer ses talents artisanaux à Lomé, où se tiendra, du 23 avril au 4 mai 2025, la 4ᵉ édition du Marché International de l’Artisanat du Togo (MIATO). Sous la conduite éclairée de la Ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Mme Soufiane Agaichata Guichene, une délégation d’une cinquantaine d’artisans et de cadres techniques issus de toutes les régions du pays portera haut les couleurs nigériennes. En effet,  annoncée le 19 avril 2025 lors d’un point de presse à Niamey, cette participation incarne une ambition résolue  : faire rayonner le savoir-faire nigérien sur une scène internationale, tout en consolidant les liens de fraternité avec le Togo.

Conduite par la Ministre Soufiane Agaichata Guichene, une délégation nigérienne d’envergure exposera son artisanat au MIATO 2025 à Lomé, Un engagement d’envergure pour l’artisanat nigérien

De fait, le MIATO, rendez-vous biennal devenu incontournable en Afrique de l’Ouest, se présente comme une agora dans laquelle s’entrelacent créativité, tradition et innovation. Organisé sur l’esplanade du Palais des Congrès de Lomé, l’événement, placé cette année sous le thème «  Protection des œuvres artisanales  : enjeux et défis  », réunira des artisans de divers horizons pour célébrer la richesse du patrimoine artisanal africain. La délégation nigérienne, forte de sa diversité régionale, exposera une mosaïque de créations, des tissages traditionnels aux objets en cuir, en passant par la joaillerie et les sculptures, reflets d’un savoir-faire ancré dans des siècles de tradition et enrichi par des touches contemporaines.

Lors de son allocution, la Ministre Guichene a souligné l’importance cruciale de cette plateforme sous-régionale. « Consciente de la portée de ce rendez-vous, j’ai l’honneur de conduire personnellement cette délégation, dont le départ est fixé au 21 avril », a-t-elle déclaré avec gravité. Ainsi,  cette implication personnelle témoigne de l’engagement du gouvernement nigérien à faire de l’artisanat un levier de développement économique et culturel. Pour garantir une participation à la hauteur des ambitions nationales, l’État a mobilisé des ressources conséquentes  : un avion dédié pour le transport, vingt stands climatisés réservés pour l’exposition-vente, ainsi qu’une prise en charge des frais logistiques. Par conséquent, ces mesures, saluées par la ministre, traduisent une volonté de doter les artisans nigériens des moyens nécessaires pour briller sur la scène internationale.


Une programmation dense et multidimensionnelle

Par ailleurs, la délégation nigérienne ne se contentera pas d’exposer ses œuvres. Son séjour à Lomé sera jalonné d’activités variées, conçues pour maximiser l’impact de sa présence. Outre l’exposition-vente, qui permettra aux artisans de présenter leurs créations à un public international, des ateliers et des conférences offriront des espaces de réflexion sur les enjeux de l’artisanat, notamment la protection des savoir-faire face à la mondialisation.

De plus, des rencontres entre cadres techniques du Niger et leurs homologues togolais favoriseront, quant à elles, des échanges d’expertise, essentiels pour renforcer les capacités du secteur. « Ces moments d’interaction seront une opportunité unique pour tisser des partenariats et enrichir nos pratiques », a précisé Mme Guichene, insistant sur la dimension collaborative de l’événement.

Dans cette même optique, cette participation s’inscrit dans une dynamique de réciprocité entre le Niger et le Togo. En décembre 2024, une délégation togolaise de trente artisans, conduite par le Professeur Kossivi Hounake, ministre délégué chargé de l’artisanat, avait pris part à la 13ᵉ édition du Salon International de l’Artisanat pour la Femme (SAFEM) à Niamey. Cette présence, marquée par des prestations culturelles et des expositions de mets traditionnels togolais, avait renforcé les liens entre les deux nations. Ainsi,  la participation nigérienne au MIATO 2025 apparaît ainsi comme une réponse à cet élan de solidarité, consolidant une coopération culturelle et économique fructueuse.

Un soutien institutionnel inébranlable

De surcroît,  La ministre n’a pas manqué de rendre hommage aux plus hautes autorités nigériennes pour leur appui indéfectible. « Au nom des artisans et des cadres du ministère, j’exprime ma profonde gratitude au Président de la République, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, ainsi qu’au Premier Ministre, Ministre de l’Économie et des Finances, pour leur soutien constant au secteur de l’artisanat », a-t-elle déclaré. Ce soutien, matérialisé par des investissements logistiques et financiers, reflète la place centrale accordée à l’artisanat dans la stratégie nationale de développement. En exhortant les membres de la délégation à faire preuve de «  professionnalisme, de responsabilité et de patriotisme  », Mme Guichene les a investis d’une mission solennelle  : incarner l’excellence nigérienne et porter les aspirations d’un peuple fier de son héritage.

Le MIATO  : une plateforme de rayonnement et d’innovation

Pour rappel, Depuis sa création en 2019, le MIATO s’est imposé comme un catalyseur de l’artisanat africain, attirant des milliers de visiteurs et des centaines d’exposants de divers pays. L’édition 2023 avait rassemblé plus de 800 artisans de 18 nations, avec le Mali comme invité d’honneur, et enregistré des taux de satisfaction remarquables, 92 % des participants saluant l’organisation et les opportunités offertes. En 2025, le MIATO ambitionne de poursuivre cette dynamique, en mettant l’accent sur la préservation des savoir-faire face aux défis de la contrefaçon et de la standardisation. Pour les artisans nigériens, cette édition représente une occasion unique de nouer des partenariats, d’accéder à de nouveaux marchés et de s’inspirer des innovations d’autres cultures.

Les produits nigériens, réputés pour leur authenticité et leur raffinement, devraient captiver les visiteurs. Des couvertures en laine de Zinder aux bijoux touaregs en argent, en passant par les poteries de Dosso et les cuirs travaillés de Maradi, la délégation offrira un panorama vibrant de la diversité artisanale du Niger. Ces créations, souvent issues de techniques transmises de génération en génération, incarnent une résilience culturelle face aux pressions de la modernité.

Niger au MIATO  : l’artisanat en mission conquête  !

En conclusion, la participation du Niger à la 4ᵉ édition du MIATO s’annonce comme un jalon décisif dans la valorisation de son artisanat. En déployant une délégation d’envergure, soutenue par une logistique ambitieuse et portée par une vision patriotique, le pays affirme sa volonté de s’inscrire dans une dynamique régionale de coopération et d’excellence.

Toutefois, le succès de cette entreprise reposera sur la capacité des artisans à transformer cette vitrine en opportunités durables  : nouveaux marchés, collaborations transfrontalières, ou encore innovations inspirées des échanges à Lomé. À l’heure où l’artisanat africain s’affirme comme un vecteur d’identité et de développement, quelles perspectives s’ouvriront pour les créateurs nigériens après ce rendez-vous  ?

 

La diaspora nigérienne interpelle le ministre  : pour un HCNE inclusif et légitime

Une mise en garde contre une application précipitée des instructions sur le Haut Conseil des Nigériens à l’Extérieur

La diaspora nigérienne est en émoi. Dans une lettre ouverte adressée au Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur, Oumar Touré, représentant du Conseil des Nigériens aux USA (CONUSA), exprime les inquiétudes croissantes de ses compatriotes vivant à l’étranger. Au cœur des préoccupations  : le processus de renouvellement ou de mise en place des bureaux du Haut Conseil des Nigériens à l’Extérieur (HCNE), un organe censé représenter les intérêts des Nigériens à travers le monde. Mais ce qui devrait être une démarche unificatrice semble, selon la diaspora, semer la discorde et la marginalisation.

La diaspora  : une interprétation controversée des instructions ministérielles

Le ton de la lettre est clair dès les premières lignes  : les instructions du ministre divisent la diaspora. « La compréhension et l’interprétation de vos instructions sur le renouvellement ou la mise en place des bureaux du HCNE divisent la diaspora nigérienne », écrit Touré. Ce désaccord, loin d’être anodin, reflète un sentiment d’exclusion ressenti par de nombreux Nigériens établis à l’étranger, notamment face à la manière dont les ambassades appliquent ces directives.

Touré déplore une précipitation dans la mise en œuvre, orchestrée par les ambassades, qui ne tient pas compte des réalités spécifiques des pays d’accueil. En plus,  dans les nations géographiquement vastes ou dotées de systèmes fédéraux, comme les États-Unis, un modèle unique imposé sans nuance crée des obstacles à l’inclusion et à la participation. « Cette manière de faire favorise une seule chose  : elle laisse la place à des petits groupes d’individus à s’emparer des bureaux pour avancer des agendas politiques et personnels aux dépens des intérêts de la Diaspora et de notre pays  », alerte l’auteur.

Des HCNE concurrents  : un risque de confusion

L’un des points les plus troublants soulevés dans la lettre concerne l’émergence de nouveaux HCNE dans des pays où ces conseils existent déjà depuis plus de quinze ans. Cette situation découle, selon Touré, de la rigidité des textes existants, qui entravent la rapidité exigée par les ambassades dans l’application des instructions ministérielles. « Les conséquences sont simples  : la coexistence de deux HCNE dans le même pays pour la même Diaspora », souligne-t-il. Une telle duplication menace non seulement la légitimité de ces conseils, mais risque également d’alimenter des conflits au sein des communautés nigériennes à l’étranger.

Le rôle contesté des ambassades

La lettre met également en lumière une dérive dans le rôle des ambassades. Lors d’une récente intervention sur Télé Sahel, le ministre avait rappelé que le renouvellement des bureaux du HCNE devait se faire en stricte conformité avec les textes en vigueur, les ambassades jouant un rôle d’accompagnement. Pourtant, sur le terrain, certaines d’entre elles semblent aller bien au-delà. « Elles organisent et financent ces élections, rappelant à la Diaspora les pratiques du passé contre lesquelles votre gouvernement et le peuple nigérien se révoltent aujourd’hui », accuse Touré. Cette ingérence perçue renforce le sentiment de marginalisation parmi les Nigériens de l’étranger, qui estiment que leurs structures et leur composition ne sont pas prises en compte dans le processus.

La diaspora : un appel à une solution concertée

Face à ces défis, la diaspora ne se contente pas de critiquer  : elle propose une voie à suivre. Touré exhorte le ministre à «  trouver une solution qui prend en compte les acquis d’organisation, de structuration et de composition  » des communautés nigériennes à l’étranger. L’enjeu est de taille  : éviter des divisions inutiles et des contestations qui pourraient fragiliser davantage la représentation des Nigériens hors des frontières. « Une solution imposée à la Diaspora sans la participation de la Diaspora ne saurait être pour le bien-être de la diaspora », conclut-il avec fermeté.

Un cri du cœur pour l’inclusion

Signée par le CONUSA, cette lettre ouverte reflète un appel urgent à la concertation et à la reconnaissance des réalités vécues par la diaspora. Alors que le HCNE est censé être un pont entre les Nigériens de l’étranger et leur pays d’origine, son renouvellement risque, dans sa forme actuelle, de creuser un fossé. Pour l’heure, aucune réponse officielle du ministre n’a été rendue publique, laissant la diaspora dans l’attente d’une réaction qui pourrait apaiser les tensions et restaurer la confiance.

En somme, cet épisode met en lumière une problématique universelle  : comment garantir une représentation équitable et légitime des citoyens vivant à l’étranger  ? Pour les Nigériens de la diaspora, la réponse passe par une chose essentielle  : être entendus.

Niger-Nigeria : L’heure de la réconciliation a sonné pour les voisins

Niamey, 17 avril 2025 Dans un élan de concorde palpable, les ministres des Affaires étrangères du Niger, M. Bakary Yaou Sangaré, et du Nigéria, M. Yusuf Maitama Tuggar, se sont réunis hier, mercredi, à Niamey pour une séance de travail décisive. En effet, accompagné d’une délégation imposante, le chef de la diplomatie nigériane a été accueilli avec une chaleur empreinte de fraternité, scellant ainsi un tournant majeur dans des relations bilatérales marquées par des tensions depuis les événements du 26 juillet 2023. De fait, cette rencontre, qualifiée de féconde par les deux parties, ouvre la voie à une coopération revitalisée entre deux nations intrinsèquement unies par l’histoire et la géographie.

Dialogue de l’unité  : le Niger et le Nigeria mettent le cap sur une coopération renforcée

Dans une atmosphère empreinte d’une grande cordialité, les deux ministres ont scruté attentivement les défis communs et exploré les enjeux saillants aux échelles sous-régionale, régionale et internationale. Leur ambition première  : insuffler une nouvelle vigueur à la Commission Mixte Nigéro-Nigériane de Coopération (CMNNC), véritable pilier d’une collaboration appelée à s’étendre à des domaines aussi variés et cruciaux que l’économie, l’énergie, les infrastructures et la sécurité. À l’issue de cette rencontre, le communiqué conjoint souligne une volonté partagée de consolider les acquis existants tout en traçant des perspectives audacieuses pour l’avenir de leur partenariat.

Coopération XXL  : des projets phares pour un avenir du Niger et du Nigeria 

Les échanges fructueux ont embrassé un spectre ambitieux de priorités pour les deux nations. Ainsi, les deux parties ont convenu de dynamiser activement les échanges économiques, notamment par l’opérationnalisation effective de marchés transfrontaliers et le développement de projets phares et structurants tels que le gazoduc transsaharien, la ligne ferroviaire Kano-Kabina Jibiya Maradi, sans oublier les autoroutes et le réseau de fibre optique transsaharien.

Par ailleurs, des secteurs clés comme l’agriculture, l’élevage, l’éducation, le tourisme, les nouvelles technologies et la lutte acharnée contre la désertification ont également occupé une place centrale dans les discussions. De plus, la micro-diplomatie, les politiques de bon voisinage et la gestion concertée des flux migratoires figurent parmi les axes privilégiés, avec un accent particulier mis sur la réduction des obstacles tarifaires et la facilitation des transports bilatéraux pour fluidifier les échanges.

Un engagement profond envers les peuples : Priorité au bien-être des citoyens nigériens et nigérians

Les deux diplomates de haut rang ont tenu à réaffirmer l’ancrage profond des liens de fraternité, d’amitié et de coopération qui unissent historiquement le Niger et le Nigéria. Leur détermination commune à hisser cette relation bilatérale au diapason des aspirations légitimes de leurs populations respectives s’est traduite par un engagement clair et sans équivoque  : travailler de concert et de manière coordonnée via la CMNNC pour garantir un suivi rigoureux et efficace de toutes les initiatives évoquées lors de cette rencontre.

Cette vision partagée, portée par une aspiration commune à la paix, à la sécurité et à un développement socio-économique durable pour tous, résonne comme une promesse forte et porteuse d’espoir envers des populations avides de progrès et de stabilité dans la région.

Ensemble vers un avenir radieux  : le partenariat entre le Niger et Nigeria  en pleine renaissance

Cette rencontre bilatérale marque indéniablement un jalon important dans le processus de réconciliation et témoigne de l’ambition partagée des deux nations de tourner la page des tensions passées. Si elle ouvre des perspectives lumineuses et prometteuses pour l’avenir de leur coopération, elle rappelle également l’ampleur du chemin qu’il reste à parcourir pour traduire concrètement ces engagements en actions tangibles.

Dans un monde actuel où les défis complexes transcendent de plus en plus les frontières nationales, l’élan positif et la dynamique nouvelle impulsés à Niamey pourraient bien redéfinir les contours d’une coopération régionale exemplaire et servir de modèle pour l’ensemble du continent africain. Il reste désormais à observer attentivement si cet élan initial saura se muer en réalisations concrètes et durables, au bénéfice direct des peuples du Niger et du Nigeria.

Niger-Tanzanie : Niamey, carrefour de la diplomatie africaine

Hier , mercredi 17 avril, une rencontre empreinte de solennité s’est tenue au cabinet présidentiel de Niamey. En effet, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République du Niger, a reçu en audience Dr. Jakaya Mrisho Kiwete, ancien Président de la Tanzanie et émissaire spécial de la Présidence tanzanienne. Ainsi, cet échange, marqué par une volonté affirmée de raffermir les relations bilatérales, a mis en lumière les ambitions communes des deux nations africaines.

Message de Tanzanie : Explorer de nouvelles avenues de coopération avec le Niger

Dr. Kiwete, porteur d’un message officiel de la Présidente de Tanzanie, a engagé un dialogue approfondi avec le Général Tiani. Premièrement, l’objectif premier de cette entrevue était d’explorer les voies d’une coopération renforcée entre le Niger et la Tanzanie. Deuxièmement, à l’issue de la rencontre, l’envoyé spécial s’est exprimé avec clarté : « Nos deux pays jouissent d’une relation harmonieuse, susceptible de s’épanouir dans de multiples sphères. » « Chacun dispose d’un savoir-faire propre, dont le partage pourrait conférer une portée accrue à notre collaboration. » De plus, il a particulièrement insisté sur le rôle stratégique du Ministre nigérien des Affaires Étrangères dans l’orchestration de cette synergie.

Hauts dignitaires présents : signe d’une coopération élargie entre Niamey et Dodoma ?

La présence de hauts dignitaires a conféré à l’événement une dimension notable. Parmi eux, figuraient M. Bakary Yaou Sangaré, Ministre des Affaires Étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’Extérieur, Dr. Soumana Boubacar, Ministre Directeur de Cabinet du Président, ainsi que M. Abdoulaye Allassane, Secrétaire Général Adjoint du Ministère de la Santé Publique, de la Population et des Affaires Sociales. Cette diversité de profils suggère ainsi une ambition d’élargir les domaines de coopération, potentiellement vers la santé publique, le développement social et les échanges diplomatiques.

En conclusion, cette concertation illustre un pas décisif dans l’édification d’un partenariat durable entre le Niger et la Tanzanie. À l’aune de cet élan, les perspectives d’initiatives conjointes se dessinent, promettant des retombées significatives pour les deux peuples et, plus largement, pour l’essor de la solidarité continentale.

Le Sahel : perturbations financières des groupes terroristes

Dans une région aussi tourmentée que le Sahel, où les soubresauts sécuritaires et les crises humanitaires s’entrelacent avec une rare intensité, des voix officielles s’élèvent pour éclairer d’un nouveau jour les enjeux qui s’y jouent. Lors du Forum de la diplomatie d’Antalya, tenu du 11 au 13 avril dans la ville de Belek, le ministre des Affaires étrangères du Niger, Bakary Yaou Sangaré, a livré une analyse saisissante  : le retrait des forces militaires étrangères, notamment françaises, aurait ébranlé les assises financières des groupes terroristes sévissant dans cette vaste étendue sahélienne.

Cette affirmation, proférée dans le cadre du panel intitulé «  Le Sahel  : l’avenir de l’intégration régionale  », ne se borne pas à un constat isolé. Elle s’accompagne de critiques acerbes envers des institutions comme la CEDEAO et l’ONU, tout en révélant l’émergence de dynamiques régionales inédites portées par l’Alliance des États du Sahel (AES). Ainsi s’esquisse un tableau sur lequel la géopolitique sahélienne, en pleine mutation, appelle une compréhension limpide et approfondie.

Une secousse dans les arcanes du financement des terroristes

Le ministre nigérien, avec une clarté qui force l’attention, a soutenu que le départ des contingents étrangers aurait engendré une perturbation notable des ressources pécuniaires alimentant les factions terroristes. Cette rupture, loin d’être un simple épiphénomène, se serait traduite par une baisse sensible du nombre d’assauts perpétrés et, conséquemment, du tribut payé en vies civiles. Si cette corrélation venait à être corroborée par des données exhaustives, elle jetterait un doute sérieux sur les présupposés ayant guidé les interventions militaires internationales dans le Sahel. Longtemps érigées en rempart contre l’expansion des groupes djihadistes, ces forces pourraient, à en croire cette hypothèse, avoir involontairement joué un rôle dans la pérennisation de circuits financiers occultes.

Les modalités précises de cette désorganisation restent, pour l’heure, nimbées d’une certaine opacité. Peut-être le retrait a-t-il désarticulé des réseaux logistiques interlopes ou fragilisé les économies souterraines dont ces groupes tiraient profit. Une telle conjecture, bien qu’elle demeure à étayer, offre une piste féconde pour repenser les approches de lutte antiterroriste dans des contextes aussi complexes que celui du Sahel.

Une géopolitique en pleine métamorphose

Les révélations et les inflexions mises en exergue lors de ce panel appellent une méditation rigoureuse sur les voies à emprunter pour juguler le terrorisme et refonder les solidarités régionales. Si le tarissement des ressources des groupes armés consécutif au retrait des forces étrangères venait à se confirmer, il conviendrait d’interroger les paradigmes qui ont prévalu jusqu’ici en matière d’intervention extérieure. De même, l’avènement de l’AES et la désaffection envers la CEDEAO esquissent les contours d’un paysage politique en pleine recomposition.

Il appartient désormais aux protagonistes, qu’ils soient régionaux ou internationaux, de tirer parti de ces bouleversements pour ériger des cadres de collaboration plus robustes et mieux arrimés aux impératifs du Sahel. La stabilité de cette région, aux ramifications qui dépassent largement ses frontières, repose sur cette capacité à innover et à s’adapter. En somme, les soubresauts financiers des groupes terroristes et les réalignements stratégiques qui en découlent placent le Sahel à un tournant décisif, dont les échos résonneront bien au-delà de ses dunes et de ses savanes.

Niamey : une rencontre ministérielle prélude au Festival de Boubon

Les murs du ministère de l’Artisanat et du Tourisme à Niamey ont vibré d’une solennité feutrée, le 2 avril dernier. Mme Aghaichata Guichene, figure éminente de ce département nigérien, a accueilli avec une dignité empreinte de chaleur M. Gassim Chérif Mahamat, Ministre tchadien de la Communication et Porte-parole du gouvernement, flanqué de sa délégation. En effet, cette entrevue, loin d’être un simple échange protocolaire, s’inscrit comme un prélude éclatant à la 6ᵉ édition du Festival Culturel International de la Francophonie (FCIF), qui déploiera ses fastes à Boubon le 5 avril prochain.

La ministre nigérienne Aghaichata Guichene reçoit son homologue tchadien Gassim Chérif Mahamat à Niamey, prélude à la 6ème édition du FestivalFestival de Boubon: une alliance au service de la culture

Par ailleurs, dans l’intimité de cette audience, les deux ministres ont esquissé les contours d’une collaboration prometteuse, unissant leurs voix pour magnifier cet événement qui, depuis ses origines, célèbre la richesse des cultures francophones. Le FCIF, situé dans le village de Boubon à une trentaine de kilomètres de Niamey, s’annonce comme une ode vibrante aux traditions et à l’artisanat du fleuve Niger. D’ailleurs, cette année, l’édition s’apprête à accueillir des délégations d’horizons divers, tissant un canevas où se mêleront danses, chants et savoir-faire ancestraux, sous le regard bienveillant des Sorkos et des Dho Soninkés, gardiens mystiques de ces terres.

Boubon, écrin d’un patrimoine vivant

Prévu pour le 5 avril, le festival s’érige en un phare culturel, attirant les regards au-delà des frontières nigériennes. Les préparatifs, déjà en cours, laissent présager une célébration dans laquelle les poteries de terre cuite, façonnées par les mains expertes des femmes de Boubon, côtoieront des joutes de pirogues et des rituels envoûtants. La visite de M. Gassim Chérif Mahamat, émissaire d’un Tchad francophone, témoigne de l’élan régional qui porte cette manifestation. « Nos peuples partagent une langue et une histoire ; ce festival les exalte avec une splendeur rare », aurait-il confié, selon des sources proches de la rencontre.

La ministre nigérienne Aghaichata Guichene reçoit son homologue tchadien Gassim Chérif Mahamat à Niamey, prélude à la 6ème édition du FestivalUn dialogue au sommet pour un rayonnement accru

Mme Guichene, dans son rôle d’hôtesse, a su insuffler à cette audience une ambition limpide : faire du FCIF un levier d’unité et de visibilité pour la francophonie africaine. Les échanges, marqués par une courtoisie empreinte de gravité, ont permis d’affiner les modalités de participation tchadienne, promettant une présence qui enrichira le kaléidoscope culturel de l’événement. Les deux nations, liées par leur appartenance à l’espace francophone, semblent résolues à faire de cette 6ᵉ édition un jalon mémorable, malgré les récents soubresauts diplomatiques qui ont vu le Niger et d’autres voisins s’éloigner de l’Organisation Internationale de la Francophonie.

Vers un horizon incertain mais radieux

À trois jours de l’ouverture, l’effervescence gagne Niamey et Boubon, où les festivaliers s’apprêtent à converger. Cette rencontre au sommet, tel un prélude harmonieux, pose les jalons d’une célébration qui pourrait transcender les clivages et raviver les flammes d’une francophonie vivante. Mais au-delà des promesses et des préparatifs, une interrogation demeure suspendue comme une note en l’air : ce festival saura-t-il, dans un contexte régional mouvant, s’imposer comme un trait d’union durable entre les peuples ? Le rideau se lèvera bientôt, et avec lui, peut-être, une réponse.