SOCIAL Archives - Page 3 sur 8 - Journal du niger

Ethiopie: trêve humanitaire au Tigré

Le conflit dans le Nord éthiopien dure depuis novembre 2020.Le gouvernement éthiopien a déclaré une trêve humanitaire indéfinie au Tigré « avec effet immédiat ». Le service de communication du gouvernement (GCS, sigle anglais) a annoncé hier jeudi que cette décision vise à assurer la libre circulation de l’aide humanitaire.

« Le gouvernement prend des mesures, notamment l’augmentation du nombre de vols humanitaires de l’Onu et l’assouplissement des procédures de dédouanement pour la livraison de carburant et les paiements en espèces des agences d’aide, afin d’accélérer la livraison de l’aide aux personnes dans le besoin », a déclaré le GCS.

Cependant, des milliers de personnes de la région du Tigré se rendent dans les régions voisines à la recherche d’aide, a indiqué la source.

« S’il est réconfortant de voir les liens fraternels et la solidarité dont font preuve les communautés qui s’entraident, la situation justifie des mesures urgentes pour garantir que les personnes dans le besoin puissent recevoir de l’aide dans leurs localités », a poursuivi le GCS.

Il a souligné que le gouvernement « s’engage à déployer tous les efforts possibles » pour faciliter la libre circulation de l’aide humanitaire d’urgence dans la région du Tigré.

Les autorités ont également exhorté la communauté des donateurs à redoubler leurs « généreuses contributions pour alléger la situation et réitérer leur engagement à travailler en collaboration avec les organisations concernées pour accélérer la fourniture de l’aide humanitaire à ceux qui en ont besoin ».

Architecture : Francis Kéré remporte le prix Pritzker

Le Burkinabè devient le tout premier Africain à inscrire son nom au palmarès du Pritzker, l’équivalent du Nobel en architecture créé en 1979.Historique. Ce mardi, le jury du prix Pritzker a porté son choix sur Francis Kéré. Le Burkinabè est récompensé, d’après les organisateurs, « grâce à son engagement pour la justice sociale et à l’utilisation intelligente de matériaux locaux pour s’adapter et répondre au climat naturel ».

Francis Kéré est considéré comme le pionnier de l’architecture durable avec des constructions respectueuses de l’environnement et reconnues d’utilité sociale. Quinquagénaire, le lauréat a bâti en 2001 à Gando, son village natal, une école autour de ce concept.

Outre le Burkina, le vainqueur du prix Aga Khan d’architecture en 2004 est également actif au Bénin, au Mali, au Togo, au Kenya ou encore au Mozambique en dessinant des écoles, des structures sanitaires, des bâtiments publics, des logements…

Les membres du jury ont particulièrement apprécié la capacité de l’artiste à réaliser des merveilles « dans des pays marginalisés où les contraintes et les difficultés sont nombreuses et où l’architecture et les infrastructures sont absentes ».

M. Kéré, possédant aussi la nationalité allemande, a signé le pavillon d’été des Galeries Serpentine de Londres (Angleterre). Son talent s’exporte désormais aux Etats-Unis et en Chine.

Le prix Pritzker, décerné par la fondation Hyatt, représente la plus haute distinction en architecture. L’année dernière, les Français Anne Lacaton et Jean-Philippe Vassal étaient les heureux gagnants.

Mutualité : Un Marocain à la tête de l’UAM

Par Hicham Alaoui — L’Union africaine de la mutualité (UAM) a élu, samedi à Salé (Maroc), un nouveau président en la personne de Moulay Brahim El-Atmani, à l’issue de son Assemblée générale de l’Union, tenue en présence de 18 pays africains représentant leurs mutuelles respectives.M. Moulay Brahim El-Atmani qui fait également fonction de président de la Mutuelle générale du Personnel des Administrations publiques (MGPAP-Maroc) a été élu à l’unanimité par les membres du Comité directeur de l’UAM.

Lors de cette Assemblée générale, tenue sous le thème « la Protection sociale, un chantier décisif pour garantir la justice sociale en Afrique », il a été procédé également à l’élection des membres du Bureau exécutif de l’Union à savoir MM. Babakar Ngom (Sénégal), premier vice-président, Djikine Babassa (Mali), 2ème vice-président, Tiomela Augustin (Cameroun), secrétaire général, Gnogbo Paul (Côte d’Ivoire), serctéaire général adjoint, Mohamed Ahaimadou (Mauritanie) Trésorier et Mme Fatima Mouigni (Comores), trésorier adjoint.

L’Assemblée a également désigné les membres du Comité Directeur de l’Union composé de 15 membres représentants les quatre régions de l’Afrique (Nord, Ouest, central et Est).

Créée en 2007, l’UAM est un instrument de mise en réseau du mouvement mutualiste en Afrique pour défendre et représenter les intérêts communs des organisations membres et apporter une assistance technique de premier ordre en matière de mutualité et dans les domaines apparentés.

Basée à Rabat, cette instance panafricaine constitue un espace d’échanges, de dialogue, de coordination et de plaidoyer du mouvement mutualiste africain auprès des gouvernements et des instances internationales dans un cadre de coopération Sud-Sud.

L’Assemblée générale de l’UAM a été l’occasion de dresser le bilan des systèmes de protection sociale et de la mutualité sur le Continent et de débattre des moyens à même de promouvoir les mécanismes de protection sociale dans un contexte post-Covid.

De même, l’accent a été mis sur l’expérience pionnière du Maroc et son savoir-faire reconnu dans le domaine de la mutualité, en tant que pan important de la protection sociale, à travers ses actions sociales et solidaires et son rôle déterminant dans la facilitation de l’accès aux soins, la prévoyance sociale et la consécration de la justice spatiale en matière de santé.

L’assistance a suivi une présentation sur la protection sociale en Afrique, un chantier gigantesque pour promouvoir la justice sociale et spatiale et améliorer les conditions d’accès des citoyens aux soins de santé et la protection des catégories vulnérables. De même, il a été mis en avant la centralité du système mutualiste, comme composante intégrante de la couverture sociale eu égard de son rôle joué dans la facilitation de l’accès aux soins, la prévoyance sociale, les actions de solidarité et la consécration de la justice spatiale en matière de santé.

Aussi, un autre exposé a été présenté sur le projet de généralisation de la couverture sociale au Maroc qui constitue une révolution sociale réelle eu égard à ses incidences directes et concrètes sur l’amélioration des conditions d’accès des citoyens aux soins de santé et la protection des catégories vulnérables.

Annoncée en juillet 2020, la généralisation de la protection sociale doit permettre dans un premier temps d’intégrer près de 22 millions de Marocains à l’assurance maladie obligatoire. Une extension ou une généralisation de la retraite, des allocations familiales et de l’indemnité pour perte d’emploi doit suivre selon un calendrier bien précis.

Maroc : Tenue de l’Assemblée Générale de l’Union Africaine de la Mutualité

L’Union Africaine de la Mutualité (UAM) a tenu, samedi à Salé, son Assemblée générale sous le thème « la Protection sociale, un chantier décisif pour garantir la justice sociale en Afrique ».Ce conclave de deux jours procédera au renouvellement de ses instances dirigeantes notamment l’élection du nouveau Président de l’UAM et des membres du Comité directeur et du Bureau exécutif, enregistre la participation des différents intervenants et acteurs de la protection sociale et de la mutualité en Afrique.

Cette AG constitue également l’occasion de dresser le bilan des systèmes de protection sociale et de la mutualité sur le Continent et de débattre des moyens à même de promouvoir les mécanismes de protection sociale dans un contexte post-Covid.

De même, l’accent sera mis sur l’expérience pionnière du Maroc et son savoir faire reconnu dans le domaine de la mutualité, en tant que pan important de la protection sociale, à travers ses actions sociales et solidaires et son rôle déterminant dans la facilitation de l’accès aux soins, la prévoyance sociale et la consécration de la justice spatiale en matière de santé.

Dans son allocution d’ouverture de ce conclave, le président du Bureau exécutif de l’UAM, Moulay Brahim El Atmani, a indiqué que cette assemblée générale est l’occasion pour recueillir les visions et renouveler les structures de l’Union, notant que les membres de l’Union ont convenu de prendre en exemple le projet royal pionnier pour la généralisation de la protection sociale, dans le but de faire bénéficier l’Union de ces chantiers, qui peuvent servir de modèle émulé dans d’autres pays africains.

M. El Atmani, qui préside également le Conseil d’Administration de la Mutuelle générale du Personnel des Administrations Publiques (MGPAP), a ajouté que ce projet communautaire représente une véritable révolution sociale en raison de son impact direct et tangible sur l’amélioration des conditions d’accès des citoyens aux soins de santé et la protection des groupes vulnérables, considérant que la solidarité basée sur une vision claire est la base de toute réforme sociale.

En outre, il a mis en avant la nécessité d’une participation effective dans le domaine de la santé sur le continent africain, en élargissant le réseau des États membres, en formant des cadres, en assurant des revenus et en nouant des partenariats avec des organismes internationaux d’assurance, tout en appelant pour le positionnement de l’Union Africaine pour la solidarité de manière responsable et efficace et la mise en place d’une administration capable de traiter les dossiers.

Pour sa part, la directrice de l’Agence de régulation de la mutualité sociale en Côte d’Ivoire, Mme Koné Colette, a fait état de l’implication de son pays dans l’Union africaine de la mutualité en vue de construire une vision unifiée sur la réforme et la protection, faisant observer, à cet égard, que la relation forte entre le Maroc et la Côte d’Ivoire peut bénéficier au secteur mutualiste en Afrique.

De même, elle a plaidé pour une mobilisation des synergies africaines pour soutenir la protection sociale qui, selon elle, joue un rôle essentiel dans la construction d’un avenir sain et sûr.

De son côté, le vice-président de l’UAM et Président de la Fédération nationale des mutuelles sociales du Cameroun, Augustin Tiomela, a relevé, que cette Assemblée Générale mettra en évidence la centralité des systèmes mutualistes, en tant que partie intégrante de la sécurité et couverture sociales.

Dans ce contexte, il a souligné la nécessité de s’inspirer de la longue et fructueuse expérience marocaine pour le développement de la protection sociale en Afrique.

Créée en 2007, l’UAM est un instrument de mise en réseau du mouvement mutualiste en Afrique pour défendre et représenter les intérêts communs des organisations membres et apporter une assistance technique de premier ordre en matière de mutualité et dans les domaines apparentés.

Basée à Rabat, cette instance panafricaine constitue un espace d’échanges, de dialogue, de coordination et de plaidoyer du mouvement mutualiste africain auprès des gouvernements et des instances internationales dans un cadre de coopération Sud-Sud.

Côte d’Ivoire : le Groupe scolaire Children of Africa d’Abobo mis en exergue

La Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, a présenté ce vendredi cette école d’excellence construite par sa fondation à des célébrités et donateurs.La visite du Groupe scolaire Children of Africa d’Abobo s’est tenue en prélude au 8e gala de l’ONG éponyme organisé cette nuit. Dominique Ouattara, l’épouse du chef de l’État ivoirien, avait à ses côtés les chanteurs Singuila, Fally Ipupa, A’Salfo (Magic System), les acteurs américain Gary Dourdan de la série “ Les Experts ” et ivoirien Isaach de Bankolé, l’animateur Claudy Siar, la danseuse Dobet Gnahoré, et la princesse Ira de Fürstenberg, marraine de la Fondation Children of Africa.

L’établissement est sorti de terre grâce aux recettes générées par l’édition 2018 du gala. Le Groupe scolaire d’excellence Children of Africa d’Abobo, c’est 3600 m2 de surface bâtie sur deux niveaux sur un terrain de 15.000 m2. La scolarisation des enfants fait partie des principaux domaines d’intervention de la fondation de la Première dame. Depuis sa création en 1998, cette organisation distribue gratuitement des milliers de kits scolaires aux enfants défavorisés à chaque rentrée des classes.

« Nous avons construit un lycée dans la ville de Kong (dans le Nord de la Côte d’Ivoire) et équipé des écoles et des cantines scolaires à travers tout le pays afin de permettre à tous nos enfants d’avoir accès à l’éducation », s’est félicitée Dominique Ouattara.

Pour elle, « il est apparu essentiel en 2018
d’offrir à nos enfants d’Abobo, l’une des communes les plus peuplées du District d’Abidjan, une infrastructure scolaire dotée de tous les équipements et du confort propres aux écoles modernes d’excellence ».

Selon l’épouse d’Alassane Ouattara, tous les enfants de son pays, quelles que soient leurs conditions sociales, doivent pouvoir bénéficier du meilleur enseignement possible. Le Groupe scolaire d’excellence Children of Africa d’Abobo a une capacité d’accueil de 700 élèves : 100 à la maternelle et 600 au primaire.

La 8e édition du gala de la Fondation Children of Africa doit permettre de collecter des fonds pour la construction à Adiaké, dans le Sud-Est de la Côte d’Ivoire, d’un centre d’accueil et de prise en charge des femmes victimes de violences basées sur le genre.

Les dons sont également censés participer à l’élargissement de La case des enfants du Plateau construite par la Fondation Children of Africa et réservée aux enfants de la rue.

Protection sociale: le Maroc abrite samedi l’AG de l’Union africaine de la mutualité

Des acteurs de la protection sociale en provenance de différents pays africains sont attendus ce samedi à Salé, à l’occasion de l’Assemblée générale de l’Union africaine de la mutualité (UAM) qui se tient sous le thème : » La protection sociale, un chantier décisif pour garantir la justice sociale en Afrique ».
Au programme: le renouvellement des instances dirigeantes, à savoir l’élection du nouveau Président de l’UAM et la désignation des membres du Comité directeur et du Bureau exécutif, selon un communiqué de l’organisation panafricaine.

Le choix de la thématique de « la protection sociale, un chantier décisif pour garantir la justice sociale en Afrique » tombe à point nommé, surtout dans un contexte post-Covid qui a remis sur le devant de la scène les faiblesses du système de couverture sanitaire dans le continent africain. D’ailleurs, un état des lieux des systèmes de protection sociale et de la mutualité dans le continent africain sera établi lors de cet événement, précise le communiqué de l’UAM.

Un débat sur « les moyens à même de promouvoir les mécanismes de protection sociale dans un contexte post-Covid » est également prévu, ajoute la même source. C’est dans ce sens que l’expérience marocaine en termes de généralisation de la couverture sociale sera mise en avant. « Le chantier de généralisation de la couverture sociale, lancé sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu l’Assiste, pour promouvoir la justice sociale et spatiale, sera présenté aux participants, un projet social pouvant servir de modèle aux pays africains frères et amis », lit-on dans le communiqué.

Par ailleurs, les discussions porteront également sur « le système mutualiste, comme composante intégrante de la couverture sociale eu égard de son rôle joué dans la facilitation de l’accès aux soins, la prévoyance sociale, les actions de solidarité et la consécration de la justice spatiale en matière de santé ».

Maroc: Appel à réformer le Code de la famille pour l’harmoniser avec les engagements internationaux (CESE)

Le Code de la famille nécessite une « révision ambitieuse » pour mieux protéger les femmes et garantir leurs droits, selon une note publiée mardi par le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes.Pour le Conseil, l’égalité entre les femmes et les hommes et la pleine participation des femmes à l’ensemble des aspects de la vie active « ne peut se faire sans un cadre juridique en harmonie avec les ambitions du pays, qui permet aux femmes de jouir pleinement de leurs droits, sans discrimination ».

« Il est temps d’opérer une révision du Code de la Famille (adopté en 2004), en conformité avec la Constitution et en accord avec les Conventions internationales ratifiées par le Maroc et en ligne avec les ambitions d’émancipation des femmes et d’égalité des sexes inscrites dans le Nouveau Modèle de Développement », lit-on dans le document.

Près de 20 après l’adoption du Code, « le Maroc a ratifié de nombreuses conventions internationales portant sur les droits des femmes, dont notamment la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW), et s’est doté d’une nouvelle Constitution qui institue le principe d’égalité entre les femmes et les hommes et appelle à la mise en conformité des lois en vigueur avec les engagements internationaux du pays », souligne la même source.

Le Conseil considère « qu’il est temps de faire évoluer le Code de la Famille pour le faire correspondre aux juridictions nationales et internationales ».

Selon le CESE, des discriminations existent toujours au niveau de plusieurs points, citant, notamment, la tutelle sur les enfants. « Les femmes ne peuvent être tutrices de leurs enfants. Dans les faits, la mère a la garde exclusive des enfants par défaut, sauf cas particuliers, et le père est considéré comme l’unique tuteur légal des enfants. Cette situation va à l’encontre des principes de partage entre les conjoints des responsabilités familiales, et notamment celle des enfants. Elle porte également préjudice aux droits et aux obligations des parents divorcés vis-à-vis de leurs enfants lorsque les conflits entre époux séparés se poursuivent. En plus, le droit de se remarier est sanctionné pour les femmes par la perte de la garde des enfants, sauf dans des cas exceptionnels », indique le CESE.

Il s’agit également du mariage précoce, une pratique qui continue à faire l’apanage du pouvoir discrétionnaire des juges, relève le CESE, ajoutant qu’elle doit être abolie en vertu de l’intérêt supérieur de l’enfant garanti par la Constitution et les conventions internationales ratifiées par le Maroc notamment la CIDE et la CEDAW.

Il est aussi question des biens acquis durant la vie conjugale, dont le partage entre époux, en cas de divorce ou de décès du conjoint, constitue également un point à faire évoluer dans la juridiction. « En effet, le travail domestique des femmes pendant la durée du mariage n’est pas reconnu et conduit à leur privation de leur part des biens acquis par le ménage durant la vie de couple lorsqu’elles ne sont pas en mesure de prouver leur contribution directe à fructifier les biens familiaux », explique la note.

Le CESE a mis également l’accent sur les délais des procédures de divorce pour cause de discorde « Chiqaq » qui sont souvent longs et dépassent les 6 mois. « Lors de cette période, les conditions de vie du ménage deviennent compliquées et les tensions autour de la procédure peuvent conduire à des violences conjugales et familiales », souligne le Conseil.

Ces discriminations participent au renforcement du sentiment d’insécurité juridique et judiciaire, économique et sociale des femmes, estime le Conseil, notant qu’elles conduisent à des restrictions de leurs libertés et de leurs droits et les renvoient à une dépendance d’autrui.

« Dans ces conditions, il devient difficile de lutter contre la persistance des violences à l’égard des femmes lorsque celles-ci risquent de se retrouver dans une situation de précarité financière suite au divorce, en raison d’un système de partage des biens non équitable », relève le Conseil.

Conscient de la primordialité de disposer d’un arsenal juridique qui sécurise les citoyens, et notamment les femmes, et les protège contre toute forme de discrimination ou de violence, le Conseil appelle ainsi à opérer une révision du Code de la Famille en lançant sans tarder le « débat public ouvert, pluriel et responsable ».

Le Conseil appelle également à la réflexion collective, éclairée par le concours de l’expertise des instances compétentes en la matière, sur l’ensemble de questions liées au mariage, au divorce, à la succession, à la filiation, au droit de garde des enfants et à la reconnaissance du travail domestique des femmes.

Ce débat devrait porter également sans tabou sur les questions relatives aux droits individuels, à la santé et au bien-être des femmes, a conclu la note.

Af’Sud : la police en alerte après des violences xénophobes

La police sud-africaine surveille la situation créée mardi dans le township d’Alexandra, à Johannesburg, où de violents affrontements ont opposé des habitants et des ressortissants étrangers au sujet de la propriété d’entreprises.Une forte présence policière a été observée dans le township, des membres de la police sud-africaine aident le service de police du métro de Johannesburg (JMPD) à calmer la situation après les échauffourées de lundi au cours desquelles des membres de la communauté, qui se sont identifiés comme faisant partie du mouvement Dudula, ont forcé des entreprises gérées par des étrangers à fermer leurs portes.

Le porte-parole du JMPD, Xolani Fihla, a déclaré que « la situation est calme pour le moment et il n’y a pas de foule sur le site ». Comme c’est devenu la norme en Afrique du Sud ces dernières années, les attaques visent principalement les entreprises gérées par des Noirs originaires de pays africains voisins, tandis que celles gérées par des Blancs ont été épargnées.

Les habitants ont affirmé qu’ils étaient prétendument à la recherche de travailleurs migrants et de propriétaires de magasins qui n’avaient pas de papiers valides pour exploiter des entreprises à Alexandra, une commune qui fait partie de Soweto.

Prévoyance sociale: l’IPS-CGRAE ouvre une agence à San-Pedro, dans le Sud-Ouest ivoirien

L’Institution de prévoyance sociale-caisse générale de retraite des agents de l’Etat (IPS-CGRAE) de Côte d’Ivoire a inauguré, début mars, son agence de prévoyance sociale de San-Pédro, dans le Sud-Ouest ivoirien.L’ouverture officielle a été faite, le 4 mars 2022, par le ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, en présence de plusieurs autorités politiques, administratives et coutumières dont Mme Sita Ouattara, maire de Gbéléban, dans le nord ivoirien.

L’agence de San-Pedro est une bouffée d’oxygène pour les populations cibles qui, jusque-là, étaient rattachées à la représentation locale de Gagnoa. Cette dépendance les obligeait à parcourir environ 230 Km pour bénéficier de leurs prestations sociales auprès de l’IPS-CGRAE.

Elle a pour attribution la prise en charge complète de la liquidation des dossiers de pension de l’ensemble des assurés des régions de San-Pedro, de la Nawa et du Gboklè, pour une population totale estimée à 1137 assurés sociaux.

L’Agence principale de San-Pedro rejoint un réseau de 11 structures déconcentrées déjà fonctionnelles de l’IPS-CGRAE, portant à 12 le nombre total d’agences et de représentations de l’Institution sur tout le territoire national.

Avec l’ouverture de cette nouvelle agence à San-Pedro, finis les désagréments liés au déplacement des assurés sociaux à Abidjan. Un acte concret de la politique de déconcentration des activités qui répond au souci de l’Institution de se rapprocher davantage de ses assurés.

M. Adama Kamara a salué cette initiative imprimée par le directeur général de la CGRAE, M. Abdrahamane T. Berté, tout en lui adressant ses sincères félicitations et lui signifiant à quel point il est « extrêmement satisfait » de leur « parfaite collaboration ».

Le Bas-Sassandra est le 4ème District le plus peuplé parmi les 14 existants, après les Districts d’Abidjan, des Montagnes et du Sassandra-Marahoué dans lesquelles l’IPS-CGRAE est, par ailleurs, déjà présente.

Sa compétence territoriale qui s’étend sur les régions de San Pedro, de la Nawa et du Gbôklè, s’explique également par la forte densité de la population résidante incluant les assurés sociaux de l’institution.

L’agence couvre une population de 1137 bénéficiaires des prestations de l’IPS-CGRAE et de 13101 fonctionnaires en activité, avec des pensions mensuelles d’un montant de près de 96 millions de FCFA, soit plus d’un milliard de FCFA par an.

L’IPS-CGRAE dispose en plus de son agence, un immeuble de rapport à San-Pédro. L’immeuble de 3 étages avec un « RDC », 2 plateaux de 100m² à chaque niveau de l’immeuble soit un total de 8 plateaux et un parking de 14 places.

Malawi : l’Eglise dénonce la corruption du gouvernement

Au Malawi, l’Eglise tire la sonnette d’alarme sur la gestion du pays dans une lettre pastorale publiée dimanche.Les évêques catholiques du Malawi ont décrié le gouvernement du président Lazarus Chakwera pour n’avoir fait qu’un discours de pure forme sur la lutte contre la corruption et pour ne pas avoir établi de plan d’action clair pour faire face aux problèmes auxquels le pays est confronté.

Dans une lettre pastorale signée par sept évêques et publiée dimanche, les évêques catholiques de la Conférence épiscopale du Malawi ont reproché à Chakwera de ne pas faire assez pour agir contre la corruption, qu’ils ont décrite comme « le cancer qui est en grande partie responsable du maintien de cet Etat dans la grande pauvreté et le sous-développement ».

« En tant qu’évêques catholiques, nous sommes, avec tous les Malawites concernés, profondément choqués et consternés par les récentes révélations concernant le pillage des ressources publiques par des ressortissants étrangers en partenariat avec des politiciens et des fonctionnaires corrompus ».

Ils ont exhorté M. Chakwera à « démontrer concrètement que notre lutte contre la corruption n’est pas une simple déclaration de pure forme, mais un combat véritable et sans relâche pour éliminer ce cancer qui gangrène notre pays ».

Ils ont accusé « certains Malawites cupides » de l’Administration de Chakwera de « se ranger du côté des responsables du pillage des ressources au lieu de se ranger du côté des pauvres qui sont victimes de la corruption ».

« Dans l’intérêt de la construction d’un Malawi plus juste et transparent qui profite à tous ses citoyens, aucun agent de la corruption, quelle que soit sa puissance, sa richesse ou ses relations, ne doit être protégé, à condition qu’il ait accès aux procédures légales des tribunaux », ont déclaré les évêques.

L’administration de Chakwera a été entachée de pratiques de corruption par certains de ses ministres et autres fonctionnaires.

Depuis fin 2021, le dirigeant malawite a relevé trois ministres de leurs responsabilités sur fond d’allégations de corruption, mais aucun d’entre eux n’a été condamné à ce jour.

Les évêques ont également accusé le Bureau du Président et le gouvernement d’ingérence indue dans les opérations des entreprises publiques et de ne pas avoir défendu un programme d’action pour sortir le Malawi de la pauvreté.

« La politique d’apaisement et de favoritisme s’est poursuivie, à peu près comme sous les régimes précédents. C’est particulièrement vrai en ce qui concerne les nominations des directeurs généraux des différents organismes paraétatiques ».

Selon les évêques, cette ingérence a affecté les performances des entreprises publiques, au détriment du bien-être des citoyens ordinaires du Malawi.

La CIE et la SODECI au secours des sinistrés de l’effondrement d’un immeuble près de leurs sièges

La Compagnie ivoirienne de l’électricité (CIE) et la Société de distribution d’eau de la Côte d’Ivoire (SODECI) ont exprimé leur compassion aux sinistrés de l’effondrement d’un immeuble en construction à Treichville, près de leurs sièges, dans le Sud de la capitale économique ivoirienne.Dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 février 2022, un immeuble en construction à Treichville s’est effondré sur des habitations, faisant plusieurs victimes. Il s’agit de 7 morts, 22 blessés et plus de 100 personnes déplacées. 

Touchées par ce drame, les entreprises CIE et SODECI se sont mobilisées, hier jeudi, pour apporter leur soutien et assistance aux populations sinistrées, rapportent les deux entreprises dans une note transmise à APA ce vendredi.

Le Directeur Général du Groupe CIE et SODECI, Ahmadou Bakayoko, accompagné de ses collaborateurs, a exprimé sa compassion à travers un don en vivres et non-vivres d’une valeur de 5.000.000 F CFA.

Ce don est notamment composé d’une enveloppe de 1.000.000 F CFA pour soutenir la mairie dans les initiatives prises depuis le 27 février 2022 et de produits de première nécessité pour un montant global de 4.000.000 F CFA. Des cartons d’huile, de lait, de sucre, de savons, des sacs de riz, des matelas, des bouteilles de gaz…composent entre autres ces produits de première nécessité. 

En plus de ces dons, le Directeur Général a rappelé la disponibilité de ses équipes pour l’assistance des sinistrés. A cet effet, aussitôt après le drame, les équipes de la SODECI et de la CIE ont été sur le terrain pour prendre les dispositions sécuritaires qui s’imposaient aussi bien pour l’eau que pour l’électricité dont les réseaux avaient été détruits par l’effondrement.

S’agissant de l’eau, les travaux de réparation des fuites et de reprise des branchements endommagés ont permis une remise en service partielle du réseau. En attendant un retour à la normale, depuis le mercredi 2 mars 2022, un camion-citerne a été mis à la disposition des familles sinistrées pour les approvisionner en eau potable.

Pour l’électricité, les services de la CIE ont effectué la dépose de l’ensemble des tableaux de comptage identifiés sur le site détruit ou les sites à risques. La reprise de l’alimentation électrique le 2 mars 2022 de quatre cours qui avaient été isolées après le sinistre et la pose de deux foyers supplémentaires autour du site pour renforcer l’éclairage de la zone sont également à l’actif de la CIE.

Pour les deux entreprises, ces actions s’inscrivent dans le cadre des missions de service public, de responsabilités sociétales et d’engagement en faveur du bien-être des populations. Le Directeur Général Ahmadou Bakayoko, en réaffirmant le soutien de ces deux entreprises à la commune de Treichville avec laquelle elles ont des relations multiformes et constructives, a justifié cette mobilisation de ses collaborateurs par la valeur de solidarité que véhicule également la commune N’Zassa (cosmopolitique) de Treichville.

A la suite de M. Bakayoko, le maire de la commune de Treichville, François Amichia au nom du Conseil municipal, des populations impactées, des familles des victimes, a exprimé sa reconnaissance et son admiration face à ce geste de haute portée sociale. « Nous ne sommes pas surpris de votre déplacement et du geste que vous faites ce jour car nous connaissons votre générosité et votre politique sociétale en faveur des populations et plus spécialement en faveur des populations de Treichville qui vont au-delà de la solidarité et du bon voisinage », a-t-il expliqué.

Poursuivant, il a déclaré : « Nous sommes heureux que ce soit vous en tant qu’entreprises privées qui donniez en premier ce signal de solidarité. Je voudrais vous rassurer M. le directeur général qu’un bon usage sera fait de tout ce que vous nous avez offert ».

Ethiopie: Fatou Bensouda dirigera la commission d’enquête de l’ONU

L’ex-procureure générale de la Cour Pénale Internationale va diriger les enquêtes sur les violations présumées des droits humains par les belligérants au conflit en Ethiopie.La nomination de la Gambienne ainsi que celle de deux autres experts, Kaari Betty Murungi, avocate à la Haute Cour du Kenya, et l’Américain Steven Ratner, professeur de droit, a été annoncée ce mercredi 02 mars.

Dans cette structure fraîchement mise en place, ils enquêteront sur les présumées exactions commises sur les civils durant le conflit qui s’est déclenché dans la région du Tigré (nord) le 4 novembre 2020, avant de s’étendre sur une grande partie du territoire national.

Cette guerre oppose le gouvernement fédéral éthiopien et le Front de libération du peuple du Tigré et le Front de libération oromo. Selon les Nations unies, aucun bilan précis du conflit n’est disponible, mais les combats ont poussé plus de 50.000 personnes à trouver refuge au Soudan voisin et en ont déplacé plus de 63.000 à l’intérieur de la région.

Le Mali se tourne vers Nouakchott pour exporter son coton

Le port de Nouakchott est devenu depuis quelques jours la voie de prédilection des autorités maliennes de transition pour exporter le coton brut du pays.Le Mali continue de trouver de nouveaux partenaires pour contourner l’embargo de la Cedeao. Les lourdes sanctions économiques, prononcées il y a près de deux mois pour pousser les militaires au pouvoir à passer la main, n’avaient pas épargné le coton, sachant comment l’exportation de ce produit est précieux à l’État malien assis sur un territoire qui n’a pas de frontière maritime.

Face à la fermeture des frontières du Sénégal et de la Côte d’Ivoire, les alternatives qui se présentaient au Mali étaient donc la Guinée, dirigée par un régime putschiste, l’Algérie et la Mauritanie, qui ne fait pas partie de la Cedeao. Ces pays ont tendu la main à Bamako, surtout Nouakchott où transite désormais le coton brut malien.

Ainsi, les premiers camions sont arrivés au port de Nouakchott, un moment symbolique rehaussé par la présence de plusieurs autorités dont les ministres des Transports, de l’Agriculture et du vice-président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali, rapporte Maliweb.

Le Mali, « en tête des producteurs de l’or blanc », n’en transforme que 2%. Mais il contribue à hauteur de 15% dans le PIB, en faisant donc un secteur économique vital pour le pays. Cette année, il a enregistré une récolte exceptionnelle estimée à quelque 800.000 tonnes. Cette production contraste toutefois avec celle de l’année dernière marquée par un boycott de la culture.

La plupart des producteurs s’étaient détournés du coton au profit du mil, du maïs ou du soja parce que le prix au producteur fixé par avance était jugé trop bas. Mais pour la présente campagne, le prix d’achat retenu de 280 francs CFA le kilogramme a poussé ces derniers à semer 795 000 hectares de cotonniers, contre 160 000 l’an dernier.

Avant les sanctions de la Cedeao, « un tiers » de la récolte de la présente campagne avait réussi à être exporté via des ports comme celui de Dakar principalement, où le Mali détient des entrepôts pour l’exportation et l’importation de ses marchandises.

Ce mercredi, le quotidien sénégalais L’AS a indiqué que « le Sénégal subit de plein fouet les sanctions de la Cedeao » après que les autorités maliennes ont décidé d’exporter le coton du pays via les ports mauritaniens.  Le corridor Dakar-Bamako, long de 1350 km, accueille plus de 1000 camions par jour pour des recettes de 253 milliards par an pour le Sénégal.

Citant des chiffres de l’Agence nationale de la statistique et la démographie (ANSD), le journal souligne que le port de Dakar « vit à 50% des produits destinés vers le Mali. Pour la seule année 2020, le Mali a accueilli 21% des exportations de marchandises du Sénégal, soit plus que l’ensemble du continent (18%) et dix fois le montant des ventes en destination de la France qui est de 2% ».

Maroc/dialogue social: des mesures de soutien direct aux secteurs productifs en perspective

Le gouvernement marocain et les principales centrales syndicales qui prennent part au dialogue social ont finalement trouvé un terrain d’entente sur plusieurs revendications syndicales.Réuni ce vendredi avec les syndicats, le gouvernement a annoncé que des mesures seront bientôt prises pour préserver le pouvoir d’achat, à travers notamment des subventions directes à plusieurs secteurs sociaux productifs et aux produits de consommation, selon un communiqué du département du chef du gouvernement.

Globalement, les deux parties ont convenu d’institutionnaliser la méthodologie du dialogue. Dans ce sens, un comité consultatif présidé par le chef du gouvernement sera mis en place. Présidée par le chef du gouvernement et composée des secrétaires généraux des syndicats les plus représentatifs, la CGEM et les ministres concernés, aura pour mission d’examiner les travaux des commissions spéciales, et de trois autres commissions qui seront créées.  

Le gouvernement et les syndicats ne se sont pas engagés sur un calendrier précis, mais ont convenu de la nécessité de parvenir à des accords clairs dans des délais raisonnables.

Maroc : Le gouvernement décidé à faire face à la hausse des prix

La majorité gouvernementale, qui s’est réunie ce mardi, a réitéré que la hausse des prix est liée à la conjoncture internationale marquée par les effets de la crise de la Covid-19.Cette réunion intervient dans un contexte très défavorable pour le gouvernement qui, en plus de la conjoncture de la pandémie de Covid, se trouve également aux prises avec une montée du prix du baril de pétrole, une flambée des prix de certains produits de base et une des plus sévères sécheresses que le Maroc ait jamais connue

Dans un communiqué publié à l’issue de leur réunion, les trois partis politiques formant la majorité gouvernementale (RNI, PAM et PI) expriment leur ferme détermination à faire face aux difficultés sociales naissantes en raison des répercussions des prix élevés sur le marché international et du déficit pluviométrique que connait le pays. Dans ce contexte, ils se sont engagés à assurer la subvention des matières premières telles que le sucre, le gaz butane, la farine de blé tendre, l’eau et l’électricité et à faire face aux difficultés rencontrées par les professionnels du transport et œuvrer à créer un équilibre en marge des répercussions de la hausse des prix du carburant à l’international.

« Nous nous sommes réunis, dans le cadre des réunions mensuelles de la majorité gouvernementale, pour examiner les sujets prioritaires pour le Maroc. Les partis de la majorité sont engagés à mettre en oeuvre le programme gouvernemental tel qu’il a été présenté et ce, sur les cinq prochaines années », a souligné Aziz Akhannouch. Et de noter que « malgré le contexte difficile, les prix des produits agricoles sont stables et les produits de grande consommation sont subventionnés par l’Etat, notamment l’électricité, la farine et le gaz ».

Pour sa part, le secrétaire général du PAM, Abdellatif Ouahbi, n’a pas manqué de rappeler que l’exécutif doit palier aux lacunes des gouvernements précédents, tout en menant les réformes nécessaires pour la relance. Il a, par ailleurs, annoncé que « de nouvelles mesures seront annoncées par le chef de gouvernement, notamment à l’approche du mois sacré du Ramadan ».

Le secrétaire général du parti de l’Istiqlal, Nizar Baraka, a relevé, de son côté, que « ce gouvernement est un gouvernement de défis, qui a un programme et une capacité à faire face aux changements et aux problématiques qui se posent actuellement. Notre objectif est de servir les Marocains et nous restons fidèles à nos engagements ».

Dimanche, des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes du Maroc contre la hausse des prix des produits alimentaires de base.

Les manifestants ont également souligné que plusieurs Marocains sont encore gravement touchés par la crise causée par la pandémie et déploré cette augmentation insensée du coût de la vie, appelant le gouvernement à intervenir en urgence afin de trouver des solutions.

RCA : des réfugiés affluent à la Vakaga

La préfecture de la Vakaga connait un afflux de déplacés internes en provenance de la localité de Sam-Ouandja.Les réfugiés, constitués pour la plupart de femmes et d’enfants, ont fui l’activisme des groupes armés à Vakaga (nord-est). Selon les autorités préfectorales, ce sont au moins 49 ménages, soit plus de 300 personnes qui sont arrivées en provenance de la zone de Sam-Ouandja, située à environ 200 km au sud de Birao.

Hapsita Fadoul fait partie de ces centaines de femmes qui ont trouvé refuge sous des tentes dressées d’urgence par les Casques bleus du contingent zambien de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca).

Elle a affirmé avoir fait huit jours de marche avec ses trois enfants, pour regagner Birao. « Des gens armés sont venus attaquer Sam-Ouandja. Ils tiraient partout et nous avons dû fuir avec nos enfants. Nous n’avons pas d’armes pour nous défendre. Vous savez, l’arme ne choisit pas quelqu’un. Nous n’avons même pas pu prendre nos affaires avant de fuir. Nous sommes arrivés ici et nous nous retrouvons sans abris, dépourvus de quoi manger et boire. Vraiment, nous souffrons », a-t-elle confié.

Le préfet de la Vakaga dit mesurer l’ampleur de la situation et assure que des dispositions sont en train d’être prises pour que ces personnes déplacées soient en sécurité. « Nous les avons reçus comme des êtres humains, pour ne pas dire comme des Centrafricains. Nous les avons mis à l’abri. Nous avons eu une rencontre avec toutes les ONG et la Minusca, nous sommes en train de chercher le moyen de les mettre à l’aise », a déclaré Leonard Mbele.

A l’issue d’une réunion d’urgence convoquée par le chef du bureau de la Minusca à Birao, le 16 février 2022, les acteurs humanitaires opérant dans la Vakaga ont estimé qu’il était impératif de se pencher rapidement sur la situation. C’est ainsi que le Programme alimentaire mondial (PAM) a aussitôt annoncé une distribution ponctuelle de vivres afin de permettre à ces personnes déplacées d’avoir de quoi manger, en attendant qu’une solution durable soit trouvée.

« De concert avec le préfet, nous nous organisons pour voir comment accompagner ces personnes. Il y a déjà une coordination entre le PAM, ACTED et les autres acteurs humanitaires pour d’abord bien identifier les personnes qui arrivent et déterminer quels sont leurs besoins. Il y a une mission du PNUD et du HCR qui s’est dépêchée à Birao pour évaluer la situation durable de ces personnes déplacées. C’est dans ce contexte que nous avons cet afflux », a dit le chef du bureau de la Minusca à Birao, Bessan Vikou, précisant que la Minusca réfléchit à une stratégie afin d’éviter tout débordement.

Mali : 686 millions $ nécessaires pour l’aide humanitaire

La situation humanitaire du pays est encore critique en 2022, alerte l’ONU.Sous le leadership du gouvernement, les Nations Unies et les partenaires humanitaires ont publié le Plan de réponse humanitaire (PRH) 2022 pour le Mali. Le PRH 2022 cherche à mobiliser 686 millions de dollars américains pour aider 5,3 millions de personnes parmi les plus vulnérables.

Dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, le conflit et l’insécurité rendent difficile l’accès des humanitaires aux communautés. De même, le nombre de personnes déplacées internes (PDI) reste encore élevé.

Ces personnes ont un faible accès à l’eau potable et aux services sociaux de base. L’insécurité alimentaire est précoce cette année. Plus de 1,8 million de personnes seront concernées durant la période de soudure (juin et août 2022), contre 1,3 million en 2021. Il s’agit du niveau le plus élevé jamais enregistré depuis 2014.

Pour apporter une réponse aux besoins immédiats des communautés touchées par l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, les Nations Unies ont débloqué 10 millions de dollars à travers le Fonds central d’intervention d’urgence (CERF).

« Pour toute action humanitaire et de développement, il est indispensable que la sécurité des populations soient assurées y compris celle des acteurs qui les assistent », a déclaré Alain Noudéhou, Coordonnateur Humanitaire pour le Mali.

« Ensemble, nous devons appuyer la reconstitution des moyens d’existence des populations déplacées et réfugiées, soutenir leur retour sécurisé dans leurs localités d’origine afin de diminuer progressivement leur dépendance à l’assistance humanitaire », a-t-il ajouté.

A son avis, il est nécessaire de continuer à renforcer les initiatives de solutions durables et assurer une meilleure articulation entre les actions humanitaires, de développement et de consolidation de la paix en vue de mieux cibler les besoins pour la résilience des communautés dans les zones de conflits ou post-conflit.

Pour le ministre délégué auprès du ministre de la Santé et du Développement social chargé de l’Action humanitaire, de la Solidarité, des Réfugiés et des Déplacés, Oumarou Diarra, « l’engagement de tous les partenaires de mise en œuvre qui accèdent aux populations vulnérables dans des conditions difficiles, parfois au péril de leur vie, est à saluer ».

En 2021, la communauté humanitaire a mobilisé 215 millions sur les 563 millions, soit 38% des fonds recherchés.

Libye : le Premier ministre échappe à une tentative d’assassinat

Des hommes armés ont attaqué la voiture transportant le Premier ministre libyen Abdulhamid al-Dbeibah, qui est sorti indemne d’une tentative d’assassinat jeudi matin à Tripoli.Selon des témoins, des inconnus ont tiré des balles sur sa voiture alors qu’elle circulait à vive allure dans la capitale libyenne aux premières heures de la matinée. Les assaillants ont ensuite pris la fuite, selon des sources proches du Premier ministre.

Dans les jours qui ont précédé cette apparente tentative d’assassinat, le Premier ministre Dbeibah, âgé de 62 ans, était à couteaux tirés avec le président du Parlement Aguila Saleh sujet du prochain gouvernement du pays.

Le parlement libyen, qui avait ouvertement soutenu les milices armées basées dans l’Est du pays, reste fermement opposé au gouvernement d’union et a juré d’organiser une élection pour déterminer le successeur de Dbeibah.

M. Dbeibah, dont le gouvernement est soutenu par les Nations unies, a déclaré qu’il céderait le pouvoir à un successeur élu.

Nommé Premier ministre en mars dernier, M. Dbeibah est devenu le chef du gouvernement d’unité nationale (GNU), qui avait pour mission de présider le processus menant aux élections de décembre dernier, mais qui a été miné par de graves querelles.

Des fonctionnaires ayant des ambitions présidentielles se sont régulièrement affrontés au sujet du code électoral et de l’avenir de M. Dbeibah lui-même qui avait juré de ne pas se présenter à l’élection présidentielle.

Déchirée par des groupes armés, la Libye est en proie à une longue guerre civile depuis que l’homme fort Mouammar Kadhafi a été renversé par un soulèvement armé en 2011.

Côte d’Ivoire : le combat contre la faim

Les 5 et 6 février 2022, Addis-Abeba accueillait la 35e session ordinaire de la conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernement de l’Union Africaine. Celle-ci a décidé de placer la nutrition comme thème de l’année 2022. Un choix dont s’est félicité la Côte d’Ivoire, pays en pointe dans le combat contre la faim sur tout le continent.Plus qu’un thème, c’est un objectif commun que l’UA s’est fixé pour : « Renforcer la résilience nutritionnelle et la sécurité alimentaire sur le continent africain ». La Côte d’Ivoire, qui a beaucoup œuvré à cette fin, s’est félicitée de la posture adoptée par l’organisation panafricaine.

La malnutrition est un fléau qui touche l’Afrique de plein fouet. En 2020, plus de 230 millions d’individus souffraient de la faim ou de la sous-alimentation, soit un africain sur cinq. La situation s’est encore dégradée avec les perturbations liées au covid-19.

Les conséquences ne sont pas seulement sanitaires. En affaiblissant massivement le capital humain de l’Afrique, la malnutrition, participe au retard de développement du continent. D’après une étude de la Cost of hunger in Africa (COHA), la malnutrition pourrait coûter jusqu’à 16,5% de PIB aux pays concernés.

Une année dédiée à la nutrition permettra de mettre en œuvre une synergie panafricaine. Afin que les Etats puissent répondre au mieux aux impératifs politiques et financiers nécessaires pour atteindre la sécurité alimentaire.

Un engagement de longue date

La Côte d’Ivoire est depuis longtemps engagée sur le combat contre la faim. C’est la raison pour laquelle Alassane Ouattara, en tant que leader de l’Agenda 2063, a largement appuyé la prise en compte volontaire de la nutrition par l’UA. Le Président de la République a déclaré à l’issue du sommet : « Je me réjouis que le plaidoyer de la Côte d’Ivoire d’inscrire la nutrition comme thème de l’année 2022 de notre Organisation continentale ait été retenu. Avec mes pairs, nous sommes plus que jamais mobilisés à poursuivre nos efforts en vue d’éliminer la faim et la malnutrition sur notre continent. ».

Le pays compte d’autres réalisations, comme la création du Conseil national pour la nutrition, l’alimentation et le développement de la petite enfance (CONNAPE).

En partenariat avec le Programme alimentaire mondial (PAM), la Côte d’Ivoire a également créé le premier Centre d’excellence régional contre la faim (CERFAM) qui agit en Afrique de l’Ouest et du Centre. Le président Alassane Ouattara veut développer cet organisme, sur lequel il exerce une autorité directe. C’est la raison pour laquelle il a sollicité que le CERFAM soit endossé par la conférence des chefs d’Etats et de Gouvernement.

Sécheresse: la Corne de l’Afrique a besoin de 327 millions $

Dans cette partie de l’Afrique de l’Est, des millions de personnes sont confrontées à la famine.Le Programme alimentaire mondial (PAM) a estimé à 327 millions de dollars pour lutter contre la grave sécheresse qui sévit dans la Corne de l’Afrique,

Ce financement est nécessaire pour répondre aux besoins immédiats d’environ 4,5 millions de personnes au cours des six prochains mois et aider les communautés à devenir plus résilientes aux chocs climatiques extrêmes, selon le PAM.

« La situation exige une action humanitaire immédiate et un soutien constant pour renforcer la résilience des communautés pour l’avenir », a déclaré Michael Dunford, Directeur du bureau régional du PAM pour l’Afrique de l’Est.

Selon l’agence onusienne, les pénuries d’eau et de pâturages obligent les familles à quitter leur foyer et entraînent une augmentation des conflits intercommunautaires.

« Les récoltes sont ruinées, le bétail meurt, et la faim s’aggrave, alors que des sécheresses récurrentes affectent la Corne de l’Afrique », a déploré M. Dunford.

Le PAM a ajouté que les prévisions de précipitations inférieures à la moyenne menacent d’aggraver les conditions désastreuses dans les mois à venir, soulignant que les impacts de la sécheresse sont aggravés par la hausse des prix des aliments de base, l’inflation et la faible demande de main-d’œuvre agricole.

Sénégal : haro sur les usines de farine de poissons

Le Sénégal pourrait connaître un déficit de l’offre de poisson d’environ 150 mille tonnes par an au cours des années 2020 à cause de ces installations industrielles.En Afrique de l’Ouest et plus particulièrement au Sénégal, la rareté du poisson n’est pas seulement due à la surpêche. Les usines de farine et d’huile de poissons installées en masse sur les côtes sont aussi pointées du doigt.

Dans un récent rapport, publié le 21 janvier dernier,l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO, sigle anglais) alerte sur « l’impact négatif considérable
» de ces industries de farine et d’huile de poisson au Sénégal et en Afrique de l’Ouest.

La matière première utilisée dans ces usines consiste en de grandes quantités de petits poissons pélagiques (essentiellement des sardinelles et des ethmaloses) pêchés dans les eaux marines et estuariennes puis transformés en farine ou huile de poisson pour nourrir des animaux dans les pays développés au détriment de la consommation locale.

Selon le rapport, le pays de la Teranga à lui seul risque ainsi de perdre des milliers de tonnes de poissons à cause de l’activité de ces usines alors que le pays est « fortementdépendant de la consommation de poisson ».

Par ailleurs, souligne la FAO citant des chiffres de 2018, ces unités industrielles présentent un faible poids socio-économique alors qu’elles représentent une menace majeure pour les moyens de subsistance de 600 mille travailleurs du secteur de la pêche artisanale. Alors qu’elles n’emploient, selon la FAO, que 129 travailleurs permanents et 264 travailleurs temporaires, généralement recrutés parmi la population locale.

Partant de constat, le Responsable de la campagne Océans à l’ONG Greenpeace Afrique, Dr Aliou Ba, estime que « les États Ouest-africains devraient se passer de ces industries destructives et prendre leurs responsabilités afin de préserver la sécurité alimentaire, les emplois et le bien-être des populations. »

A en croire M. Ba, « nos gouvernements ont créé un modèle économique qui profite aux industriels des pays développés, plutôt qu’à notre propre population. Ils doivent changer cela maintenant. (Car) tout type de développement devrait placer les intérêts des peuples africains en son centre. »

Greenpeace Afrique réclame donc des actes forts de la part de l’Etat du Sénégal pour la durabilité de la pêche et la protection des métiers des femmes transformatrices de poissons.

L’ONG préconise le gel de nouvelles autorisations d’implantation  d’usines de farine de poisson comme stipulé dans les recommandations des concertations nationales sur les usines de farine et d’huile de poisson tenues le 24 Octobre 2019.

Par ailleurs, elle demande la prise de décision interdisant l’utilisation du poisson entier par les usines de farine et d’huile de poisson, et la fermeture des usines de farine et d’huile de poisson utilisant du poisson frais propre à la consommation humaine.

Elle plaide enfin pour la protection des métiers des femmes par la signature du décret de reconnaissance des métiers de la transformation artisanale des produits halieutiques.

Côte d’Ivoire : MTN au secours des aveugles

La Fondation MTN Côte d’Ivoire apporte son soutien au Centre d’Education, de Formation et d’Insertion des Aveugles de Toumodi (CEFIAT).Depuis de nombreuses années, MTN s’engage pour une société plus inclusive et durable où les différences sont une richesse au service du collectif. Pour matérialiser cet engagement, la fondation a apporté, ce vendredi 04 février 2022, son soutien au Centre d’Education de Formation et d’Insertion des Aveugles de Toumodi (CEFIAT) en matériels didactiques d’une valeur de 8,5 millions de FCFA. 

Ce don, composé de 30 Cannes blanches, 30 Tablettes Braille, 30 Poinçons, 30 Efface-points braille, 30 Abaque, 1 Ordinateur de bureau, 1 Embosseuse braille, 1 Logiciel de mise en page braille, 1 Clavier XL print et 1 Logiciel de lecture d’écran fusion, servira à améliorer les conditions de travail et de vie des enseignants, d’éducation et d’apprentissage des élèves du CEFIAT. 

« Nous sommes fiers de collaborer avec toutes les parties prenantes pour multiplier les chances d’inclusion offertes aux personnes handicapées. Le fruit de cette étroite collaboration entre la Fondation MTN CI et la Fondation d’Augustin permettra d’améliorer les conditions d’enseignement du CEFIAT et renforcer les capacités d’apprentissage des élèves », a déclaré  Mme Natenin Coulibaly, secrétaire générale de MTN Côte d’Ivoire, lors de la cérémonie de remise.

Elle a rappelé les actions déjà menées en faveur de l’autonomisation des personnes vivants avec un handicap notamment la mise en place de salles multimédias dans des plusieurs instituts spécialisés et l’accompagnement de plus de 50 entrepreneurs vivant avec un handicap.

Entreprise : Kajou lève 1 million d’euros pour son développement en Afrique

Kajou est une entreprise sociale créée par l’ONG Bibliothèques Sans Frontières qui développe des solutions innovantes pour distribuer du contenu numérique de formation et d’information aux populations peu ou pas connectées à internet. Kajou vient de clôturer un tour de table d’1 million d’euros (655 millions francs CFA) pour accélérer son développement en Afrique de l’Ouest, en particulier au Sénégal, en Côte-d’Ivoire, au Bénin, au Togo et au Cameroun.

Une ONG confessionnelle annonce des dons à la prison d’Abidjan samedi

Bethsaël International, une ONG confessionnelle ivoirienne, annonce des dons, samedi, au profit des détenus de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), la plus grande du pays, dans un communiqué.

« Cette nouvelle année 2022 est encore une occasion nouvelle de réitérer cette œuvre importante en faveur des détenus de la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan (MACA) », déclare le révérend Père Achija Pacôme-Marie, Archi-prêtre orthodoxe, exorciste et président de l’ONG Bethsaël international.

Le révérend-père Achija, fondateur de l’ONG Bethsaël international, a appelé à une « contribution pressante à toutes les personnes de bonne volonté ». Un geste qui vise à apporter un peu de confort à ces détenus dont la situation de prisonnier ne saurait être une fatalité. 

Cette action, soutiendra-t-il, est « un acte d’obéissance à Dieu qui a instruit l’homme de prendre soin de la veuve, de l’orphelin, du prisonnier, de l’étranger », donnant RDV ce samedi 29 janvier 2022, pour mettre en pratique la Parole de Dieu avec l’ONG Bethsaël international.

L’organisation Bethsaël international offrira aux détenus de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), ce qu’elle aura collecté pour les soutenir et soulager, un tant soit peu, leur besoin du quotidien, a-t-il ajouté.  

Depuis sa création, l’ONG assure un repas quotidien à des enfants de quartiers précaires à Abidjan. Depuis 2020, elle réalise cette action en apportant 1000 repas, chaque jour, aux enfants, pour la plupart des élèves, du quartier précaire Gobelet de la commune de Cocody. 

L’ONG s’est en outre engagée à soutenir les Centres de Santé (Services Prénatales, Centre de Grands brulés, Unités d’Endocrinologie- Diabétologie, etc) ; les Orphelinats et Centre d’accueil d’enfants handicapés d’Abidjan et de l’intérieur du pays. 

De plus, l’ONG Bethsaël international a mis sur pied, au plus fort de la crise sanitaire de la Covid-19, « La Boutique du mauritanien », une sorte de Guichet allouant des vivres et non-vivres gratuitement aux familles du quartier précaire Gobelet.

Cela a pour but de ne pas rompre la chaîne de solidarité en dépit des nécessités de confinement et de restriction, souligne-t-il. Pour lui, ‘’l’amour de Dieu et de son prochain » est une des vertus les plus solides de la foi chrétienne qui se nourrit d’indulgence, d’acte de bonté et de générosité envers autrui.

L’ONG Bethsaël International, créée en 2016, soutien avec des âmes généreuses, une opération annuelle dénommée « Des vivres pour la MACA », qui a permis de livrer à la prison civile d’Abidjan (MACA), les samedis 20 mai 2020 et 21 février 2021 derniers, d’importants lots de vivres et de non-vivres. 

Côte d’Ivoire: rentrée de la 13e mandature du CESEC en présence de Ouattara

Le Conseil économique, social, environnemental et culturel (CESEC) de la Côte d’Ivoire, a effectué jeudi la rentrée solennelle de sa 13e mandature, en présence du chef de l’Etat Alassane Ouattara.

Cette rentrée solennelle a outre, la présence du président de la république, Alassane Ouattara, enregistré plusieurs présidents d’institutions, des membres du gouvernement, de hautes personnalités et des diplomates. » 

Le président du Conseil économique et social (CES) du Bénin,  M. Augustin Tabe Gbian, celui du Niger, M. Ligari Mariou, et une délégation du CES de la République démocratique du Congo (RDC), étaient également présents à cette rentrée solennelle du CESEC. 

Le président du CESEC, Dr Eugène Aka Aouélé, a dit « merci » au président de la République de Côte d’Ivoire pour cette marque d’estime en venant à cette cérémonie, réaffirmant tout son engagement et toute sa détermination à assumer les missions qui lui ont été confiées. 

Il a en outre exprimé l’enthousiasme qui l’anime d’assurer avec « dignité, dévouement » et dans la droite ligne de son ambitieux programme axé sur une Côte d’Ivoire solidaire, ses responsabilités afin que les résultats obtenus soient à la hauteur de ses attentes et celles des populations. 

M. Aka Aouélé a par ailleurs promis une « teneur dense de la contribution des membres du CESEC à la mise en oeuvre des programmes du gouvernement ». Le CESEC a pour mission de conseiller le gouvernement en matière économique, social, culturel et environnemental. 

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a reconduit le 4 janvier 2022 Dr Aka Aouélé à la tête du CESEC et nommé 115 nouveaux membres de l’institution qui comprend quelque 120 personnes représentants divers secteurs.  

Logement: une convention de location-vente au profit des journalistes ivoiriens

L’Union nationales des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci) a signé mercredi, à Abidjan, une convention de location-vente de logements avec Bonus expertises, une entreprise de promotion immobilière, au profit des journalistes ivoiriens.

Le protocole de la convention a été paraphé, à la Maison de la presse d’Abidjan, avec le président de l’Unjci, Jean-Claude Coulibaly, d’une part et d’autre part, le directeur général de la société de promotion immobilière, Bonus expertises, M. Patrice Yotcho. 

Expliquant le processus de location-accession-acquisition dit location-vente, M. Patrice Yotcho, le directeur général de Bonus expertises, a indiqué que cela fonctionne sur la base d’une « caution solidaire ».  

La caution solidaire, soulignera-t-il, représente l’ensemble des loyers qui sont payés par avance, également appelé « apport initial ». Il s’agit notamment « des loyers représentant 24 mois » qui constitueront cette caution solidaire.  

« Une fois que cette caution solidaire est payée, on devient éligible au programme, on a plus rien à payer jusqu’à obtenir ses clés et après, on paie ses loyers pendant 168 mois pour devenir propriétaire du logement », a-t-il ajouté.  

M. Yotcho a fait savoir que ce sont des logements en appartements de trois et quatre pièces, en maison basse de quatre pièces et cinq pièces, et des logements duplex, qui seront construites dans la zone d’Azaguié, dans la périphérie d’Abidjan. 

« À la base, nous avons conclu avec l’Unjci pour 200 journalistes, mais nous avons une offre qui dépasse largement les 200, puisqu’on a une assiette foncière qui peut accueillir 5.000 personnes », a-t-il rassuré.  

Cette opération a lieu dans « un systeme de mutualisation de ressources qui permet de payer une caution, d’accéder au logement et payer un loyer mensuel sur une période de 14 ans, a mentionné M. Yotcho. 

« L’avantage de ce processus, c’est qu’il permet de payer des loyers qui sont constants, qui n’augmentent pas et qui sont conformes à ce que la plupart des personnes qui sont en location aujourd’hui ont l’habitude de payer », a-t-il renchéri. 

À la différence d’un locataire, à la fin du processus, ces logements vont revenir aux souscripteurs et donc c’est une « offre sociale qui permet à la plupart des journalistes aujourd’hui d’accéder à la propriété immobilière », a-t-il poursuivi.  

Pour sa part, le president de l’Unjci, Jean-Claude Coulibaly, a soutenu que « cette offre permet d’être propriétaire d’une maison dans le cadre d’une location-vente », estimant que « c’est une bonne chose quand on sait que sur le terrain, il y a une surenchère des prix des maisons ».

Une flexibilité est par ailleurs offerte dans l’acquisition de ces maisons suite à des négociations avec l’opérateur immobilier, a relevé le président de l’Unjci, rassurant de son côté que « c’est une opération qui est taillée sur mesure ».

« Après cette signature, nous allons aller sur le terrain pour visiter les différentes plates-formes. Ils sont déjà à un certain niveau de construction des maisons », a-t-il annoncé, tout en invitant les journalistes à y souscrire afin de rentrer dans l’opération pour ne pas avoir des regrets demain. 

Somalie : la sécheresse accentue le déplacement des populations

La sécheresse généralisée qui sévit dans la Corne de l’Afrique touche aussi la Somalie, poussant le gouvernement à déclarer l’état d’urgence en novembre 2021.L’exacerbation des conditions de sécheresse en Somalie pourrait entraîner le déplacement de plus d’un million de personnes d’ici au mois d’avril prochain si des mesures urgentes ne sont pas prises, selon la dernière analyse de la matrice de suivi des déplacements (DTM, sigle anglais) de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Dans certaines régions du pays, la pénurie d’eau est la pire depuis 40 ans et les puits sont à sec. Le bétail meurt et les prix des denrées alimentaires de base ne sont pas abordables pour la plupart des habitants.

Plus de 3,2 millions de personnes sont touchées, dont près de 245.000 ont été contraintes d’abandonner leur foyer à la recherche de nourriture, d’eau et de pâturages, notamment dans les régions du centre et du sud du pays. Les conditions vont probablement s’aggraver, car la Somalie risque de connaître une quatrième saison consécutive de pluies insuffisantes et inégalement réparties entre avril et juin 2022.

Sur la base de la gravité actuelle de la sécheresse et d’une analyse des données antérieures liées à la sécheresse de 2017, le rapport DTM prévoit deux scénarii de déplacement de personnes.

Le premier estime que 1.415.000 personnes pourraient être déplacées au cours des six prochains mois, tandis que le second note le déplacement de 1.036.000 personnes sur la même période.

Les communautés touchées ont besoin d’une aide urgente, en particulier les personnes déplacées à l’intérieur du pays (PDI). Les migrants continuent de faire face à des conditions de vie précaires et à un manque de services dans les sites et établissements informels à travers le pays.

« Si nous agissons maintenant, nous pouvons atténuer les déplacements supplémentaires », a déclaré Mohamed Abdelazim, le Coordonnateur des urgences de l’OIM en Somalie, soulignant qu’une action immédiate est essentielle pour sauver des vies.

Sécurité sociale: la CPPF du Gabon s’inspire de l’expérience de l’IPS-CGRAE de Côte d’Ivoire

La Caisse des pensions et des prestations familiales des agents de l’Etat (CPPF) du Gabon s’inspire de l’expérience de l’Institution de prévoyance sociale-Caisse générale des retraités et agents de l’Etat (IPS-CGRAE) de Côte d’Ivoire en vue d’une mise en œuvre de réformes « profondes » de l’institution gabonaise.

Dans cette optique, une délégation de la CPPF effectue une deuxième visite de travail au sein de l’IPS-CGRAE de Côte d’Ivoire, du lundi 24 au vendredi 28 janvier 2022. Et ce, après celle de juin 2021. 

Recevant la délégation de la CPPF du Gabon, M. Abdrahamane Berté, le directeur général de l’IPS-CGRAE, a exprimé le traditionnel « akwaba (bienvenue) » à la délégation, composée en plus de la CPPF, de l’Assemblée nationale, de la Primature et des présidents des deux principaux syndicats du Gabon.  

La délégation comprenait des conseillers du Premier ministre ainsi que le conseiller du ministre du Budget et des comptes publics, la présidente exécutive de l’Association nationale des retraités du Gabon et le président de la Machette syndicale des travailleurs gabonais.

Elle a été instruite sur la mise en œuvre de la réforme de 2012 de l’Institut de prévoyance sociale-Caisse générale des retraités et agents de l’Etat (IPS-CGRAE) et la mise en place du régime de retraite complémentaire par capitalisation.

Pour M. Abdrahamane Berté, « c’est toujours un honneur et un grand enrichissement pour l’IPS-CGRAE de mener ces activités de coopération inter-caisses, fortement recommandées par la Confédération interafricaine de la prévoyance sociale (CIPRES) ».

Cela, dira-t-il, garantit un partage d’expériences concrètes tenant compte du contexte africain. Un état d’esprit qui devrait « guider et motiver tous en tant qu’hommes et femmes au service d’une institution investie d’une mission de service public à vocation sociale ». 

« Les systèmes de pension sont des instruments de justice sociale, de précieux outils de préservation de la dignité humaine et, bien souvent, l’ultime rempart contre la pauvreté. C’est pourquoi, il est crucial de les mettre régulièrement à niveau », a-t-il ajouté.  

Ensuite, faudrait-il « les maintenir sous surveillance constante, notamment grâce à la réalisation d’études actuarielles qui permettent d’en déceler à temps les risques et insuffisances afin d’opérer les réformes et ajustements nécessaires », a-t-il poursuivi. 

« Mais, les réformes, dès lors qu’elles ont été identifiées et reconnues indispensables, imposent pour leur adoption et leur mise en œuvre réussies, un parcours bien souvent long et complexe », a conseillé le directeur général de l’IPS-CGRAE.

Le directeur général de la CPPF du Gabon, Hugues Sorel Ongollo Nembe  a fait savoir que le gouvernement gabonais a commandé auprès du Cabinet FINAFTU International un outil actuariel visant une « profonde réforme du système de retraite du secteur public ».

Le rapport de cet audit vient d’être remis à Mme le Premier ministre gabonais,  qui a à cœur de faire participer l’ensemble des tributaires des régimes à la définition d’une nouvelle trajectoire de succès au système de protection sociale des agents de l’Etat sur le long terme, a-t-il souligné. 

« Nous avons entrepris de faire partager à nos partenaires sociaux des expériences abouties des autres caisses du réseau CIPRES dans la réforme de leurs systèmes de retraite », a-t-il relevé, saluant « les succès engrangés » par la CGRAE qui ont motivé cette mission. 

« Sur quoi a porté la réforme? En quoi elle a été inclusive? Quels sont aujourd’hui les bénéfices pour l’ensemble des tributaires ainsi que la mise en place du régime de retraite complémentaire par capitalisation? Ce sont là les centres d’intérêts de la partie gabonaise », a-t-il mentionné.

Le directeur général de la CPPF du Gabon s’est dit « convaincu » que ses collaborateurs et les acteurs syndicaux qui ont joué un rôle déterminant dans les réformes menées, sauront apporter des réponses édifiantes à ces questions. 

Cameroun: l’Onu cherche des fonds pour les victimes du conflit

Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), a lancé ce vendredi un appel de fonds supplémentaire de 59,6 millions de dollars pour apporter un soutien d’urgence à 100.000 réfugiés, déplacés internes et membres des communautés d’accueil au Tchad et au Cameroun.Les violences intercommunautaires dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun plongent des milliers de gens dans le besoin. Ces fonds devraient ainsi permettre au HCR et à ses partenaires d’assister les personnes déplacées suite aux violences et leur fournir protection et assistance pour les six prochains mois au moins.

Selon le HCR, les violences ont éclaté le 5 décembre 2021 dans le village frontalier d’Ouloumsa, dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, à la suite d’un différend entre éleveurs, pêcheurs et agriculteurs au sujet des ressources en eau qui s’amenuisent en raison du changement climatique. La violence s’est ensuite étendue aux villages voisins, faisant 44 morts, plus de 100 blessés et 112 villages incendiés.

En l’espace de deux semaines, soutient l’organisme onusien, des dizaines de milliers de personnes ont fui vers le Tchad voisin ou ont été déplacées à l’intérieur du Cameroun. Les affrontements de décembre ont fait suite à des violences similaires en août 2021 qui ont provoqué le déplacement de quelque 23 000 personnes dans les deux pays.

Pour le HCR, la protection des enfants, la prévention et la réponse à la violence sexuelle et sexiste, les besoins en termes de documentation et la question de l’éducation sont également des priorités. Il estime que près de 9 réfugiés camerounais sur 10 au Tchad sont des femmes et des enfants.

Le HCR dit continuer à collaborer avec les autorités pour concrétiser les efforts de paix et de réconciliation dans la région de l’Extrême-Nord. Cependant, soutient-il, une action urgente est nécessaire pour s’attaquer aux causes profondes du conflit.

Avec des ressources supplémentaires, le HCR pourra également étendre ses activités d’enregistrement, de profilage et de suivi des questions de protection au Cameroun et au Tchad, afin de mieux évaluer les besoins des personnes affectées par la crise.

D’après le Haut-Commissariat pour les réfugiés, les fonds disponibles pour soutenir les personnes déplacées au Tchad et au Cameroun sont insuffisants et soumis à une forte pression en raison de l’augmentation rapide des besoins.

« Nous lançons un appel urgent à la communauté internationale pour mobiliser les ressources qui permettront au HCR et à ses partenaires de répondre efficacement aux besoins des personnes affectées et de sauver des vies », lit-on dans un communiqué diffusé ce vendredi.

Côte d’Ivoire: la Fondation Djigui célèbre ses 20 ans le 8 février 2022

La Fondation Djigui la grande espérance célèbre le 8 février 2022 ses 20 ans d’existence, sous le parrainage de la Première dame de Côte d’Ivoire, Mme Dominique Ouattara, a annoncé mardi son directeur exécutif, Sibiri Coulibaly, face à la presse.

« Vingt ans, c’est riche d’émotions et de sensations », c’est pourquoi la Fondation veut marquer un arrêt pour « réfléchir » sur son parcours et envisager l’avenir, a justifié M. Sibiri Coulibaly, lors d’une conférence de presse.

Face aux caméras, au siège de la Fondation à Marcory Résidentiel, dans le Sud d’Abidjan, M. Sibiri Coulibaly a précisé que la cérémonie d’ouverture qui se tiendra en présence de la Première dame, sera marquée par un panel de haut niveau.

Ce panel se déroulera autour du thème « Résilience des organisations de protection des populations vulnérables dans un contexte de crises ». Ensuite, le vendredi 11 février 2022, se tiendra un dîner de reconnaissance. 

Au cours des festivités, auront lieu des témoignages de personnes ayant bénéficié de prises en charge depuis leur enfance et qui aujourd’hui ont accédé à un emploi. Et ce grâce au programme d’assistance de la Fondation.

Créée le 4 décembre 2001, la Fondation Djigui la grande espérance est une organisation non gouvernementale à caractère social qui vise essentiellement à contribuer à l’amélioration du bien-être des populations.

Selon M. Sibiri Coulibaly, elle a pour mission d’assister et de servir les personnes, les familles, les communautés en difficultés. Et, cette mission se fait par la sensibilisation, l’éducation, la formation et la mobilisation de ressources.

Depuis sa création, la Fondation a mobilisé quelque 500 millions de Fcfa pour soutenir plusieurs causes, au profit de 1,5 million de bénéficiaires directs et indirects. Pour atteindre cet objectif, elle a installé des bureaux à l’Intérieur du pays.

La Fondation Djigui a trois piliers, à savoir la foi, la solidarité et le développement. Ses programmes porte sur la santé (Vih-sida), la protection (violences basées sur le genre), la solidarité et la paix, la cohésion sociale, l’éducation et la famille.

Dans le cadre de ses prérogatives de paix, la Fondation a, en tant qu’observateur, supervisé l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre 2020, à l’issue de laquelle elle a transmis son rapport à la commission électorale. 

La Fondation Djigui la grande espérance est engagée dans toutes les questions touchant à la stabilité physique, morale des populations et de la nation. Ces festivités lui permettront de décupler ses forces pour apporter plus de bonheurs aux siens.