octobre 2020 - Page 30 sur 43 - Journal du niger

Ghana : Un parlementaire abattu par de présumés brigands (rapport)

Un député de la circonscription de Mfantseman, M. Ekow Kwansah Hayford, a été tué par des présumés voleurs armés aux premières heures du vendredi 9 octobre 2020.Le législateur de 49 ans a été abattu par des inconnus, alors qu’il revenait d’une tournée de campagne sur la route Nkusukum Mankessim-Abeadze Duadze dans la région centrale vers 1 heure du matin.

Le commandant de la police de la division de Mankessim, M. Owoahene Acheampong, qui a confirmé l’incident au journal Graphic, a déclaré que la police était toujours en train de recueillir des informations dans le cadre des enquêtes et que le corps du député avait été déposé à la morgue de Saltpond.

Les médias locaux citant un témoin oculaire ont indiqué que les présumés assaillants avaient arrêté le véhicule du député qui étaient avec d’autres personnes, mais le chauffeur de la voiture a tenté de passer en force et a perdu le contrôle du véhicule. Il a été également abattu.

Le rapport ajoute que les passagers ont tous reçu l’ordre de sortir des véhicules et que le parlementaire aurait été abattu après qu’il s’est présenté aux brigands qui voulaient savoir qui était Ekow Kwansah, a déclaré le témoin oculaire.

Réagissant à la nouvelle de la mort du législateur, le président Nana Addo Dankwa Akufo-Addo a déclaré que la police devrait amener les assassins du député de Mfantseman, Ekow Quansah Hayford à réserver.

Le président Akufo Addo a rappelé que sa dernière rencontre avec le législateur a eu lieu le 30 juin 2020, lorsqu’il a lancé les travaux d’un projet d’approvisionnement en eau à Anomansa, dans sa circonscription et qu’Ekow Quansah était très apprécié et aimé de ses électeurs, et la police doit retrouver les auteurs de cet acte horrible pour les faire juger.

Il a exprimé ses « plus sincères condoléances à sa famille, à la circonscription de Mfantseman, au Nouveau Parti patriotique et au Parlement. »

Maroc : le Roi Mohammed VI appelle à la mise en oeuvre d’un plan ambitieux de relance économique

Le Roi Mohammed VI a appelé, vendredi, à la mise en oeuvre d’un plan ambitieux de relance économique, qui sera placé en tête des priorités de l’étape actuelle.Selon le Souverain marocain, ce plan vise à soutenir les secteurs productifs, notamment le tissu des petites et moyennes entreprises et se propose de rehausser leur capacité à investir, à créer des emplois et à préserver les sources de revenu.

Pour garantir la réussite de ce plan, le Roi Mohammed VI insiste sur la nécessité de mener à bien son opérationnalisation dans un cadre « contractuel national, impliquant l’État ainsi que les partenaires économiques et sociaux et se fondant sur le principe de corrélation entre droits et obligations ».

Jusqu’à présent, le soutien apporté aux entreprises marocaines à l’aide du dispositif des prêts garantis par l’État a bénéficié à plus de 20.000 d’entre elles, avec un montant avoisinant les 26,1 milliards dirhams (1 dollar = 9,3 DH), a-t-il rappelé.

Pour le Souverain, les entités bénéficiaires de ce soutien ont prouvé leur résilience face à la crise dont elles sont parvenues à atténuer les effets en préservant les emplois.

Le plan de relance économique repose sur « le Fonds d’investissement stratégique, qui sera baptisé « Fonds Mohammed VI pour l’Investissement », a-t-il précisé.

Il a formé le vœu que ce Fonds joue un rôle de « premier plan dans la promotion de l’investissement et le relèvement des capacités de l’économie nationale », ajoutant que ce plan interviendra pour doter les secteurs productifs du « soutien nécessaire et pour financer et accompagner les grands projets envisagés, dans le cadre de partenariats public-privé ».

Afin que ce fonds puisse s’acquitter pleinement de sa mission, le Roi a donné ses orientations pour qu’il soit doté de la personnalité morale et des structures managériales adéquates, de manière à ce que, in fine, il s’impose comme un modèle de bonne gouvernance, d’efficience et de transparence.

Il a également donné ses directives pour que ce fonds soit doté de 15 milliards de dirhams provenant du budget de l’État. L’allocation de ces crédits incitera les partenaires marocains et internationaux à accompagner les interventions du fonds et à contribuer aux projets d’investissement à venir, a-t-il souligné.

Ainsi, l’appui apporté au plan de relance permettra d’en amplifier l’impact économique, social et environnemental. Selon les domaines jugés prioritaires à chaque étape et, en fonction des besoins de chaque secteur, le Fonds s’appuiera, dans ses interventions, sur des fonds sectoriels spécialisés qui lui sont rattachés.

Parmi ces domaines, le Souverain a cité la restructuration industrielle, l’innovation et les activités à fort potentiel, les petites et moyennes entreprises, les infrastructures, l’agriculture, le tourisme.

L’UA lève la suspension du Mali

Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine a décidé vendredi la levée de la suspension du Mali de l’organisation panafricaine, imposée depuis le 19 août après les évènements qu’a connus le pays.« Le Conseil de Paix et de Sécurité, au vu des récents développements politiques positifs, décide de lever la suspension qu’il avait imposée contre le Mali. A cet effet, la République du Mali est autorisée à participer pleinement à toutes les activités de l’Union africaine », affirme le CPS dans son compte Twitter.

Le 19 août, le CPS avait décidé la suspension du Mali de l’organisation panafricaine jusqu’au retour de l’ordre constitutionnel.

Intervenant lors de cette réunion du CPS sur le Mali, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a souligné que c’est la 3ème réunion du Conseil sur le Mali, depuis que ce pays a connu des troubles ayant débouché sur le renversement des institutions, le 18 août 2020, relevant que cette session se tient au moment où des évolutions encourageantes ont été remarquées au Mali.

«En effet, les institutions de transition sont en train d’être mises en place, un Président et un Premier Ministre civils de la transition ont été désignés, ils viennent de mettre en place le gouvernement. Dans les prochains jours, le Conseil national de transition devrait être installé. L’ancien Président Ibrahim Boubacar Keita a été libéré et autorisé d’aller se faire soigner dans un pays de son choix. Ce 7 octobre 2020, les personnalités politiques et militaires, dont l’ancien Premier ministre, ont été également libérées. Ce sont là des avancées dont il faut se réjouir », a relevé le président de la Commission.

Les progrès réalisés ont amené les Chefs d’Etat de la Cedeao à lever les sanctions imposées au Mali, a rappelé le patron de la CUA, ajoutant que cette attitude de la CEDEAO a sans doute été pour beaucoup dans l’évolution positive de la situation au Mali.

L’union africaine « à travers mon représentant et chef de la Misahel le président Pierre Buyoya a contribué à cette évolution positive de concert avec la CEDEAO et les Nations Unies », a souligné Moussa Faki.

Il faut rappeler que le Mali, en plus de la crise socio politique qui l’a déstabilisé depuis le mois de juin, est restée confronté aussi à une crise sécuritaire, mais également sanitaire. Les attaques terroristes n’ont pas cessé malgré les efforts des forces de défense maliennes et ceux des forces internationales. La Covid 19 a eu des conséquences négatives sur la vie socio-économique des populations, a indiqué le président de la Commission.

En plus de ces urgences incontournables, le pays doit organiser des consultations électorales en vue de se doter d’institutions définitives, a-t-il dit.

La transition va donc être conduite dans des conditions matérielles, financières et psychologiques particulièrement difficiles, mais il faudra avancer. La contribution de l’Union africaine à l’accomplissement de ce vaste chantier est sans doute attendue, a-t-il affirmé.

Le gouvernement ivoirien signe avec Huawei un avenant de protocole pour le développement du secteur des TIC

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique et de la poste, Mamadou Sanogo, a signé jeudi avec Huawei, le géant chinois des Télécoms, un avenant de protocole d’accord en vue du développement du secteur des TIC en Côte d’Ivoire.Cet avenant au protocole d’accord existant entre le ministère de l’Économie numérique et Huawei,  vise à « renforcer la volonté du gouvernement de s’appuyer sur l’expertise de la multinationale Huawei Technologies pour le développement du secteur des TIC en Côte d’Ivoire », a précisé M. Mamadou Sanogo, lors d’une cérémonie à Abidjan.

Il devrait notamment permettre une « assistance » du groupe dans la définition et l’élaboration d’une stratégie nationale de développement de l’économie numérique dénommée « Côte d’Ivoire numérique 2030 », a ajouté M. Mamadou Sanogo.

Le groupe chinois de Télécoms devrait également apporter une assistance à la mise en place d’une stratégie de développement du large bande (Broadband) en Côte d’Ivoire et réaliser une étude en vue d’instituer un cadre normatif de l’accès au très haut débit dans la société de l’information. 

En outre, ce protocole d’accord révisé, intègre une assistance à la promotion de l’accessibilité des personnes en situation de handicap pour un développement inclusif de l’économie numérique en Côte d’Ivoire.

L’Etat ivoirien envisage toutefois d’encourager les équipementiers dont Huawei Technologies à prendre toute leur part aux initiatives en termes de formulation et d’implémentation de sa vision pour la transformation digitale de l’économie nationale, a souligné M. Sanogo. 

M. Loïse Tamalgo vice-président en charge des Relations publiques Northen Africa region (Afrique subsaharienne) du groupe, a déclaré que Huawei s’engage à travers cet avenant au protocole d’accord à développer l’écosystème du digital en Côte d’Ivoire.

La pandémie de la Covid-19, fera-t-il observer, a accéléré la digitalisation de nos sociétés. Et en Afrique, les besoins en bande passante ont augmenté de 25 à 30%, congestionnant la plupart des réseaux opérateurs. 

« Mieux vaut toujours avoir ses propres routes digitales au niveau national avant de s’intégrer dans l’ensemble mondial », a-t-il conseillé, tout en assurant que « la Côte d’Ivoire est déjà sur le bon chemin ». 

Après 20 ans de présence et de contribution au développement du continent, Huawei a déjà déployé plus de 200.000 Km de fibres optiques en Afrique et compte dans les années à venir renforcer ce maillage. 

UA/Elections : Quatre des cinq candidatures marocaines éliminées

La Commission chargée de l’examen des candidatures pour les six postes de commissaires de la Commission de l’Union africaine (CUA) a éliminé 31 des 89 dossiers de candidatures de différents pays africains, dont quatre présentées par le Maroc, a appris APA de sources diplomatiques à Addis-Abeba.Ces candidatures n’ont pas atteint les 70% des critères fixés par la CUA pour la présélection des candidats en lice pour l’un ou l’autre postes de commissaires, ajoute-t-on de mêmes sources.

Il s’agit des candidatures de M. Hassan Abouayoub, ancien ministre du commerce extérieur, de l’agriculture, et du tourisme et ex-ambassadeur en Italie, en Arabie Saoudite et en France, proposé pour le poste de Commissaire à la paix et à la sécurité et de Mme Nezha Hayat, actuelle présidente de l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) proposée pour le poste de Commissaire au commerce et à l’industrie.

De même, la candidature de Mme Latifa Laabida, ex-ministre et actuelle secrétaire générale de la Fondation Lalla Salma de prévention et de traitement des cancers, proposée au poste de commissaire aux ressources humaines, aux sciences et à la technologie, a été également rejetée. Il en est de même pour celle de M. Mohamed Maaroufi, Directeur de l’institut Pasteur proposé pour le poste de Commissaire aux affaires sociales.

Le seul candidat marocain retenu est celui de Mohamed Saddiki, actuel secrétaire général du ministère de l’agriculture, proposé pour remplir les fonctions de Commissaire à l’économie rurale et à l’agriculture. Sa candidature a été retenue, mais il est classé 4ème et ses chances sont « infimes » pour prétendre à ce poste du fait qu’il est devancé par l’actuelle commissaire de ce secteur, l’angolaise Josefa Leonel Correa Sacko, arrivée en tête de ce classement, basé sur la formation académique et universitaire, l’expérience professionnelle et les performances réalisées, précise-ton de même source.

Il est noté que le Maroc n’occupe aucun poste de responsabilité au sein de l’organisation panafricaine depuis son retour à l’organisation panafricaine en janvier 2017.

Le Président de la République a reçu le Directeur Exécutif du Programme Alimentaire Mondial

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou, a reçu jeudi matin, 8 octobre 2020, le Directeur Exécutif du Programme Alimentaire Mondial (PAM), M. David Beasley.

A sa sortie d’audience, M. David Beasley a dit avoir eu une « très importante discussion » avec le Président Issoufou Mahamadou sur beaucoup de sujets.

La Communauté Internationale doit soutenir et aider le Niger qui fait face à une situation difficile, a-t-il affirmé, précisant que c’est « un devoir moral » d’aider ce pays.

« Nous avons échangé sur ce que nous pouvons faire et comment le faire pour aider les populations nigériennes sur les questions humanitaires et de développement », a dit le Directeur Exécutif du PAM.

La visite au Niger du Directeur Exécutif du PAM servira aussi à préparer les discussions de la table ronde ministérielle sur le Sahel Central qui se tiendra à Copenhague le 20 octobre prochain. « Nous allons soutenir et appuyer la voix du Niger lors de cette table ronde », a affirmé M. David Beasley.

OMC: l’UA soutient la candidature de Ngozi Okonjo-Iweala

L’Union africaine exprime tout son soutien à l’ancienne ministre nigériane des Finances, Ngozi Okonjo-Iweala candidate à la direction générale de l’Organisation mondiale du commerce, a déclaré vendredi le président sud-africain Cyril Ramaphosa.Par ailleurs président de l’UA, Ramaphosa a appelé le continent à se rallier derrière Okonjo-Iweala pour son élection en tant que premier Africain à la tête de l’agence des Nations unies chargée de la formulation des politiques commerciales internationales.

 Mme Okonjo-Iweala est la première femme africaine à atteindre la phase finale de sélection pour ce poste. Elle est en concurrence avec la Sud-coréenne Yoo Myung-hee.

 Toutefois, quel que soit le candidat qui remporte le poste, l’OMC aura pour la première fois une femme à la tête de cette agence des Nations unies.

 « Le Dr Okonjo-Iweala est une Africaine très distinguée qui a excellé dans diverses fonctions publiques au Nigeria, avec des responsabilités au sein de l’UA, et dans de nombreuses missions internationales », a déclaré Ramaphosa.

« Pour un système commercial juste, équitable et fondé sur des règles »

 Selon le président de l’UA, M. Okonjo-Iweala est la bonne personne pour « repositionner l’OMC afin qu’elle soit un instrument efficace pour faciliter un système commercial juste, équitable et fondé sur des règles ».

 « Je ne doute pas de ses compétences et ses capacités pour rétablir l’ordre dans un système commercial multilatéral par ailleurs turbulent », a déclaré le président.

 M. Ramaphosa s’est dit optimiste quant à la possibilité que d’autres régions s’unissent et soutiennent également la candidate africaine, dont le leadership contribuerait à la pleine intégration du continent en tant qu’acteur important du système commercial multilatéral mondial.

 Le Nigérian a dépassé deux autres candidats africains pour atteindre le dernier tour de la sélection. Les autres étaient l’Égyptien Abdel Hamid Mamdouh et l’ancienne ministre des Affaires étrangères du Kenya, Amina Mohamed.

OMC : la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala tout près du but

L’ex-ministre des Finances du Nigéria est désormais la seule africaine en compétition pour le poste de Directeur général de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) qu’elle disputera avec la Sud-Coréenne Yoo Myung-hee.Pour la première fois depuis sa création, en 1995, l’institution va être dirigée par une femme. Elle a dévoilé hier jeudi le nom des deux candidates encore en lice pour succéder au Brésilien Roberto Azevêdo, qui a quitté ses fonctions le 31 août. Ngozi Okonjo-Iweala a réussi à se jouer d’Amina Mohamed, ex-ministre des Affaires étrangères du Kenya, pour aller en finale avec sa concurrente asiatique. 

C’est une déception alors pour Mme Mohamed qui déclarait récemment sur JeuneAfrique avoir « le profil qui convient pour diriger l’OMC ». C’est un revers également pour certains observateurs qui prédisaient un duel 100% africain pour la phase ultime de l’élection. Les deux femmes faisaient en effet figure de favorites depuis que l’Union européenne (UE) et ses 27 pays membres avaient officiellement annoncé soutenir leurs candidatures le 2 octobre. 

En revanche, le continent est toujours en lice, pouvant compter notamment sur les chances bien réelles de l’ancienne directrice générale de la Banque mondiale, 66 ans. Son carnet d’adresses pourrait lui fournir les soutiens nécessaires pour s’imposer dans la dernière ligne droite.

Pour son adversaire sud-coréenne, elle pourrait compter sur un soutien de taille, en l’occurrence la Chine. Yoo Myung-hee, 53 ans, est la première femme à avoir dirigé le ministère du Commerce dans son pays. Durant son mandat, elle a mené les négociations pour la mise en place d’un accord de libre-échange avec la Chine dans les années 1990, avant d’être en poste à l’ambassade sud-coréenne à Pékin.

Annoncé au plus tard pour le 7 novembre, le verdict pourrait être connu « avant », selon Keith Rockwell,porte-parole de l’OMC, qui s’est empressé de contester tout lien avec l’élection présidentielle américaine censée se terminer à la même période.

Niger : Jean-Michel Cavalli, nouveau sélectionneur du Mena

L’entraîneur français est officiellement porté, ce vendredi, à la tête de l’équipe nationale du Niger en remplacement de son compatriote Jean-Guy Wallemme.C’est fait ! Le Mena tient son sélectionneur en la personne de Jean-Michel Cavalli (63 ans). L’ancien technicien de l’AC Ajaccio (France) a signé un contrat de deux ans, plus deux en option, avec la Fédération nigérienne de football (Fenifoot).

Selon le Corse, c’est « un merveilleux challenge ». En tout cas, l’Afrique n’est pas un terrain inconnu pour Cavalli. En effet, ce dernier a dirigé, pendant une année, les Fennecs de l’Algérie (2006-07). Mais la saison dernière, il occupait le poste de Directeur technique du PFC Sotchi, un club russe.

Le Niger est en lice dans les éliminatoires de la CAN 2022. Dans un mois seulement, le Mena affrontera l’Ethiopie, en aller et retour, lors des 3e et 4e journées. A cela s’ajoute, les qualifications de la Coupe du monde 2022. Le Niger est logé dans le groupe A en compagnie de l’Algérie, du Burkina Faso et de Djibouti.

Mais attendant, Jean-Michel Cavalli fera ses grands débuts sur le banc du Mena dans le cadre d’un tournoi international organisé à Niamey, la capitale. Le Niger en découdra avec le Tchad (11 octobre) et la Sierra Leone (13 octobre). 

Politique, sécurité et santé au menu des quotidiens marocains

La rentrée politique, les efforts du Maroc dans la lutte contre le blanchiment d’argent et la prolongation de l’état d’urgence sanitaire sont les principaux sujets abordés par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Economiste+ écrit que les regards sont braqués sur l’ouverture parlementaire, marquée par le discours Royal, perçu comme la feuille de route du gouvernement et du Parlement, notant que cette intervention donne le coup d’envoi à la véritable rentrée politique.

Cette session d’automne de ce vendredi est exceptionnelle au vu de la situation sanitaire que vit notre pays, rappelle le quotidien, soulignant que le Roi Mohammed VI a décidé d’adresser son discours d’ouverture à partir du Palais royal de Rabat. Cette démarche doit donner à réfléchir et avoir valeur d’exemple pour inspirer la population sur la nécessité d’observer les mesures de distanciation sociale préconisées, fait remarquer l’auteur, relevant que dans ce contexte particulier de pandémie, les partis politiques sont aux abonnés absents.

Contrairement aux agents de l’administration territoriale et les blouses blanches, notamment, qui étaient montés au front pendant l’état d’urgence sanitaire et la période de déconfinement, nos politiques se sont distinguées par leur éclatant « confinement », déplore-t-il.

Abordant dans le même registre, +Bayane Al Yaoum+ estime qu’il s’agit d’une rentrée politique exceptionnelle eu égard aux effets de la pandémie du Covid-19 et les défis qu’elle engendre, soulignant que la nouvelle session parlementaire sera marquée par l’examen de lois électorales en vue du prochain scrutin, des orientations et des priorités de la loi de Finances, en plus de de plusieurs textes organiques et projets importants telle que la couverture sociale.

Le débat autour de ces différentes questions au sein de l’hémicycle pourrait constituer une véritable plateforme pour un débat politique sérieux et productif, ajoute le quotidien, expliquant que le débat politique devrait répondre aux préoccupations des populations, notamment dans cette conjoncture sanitaire et sociétale compliquée.

Sur un tout autre registre, +Aujourd’hui Le Maroc+ souligne que le pays veut muscler son dispositif contre le blanchiment d’argent, relevant que le nombre des affaires traitées ne cesse d’augmenter d’année en année grâce à l’implication de toutes les parties concernées.

L’adoption de nouvelles lois et l’amendement du code pénal vont dans le même sens, ajoute la publication, expliquant qu’il est question de verrouiller les procédures pour minimiser le risque. Il en va ainsi de l’image du pays à l’échelle internationale.

Les autorités comptent s’ouvrir sur d’autres corps de métiers pour élargir le champ des procédures de contrôle, poursuit le journal, faisant savoir que ce fut le cas il y a quelques jours avec l’implication des notaires. Selon lui, cette nouvelle mesure est de nature à rendre les opérations de contrôle plus larges et efficaces.

+L’Opinion+ rapporte que le Conseil du gouvernement a décidé la prorogation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 10 novembre prochain, et ce dans le cadre des efforts déployés en vue de lutter contre la propagation de Covid-19.

Le Conseil a adopté un projet de décret portant prolongation de la période de validité de l’état d’urgence sanitaire sur l’ensemble du territoire national pour faire face au Covid-19, a indiqué, le porte-parole du gouvernement, dans un communiqué.

Présenté par le ministre délégué auprès du ministre de l’Intérieur, ce projet de décret, qui prolonge l’état d’urgence sanitaire du samedi 10 octobre à 18h00 jusqu’au mardi 10 novembre à 18h00, renseigne sur le souci des autorités publiques de garantir l’efficacité et l’efficience des mesures prises contre la propagation de Covid-19, tout en veillant à l’adéquation des dispositions prises au niveau de chaque région, préfecture ou province, avec l’évolution de la situation épidémique, a-t-il expliqué.