février 2021 - Page 7 sur 37 - Journal du niger

Affaire Gbagbo/Blé Goudé: la CPI proroge le mandat des juges

La présidence de la Cour pénale internationale (CPI) accorde une prorogation de mandat aux juges dans l’affaire Laurent Gbagbo et Blé Goudé, jusqu’au 31 mars 2021, pour clôturer le recours en appel contre leur acquittement, dans une décision publiée mardi.

« La Chambre d’appel est actuellement saisie d’un appel contre l’acquittement dans l’affaire le Procureur contre Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé (respectivement  »l’appel » et  »l’affaire ») », indique la présidence de la Cour pénale internationale.

Suite à un examen de la situation, la présidence annonce que « par voie de décision administrative interne du 28 janvier 2021, elle a accordé une prorogation de mandat aux juges jusqu’au 31 mars 2021 au plus tard aux fins de la clôture du recours ».    

Selon la note, la présidence de la Cour pénale internationale, dans sa composition ad hoc, est composée du premier vice-président Robert Fremr, du deuxième vice-président Marc Perrin de Brichambaut et de la juge Olga Herrera Carbuccia.  

« La présidence note que les 20 et 21 janvier 2021, respectivement, elle a été saisie de demandes administratives du juge président de l’affaire, le juge Chile Eboe-Osuji, et le juge Howard Morrison concernant la prorogation de leurs mandats respectifs aux fins de l’achèvement de l’appel dans l’affaire », souligne le texte.   

De l’analyse de la présidence, il ressort que « conformément à l’article 41 du Statut de Rome et à l’article 33 du Règlement de procédure et de preuve, le juge Eboe-Osuji a été dispensé de la présidence aux fins de l’examen par celle-ci », et ce « en raison du risque évident de manque d’impartialité ».

Pour la présidence de la CPI, « le juge Eboe-Osuji devait être impliqué dans la prise de décision liée à sa propre demande ». Partant, elle « prend acte de sa responsabilité, conformément à l’article 38 du Statut de Rome, pour la bonne administration de la Cour, à l’exception du Bureau du Procureur ».

 L’Assemblée des États parties (AEP) au Statut de Rome vient d’élire Karim Khan pour devenir le prochain procureur de la CPI. Le nouveau Procureur qui entrera en fonction le 16 juin 2021, pour un mandat non renouvelable de neuf ans, succédera à Fatou Bensouda.  

Politique, social et économie au menu des quotidiens marocains

La reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara, la lutte contre le chômage à Fnideq, l’élargissement de la base des bénéficiaires des régimes de retraite et la sortie du Maroc de la liste grise de l’UE, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara, écarte l’idée d’un revirement de la position américaine avec l’arrivée du président Joe Biden.

Car, croire que le changement de président américain pouvait induire un retour sur la décision historique reconnaissant la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud, c’est faire preuve de méconnaissance totale en matière de géostratégie, note le quotidien.

A l’ère de l’information généralisée et démocratisée, il suffit juste de faire un tour d’horizon dans les archives anciennes et récentes et les sites officiels de l’administration américaine pour se rendre compte que les positions des États-Unis sur les questions concernant le Maroc, y compris celle sur le Sahara, sont constantes depuis plusieurs décennies.

La légitimité, le légalisme et les postures connues historiquement au Maroc ont toujours fait de lui un interlocuteur de poids dans la région, respectable, sérieux et écouté et qui ne change pas de discours ou de positions selon l’humeur du moment, constate-t-il.

+L’Economiste+, qui aborde la lutte contre le chômage à Fnideq, écrit que « pour calmer la colère de la rue, les autorités ont fini par réagir, déployant les premiers dispositifs anti-chômage ».

La publication se demande toutefois pourquoi ne pas l’avoir fait avant, notant que cette réflexion risque de s’imposer, inévitablement, alimentée par une situation connue: celle des dégâts de la crise Covid, doublée dans le cas d’espèce de la fermeture des frontières avec Sebta.

Il estime, par ailleurs, injuste de prétendre que l’Etat n’a rien tenté, car des batailles ont été gagnées en matière de désenclavement, d’équipements et même de lutte contre la pauvreté.

Fnideq traîne toujours cette réputation de village accro à la contrebande et ces scènes, d’un autre âge, de femmes mulets sont inacceptables au regard des ambitions fixées pour le pays, relève-t-il, estimant que ce village a besoin d’une prise en main, idéalement industrielle, qui soit de la même ampleur que celle déployée à 76 km à l’est, c’est-à-dire à Tanger.

+Le Matin+ rapporte que l’élargissement de la base des bénéficiaires des régimes de retraite va couvrir les personnes exerçant un emploi et ne bénéficiant d’aucune retraite, et ce à travers la mise en œuvre totale du régime de retraite relatif aux professionnels et travailleurs indépendants et aux non-salariés exerçant une activité privée, pour couvrir toutes les personnes concernées.

Cette opération, qui cible 5 millions de nouveaux bénéficiaires, va coûter 16 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) par an, selon le ministre de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration, cité par le quotidien.

Avant cette grande réforme, qui atteindra ses objectifs en 2025, le Maroc avait entamé en 2016 une première réforme des régimes de retraite en vue de renforcer la résilience des opérateurs du secteur et de garantir leur pérennité.

+Assahraa Al Maghribia+ se fait l’écho d’un communiqué de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) qui qualifie la sortie du Maroc de la liste grise de l’Union Européenne (UE) des juridictions non coopératives à des fins fiscales de « nouvel atout pour l’attractivité du Royaume en termes d’investissements étrangers ».

Cette avancée représente un nouvel atout pour l’attractivité du Maroc en termes d’investissements étrangers et un appui aux entreprises marocaines pour nouer des partenariats économiques avec leurs homologues européens dans les règles de la bonne gouvernance.

« La CGEM se félicite de la décision de l’Union Européenne (UE) de retirer définitivement le Maroc de la liste des juridictions non coopératives à des fins fiscales, qui vient reconnaître les efforts consentis par le Royaume, depuis 2018 sur les différentes Lois de Finances, pour se conformer aux règles de la fiscalité internationale », note la même source, citée toujours par la publication.

Le Maroc et l’Espagne mettent en avant la résilience de leurs relations bilatérales

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita et son homologue espagnole, Arancha Gonzalez Laya, se sont félicités de l’excellence des relations qui unissent le Maroc et l’Espagne, lors d’un entretien qu’ils ont eu mardi par visioconférence.Les deux parties ont également mis en avant la résilience des relations bilatérales, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

En perspective de la tenue de la réunion de haut niveau, dès que les conditions sanitaires le permettront, les deux ministres ont convenu de renforcer la coopération sectorielle dans plusieurs domaines, notamment économique, culturel et éducatif.

Les deux parties ont, en outre, appelé à saisir les opportunités offertes dans le cadre du contexte post-Covid en tant que partenaires stratégiques et en capitalisant sur la complémentarité entre les deux pays.

L’entretien des deux ministres a également porté sur des questions régionales d’intérêt commun, dans le Maghreb, le Sahel et la zone euroméditerranéenne, fait savoir la même source.

Côte d’Ivoire: 20 000 ha d’une forêt classée dégagés pour l’agroforesterie

Le ministre ivoirien des Eaux et forêts, Alain-Richard Donwahi, a signé mardi avec le Conseil régional du Cavally, dans l’Ouest du pays, une convention pour la mise à disposition des paysans de 20 000 ha de la forêt classée de Goin-Débé pour l’agroforesterie.

La signature de cette convention porte notamment sur la gestion de la Forêt classée de Goin-Débé. La partie du Conseil régional du Cavally était représentée par sa présidente, Anne Désirée Oulotto, ministre de l’Assainissement et de la salubrité. 

Devant les chefs coutumiers et les autorités locales, réunies au siège du Conseil régional à Guiglo, Mme Anne Oulotto, a précisé qu’il s’agit d' »une convention de mise à disposition d’une parcelle de 20 000 hectares dans la Forêt classée de Goin-Débé ».

« Cette superficie mise à votre disposition, vous permettra de poursuivre vos activités, conformément à la nouvelle politique forestière, qui associe culture agricole et culture de l’arbre, dénommée agroforesterie, qui est un moyen essentiel de reconstitution du couvert forestier », a-t-elle expliqué.  

Sur les 133 170 hectares de la forêt classée de Goin-Débé, 20 000 hectares seront mis à la disposition des paysans pour leur permettre de poursuivre leurs activités agricoles tout en associant la culture de l’arbre dans leurs parcelles agricoles. 

Dans le cadre de la mise en œuvre de cette convention, il a été mis en place, un Comité technique, composé des représentants du ministère des Eaux et forêts, du Conseil régional du Cavally, du corps préfectoral et des communautés locales.

Ce comité est particulièrement chargé de définir les différentes activités, les modalités de leur mise en œuvre et d’assurer le suivi de leur exécution par les communautés, a fait savoir Mme Anne Oulotto. 

La pratique de l’agroforesterie vise à créer les conditions d’une agriculture toujours prospère, à satisfaire les besoins du pays en matière de bois d’œuvre et de bois énergie et assurer le bien-être des populations riveraines.  

Cet accord fait suite à une série de rencontres entre les autorités locales de la région, conduites par la ministre Anne-Désirée Oulotto et le ministère des Eaux et forêts, sous la houlette du ministre Alain-Richard Donwahi.

Il vient renforcer le cadre de paix retrouvé entre les communautés autochtones, allochtones et allogènes de Guiglo. Mme Oulotto a lancé un appel aux populations de la Région du Cavally à accorder la priorité aux intérêts de la Nation et à  s’approprier cette initiative visant à préserver et réhabiliter le domaine forestier.

De graves incidents sont survenus entre autochtones et allochtones dans la forêt classée de Goin-Débé en 2018, ayant conduit l’Etat à envisager des solutions durables pour la paix et la cohésion sociale. 

Dans ce contexte, le ministre des Eaux et forêts s’est rendu à Guiglo en 2019 pour expliquer la vision de la nouvelle politique forestière adoptée par le gouvernement dont l’un des piliers est la mise en oeuvre du code forestier et la prise en compte des intérêts des populations. 

Le gouvernement a adopté en 2018 la politique de préservation, de réhabilitation et d’extension des forêts avec pour objectif de restaurer d’ici à 2030, 20% du couvert forestier national.

Foot/LDC : Le Wydad de Casablanca revient avec une victoire de Luanda

Le Wydad a brillamment entamé son entrée dans la phase de poules de la Ligue des champions de football en battant, ce mardi, hors ses bases le Pétro Luanda sur le score de 1 à 0. 

Lancé en profondeur par Muaid Ellafi, l’attaquant Ayoub El Kaabi a driblé le gardien adverse et logé tranquillement le ballon au fond des filets. Juste après l’ouverture du score, le WAC a concédé un pénalty suite à une faute d’Aboufotouh sur un attaquant angolais.

L’attaquant de Luanda, Job, a envoyé le ballon dans les nuages. Par la suite, les Casablancais ont parfaitement contrôlé les 15 dernières minutes jusqu’au coup de sifflet final.

Grâce à cette victoire, le WAC se place en tête du classement de ce groupe en attendant son prochain match face au club sud-africain Kaizer Chiefs dimanche 28 février à Ouagadougou au Burkina Faso.

Dans l’autre match de ce groupe, Kaizer Chiefs et Horoya Conakry ont fait match nul (0-0).

Abidjan va accueillir la fin de la 3e saison de The Voice Afrique francophone

La Côte d’Ivoire accueille la fin de la 3e saison de The Voice Afrique francophone, la version africaine francophone de l’émission de télé-crochet The Voice, a annoncé mardi à Abidjan le ministre ivoirien de la Communication et des médias, Sidi Touré.

« Nous sommes heureux d’accueillir The Voice Afrique Francophone », a déclaré M. Sidi Touré, ajoutant que « pour la Côte d’Ivoire, c’est un retour à la maison » et que « définitivement cela va se faire en Côte d’Ivoire pour les années à venir, avec notre soutien ».    

M. Sidi Touré a félicité la productrice de cette émission, Rolande Kammogne, qui envisageait d’arrêter face à des problèmes de financement, mais qui « a toujours su aller au-delà des difficultés » .  

Selon le protocole de la licence, en Afrique du Sud, The Voice Afrique francophone devrait durer deux ans, « le temps minimum, mais dès la troisième saison on était en train de prospecter la Côte d’Ivoire », a fait savoir Mme Rolande Kammogne.  

« Pour moi, c’est énorme » de réaliser cette émission en Côte d’Ivoire, a-t-elle avoué, relevant que de façon « provisoire » l’émission « commence le 13 mars 2021 avec les choix en direct, ensuite la demi finale le 20 mars, et le 27 mars la phase finale ». 

Elle a souligné que le site qui devrait accueillir The Voice Afrique francophone « n’est pas encore officiel », mentionnant qu' »on va garder les mêmes coachs sauf pour raison de Covid-19 parce qu’on n’est pas à l’abri de la pandémie ».  

Mme Kammogne a assuré qu' »il y aura des guests stars assez surprenants » pour la fin de cette troisième saison à Abidjan, la ville la plus consmopolitaine d’Afrique Francophone. 

Dans les deux précédentes saisons, A’Salfo, lead vocal du Groupe Magic Système, y avait participé. La star, actuellement en deuil, a perdu son frère aîné. Pour la saison 3, Nayanka Bell, Lokua Kanza, Charlotte Dipanda et Hiro terminent l’aventure.  

Abidjan est le premier pays de l’Afrique Subsaharienne à accueillir The Voice Afrique francophone. « Fin mars 2021 », le Nigéria devrait réaliser la version anglaise de The Voice. 

Décès en Italie du footballeur ivoirien Willy Braciano

Le footballeur ivoirien Willy Braciano Ta Bi qui évoluait au poste de milieu de terrain à Atalanta Bergame ( Italie), est décédé mardi des suites d’un cancer du foie à l’âge de 21 ans, a appris APA de sources concordantes.

 Ancien joueur de l’Asec Mimosas et de la sélection nationale ivoirienne des jeunes ( Les elephanteaux), Willy Braciano se soignait depuis plusieurs mois en Italie. Né à Divo dans le Sud-ouest ivoirien en 1999, Willy Braciano a été transféré de l’Asec Mimosas au club italien de Atalanta Bergame depuis janvier 2019. 

Certification: les enjeux de l’accréditation dans la ZLECAF présentés à Abidjan

Le système ouest-africain d’accréditation (SOAC), un organisme régional d’accréditation commun aux huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), a présenté mardi à Abidjan, les enjeux de l’accréditation dans la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).

Selon  Marcel Gbaguidi, le directeur général de cette institution, l’accréditation est nécessaire pour faciliter la commercialisation des produits de la sous-région et de la Côte d’Ivoire dans la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).

« L’un des critères pour faciliter le passage des produits d’un pays à l’autre, c’est que ces produits soient accompagnés de certificats délivrés par des laboratoires accrédités par le SOAC.  L’enjeu aujourd’hui, c’est de montrer qu’il est important que l’activité d’accréditation se démultiplie rapidement», a-t-il soutenu.

 De son avis, les régions qui ont avancé dans les systèmes d’accréditation ont plus de chances de pouvoir profiter des accords commerciaux. « C’est le manque de certification qui fait que nos produits sont rejetés à l’exportation », a regretté M. Gbaguidi.

Auparavant, il a présenté son institution qui est  « opérationnelle » depuis 2018.  « Le SOAC est une volonté commune des pays de l’UEMOA. C’est le seul organisme habilité à faire de l’accréditation dans cette zone. Notre accréditation couvre les laboratoires, les organismes d’inspection et de certification », a expliqué M. Gbaguidi, dans un échange avec la presse.

 Il a indiqué que  les activités d’accréditation au sein de l’UEMOA relèvent du SOAC qui veille à leur mise en conformité avec les exigences des organismes internationaux.

Dans la foulée, M. Gbaguidi a fait savoir que le SOAC ne travaille pas directement avec les entreprises, mais il accrédite plutôt les organismes d’évaluation et de conformité ( OEC) des pays de l’UEMOA qui font de la certification.

 Le SOAC dont le siège est à Abidjan, est opérationnel depuis 2018. Cette institution a été créée dans l’optique de doter les pays membres de l’UEMOA d’un organisme d’accréditation à même d’évaluer la compétence des organismes d’évaluation de la conformité, notamment les organismes de certification, d’inspection et les laboratoires opérant dans la sous-région.

En clair, le SOAC se veut un instrument communautaire d’aide à la protection des consommateurs ouest-africains et un passeport pour l’accès des produits et services ouest-africains aux marchés nationaux, régionaux et internationaux.

Présentation à Abidjan du mode opératoire des législatives ivoiriennes

La Commission électorale indépendante ( CEI), l’institution chargée d’organiser les élections en Côte d’Ivoire, a présenté mardi à Abidjan le mode opératoire du scrutin législatif ivoirien du 06 mars prochain aux candidats retenus pour cette élection, a constaté APA sur place.

« Nous sommes là pour que nous ayons une compréhension égale des règles du jeu. Nous allons parler du mode opératoire du scrutin législatif qui est l’ensemble des règles qui déterminent l’exécution de cette élection. Nous allons passer au peigne fin toutes vos inquiétudes », a assuré Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, le président de la CEI dans un discours d’ouverture de cet Atelier.

 Poursuivant, il a invité avec insistance les candidats à cette élection à  « être vigilants » et à avoir des représentants dans les bureaux de vote.  « L’élection ne s’accommode pas avec la violence. Il n’y a pas de place pour la violence », a soutenu le président de l’organe électoral ivoirien.

 Par ailleurs, il a conseillé aux candidats qu’en cas de contentieux, « il faut commencer par nous saisir avant le Conseil constitutionnel». En outre, M. Coulibaly a fait savoir que «le contentieux de l’élection porte sur la sincérité du vote et non sur les irrégularités ». 

Avant lui, Carole Flore-Smereczniak, la représentante résidente du Programme des Nations-Unies ( PNUD) en Côte d’Ivoire, a estimé que cet atelier contribuera au renforcement de la transparence du processus électoral ».  

« Je vous encourage à vous approprier les règles du jeu », a-t-elle conseillé aux candidats, souhaitant que ces élections législatives soient apaisées et transparentes. Pour sa part, Sourou Koné, le premier vice-président de la CEI a présenté dans une communication, le mode opératoire de ce scrutin législatif.  

« Le scrutin commence à 08h et se termine à 18h (heure locale et GMT). Les membres de la CEI doivent s’abstenir de toute déclaration à la presse… Les bulletins de vote comportant des ratures et dont les choix sont à cheval entre plusieurs candidats sont invalides », a entre autres, expliqué M. Koné.

 Il a conclu en appelant avec insistance les candidats à avoir également des représentants dans les centres de compilation en plus des bureaux de vote. La campagne électorale de l’élection législative ivoirienne du 06 mars prochain débutera le 26 février 2021 à 00h et s’achèvera le 04 mars 2021 à minuit. 

Pour ce scrutin législatif du 06 mars prochain, 255 sièges sont à pourvoir dont 169 dans des circonscriptions uninominales ( un seul siège) et 36 dans des circonscriptions où les électeurs votent pour des listes composées d’autant de candidats que de sièges à pourvoir. 

Lancement à Abidjan d’un collège d’entrepreneurs pour fédérer les start-ups

Le ministre ivoirien de la Promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Mamadou Touré, a procédé mardi à Abidjan au lancement d’un collège d’entreprises technologiques et innovantes dénommé « Côte d’Ivoire Innovation 20 (#Ci20) » visant notamment à fédérer les start-ups.

L’organisation comprend 15 jeunes entrepreneurs dont 11 lauréats du Prix national d’excellence et plus de 85 prix nationaux et internationaux, avec pour ambition de faire briller le drapeau de Côte d’Ivoire en créant des milliers d’emplois et des champions nationaux.        

« Il s’agit en effet pour nous de célébrer le génie créatif des jeunes Ivoiriens», a dit M. Mamadou Touré, parrain de la cérémonie de lancement, tout en saluant « la pertinence de cette initiative » qui fédère les meilleures start-ups du pays.

Dans l’optique de les accompagner, « j’ai instruit mes services à l’effet de la mise en place d’un fonds spécial pour nos start-ups, et ce fonds va s’élever dans un premier temps à 500 millions Fcfa » comme fonds de départ, a annoncé M. Mamadou Touré.

Sur dix entreprises qui dirigent le monde aujourd’hui, sept sont des entreprises technologiques. En 2019, les start-ups africaines ont attiré 2 milliards USD d’investissements et 85% de cette manne financière va dans quatre pays : Nigeria, Kenya, Egypte et Afrique du Sud suivis par le Ghana.

« Nous nous sommes dits, pourquoi ne pas positionner la Côte d’Ivoire comme le prochain hub de captation de ces financements et de cette dynamique économique que représentent les entreprises tech », a expliqué Steven Bedi, le président de l’association CI20, constituée de 15 membres.  

« Aujourd’hui, la CI20, c’est 15 membres fondateurs. Nous arrivons à cumuler un chiffre d’affaires de 7 millions d’euros et 300 emplois », a souligné M. Steven Bedi, mentionnant que l’organisation aspire à devenir la fédération de l’écosystème des start-ups pour pouvoir parler d’une seule voix.

Le CI20 a défini un programme qui dure deux ans par cohorte, les membres fondateurs constituant la première cohorte. Le but, selon Steven Bedi, « c’est de créer au bout de ces deux années 2 000 emplois avec 30% d’impacts sur les femmes ». Un programme estimé à 4 millions d’euros (2,62 milliards Fcfa).  

Son objectif est de faire en outre la promotion de 100 champions nationaux dans cinq ans, renforcer les capacités des start-ups et structurer les entreprises aux standards internationaux afin d’avoir accès au financement et le « plébiscite institutionnel », a-t-il poursuivi.    

Invité, le ministre-Délégué général à l’Entreprenariat rapide des femmes et des jeunes à la présidence de la République du Sénégal, Papa Amadou Sarr, s’est dit « très heureux » de participer au lancement de Côte d’Ivoire Innovation 20 qui crée un pont entre les entrepreneurs technologiques.   

Pour M. Papa Amadou Sarr, l’avenir, ce sont les start-ups. Et dans cette vision, le Sénégal qui a mis sur pied, il y   deux ans, un organe d’accompagnement des start-ups, ambitionne de faire du pays « une start Nation à l’horizon 2030 ».    

Le Sénégal a investi de 2018 à 2020 environ 3 milliards Fcfa au profit de plus de 120 start-up dont 30% sont détenues totalement ou en partie par les femmes, a fait savoir le ministre-Délégué général à l’Entreprenariat rapide des femmes et des jeunes.

Aujourd’hui, le D-Hub, structure qui accompagne les start-ups au Sénégal se veut un constructeur d’écosystème et un acteur clé dans le développement de l’innovation technologique. 

Le ministre ivoirien de la Promotion de la Jeune et de l’emploi des jeunes, M. Mamadou Touré a assuré travailler avec son homologue Sénégalais dans le cadre d’une synergie sous régionale pour soutenir les start-ups.   

La Côte d’Ivoire prépare une loi start-up qui devrait permettre d’accompagner les innovations technologiques des jeunes.