février 2021 - Page 8 sur 37 - Journal du niger

Niger : Mohamed Bazoum élu président

Le candidat du parti au pouvoir, avec 55,75 % des suffrages, est déclaré vainqueur du second tour de la présidentielle du 21 février dernier.Sans surprise, Mohamed Bazoum succédera à Mouhamadou Issoufou. Selon les résultats provisoires publiés, ce mardi 23 février, par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), le candidat du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya) a obtenu 2.501.459 voix.

Son challenger, Mahamane Ousmane du Rassemblement Démocratique et Républicain (RDR Tchanji), a pu récolter 1.895.736 voix, soit 45,25%.

 À l’issue du premier tour, le dauphin du président sortant avait obtenu 39,30% contre 16,98% pour l’ex-chef de l’État (1993-1996).

Occupant respectivement la 3e et la 4e place au terme du premier acte, les leaders du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD Nassara) et du Mouvement Patriotique pour la République (MPR Jamhuriya) avaient finalement adoubé Mohamed Bazoum.

En outre, d’autres recalés comme Oumarou Malam Alma du Rassemblement pour la Paix et le Progrès (RPP Farrilla) et Hassane Barazé Moussa de l’Alliance Nigérienne pour la Démocratie et le Progrès (ANDP Zaman Lahiya) avaient demandé à leurs partisans de voter pour lui.

Pour ce scrutin, 7,4 millions de Nigériens, sur une population globale estimée à 24 millions, étaient appelés aux urnes à travers 26.000 bureaux de vote.

Bazoum Mohamed reprend la tête du scrutin présidentiel après la proclamation des résultats provisoires de 210 communes

le candidat du parti au pouvoir, le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya) est toujours en tête du scrutin présidentiel deuxième tour du dimanche 21 février 2021, selon les résultats provisoires proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) tard dans la nuit du lundi 22 au mardi 23 février 2021.

En effet, en début de cette 3ème journée de proclamation des résultats et selon une synthèse des résultats provisoires de 210 communes sur les 266 que compte le Niger, c’est M. Bazoum Mohamed qui est largement en tête avec 2.020.590 voix contre 1.476.257 voix pour le candidat Mahamane Ousmane.

Il reprend ainsi la tête de ce scrutin après que le candidat de l’opposition l’a légèrement devancé en fin de la 2ème journée grâce notamment aux résultats de la région de Niamey, fief de l’opposant Hama Amadou qui le soutient depuis le 1er tour.

Ces consultations électorales, opposant les candidats Bazoum Mohamed du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya, au pouvoir) à l’ancien Président Mahamane Ousmane du Renouveau Démocratique et Républicain (RDR Tchanji, Opposition), ont été organisées le dimanche 21 février dernier. Elles devraient permettre le premier passage démocratique du pouvoir entre un Président démocratiquement élu et un autre.

Selon plusieurs observateurs, la tenue de ces élections dans des bonnes conditions fait du Niger un modèle pour les pays de la sous-région dans l’organisation des élections démocratiques, libres et apaisées.

Quelque 7,4 millions d’électeurs nigériens étaient appelés aux urnes pour choisir entre les deux candidats.

Source : ANP

Election présidentielle : Les Etats-Unis félicitent le peuple nigériens pour la tenue pacifique du second tour

A travers un communiqué, L’Ambassade des États-Unis à Niamey félicitent le peuple nigériens pour la tenue pacifique du second tour de la présidentielle du dimanche 21 février 2021.

Ci-dessous le communiqué

L’Ambassade des États-Unis a noté un taux de participation encourageant, et les observateurs électoraux de l’Ambassade ont constaté des conditions de vote calmes et pacifiques dans l’ensemble. Le matériel électoral requis est manifestement disponible dans les bureaux de vote qui, la plupart, ont ouvert à temps, ce qui constitue une amélioration par rapport aux dernières élections du 27 décembre.

Nous présentons nos condoléances aux membres des familles des victimes et des personnes impliquées dans l’incident où sept personnes ont été tuées par un engin explosif à Dargol. Nous condamnons toutes les attaques et tentatives visant à perturber le processus démocratique légitime du Niger. De telles attaques lâches n’ont pas leur place dans une société démocratique.

Nous encourageons tous les acteurs, quelle que soit leur identité politique, à travailler ensemble dans l’intérêt commun du peuple nigérien et à faire en sorte que le Niger réalise en avril son tout premier transfert démocratique et pacifique de pouvoir.

Nous exhortons tous les leaders politiques à utiliser les procédures judiciaires en place pour le règlement des différends électoraux et à faire en sorte que leurs partisans demeurent patients et calmes tout au long du processus de certification électorale, en exprimant leurs objections par des moyens pacifiques et légaux.

Les États-Unis sont déterminés à promouvoir et à renforcer les démocraties et les sociétés civiles. Nous encourageons le Niger à continuer de soutenir les processus démocratiques et les Droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique.

Sénégal : lancement d’un projet de recherche Covid-19 et protection sociale

Un projet de recherche sur la riposte au nouveau coronavirus par la protection sociale a été lancé, hier lundi, au Sénégal.Intitulé « Riposte à la Covid-19 par la protection sociale et le renforcement des systèmes alimentaires locaux : Le cas des Niayes au Sénégal : Le cas des Niayes au Sénégal (Copsa) », ledit projet est mené par l’Initiative prospective agricole et rural (Ipar) avec l’appui du Centre de Recherche pour le Développement International (CRDI).

Le Copsa s’intéresse aux mesures de restriction et de protection sociale prises par l’État dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la Covid-19 et compte évaluer les effets du programme de distribution de kits alimentaires sur la sécurité alimentaire des ménages. Il évaluera aussi les mesures restrictives sur les systèmes alimentaires locaux des Niayes.

« Il (projet) vise plus spécifiquement à analyser la réponse du gouvernement à la situation d’insécurité alimentaire et nutritionnelle par le biais d’opérations d’aide alimentaire d’urgence ; documenter les effets des interventions du gouvernement sur les systèmes alimentaires locaux et les mesures prises par les différents acteurs pour renforcer la résilience et lancer une réflexion sur l’avenir possible des systèmes alimentaires dans la zone des Niayes », explique un communiqué de presse parvenu à APA.

Cité par le texte, Dr Cheikh Oumar Bâ, directeur exécutif de l’Ipar explique que du point de vue de la recherche, le projet vise à produire des connaissances et des outils d’aide à la décision pour contribuer à améliorer les mécanismes de protection sociale et renforcer les systèmes alimentaires locaux.

« Comme on le constate, hélas, les chocs multidimensionnels de la Covid-19 accroissent les vulnérabilités existantes des systèmes alimentaires locaux tout en favorisant l’émergence de nouvelles », a dit Dr Bâ.

A l’en croire, « les causes sont multiples et vont du manque de structuration de certaines chaînes de valeur agricoles, la prépondérance des circuits de distribution informels, la faiblesse des financements, le manque d’infrastructures de stockage et de conservation et les incertitudes liées à la qualité des produits ».

Il a ajouté : « Étant donné que les ménages ruraux consacrent généralement plus de la moitié de leur budget à l’alimentation, ils sont particulièrement vulnérables aux chocs de production alimentaire et aux chocs de prix qui en résultent ».

A son avis, l’insécurité alimentaire et nutritionnelle du Sénégal est fortement corrélée à la qualité de la consommation alimentaire, peu diversifiée.

« La forte prévalence de la malnutrition infantile reste un défi majeur avec la prévalence de l’anémie chez les enfants (79%) et le taux d’émaciation des moins de 5 ans qui reste également élevé à 9,1%, dépassant la moyenne africaine de 7,8% », a indiqué Cheikh Oumar Bâ.

La RDC accuse les rebelles hutus rwandais d’avoir tué l’ambassadeur italien

Les autorités congolaises soupçonnent les rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) d’être derrière l’attaque qui a coûté la vie lundi matin à l’ambassadeur d’Italie en République démocratique du Congo (RDC).Les FDLR sont un groupe rebelle armé actif dans l’est de la République démocratique du Congo. Dans un communiqué parvenu à APA, les autorités de Kinshasa ont promis d’ouvrir une enquête pour débusquer les assassins.

« Un convoi du Programme alimentaire mondial (PAM) a été la cible d’une embuscade tendue par des bandes armées, composées de combattants des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR), sur la route de Rutshuru, dans le territoire de Nyiragongo », peut-on lire dans une partie du communiqué gouvernemental.

L’ambassadeur d’Italie au Congo, Luca Attanasio et un officier de la police italienne, les Carabiniers ont été tués lundi alors qu’ils voyageaient au Congo dans un convoi de l’ONU, a indiqué le ministère italien des Affaires étrangères dans un autre communiqué.

Le convoi a été attaqué près de la ville de Kanyamahoro vers 10 h 15 (8 h 15 GMT) ; il était la cible d’une tentative d’enlèvement, a déclaré le parc national des Virunga.

Le diplomate Luca Attanasio, « est décédé des suites de ses blessures » après qu’un convoi du Programme alimentaire mondial (PAM) de l’ONU a été pris pour cible près de Goma, a indiqué la même source à Kinshasa.

Deux autres personnes sont également mortes dans l’attaque, a déclaré le major Guillaume Djike, porte-parole de l’armée dans la province du Nord-Kivu, sans identifier les victimes.

Depuis 1994, l’est de la République démocratique du Congo (RDC) est en proie à des violences attribuées à plusieurs dizaines de groupes armés.

Covid-19 : le Sénégal lance sa campagne de vaccination

Le top départ a été donné, ce mardi 23 février, au siège du ministère de la Santé et de l’Action sociale à Dakar.10h12. Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, reçoit la première dose devant l’objectif de nombreux cameramen et photographes. « Ce jour historique doit être inscrit en lettres d’or dans notre Histoire. Le Sénégal fait partie des sept pays, parmi les 54 que compte le continent africain, à avoir démarré la vaccination contre la Covid-19 », s’est félicité M. Sarr.

Ce dernier a souligné que le Sénégal, « comme beaucoup de pays, (pouvait) attendre l’initiative Covax pour recevoir (sa) quote-part et démarrer la vaccination ». Mais, a-t-il poursuivi, le président Macky Sall a voulu que le processus commence maintenant « dans le cadre d’une initiative propre (et) avec les ressources nationales ».

A ce jour, le Sénégal a acquis « 200.000 doses du vaccin Sinopharm » produit par un laboratoire chinois et dont le taux d’efficacité est proche de 80 %. Les cibles prioritaires retenues par le gouvernement sénégalais sont les personnels de santé de première ligne, les personnes vivant avec des comorbidités et celles ayant plus de 60 ans.

A en croire Abdoulaye Diouf Sarr, la campagne de masse est pour bientôt : « Le chef de l’Etat est en train de finaliser notre relation commerciale avec la Russie pour que nous disposions prochainement du vaccin Spoutnik V. Dans le courant du mois de mars, le Sénégal recevra aussi son premier lot de l’Initiative Covax ».

Au Sénégal, le premier cas de Covid-19 a été détecté le 2 mars 2020. Près d’un an plus tard, le virus s’est propagé sur toute l’étendue du territoire national avec un cumul de 33.342 cas et 832 décès. Dans le cadre du déploiement du précieux liquide, le président de la République accorde une importance particulière à deux principes : l’équité et la transparence.

« Le premier principe nous a permis d’amener le vaccin dans les 14 régions du Sénégal. Pour le second, il faut absolument respecter les cibles prioritaires », a indiqué Abdoulaye Diouf Sarr.

C’est pourquoi « une Commission nationale de suivi et de contrôle de la vaccination a été mise en place au ministère de la Santé. Au niveau territorial, les gouverneurs prendront toutes les dispositions (nécessaires) », a affirmé le ministre de la Santé et de l’Action sociale.

Le Sénégal, frontalier de la Guinée Bissau et de la Gambie, prévoit d’offrir à ces deux pays 10 % de son lot de doses livrées par Sinopharm. En valeur absolue, ce sont 20.000 doses. « Nous sommes dans un environnement où nos pays sont interdépendants (car) liés par la Géographie et l’Histoire », a justifié M. Sarr.

Ces derniers mois, la courbe des contaminations a obligé le gouvernement à instaurer un couvre-feu à Dakar et Thiès (ouest). En outre, le variant anglais est présent au Sénégal. Suffisant pour que l’ex-ministre du Tourisme et des Transports aériens soutienne que « la vaccination est une chose mais le respect des gestes barrières est fondamental. Il faut absolument porter un masque, se laver régulièrement les mains, respecter la distanciation physique et éviter les regroupements ».

En définitive, Abdoulaye Diouf Sarr est sûr que « le respect des mesures barrières combiné à une politique de vaccination volontariste va nous permettre d’interrompre la chaîne de transmission ».

Pour donner l’exemple, Aïssata Tall Sall, ministre des Affaires étrangères, Mamadou Talla, ministre de l’Education nationale, Ndèye Saly Diop Dieng, ministre de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Protection des Enfants, Pr Moussa Seydi, chef du service des maladies infectieuses du Centre Hospitalier et Universitaire de Fann (Dakar), El Hadj Oumar Diène, Secrétaire général des imams et oulémas du Sénégal, Abbé Gérard Diène, vicaire général de l’Archevêque de Dakar et Mansour Mbaye, président des communicateurs traditionnels se sont notamment fait vacciner.

Guinée : réception des premières doses de vaccins contre Ebola

Quelque 11 360 doses de vaccin Merck en provenance du Sénégal sont arrivées lundi soir à Conakry.C’est un ouf de soulagement qu’ont poussé les autorités sanitaires guinéennes lorsqu’un petit avion à hélice perce la brume qui assombrit le ciel de Conakry ces derniers jours. Ces mauvaises conditions météo avaient en effet causé le report pour 24h de la livraison des vaccins initialement prévue pour dimanche.

« Dans les caisses ce sont les vaccins contre Ebola, le vaccin Merck plus précisément, qui sont arrivés ce soir. Elles devaient arriver hier mais malheureusement pour des raisons climatiques, l’avion n’a pas pu se poser donc il a fallu l’intervention de beaucoup de personnalités pour que cet avion soit là ce soir pour déposer ces vaccins qui étaient tant attendus », a expliqué le directeur général de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, Dr Sakoba Keïta.

Ces milliers de doses vont servir à circonscrire la propagation du virus dont la résurgence, en ce début d’année, a déjà coûté la vie à 5 personnes.

« La suite, c’est que les vaccins vont être déployés sur le terrain sur le théâtre de la riposte des opérations à Nzérékoré demain et dans tous les sites où on aura besoin d’eux pour protéger les contacts des malades et encercler ainsi la propagation de cette épidémie qui préoccupe non seulement la Guinée, mais aussi les pays voisins », a détaillé le représentant de l’OMS en Guinée, Georges Ki-Zerbo.

La campagne de vaccination a débuté dès ce mardi à Gouecké, épicentre de l’épidémie, à Nzérékoré (sud), ainsi qu’à Conakry, où un malade est hospitalisé.

La traque des soutiens de Sonko à la Une des journaux

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, sont revenus sur les arrestations des soutiens d’Ousmane Sonko et la procédure de la levée de l’immunité parlementaire du député, sans occulter le démarrage de la campagne de vaccination contre la Covid-19.Dans sa livraison du jour, Libération revient sur la garde à vue de Birame Soulèye Diop. Le journal renseigne que « le Procureur réclame le mandat de dépôt pour l’Administrateur de Pastef/Les Patriotes et le contrôle judiciaire pour Patricia Mariame Ngandoul, Abass Fall, Fatima Mbengue et Bawar Dia ». Le dossier est confié au doyen des juges qui débute ses auditions aujourd’hui.

Pour l’Observateur, « la Division des investigations criminelles (DIC) esquive le coup chaos » d’un plan de manifestations à Dakar. Le journal revient sur « le contenu de l’audio qui a déclenché l’opération de police ». Assane Diouf, Guy Marius Sagna sont arrêtés par la DIC, alors que Clédor Sène est activement recherché.

Le Quotidien estime que l’affaire « Sonko divise l’opposition ». Abdou Bara Doly Mbacké de la Convergence démocratique Parti Bokk Gis Gis (BGG) réclame la démission du président du Groupe parlementaire de l’opposition de la Commission ad hoc chargée de statuer sur la levée de l’immunité parlementaire de Ousmane Sonko. Un appel tombé dans l’oreille d’un sourd puisque « le Parti démocratique sénégalais refuse la politique de la chaise vide » informe le journal.

L’enQuête consacre un dossier sur la trajectoire de Pastef. « Dans l’antre de Pastef » titre le journal, qui informe que « si l’Alliance pour la République (APR) a pu conquérir le pouvoir en seulement trois ans, Pastef/Les Patriotes a su s’imposer comme une véritable philosophie et un esprit, rayonnant au-delà des frontières sénégalaises en un temps record. »

Walf Quotidien pense que « le Sénégal se dirige vers une démocratie sans opposition » avec la liquidation systématique d’adversaires politiques. Le journal évoque le « spectre d’un retour au parti unique » qui plane sans oublier que « Karim Wade et Khalifa Sall (sont) deux opposants sans parole » note le journal.

Le Soleil parle de la campagne de vaccination contre la Covid-19 qui démarre ce mardi. Le quotidien  national informe que face aux préjugés, « les religieux montent au créneau ». Les Imams et Oulémas s’appuyant sur le coran, soutiennent que « l’Islam enseigne que toute maladie doit se soigner. »

Dans le même sillage, Sud Quotidien annonce le démarrage des opérations de vaccination contre la Covid-19 et informe que les « blouses blanches (seront) les premières à recevoir la dose. »

Social, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment la réinsertion des prisonniers, le retrait du Maroc de la liste grise de l’UE, le coût de la généralisation de la couverture sociale et l’obligation pour les clubs, les joueurs et les entraineurs de payer les impôts à partir de ce 2021.+L’Opinion+ rapporte que la Fondation Mohammed V pour la réinsertion des prisonniers accueille des milliers de prisonniers libérés, des centaines de personnes jugées dans des affaires de terrorisme et d’extrémisme afin de contribuer à leur processus de déradicalisation.

Selon, le quotidien, la Fondation a accueilli, jusqu’en 2020 plus de 700 personnes ayant été jugées pour des affaires liées à l’extrémisme. 108 parmi elles ont bénéficié du programme «Moussalaha», dont 10 sont des femmes.

D’après Khalid Yazami, coordinateur de la Fondation, cette dernière se charge de l’accompagnement des prisonniers après leur libération, ainsi que le maintien du programme mené dans les prisons dans son volet économique et autres.

+L’Economiste+ fait savoir que le Maroc n’est plus sur la liste grise de l’Union européenne (UE) des paradis fiscaux. Selon l’actualisation établie ce lundi 22 janvier, neuf pays figurent dans cette liste grise: Australie, Barbade, Botswana, Swaziland, Jamaïque, Jordanie, Maldives, Thaïlande et Turquie. Le Maroc avait été maintenu dans la liste grise en octobre et en février 2020, rappelle le quotidien.

Quant à la liste noire, elle comprend 12 juridictions que sont les iles Samoa américaines, Anguille, Dominique, Fiji, Guam, Palau, Panama, Samoa, Seychelles, Trinidad et Tobago, Vanuatu, les Iles vierges américaines. La Barbade a quitté la liste noire, tandis que Dominique a fait le chemin inverse. Outre le Maroc, les autres pays ayant été retirés de liste grise sont la Namibie et Sainte Lucie.

Cité par la publication, un communiqué du ministère des Finances salue la décision de l’UE. « Ce développement témoigne que les réformes entreprises par le Royaume en matière fiscale sont en ligne avec les conditions de l’UE et aux normes internationales. Il témoigne également de la coopération positive entre le autorités marocaines et européennes sur ce sujet ».

+Aujourd’hui le Maroc+ cite une déclaration du ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Mohammed Benchaâboun, selon laquelle la généralisation de la protection sociale au Maroc mobilisera une enveloppe de 51 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) par an, a indiqué, lundi à Rabat, le

Présentant le projet de loi-cadre relatif à la protection sociale devant la commission des finances, de la planification et du développement économique à la Chambre des conseillers, le ministre a précisé que cette enveloppe est répartie entre l’assurance maladie obligatoire de base, dont la généralisation coûtera 14 milliards DH, les allocations familiales (20 milliards DH), l’élargissement de la base des adhérents au régime de retraite (16 milliards DH) et l’accès à l’indemnité de perte d’emploi (1 milliard DH).

Au volet sportif +Assabah+ écrit : fini le noir dans le football marocain. Les impôts dont devront désormais s’acquitter aussi bien les joueurs que les entraîneurs concernent les primes de matchs, les primes de signatures ainsi que les transactions effectuées lors des transferts.

La Fédération royale marocaine de football (FRMF) a également demandé aux clubs de déclarer les salaires de leurs joueurs, mais aussi les primes qui ont été négociées entre les deux parties et ce à partir du premier mars prochain, précisent nos confrères arabophones. Les différentes taxes ont quant à elles commencé à être prélevées dès janvier 2021, comme le prévoyait la loi de finances 2021, indique le quotidien.

Ces nouveaux dispositifs serviront de tremplin à la prochaine saison du championnat. Les clubs des première et deuxième divisions seront alors obligés de signer des contrats via leurs sociétés sportives, et non au nom de l’association, précise la même source.

Le Maroc sort définitivement de la liste grise de l’UE

Le Maroc ne figure plus sur la liste grise de l’Union européenne (UE) des juridictions non coopératives à des fins fiscales, annonce un communiqué du ministère marocain de l’Economie et des Finances, parvenu à APA.Cette décision a été prise lors du Conseil des affaires étrangères de l’UE, tenue lundi et qui a adopté ses conclusions sur les juridictions non coopératives à des fins fiscales, ajoute le ministère, soulignant que les Conclusion du Conseil de l’UE, sont l’étape finale et définitive de la procédure qui suit le feu vert des ambassadeurs des Etats membres de l’UE et confirme que le Royaume sort définitivement de la liste grise de de l’UE et devient donc « Green Listed ».

Ce développement témoigne que les réformes entreprises par le Royaume en matière fiscale sont en ligne avec les conditions de l’UE et aux normes internationales, et illustre parfaitement la coopération positive entre le autorités marocaines et européennes sur ce sujet.

Pour rappel, le Maroc fait partie des pays qui se sont engagés à mettre en conformité leurs systèmes fiscaux avec les normes de bonne gouvernance, dans le cadre de l’amélioration de la transparence fiscale au niveau mondial.

A ce titre, plusieurs dispositions législatives ont été adoptées selon la nature de chaque régime fiscal dans le cadre du processus de réformes entamées depuis la loi de finances pour l’année 2018. 

Tout au long du processus d’évaluation de son système fiscal, le Maroc se félicite d’avoir réussi à convaincre l’OCDE et ses partenaires européens du réalisme de sa vision qui consiste d’une part à prouver sa ferme détermination à se conformer aux normes de bonne gouvernance fiscale en prenant les mesures nécessaires de manière transparente et graduelle et d’autre part à veiller à la sauvegarde de ses intérêts socio-économiques.

Au terme de ce processus d’évaluation, le Maroc note avec satisfaction la décision de sortir définitivement de la liste « grise ». Cette décision témoigne que les mesures prises sont accueillies favorablement par ses partenaires et que les efforts consentis et les actions entreprises, s’inscrivent parfaitement dans la lignée de la bonne gouvernance fiscale, conformément aux normes d’internationales, conclut le ministère.