juillet 2021 - Page 3 sur 42 - Journal du niger

Côte d’Ivoire: plus de 230 000 avortements pratiqués par an (enquête)

Plus de 230.000 avortements sont pratiqués chaque année en Côte d’Ivoire, selon une enquête de Performance monitoring for action « PMA », un projet conduit par l’École nationale supérieure de statistiques et d’économie appliquée (ENSEA).

L’enquête sur l’avortement de PMA, réalisée avec l’appui financier de la Fondation Bill et Melinda Gates, sur la période de 2018 à 2020 en Côte d’Ivoire, révèle que l’avortement, autorisé que pour sauver la vie de la mère ou en cas de viol, est « courant » dans le pays. 

Les résultats ont été présentés, jeudi, dans les locaux de l’ENSEA à Abidjan, par le chercheur principal Dr Raimi Fassassi, qui insiste que « l’avortement est courant mais risqué pour de nombreuses femmes en Côte d’Ivoire ». 

L’étude ressort que « 4% des femmes en âge de procréer ont recours à l’avortement chaque année,  soit plus de 230.000 avortements par an ». La majorité de ces avortements sont considérés comme les plus à risques. 

Elle indique que « 38% des naissances ou grossesses actuelles sont non désirées » et « l’incidence de l’avortement en 2018 était estimée entre 28 et 41 pour mille femmes âgées de 15 à 49 ans soit entre 158.321 et 230.942 avortements par an ».

Près de deux tiers des avortements effectués par les femmes étaient à risque, a fait savoir Dr Fassassi, qui rapporte que 58% des femmes ayant rapporté avoir eu recours à l’avortement ont indiqué avoir subi des complications potentielles. 

Il a souligné que « plus de 6 avortements sur 10 en Côte d’Ivoire sont à risque », car impliquant des méthodes non-recommandées et des sources non-cliniques. La motivation des femmes étant motivée par les coûts des méthodes et des facteurs sociaux. 

Les femmes défavorables, en situation de pauvreté, et qui vivent en milieu rural, sont plus susceptibles d’avoir recours à l’avortement à risque. Les femmes entre âgées entre 20 et 29 ans (49%) sont plus concernées par ce fléau.  

Le texte mentionne que les avortements impliquant des méthodes non-recommandées (toute méthode autre que l’avortement chirurgical ou médicamenteux) dans des espaces non-cliniques, causent « environ 10% des décès maternels chaque année ». 

Près d’une adolescente sur trois a des représentations sociales négatives vis-à-vis de l’utilisation de la planification familiale (PF) chez les jeunes filles. Les jeunes filles qui utilisent la PF sont taxées d’avoir « des mœurs légères ». 

La mise en œuvre du projet a par ailleurs bénéficié de l’appui technique de l’Institut Gates et Jhpiego. L’objectif du projet PMA est de faire progresser les connaissances relatives à la dynamique contraceptive et à la santé de la reproduction sur le plan programmatique.

Présent lors de la publication de l’étude, M. Clément Kouakou, représentant du directeur de Cabinet du ministère ivoirien du Plan et du développement, a exhorté les chercheurs à faire des études sur les effets à long terme des méthodes contraceptives afin d’avoir des preuves scientifiques pour amener plusieurs femmes à utiliser les services de planification familiale.  

Légère hausse des nouveaux cas de Covid-19 en Côte d’Ivoire

Le mois de juillet est marqué en Côte d’Ivoire par une légère hausse des nouveaux cas de Covid-19, en comparaison au mois précédent.

Ce constaté a été relevé par le Conseil national de sécurité (CNS) qui s’est réuni jeudi sous la présidence du président Alassane Ouattara. Pour la seule journée de ce jeudi, 136 cas de contamination ont été notés contre 77 guéris et zéro décès.

A la date du jeudi 29 juillet 2021, la Côte d’Ivoire dénombrait 49 911 cas confirmés de Covid-19 dont 49 117 guéris, 326 décès et 468 cas actifs. Au mois de juin dernier, les cas de contamination enregistrés quotidiennement étaient en deçà de 50 en moyenne.    

Au cours de la réunion du CNS, le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba a fait un point de situation sur l’évolution de cette pandémie en Côte d’Ivoire.

Il en ressort que le taux de positivité, qui se situe entre 2 et 3%, bien en dessous du seuil de contrôle de la maladie qui est de 5%, demeure l’un des plus faibles en Afrique.

Toutefois, a-t-il souligné, « ce mois de juillet est marqué par une légère hausse des nouveaux cas de Covid-19, dans notre pays, en comparaison au mois précédent ».

Le Conseil national de sécurité,  a pris note de ces informations, en rappelant que le virus continue de circuler en Côte d’Ivoire et notamment à Abidjan, qui demeure l’épicentre de la maladie avec 95% des cas.

Les populations sont invitées à redoubler de vigilance, à respecter les mesures barrières et à se faire vacciner.

Au regard des flambées observées aussi bien en Afrique que dans le reste du monde, le CNS, après analyse, a-t-il décidé de renforcer les mesures de contrôle et de surveillance épidémiologique aux portes d’entrée du pays, en particulier à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

Concernant la campagne de vaccination contre la Covid-19 menée en Côte d’Ivoire, le ministre en charge de la Santé a informé le CNS que depuis le début de cette campagne, le 1er mars 2021 jusqu’au 27 juillet 2021, 1 013 349 doses de vaccins ont été administrées, avec 113 706 personnes ayant reçu les deux doses.

Le président Alassane Ouattara, qui s’est réjoui du nombre de plus en plus croissant de personnes vaccinées, a toutefois donné des instructions au premier ministre, chef du gouvernement, à l’effet de prendre les mesures nécessaires pour l’intensification de la campagne vaccinale.

Le ministre en charge de la Santé a également porté à la connaissance du CNS que l’insuffisance de vaccins sur le marché mondial a un impact sur le plan d’approvisionnement de la Côte d’Ivoire qui prévoit la réception de 1 492 059 doses de vaccins, entre fin juillet et fin septembre 2021.

La CPI abandonne ses poursuites contre Simone Gbagbo

La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé jeudi l’abandon du mandat d’arrêt visant Simone Gbagbo dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postelectorales ivoiriennes de 2010 à 2011.

Dans un communiqué, la juridiction pénale internationale informe les États à qui il a été notifié le mandat d’arrêt contre Mme Simone Gbagbo,  qu’il « n’est plus en vigueur ».

Par conséquent, les juges de la Cour ont ordonné de « retirer les demandes d’arrestation et de remise » concernant l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire. 

Cette mesure intervient suite à la décision du procureur sur la « demande d’annulation du mandat d’arrêt » contre Simone Gbagbo, à l’encontre de qui l’accusation avait déposé une demande d’arrestation le 7 février 2012.

Le 29 février 2012, la Chambre préliminaire III avait délivré un mandat d’arrêt contre Simone Gbagbo. Mais, suite à un refus des autorités ivoiriennes, son transfèrement n’a pas eu lieu. 

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé, ont été acquittés définitivement le 31 mars 2021. Depuis le 17 juin 2021, M. Gbagbo est rentré en Côte d’Ivoire. 

Média ivoirien: lancement de l’Ebony 2021 prévu du 17 au 19 décembre

L’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci), la faîtière de la presse ivoirienne, a lancé jeudi l’Ebony 2021, un prix récompensant les meilleurs journalistes, prévu du 17 au 19 décembre à Yamoussoukro.

Le Week-end des Ebony se tiendra les 17, 18 et 19 décembre 2021 à Yamoussoukro, la capitale politique ivoirienne, a déclaré M. Jean-Claude Coulibaly, le président de l’Unjci, à la Maison de la presse d’Abidjan lors du lancement de l’événement parrainé  par M. Hien Sié, Directeur Général du Port Autonome d’Abidjan (PAA) 

Cette année, les festivités de l’Ebony se dérouleront autour du thème « Journalisme et Fake News : défi ou défiance ». Durant ces trois jours, les professionnels des médias réfléchiront sur les enjeux. 

La journaliste Marie-Laure N’Goran, 3e vice-président du Conseil exécutif de l’Unjci, préside le Comité d’organisation des Ebony. 

Selon M. Hien Sié, le parrain de ce lancement, le thème est « vraiment d’actualité, car les fake news apparaissent aujourd’hui comme le cancer des médias, tant elles sèment la méfiance et le doute dans l’esprit des lecteurs et décrédibilisent le métier du journalisme ».

Les fake news, ajoutera-t-il, « fragilisent davantage la cohésion dans nos sociétés en voie de développement ». C’est pourquoi les acteurs des médias doivent lutter contre ces infox diffusées sur les réseaux sociaux. 

« Vous êtes le baromètre de la démocratie dans un État comme le nôtre et vous donnez de la visibilité aux actions de développement des institutions », a-t-il poursuivi, invitant les journalistes à faire de l’excellence un credo quotidien. 

Le Grand Jury des Ebony 2021 est présidé par Alfred Dan Moussa, le directeur général de l’ISTC Polytechniques, ancien Président de l’Observatoire de la liberté de la presse, l’éthique et de la déontologie (Olped). Son équipe sera chargée de désigner les vainqueurs du concours, après délibération. 

« Le Conseil exécutif que j’ai l’honneur de diriger a décidé de fixer dans le marbre, la célébration des festivités des Ebony, sur trois jours, depuis l’édition 2020. Passant ainsi d’une seule soirée comme à l’accoutumée, à tout un week-end consacré aux festivités », s’est félicité le président de l’Unjci.

Le journaliste désigné Super Ebony lors de l’édition 2020 est Marcelle Aka. Le prix des Ebony distingue par ailleurs les professionnels des médias dans plusieurs productions et thématiques, grâce à des partenaires. 

Crise politique en Tunisie : Jean-Yves Le Drian pour un retour rapide à la normale

Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères plaide pour la nomination dans les plus brefs délais d’un Premier ministre et la formation d’un gouvernement.La Tunisie s’est fracturée au sujet de la suspension des activités du Parlement décidée par le président Kaïs Saïed. Jean-Yves Le Drian, ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, lors d’un entretien mercredi avec son homologue tunisien, Othman Jerandi, a insisté sur la nécessité de rétablir les « institutions démocratiques » et de « préserver le calme et l’État de droit ».

Le chef de la diplomatie française, en contact étroit avec M. Jerandi au cours des derniers jours, a déclaré que la situation en Tunisie est suivie « avec la plus grande attention par les autorités » de son pays.

Parlement ivoirien: EDS dénonce une loi impliquant Paris dans la gouvernance de l’Eco

Le Groupe parlementaire ivoirien Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS, opposition), a dénoncé jeudi une loi votée, en plénière à l’hémicycle, impliquant Paris dans la gouvernance de la monnaie Éco avec l’Uemoa.

« Le Groupe parlementaire EDS a voté contre l’adoption de cette loi de ratification à toutes les étapes de la procédure parlementaire, c’est-à-dire aussi bien en commission qu’en plénière », indique une déclaration lue par le député Dago Kouassi Auguste, face à la presse.

Le député de Hiré, Dago Kouassi, a fait savoir que le Groupe parlementaire EDS a soulevé un certain nombre de préoccupations concernant cette nouvelle monnaie, mais les réponses des représentants du gouvernement n’ont pas pu dissiper leurs inquiétudes.

« Qui est le véritable propriétaire de la monnaie créée aux termes de cet accord, est-ce la Cedeao ou l’Umoa (Union monétaire ouest-africaine) ? », a laissé entendre le porte-parole de séance du Groupe parlementaire EDS.

« Si l’Eco appartient à la Cedeao qui appartient aux 15 Etats membres, comme prévu à l’origine ; pourquoi ce ne sont que les huit Etats membres de l’Umoa qui en sont signataires alors que nous savons que les sept autres Etats de la Cedeao y sont opposés », a-t-il fait observer.

Le Groupe parlementaire EDS estime que « rien ne justifie l’empressement du gouvernement ivoirien à obtenir la ratification de cet accord surtout que la mise en œuvre de l’Eco (monnaie Cedeao), prévue initialement pour 2020, est différée à 2027 ».

Cet accord, qui vise à réformer le franc FCA désormais appelé Eco, aura cours dans l’espace Umoa dont la Côte d’Ivoire est la locomotive économique. Pour le Groupe parlementaire EDS, la Cedeao qui est le « promoteur » de la monnaie Éco doit prendre le lead.

Les membres de la Cedeao, soutient le groupe parlementaire ivoirien ont fait « le choix d’une monnaie indépendante, africaine et propriété des Etats membres de la Cedeao ». Alors, tout doit se faire selon l’ensemble des dirigeants de l’organisation.

Par conséquent, « les règles de gouvernance de cette nouvelle monnaie commune sont aux antipodes de celles de la monnaie CFA qui, même en s’appelant désormais Eco, reste arrimée à l’Euro, une monnaie forte, dans une parité fixe dont la France est le garant ».

Cet accord de coopération avec la France « donnera à l’ancienne puissance colonisatrice le droit d’intervenir à tout moment dans la gouvernance de cette monnaie Eco Umoa, soit pour prévenir une crise, soit pour la gérer si elle est déjà survenue, et cela plus de 60 ans après les indépendances », s’insurge le Groupe parlementaire EDS. 

« Nous voyons donc clairement que la réforme monétaire proposée par la France, malgré le changement dénomination du CFA en Eco, continuera de maintenir les Etats membres de l’Umoa dans une dépendance monétaire infantilisante », a martelé M. Dago.

Cette réforme proposée par Paris, poursuivra-t-il, ne peut pas favoriser le développement économique des Etats membres de la zone Umoa et constituerait « une atteinte grave à leur souveraineté nationale ».

« C’est pourquoi, le Groupe parlementaire Eds, soucieux de la souveraineté de la Côte d’Ivoire, condition indispensable de son développement économique et social, propose que la loi qui vient d’être votée en séance plénière ne soit pas promulguée par le Président de la République, en attendant que des études d’experts en monnaie éclairent davantage la représentation nationale », a-t-il ajouté. 

L’Assemblée nationale a voté, le 27 juillet 2021, une loi autorisant le président ivoirien à ratifier l’accord de coopération entre les gouvernements des Etats membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (Umoa) et le Gouvernement de la République Française.

Cette loi intervient dans le cadre de la mise en œuvre de l’Eco, monnaie unique, dans la région ouest-africaine. L’accord sur cette monnaie commune des Etats de la Cedeao, a été signé le 21 décembre 2019 à Abidjan.

Côte d’Ivoire: Baky ne fait plus partie du personnel de l’Asec

L’ex-footballeur international ivoirien Koné Bakari dit Baky ne fait plus partie du personnel du club ivoirien Asec Mimosas, a appris APA, jeudi, de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.

Dans un communiqué, le Président du Conseil d’administration de  l’Asec Mimosas, Me Roger Ouégnin, « informe les actionnaires que M. Koné Bakari dit Baky ne fait plus partie du personnel du club à compter de ce jour, jeudi 29 juillet 2021 ».

Le texte laconique publié sur les réseaux sociaux du club ne donne aucune explication sur cette décision. Baky a été copté en septembre 2018 au sein du Conseil d’administration de l’Asec et il a été nommé dans la foulée président de la section football du club.

 L’Asec Mimosas est l’un des plus grands clubs ivoiriens de football basé à Abidjan et évoluant en Ligue 1 ivoirienne. Il est dirigé depuis 1989 par Me Roger Ouégnin qui est à l’origine de son renouveau.

Covid-19 : l’arrivée des vaccins s’intensifie en Afrique

Le continent noir a reçu, rien que la semaine dernière, près de 4 millions de doses à travers le mécanisme Covax contre 245.000 tout au long du mois de juin.Les expéditions de vaccins contre le nouveau coronavirus s’accélèrent en l’Afrique. Ce qui n’est pas pour déplaire aux populations. Car les décès à répétition, causés surtout par  circulation express des variants dont Delta présent dans 26 pays africains, a secoué bien des gens pour les débarrasser de la peur bleue du vaccin.

Jusque-là, renseigne un communiqué reçu jeudi à APA, 21 millions de personnes sont entièrement vaccinées en Afrique, soit tout juste 1,6 % de sa population. C’est peu de dire que ce continent est à la traîne avec seulement 79 millions de doses réceptionnées.

En guise de comparaison, les pays à revenu élevé ont administré 61 fois plus de doses par personne que les pays à faible revenu. En France par exemple, plus de la moitié de la population est vaccinée.

Le fossé est énorme. D’ici fin 2021, 520 millions de doses sont attendues en Afrique grâce au Covax. Dans le cadre de ce mécanisme, de nouveaux accords ont été conclus avec Sinopharm et Sinovac. Objectif : fournir rapidement 110 millions de doses supplémentaires aux pays à faible revenu.

En outre, « le Covax et la Banque Mondiale sont prêts à stimuler davantage l’approvisionnement en vaccins contre la Covid-19 des pays en développement (via) un nouveau dispositif de coûts partagés », indique le document.

L’Union africaine (UA), à travers le Fonds africain pour l’acquisition des vaccins (Avat), devrait fournir environ 45 millions de doses d’ici la fin de cette année. Pour y arriver, à partir de septembre prochain, une hausse des livraisons est prévue avec 10 millions de doses par mois.

Pour que la dynamique enclenchée ne s’estompe pas, Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation Mondiale de la Santé pour l’Afrique a appelé, aujourd’hui lors d’une conférence de presse en ligne avec les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), « tous les pays avec des surplus de doses à en partager davantage de toute urgence dans l’esprit de solidarité vitale et d’intérêt personnel éclairé, parce qu’aucun pays n’est en sécurité tant que tous les pays ne le sont pas ».

Maroc: Le Malawi ouvre un consulat à Laâyoune

Le Malawi a ouvert jeudi un consulat général à Laâyoune, chef-lieu des provinces du sud du Maroc.L’inauguration de ce consulat s’est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et de son homologue du Malawi, Eisenhower Nduwa Mkaka.

Plus de vingt pays ont jusqu’à présent ouvert des représentations diplomatiques au Sahara marocain.

A Laâyoune, le consulat de Malawi va côtoyer ceux des Emirats arabes unis, de Jordanie, de Bahreïn, de Côte d’Ivoire, des Iles Comores, du Gabon, de Sao-Tomé-Et principe, de la République centrafricaine, du Burundi, d’Eswatini et de Zambie.

 

Le Cameroun se prépare à une riposte acridienne

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), en collaboration avec la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), appuie le Cameroun à maîtriser les invasions de criquets pèlerins.L’Afrique de l’Ouest et la zone Sahélienne sont les régions du monde où la production et les rendements agricoles sont les plus faibles. Cela est notamment dû aux maladies animales et végétales ainsi qu’aux ravageurs qui occupent une place prépondérante, explique la FAO.

Ces menaces entraînent des pertes annuelles considérables qui représentent en moyenne 25 % de la production animale et peuvent atteindre 40 % en termes de production végétale, souligne l’organisme onusien.

S’agissant de la production végétale, la FAO constate que ces sous-régions sont touchées par des ravageurs des plantes tels que la chenille légionnaire d’automne (FAW), les mouches des fruits, les virus du manioc, les sauterelles, les criquets migrateurs, la maladie de Panama du bananier (Tropical Race4, TR4) et les mycotoxines.

L’agence onusienne basée à Rome (Italie) signale par ailleurs que le risque de présence de résidus de pesticides ou de médicaments vétérinaires dans les produits alimentaires et de résistance aux antimicrobiens (RAM) constitue un enjeu majeur de santé publique.

En mars 2020, la FAO faisait état d’un risque d’une probable invasion acridienne en Afrique de l’Ouest à partir de la Corne de l’Afrique entre juin et octobre 2020.