novembre 2021 - Page 21 sur 48 - Journal du niger

Côte d’Ivoire: une formation en JRI au profit de 21 acteurs des médias

Vingt-un étudiants en journalisme et des professionnels du secteur des médias, bénéficient d’une formation en Journaliste reporter d’images (JRI), lancée mardi à Abidjan grâce à un partenariat entre l’ISTC Polytechnique et l’Institut national de l’audiovisuel (INA) de Paris.Selon M. Bruno Masi, responsable pédagogique à l’Institut national de l’audiovisuel de Paris, cette formation de Journaliste, reporter d’images (JRI) média global, qui se déroule sur 100 jours est dédiée à 21 apprenants et journalistes, qui vont apprendre trois compétences journalistiques.

Il s’agit du travail de rédacteur, du monteur et de cameraman, a-t-il indiqué, relevant que cette formation est « aujourd’hui très en phase avec les besoins des rédactions » qui recherchent un journaliste capable, tout seul, d’aller sur le terrain et de traiter le son, l’image et le texte. 

Cette formation devrait permettre aux apprenants de produire un reportage d’actualité pour les chaînes d’information, a rapporté M. Bruno Masi, qui a fait observer qu’aujourd’hui, le matériel a beaucoup évolué, il est devenu plus simple d’emploi et il faut l’intégrer au métier.  

« Avec les tensions économiques, les chaînes cherchent des compétences dans une seule personne », toute chose qui permet de faire des économies et l’évolution des médias devra répondre à cette demande, a-t-il poursuivi. 

La formation a été construite entre l’Institut des sciences et techniques de la communication  (ISTC Polytechnique) à travers un partenariat avec l’INA, a souligné M. Bruno Masi, ajoutant que les deux parties ont travaillé deux ans, à distance, à cause de la pandémie de Covid-19.  

Cette session se veut une formation « la plus concrète et pratique possible », a-t-il dit, laissant entendre qu’à partir du 20 novembre 2021, les apprenants seront confrontés à la création de contenus avec les outils. 

Il s’est félicité de ce qu’il y a eu des investissements qui ont été faits par le hub franco-ivoirien pour acheter du matériel tout neuf. Les apprenants pourront réaliser des images, faire du montage et de l’enregistrement.

La formation se conclut par un stage dans des rédactions. Le directeur général de l’ISTC Polytechnique, Dr Alfred Dan Moussa, a assuré que ces 100 jours de formation destinent les apprenants à un métier d’avenir. 

« Aujourd’hui, nous sommes dans un paysage éclaté du point de vue radiophonique et audiovisuel et les premiers besoins sont ceux des JRI », a-t-il fait remarquer. Pour lui, « c’est une actualité à laquelle il ne faut pas se dérober ».   

L’ISTC Polytechnique montre à travers cette coopération son ouverture vers l’extérieur. L’établissement offre des formations en JRI, presse et agence, mais cette session dont le prix a été étudié à 1,8 million Fcfa pour 100 jours de formation, s’ouvre à tous les acteurs du secteur des médias.  

La formation en JRI, précisera-t-il, est intégrée dans le cursus des étudiants en journalisme et en production audiovisuelle à l’ISTC Polytechnique. « En plus, nous offrons cette possibilité aux professionnels du secteur » cette formation qui s’étend de novembre à mars 2022.  

Le Maroc continuera à appuyer la réforme du Conseil de paix et de sécurité de l’UA

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a affirmé, mardi à Rabat, que le Maroc continuera à appuyer la réforme du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) pour davantage de transparence et de professionnalisme.Dans une déclaration à la presse à l’issue de son entretien avec le Commissaire de l’UA aux Affaires politiques, à la paix et à la sécurité, Bankole Adeoye, en visite de travail au Royaume, le ministre marocain a souligné que le Maroc soutient aussi toutes les initiatives adoptées pour la réforme de la Commission.

Il a, dans ce sens, relevé l’importance des piliers de base pour l’exécution de cette réforme, notamment en termes de bonne gouvernance, de diplomatie préventive, de paix et de stabilité. « Ces piliers sont des éléments déterminants pour permettre à l’Afrique de se doter d’une vision claire et holistique en matière d’opérations de sécurité et de stabilité », a-t-il poursuivi.

Le ministre marocain a réaffirmé la pleine disposition du Maroc à contribuer de manière agissante en termes d’observation et d’organisation des élections, de maintien de la paix, de diplomatie préventive et de gestion des crises, précisant que l’Afrique a tous les atouts et les ressources nécessaires pour œuvrer de manière positive afin d’assurer la sécurité et la stabilité du Continent.

Après avoir rappelé que le Royaume a engrangé une grande expérience dans ces domaines, M. Bourita a également réitéré l’engagement du Maroc à partager son expertise avec les pays africains.

Pour sa part, le Commissaire de l’Union africaine (UA) aux Affaires politiques, à la paix et à la sécurité, M. Bankole Adeoye a salué le rôle déterminant joué par le Maroc dans le soutien aux initiatives de réforme de la Commission.

Le responsable africain a mis en évidence l’importance du rôle majeur que joue le Maroc dans l’atteinte d’une gouvernance efficace et efficiente pour davantage de stabilité et de sécurité dans le Continent, rappelant que durant les 6 derniers mois, la Commission s’est penchée sur l’exécution de son nouvel organigramme, avec la participation agissante du Maroc après son retour à l’Union Africaine.

La Commission a adopté une vision stratégique ayant pour socle des mécanismes appropriés pour aboutir à des solutions purement africaines, a-t-il poursuivi.

Le Commissaire de l’UA aux Affaires politiques, à la paix et à la sécurité a, par ailleurs, souligné l’importance d’une paix et d’une stabilité durables en Afrique, plaidant, dans ce sens, pour une coopération étroite entre les États africains pour prévenir les conflits et relever les nouveaux défis liés notamment aux phénomènes du terrorisme et de l’extrémisme.

Maroc/Italie : Vers le renforcement de la coopération judiciaire

Le procureur général du Roi près la Cour de Cassation, président du ministère public, El Hassan Daki, a examiné, mardi à Rabat, les relations de coopération judiciaire entre le Maroc et l’Italie avec une délégation conduite par Giovanni Salvi, procureur général près la Cour de Cassation italienne.Les entretiens entre les deux parties se sont focalisés sur les perspectives de collaboration entre les parquets des deux pays dans le domaine de lutte contre le crime organisé et transfrontalier et le terrorisme.

Elles ont également évoqué les moyens de renforcement de la coopération judiciaire à travers un mémorandum d’entente encadrant la coordination autour de ces questions, l’échange d’expertise, d’expériences et d’informations, ainsi que le partage des bonnes pratiques dans les domaines d’intérêt commun.

« Cette visite inaugure une nouvelle étape de la coopération judiciaire entre les deux pays, en vue de faire face aux défis communs dans la lutte antiterroriste et le combat contre le crime organisé », a déclaré Hassan Daki.

« Nous œuvrons à activer la coopération internationale pour faire prévaloir la Justice, juguler les menaces sécuritaires et mettre un terme à l’impunité pour ce qui est du crime transfrontalier », a-t-il soutenu.

Et d’ajouter que « les relations historiques et solides existant entre le Maroc et l’Italie ont besoin d’être développées et renforcées, de sorte à servir au mieux les intérêts des deux pays dans le domaine de la réforme de la Justice de manière globale ».

De son côté, le procureur général près la Cour de Cassation italienne a loué l’expérience marocaine dans le domaine de l’indépendance de la Justice, particulièrement le ministère public et les missions dont il a la charge. « Le Maroc a entrepris un ensemble de grands changements pour la réforme du système judiciaire au cours des dernières années, notamment en termes des programmes de formation des magistrats, a-t-il rappelé ».

Par ailleurs, Giovanni Salvi a fait savoir que son pays se penche, à son tour, sur la réalisation d’un ensemble de réformes dans le secteur de la Justice, surtout à la lumière « des lacunes juridiques » révélées par la crise sanitaire liée à l’épidémie de Covid-19.

Le siège d’une centrale syndicale dans l’emprise du Métro d’Abidjan rasé

Le siège de la centrale syndicale Dignité, des bâtis et commerces, situés dans l’emprise du Métro d’Abidjan, ont été détruits mardi par des Caterpillars, sous une forte surveillance de policiers.

Le siège de la Confédération ivoirienne des syndicats libres (CISL), abritant la Centrale Dignité, a été complètement détruit avec d’autres commerces jouxtant la Gare de Sitarail, à Adjamé, une commune populaire dans le Nord d’Abidjan. 

Assise sur des débris de briques, Mme Diané Sylla, une commerçante installée au nouveau marché de la RAN, construit en décembre 2021, rapporte qu’ils ont été « dégagés » de l’espace et leurs marchandises sorties avant la démolition. 

Le maire de la cité était là, aux côtés des commerçants, et a échangé avec les personnes chargées du déguerpissement, selon Aboubacar Traoré, un vendeur de consoles vidéos, indiquant qu’après son départ, les casses ont commencé.  

Aboubacar se dit dans la « désolation » surtout à l’approche des fêtes de fin d’année. La commune d’Adjamé, réputée être le plus grand espace commercial du pays, regorge de nombreux vendeurs et trouver une bonne place ne sera pas aisé. 

Cette opération de déguerpissement intervient quelques jours après que le Premier ministre, Patrick Achi, a annoncé qu’un timing est arrêté et le pays compte indemniser les personnes sur les emprises afin que les travaux débutent dès 2022. 

« En terme de délai, nous avons exigé (auprès du consortium contractant) que la première rame du Métro d’Abidjan soit fonctionnelle en 2025, par rapport à 2028 qui était initialement prévu », avait dit M. Patrick Achi, le 8 novembre dernier, face à la presse.  

La construction du Métro d’Abidjan sera réalisée par un groupement d’entreprises françaises composé de Bouygues, Colas, Alstom et Keolis. La ligne s’étendra de la commune d’Anyama à la zone de Port-Bouët. 

 La ligne 1 du Métro d’Abidjan, longue de 37,4 km du Nord au Sud, comprend deux voies, 18 stations, 21 ponts rails et routes,1 pont viaduc sur la lagune Ebrié.  Le trafic attendu à terme est de 540 000 passagers par jour.

Côte d’Ivoire: les contrats d’assurance santé déficitaires de 43 milliards Fcfa

Les contrats d’assurance maladie, en Côte d’Ivoire, connaissent un déficit structurel de l’ordre de 43 milliards Fcfa sur les 11 dernières années, selon M. Mamadou Koné, le président de l’Association des sociétés des assurances de Côte d’Ivoire (ASA-CI).M. Mamadou Koné s’exprimait, mardi, à l’ouverture des travaux des états généraux de l’assurance maladie en Côte d’Ivoire, visant à dresser une feuille de route nationale pour un développement harmonieux du secteur.    

« Plusieurs études ont montré ces dernières années que les contrats d’assurance maladie sont déficitaires; les contrats se caractérisent par un déficit structurel qui est de l’ordre de 43 milliards Fcfa sur les 11 dernières années », a indiqué M. Mamadou Koné. 

De ce fait, dira-t-il, l’assurance santé fait l’objet de nombreuses interrogations portant tant sur son équilibre à long terme que sur sa capacité à s’étendre à la grande majorité de la population ivoirienne.

Aujourd’hui, certains établissements hospitaliers publics ou privés ayant fourni des soins à des assurés dans le cadre du tiers payant, éprouvent des difficultés à se faire rembourser dans les délais convenus. 

En outre, d’autres prestataires de soins n’ont d’ailleurs jamais été remboursés en raison de la mise en liquidation de certaines compagnies d’assurance ou des difficultés de certains organismes de gestion du risque maladie.   

Le ministre de l’Emploi et de la protection sociale, Adama Kamara, a invité les acteurs du secteur à « l’optimisation de la gouvernance pour améliorer la soutenabilité financière, tout en développant de nouveaux services » avec un accès aux soins et médicaments de qualité.  

M. Adama Kamara a rappelé que, de par la loi instituant la Couverture maladie universelle (CMU), tous les systèmes existants de couverture maladie dans le pays, deviennent des couvertures complémentaires.  

La souscription à un contrat d’assurance maladie, en Côte d’Ivoire, est subordonnée à la filiation préalable de la Couverture maladie universelle. Le ministre de l’Emploi et de la protection sociale a insisté sur la mise en oeuvre effective de cette disposition. 

Selon M. Adama Kamara, « 3,2 millions personnes ont été enrôlées à la Couverture maladie universelle. Il s’agit en majorité de primo assurés, des personnes disposant pour la première fois d’une couverture maladie universelle dans notre pays ». 

Le directeur de cabinet adjoint, Vassogbo Bamba, représentant le ministre de l’Économie et des finances, a fait savoir que les primes émises par la branche d’assurance maladie sont passées de 45,5 milliards Fcfa en 2016 à 75 milliards Fcfa en 2020, soit une évolution de 65%. 

Sur la même période, les prestations sont passées de 32 milliards Fcfa en 2016 à 52,5 milliards Fcfa en 2020, soit une progression de 64%. Mais, malgré ce bond, la grande majorité des populations reste sans couverture maladie universelle. 

Mme Marie Chantal Assouan, conseiller technique, représentant le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, a assuré que le ministère attend les résultats afin de s’impliquer davantage dans la bonne gouvernance du secteur.

Soumis aux exigences prudentielles édictées par le Code CIMA (Conférence interafricaine des marchés d’assurance), les assureurs s’emploient à négocier tous les postes de charges qui permettent de dégager des marges techniques à l’équilibres des contrats.   

Ces assises qui se tiennent du 16 au 19 novembre 2021, tableront sur les questions liées à la prise en charge des assurés dans le cadre du tiers payant, dans l’optique d’assurer le développement de l’assurance maladie et sa rentabilité à long terme pour l’ensemble des parties prenantes de l’écosystème. 

Sahel: la Grande muraille verte, une source de revenus (FAO)

L’analyse coûts-avantages de la FAO publiée dans Nature Sustainability montre un rendement moyen de 1,2 dollars pour chaque dollar investi dans le projet de restauration des terres, malgré les conditions climatiques rigoureuses.C’est un retour sur investissement inattendu. L’objectif de la Grande muraille verte d’Afrique n’est pas en effet de générer des profits. Elle vise plutôt à lutter contre la désertification dans la région du Sahel. Mais, d’après une nouvelle étude menée par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et publiée dans Nature Sustainability, elle peut aussi être un débouché commercial intéressant pour les investisseurs.

Selon l’analyse, parvenue ce mardi à APA, pour chaque dollar investi dans cette initiative de grande ampleur qui part du Sénégal à l’ouest à Djibouti à l’est, les investisseurs peuvent s’attendre à un rendement moyen de 1,2 dollars. Ce profit peut même monter jusqu’à 4,4 dollars, précise le document.

Pour le Coordonnateur des projets internationaux au sein de la Division des forêts de la FAO et l’un des principaux auteurs de l’étude, Moctar Sacande, cité par le document, « nous devons faire évoluer le discours sur la région du Sahel afin de montrer que, malgré l’environnement hostile et sec de la région, les investisseurs peuvent tout de même obtenir un rendement viable en investissant dans la restauration des terres. »

L’étude est fondée sur des données de terrain et des données satellitaires qui permettent de suivre la dégradation des terres sur la période 2001-2018. Celles-ci sont ensuite comparées aux coûts et aux avantages de la restauration des terres selon différents scénarios adaptés aux circonstances locales.

D’après M. Sacande, les résultats de l’analyse sont le dernier élément nécessaire pour comprendre la situation économique et viennent s’ajouter à la volonté politique et au savoir-faire technique déjà en place, et devraient encourager le secteur privé, qui manifeste un intérêt croissant.

Le verdissement et la restauration des terres dans cette zone longue de 8.000 kilomètres qui traverse le continent sont déjà en cours. Les populations plantent des espèces arboricoles résistantes, comme l’acacia du Sénégal, qui produit de la gomme arabique, fréquemment utilisée comme émulsifiant dans les aliments et les boissons, ou l’arbre gao, aussi appelé Faidherbia albida. Ce dernier aide à fertiliser les sols pour qu’y soient notamment produits du fourrage et des cultures de base comme le millet.

L’étude a indiqué que la surface couverte par l’initiative Grande muraille verte restait limitée et n’atteignait que 4 millions des 100 millions d’hectares ciblés.

Au total, quelque 20 milliards d’USD ont été promis au niveau international en vue de transposer à plus grande échelle l’initiative Grande muraille verte, dont 14,3 milliards d’USD promis à l’occasion du Sommet One Planet pour la biodiversité tenu en janvier de cette année à Paris, et 1 milliard d’USD promis par le fondateur d’Amazon, M. Jeff Bezos, lors de la conférence climatique de la COP26, qui vient de se terminer.

Les modalités concrètes d’accès à ces fonds doivent encore être déterminées, d’après M. Sacande, qui ajoute que si une partie des fonds n’est pas versée très rapidement, il pourrait être trop tard pour planter les arbres avant la tombée des précipitations limitées attendues en juin et en juillet.

L’initiative Grande muraille verte permettrait de stocker du carbone et de restaurer la biodiversité et s’attache à apporter des avantages socio-économiques aux populations défavorisées de la région. Elle couvre les domaines clés que sont l’atténuation du changement climatique, l’adaptation à ses effets et la résilience face aux aléas climatiques.

Elle contribue également à la réalisation des Objectifs de développement durable 1 (pas de pauvreté), 2 (faim zéro), 13 (mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques), 15 (Vie terrestre) et 17 (partenariats pour la réalisation des objectifs) du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

L’analyse souligne par ailleurs que du fait des conflits armés qui caractérisent la région, certains investisseurs sont longtemps restés méfiants à l’égard du potentiel de l’initiative. En outre, l’étude a conclu qu’environ 50 % des terres concernées sont actuellement inaccessibles pour des raisons de sécurité. Malgré cela, les interventions de restauration des terres continuent de représenter un débouché commercial viable, selon les auteurs.

L’Ouganda, nouvelle cible des terroristes ?

Six personnes ont été tuées, mardi matin à Kampala, dans deux explosions attribuées par le gouvernement à des terroristes.Carnage dans les rues, suspension du Parlement et craintes croissantes en matière d’insécurité sont quelques-unes des questions que se posent les Ougandais ordinaires.

Le mois dernier, une explosion dans un restaurant du centre-ville de Kampala a tué une serveuse et le groupe Etat islamique a rapidement revendiqué l’attaque.

Les deux explosions de ce mardi ont secoué le centre-ville et un endroit situé à plusieurs mètres du bâtiment du parlement, qui est adjacent au quartier général de la police de Kampala.

Six personnes ont été tuées

Des témoins oculaires font état de voitures en flammes, des scènes apocalyptiques de blessés transportés dans les hôpitaux et le hurlement intermittent des sirènes d’urgence dans toute la ville.

Selon le porte-parole du ministère de la Santé, Ainebyoona Emmanuel, plus de 20 personnes sont soignées pour des blessures liées aux explosions qui font fait six morts (bilan provisoire). Quatre des victimes sont dans un état critique.

Les autorités affirment que ces « attentats à la bombe » portent les marques du terrorisme et plusieurs analystes soulignent qu’il est très peu probable que le gouvernement tourne son regard au-delà des militants islamistes comme cerveaux potentiels de cette dernière attaque.

Les troupes ougandaises faisant partie intégrante d’une force hybride de maintien de la paix de l’Union africaine en Somalie voisine, le gouvernement estime que la secte islamiste Al-Shabaab et ses alliés d’Al-Qaïda pensent avoir une raison de prendre Kampala pour cible.

La Force de défense du peuple ougandais (UPDF) compte plus de 6.000 soldats de la paix en Somalie.

En janvier dernier, l’armée ougandaise avait affirmé avoir engagé et tué 189 combattants d’Al-Shabaab lors d’une opération majeure visant à les débusquer de leurs cachettes dans le sud de la Somalie.

Il est possible que les islamistes souffrent encore de ces lourdes pertes infligées dans leurs rangs et qu’ils aient prévu de se venger de l’Ouganda en frappant le cœur de sa capitale deux fois en l’espace de quelques semaines.

Les insurgés somaliens n’ont pas caché leur intention de « punir » tous les pays contributeurs de troupes à la force de maintien de la paix AMISOM, qui ont endigué l’avancée de ses militants ces dernières années.

Le Kenya, l’un de ces pays contributeurs de troupes, a été pris pour cible à plusieurs reprises par Al-Shabaab dans le passé, avec des conséquences mortelles.

« L’Ouganda se retrouve dans une situation similaire à celle du Kenya avec Al-Shabaab », explique à APA un observateur.

Al-Shabaab, qui mène une insurrection de plus de dix ans pour renverser le gouvernement de Mogadiscio et introduire un islam rigoriste, estime que le fait de porter son conflit dans ces pays « obligera ces derniers à repenser leur ingérence dans les affaires intérieures de la Somalie ».

Forum Bloomberg : cinquante délégués africains à Singapour

Au total, 495 délégués venus de différents continents participent au Forum Bloomberg sur la nouvelle économie, qui a débuté ce mardi à Singapour.
Premier grand rassemblement post-COP26, les participants sont censés contribuer à ce que les organisateurs du Forum de Bloomberg espèrent être une nouvelle réflexion sur « les voies vers une reprise mondiale alors que le monde se remet de l’impact de la pandémie de Covid-19 ».

Dans une déclaration précédant l’événement, Michael R. Bloomberg, fondateur de Bloomberg L.P. et de Bloomberg Philanthropies, a déclaré que les défis économiques mondiaux aggravés par la pandémie confèrent un caractère d’urgence particulier au forum de cette année auquel participent 50 délégués africains.

« La transition rapide entre la COP26 et le forum nous offre une occasion unique que nous avons l’intention de saisir, en travaillant ensemble pour accélérer notre reprise de manière à construire une économie plus forte, plus saine et plus durable », a-t-il dit cité par un communiqué.

Les sessions plénières du forum s’articulent autour des thèmes suivants : Reconstruire l’économie mondiale, innover pour sortir de la crise et naviguer dans un monde divisé.

Les débats porteront sur la finance, le climat, le commerce, les villes et la santé, avec en toile de fond la pandémie de Covid-19.

Parmi les Africains qui y participent, figurent Yvonne Aki-Sawyerr, maire de Freetown, la capitale de la Sierra Leone, Shamim Nabuuma Kaliisa, fondateur et directeur exécutif du Chil Artificial Intelligence Lab (Ouganda), Alloysius Attah (directeur général et cofondateur de Farmerline (Ghana) et Nthabiseng Mosia, cofondateur d’Easy Solar (Sierra Leone).

Le ministre du Commerce et de l’Industrie de Singapour, Gan Kim Yong, a déclaré que le Bloomberg New Economy Forum est un événement important pour son pays.

« L’accueil physique de l’événement ici, malgré la pandémie, affirme le rôle de Singapour en tant que capitale des événements d’affaires et nœud mondial pour les entreprises », a ajouté M. Yong.

« Le Forum Bloomberg sur la nouvelle économie à Singapour offrira une plateforme d’action – et pas seulement de débat – tout en constituant un modèle pour des réunions entre personnes sûres, mais hautement connectées », a déclaré Justin B. Smith, PDG de Bloomberg Media et président exécutif de Bloomberg New Economy.

Il a ajouté : « Nous n’avons jamais vu un tel sentiment d’urgence parmi les leaders mondiaux pour se réunir et mobiliser des solutions. Cet esprit de collaboration touche tous les secteurs d’activité ».

Nigeria : l’inflation tombe à 15,99% en octobre

Le taux d’inflation du Nigeria a baissé pour le septième mois consécutif.Le Bureau national des statistiques (NBS) a annoncé que le taux d’inflation du Nigeria pour le mois d’octobre a chuté pour se retrouver à 15,99% en glissement annuel.

Le rapport mensuel de l’indice des prix à la consommation (IPC), qui mesure l’inflation, révèle que le chiffre d’octobre contraste avec les 16,63% enregistrés en septembre 2021.

Le document montre que des augmentations ont été enregistrées dans toutes les divisions de la Classification de la consommation individuelle par objet (COICOP) qui ont donné l’indice global.

« En glissement mensuel, l’indice global a augmenté de 0,98% en octobre 2021, soit un taux inférieur de 0,17% à celui enregistré en septembre 2021 (1,15%) », indique le Bureau national des statistiques (NBS).

La variation en pourcentage de l’IPC composite moyen pour la période de douze mois se terminant en octobre 2021 par rapport à la moyenne de l’IPC pour la période précédente est de 16,96%, soit 0,13 point de pourcentage par rapport au taux de 16,83% enregistré en septembre 2021.

Le taux d’inflation urbain a augmenté de 16,52% (en glissement annuel) en octobre 2021 contre 14,81% enregistré en octobre 2020, tandis que le taux d’inflation rural a augmenté de 15,48% en octobre 2021 contre 13,68% en octobre 2020.

Selon le rapport, en glissement mensuel, l’indice urbain a augmenté de 1,02% en octobre 2021, en baisse de 0,19 point de pourcentage par rapport au taux enregistré en septembre 2021 (1,21%), tandis que l’indice rural a également augmenté de 0,95% en octobre 2021, en baisse de 0,15 point de pourcentage par rapport au taux enregistré en septembre 2021 (1,10%).

Il a ajouté que la variation moyenne en glissement annuel sur 12 mois de l’indice urbain est de 17,53% en octobre 2021. Le NBS a expliqué que ce chiffre est supérieur à celui de 17,41% enregistré en septembre 2021, tandis que le taux d’inflation rural correspondant en octobre 2021 est de 16,39%, contre 16,26% en septembre 2021.

Quand Macky Sall est lu dans le monde arabe

Le célèbre chroniqueur égyptien Souleymane Juda est impressionné par la version arabe du livre du président Macky Sall, « Le Sénégal dans le cœur ».En février 2017, le sommet gouvernemental, dont l’organisation à Dubaï est supervisée par le ministre Mohamed El Kerkawi, a annoncé que la ministre sénégalaise de la Santé avait remporté le prix du meilleur ministre du monde.

 Sa victoire a porté un « message » au reste des ministres de la Santé de la région et de l’étranger, chacun d’entre eux bénéficiant de son expérience pour qu’il soit au rendez-vous avec le prix lors d’une prochaine session !

 Il y a quelques jours, j’ai lu le livre du président sénégalais Macky Sall « Le Sénégal au cœur », et j’ai compris pourquoi son ministre de la Santé était la meilleure détentrice de ce portefeuille. Depuis sa prise de fonction en 2012, le président sénégalais s’est fixé des priorités sur le niveau des dépenses publiques au premier rang desquelles figurent la santé et l’éducation. Il alloue 7 % du PIB à l’éducation, et se concentre sur deux choses. : l’enseignant et le manuel scolaire. Quant à l’enseignant, le président Macky Sal adhère à la célébration de la Journée des enseignants chaque année, et insiste à y assister quelles que soient ses préoccupations. Il remet personnellement des prix annuels aux enseignants qui se distinguent par leurs compétences !

 En Egypte, la constitution actuelle consacre 6 % du produit national brut aux dépenses d’éducation. Le Président Abdelfattah Al-Sisi avait annoncé trois priorités : la santé, l’éducation et la culture !

 Le livre « Mémoires de Sall » a été publié à Casablanca par le Centre culturel du livre, traduit par le professeur Imam Hassan Seck et révisé par le professeur Abdallah Mohamedi! Et Le jour de l’élection de Macky Sall, il était le quatrième président du pays depuis son indépendance. Il a été précédé par les présidents : Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf, et Abdoulaye Wade !

 Dans son livre, il raconte comment sa mère a vendu ses bracelets de cheville pour payer ses études au collège, et lorsqu’il est passé au stade secondaire, elle a vendu ce qu’elle portait dans ses mains et sur son cou en or et en argent pour que son fils poursuive ses études ! Cela est le cas en Egypte pour beaucoup de mères qui se démerdent pour enseigner leurs enfants. Il s’agit, certes, d’un comportement humain instinctuel plus qu’un comportement sénégalais ou égyptien !

 Le président Macky Sall, diplômé d’ingénieur géologue, se décrit comme un libéral avec une orientation sociale, ce qui signifie qu’il s’occupe des gens simples et défend leur cause ! En témoigne, le fait qu’il réside dans sa propre maison, et refuse d’élire domicile au palais présidentiel !.. Et parce qu’il est africain dans l’âme, il estime que la délivrance du continent africain passe par le passage aux États-Unis d’Afrique! … Ce rêve le caresse chaque fois qu’il réalise que les 54 pays de notre continent sont riches et ne leur manquent que d’incarner le rêve du président Sall !