avril 2022 - Page 7 sur 34 - Journal du niger

Bénin : nouvelle attaque contre un commissariat de police

Le bilan fait état d’un policier tué.Les attaques attribuées aux jihadistes se multiplient dans le nord du Bénin. Ce mardi matin, huit hommes à bord de motos ont pris d’assaut le commissariat de police Monsey (nord), faisant un mort du côté des forces de l’ordre.

Les assaillants ont ensuite mis le feu sur les locaux du commissariat. Le raid est survenu aux environs de 3 heures du matin dans la commune de Karimama non loin du parc W, à la frontière avec le Niger et le Burkina Faso.

Après l’incident, un important détachement des forces de sécurité a été déployé sur les lieux.

Epargné par les terroristes actifs dans la sous-région, le Bénin est, depuis novembre 2021, la cible d’attaques devenues récurrentes.

Le mardi 8 février 2022, le parc transfrontalier W, partagé entre le Niger, le Bénin et le Burkina Faso, avait été attaqué par des djihadistes. Sept personnes au moins y avaient perdu la vie.

Burkina : la famille de Sankara réclame le franc symbolique

La famille exige toutefois que le certificat de décès de Thomas Sankara soit délivré conformément au déroulement des faits et que ses effets personnels comme son alliance et son arme soient restitués.A l’approche du verdict sur le procès des intérêts des parties civiles dans l’assassinat de Thomas Sankara le 10 mai prochain, sa famille demande l’éclatement de la « vérité et la justice » dans ce feuilleton judiciaire qui tient en haleine le Burkina Faso.

Mariam Sankara, sa veuve, a annoncé qu’elle ne réclamait que le franc symbolique pour la réparation des préjudices matériels et moraux, presque 32 ans après l’assassinat de son mari et père de la révolution burkinabè.

Par contre, d’autres familles des victimes réclament des centaines de millions de francs pour leur indemnisation. De son côté l’Agent judiciaire de l’État, réclame un peu 1 milliard 145 millions FCFA pour les préjudices financiers, matériels et moraux subis. Une requête rejetée par les avocats de la défense qui jugent le montant faible.

Pour rappel, le tribunal militaire après six mois d’audience, avait déjà prononcé le 6 avril dernier, la prison à perpétuité pour Blaise Compaoré, ancien président du pays exilé en Côte d’Ivoire depuis sa chute en 2014, le commandant de sa garde, Hyacinthe Kafando et Gilbert Diendéré, chef de l’armée au moment des faits, pour « complicité d’assassinats » et « atteinte à la sûreté de l’Etat ».

Un verdict salué par la famille et les avocats de Thomas Sankara. « Je suis très émue, c’est à la hauteur de ce que l’on espérait, nous allons enfin pouvoir faire le deuil, même si j’aurais voulu que tous les accusés soient présents et demandent pardon », avait confié Mariam Sankara.

Sénégal: la coalition présidentielle prépare activement les Législatives

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA titrent principalement sur le bon score de la coalition Benno Bokk Yakaar (ensemble pour un même espoir) dans la collecte de parrainages pour les élections législatives du 31 juillet prochain.« Benno mouille le maillot », titre EnQuête, soulignant que la coalition présidentielle a récolté près de 300.000 parrainages dans la région de Dakar dont plus de 100.000 dans les départements. C’est une percée pour les leaders de BBY puisque « mardi dernier, Macky Sall avait jugé ridicules les 30.000 parrainages engrangés au niveau régional ».

En direction des Législatives, « Benno engrange déjà 101.807 parrains dans le département de Dakar et 278.823 dans la région », précise Vox Populi là où L’AS souligne que « Amadou Ba et Cie collectent  plus de 100 mille signatures » pour la « bataille de Dakar ».

Dans ces élections prévues le 31 juillet prochain, L’Observateur relève déjà « le piège des ambitions » pour Yewwi Askan Wi (libérer le peuple). Le journal analyse « la passe de deux et les risques de cassure » même si les leaders de la principale coalition de l’opposition rassurent sur la force de leur union.

Toutefois, Walf Quotidien souligne que le camp présidentiel enregistre des ralliements d’éléments de l’opposition. Le journal affirme que la transhumance est « l’arme secrète de Macky » Sall.

Par ailleurs, Le Quotidien affiche une « Soham vers la sortie ». « Je pense quitter » la scène politique, confie l’ex-maire de Dakar, affirmant qu’elle ne fera « pas de liste pour les Législatives ».

Sur la crise dans le secteur de la santé, Le Soleil note « un pas important vers la fin de la grève » après la signature d’un protocole entre le gouvernement et les syndicats. Cet accord, qui s’articule autour de 17 points, « vise à stabiliser » le secteur.

Alors que Sud Quotidien relève cainsi e « temps de consensus » dans la santé, Bés Bi note que « le palu fait des vagues » avec plus de 91.000 cas recensés en 2021. Ainsi, la pandémie de Covid-19 est « l’arbre qui cachait la malaria », souligne le journal.

Le Rwanda signe un accord pour étendre l’accès à l’électricité

Cet important projet énergétique est financé par la Banque africaine de développement (Bad) pour 180 millions de dollars.Ce projet permettra d’étendre l’accès à l’électricité aux zones rurales et réduire les émissions de gaz à effet de serre au Rwanda. Au total, 77 470 foyers seront raccordés, pour la première fois, à l’ensemble du réseau électrique, affirme la Bad dans un communiqué reçu mardi à APA.

Par ailleurs, il permettra de raccorder 75 écoles, huit centres de santé et 65 centres administratifs tout en assurant le déstockage de 125 mégawatts d’énergie propre provenant des centrales hydroélectriques. Il permettra aussi de créer 455 emplois permanents et 760 emplois à temps partiel, dont 30 % pour les femmes.

Le projet comprendra la construction de plus de 1000 kilomètres de lignes à moyenne tension et de 3 300 kilomètres de lignes à basse tension pour faciliter l’accès à l’électricité jusqu’au dernier kilomètre, explique la même source. Il permettra également de construire 137 kilomètres de lignes à haute tension et six sous-stations nécessaires au renforcement du réseau.

« La Banque veut soutenir l’objectif du pays de parvenir à un accès universel à l’électricité d’ici 2024. Ce projet permettra d’améliorer la qualité de vie des populations en leur facilitant un meilleur accès à l’éducation et à la santé », souligne Aissa Touré-Sarr, directrice pays du Groupe de la Banque africaine de développement pour le Rwanda.

« Il permettra aussi de stimuler la croissance du secteur privé, contribuant ainsi au programme de transformation sociale et économique du Rwanda qui vise à le faire passer de pays en développement à celui de pays à revenu intermédiaire en 2035 », a-t-elle ajouté.

Côte d’Ivoire : des jeunes écoliers initiés sur le tri des déchets plastiques

Nestlé Côte d’Ivoire, filiale du géant agroalimentaire suisse, initie des jeunes écoliers d’Abidjan au tri des déchets plastiquesCe programme a été lancé avec la mairie de Cocody (Est d’Abidjan), à l’école primaire de M’Badon. L’évènement a eu lieu, en présence du maire de la commune de Cocody, M. Jean-Marc Yacé qui s’est montré particulièrement très engagé dans ce programme, en s’entretenant avec les enfants du l’école primaire de M’Badon.

Le maire de Cocody, face aux élèves de l’école primaire de M’Badon, a exprimé son ravissement, en déclarant « tant qu’il sera question d’environnement et d’éducation, nous serons toujours là ». Il a salué le tri réussi de certains écoliers.

La filiale agro-alimentaire met également en oeuvre ce programme avec la collaboration technique de Envipur. Cette entreprise spécialisée dans la gestion des déchets implémente sur le terrain le projet avec l’ONG Arc-en-ciel qui sensibilise les élèves deux fois par semaine.

Ce programme de sensibilisation cible les jeunes écoliers en vue d’une meilleure gestion des déchets plastiques dans leurs établissements. Il a été initié par l’entreprise en partenariat avec la mairie et intervient à la suite d’un projet de collecte de déchets plastiques lancé depuis 2020.

« Nous nous adressons aux enfants, parce qu’ils représentent l’avenir, l’espoir. Il est donc important qu’ils puissent être impliqués dans le développement durable », a déclaré M. Thomas Caso, directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire.

Son souhait, laissera-t-il entendre, est que les enfants apprennent à bien gérer les déchets plastiques afin de devenir des alliés de leur environnement et rendre leur cadre de vie toujours propre.

Trois poubelles avec des indices spécifiques serviront aux enfants à séparer les déchets. Une poubelle est dédiée aux déchets papiers, une seconde aux déchets plastiques et une troisième pour les autres déchets.

Ce programme est une suite logique d’une dynamique entamée en 2020 par le groupe agroalimentaire avec trois modèles de collecte et recyclage des déchets plastiques dans cinq communes d’Abidjan.

A Cocody, une commune huppée, plus de 9 tonnes de déchets plastiques ont été collectés et recyclés à 100% grâce au modèle de collecteurs indépendants recrutés, formés, et équipés pour se spécialiser dans les déchets plastiques.

Plus tôt les jeunes écoliers sont avisés sur ces questions, plus tôt ils seront impliqués et deviendront une génération impliquée dans le développement durable. M. Jean Marc Yacé a souhaité que ce projet s’étende sur toute la commune de Cocody estimée à 132 Km2.

Avec la complicité des 12 enseignants de l’établissement, la filiale espère sensibiliser efficacement les 800 élèves qui constituent l’effectif de l’école. Elle a offert en avril 2022 une classe écologique au Groupe scolaire régional de Treichville, dans le Sud d’Abidjan.

Transition au Burkina: l’ultimatum de la Cedeao a expiré

Le Burkina Faso ne s’est pas plié à la demande de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) de proposer un nouveau chronogramme sur la durée la transition.C’est une fin de non-recevoir pour la Cedeao qui n’aura pas son nouveau calendrier de transition au Burkina Faso. L’organisation régionale avait fixé lors de son sommet extraordinaire des chefs d’Etat du 26 mars dernier à Accra au Ghana, deux exigences au Burkina Faso : un nouveau chronogramme pour la transition et la libération « inconditionnelle et sans délai » de l’ancien président Roch Marc Christian Kaboré. 

Si Ouagadougou a répondu favorablement à la seconde requête  en élargissant le président Kaboré, elle reste inflexible sur la première, car estimant que les trois années (36 mois) de transition en cours d’exécution, ont été adoptés de façon « consensuelle » lors des assises nationales du 28 février.

« Nous n’allons pas sacrifier nos efforts pour ramener la paix au Burkina Faso en courant derrière un calendrier intangible », explique Lionel Bilgo, le porte-parole du gouvernement burkinabé à l’Agence France-Presse (AFP).

Les consultations nationales de février dernier, ont fixé une durée de transition de trois ans (36 mois) pour permettre au régime de Paul Henri Damiba Sandaogo de redresser le pays et lutter contre l’insécurité.

Mais la Cedeao juge ce délai trop long et préconise une transition plus courte de 18 mois au maximum. La requête a finalement été rejetée par le gouvernement burkinabè qui estime que l’urgence est de faire face à la menace terroriste. « Nous n’allons pas sacrifier nos efforts pour ramener la paix au Burkina Faso en courant derrière un calendrier intangible », ajoute Lionel Bilgo qui soutient toutefois que son pays est dans les « dispositions pour entendre les remarques de la Cedeao.»

Les autorités de la transition soutiennent que la situation sécuritaire du pays empêche la tenue des élections dans les dix-huit mois à venir. « Est-ce qu’on est capable aujourd’hui, alors qu’on ne peut pas faire 150
km sur notre territoire, d’organiser des élections dans la paix et la quiétude
? », s’interroge Lionel Bilgo, qui estime que les exigences de la Cédéao, « ne tiennent pas du tout compte des réalités de terrain. » 

Le Burkina Faso est en proie à la menace terroriste depuis 2015. Les violences jihadistes au Sahel, notamment au Mali, se sont propagées dans le nord du pays. Dimanche dernier, trois attaques simultanées ont été perpétrées contre un détachement militaire causant la mort de quinze personnes dont neuf militaires. 

Lutte contre le paludisme en Afrique : avancées importantes malgré la Covid-19

Des succès importants ont été enregistrés l’année dernière en matière de lutte contre le paludisme en dépit de la persistance de la pandémie selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).La preuve par les chiffres ! Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), plus d’un million d’enfants au Ghana, au Kenya et au Malawi ont reçu une ou plusieurs doses du premier vaccin antipaludique au monde grâce à un programme pilote qu’elle a coordonné. Ces campagnes de vaccination, lancées pour la première fois par le gouvernement malawite en avril 2019, ont démontré que le vaccin antipaludique RTS,S était sans danger et qu’il réduisait considérablement les cas graves et mortels de paludisme, affirme l’organisme onusien.

« Ce vaccin sera utilisé pour prévenir le paludisme chez les enfants âgés de six mois à cinq ans et vivant dans des milieux où la transmission est modérée à forte », a indiqué la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dre Matshidiso Moeti, citée dans une note parvenue lundi à APA. L’OMS estime que s’il était déployé à grande échelle, le liquide pourrait sauver la vie de 40.000 à 80.000 enfants africains supplémentaires chaque année.

Malgré un certain ralentissement des progrès accomplis en matière de réduction des cas et des décès dus au paludisme et les perturbations des services de santé liées à la Covid-19, « force est de constater que nous sommes bien plus lotis que nous ne l’étions en 2000 », se félicite l’OMS. « Nous devons absolument recréer cette dynamique et consolider les avancées récentes », a fait valoir la Dre Moeti, relevant qu’ensemble, il est possible d’accélérer les efforts « pour parvenir à une Afrique exempte de paludisme ».

Par ailleurs, se réjouit l’agence onusienne, les campagnes de chimioprévention du paludisme saisonnier mises en œuvre comme prévu en 2021, ont permis de protéger 11,8 millions d’enfants supplémentaires. En outre, des opérations de pulvérisation intradomiciliaire d’insecticides à effet rémanent et de distribution de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action ont été menées, dans une large mesure conformément aux prévisions établies.

S’il s’agit là d’une avancée révolutionnaire dans la mise au point de nouveaux outils capables de sauver des millions de vies dans le cadre de la lutte contre cette maladie, relève l’OMS, il convient de relever que les stocks disponibles sont limités. À ce titre, il importe de veiller à ce que les doses disponibles soient utilisées pour un impact maximal, tout en garantissant la disponibilité continue d’autres mesures de prévention pour les personnes les plus à risque.

Toutefois, le paludisme reste un problème majeur de santé publique et de développement dans les zones tropicales. L’année dernière, environ 95 % des 228 millions de cas estimés ont été détectés sur le continent africain pour 602.020 décès. Selon les indications, les six pays les plus touchés par le paludisme dans la région concentrent près de 55 % de la morbidité et 50 % de la mortalité imputable à cette maladie dans le monde entier.

Parallèlement, Unitaid, organisation internationale d’achats de médicaments, note que plus des deux tiers de tous les décès dus au paludisme surviennent chez les jeunes enfants âgés de moins de cinq ans en Afrique. Aussi, Unitaid signale que la lutte antivectorielle, qui cible les moustiques propageant la maladie, est également une composante particulièrement efficace et vitale dans les stratégies d’éradication du paludisme.

Dans ce combat contre la malaria, Unitaid entend promouvoir de nouveaux outils efficaces avec des investissements dans des moustiquaires de nouvelle génération qui luttent contre la résistance croissante des moustiques, des nouveaux répulsifs spatiaux et un traitement des hommes et du bétail par un médicament qui tue les moustiques qui les piquent.

Aviation: Plus de 2,2 millions de passagers dans les aéroports marocains

Les aéroports du Royaume ont accueilli 2.228.723 passagers à travers 21.330 vols aériens, durant la période allant du 7 février (1er jour de la reprise des vols internationaux) au 31 mars 2022, selon l’Office national des aéroports (ONDA).Durant le seul mois de mars, les aéroports marocains ont enregistré un volume de trafic commercial de 1.452.030 passagers et 13.543 vols, soit un taux de récupération par rapport à la même période de l’année 2019 de 70% pour les passagers et 80% pour les mouvements aéroportuaires, précise l’ONDA dans un communiqué.

L’aéroport Mohammed V, première plateforme aéroportuaire du Royaume, a accueilli durant le mois de mars 565.484 passagers à travers 5.330 vols. Ce trafic représente 71% du trafic passagers et 75% des mouvements aéroportuaires enregistré le mois de mars 2019.

Et de noter que sur les 26 aéroports ouverts à la circulation aérienne, à peine 17 aéroports ont été desservis depuis la réouverture du ciel aérien.

Par ailleurs, l’ONDA fait savoir qu’avec 170.735 passagers accueillis durant le mois de mars 2022, le trafic aérien domestique a enregistré un taux de récupération de l’ordre de 67% par rapport à la même période de l’année 2019. De son côté, le trafic aérien international a enregistré 1.281.295 passagers, soit un taux de 71%.

Hormis les marchés de l’Amérique du Sud et des Pays de Maghreb, tous les autres marchés ont enregistré des taux de récupération supérieurs à 65% par rapport à la même période de 2019. L’Europe qui représente plus de 82% du trafic aérien international a enregistré un taux de récupération de l’ordre de 66% par rapport à 2019.

Le fret aérien a enregistré, pour sa part, durant le mois de mars 2022, un taux de récupération de 83% par rapport au à la même période de 2019. Il s’est établi à 6.796 tonnes contre 8.221 tonnes la même période en 2019.

Sahara: le soutien de l’Espagne à l’initiative marocaine est une décision « souveraine » (MAE)

La position du gouvernement espagnol de soutenir l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc pour régler la question du Sahara est une « décision souveraine », a affirmé, lundi, le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l’Union Européenne et de la Coopération, José Manuel Albares.En reconnaissant l’initiative d’autonomie présentée par le Maroc comme étant la base « la plus sérieuse, réaliste et crédible » pour la résolution du différend autour du Sahara, « l’Espagne a pris une décision souveraine », a souligné M. Albares dans un entretien à la radio privée « Onda Cero ».

La position prise par le gouvernement espagnol « s’inscrit dans le cadre de la légalité internationale et il n’y a rien à ajouter à ce sujet », a fait observer le chef de la diplomatie espagnole, appelant à éviter les « polémiques stériles » sur cette question.

«Je ne vais pas alimenter des polémiques stériles. Notre décision est souveraine et elle est conforme à la légalité internationale», a insisté Albares en allusion aux réactions hostiles intempestives du régime algérien.

Cette déclaration intervient après la condamnation par le président algérien du revirement espagnol en faveur du plan marocain d’autonomie pour le Sahara.

Abdelmadjid Tebboune a qualifié samedi d’« inacceptable moralement et historiquement » le revirement de l’Espagne en faveur du plan marocain d’autonomie pour le Sahara qui a permis de mettre fin à une brouille diplomatique de près d’un an entre Madrid et Rabat. Le président algérien avait aussi assuré que son pays ne « renoncerait jamais à ses engagements d’assurer la fourniture de gaz à l’Espagne quelles que soient les circonstances ».

« De toutes ces déclarations, ce que je retiens c’est la garantie totale de l’approvisionnement en gaz algérien à l’Espagne et le respect des contrats internationaux », a souligné lundi Albares.

Le milliardaire Elon Musk rachète Twitter pour 44 milliards de dollars

Le conseil d’administration du groupe, a l’unanimité a accepté lundi soir l’offre du milliardaire.Elon Musk était déjà actionnaire de Twitter avec un peu plus de 9 % de son capital. Désormais, il en est le seul propriétaire après avoir racheté l’intégralité de l’entreprise ce lundi 25 avril pour 44 milliards de dollars assure le New York Times.

Le patron de Tesla motors avait proposé mi-avril une offre monstrueuse de 44 milliards de dollars pour s’emparer de l’intégralité du réseau social.

L’homme le plus riche du monde avec 219 milliards de dollars, selon le dernier classement de la revue américaine Forbes, a promis de transformer le réseau social pour en faire « la plateforme de la liberté d’expression à travers le monde » sans détailler les changements qu’il comptait mettre en œuvre.

Elon Musk (50 ans) est un chef d’entreprise et milliardaire sud-africain, naturalisé canadien en 1988 puis américain en 2002. Parmi ses principales entreprises  : Tesla motors, SpaceX, Neuralink, Paypal, The Boring Company, Zip2, OpenAl,X.com, Plus