juillet 2022 - Page 2 sur 25 - Journal du niger

Maroc/Cinéma : Plus de 1,43 million d’euros de soutien aux œuvres cinématographiques

La Commission d’aide à la production des œuvres cinématographiques, qui a tenu sa deuxième session du 25 au 28 juillet 2022, a dévoilé les projets de films admis à l’avance sur recettes au titre de la 2ème session de l’année 2022.Lors de cette session, la Commission a examiné, pour l’avance sur recettes (après production), 04 films de long métrage, 02 documentaires, dont un sur la culture, l’histoire et l’espace Saharaoui Hassani, et 02 films de court métrage, indique un communiqué du Centre cinématographique marocain (CCM), parvenu à APA.

La Commission a également procédé à l’examen pour l’avance sur recettes avant production de 27 projets de long métrage, 03 projets de court métrage, 02 projets de documentaire de fiction et 02 projets pour la contribution à l’écriture du scénario.

Dans la catégorie des documentaires sur la Culture, l’Histoire et l’Espace Sahraoui Hassani, la Commission a examiné 39 projets candidats à l’avance sur recettes avant production, précise la même source.

Au terme de ses délibérations, la Commission a décidé d’accorder, dans la catégorie des films de fiction, une avance sur recette (avant production) d’un montant de 4,5 millions dirhams (1 euro = 10,52 DH) au projet de film de long métrage intitulé « Les Meutes » présenté par la société « Mont Fleuri Production » qui sera réalisé par Kamal Lazraq, d’après son propre scénario.

Une avance sur recettes avant production d’un montant de 3,8 millions DH est accordé au projet de film de long métrage intitulé « Qissat Ouafae » (Histoire de Ouafae) présenté par la société « Nice Prod » qui sera réalisé par Abdelali Tahiri, d’après le scénario de Mohamed Dahra et Ismail Taha.

Un montant de 3,5 millions DH est accordé au projet de film de long métrage intitulé « Quiproquos » présenté par la société « Morocco Movie Group » qui sera réalisé par Hamid Basguit, d’après le scénario de Ali Hassan, relève le CCM, ajoutant qu’un montant de 3,3 millions DH est octroyé au projet de film de long métrage intitulé « Amir » présenté par la société « Image In Films » qui sera réalisé par Khalid Maadour, d’après le scénario de Yousra Lemenuar, Abderrazak Bouakkaz et Khalid Maadour.

Aussi, la Commission a décidé d’octroyer 3,3 millions DH au projet de film de long métrage intitulé « Le silence de la musique » (Samt El Moussiqa) présenté par la société « 3 Dis Film » qui sera réalisé par Saad Chraibi, d’après le scénario de Nadia Kamali Merouazi et Saad Chraibi.

De surcroît, un montant de 800 mille DH est accordé au projet de film documentaire intitulé « Fabuleux berger de l’Atlas » présenté par la société « Wiwan Films » qui sera réalisé par Abdellatif Fdil, d’après son propre scénario, poursuit le communiqué.

Il a également été décidé d’allouer 200 mille DH au projet de film de court métrage intitulé « Bouteilles » présenté par la société « Saffron Film Production » qui sera réalisé par Yassine El Idrissi, d’après son propre scénario.

Dans la même catégorie, la Commission a décidé d’accorder une contribution à l’écriture de scénario d’un montant de 40.000,00 DH au projet de long métrage intitulé « Les Fantômes, une histoire marocaine » présenté par la société « Abel Aflam » d’après le scénario de Mohamed Chrif Tribak, ainsi qu’une contribution à l’écriture de scénario d’un montant de 40 mille DH au projet de long métrage intitulé « Amine » présenté par la société « La Prod » d’après le scénario de Youssef Michraf.

Au titre de contribution à la réécriture de scénario, la Commission a décidé d’accorder 40 mille DH au projet de film de long métrage intitulé « Crimes d’un coeur » présenté par la société « Forward Picture », qui sera réalisé par Jamal Souissi, d’après le scénario de Rachid Zouhair.

Le même montant est, en outre, accordé au projet de film de long métrage intitulé « L’actrice » présenté par la société « Zamane Com », qui sera réalisé par Hassan Rhanja, d’après son propre scénario et au projet de film de long métrage intitulé « Sonate nocturne » présenté par la société « Mouton Rouge Films », qui sera réalisé par Abdeslam Kelai, d’après son propre scénario.

S’agissant des documentaires sur le Culture, l’Histoire et l’Espace Sahraoui Hassani, une avance sur recettes avant production d’un montant d’un million de dirhams est accordé au projet de documentaire intitulé « La dame du centre » (Sayidat Al Gara) présenté par la société « GR-HM Tanmia » qui sera réalisé par Malika Maalianine, d’après son propre scénario, souligne-t-on.

Une avance sur recettes d’un montant de 900 mille est accordé au projet de documentaire intitulé « Z’ghilinah » présenté par la société « Ibdaa Laayoune Production » qui sera réalisé par Taoufik Charafddine, d’après le scénario de Moulid Ezzahir.

Par ailleurs, la Commission a décidé d’octroyer, au titre de contribution à la réécriture de scénario, un montant 40 mille au projet de documentaire intitulé « Lhaylala » présenté par la société « Assdam Vision » qui sera réalisé par Ismail Laouej d’après le scénario de Sidi Salek El Boudnani.

Le même montant est accordé au projet de documentaire intitulé « Jaguar » présenté par la société « Sakia Pro » qui sera réalisé par Rachid Zaki d’après le scénario de Dija Elmousaoui ainsi qu’au projet de documentaire intitulé « Bayna habatay Raml » (Entre deux grains de sable) présenté par la société « Image Of Sahara » qui sera réalisé par Bouchta Ibrahimi, d’après le scénario de Mohammed Chouika.

Le CCM relève également qu’un montant de montant de 40 mille DH est accordé au projet de documentaire intitulé « Femmes de Dakhla » présenté par la société « Media Prod » qui sera réalisé par Sonia Terrab, d’après son propre scénario. Le même montant est octroyé au projet de documentaire intitulé « Mario » présenté par la société « Sawt Sahra Media » qui sera réalisé par Youssef Ait Mansour d’après le scénario de Said Zribiaa.

Aussi, 40 mille seront aussi alloués au projet de documentaire intitulé « Ayk Hafriyyat Fi Attasawouf wa Al-Falak » présenté par la société « Zarmedia » qui sera réalisé par Younes Bouhmala d’après le scénario de Mohamed Mouloud El Ahmadi.

Dans la même veine, un montant de 40 mille DH est alloué au projet de documentaire intitulé « Dayyar » présenté par la société « Saharina Production » qui sera réalisé par Sidi Mohamed Drissi d’après son propre scénario.

Le même montant est accordé au projet de documentaire intitulé « Fleur des sables » présenté par la société « Mades Visions » qui sera réalisé par Jaouad Babili, d’après le scénario de Mohamed Bouhari.

Côte d’Ivoire: les travaux du pont de Cocody bientôt achevés

L’infrastructure qui comprend un pont routier à haubans doit relier les communes de Cocody et du Plateau.La capitale économique ivoirienne, Abidjan, disposera bientôt de son cinquième pont. Selon le Premier ministre, Patrick Achi, les infrastructures de base du pont de la baie de Cocody qui doit relier cette commune de l’Est d’Abidjan à celle du Plateau, centre des affaires, seront achevées en fin 2022.

« Normalement », les infrastructures de base du projet devraient être « achevées d’ici à la fin de l’année », a déclaré M. Patrick.

Le chef du gouvernement ivoirien a souligné qu’après les travaux du pont à haubans, les développeurs interviendront pour « aménager ces zones pour leur donner de la beauté qu’on attend tous d’elles et qui vont se faire à partir du mois de janvier (2023) ».

Selon Patrick Achi, ce chantier comprend un certain nombre de composantes, la première étant celle de l’embouchure de Grand Bassam.

« Quand le fleuve de la Comoé vient dans la mer, il y a donc une embouchure où se fleuve passe mais qui était bouchée. Il fallait donc ouvrir cette embouchure, sinon l’eau qui vient chargée de tout ce qu’on peut imaginer de l’intérieur du pays rentre dans la lagune », a-t-il expliqué aux journalistes, jeudi 28 juillet 2022, lors d’une visite de chantiers du pont baie de Cocody.

La deuxième composante de ce projet concerne le carrefour de l’Indenié qui, à son avis, permet d’éviter les embouteillages et les inondations.

« Le pont de la baie de Cocody vient régler le problème de l’embouteillage parce que tous ceux qui venaient du Plateau et qui ne pouvaient pas descendre sur le Boulevard lagunaire étaient obligés de retourner par l’Indenié, ce qui créait des bouchons », a poursuivi Patrick Achi.

Qualifiant la baie de Cocody de « lieu mythique » doté « d’une beauté sublime », le Premier ministre a indiqué qu’il est prévu sur le site « une zone pour une marina où on pourra avoir des bateaux, des loisirs, des jeux, et une superficie rectangulaire destinée restaurants, cafés et magasins ».

« Ce sera, a-t-il promis, un lieu de tourisme. Il y aura également des habitations dans certains endroits ».

Record de recettes annuelles pour Ethio Telecom

La société publique éthiopienne des télécommunications a fait un bon chiffre d’affaires cette année.Les recettes annuelles d’Ethio Telecom ont augmenté de 8,5% pour atteindre plus de 1,17 milliard de dollars au cours de l’exercice 2021/22 qui s’est terminé le 7 juin dernier, selon son PDG, Frehiwot Tamiru.

Lors d’un point de presse tenu jeudi 28 juillet, il a expliqué que l’entreprise publique a pu atteindre 87,6% de l’objectif de revenus fixé pour cette année budgétaire.

« Cette réalisation est remarquable » compte tenu de l’impact des défis liés à la sécurité dans le pays, qui ont entraîné des interruptions de service dans 3473 sites au cours de l’exercice 2021/2022, s’est félicité M. Tamiru.

Toutefois, il a indiqué que les recettes ont enregistré un bond de 8,5 % d’une année sur l’autre, tandis que le nombre d’abonnés a augmenté de 18,4 % pour atteindre 66,59 millions.

Le PDG d’Ethio Telecom a attribué ces augmentations à l’expansion du réseau et du système ainsi qu’aux travaux d’optimisation.

Le service 4G, qui a débuté à Addis-Abeba, a maintenant atteint 136 villes, tandis que 67 nouveaux produits et services, tel que le déploiement pré-commercial du service 5G dans la capitale, ont été lancés au cours de l’année, indique un rapport sur les performances des télécommunications.

Il souligne que le service vocal mobile, qui dessert 64,5 millions d’abonnés, a généré 51% des recettes totales d’Ethiopia Telecom, soit plus de 1,17 milliard de dollars.

Les services de données et d’Internet ont également contribué à 27 % du chiffre d’affaires, selon la société qui compte 26,1 millions d’abonnés. Le reste provient des activités internationales (10 %), des services à valeur ajoutée (5,7 %) et des autres services (6,6 %).

En outre, un total de 974.300 dollars a été transféré par le service de transfert de fonds international en partenariat avec 37 pays au cours des six derniers mois.

Congo terminal aux cotes des artisans locaux pour le recyclage des pneus

Le 26 juillet 2022, Congo Terminal a signé un partenariat avec l’association le « Club des femmes artistes peintres et sculpteurs » en sigle CFAPS pour le recyclage des pneus. Les pneus recyclés deviennent des meubles ou des arts de décorations.Le partenariat conclu avec cette association prévoit la mise à disposition régulière des pneus usagés en fonction de l’activité. Ceux-ci sont repartis équitablement entre les membres de l’association. Les membres fabriquent des meubles et réalisent des structures à partir de pneus usagés et d’autres matériaux notamment le plastique, l’emballage des boites de conserve, etc. A ce tire 17 pneus usagés, ont été remis à l’association le vendredi 01 juillet 2022 en présence de Fridje BILONGUI, assistant environnement du pôle HSE accompagné d’agents de la direction technique. 

Pour Florence SOBLOG, Présidente de la l’association « le partenariat avec Congo Terminal nous permet d’avoir régulièrement la matière première. Elle nous a longtemps fait défaut. Nous disons merci à Congo Terminal pour son engagement à préserver l’environnement et sa volonté à accompagner lesartisans locaux »« Notre politique sociétale rime avec le local content et la préservation de l’environnement. Créer de la richesse, accompagner la promotion des actions locales, œuvrer pour une consommation responsable et une gestion durable des déchets sont au cœur de nos actions » soutient Patricia EKEY-MISSE,Responsable Régionale communication et développement durable. 

Engagé dans la démarche Green Terminal, processus de labélisation initié par Bolloré Ports, Congo terminal mène plusieurs actions en faveur de l’environnement. Notamment la consommation responsable, la préservation de la biodiversité et la promotion des actions de recyclage. Depuis 2013, l’entreprise a conclu un partenariat avec Total Energies pour le recyclage des huiles usagées. Elle vient de s’associer aux artisans pour le recyclage des capsules de café et sachets de thé. Elle recycle également les papiers usagés qui sont broyés et destinés à l’emballage de colis lors des expéditions.À propos de Congo TerminalCongo Terminal, concession de Bolloré Ports, est l’opérateur du terminal à conteneurs de Pointe Noire.L’entreprise est engagée dans un partenariat public-privé qui lui permet de répondre aux exigences de ses clients armateurs, importateurs ou exportateurs. 

Grâce à ses nombreux investissements, Congo Terminal participe à l’amélioration du pouvoir d’achat et contribue activement à la lutte contre la vie chère. Certifiée ISO 9001/2015, ISPS (sûreté) et Pedestrian Free Yard (HSE), l’entreprise dispose d’équipements et de technologies de pointe dont le système d’exploitation Navis 4 et bénéficie de la forte expérience portuaire du réseau Bolloré Ports. Congo Terminal emploie près de 900 collaborateurs congolais et mène des actions solidaires en faveur de la jeunesse, de la protection de l’environnement et de l’éducation.

www.congo-terminal.net Contact presse :Ghislain Maginot, Chef section Médias – Congo TerminalT +242 05 775 02 10 – ghislain.maginot@congo-terminal.com

Chute de la croissance économique du Malawi

L’estimation initiale de la croissance annoncée par le gouvernement au début de l’année était de 4%.Le taux de croissance économique du Malawi devrait décélérer à 1,7% en 2022 en raison de la guerre Russie-Ukraine, le changement climatique et la pénurie de devises étrangères, a déclaré vendredi la Banque centrale du pays.

Le gouverneur de la Reserve Bank of Malawi (RBM), Wilson Banda, a déclaré qu’après avoir montré des signes d’une reprise prometteuse, l’économie nationale connaît un ralentissement.

« Sur une base préliminaire, la croissance économique devrait ralentir à 1,7% en 2022, contre une croissance estimée à 3,9% en 2021, reflétant l’impact des pluies irrégulières enregistrées dans certaines parties du pays ; les tempêtes tropicales Ana et Gombe qui ont frappé de janvier dernier ; la faible offre de devises étrangères ; et l’impact de la guerre Russie-Ukraine qui ont entraîné une production sectorielle plus faible que prévu », a déclaré Banda.

Les tempêtes tropicales Ana et Gombe qui ont frappé ce pays d’Afrique australe ont affecté sa production agricole et paralysé sa production d’électricité. A ces dernières, s’ajoute le conflit russo-ukrainien qui a fait grimper les prix du carburant et des denrées alimentaires dans le monde entier.

« L’économie nationale a été durement touchée par l’escalade des tensions géopolitiques entre la Russie et l’Ukraine, car les engrais et le pétrole sont des importations stratégiques pour le Malawi », a poursuivi le gouverneur de la Banque centrale, Wilson Banda.

Les prix mondiaux élevés de ces produits de base ont contribué à une augmentation de 191 millions de dollars des importations, qui ont atteint 762,2 millions de dollars au cours du deuxième trimestre de 2022.

Cette hausse intervient dans le contexte d’une baisse de 14,3 millions de dollars des recettes d’exportation, qui ont atteint 168,7 millions de dollars.

La balance commerciale du Malawi s’est donc détériorée, passant de 456,6 millions de dollars au cours des trois mois précédents à moins 593,5 millions de dollars au cours du deuxième trimestre.

L’inflation a atteint une moyenne de 19,4% au cours du deuxième trimestre, contre 13,1% au cours des trois mois précédents.

Les terminaux du bassin du Congo réussissent une opération logistique de grande envergure

Le 25 juillet 2022, les équipes de Terminaux du Bassin du Congo (TBC), filiale de Bolloré Ports, ont pu
mettre à l’eau 3 bateaux pousseurs de plus de 50 tonnes chacun pour le compte d’un client forestier.
Une opération difficile pour un terminal équipé de grues de 40 tonnes maximum.Livrés en plusieurs lots au port fluvial de Brazzaville, les 3 bateaux y ont été entièrement assemblés, soudés et mis sur pied par le client durant trois (03) mois. Leur mise à flot par les équipes de TBC a nécessité de nombreuses études, une forte implication du HSE, des grutiers et l’utilisation simultanée de deux grues.« Au début de cette aventure le client n’était pas très rassuré. 

Mais notre expertise, nos procédures de sécurité et notre engagement dans la préservation des biens de nos clients ont été les facteurs clés de sa décision. La réussite de cette opération fait notre fierté. Le client est entièrement satisfait de notre travail » soutient Dzema AYESSA-NDINGA, Directeur Général Adjoint Terminaux du Bassin du CongoTBC.Engagé dans une politique de la modernisation du Port de Brazzaville, les Terminaux du Bassin duCongo y assurent les opérations de manutention et d’acconage. Avec ses 4 grues mobiles, l’entreprise qui bénéficie de la forte expérience portuaire du réseau Bolloré Ports développe l’offre sur les corridors stratégiques Pointe-Noire/Brazzaville, Pointe-Noire/Brazzaville/Kinshasa, Brazzaville/Bangui et désenclave ainsi les pays voisins tout en fluidifiant le trafic fluvial des marchandises.

À propos de Bolloré Ports Bolloré Ports possède une expertise reconnue dans la gestion des terminaux à conteneurs, la manutention conventionnelle et le métier d’agent maritime. Opérateurs de 21 concessions portuaires à travers le monde avec une forte empreinte africaine, Bolloré Ports a participé au développement des infrastructures portuaires sur le continent avec plus de 3,5 milliards d’euros investis au cours des dix dernières années. 

Bolloré Ports a également développé un réseau d’agences maritimes qui traitent chaque année plus de 7 000 escales pour le compte des armateurs. L’expérience de Bolloré Ports. dans les pays émergents lui a permis de se développer en Asie (Timor, Inde) et en Amérique (Haïti).

www.bollore-ports.comContact presse :Ghislain Maginot, 

Chef section MédiasT +242 05 775 02 10 – ghislain.maginot@bollore.com

L’Afrique du Sud passe à 60,6 millions d’habitants (officiel)

Pour avoir plus de détails sur sa population, le gouvernement fera cette année un recensement général de la population.La population sud-africaine a augmenté en 2022, malgré les effets de la Covid-19, le pays étant parmi les plus touchés par la pandémie en Afrique. Ainsi, la Nation arc-en-ciel compte désormais 60,6 millions d’habitants, selon un rapport de Statistics South Africa (Stats SA, agence publique) publié ce vendredi 29 juillet 2022 à Pretoria.

« Un taux de croissance positif indique que la population augmente malgré l’impact dévastateur de la Covid-19 dans le monde et à l’intérieur des frontières de l’Afrique du Sud », a expliqué l’agence publique de statistique sud-africaine.

Selon Stats SA, la pandémie de Covid-19 « a attiré l’attention, non seulement sur l’importance des soins de santé et des autres services sociaux dont la population a besoin, mais aussi sur le profil d’âge de la population et la vulnérabilité des populations clés du pays ».

La population âgée est le groupe le plus vulnérable aux comorbidités d’autres maladies et le plus susceptible de subir les effets dévastateurs de la Covid-19, selon le rapport.

L’accélération du programme de vaccination contre la Covid-19 afin de s’assurer que les travailleurs de la santé et les personnes âgées de 60 ans et plus ont été vaccinés a permis de sauver les personnes âgées, ce qui a entraîné une augmentation du taux de croissance de la population âgée (2,11%) en 2022, précise la Stats SA.

Guinée : « un risque de confiscation du pouvoir par les militaires » (chercheur)

Au lendemain des heurts lors de la manifestation interdite du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC) dans la capitale, Conakry, le fondateur du think tank Wathi, Dr Gilles Yabi, décrypte pour APA l’impasse dans laquelle se trouve la transition guinéenne.1. Dix mois après la chute d’Alpha Condé, les putschistes au pouvoir en Guinée semblent s’éterniser. Qu’est-ce qui explique cette situation ?

Tous ceux qui suivent les coups d’État dans la région ne s’étonneraient pas qu’il n’y ait pas de transfert du pouvoir aux civils à travers l’organisation d’élections libres et transparentes dix mois après le renversement d’Alpha Condé.

Nous nous attendions à ce que la transition dure un certain temps d’autant plus qu’il y avait a priori des réformes politiques et institutionnelles à effectuer. D’ailleurs, l’une des raisons avancées pour le coup d’État est le troisième mandat d’Alpha Condé et le vote d’une nouvelle Constitution à cette fin.

Nous imaginions donc que le calendrier de la transition devait inclure le réexamen des institutions et éventuellement une nouvelle Constitution ou une révision de l’actuelle. Mais tout cela prend du temps. Le plus inquiétant est que nous ayons le sentiment d’une absence de dialogue politique et social permettant de mettre en œuvre les réformes et d’avoir un agenda assez clair pour le reste de la transition.

Il ne faut pas aussi oublier le profil de l’auteur du coup d’État, en l’occurrence le colonel Mamady Doumbouya, qui était du cercle proche d’Alpha Condé. Dès le début, nous pouvions nous interroger sur ses réelles intentions et motivations.

Une fois qu’il arrive au pouvoir, il n’est malheureusement pas étonnant qu’il y ait la tentation pour lui ou certains de ses proches conseillers, membres de la junte, de rester le plus longtemps au pouvoir pour profiter de ses avantages. Dans l’histoire politique de la Guinée, il est arrivé qu’il y ait beaucoup d’espoir et que finalement ceux qui arrivent au pouvoir reproduisent strictement les pratiques politiques qu’ils dénonçaient.

2. Le coup d’État du colonel Mamady Doumbouya a largement été bien accueilli par l’opinion guinéenne. Une part importante de celle-ci commence à prendre ses distances avec la junte et parle de risque de confiscation du pouvoir par les militaires. A-t-elle raison ?

Il y a un risque de confiscation du pouvoir par les militaires pour une longue durée. Il n’y a pas de doute là-dessus. Je rappelle tout de même que les premières indications portaient sur trois ans de transition. Ce qui est quand même beaucoup même avec des réformes à mener.

Ce qui est encore plus préoccupant, c’est le sentiment d’une orientation de la transition essentiellement guidée par les militaires et suivie par des civils. Nous avons aussi l’impression d’une volonté de la junte d’écarter des acteurs importants de la politique guinéenne dans les discussions sur le contenu de la transition.

Il y a également des doutes sur les choix des hommes, notamment au Conseil National de Transition (CNT). De nombreuses personnes doutent de la crédibilité de certains responsables de cet organe de législation et donc de ses capacités de conduire les réformes politiques et institutionnelles attendues par les populations qui espèrent une véritable amélioration de la gouvernance, des changements dans les pratiques politiques et économiques qui ont maintenu jusque-là le pays dans la pauvreté.

3. Contrairement aux militaires maliens, la junte guinéenne a jusqu’ici évité d’être soumise à des sanctions et à l’isolement de la part de la communauté internationale. À quoi cela est-il dû ?

Par rapport aux sanctions, il faut d’abord souligner le fait que la Guinée a bénéficié des situations de transition déjà compliquées dans la région. Les sanctions très fortes, que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) a prises contre le Mali, ont mis en difficulté l’organisation sous-régionale sur le terrain d’une sortie de crise politique.

La perception très négative de son rôle dans ces transitions au niveau de l’opinion publique ouest-africaine et même au-delà s’est aussi accentuée. Il devenait donc difficile pour la Cédéao, avec les autres coups d’État en Guinée et au Burkina, de prendre les mêmes sanctions et de se retrouver à gérer des tensions dans trois pays au même moment.

Le deuxième élément important à souligner est que la Guinée est un pays un peu à part au sein de la Cédéao et surtout parmi les pays francophones. La Guinée a sa propre monnaie. Elle n’est pas membre de la zone franc de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).

Une partie des sanctions très importantes prises contre le Mali, les transactions financières dont celles qui passent par la Banque centrale, ne pouvait s’appliquer à la Guinée qui a une souveraineté sur le plan monétaire. De fait, cela a réduit la marge de manœuvre de la Cédéao.

Le troisième élément porte sur la structure même de l’économie guinéenne qui dépend beaucoup des ressources minières. D’une certaine manière, il est plus compliqué de sanctionner la Guinée pour avoir un impact très fort sur son économie et sur les ressources de l’État dans la mesure où elle peut toujours prélever directement des ressources auprès du secteur minier.

Tous ces éléments expliquent sans doute la perception assez rapide de la part des acteurs régionaux et internationaux de la nécessité d’avoir une approche un peu différente concernant la Guinée en termes de pertinence des sanctions. Cela dit, les discussions se poursuivent. La Cédéao, privilégiant la voie diplomatique, a désigné un médiateur.

Du côté des autorités de transition au Mali, la question de la souveraineté est fréquemment brandie. Par contre, la Guinée a une forme de culture de souveraineté bien plus ancienne. Cet héritage est toujours très présent.

C’est un pays beaucoup plus difficile à sanctionner et à isoler parce qu’au fond il peut s’adapter facilement. Un dernier élément qui distingue la Guinée du Mali ou du Burkina est son ouverture sur l’océan Atlantique.

La Guinée a un accès à la mer qui rend inefficace les sanctions commerciales. Avec le Port de Conakry, la Guinée est moins vulnérable à ce type de sanctions. Toutefois, il y a des sanctions traditionnelles déjà prises comme la suspension du pays des organes de la Cédéao.

Les Législatives, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent principalement de ces élections prévues le 31 juillet prochain.Ce dimanche, le Sénégal renouvelle son Assemblée nationale. La campagne électorale prend fin aujourd’hui. Dans L’Observateur, Mamadou Sy Albert, analyste politique et Docteur Momar Thiam, spécialiste en communication et marketing politique, estiment que « la coalition au pouvoir Benno Bokk Yakaar (Unis par le même espoir, en langue wolof) est passée à côté en basant sa (communication) sur les réalisations du chef de l’Etat tandis que la principale force de l’opposition Yewwi Askan Wi (Libérer le peuple, en langue wolof) a stagné sur le non à un 3e mandat » de Macky Sall.

À en croire Le Témoin, c’est un « sprint final » entre ces deux coalitions qui ont « rivalisé à distance dans la mobilisation des foules ». En compulsant les résultats des élections territoriales de janvier 2022, EnQuête arrive à la conclusion selon laquelle « des départements seront à coup sûr dans le giron de la majorité présidentielle, d’autres sont acquis à l’avance pour l’opposition et plusieurs autres sont dans l’incertitude totale ».

En tout cas, ce sont des élections législatives aux relents de « batailles locales » notamment à « Dakar, Guédiawaye, Thiès (Ouest) et Mbacké (Centre) », analyse Le Quotidien qui, par ailleurs, annonce le retour au Sénégal de Me Abdoulaye Wade (2000 – 2012) ce samedi pour « accomplir son devoir civique (et) apporter une caution morale » aux siens.  

La coalition Wallu Sénégal (Sauver le Sénégal, en langue wolof), dont la locomotive est le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) de l’ancien président, a noué une alliance avec Yewwi Askan Wi dans les départements où il y a le plus de sièges en jeu.

Sous le titre « Ce qui les fait courir », WalfQuotidien souligne que les parlementaires bénéficient d’un traitement (salaires, indemnités, voyages…) qui fait « pâlir d’envie plus d’un ». Tribune déplace le curseur en se demandant si on va vers « une rupture ou une continuité » à l’hémicycle. Pour ce journal, depuis l’indépendance du pays en 1960, « les législatures se suivent et se ressemblent ».

Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, le Khalife Général des Mourides (confrérie musulmane soufie), comme à son habitude en de pareilles circonstances, « a formulé des prières pour un scrutin apaisé », informe Le Soleil. Dans ce sens, mentionne Libération, Alioune Tine, président et fondateur du think tank Afrikajom Center, a demandé « au pouvoir et à l’opposition de reconnaître les résultats issus des urnes ».

Enfin, la Commission électorale nationale autonome (Cena), dans Sud Quotidien, dit « être déjà à pied d’œuvre pour assurer sa mission de veiller à la régularité et à la transparence » du vote.    

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

Les retombées des réformes structurantes sur les secteurs stratégiques et la situation du secteur de la location des voitures sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+ écrit que cette 23ème année du règne du Roi Mohammed VI a été fortement marquée par l’activisme royal visant à réformer plusieurs secteurs stratégiques, afin d’atteindre l’Etat social, ajoutant que cet engagement s’est traduit par le lancement de la réforme du système de santé, qui donnera un coup d’accélérateur au projet de généralisation de la protection sociale.

Côté économique, le Souverain a approuvé la nouvelle Charte de l’investissement, visant à donner un nouveau souffle au tissu économique à même d’amplifier la création d’opportunités d’emploi permanent et réduire les disparités entre les provinces et préfectures en termes d’attractivité, souligne la publication.

La vision avant-gardiste du Souverain se reflète aussi dans la résilience du Royaume face à une année de sécheresse et de crise économique mondiale, relève le journal, notant que le Maroc a pu limiter les dégâts, grâce à des mesures de soutien exceptionnelles, englobant tous les secteurs.

Sur le front diplomatique, l’activisme Royal continue de porter ses fruits, comme en témoigne la poursuite de la série d’inaugurations de plusieurs consulats à Dakhla et à Laâyoune, dont le nombre s’élève aujourd’hui à 26 représentations diplomatiques, ajoute l’auteur de l’article.

Ce sacre est le fruit d’un travail de longue haleine et d’un activisme Royal multidimensionnel de plusieurs années, dont l’objectif est d’asseoir le statut du Maroc comme puissance régionale et internationale à l’horizon 2035, conclut-il.

De son côté, +Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que grâce à la vision éclairée du Roi Mohammed VI, le pays a pu ouvrir le débat sur la gestion et la mise en place d’un système intégré pour les réserves stratégiques.

Sur le plan diplomatique, le Royaume continue sous la conduite du Souverain de multiplier les victoires sur la scène internationale, poursuit le quotidien.

Sur le plan social, le pays déploie le chantier de règne qui consiste à atteindre au cours des prochaines années une couverture sociale universelle, rappelle-t-il.

+Al Akhbar+ rapporte que les professionnels du secteur de la location de voiture tirent la sonnette d‘alarme. Plus de 7.000 entreprises seraient menacées de faillite imminente.

La publication explique que les patrons du secteur viennent de transmettre au chef du gouvernement et à la ministre de l’Economie et des finances une lettre dans laquelle ils font état de milliers de fermetures dues à la crise actuelle. Cette dernière est due aux répercussions de la crise du Covid-19 et que le secteur n’arrive toujours pas à dépasser.

Dans leur missive, les professionnels de la location de voiture dénoncent également les répercussions de leur exclusion de la liste des secteurs classés comme fortement impactés par la crise. Pourtant, selon leurs dires, leur activité reste étroitement liée à celle du secteur du tourisme, considéré comme sinistré. De plus, le secteur est constitué à 99% de TPE et de PME, soit des structures qui ne sont pas forcément armées pour faire face aux crises.