octobre 2022 - Page 21 sur 41 - Journal du niger

Coupe de la CAF : La RSB et l’AS FAR qualifiés pour le 2ème tour préliminaire additionnel

Le club marocain de la Renaissance sportive de Berkane, tenant du titre, s’est qualifiée pour le deuxième tour préliminaire additionnel de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), après sa victoire (2-0) face à Kwara United FC du Nigeria, en match retour du 2e tour préliminaire, samedi soir au stade municipal de Berkane.Les buts de la rencontre ont été marqués par Cheikh Djibril Ouattara (17è) et Charki Bahri (54è).

Le club Orange a réussi ainsi à renverser la vapeur après sa défaite (3-1), il y a une semaine en match aller à Lagos.

Ce succès permet aux coéquipiers de Bakr El Hilali de se qualifier pour le deuxième tour préliminaire additionnel qui verra la participation, également, des équipes éliminées du 2è tour préliminaire de la ligue des Champions.

Pour le compte de la même compétition, l’AS FAR, large vainqueur (4-0) à l’aller de la formation guinéenne d’Ashanti Golden Boys, a récidivé vendredi soir en déplacement (1-0) à Conakry, pour atteindre le prochain tour. Le tirage au sort du deuxième tour préliminaire additionnel aura lieu le 18 octobre au siège de la CAF au Caire.

Ce tour décisif est prévu le 2 novembre pour les matchs aller et le 9 novembre pour les matchs retour.

Burkina : Le capitaine Ibrahim Traoré rend hommage à Thomas Sankara

Après Roch Kaboré, le capitaine Ibrahim Traoré est le 2e président du Faso à déposer une gerbe au mémorial Thomas Sankara.Au lendemain de sa designation comme président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré a pris part, samedi 15 octobre 2022 à Ouagadougou, à la commémoration du 35e anniversaire de l’assassinat du père de la Révolution burkinabè.

A l’occasion, le capitaine Traoré, 34ans, a déposé une gerbe en la mémoire de son devancier et de ses douze compagnons assassinés, il ya 35 ans jour pour jour. Il a ensuite reçu le « flambeau de la révolution » de Thomas Sankara.

La présente commémoration s’est tenue sous le thème « passer le flambeau à la jeunesse ».

Le Colonel à la retraite, Pierre Ouédraogo, le président du Comité international Mémorial Thomas Sankara a expliqué qu’il s’agit d’une invite à la jeunesse pour s’approprier les idéaux de la Révolution Démocratique et Populaire, afin de continuer les luttes engagées depuis le 4 août 1983.

Thomas Sankara arrivé au pouvoir en août 1983 a été assassiné, après 4 ans de Révolution, le 15 octobre 1987.

En avril 2022, soit 35 ans après, les principaux assassins de Thomas Sankara et de ses 12 compagnons, Blaise Compaoré, le général Gilbert Diendéré et Hyacinthe Kafando, ont été condamnés à la prison à perpétuité.

Hier vendredi, la veuve Mariam Sankara a salué la tenue de ce procès et tous ceux qui ont lutté à cet effet.

« Notre lutte n’est pas finie. Dans une prochaine étape, il sera question du volet international du procès Thomas Sankara et ses 12 compagnons, volet devant faire la lumière sur les complicités extérieures de ces assassinats », a-t-elle insisté.

Elle a exhorté les « amis » de son époux et la jeune génération « à rester vigilants et patients car il nous faut franchir une étape décisive ».

« La campagne « lutte contre l’impunité, justice pour Thomas Sankara » continue. Nous ne devons pas nous laisser distraire par ceux-là même qui n’ont jamais voulu de ce procès », a fait noter Mme Sankara.

L’activiste Nathalie Yamb, persona non grata en France

Paris reproche à la militante suisso-camerounaise d’encourager le recours à la violence à l’encontre des symboles de la présence française en Afrique.Nathalie Yamb ne séjournera pas de sitôt en France. Selon RFI, cette figure très populaire sur les réseaux sociaux a reçu vendredi 14 octobre, par lettre recommandée, l’arrêté pris à son encontre en janvier l’interdisant d’entrée et de séjour sur le territoire français. « Nous voulons nous assurer qu’elle est bien informée qu’elle est sous le coup de cette mesure pour incitation à la haine et à la violence », explique au média français, ce samedi, une source proche du dossier.

Agée de 52 ans, Mme Yamb est connue sur les réseaux sociaux pour ses dénonciations virulentes à l’égard de l’intervention de la France sur le continent. Surnommée « la dame de Sotchi », allusion à son discours remarqué lors du premier sommet Russie-Afrique qui s’est tenu en 2019 dans cette station balnéaire de la mer Noire, elle compte plusieurs milliers d’abonnés sur Twitter comme sur sa chaîne YouTube et se présente comme une militante panafricaine anti-impérialiste.

En dehors de la France, elle s’attaque à certains chefs d’Etat africains, comme le Sénégalais Macky Sall, le Nigérien Mohamed Bazoum ou encore l’Ivoirien Alassane Ouattara, qu’elle qualifie de « valets » de l’ex-puissance coloniale. A l’inverse, elle applaudit certains chefs de juntes militaires ouest-africaines à l’instar du colonel malien Assimi Goita.

Justifiant sa décision contre Nathalie Yamb, Paris explique que ses « propos virulents à l’égard des positions françaises sur le continent africain(sont) susceptibles de favoriser l’entrisme des puissances étrangères hostiles à la France sur le continent africain et d’alimenter le développement d’un ressentiment populaire anti-français en Afrique, mais également parmi les diasporas africaines en France ». Sous ce rapport, les autorités françaises estiment qu’il « est à craindre que sa présence en France provoque de graves troubles à l’ordre public ».

Début septembre, le président Emmanuel Macron avait exhorté les diplomates français à être « plus réactifs » sur les réseaux sociaux pour mieux riposter aux attaques que subit la France en direction des opinions publiques, notamment en Afrique. Dans cette entreprise, le dirigeant a appelé à « mieux utiliser le réseau France Médias Monde », regroupant la chaîne d’information France 24 et la Radio France internationale (RFI).

Pour M. Macron, ces entités très suivies en Afrique et interdites de diffusion depuis plusieurs mois au Mali sont « absolument clé ». Elles doivent « être une force pour nous » face à la saturation de l’espace médiatique du continent par « le narratif russe, chinois et turc ».

Au lendemain de cette déclaration du chef de l’Etat français, les journalistes du groupe l’ont « vigoureusement » dénoncée dans un communiqué, rappelant à Emmanuel Macron que France Médias Monde n’est pas « au service d’une ligne politique présidentielle ou gouvernementale ».

Sénégal : les députés invités à tirer les leçons du 12 septembre

L’Assemblée nationale sénégalaise s’apprête à examiner le projet de budget de 2023, plus d’un mois après l’élection mouvementée de son président, Amadou Mame Diop.Les échos belliqueux de la rentrée parlementaire au Sénégal, le 12 septembre dernier, ont retenti jusqu’au-delà de ses frontières. Ce jour-là, les images de l’élection dans une ambiance proche du chaos du président de la quatorzième législature ont fait le tour du monde. Bagarres, insultes, cris et micro arraché, les députés du pouvoir (83 députés) et de l’opposition (82 députés) se rivalisaient d’ardeur, chaque camp voulant imposer sa loi. Les gendarmes ont été appelés à la rescousse, à l’intérieur même de l’hémicycle, pour rétablir l’ordre et permettre la suite du scrutin.

Un mois après, le nouveau président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, député de la coalition présidentielle, appelle ses collègues à éviter de retomber dans ces travers qui ont écorné l’image démocratique du pays. « Ne perdons pas de vue que, après l’épisode malheureux du 12 septembre dernier, nous sommes surveillés et attendus par le peuple sénégalais et même, au-delà, par tous ceux qui ont eu à regretter ces évènements jusqu’au-delà de nos frontières », a dit M. Diop, à l’ouverture, vendredi 14 octobre, de la session ordinaire unique 2022-2023 de l’Assemblée nationale en présence de 154 députés sur 165.

Dans les prochaines semaines, le parlement sénégalais sera très actif avec le marathon budgétaire qui doit démarrer. D’ici là, les députés doivent étudier le projet de budget de l’année d’exercice 2023. Il est arrêté à 6400 milliards FCFA par le conseil des ministres, début octobre. Selon L’Observateur, 45 % de ce montant seront « affectés au social » pour soulager les ménages, conformément à la promesse du chef de l’Etat de lutter contre la vie chère. Les élus devront examiner ce projet de budget en commissions avant de passer à son vote en plénière.

Faire bloc face à la tension géopolitique

L’hémicycle se caractérisant désormais par un équilibre des forces entre l’opposition et le pouvoir, l’adoption de chaque projet de loi ou proposition de loi est incertaine. Le camp présidentiel a perdu sa majorité absolue de 83 députés après le départ de l’ex-Premier ministre Aminata Touré, tête de liste de Benno Bokk Yakaar (BBY, unis pour un même espoir) aux élections législatives du 31 juillet 2022.

Mme Touré n’a pas pardonné à ses ex-camarades et au président Macky Sall d’avoir brisé son rêve de se hisser au perchoir à la place d’Amadou Mame Diop, le député-maire de la ville de Richard-Toll (nord), peu connu du grand public. Devenue députée non-alignée, elle a engagé le combat contre la mouvance présidentielle. Elle vient de proposer une loi pour « limiter » les pouvoirs de nomination du chef de l’Etat à l’égard de certains membres de son cercle familial.

Toutefois, le président du groupe parlementaire de BBY, Oumar Youm, espère pouvoir compter « sur la responsabilité de l’opposition » afin de ne pas bloquer le vote du budget, non sans dire qu’ils vont « surveiller » leur ex-camarade Aminata Touré. En revanche, celle-ci fait savoir qu’elle ne se « préoccupe même pas de BBY » alors que Malick Kébé, député de Yewwi Askan Wi (libérer le peuple), la principale coalition de l’opposition, affirme qu’ils « ne voteront pas un budget de complaisance ».

Dans ces circonstances, le successeur de Moustapha Niasse au perchoir estime que les divergences politiques ne doivent pas avoir raison de l’essentiel. Selon Amadou Mame Diop, l’intérêt supérieur de la nation doit être privilégié par les députés de tout bord au regard du contexte mondial tendu par la guerre en Ukraine après la pandémie de Covid-19, avec des retentissements sur plusieurs pays africains dont le Sénégal.

« La situation géopolitique et économique internationale très tendue impacte aussi nos réalités quotidiennes. Elle fait aussi de l’exercice budgétaire de cette année une épreuve particulière. Nous pouvons déjà, en attendant d’entrer dans le vif du sujet prochainement, nous réjouir de l’intention affichée du gouvernement de donner la priorité à un budget social », affirme M. Diop.

A cet effet, « je voudrais inviter chacun d’entre nous à y mettre le sien nécessaire pour faire de ce cycle marathonien une œuvre de succès conformément à la mission qui nous est dévolue par le peuple sénégalais à savoir le vote des lois et le contrôle de l’action gouvernementale », a ajouté le président de l’Assemblée nationale, conscient que « c’est bien entendu un contexte particulier qui marque notre législature et qui n’est pas que politique ».

ASECNA: le Conseil des ministres invité à se pencher sur la grève des contrôleurs aériens

L’Union des syndicats des contrôleurs aériens de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (USYCAA) a demandé, vendredi à Dakar, aux ministres des Transports aériens des pays membres de l’ASECNA de trouver des solutions à sa plateforme revendicative.Une grève des contrôleurs aériens a perturbé les 23 et 24 septembre 2022 le trafic aérien dans les 18 États de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA). Dans ce contexte, les ministres des Transports aériens se réunissent ce lundi 17 octobre à Dakar, poussant l’Union des syndicats des contrôleurs aériens de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (USYCAA) à leur demander de trouver des solutions aux points revendicatifs relatifs, entre autres, à l’amélioration des conditions de travail et à de meilleurs plans de carrière.

« Nous demandons aux ministres, les seuls capables aujourd’hui de trouver une solution, face au manque de volonté affiché par le Directeur général, à être vigilants à la manipulation et la campagne de diabolisation à notre égard en cours, afin d’urgence, trouver une solution heureuse par rapport à notre plateforme revendicative », a lancé Paul François Gomis, son secrétaire général.

S’exprimant au cours d’un point de presse, M. Gomis a précisé que « nous avons suspendu le mot d’ordre sur la demande de nos ministres de tutelle, les ministres en charge du transport aérien pour leur permettre de se réunir lors d’une réunion prévue le 17 octobre à Dakar ». 

Toutefois, a poursuivi le SG de l’USYCAA, « il y a des suspensions qui ne sont pas encore levées, les camarades ne sont pas sur les tableaux de service, ils ne travaillent pas et, nous connaissons leurs intentions derrière tout cela ».

Stress hydrique, rentrée parlementaire et économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La problématique de l’eau, les enjeux de la nouvelle année législative et la croissance de l’économie nationale sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce samedi.+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a appelé, vendredi, à un traitement diligent de la problématique de l’eau, dans toutes ses dimensions, et à rompre avec toutes les formes de gaspillage ou d’exploitation anarchique et irresponsable de cette ressource vitale. 

Présidant l’ouverture de la 1ère session de la 2ème année législative de la 11ème législature, le Souverain a souligné que « l’état actuel des ressources hydriques nous interpelle tous, gouvernement, institutions et citoyens », ajoutant qu’il « exige de nous, un devoir de vérité et de responsabilité, dans notre action pour remédier aux faiblesses et aux carences qu’elle révèle ».

La Vie éco, qui aborde les enjeux de la nouvelle année législative, écrit que cette année législative sera des plus charnières et que sa première session (d’automne) sera plus prolifique sur le plan législatif que ses semblables.

Mais, avec une inflation record, certains élus, notamment de l’opposition, ne manqueront pas de placer la flambée des prix au cœur des débats, et laisseront ainsi de côté « le bon sens » pour “prendre des raccourcis” et rendre le gouvernement responsable du renchérissement des prix, déplore l’hebdomadaire.

“C’est le jeu politicien, populiste, démago et improductif auquel ils nous ont généralement habitués”, estime-t-il.

Au-delà de ces débats stériles, cette session législative sera certainement plus fertile, et ne devrait pas se cantonner à l’adoption de la Loi de finances 2023, mais connaîtra également l’approbation de la loi-cadre formant Charte d’investissement qui a déjà été approuvée en commission à la Chambre des représentants, fait-il savoir.

Il y a aussi le projet de loi concernant la réforme du système de santé qui va de pair avec la généralisation de la protection sociale, le projet de loi modifiant le code de commerce relatif aux délais de paiement, la réforme du Conseil de la concurrence, mais surtout celui encadrant l’exercice de droit de grève, entre autres, ajoute-t-il.

L’adoption de ces textes, qui sera une prouesse pour l’institution législative, sera possible grâce à une majorité parlementaire qui a accordé ses violons bien avant de prendre les rênes mais surtout qui fait du dialogue et de la concertation son mantra, estime-t-il.

L’opposition sera dans son rôle de “vilipender” l’action de l’Exécutif soutenu par sa majorité, quoique “consciente que les réformes doivent avancer à la bonne cadence”, à savoir “avec célérité, sérénité et efficacité”, relève-t-il.

+Finances News Hebdo+, qui s’attarde sur la croissance de l’économie nationale, écrit qu’avec “quelques averses orageuses” enregistrées en cette première quinzaine d’octobre 2022, il est certainement encore tôt pour s’inquiéter, mais qu’il faudrait “rester sur ses gardes”, d’autant plus que ces dernières années, le Maroc a connu des épisodes de sécheresse violente.

Des sécheresses de plus en plus récurrentes, nourries par les changements climatiques, qui alimentent allègrement le déficit hydrique sévère que connaît le Royaume, et plombent surtout l’économie nationale, constate le journal.

Et c’est la problématique majeure à laquelle est confronté le gouvernement: la croissance reste largement tributaire de la campagne agricole, donc de la pluviométrie, relève-t-il.

Dans un contexte où il y a une récurrence des sécheresses, la croissance est malmenée, vu que le PIB non agricole n’est pas suffisamment robuste, souligne la publication.

Dans pareil contexte, et avec le modèle de croissance actuel du Maroc, faire des projections c’est comme jouer au loto: il faut cocher les cases… et prier ensuite, ajoute-t-il.

Côte d’Ivoire : 4e édition des Awards des entreprises le 8 décembre

Cet évènement qui se veut la célébration du top management des entreprises, vise à prôner les valeurs de l’Afrique, les performances des entreprises africaines, la RSE et les acteurs économiques africains.Selon son promoteur, Amos Beanaho, les efforts, la qualité des services et de la contribution des entreprises ainsi que des institutions au développement économique et écologique du pays méritent bien d’être reconnus.  

Cette année 2022, la 4e session est appelée  » L’édition de la maturité  » des Awards des entreprises. Elle abritera une exposition, un meet up (forum), un B to B et un dîner de Gala suivi de la remise des prix aux lauréats.   

Lors de cette édition, les organisateurs disent attendre quelque 3.000 visiteurs à ce forum autour du thème « Financement des entreprises » et plus de 900 convives de haut rang pour le gala et la remise des prix.

Concernant le thème de ces Awards des entreprises, M. Bokoro Sagesse, a fait observer qu’il s’agira entre autres de faire comprendre que l’entrepreneuriat est possible sans prêt auprès d’une banque. L’on a le Super prix, le prix sectoriel, le prix individuel et les prix spéciaux considérés comme des prix hors compétition.

 

Pose de la 1ère pierre de la nouvelle ambassade du Maroc à Abidjan

La nouvelle Chancellerie du Royaume du Maroc en Côte d’Ivoire, dont les travaux s’étendront sur 24 mois, sera bâtie sur une superficie de 1.740 m2L’architecture de l’édifice, un bâtiment R+3 avec deux sous-sols, valorise le patrimoine culturel marocain. La pose de la première pierre s’est faite en présence de la cheffe de la diplomatie ivoirienne, Mme Kandia Camara, de diplomates et de plusieurs autorités.

Selon l’ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani, cet « évènement historique (…) établit une nouvelle phase de la coopération bilatérale constructive, qui confirme l’engagement du Royaume du Maroc à renforcer les relations de partenariats et de coopération effectives avec le pays frère ».

Le diplomate du Royaume chérifien s’est réjoui de ce que « cet édifice restera pour la postérité à l’instar de la construction de la mosquée Mohamed VI d’Abidjan ». Les relations diplomatiques entre la Côte d’Ivoire et le Maroc durent depuis 1962.

La ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la diaspora, Kandia Camara, a dit que « ce chef d’œuvre qui va être réalisé » traduit « la symbolique de l’excellence des relations d’amitié et de fraternité qui existent » entre la Côte d’Ivoire et le Maroc.

L’Etat de Côte d’Ivoire bénéficie chaque année de centaines de bourses offertes par l’ambassade aux étudiants ivoiriens, afin d’aller parfaire leurs connaissances au Maroc. Elle a rappelé la mosquée en construction à Treichville, est également offerte par le Royaume chérifien à la communauté musulmane.  

 

Le Maroc accueille le prochain congrès mondial des ressources humaines

Le Maroc a été désigné par la Fédération mondiale des associations de gestion des ressources humaines (WFPMA) pour organiser le prochain congrès mondial des ressources humaines.« L’événement se déroulera les 11, 12 et 13 mai 2023 à Marrakech », a affirmé le président de l’Association des Gestionnaires et Formateurs des Ressources Humaines (AGEF), Zakaria Rbii, en marge du 24e HR Summit dont les travaux ont démarré ce vendredi 14 octobre à Marrakech.

S’exprimant à ce propos, le vice-président de la WFPMA, Areff Salauroo, a tenu à rappeler que le congrès mondial des Ressources Humaines est un événement qui a lieu tous les quatre ans mais à chaque fois dans un continent différent. 

« Le futur congrès sera destiné à l’Afrique et c’est le Maroc qui assurera son organisation », a-t-il confirmé tout en exprimant son plaisir d’organiser cet événement d’envergure au sein de la ville ocre.

Les travaux du 24e HR Summit se poursuivent jusqu’au samedi 15 octobre avec au programme des panels et des ateliers offrant ainsi l’occasion aux professionnels RH de débattre sur l’avenir de ce métier en perpétuel changement. La thématique retenue pour cette édition étant « Anticipons les Mutations ».

Déchets électroniques: pour un recyclage encadré en Afrique

Dans les années à venir, le continent noir devrait générer plus de déchets électroniques que l’Europe, en raison de sa consommation exponentielle d’ordinateurs et de téléphones portables selon l’Institut mondial pour la croissance verte (GGGI, sigle anglais).Depuis 1992, année d’entrée en vigueur de la convention de Bâle, l’exportation de déchets dangereux d’un pays vers un autre, sauf si ceux-ci peuvent être réutilisés ou réparés est interdite. Pourtant, nombre de pays occidentaux continuent d’exporter principalement vers l’Afrique. Pour contourner cette législation et éviter le coût de la dépollution, les pays exportateurs présentent une grande partie de leurs équipements défectueux comme des appareils d’occasion.

Rien qu’au Sénégal, les projections tablent sur une multiplication par 2,5 des tonnes de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). De 17.000 tonnes en 2019, ils devraient passer à 43.000 tonnes toutes catégories confondues à l’horizon 2030 selon la représentante Résidente du GGGI au Sénégal, Assana Magagi- Alio.

Face à l’ampleur du phénomène, elle a invité les Etats africains à « évoluer vers un recyclage plus encadré » afin d’en extraire notamment les métaux précieux.

S’exprimant vendredi à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des DEEE, Mme Assana a indiqué qu’au Sénégal, l’importation croissante d’équipements électriques et électroniques révèle la nécessité de répondre à des enjeux sanitaires, environnementaux et sociaux d’envergure.

En effet, a-t-elle signalé, les échanges internationaux et les importations croissantes (qui représentent la quasi-totalité du gisement), l’omniprésence du secteur informel sur tous les maillons de la filière, le cadre réglementaire et juridique national en mutation sont autant d’enjeux propres au secteur des DEEE au pays de la Teranga.

Pour faire face à ces challenges, son organisation contribue à travers la mise en place d’un éco-organisme et un cadre juridique. GGGI a également procédé à une analyse qualitative de la filière afin d’avoir une cartographie fine des acteurs caractérisant leur positionnement et leurs interactions sur les différents maillons de la filière, et ainsi d’en comprendre les modes de fonctionnement.

Elle a profité de l’occasion pour lancer un appel aux plus hautes autorités du pays pour la signature du projet de décret relatif la réforme juridique liée à la structuration de la filière.

De son côté, le Secrétaire général du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition Écologique, Malick Sow, a noté que les TIC peuvent avoir un impact négatif aussi bien sur la santé des populations, sur l’environnement que sur la consommation énergétique.

« Il urge dès lors de s’atteler à la réglementation du secteur de manière durable », a-t-il déclaré. Il a ainsi rappelé « la nécessité de prendre en compte et d’assurer le traitement et le recyclage d’au moins 90% des déchets des équipements électriques et électroniques, d’ici à 2025 » comme le stipule le document stratégique SN2025. Ce dernier est le plan de développement numérique du Sénégal à l’horizon 2025.