février 2024 - Page 3 sur 6 - Journal du niger

Le Général Gowon appelle à la sauvegarde de la CEDEAO

Le général Yakubu Gowon, ancien président du Nigeria et membre fondateur de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a adressé une lettre ouverte aux chefs d’États de la région, le mercredi 21 février, dans laquelle il exprime son inquiétude face à la crise que traverse l’organisation. Il dénonce la décision du Burkina Faso, du Mali et du Niger de se retirer de la CEDEAO, suite aux sanctions imposées par celle-ci après les coups d’État militaires survenus dans ces pays. Il critique également la gestion actuelle de la CEDEAO, qu’il accuse de négliger le bien-être des citoyens et de favoriser les intérêts politiques et économiques de certains États.

Le général Gowon, qui a présidé le Nigeria de 1966 à 1975 et qui a participé à la création de la CEDEAO en 1975, rappelle les objectifs initiaux de l’organisation : promouvoir la coopération et l’intégration régionales, garantir la libre circulation, l’installation et le commerce des personnes et des biens, et assurer la paix, la sécurité et la stabilité dans la région. Il souligne que les tensions et les divisions actuelles  menacent les objectifs de la CEDEAO, qui risquent de compromettre le développement et la cohésion de l’Afrique de l’Ouest.

Le général Gowon lance donc un appel solennel aux dirigeants de la CEDEAO, au nom des pères fondateurs, pour qu’ils mettent de côté leurs différends et qu’ils se réunissent pour trouver une solution à la crise. Il propose la levée des sanctions contre les pays frondeurs et l’organisation d’un sommet extraordinaire pour discuter de l’avenir de la CEDEAO. Il affirme que seuls le dialogue et la solidarité peuvent permettre de sauver l’organisation et de préserver les intérêts des populations de l’Afrique de l’Ouest.

 

Arsenal vs Newcastle : apprends-en sur le match au sommet de l’EPL !

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Arsenal est au mieux de sa forme
Pendant le marathon de Noël et de Nouvel An en EPL, Arsenal a subi deux défaites douloureuses contre West Ham et Fulham, ainsi qu’une domination de Liverpool en FA Cup. L’équipe a joué de manière si peu convaincante qu’elle a été rapidement éliminée de la course au titre. En Angleterre, on parle du manque d’esprit de compétition d’Arsenal, de son incapacité à tenir le coup et de l’incapacité de Mikel Arteta à l’amener au niveau supérieur.
La méfiance et le scepticisme des experts n’ont pas échaudé l’équipe, mais l’a obligée à serrer les dents. Arsenal a répondu à toutes les critiques par une série convaincante de 5 victoires consécutives avec un score total de 21:2. Les Canonniers ont balayé Crystal Palace et Burnley sur le même score de 5:0, et ont également pris une revanche écrasante sur la défaite injuste subie au premier tour face à West Ham (6:0). La victoire la plus précieuse de cette série a été celle contre Liverpool (3:1), où Arsenal a surclassé à juste titre son rival direct. Les pépites d’Arteta ont concédé un but illogique en fin de première mi-temps, mais sont venus à bout des Reds au retour des vestiaires.
Arsenal a radicalement amélioré la qualité de sa défense et continue à faire preuve d’une efficacité enviable dans la réalisation des coups francs. Les piètres performances en première partie du championnat ont donné lieu à de nombreuses rumeurs concernant l’achat d’un attaquant de pointe lors du mercato hivernal, mais Mikel Arteta s’en est débrouillé plus élégamment. La décision de l’entraîneur de titulariser Leandro Trossard au poste de l’avant-centre pourrait être le moment clé de la saison. Du haut de son 1 m 71, le Belge se sent comme un poisson dans l’eau dans son nouveau rôle et fait oublier les problèmes liés à Gabriel Jesus et Eddie Nketiah. Trossard se montre chatoyant dans la finition des offensives de Bukayo Saka et Martin Ødegaard, Declan Rice gardant le contrôle de l’axe central du terrain.

Trois jours avant le match contre Newcastle, Arsenal se déplace à Porto en Ligue des champions. Les Canonniers entament une période difficile de la
saison, mais ils l’abordent en pleine forme et sont prêts à prendre leur revanche sur les Magpies après la scandaleuse défaite de novembre. Sur leur terrain, les Londoniens n’encaissent pas de buts depuis 8 matches d’affilée contre Newcastle et sont prêts à prolonger la série le 24 février.

Newcastle remonte la pente

Le début de saison peu convaincant de Newcastle a une explication simple. Le gardien Nick Pope et le meilleur attaquant Alexander Isak restent toujours à l’infirmerie. Le casse-tête d’Eddie Howe est aggravé par la blessure du milieu de terrain Joelinton et la suspension de Sandro Tonali, pour lequel le club a payé 70 millions d’euros cet été. Cependant, l’épidémie de blessures s’est récemment calmée, et les résultats des Magpies s’en sont immédiatement trouvés améliorés. L’équipe n’a pas connu de défaite lors des cinq derniers matches avec un bilan de 14 buts marqués.

Newcastle n’a aucune chance de terminer dans le top 4 de l’EPL pour la deuxième saison consécutive, et l’équipe est considérée comme un outsider contre Arsenal. En même temps, les Magpies sont capables de se battre à armes égales contre les prétendants au titre, comme ils l’ont prouvé lors des matchs contre Liverpool et Manchester City. Note également les bonnes statistiques d’Eddie Howe contre Arsenal : 2 victoires et 1 nul en 5 matchs.

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Coupe nationale : les 36 clubs du tour préliminaire sont connus

La fédération nigérienne de football (FENIFOOT) a organisé, ce jeudi 15 février 2024, le tirage au sort des équipes qui participeront au tour préliminaire de la coupe nationale, édition 2023-2024. Ce tirage a concerné 36 clubs issus des Ligues régionale et Nationale, qui devront s’affronter pour accéder au second round. Seuls 18 clubs pourront continuer la course au trophée national.

Le Secrétaire général de la FENIFOOT, M. Moumoui Amadou, a accueilli les participants à cette cérémonie, qui s’est déroulée au siège de la fédération à Niamey. Il a souligné l’importance de cette compétition, qui suscite l’intérêt des autorités et du public. Il a également rappelé que la coupe nationale est la troisième compétition du football nigérien, après la super ligue et la ligue nationale.

Le Directeur de la compétition de la FENIFOOT, M. Lawali Garba, a expliqué le déroulement du tour préliminaire, qui débutera le 23 février 2024. Il a précisé que sur les 18 clubs qualifiés, 3 seront éliminés pour retenir les 15 clubs qui rejoindront les 17 clubs de la super ligue pour la phase éliminatoire. Il a invité tous les acteurs du football à se mobiliser pour le bon déroulement de cette compétition.

Le tirage au sort a été effectué en présence du président de l’association régionale de ligue de Maradi, des présidents des Associations régionales de football, des représentants des clubs et de certains acteurs du football. Il a donné lieu à 18 rencontres, dont voici la liste :

  • N DENDI-AS VOLCAN
  • ENTENTE FC-LANTARKI FC
  • NASSARAT- ET FILANTE
  • SULTANAT FC-NASSARA
  • AC AVENIR-BARKA FC
  • AS CBK-TELWA FC
  • ETOILE ROUGE-KANDADJI SP
  • NIIMA FC-AS SAGA
  • DAN GOURMOU-MALBAZA FC
  • AS ZAM-AS UAM
  • SONIANTCHA FC-DILERAM FC
  • ATLANTIQUE FC-WOMBAYE AC
  • MARHABA FC-AS TOUDOU
  • MONIO FC-ABZIN FC
  • DAN KASSAWA-KANDARGA FC
  • AS LIBORE-BOBOYE FC
  • BAGAZAM FC-AMINTCHI FC
  • AS BOURJA-AS SONICHAR

Première session extraordinaire des Ministres des pays de l’AES

Les ministres de la Défense, des Affaires étrangères et de l’Administration territoriale des trois pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger, se sont réunis ce jeudi 15 février 2024 à Ouagadougou, pour faire le point sur les avancées de cette initiative régionale lancée en septembre 2023.

Le point sur les avancées des initiative régionales lancées en septembre 2023 pas pas les pays de l’AES.

L’AES, qui repose sur la signature de la Charte du Liptako-Gourma, vise à renforcer la coopération entre les trois pays voisins, confrontés à des menaces communes, telles que le terrorisme, l’instabilité politique, la pauvreté ou le changement climatique. Les ministres ont salué la vision des chefs d’État qui ont impulsé ce projet, fondé sur la fraternité, la solidarité et la complémentarité.

 

les pays de l' AES se sont réunis ce jeudi 15 février 2024 à Ouagadougou, pour faire le point sur les avancées de cette initiative régionale
Ils ont également fait état des progrès réalisés par l’AES, notamment dans le domaine de la lutte contre le terrorisme, grâce à la mise en commun des moyens militaires et des renseignements, ainsi que dans le domaine de la diplomatie, grâce à des positions communes et cohérentes sur la scène internationale.  Ils ont souligné l’importance de communiquer efficacement sur les actions et les résultats de l’AES, afin de la rendre plus visible et plus crédible auprès des populations et des partenaires.

Par ailleurs, les ministres ont réitéré leur soutien à la décision des chefs d’État de quitter la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qu’ils ont jugée inefficace et inadaptée aux réalités et aux besoins de leur pays. Ils ont affirmé leur volonté de construire leur propre modèle de développement, basé sur leurs ressources et leurs capacités propres.

Enfin, les Ministres ont réaffirmé leur engagement à poursuivre le processus de mise en œuvre de l’AES et de la création de la Confédération des trois États, qui devrait aboutir à une intégration plus poussée entre les trois pays, conformément à la vision des Chefs d’État et aux aspirations des populations.

L’Alliance des États du Sahel renforce sa coopération

Une délégation ministérielle malienne, conduite par le colonel Abdoulaye MAIGA, Ministre d’État, Ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Porte-parole du Gouvernement, est arrivée le mercredi 14 février 2024 à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. Les ministres d’État burkinabè chargés de la Défense et des Affaires étrangères ont reçu la délégation malienne, en vue de participer à la réunion des ministres de l’Alliance des États du Sahel (AES), qui se tiendra le jeudi 14 février.

L’Alliance des États du Sahel (AES), qui regroupe le Mali, le Burkina Faso et le Niger, est une initiative régionale visant à renforcer la sécurité, la stabilité et le développement dans la zone sahélienne, confrontée à de multiples défis. Le Mali, qui compte sept représentants au sein de cette réunion, dont Son Excellence Monsieur Abdoulaye DIOP, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, affiche sa volonté de s’impliquer pleinement dans ce processus de coopération.

Par ailleurs, la réunion des ministres de l’Alliance des États du Sahel  sera l’occasion d’aborder des sujets stratégiques pour l’avenir de l’Alliance, tels que l’extension de ses domaines d’intervention, la mise en place de ses organes de décision ou encore la création d’une confédération entre les trois pays. Ensuite, les ministres soumettront ces questions à l’approbation du collège des chefs d’État et de gouvernement de l’AES, qui se réunira ultérieurement.

L’Alliance des États du Sahel est un centre de formation et de recherche dédié à la promotion et à la diffusion des modes alternatifs de règlement des différends, tels que l’arbitrage, la médiation, la conciliation, la négociation, etc. Il propose des formations certifiantes, des séminaires, des conférences, des publications, ainsi qu’un service d’accompagnement et d’orientation des parties vers le mode de règlement le plus adapté à leur situation.

La BOAD et la CEDEAO discutent du retrait de trois pays

En marge des travaux du Conseil exécutif de l’Union africaine qui se tiennent au siège de l’organisation panafricaine à Addis-Abeba, le président de la Banque Ouest africaine de développement (BOAD), M. Christian Adovelande, a eu, à sa demande, une séance de travail avec le Dr Omar Alieu Touray, président de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ce mercredi 14 février 2024.

 Le retrait de trois pays de l’AES compromet l’intégration économique et la stabilité politique de la région

L’objectif de cette rencontre était d’échanger sur la situation qui prévaut dans la communauté régionale, à la suite de l’annonce du retrait de trois pays membres, à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger, qui ont formé l’Alliance des États du Sahel (AES), le 16 septembre 2023.

Le président de la BOAD a exprimé sa préoccupation face à cette décision qui risque de compromettre l’intégration économique et la stabilité politique de la région. Il a souligné le rôle de la BOAD comme acteur du développement et partenaire financier des pays membres de la CEDEAO et a réaffirmé son engagement à soutenir les efforts de dialogue et de médiation entre les parties.

la CEDEAO respecte le choix souverain des trois pays

Le président de la Commission de la CEDEAO a remercié le président de la BOAD pour son soutien et sa sollicitude. Il a fait part de sa lecture du contexte qui a conduit au retrait des trois pays, qui ont invoqué des raisons de sécurité, de souveraineté et de développement. Le Dr Omar Alieu Touray a rappelé les mesures prises par la CEDEAO pour tenter de résoudre la crise, notamment les sanctions économiques et diplomatiques, les missions de bons offices et les sommets extraordinaires.

Il a également évoqué les conséquences du retrait des trois pays sur le fonctionnement de la CEDEAO, notamment sur le plan juridique, institutionnel, financier et commercial. Le président de la Commission de la CEDEAO a indiqué que la CEDEAO respectait le choix souverain des trois pays, mais qu’elle restait ouverte au dialogue et à la coopération.

Les deux responsables ont convenu de maintenir le contact et de poursuivre les consultations sur cette question, qui revêt une importance stratégique pour l’avenir de la région. Ils ont également réaffirmé leur volonté de renforcer la collaboration entre la BOAD et la CEDEAO, dans le cadre de la mise en œuvre de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et des Objectifs de développement durable.

 

La RDC mobilise 123,5 millions $ pour régler ses arriérés envers les entreprises pétrolières en partenariat avec quatre banques locales

Pour accélérer les réformes entreprises ces dernières années dans le secteur pétrolier, le gouvernement de la République démocratique du Congo a réussi à mobiliser auprès de quatre banques locales telles que EquityBCDC, FirstBank DRC, Ecobank RDC et Standard Bank, un financement de 123,5 millions de dollars, destiné à refinancer une partie significative des arriérés de subventions, et ainsi renforcer la stabilité des finances publiques.

 

Kinshasa, le 12 Février 2024 – Le Gouvernement de la RDC annonce avec satisfaction de récentes avancées dans le cadre des réformes structurelles entreprises au sein du secteur de l’aval pétrolier. Ces mesures s’inscrivent dans une démarche globale d’assainissement et de rationalisation des subventions pétrolières, en vue de garantir une gestion plus efficace et transparente des ressources financières publiques.

Dans un premier temps, les Ministères des finances et de l’Economie Nationale ont conjointement lancé en 2022 une vaste opération d’audit de la Structure des Prix des Produits Pétroliers (SPPP) confiée au cabinet Mazars. Les conclusions de cet audit, rendues en mai 2023, ont mis en lumière plusieurs pistes de réformes visant à améliorer la gouvernance et l’efficience du secteur. Sur la base de ces recommandations, un plan d’action est actuellement en cours d’élaboration.

Par ailleurs, dans un souci de maîtrise des dépenses publiques et d’alignement des pratiques sur les standards internationaux, le Gouvernement a entrepris des mesures proactives dès avril 2022. Cela a inclus l’exclusion du secteur de l’aviation internationale du dispositif de subventionnement, ainsi que la révision du calcul des manques à gagner. En octobre 2023, cette rationalisation a été étendue au secteur minier, qui représentait à lui seul près de 20% des manques à gagner. Ces mesures s’inscrivent dans une perspective plus large de réduction progressive des écarts entre les prix de marché et les prix de vente au détail. L’objectif à terme est d’atteindre une situation où les produits pétroliers ne nécessiteraient plus de subventions de manière structurelle, afin d’assurer ainsi une plus grande stabilité économique et financière pour le pays.

C’est dans ce contexte de rétablissement d’un climat de confiance dans le secteur, que le gouvernement a décidé de créer une nouvelle parafiscalité et a réussi à y associer une levée de fonds substantielle auprès des banques locales visant à refinancer une partie des arriérés de subventions, accumulés en 2022 et 2023. Cette transaction, une première du genre à laquelle le consortium des banques formé par EquityBCDC, FirstBank DRC, Ecobank RDC et Standard Bank a participé, a répondu au double objectif de soutenir le secteur pétrolier national pour éviter toute rupture dans l’approvisionnement en carburant, tout en permettant au système financier congolais d’innover par une syndication de taille, essentiels pour l’essor de l’économie.

La lutte indépendante contre le terrorisme : le défi de l’AES

Au cours de la dernière décennie, la région du Sahel a connu de nombreuses fluctuations dans le domaine sécuritaire, avec la propagation de groupes armés au Mali, Burkina Faso, Niger, et d’autres pays malgré la présence de bases militaires étrangères en divers localités de cette région à l’époque.

Face à cette situation critique entre ces pays voisins qui partagent des milliers de kilomètres, les leaders militaires qui sont aux pouvoirs ont pris des décisions résolues avec la résiliation de l’accord militaire avec la France, l’ancienne puissance coloniale et ont parvenu à la conclusion d’un pacte de défense mutuelle appelé l’Alliance des États du Sahel (AES).

L’objectif de cette alliance créée le 16 septembre 2023, c’est la lutte commune contre le terrorisme sous toutes ses formes et à combattre la criminalité organisée dans cette région cruciale à travers la capacité militaire aux frontières partagés.

Au-delà de la lutte contre le terrorisme, les pays de l’AES s’engagent à assister leurs membres en cas d’attaques extérieures. L’officialisation tacite de la décision du Mali et du Burkina Faso de renflouer le Niger en cas d’intervention militaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Cette coopération avait un impact efficace sur la situation sécuritaire dans la région, notamment avec les succès réalisés par les armées locales. Le 14 novembre 2023, les forces armées maliennes (FAMa) ont parvenu à reprendre la région de Kidal située au nord du pays à travers une opération militaire. En outre, le 14 février dernier dans une récente opération militaire hautement ciblée, orchestrée par les FAMA dans la zone des trois frontières, une frappe aérienne a été déclenchée sur la base de renseignements fournis par l’AES. L’opération visait un convoi terroriste en mouvement vers Tessit, au Mali, emmené par un chef terroriste notoire et très recherché. Cette action stratégique a permis de surveiller et traiter efficacement la base.

Au Burkina Faso, l’armée locale ne cessent pas de monter en puissance. Le 13 février dernier, les forces armées du capitaine Ibrahim Traoré qui dirige actuellement le Burkina Faso, ont réussi à neutraliser plusieurs dizaines de terroristes dans la région du Centre-Nord. Un départ réussi qui augure d’un avenir prometteur pour cette organisation.

Il convient à noter que la principale raison qui a poussé les gouvernements en place de ces pays de l’Afrique de l’Ouest à prendre ces décisions est due à l’échec et l’incapacité des forces étrangères notamment les forces françaises dans leur mission face aux groupes armés qui menacent la sécurité publique depuis plus de dix ans.

En effet, les populations locales et les autres dirigeants africains saluent cette initiative qui contribuera à protéger efficacement les frontières communes entre les trois pays, ce qui créera des obstacles majeurs aux mouvements des groupes terroristes et facilitera leur contrôle jusqu’à atteindre l’objectif principale, qui est de rétablir la sécurité dans l’intégralité de la région.

 

Plus de 10 millions de francs CFA de cannabis saisis à Tahoua

Les agents des eaux et des forêts de la région de Tahoua ont réalisé un coup de filet spectaculaire ce 14 février en saisissant plus de 100 kg de cannabis d’une valeur de plus de 10 millions de francs CFA, ainsi que deux motos, trois téléphones portables et une somme d’argent. Une patrouille a arrêté les trafiquants, dont une femme déjà connue des services de police, au village de Toudoun Doki, à 5 km de la ville de Tahoua. Ils ont été remis aux éléments de l’Office central de répression du trafic des stupéfiants (OCRTIS), antenne de Tahoua, pour les besoins de l’enquête.

Le gouverneur de Tahoua félicite les agents des eaux et des forêts pour la saisie de plus de 10 millions de francs CFA de cannabis

Le gouverneur de la région de Tahoua, le colonel major Oumarou Tawayé, s’est rendu sur les lieux pour féliciter les agents des eaux et des forêts pour leur bravoure et leur professionnalisme. Il a salué le travail remarquable des forces de défense et de sécurité (FDS) dans la lutte contre le trafic des stupéfiants et le terrorisme, qui sont étroitement liés.

Par ailleurs, le colonel major Oumarou Tawayé a rappelé que c’est la troisième ou quatrième fois qu’il se rend à la Direction régionale de la Police nationale de Tahoua (DRPN) pour constater les résultats de cette lutte sans merci. Il a également déploré la gravité de la situation, qui menace la sécurité et la santé des populations, notamment des jeunes.

Le gouverneur de la région de Tahoua a appelé à une collaboration renforcée entre les FDS et les citoyens pour dénoncer et prévenir ce genre de pratiques. Il a enfin encouragé les FDS à poursuivre leurs efforts pour éradiquer ce fléau et dissuader les potentiels candidats.

Les agents des eaux et des forêts, acteurs clés de la lutte contre le trafic des stupéfiants

Le chef de brigade des eaux et des forêts, Ibrahim Issa, a quant à lui fait le point sur les différentes opérations menées par ses agents ces derniers mois, qui ont permis de saisir 50 briques de cannabis, 150 bidons de carburant frauduleux et des centaines de tortues en circulation illégale. Il a promis de continuer à traquer les trafiquants et les fraudeurs, en collaboration avec les autres services de sécurité.

Mali Kura Biométrie : le système qui révolutionne le RAVEC

Le mardi 13 février 2024, le président de la Transition, le colonel Assimi GOÏTA, a lancé officiellement le nouveau système informatique souverain de gestion des données du recensement administratif à vocation d’état civil (RAVEC), baptisé Mali Kura Biométrie. Ce système, réalisé par des experts nationaux bénévoles, vise à garantir la sécurité, la fiabilité et la simplicité des données relatives à l’identité des citoyens maliens.

Un projet ambitieux et patriotique

La cérémonie de lancement, qui s’est déroulée dans la salle des banquets du palais de Koulouba, a réuni le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, porte-parole du Gouvernement, le président du Conseil national de transition, les membres du Gouvernement, ainsi que les experts impliqués dans le projet.

Le président de la Transition a salué le travail remarquable des experts nationaux, qui ont relevé le défi de concevoir et de développer un système informatique souverain, sans recourir à l’assistance ou à la dépendance de prestataires étrangers. Il a également remercié le ministre d’État, ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, porte-parole du Gouvernement, pour son rôle de maître d’œuvre et de coordinateur du projet.

« Mali Kura Biométrie est plus qu’un simple système informatique. » « C’est une preuve de notre volonté et de notre capacité à innover et à nous affirmer sur la scène technologique mondiale », a affirmé le président GOÏTA.

Un système sécurisé, fiable et simple

Mali Kura Biométrie est un système informatique qui permet de gérer les données du RAVEC, qui est un processus de recensement des citoyens maliens à des fins d’État civil. Ce système permet de stocker, de traiter, de vérifier et de transmettre les données relatives à l’identité des citoyens, telles que le nom, le prénom, la date de naissance, le lieu de naissance, le sexe, la filiation, la photo, les empreintes digitales, etc.

Ce système offre plusieurs avantages, notamment :

– La sécurité des données : les données sont cryptées et protégées contre toute intrusion, falsification ou perte. Les codes sources et les licences du système sont détenus par les experts nationaux, ce qui empêche toute ingérence ou manipulation de la part de tiers.

– La fiabilité des identités : le système permet de vérifier l’authenticité et l’unicité des identités en utilisant des techniques biométriques avancées. Le système permet également de détecter et de corriger les erreurs, les doublons ou les fraudes.

– La simplicité des procédures : le système permet de faciliter et d’accélérer les démarches administratives liées à l’état civil, telles que la délivrance des actes de naissance, des cartes d’identité, des passeports, des cartes d’électeur, etc. Le système permet aussi de réduire les coûts et les délais de ces procédures.

Un pas vers un Mali numérique et souverain

Le président de la Transition a exprimé sa fierté et sa confiance en l’avenir du Mali, grâce à ce système informatique souverain, qui constitue un pas vers un Mali numérique et souverain. Il a invité toutes les institutions et les entreprises nationales à s’approprier ce système, en l’adaptant à leurs besoins spécifiques, pour contribuer au développement du Mali.

Le président de la Transition a par ailleurs décoré et élevé les experts nationaux au grade de chevalier de l’ordre national du Mali, en reconnaissance de leur mérite et de leur patriotisme.

Mali Kura Biométrie est un symbole de la souveraineté numérique et de l’autonomie technologique du Mali.