février 2024 - Page 2 sur 6 - Journal du niger

Mali et la Russie : un pas vers un partenariat renforcé

Dans le cadre d’une initiative du gouvernement de la Fédération de Russie, une délégation de haut niveau du gouvernement de la République du Mali, y compris Son Excellence Monsieur Abdoulaye DIOP, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, et le Colonel Sadio CAMARA, Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, se rendra à Moscou pour une visite officielle les 28 et 29 février 2024.

En effet, cette visite intervient à un moment où le contexte national et sous-régional est en pleine évolution. Elle reflète l’ambition des autorités suprêmes des deux pays de dynamiser leur partenariat stratégique par des échanges politiques réguliers et une coopération diversifiée et mutuellement bénéfique.

Renforcement de la coopération militaire et économique entre le Mali et la Russie

En plus de la solide coopération militaire, symbolisée par le renforcement des capacités opérationnelles des Forces de défense et de sécurité maliennes, le Mali figure également en bonne place dans l’agenda économique de la Russie. Un ensemble de projets prioritaires dans des domaines aussi divers que l’énergie, les transports, l’agriculture et l’éducation sont à l’étude.

Vers un renforcement de l’axe Bamako-Moscou

Cette visite à Moscou représente une étape supplémentaire dans le renforcement de l’axe Bamako-Moscou. Ce partenariat, fondé sur le respect mutuel, l’amitié et la solidarité, vise à bénéficier aux populations des deux pays et à amorcer un développement socioéconomique harmonieux et durable. Des consultations politiques de haut niveau aux rencontres techniques et sectorielles, cette visite est une occasion de renforcer ce partenariat gagnant-gagnant.

Les « Young Leaders » veulent faire de l’excellence le nouveau trait d’union entre la France et le continent africain

Du 26 février au 1er mars, la nouvelle promotion du programme phare « Young Leaders » de la French-African Foundation se réunira dans la capitale rwandaise. Placé cette année sous le double patronage du président rwandais Paul Kagame et de son homologue français Emmanuel Macron, ce programme devenu incontournable rassemble depuis 2019 la nouvelle génération de décideurs français et africains.

 

Trente jeunes talents africains et français, sélectionnés parmi plus de 5000 candidatures, ambitionnent de porter le renouvellement du partenariat franco-africain à Kigali du 26 février au 1er mars. Leur passion ? Faire connaître les énergies positives qui sont déjà leur réalité entre la France etl’Afrique, eux qui travaillent à construire l’avenir de leurs pays à travers leurs métiers et leurs entreprises au quotidien.

Leur mission ? Placer l’excellence au cœur des partenariats franco-africains.

Célébrer les réussites rwandaises et françaises

Lors de leur séjour, ils découvriront le cheminement du Rwanda depuis 1994, qui grâce à une transformation économique rapide est devenu un hub régional en matière d’innovation et de santé et une destination incontournable pour l’écotourisme et les événements internationaux. Ils rencontreront des personnalités majeures des secteurs privés et publics rwandais tels que Francis Gatare, CEO, Rwanda Development Board,
Yvonne Mokolo CEO, Rwandair.. Ils échangeront également avec les acteurs du nouveau partenariat franco-rwandais, comme l’Ambassadeur de France auprès du, Rwanda, Antoine Anfré, et David Kamanda, Directeur général de l’IRCAD Africa.

Des représentants régionaux d’entreprises françaises telles que Vivendi et Total, contribuant au dynamisme économique rwandais, échangeront avec les lauréats.

Au-delà des 30 profils, la promotion est placée sous le double haut patronage du Président rwandais, Paul Kagame et du Président français, Emmanuel Macron. Un symbole fort qui correspond parfaitement à ce qu’ils incarnent : une nouvelle page de l’histoire franco-africaine.

Manifeste pour faire de l’excellence le coeur des partenariats franco-africains

Le chef de l’Etat, Paul Kagame recevra les Young Leaders pour un échange privilégié. A cette occasion, la promotion lui présentera son manifeste: un plaidoyer où les Young

Leaders unissent leurs voix pour appeler à un partenariat renouvelé entre la France et les nations africaines. Un partenariat basé sur un nouveau paradigme : une coopération d’excellence, apportant le meilleur de la France à l’Afrique et le meilleur de l’Afrique à la France, célébrant les réussites, promouvant le commerce et les investissements, et construisant un récit tourné vers l’avenir de l’entrepreneuriat, de la croissance et des opportunités mutuellement bénéfiques.

La semaine à Kigali constitue le deuxième temps fort du programme. Durant le mois d’octobre, la promotion a rencontré à Paris des décideurs publics et privés telle que la Secrétaire d’État chargée du Développement et des Partenariats internationaux, Chrysoula Zacharopoulou, ou encore la directrice générale d’Orange, Christel Heydemann.

À propos de la French-African Foundation

Créée en 2019, la French-African Fondation œuvre à la création de générations de leaders engagés en France en Afrique. Chaque année la Fondation lance un appel à candidatures dans tous les pays du continent et en France afin de sélectionner et rapprocher les talents franco-africains.

Elle rassemble aujourd’hui le plus grand réseau de jeunes professionnels français et africains. La French-African Foundation bénéficie du soutien d’acteurs publics et privés: Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, Concerto, Danone, Meridiam, Boston Consulting Group, Rothschild & Co, Rwanda development Board, RwandAir, France Medias Monde.

Diffa accueille en grande pompe les journées des communes

C’est dans une ambiance de fête que se sont ouverts ce lundi les travaux de la 10e édition des journées des communes du Niger, à l’amphithéâtre de l’université de Diffa, sous la présidence du secrétaire général du ministère de l’intérieur, de la sécurité publique et de l’administration territoriale, M. SAMAILA Idi Dan Bouzou. Ces assises, qui se tiendront du 26 au 28 février 2024 dans la région Diffa, ont pour thème « le développement économique local dans le contexte de refondation de la République ».

La célébration des Journées des communes du Niger, organisée depuis 2006 par l’association des municipalités du Niger (AMN), est une occasion unique pour les collectivités territoriales du Niger de se retrouver, d’échanger, de partager leurs expériences et de renforcer leurs liens. C’est aussi un moment privilégié pour promouvoir la gouvernance locale, renforcer leurs capacités et concourir à leur propre développement économique local.

La mairesse de Diffa et le maire de Watagouna honorés

Avant le début des travaux, la mairesse de la commune urbaine de Diffa, madame Barmou Asmaou Kantz, a pris la parole pour souhaiter la bienvenue à tous les participants et exprimer sa joie du choix porté sur sa commune pour abriter la 10e édition de la journée des communes du Niger. Elle a également remercié les autorités régionales et nationales pour leur soutien et leur accompagnement. Parmi les invités de marque, il faut noter la présence remarquée de M. Mohamadou Abonbar, maire de Watagouna, centre d’Assongo, venu représenter les municipalités de la République sœur du Mali. Il a salué la fraternité et la solidarité qui existent entre les collectivités du Niger et du Mali et a félicité l’AMN pour son initiative de rassembler les acteurs locaux autour des enjeux du développement économique local.

Un appel à accompagner la transition militaire et la refondation de la République

En ouvrant les travaux, M. Samaila Idi dan Bouzou, après avoir salué les autorités de la région pour la parfaite organisation des présentes assises et l’accueil « exceptionnel » dont il a bénéficié, a encouragé les maires du Niger présents à la rencontre à continuer à œuvrer pour leurs populations, à accompagner les autorités nationales pour une bonne réussite de la transition militaire. Selon lui, l’État compte sur ces collectivités pour « une contribution efficace à la souveraineté nationale sur les plans sécuritaire, social, financier et économique », mais aussi pour le « respect des textes sur tous les plans ».

Un vibrant hommage à la faîtière des municipalités du Niger à Diffa

Le gouverneur de la région, le général Ibrahim Bagadoma, a souhaité la bienvenue à tous ceux qui ont fait le déplacement de la capitale du Soleil Levant, au nom de toute la population de la région de Diffa en général et celle de la ville de Diffa en particulier. Il a également rendu un « vibrant hommage à la faîtière des municipalités du Niger, qui a relevé le défi d’organiser une si grande rencontre dans son entité administrative malgré les difficultés rencontrées ».

Des opportunités pour renforcer la décentralisation et le rapprochement régional

Pour le général Bagadoma, ces genres de rencontres sont des opportunités pour les municipalités de « se concerter, de faire le bilan de la mise en œuvre de la décentralisation dans tous ses aspects et de définir de nouvelles orientations avec les experts qui les accompagnent ». La résilience, dit-il, à laquelle on nous a soumis, nous incite à explorer de nouveaux horizons et je vous invite donc à ces réflexions aussi sincères que productives afin de parvenir à la création de nouveaux ensembles favorisant le rapprochement entre les collectivités des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Une opportunité de proposer des actions de développement économique local

Le président de l’association des municipalités du Niger, M. Abdou Ouhou Dodo, a remercié les maires qui ont fait le déplacement de Diffa ainsi que le gouverneur de la région pour son engagement total pour la réussite des présentes assises. La journée des communes du Niger 2024, dit-il, est « une opportunité de proposer des actions de développement qui répondront aux attentes des autorités de notre pays, avec en toile de fond le développement économique local ». Il a aussi souligné que les collectivités ont un rôle « majeur et fondamental à jouer dans la durée pour l’atteinte des objectifs de la refondation de notre pays ». « Il est donc nécessaire d’associer les collectivités pour concevoir et mettre en œuvre les programmes de refondation », a indiqué M. Abdou Ouhou Dodo, président de l’AMN.

Dosso: un arsenal d’explosifs saisi par les forces de l’ordre

C’est une découverte effrayante qu’a faite la patrouille mixte départementale de Boboye, dimanche soir, à Fabidji. Sous les ordres du commandant de la Garde nationale Harouna Dalimane, les agents ont intercepté deux individus à bord de deux motos transportant une importante quantité de munitions composée de 1.980 bâtonnets d’explosifs. L’un des suspects a réussi à s’échapper, tandis que l’autre, originaire de Tanda dans le département de Gaya, a été arrêté. Les deux hommes se rendaient avec cette cargaison explosive à Niamey, la capitale du pays.

Présentation du butin saisi par les forces de l’ordre à Dosso.

Ce lundi matin, le gouverneur de la région de Dosso, le général de brigade Iro Oumarou, a présenté au public ce butin de guerre saisi par les forces de l’ordre, entouré de ses proches collaborateurs. Il a profité de l’occasion pour rappeler les différentes saisies de stupéfiants effectuées dans la région, dont celle de 100 kg de drogue d’une valeur de 28 millions de francs il y a deux semaines.

Mais au-delà de ces produits, le général de brigade Iro Oumarou a dénoncé le stratagème des bandits armés qui mettent les munitions dans des bidons pour faire croire que c’est du carburant. La présente saisie d’explosifs en direction de Niamey est la preuve éclatante de ce trafic dangereux. Dieu seul sait, a souligné le gouverneur de Dosso, combien d’explosifs sont passés et quelles étaient les intentions criminelles des trafiquants. L’enquête va se poursuivre, a-t-il assuré.

Le gouverneur de Dosso a alerté sur la gravité de la situation, car jusque-là, il s’agissait de trafiquants de stupéfiants, mais maintenant, on assiste à des armes de guerre. Ce qui est dommage, a regretté le gouverneur de Dosso, c’est que « le ver est dans le fruit », car les terroristes utilisent dans cette affaire nos frères qui sont parmi nous. C’est pourquoi, le général de brigade Iro Oumarou a invité les populations à collaborer avec les forces de défense et de sécurité et à doubler de vigilance pour montrer à la face du monde que cette affaire est réelle.

La mine d’or malienne bat son record de production en 2023

La mine de Fekola, située dans la région de Kayes au Mali, a réalisé une performance exceptionnelle en 2023, en produisant 16,73 tonnes d’or, soit le record de sa production annuelle depuis son entrée en exploitation en 2017. La mine, qui appartient à la société canadienne B2Gold, a dépassé les prévisions initiales, qui tablaient sur une production comprise entre 15,44 et 17,29 tonnes.

La production record de 2023 : Les facteurs de réussite de la mine de Fekola

Selon un communiqué de la direction de la mine, cette performance s’explique par deux facteurs principaux : l’augmentation de la fragmentation du minéral grâce aux installations de traitement de Fekola, qui ont permis d’améliorer le taux de récupération de l’or, et l’optimisation du circuit de broyage, qui a permis d’augmenter le débit de traitement du minerai.

Le dernier trimestre 2023 a également été marqué par une production importante de 4,05 tonnes d’or, malgré les perturbations liées  aux tensions politiques au Mali. La mine a ainsi maintenu son niveau de production élevé tout au long de l’année, en respectant les mesures sanitaires et de sécurité.

Cependant, les prévisions pour 2024 sont moins optimistes. La production devrait se situer entre 13,32 et 14,17 tonnes, principalement en raison du retard dans l’octroi du permis d’exploitation de Fekola Regional par le gouvernement malien. Le gouvernement devait délivrer ce permis en 2023, qui permettrait à la mine d’étendre son périmètre d’exploitation et d’augmenter ses réserves de minerai.

La contribution de la mine au Mali : Un acteur majeur de l’économie et du développement

Malgré ce ralentissement anticipé, la mine de Fekola reste un acteur majeur de l’industrie aurifère au Mali et continue de contribuer à l’économie du pays. Elle emploie plus de 1 500 personnes, dont 95 % sont des Maliens, et verse des redevances et des impôts au gouvernement. La mine soutient également des projets de développement communautaire dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’eau, de l’agriculture et de l’environnement.

La mine de Fekola est l’une des plus grandes mines d’or du Mali, qui est le quatrième producteur d’or en Afrique. Le secteur minier représente environ 10 % du produit intérieur brut (PIB) du pays et 25 % de ses recettes fiscales.

Le Niger résiste à l’ingérence française dans sa souveraineté

Le gouverneur de la région de Niamey, le général de brigade Abdou Assoumane Harouna, a dénoncé vendredi 23 février 2024 au gouvernorat la saisie par les forces de l’ordre, notamment les brigades de recherches, d’une importante quantité d’armes, de munitions et de matériels de guerre à Niamey.

Cette saisie de matériels de guerre a été faite entre le 19 et le 20 février au niveau du siège du projet Eucap Sahel et dans le quartier Tchangarey, dans une villa anciennement occupée par les forces françaises.

Cette découverte du matériel de guerre « prouve à suffisance que les faux amis du Niger n’ont jamais renoncé à leur projet de déstabilisation de notre pays », a déclaré le gouverneur de Niamey. Leur coopération « étant toujours inscrite dans les complots permanents, qu’ils retiennent que le peuple nigérien est résolument et définitivement engagé pour consolider et sauvegarder son indépendance retrouvée », avait-il martelé.

La France qui refuse d’abandonner son ancienne colonie pour des raisons qui lui sont propres.

Le général de brigade Abdou Assoumane Harouna a aussi rappelé qu’après les événements du 26 juillet 2023, « lorsque notre pays, en toute souveraineté, avait demandé le départ des troupes françaises, un agent des renseignements français disait à haute et intelligible voix que le départ des forces françaises du Niger serait pour eux, l’occasion en or pour mener des actions de déstabilisation du Niger ». Cependant, lorsqu’une puissance mondiale, membre du Conseil de sécurité des Nations unies, s’accroche à une ancienne colonie indépendante depuis 1960, que certaines institutions internationales, « pour des raisons qui leur sont propres », classent toujours parmi les pays les plus pauvres au monde, il y a questionnement, selon le gouverneur.

Par ailleurs, selon lui, cette puissance mondiale, membre du Conseil de sécurité des Nations unies, ne cesse de s’ingérer dans les affaires d’une ancienne colonie devenue indépendante depuis 1960. Elle use de tous les moyens pour empêcher cette ancienne colonie de s’exprimer librement sur la scène internationale, de bénéficier de la solidarité des institutions sous-régionales et de se défendre contre les menaces militaires. Elle refuse même de respecter les accords qu’elle a signés avec cette ancienne colonie et qu’elle a dénoncés unilatéralement. Cette puissance a bien des raisons de s’acharner contre cette ancienne colonie, qui a décidé de prendre son destin en main et de préserver sa souveraineté et sa dignité.

Le Niger assume totalement sa souveraineté.

Mais en face, dit-il, « il y a désormais une ancienne colonie devenue indépendante depuis 1960, qui a décidé d’être réellement indépendante, totalement souveraine, libre de ses orientations visant la prospérité de son peuple dans la dignité, maîtresse de la gestion de ses ressources et de ses choix stratégiques ».

« Notre souveraineté n’est pas négociable, notre choix souverain est irréversible et nous saurons résister à toute forme de déstabilisation d’où qu’elle vienne », a enfin déclaré le gouverneur de Niamey.

Le général de brigade a surtout renouvelé les remerciements des autorités ainsi que les encouragements aux forces de défense et de sécurité, tout en appelant les populations à redoubler de vigilance et à collaborer davantage avec les FDS.

Le Niger fête l’artisanat et le fleuve Niger

Le samedi 24 février 2024, le Niger va vibrer au rythme de la 31ème édition de la Journée de la Fête de l’Artisanat, une occasion unique de célébrer le talent, la créativité et la diversité de nos artisans. La Ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Mme Soufiane Aghaichata Guichene, invite « tous les nigériens à se mobiliser pour soutenir les artisans en se rendant massivement aux expositions ventes qu’ils organisent dans les différents villages et centres artisanaux du pays ».

La promotion du patrimoine culturel et naturel du Niger et le soutien aux artisans locaux

Cette année, la fête sera encore plus belle, car elle sera couplée à la 5ème édition du Festival des Civilisations du Fleuve Niger, qui se déroulera le même jour à Boubon, région de Tillaberi. Ce festival mettra en valeur la richesse culturelle, historique et naturelle du fleuve Niger, qui traverse neuf pays africains et nourrit des millions de personnes.

Le Ministère de l’Artisanat et du Tourisme, en collaboration avec les organisations professionnelles d’artisans, organise également des expositions-ventes des produits artisanaux dans toutes les régions du Niger. Vous pourrez y découvrir et acheter des objets de qualité, fabriqués avec des matières premières locales et respectueuses de l’environnement.

La Ministre en charge de l’Artisanat a expliqué que le thème choisi pour cette 31ème édition de la Journée de la Fête de l’Artisanat, à savoir « l’Artisanat, Facteur de Développement Endogène Durable », reflète la conviction du gouvernement que le secteur de l’artisanat peut jouer un rôle moteur dans le développement socio-économique du pays, grâce à ses nombreux atouts.

Elle a cité entre autres, la disponibilité de la main d’œuvre et d’un vaste marché de consommation ; le savoir-faire millénaire de nos artisans ; la disponibilité des matières premières et intrants à moindre coût, ainsi que l’existence des nombreuses infrastructures.

Elle a également souligné l’existence d’un cadre juridique et institutionnel favorable, la capacité de résistance aux crises comme les sanctions imposées injustement à notre pays, empêchant ainsi l’acheminement de certains produits de 1ère nécessité pour le bien être de la population et enfin la diversité de l’artisanat nigérien.

La Ministre a rappelé que « le secteur de l’artisanat au Niger occupe un pan important de la vie sociale et économique par le nombre d’emplois créés et les revenus générés. Et c’est à juste titre qu’il demeure un facteur de lutte contre la pauvreté, le chômage et le désœuvrement ».

 Le Niger fête l’artisanat et le fleuve Niger : une occasion unique de célébrer le talent, la créativité et la diversité des artisans nigériens.

« En outre, il favorise également le développement local ainsi que le renforcement de la résilience des groupes socio-économiques vulnérables que constituent les femmes, les jeunes et les personnes » a-t-elle ajouté.

Elle a précisé que la diversité de l’artisanat se traduit par l’existence de deux cent quatre-vingt-onze (291) métiers repartis autour de trois domaines qui sont : l’artisanat de production ou de transformation, l’artisanat de service et l’artisanat d’art subdivisés en huit (08) branches professionnelles.

« Ces 291 métiers occupent plus de 1 200 000 personnes composées de tous genres et de tous âges qu’on retrouve aussi bien en milieu urbain que rural », a-t-elle affirmé, tout en assurant que « malgré le contexte particulièrement difficile que vous connaissez, le Gouvernement pour sa part, s’engage à travers mon Département Ministériel, à apporter tous les appuis nécessaires au secteur afin de promouvoir l’artisanat nigérien au plan national, régional et international ».

Mme Soufiane Aghaichata Guichene, a, alors, lancé un appel aux vaillants artisans pour qu’ils continuent à produire des œuvres de qualité, originales et innovantes, qui valorisent le patrimoine culturel et naturel du Niger.

Elle a, enfin, exhorté la population à consommer les produits artisanaux, en disant que « c’est faire preuve de patriotisme ».La Journée de la Fête de l’Artisanat est une manifestation annuelle qui vise à accroître la visibilité du secteur de l’artisanat au plan national par l’organisation des expositions ventes des produits artisanaux ; susciter à la consommation des produits locaux par les nigériens. Elle est née grâce à une ordonnance depuis juillet 1992, suite à l’adoption de la politique nationale de développement de l’artisanat.

Alzanayé : Boubon accueille la 5e édition du festival

Les 23 et 24 février 2024, la commune rurale de Boubon, située dans le département de Kollo, région de Tillabérri, sera le théâtre du festival Alzanayé, qui signifie « tam-tam du fleuve » en langue songhaï. Ce festival, qui en est à sa 5e édition, célèbre les civilisations du fleuve Niger, qui traverse neuf pays d’Afrique de l’Ouest. Le thème de cette année est : « Festival des civilisations du fleuve, facteur de cohésion et d’intégration des peuples ».

Le déroulé de la 5e édition du festival Alzanayé

Le festival Alzanayé vise à promouvoir le tourisme culturel et à valoriser le patrimoine culturel de la vallée du fleuve Niger, riche en diversité et en histoire. Il s’agit également de renforcer la cohésion sociale, l’unité nationale et la culture de la paix entre les populations de la région, qui ont connu des périodes de troubles et de violences. Le festival Alzanayé se veut aussi un vecteur de coopération sous-régionale, de développement socioéconomique et de visibilité du Niger.

Pendant deux jours, les festivaliers pourront assister à des spectacles variés qui mettront en scène des troupes traditionnelles, des artistes individuels, des instruments ancestraux, des danses, des chants, des rituels et des démonstrations de pouvoir traditionnel. Ils pourront également participer à des activités sportives, comme une course de pirogues ou un concours de lancer de filet, ou encore admirer des produits artisanaux exposés sur place. Le festival proposera aussi des activités touristiques, telles que:  une excursion ou une randonnée sur le fleuve. Enfin, il y aura des séances de sensibilisation sur l’extrémisme violent, la cohésion sociale, la paix et le développement.

Le festival Alzanayé est couplé à la 31e édition de la fête de l’artisanat, qui marque le retour progressif de la paix dans cette région, autrefois capitale du tourisme. C’est donc une occasion unique de découvrir ou de redécouvrir les richesses culturelles et naturelles du fleuve Niger et de ses habitants.

Iran-Niger renforcent leur coopération dans plusieurs domaines

Le Premier ministre nigérien, Ali Lamine Zeine, a reçu le mercredi 21 février 2024, une délégation d’officiels iraniens, conduite par le vice-ministre des affaires étrangères chargé des affaires économiques, Dr Mehdi Safari en présence du ministre du pétrole, M. Barké Mahaman Moustapha. Cette délégation est en visite de travail et de coopération au Niger pour trois jours, dans le but de développer des partenariats dans les secteurs de l’habitat, du transport, de l’énergie et de l’agriculture.

Devant la presse, Dr Mehdi Safari a indiqué que sa délégation et lui ont eu plusieurs réunions avec les autorités nigériennes, dans divers domaines, notamment l’énergie, l’électricité, la santé, les équipements médicaux, les transports ferroviaire, aérien et terrestre. Il a aussi mentionné avoir discuté du domaine de l’agriculture et avoir évalué les possibilités d’importer de la viande nigérienne vers l’Iran.

Dr Mehdi Safari a également souligné que l’Iran dispose de capacités et de potentiel dans différents domaines, tels que le médical, avec la biotechnologie, la nanotechnologie et les infrastructures. Il a annoncé que des experts iraniens en collaboration avec les ministres de l’habitat, du transport et de l’équipement du Niger exécuteront les projets conclus. Il a aussi fait savoir que l’Iran est prêt à coopérer avec le Niger dans le domaine pétrolier, la raffinerie, les terminaux et les réservoirs.

Dr Mehdi Safari a enfin déclaré que la priorité pour les autorités nigériennes est la question de l’énergie et de l’électricité. Par conséquent, il promet que l’Iran installera des centrales pour améliorer la situation du peuple nigérien, notamment pendant le mois de Ramadan.

Baleyara: un nouveau centre de santé grâce à la Fondation BOA

Le Centre de santé intégré (CSI) de Baleyara, situé à 100 km de Niamey, dans la région Est de Tillabéry, a bénéficié d’un important don de la Fondation BOA au Niger, qui a permis de rénover et d’équiper entièrement le centre. Ce geste de solidarité vise à améliorer les conditions de prise en charge des patients et à renforcer le système de santé local.

Le CSI de Baleyara reçoit un don de plus de 24 millions de FCFA de la Fondation BOA.

Le CSI de Baleyara, qui dessert une population de plus de 20 000 habitants, était dans un état de délabrement avancé, avec des infrastructures vétustes et insuffisantes et un manque de matériel médical. Face à cette situation, la fondation BOA au Niger, qui œuvre dans le domaine de la santé depuis sa création en 2017, a décidé d’apporter son soutien au centre, en lui octroyant un don de plus de 24 millions de FCFA.

Ce don a permis de réaliser des travaux de rénovation du bloc de soins curatifs, qui comprend désormais des salles d’hospitalisation, une salle d’accueil, une salle de tri, un bureau pour le major, une salle de garde, une pharmacie, un bloc de 3 latrines et un hangar. Le centre a également reçu du matériel médical et des médicaments, ainsi que des équipements de protection individuelle pour le personnel soignant.

Cérémonie d’inauguration du nouveau CSI

La cérémonie d’inauguration du nouveau CSI a eu lieu le mardi 20 février 2024, en présence des autorités locales, des représentants de la Fondation BOA au Niger et des membres de la communauté de Baleyara. Les intervenants ont salué l’initiative de la Fondation BOA au Niger, qui contribue à offrir un meilleur accès aux soins de santé à la population de Baleyara et ses environs et à réduire la mortalité infantile et maternelle. Ils ont également appelé à la pérennisation du partenariat entre la fondation BOA au Niger et le CSI de Baleyara, afin de garantir la qualité et la continuité des services de santé.

La fondation BOA au Niger est une organisation à but non lucratif, créée en 2017 par le groupe BANK OF AFRICA, qui intervient dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’environnement et du développement social. Elle a pour mission de soutenir les actions de développement durable au Niger, en faveur des populations les plus vulnérables.