mai 2025 - Page 4 sur 9 - Journal du Niger

Coup de maître sur le Fleuve Niger : la gendarmerie fluviale de Gaya saisit 60 kg de cannabis !

Une saisie audacieuse sur le fleuve Niger : la gendarmerie de Gaya défie les ombres du trafic

Gaya,  21 mai 2025 – Dans l’étreinte silencieuse du fleuve Niger, où les eaux murmurent des secrets ancestraux, la Brigade de gendarmerie fluviale de Gaya a porté un coup d’éclat aux réseaux de l’ombre. Lors d’une patrouille nocturne près du village de Barkaizi, à la lisière du Bénin, les gendarmes ont intercepté une pirogue furtive transportant 60 kilogrammes de cannabis, dissimulés dans un sac, avec une ruse qui n’a pas trompé leur vigilance. Cette saisie, évaluée à 7,2 millions de francs CFA, est bien plus qu’un simple exploit : elle incarne une lutte sans relâche contre les flux illicites qui menacent la stabilité d’une région déjà éprouvée.

La Brigade de Gendarmerie Fluviale de Gaya, au Niger, a réalisé une saisie majeure de 60 kg de cannabis sur le fleuve Niger, Opération nocturne : comment les gendarmes ont déjoué les trafiquants sur le fleuve ?

Sous le voile d’une nuit sans lune, les eaux du Niger, miroir des étoiles et des intrigues, ont été le théâtre d’une opération méticuleuse. En effet, la pirogue, glissant avec une discrétion presque spectrale, n’a pas échappé à l’œil aguerri des gendarmes fluviaux, dont les patrouilles incessantes tissent un rempart contre les trafics transfrontaliers. À Barkaizi, où le Niger et le Bénin se frôlent dans une frontière poreuse, le sac de chanvre indien, soigneusement camouflé, trahissait pourtant l’audace des contrebandiers. Cette prise, loin d’être anodine, révèle la persistance d’un fléau qui prospère dans les interstices des zones frontalières, là où la géographie devient complice.

Gaya, carrefour de tous les dangers : la lutte implacable contre les réseaux criminels

La région de Gaya, dans la province de Dosso, est un carrefour stratégique, mais aussi un terrain de jeu pour les réseaux criminels. De fait, la porosité de la frontière béninoise, exacerbée par les tensions diplomatiques récentes entre Niamey et Cotonou, offre un terreau fertile aux trafiquants. En 2024, des rapports ont souligné l’expansion des groupes djihadistes comme le JNIM et l’EIGS dans cette zone, rivalisant pour le contrôle des routes de contrebande, y compris celles du narcotrafic. Ainsi, la drogue, souvent acheminée depuis des pays voisins, transite par le Sahel, où le chaos sécuritaire facilite son passage vers des marchés plus lointains, notamment en Europe. Cette saisie, bien que modeste en volume, traduit une volonté farouche de reprendre la maîtrise de ces artères vitales.

Les héros méconnus du fleuve : la gendarmerie fluviale, rempart essentiel

Peu célébrée, la Brigade de gendarmerie fluviale de Gaya joue un rôle cardinal dans cette lutte. Formée pour naviguer dans les méandres du Niger, elle conjugue agilité et détermination pour contrer des adversaires aussi insaisissables que les courants. Cette opération, relayée sur les réseaux sociaux par des sources locales, illustre une vigilance qui ne faiblit pas, malgré les ressources limitées et les défis logistiques. « Chaque saisie est un message : personne n’échappe à la loi », aurait déclaré un officier, selon des témoignages recueillis auprès des autorités régionales. Néanmoins, ce succès s’inscrit dans un effort plus large de coopération transfrontalière, bien que les tensions avec le Bénin compliquent parfois ces synergies.

Au-delà de la saisie : le combat contre la drogue, un enjeu de société crucial à Gaya

Au-delà de l’exploit, cette saisie soulève une question lancinante : comment enrayer un trafic qui gangrène les communautés locales ? Le cannabis, bien que moins médiatisé que les drogues synthétiques en pleine expansion en Afrique, alimente des réseaux qui fragilisent la cohésion sociale et financent parfois des activités plus sinistres. À Gaya, où la jeunesse lutte pour un avenir digne, la drogue est une tentation et une menace. Les autorités locales, conscientes de cet enjeu, appellent à une mobilisation collective : il est crucial de renforcer la sensibilisation, de protéger les plus vulnérables et de doter les forces de l’ordre de moyens accrus.

Le Niger tient bon : une victoire contre les trafiquants, un espoir pour l’avenir

Alors que la pirogue saisie repose désormais sous scellés, le fleuve Niger continue de couler, impassible. La victoire de Barkaizi, aussi éclatante soit-elle, n’est qu’une bataille dans une guerre de longue haleine. Cependant, elle porte en elle une lueur d’espoir : celle d’une région qui, par la ténacité de ses gardiens, refuse de céder aux ombres. À Gaya, la gendarmerie fluviale a écrit une page de courage, un défi lancé aux trafiquants et une promesse faite aux générations futures. En somme, que ce combat, porté par les eaux indomptées du Niger, inspire une résilience plus vaste, celle d’un peuple déterminé à forger son destin.

Le Niger dote sa Garde Nationale : 1224 nouvelles recrues prêtes à défendre la patrie !

Al-Hamdallah : une nouvelle phalange pour la Garde Nationale du Niger

Niamey, 21 mai 2025 — Sous un ciel ardent, le centre de formation d’Al-Hamdallah, véritable creuset de la discipline militaire, a été le théâtre d’une cérémonie empreinte de solennité. Ce mercredi, 1 224 nouvelles recrues de la Garde Nationale du Niger (GNN) ont prêté serment devant le drapeau national, marquant l’achèvement d’une formation intensive et l’aube d’une mission au service de la patrie. Ce contingent 2024, fort de 1 294 éléments, dont 51 femmes et 135 repentis réintégrés, incarne une ambition audacieuse : renforcer la résilience d’un pays aux prises avec des défis sécuritaires multiformes.

Le Niger renforce sa Garde Nationale avec 1224 nouvelles recrues, dont des femmes et des repentis, symbolisant un engagement fort pour la sécurité et la réconciliation nationale face aux défis sécuritaires du pays.Diversité et engagement : la nouvelle génération de la GNN révèle son visage

La promotion 2024, baptisée avec une ferveur patriotique, est une mosaïque d’engagements. En effet, outre les 1 224 soldats fraîchement formés, elle intègre des profils singuliers : 51 femmes, symboles d’une inclusion croissante dans les rangs de la GNN, 135 anciens insurgés repentis, réhabilités pour servir la nation, ainsi que des éléments issus du reliquat de la promotion 2022 et des reversés de l’ancienne Garde pénitentiaire. Ce mélange, fruit d’une politique de réconciliation et de renforcement capacitaire, témoigne de la volonté du Niger de transformer ses vulnérabilités en forces. À cet égard, « vous êtes le visage d’un Niger uni et résolu », a proclamé le lieutenant-colonel Atiq Garba, commandant du centre, dans une allocution vibrante, louant la rigueur et l’abnégation des recrues.

Le Niger renforce sa Garde Nationale avec 1224 nouvelles recrues, dont des femmes et des repentis, symbolisant un engagement fort pour la sécurité et la réconciliation nationale face aux défis sécuritaires du pays.Formation d’élite : la GNN s’adapte aux enjeux de sécurité du Sahel

Pendant sept mois, ces néophytes ont été forgés dans le feu d’une instruction exigeante, scindée en trois phases : la Formation Commune de Base (FCB), le Complément de Formation (CFCB) et une immersion professionnelle pointue. Ce cursus, conçu pour aiguiser tant les compétences techniques que l’esprit de corps, répond aux impératifs d’un pays confronté à l’insurrection djihadiste, au trafic transfrontalier et à l’instabilité régionale. De plus, selon des sources proches du ministère de l’Intérieur, la GNN ambitionne de doubler ses effectifs d’ici à 2030, passant de 25 000 à 100 000 hommes, une stratégie confirmée par les déclarations de 2022 du président Mohamed Bazoum. Cette cérémonie d’Al-Hamdallah s’inscrit dans cette dynamique, consolidant les rangs d’une institution clé sous l’égide du colonel Ahmed Sidyan.

Le Ministre salue une nation protégée par ses nouveaux gardiens

Le général Mohammed Abubakar Tomba, Ministre d’État à l’Intérieur et à la Sécurité publique, a présidé l’événement avec une gravité teintée d’optimisme. « Votre discipline est une lumière dans l’obscurité des défis que nous affrontons », a-t-il déclaré, saluant ainsi  la qualité de l’encadrement et la vision du président Abdul Rahman Cheyani. Ce dernier, par son soutien indéfectible, a doté la GNN de ressources accrues, notamment à travers la multiplication des centres d’instruction à l’échelle nationale. Par ailleurs, le ministre a également rendu hommage au personnel formateur, dont l’expertise a sculpté une cohorte prête à défendre l’intégrité territoriale et la sécurité des citoyens, des confins du désert aux rives du fleuve Niger.

Le Niger renforce sa Garde Nationale avec 1224 nouvelles recrues, dont des femmes et des repentis, symbolisant un engagement fort pour la sécurité et la réconciliation nationale face aux défis sécuritaires du pays.Le serment : un engagement solennel de la nouvelle Garde Nationale pour l’avenir du Niger

La présentation au drapeau, moment d’une symbolique poignante, a vu ces jeunes gardes jurer fidélité à la République. Ce rituel, ancré dans la tradition militaire nigérienne, transcende le simple protocole : il scelle un pacte entre l’individu et la nation, un engagement à protéger un peuple face aux menaces protéiformes du Sahel. La présence de femmes et de repentis dans ce contingent illustre une évolution notable, alignée sur les efforts d’intégration et de pacification portés par le gouvernement. Ainsi, comme l’a souligné le lieutenant-colonel Garba, « servir le Niger exige un don de soi jusqu’au sacrifice ultime ».

Vigilance et espoir : la GNN, pilier d’un Niger plus sûr

Alors que les recrues s’apprêtent à rejoindre leurs unités, des zones rurales aux frontières poreuses, leur mission s’annonce aussi ardue qu’essentielle. La Garde Nationale, sous l’autorité du ministère de l’Intérieur, se distingue par son rôle pivot dans les régions où la police nationale est absente, luttant contre le banditisme, le trafic de drogue et les incursions armées. Cette nouvelle cohorte, par sa diversité et sa détermination, porte l’espoir d’un Niger plus sûr, où la discipline militaire s’allie à une vision inclusive pour bâtir un avenir résilient. En conclusion, à Al-Hamdallah, ce 21 mai 2025, le drapeau nigérien n’a pas seulement flotté : il a vibré au rythme d’une nation en marche.

Tahoua: un centre intégré de type II transforme le quartier Nassaraoua !

Tahoua célèbre un nouvel élan sanitaire : un centre de santé au cœur de la résilience

Tahoua, 21 mai 2025 — Sous un ciel chargé d’espérance, le quartier Nassaraoua de Tahoua a vibré ce mercredi au rythme d’une cérémonie empreinte de fierté. en effet,  Le Gouverneur de la région, le Colonel-Major Oumarou Tawayé, a officiellement réceptionné, en présence d’une foule enthousiaste, un Centre de Santé Intégré (CSI) de type II, bijou architectural et promesse d’un meilleur avenir pour les habitants. Fruit du Projet Intégré de Développement Urbain et de Résilience Multisectorielle (PIDUREM), cette infrastructure, érigée pour un coût de 598 630 802 francs CFA, incarne une réponse audacieuse aux défis sanitaires et climatiques qui pèsent sur cette région vulnérable.

Un nouveau centre de santé : une oasis de soins essentiels pour la communauté

Par ailleurs, niché au cœur de Nassaraoua, ce centre n’est pas une simple bâtisse : il est une véritable citadelle de santé. Avec ses trois blocs dédiés aux soins préventifs, curatifs et à la maternité, il offre un éventail de services essentiels, particulièrement pour les femmes enceintes, les mères allaitantes et les enfants. En plus, des logements pour le personnel, des hangars, des latrines et un local pour le gardien complètent cet édifice pensé pour allier fonctionnalité et durabilité. « C’est un joyau qui illumine notre quotidien », a confié un habitant, les yeux brillants d’émotion.

Le PIDUREM : une ambition titanesque pour le Niger et la résilience urbaine

Ce CSI s’inscrit dans une vision bien plus vaste portée par le PIDUREM, un programme d’envergure financé à hauteur de 250 millions de dollars (environ 140 milliards de francs CFA) par l’Association Internationale pour le Développement (IDA) de la Banque Mondiale, en partenariat avec l’État nigérien. En outre, l’objectif est clair : doter 25 municipalités de moyens pour contrer les inondations, optimiser la gestion urbaine et garantir l’accès aux services de base. À Tahoua, quatre communes, dont Konni et Keita, bénéficient d’une enveloppe dépassant les 10 milliards de francs CFA. « Ce centre n’est qu’une facette d’un projet qui redessine notre avenir », a déclaré le Gouverneur Tawayé, soulignant les travaux en cours, comme les chaussées drainantes et l’aménagement de la mare de Babayé, remparts efficaces contre les crues dévastatrices.

Le quartier Nassaraoua de Tahoua inaugure un nouveau Centre de Santé Intégré, fruit du projet PIDUREM, symbolisant un engagementUne prouesse collective saluée : la communauté reconnaissante

La Genèse de ce centre témoigne d’une synergie exemplaire. Le Gouverneur a rendu hommage à l’entreprise EMSA-Albadji, dont le savoir-faire a garanti des travaux irréprochables, et au cabinet EACI pour sa vigilance. De son côté, M. Abdourahamane Mahamadou, Coordonnateur Régional du PIDUREM, a évoqué un « parcours semé d’embûches » surmonté grâce à l’appui indéfectible des autorités locales et de la municipalité. « Ce CSI profite à cinq quartiers de Tahoua. » « C’est une victoire collective », a-t-il martelé, appelant à préserver ce bien précieux.

La gratitude des leaders locaux a résonné comme un écho à cette réussite. M. Sahabi Moussa, Administrateur Délégué de Tahoua, le Dr Abdoul Moumouni Abdoulaye, Directeur régional de la santé publique, et l’Honorable Mahamadou Moussa, Chef de Canton, ont tour à tour loué cette avancée. « Ce centre est une bénédiction pour nos femmes et nos enfants », a affirmé le Dr Abdoulaye. Pourtant, l’enthousiasme ne masque pas les enjeux à venir. Le Gouverneur a insisté sur la nécessité d’une gestion rigoureuse et d’une maintenance irréprochable, des conditions sine qua non pour que ce rêve perdure.

Vers un horizon de dignité et de résilience pour Tahoua

En somme, après les discours, la délégation, menée par le Gouverneur, a exploré chaque recoin du centre, des salles de soins aux logements du personnel, comme pour sceller un pacte avec l’avenir. Ce CSI n’est pas qu’un édifice : il est un symbole de ténacité, un rempart contre l’adversité et aussi une lueur d’espoir pour une population trop souvent éprouvée. À Tahoua, ce 21 mai 2025 marque le début d’une ère dans laquelle la santé devient un droit tangible, ancré dans une ambition plus grande : faire du Niger une terre résiliente et prospère.

Niamey : L’AES dévoile son hymne « La Confédérale », symbole puissant d’unité sahélienne !

Niamey, Chant d’Unité : la Confédération des États du Sahel célèbre « La Confédérale »

Niamey, 21 mai 2025 – Dans l’enceinte solennelle du Palais présidentiel, le général d’armée Abdourahamane Tiani, président du Niger, a accueilli ce mercredi une délégation ministérielle de la Confédération des États du Sahel (AES), portée par une ambition singulière : présenter « La Confédérale », l’hymne officiel de cette alliance unissant le Niger, le Mali et le Burkina Faso. En effet, conduite par Mamou Daffé, Ministre malien de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, cette rencontre marque une étape décisive dans la consolidation d’une identité sahélienne commune, forgée dans l’aspiration à la souveraineté et à la résilience face aux défis régionaux.

« La Confédérale » : une ode à l’unité et à l’autodétermination du Sahel

Sous la lumière tamisée du cabinet présidentiel, la délégation, composée des responsables culturels des trois nations, a dévoilé une œuvre musicale et poétique tissée des fils de l’histoire et des valeurs ancestrales du Sahel. « La Confédérale », comme l’a décrite Mamou Daffé, n’est pas un simple chant : c’est un étendard sonore, un appel vibrant à l’unité, à l’autodétermination et à la solidarité. « Cet hymne incarne nos luttes partagées et nos ambitions collectives, un levier pour galvaniser les générations actuelles et futures », a-t-il proclamé, soulignant son rôle de repère identitaire dans une région en quête de cohésion.

Fruit d’un processus collaboratif, l’hymne a été élaboré à travers une collecte de propositions, une validation par des experts et une approbation unanime des Ministres de la Culture lors d’une réunion à Bamako le 9 mai 2025. Par ailleurs, présenté successivement au président malien Assimi Goïta et au président burkinabè Ibrahim Traoré, il a reçu l’aval de Tiani, qui a prodigué conseils et encouragements à la délégation. Ce processus, marqué par une synergie rare, illustre ainsi la volonté des trois nations de bâtir une identité confédérale forte, après l’adoption du drapeau et du logo de l’AES.

Un symbole fort pour l’avenir du Sahel : lancement imminent de l’hymne

La cérémonie de Niamey n’est qu’un prélude. Dans les semaines à venir, un lancement synchronisé de « La Confédérale » résonnera simultanément à Niamey, Bamako et Ouagadougou, un geste symbolique pour sceller l’unité des peuples sahéliens. L’hymne sera aussi  intégré aux répertoires des fanfares nationales et enseigné dans les écoles, afin d’enraciner son message dans le cœur des jeunes générations. Cette ambition pédagogique vise à faire de « La Confédérale » un catalyseur d’appartenance, dans un Sahel confronté à l’insécurité, à la précarité économique et aux pressions extérieures.

L’AES, née en septembre 2023 et érigée en confédération en juillet 2024, incarne une rupture avec les dynamiques régionales traditionnelles, notamment après la sortie du Niger, du Mali et du Burkina Faso de la CEDEAO en janvier 2024. Cet hymne, chanté dans un mélange de langues régionales – incluant potentiellement le bambara, le peul et l’haoussa, selon des sources non confirmées – reflète la diversité culturelle des trois nations tout en proclamant leur unité face aux défis communs, comme la lutte contre les groupes djihadistes et la quête d’une souveraineté économique.

La vision du président Tiani : un Sahel uni et prospère par la culture

En recevant la délégation, le président Tiani, investi en mars 2025 pour un mandat de cinq ans, a réaffirmé son engagement pour une confédération robuste, capable de transcender les crises. « Cet hymne est un pas vers la victoire finale, celle d’un Sahel uni et prospère », aurait-il déclaré, selon des propos rapportés par la délégation. Son soutien à ce projet s’inscrit dans sa vision de refondation nationale, marquée par la Charte de la Refondation et des initiatives comme le Conseil consultatif créé en avril 2025, visant à ancrer la gouvernance dans les valeurs culturelles et sociales du Niger.

Alors que la délégation quittait Niamey, l’écho de « La Confédérale » semblait déjà résonner au-delà des murs du Palais. Dans un Sahel où les défis sécuritaires et économiques persistent, cet hymne n’est pas qu’une mélodie : c’est un cri de ralliement, un symbole d’espoir pour des peuples déterminés à écrire leur propre destin. À l’aube de son lancement, « La Confédérale » promet de devenir le chant d’une région qui, unie, aspire à transformer ses luttes en triomphes.

Niamey : Tiani et l’ONU face aux défis du Sahel, entre souveraineté et coopération

Niamey, carrefour du dialogue sahélien : Tiani et Simão face aux défis de la région

Niamey, 20 mai 2025 – Dans l’enceinte solennelle du Palais présidentiel, le général d’armée Abdourahamane Tiani, président du Niger, a accueilli ce mardi Leonardo Santos Simão, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies (l’ONU) pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel. Cette rencontre, loin d’être une simple formalité diplomatique, s’est muée en un échange crucial sur les défis qui étreignent le Sahel : insécurité galopante, fragilités économiques et quête d’une gouvernance inclusive. Dans un contexte dans lequel le Niger s’affirme comme un pivot de l’Alliance des États du Sahel (AES), ce dialogue illustre une volonté de conjuguer souveraineté nationale et coopération internationale pour conjurer les périls régionaux.

Le Sahel à la croisée des chemins : l’appel à l’action concertée de l’ONU

Entouré de figures clés de son gouvernement, dont le ministre des Affaires étrangères Bakary Yaou Sangaré et le porte-parole Soumana Boubacar, le président Tiani a abordé avec son hôte les multiples facettes de la crise sahélienne. Leonardo Santos Simão, fort de son expérience diplomatique et de sa tournée régionale entamée dès sa prise de fonction en juin 2023, a souligné l’urgence d’une action concertée. « Nous avons exprimé notre solidarité et la mobilisation des efforts pour aider le Niger à lutter contre le terrorisme », a-t-il déclaré à la presse, évoquant une région où les attaques jihadistes, notamment dans la zone des trois frontières, continuent de semer la désolation.

Le Niger, confronté à une recrudescence des violences – comme l’attaque de mars 2025 à Tillabéri ayant coûté la vie à 44 civils – s’efforce de consolider sa stratégie sécuritaire. Les discussions ont mis en lumière les efforts de l’AES, formée par le Niger, le Mali et le Burkina Faso, pour mutualiser les ressources face aux groupes armés. Simão a salué les initiatives nigériennes, tout en insistant sur la nécessité d’un dialogue inclusif pour apaiser les tensions politiques internes, exacerbées par la dissolution des partis politiques et l’absence d’un calendrier électoral clair.

Coopération sous tension : entre nouvelles alliances et défis économiques

Cette audience intervient dans un climat diplomatique complexe. Depuis 2023, le Niger a redéfini ses alliances, rompant avec des partenaires traditionnels comme la France et les États-Unis. Simão, en sa qualité de chef de l’UNOWAS, a réaffirmé l’engagement des Nations Unies à soutenir le Niger, tout en plaidant pour une coopération régionale renforcée, notamment via l’Initiative d’Accra et la résolution 2719 du Conseil de sécurité, qui vise à financer les efforts antiterroristes.

De plus, les défis économiques et sociaux, ainsi qu’une insécurité alimentaire touchant 33 millions de personnes dans la région, ont également été au cœur des échanges. Le Niger, malgré sa récente éradication de l’onchocercose, peine à juguler la pauvreté, classé parmi les pays les plus démunis en 2024. Simão a évoqué le soutien de l’ONU pour des projets de développement durable, notamment dans l’agriculture et les énergies renouvelables, afin de réduire la dépendance à l’uranium.

Un appel à l’unité et à la résilience : l’avenir du Niger au cœur des priorités de l’ONU

En filigrane, cette rencontre a révélé une ambition partagée : faire du Niger un acteur clé dans la stabilisation du Sahel. Tiani a réitéré son appel à l’unité nationale, un leitmotiv depuis la promulgation de la Charte de la refondation. Simão, de son côté, a plaidé pour un dialogue inclusif, exhortant  ainsi Niamey à libérer les détenus politiques, dont l’ancien président Mohamed Bazoum, toujours en résidence surveillée.

Alors que le soleil déclinait sur Niamey, cette audience a esquissé un horizon d’espoir dans une région tourmentée. Entre l’aspiration souverainiste du Niger et l’appel à la coopération prôné par l’ONU, un équilibre fragile se dessine. Dans ce Sahel en ébullition, où chaque pas vers la paix est un défi, la rencontre entre Tiani et Simão incarne une volonté tenace de transformer l’adversité en opportunité, pour un avenir où la sécurité et la prospérité ne seraient plus de vains espoirs, mais des réalités tangibles.

 

Niger et Mauritanie : l’axe Niamey-Nouakchott se renforce face aux défis sahéliens

Niamey, pont d’amitié entre le Niger et la Mauritanie : une visite au service de la solidarité sahélienne

Niamey, 20 mai 2025 – Dans la chaleur vibrante de la capitale nigérienne, le Palais présidentiel a été le théâtre, ce mardi, d’un échange empreint de fraternité et d’ambition diplomatique. Le général d’armée Abdourahamane Tiani, président du Niger, a accueilli une délégation mauritanienne conduite par Aissata Ba, ministre conseillère à la présidence de la République islamique de Mauritanie. Porteuse d’un message de salutations du président Mohamed Cheikh El Ghazouani, cette visite, loin d’être un simple protocole, s’inscrit dans une volonté ardente de raffermir les liens historiques entre les deux nations unies par l’histoire, la géographie et les défis du Sahel.

Une diplomatie de proximité : consolider des relations anciennes et solides

Aissata Ba, figure éminente de la diplomatie mauritanienne, a livré à l’issue de l’audience un message clair : cette rencontre vise à « consolider des relations anciennes, historiques et solides » entre Nouakchott et Niamey. Le Niger et la Mauritanie, voisins partageant une frontière de 800 kilomètres, ont tissé au fil des décennies une trame d’échanges culturels, économiques et sécuritaires. Ce dialogue, amorcé par un message de salutations de Mohamed Cheikh El Ghazouani, président de la Mauritanie et président en exercice de l’Union Africaine jusqu’en février 2025, traduit une ambition partagée : faire du Sahel un espace de coopération et de résilience.

L’échange, marqué par une réciprocité chaleureuse, a vu le président Tiani confier à la délégation un message de fraternité à l’adresse de son « frère et ami » Ghazouani. Ce geste, au-delà de la courtoisie, reflète la reconnaissance mutuelle de l’importance stratégique de leur partenariat, dans une région où la stabilité est un bien précieux. D’ailleurs, depuis le coup d’État de juillet 2023 au Niger, qui a porté Tiani au pouvoir, la Mauritanie s’est distinguée par une posture de neutralité constructive, évitant les condamnations hâtives tout en prônant le dialogue, comme en témoigne son rôle dans les négociations post-crise avec la CEDEAO.

Le contexte sahélien en ébullition : la Mauritanie, médiatrice clé

Cette visite intervient dans un contexte régional complexe, marqué par la création de l’Alliance des États du Sahel (AES) par le Niger, le Mali et le Burkina Faso, en réponse à leur sortie de la CEDEAO en janvier 2024. La Mauritanie, non membre de l’AES mais pivot du G5 Sahel, joue un rôle de médiateur stratégique, comme l’illustre son plaidoyer pour la réintégration du Mali dans ce cadre régional. Selon des analystes, la diplomatie mauritanienne, sous l’impulsion de Ghazouani, cherche à préserver des relations équilibrées avec ses voisins, tout en consolidant son statut de havre de stabilité dans un Sahel secoué par l’insécurité et les bouleversements politiques.

Les discussions à Niamey ont également abordé des enjeux concrets. Premièrement, le commerce transfrontalier, vital pour les deux nations, s’appuie sur des échanges de produits agricoles et d’élevage, avec le Niger exportant du bétail vers la Mauritanie et important des produits halieutiques. Deuxièmement, la sécurité, priorité commune face aux menaces jihadistes, a occupé une place centrale, la Mauritanie ayant réussi à juguler les attaques sur son sol depuis 2011, un modèle que le Niger, confronté à l’instabilité dans la région des trois frontières, observe avec grand intérêt.

Vers une coopération renforcée : énergie et stabilité au cœur des échanges

La rencontre s’inscrit dans une dynamique plus large de renforcement des relations bilatérales. En 2023, un accord de coopération économique avait été signé, visant à fluidifier les échanges commerciaux et à développer des projets énergétiques, notamment dans le cadre du futur gazoduc transsaharien. Ce projet, reliant le Nigeria au Maroc via le Niger et la Mauritanie, pourrait transformer les deux pays en acteurs clés de l’approvisionnement énergétique africain. Par ailleurs, la Mauritanie, forte de son expérience dans les énergies renouvelables, partage avec le Niger un intérêt croissant pour les solutions solaires, un domaine où des partenariats techniques sont envisagés.

Cette visite, bien que brève, porte en elle une promesse d’avenir. En réaffirmant leur amitié, Tiani et Ghazouani posent les jalons d’une coopération qui transcende les crises régionales. Dans un Sahel dans lequel les vents de l’instabilité soufflent fort, l’axe Niamey-Nouakchott se profile comme un rempart de solidarité, où l’histoire commune et les ambitions partagées dessinent un horizon de progrès. Alors que la délégation mauritanienne quittait Niamey, un message résonnait : dans l’union des peuples sahéliens réside la force d’un meilleur avenir.

 

Tahoua : Une flamme patriotique et académique embrase les écoles

Tahoua : Le Niger lance son examen blanc, un tremplin vers l’excellence éducative !

Tahoua, 19 mai 2025 – Dans l’aube frémissante de Tahoua, où le désert murmure ses secrets, une effervescence studieuse a saisi ce lundi les écoles de l’Inspection de l’Enseignement Primaire et Préscolaire (IEPP) Tahoua 2. Par ailleurs,  M. Alhassane Ibounou, Directeur Régional de l’Éducation Nationale (DREN), flanqué de divisionnaires et d’inspecteurs, a sillonné les établissements pour lancer l’examen blanc communal du Certificat de Fin d’Études du Premier Degré (CFEPD), prélude à la session 2025. D’ailleurs,  entre la montée des couleurs, vibrant hommage à l’initiative « Une semaine, une école » de la ministre Dr Élisabeth Chérif, et l’ouverture solennelle des épreuves, cette journée a conjugué ferveur républicaine et quête d’excellence, dessinant les contours d’un Niger éducatif en pleine résurrection.

Koufan Tahoua(examen blanc) : le coup d’envoi d’une évaluation intègre et stratégique

La première halte s’est déroulée au grand bloc des écoles Koufan Tahoua 1, 3, 8 et 9, où l’hymne national, entonné sous un drapeau claquant au vent, a galvanisé élèves et enseignants. Dans une salle d’examen baignée de lumière, M. Ibounou a brisé le sceau de l’enveloppe contenant l’épreuve de rédaction, geste symbolique marquant le coup d’envoi. Aux 258 candidats – dont 152 filles, signe d’une parité encourageante –, il a distillé des conseils empreints de gravité : « Travaillez avec assiduité, car cet examen est une boussole essentielle pour vos apprentissages futurs. »

En plus, au secrétariat du jury, face à la présidente du centre et aux correcteurs, le DREN a prôné une évaluation intègre et rigoureuse. « Votre mission est de déceler les failles pour mieux armer nos élèves face aux défis des épreuves nationales », a-t-il insisté, rappelant que l’examen blanc, loin d’être une simple formalité, vise à évaluer précisément les performances, diagnostiquer les lacunes pédagogiques et mesurer l’avancement des programmes. Avec un taux d’exécution des programmes de 75 % à cette période, selon des données régionales, l’urgence est à la consolidation des acquis avant les épreuves officielles de juin.

Garkawa (examen blanc) : la persévérance en étendard, un miroir des progrès éducatifs

Le périple s’est poursuivi à l’école Garkawa, où 446 candidats, encadrés par leurs maîtres, affrontaient les épreuves dans un silence studieux. Là encore, M. Ibounou a visité le secrétariat et les jurys, exhortant les enseignants à une correction rigoureuse et impartiale. « Votre regard doit être un miroir fidèle des forces et des fragilités de nos élèves », a-t-il déclaré, soulignant l’importance cruciale de remédier aux insuffisances avant l’échéance nationale. Les enseignants, galvanisés, ont redoublé d’engagement, conscients que chaque copie corrigée est un pas décisif vers la réussite collective de leurs élèves.

En effet, Garkawa, tout comme Koufan, illustre les progrès significatifs du système éducatif nigérien. Avec des taux de réussite au CFEPD atteignant 86,5 % dans certains établissements de Tahoua en 2024, la région se distingue par sa rigueur et son excellence. Ces examens blancs, instaurés dans le cadre de réformes audacieuses impulsées par le ministère, sont un levier puissant pour maintenir cette dynamique positive, en préparant efficacement les élèves à une compétition nationale exigeante.

« Une semaine, une école » : le souffle patriotique qui transcende l’Académique

L’initiative « Une semaine, une école », portée avec ferveur par Dr Élisabeth Chérif, transcende le simple cadre académique pour insuffler une dimension plus profonde. En intégrant la montée des couleurs à chaque visite, elle insuffle un patriotisme ardent, rappelant aux élèves leur rôle essentiel dans la refondation du Niger. À Tahoua, où le DREN a multiplié les déplacements – du CES/FA Cheick Hamdan au Lycée d’Enseignement Professionnel –, cette campagne galvanise visiblement les communautés éducatives. De surcroît, elle s’inscrit dans une vision plus large, celle d’un système éducatif réformé en profondeur, où la formation continue des enseignants, l’équité de genre et l’amélioration des infrastructures, comme les nouveaux blocs de classes à Koufan, sont des priorités absolues pour l’avenir.

Défis et promesses : un horizon lumineux pour l’éducation nigérienne

Malgré ces avancées notables, les défis persistent et demandent une attention continue. Les ressources humaines, bien que disponibles, nécessitent une mutualisation accrue, comme l’a noté l’inspecteur pédagogique régional lors d’une visite antérieure. Les écoles, parfois dépourvues de clôtures ou de cantines fonctionnelles, appellent des investissements soutenus pour garantir un environnement d’apprentissage optimal. Pourtant, à Koufan et Garkawa, l’enthousiasme des élèves, la détermination inébranlable des enseignants et l’engagement sans faille du DREN esquissent un horizon prometteur pour l’éducation dans la région.

Dans la lumière de Tahoua, où chaque épreuve est un jalon vers la souveraineté éducative, cette journée du 19 mai restera gravée comme un acte de foi. Entre les salles d’examen et les drapeaux hissés, le Niger forge, avec une ardeur indomptable, une génération prête à écrire son destin et à construire un meilleur avenir pour la nation.

Niamey : une visite ministérielle pour raviver l’éclat de l’école nigérienne

Éducation au Niger : la Ministre Dr Shérif enflamme la flamme du patriotisme à Niamey !

Niamey, 19 mai 2025 – Sous le ciel limpide de la capitale nigérienne, une brise d’espoir a caressé ce lundi matin les murs du Complexe Scolaire Privé Manou Diatta, où la ministre de l’Éducation Nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues Nationales, Dr Elisabeth Shérif, a présidé une cérémonie vibrante de patriotisme. Accompagnée de ses collaborateurs, elle a assisté à la montée des couleurs avant de poursuivre son périple à l’école primaire AFN, deux établissements phares de Niamey. Par ailleurs, cette visite, inscrite dans le programme ambitieux « Une semaine, une école », n’est pas un simple passage protocolaire : elle incarne une volonté farouche de redonner à l’éducation nigérienne son lustre d’antan, en célébrant ses artisans et en semant les germes d’un avenir souverain.

 La ministre nigérienne de l'Éducation, Dr Elisabeth Shérif, a visité des écoles à Niamey pour galvaniser le patriotisme et l'excellence, réaffirmant l'engagement du gouvernement à refonder le système éducatif pour un Niger souverain et prospère.Hommage à l’excellence : Manou Diatta, phare de l’éducation nigérienne

Au Complexe Scolaire Privé Manou Diatta, où 1 133 élèves évoluent dans 38 salles de classe, du jardin d’enfants au collège, l’atmosphère était empreinte de solennité et d’enthousiasme. La montée des couleurs, exécutée avec ferveur par les élèves, a donné le ton patriotique de la journée.

Par la suite, Dr Elisabeth Shérif, dans un élan de gratitude, a rendu un hommage vibrant à la fondatrice, Mme Salifou Eugénie Diatta, une pionnière dont la quête d’excellence a façonné un établissement modèle. « Votre rigueur et votre discipline sont une boussole pour notre système éducatif », a-t-elle déclaré, exhortant les enseignants à partager leur « alchimie du succès » avec d’autres écoles du pays.

En plus, le directeur général, M. Mamane Lawali, a souligné l’honneur inédit de cette visite, la toute première d’une personnalité de ce rang en 25 ans d’existence de l’établissement. « Votre présence, Mme la Ministre, est un phare pour nos élèves et un gage de votre engagement indéfectible envers la jeunesse nigérienne », a-t-il affirmé, célébrant les efforts du Dr Shérif pour moderniser et redynamiser l’éducation nigérienne. Une élève, porte-parole de ses camarades, a capturé l’élan collectif avec ces mots percutants : « Nous, la jeunesse, jurons de bâtir un Niger de science et de civisme, pour notre souveraineté retrouvée. » Ce vœu, prononcé avec une conviction juvénile, a résonné comme un écho puissant des aspirations nationales.

L’école AFN, symbole d’inclusion : la Ministre Shérif au chevet des démunis

La visite ministérielle s’est prolongée ensuite à l’école primaire AFN, un bastion historique de l’éducation inclusive, créé dans les années 1980 pour soutenir les familles démunies, avec un accent particulier sur la scolarisation des filles. La directrice, Mme Alhasane Aïssata, a accueilli la ministre avec chaleur, soulignant l’importance de cette première visite gouvernementale dans cet établissement. « Votre engagement redonne espoir à nos élèves et à leurs familles », a-t-elle affirmé, offrant un présent symbolique en signe de reconnaissance sincère.

Dans le même esprit, Mme Mounkaila Aïssata Karidjo, présidente de l’Association des Femmes Nigériennes, a saisi l’occasion pour plaider en faveur d’une transformation de l’école AFN en un complexe secondaire, un projet qui pourrait amplifier considérablement son impact social et éducatif. « Nos filles méritent des opportunités à la hauteur de leur potentiel illimité », a-t-elle insisté, touchant le cœur de l’assistance par son plaidoyer.

« Une Semaine, Une École » : La Croisade Ministérielle pour l’Éducation Nationale

Par ailleurs, cette double visite s’inscrit dans une entreprise plus vaste, celle du programme emblématique « Une semaine, une école », lancé par Dr Shérif pour inspecter personnellement les conditions d’apprentissage et insuffler un esprit patriotique dans chaque recoin du système éducatif.

Depuis sa nomination en 2023, la ministre, forte de plus de 288 rencontres avec les acteurs éducatifs à travers le pays, a instauré une dynamique de dialogue et de résilience, saluée par une accalmie inédite dans le secteur pour l’année scolaire 2023-2024. Ses tournées régulières, de Diffa à Dosso, témoignent d’une volonté inébranlable de moderniser les infrastructures éducatives et de promouvoir une éducation inclusive, en parfaite phase avec les priorités du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP).

Le Niger, où 52 % de la population a moins de 15 ans, fait face à des défis colossaux : mariages précoces, grossesses adolescentes et crises humanitaires récurrentes. Pourtant, des initiatives novatrices comme les internats pour filles rurales, soutenus conjointement par le gouvernement et des partenaires de développement comme le PNUD, tracent un chemin prometteur vers l’équité des genres en matière d’éducation. À Manou Diatta et AFN, les performances académiques remarquables, avec des taux de réussite au CFEPD (Certificat de Fin d’Études du Premier Degré) dépassant les 60 %, incarnent concrètement cet élan de progrès.

L’éducation, pilier d’une nation souveraine : un Leg pour l’avenir du Niger

En somme, dans les cours ensoleillées de Niamey, où les drapeaux flottent fièrement et les voix enfantines chantent l’hymne national avec ferveur, la visite du Dr Shérif n’est pas qu’un simple symbole ; c’est un véritable serment. En honorant des figures inspirantes comme Mme Diatta et en soutenant des bastions de l’éducation comme AFN, elle pose les jalons solides d’un système éducatif qui ne se contente pas de survivre dans l’adversité, mais qui est appelé à prospérer. Ainsi, à l’heure où le Niger aspire à sa refondation nationale, chaque salle de classe visitée, chaque élève encouragé devient une pierre précieuse dans l’édifice d’une nation souveraine, savante, unie et tournée vers un avenir prometteur.

Agadez : au cœur des routes migratoires, L’Humanité à la loupe

Agadez : une visite d’ampleur pour humaniser le sort des migrants

Agadez, 19 mai 2025 – Dans la ville ocre d’Agadez, carrefour millénaire des routes sahariennes, une délégation d’envergure a franchi ce dimanche les portes du centre de transit pour migrants, portée par une ambition commune : évaluer, améliorer, humaniser. Conduite par le gouverneur de la région, Magagi Maman Dada, et rehaussée par la présence du Sultan de l’Aïr, Oumarou Ibrahim Oumarou, du maire Aboubacar Touraoua, ainsi que de représentants de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), du Programme alimentaire mondial (PAM) et de l’UNICEF, cette visite conjointe a jeté une lumière crue sur les conditions de vie des migrants. Dans une région où le sable raconte des siècles de passages, cette initiative marque un engagement renouvelé pour une prise en charge digne face aux défis d’un flux migratoire complexe.

Solidarité au désert : les agences Unies pour un accueil digne

Sous le ciel implacable du désert, le centre de transit d’Agadez, géré par l’OIM, est bien plus qu’un point de passage : c’est un refuge temporaire pour des milliers de migrants, souvent épuisés par des périples semés de dangers. Originaires de pays comme le Sénégal, le Nigeria ou la Guinée, beaucoup ont été refoulés d’Algérie ou de Libye, confrontés à des marches forcées dans le désert ou à des conditions inhumaines. Ainsi, la délégation, en pénétrant dans ce lieu où s’entremêlent espoirs brisés et résilience, a cherché à évaluer les besoins urgents : accès à l’eau potable, soins médicaux essentiels, abris décents et protection des plus vulnérables, notamment les enfants et les femmes.

Le gouverneur, figure d’autorité respectée, a insisté sur l’importance d’une collaboration étroite entre les autorités locales et les agences onusiennes. « Agadez a toujours été une terre d’accueil, mais nous devons garantir que cet accueil soit à la hauteur de notre humanité », a-t-il déclaré, selon des sources proches de la visite. Le Sultan, gardien des traditions touarègues, a quant à lui appelé à préserver l’hospitalité légendaire de la région, tout en plaidant pour des solutions durables face à une migration amplifiée par la levée de la loi anti-migration de 2015 en novembre 2023.

Une délégation de haut niveau a visité le centre de transit d'Agadez pour évaluer et améliorer les conditions des migrants,Agadez : entre accusations et aide humanitaire, les chiffres d’une crise persistante

La visite intervient dans un contexte parfois tendu. Des témoignages récents, relayés sur les réseaux sociaux, font état de conditions difficiles au centre humanitaire géré par l’UNHCR, où des réfugiés, notamment soudanais, dénoncent des violations de leurs droits et des retards dans les processus d’asile. Certains, installés depuis des mois, expriment leur désespoir face à l’incertitude de leur sort. « Agadez n’est pas un lieu sûr pour nous », confie un réfugié dans un message poignant, réclamant une vie digne. Cependant, ces voix, bien que minoritaires au regard du nombre total de migrants assistés, rappellent l’urgence de renforcer la transparence et l’efficacité des mécanismes de protection.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : entre 2016 et 2023, l’OIM a assisté plus de 103 000 migrants à Agadez, offrant abris, nourriture et aide au retour volontaire. Pourtant, les refoulements massifs depuis l’Algérie – environ 500 migrants par mois, souvent abandonnés dans le désert – continuent de mettre à rude épreuve les capacités du centre. L’UNICEF, de son côté, intensifie ses efforts pour les enfants non accompagnés, avec des programmes éducatifs et des espaces sécurisés, tandis que le PAM fournit des rations vitales dans un contexte de crise alimentaire régionale aggravée.

Carrefour d’Humanité et de Défis : l’équilibre fragile d’Agadez

Cette visite conjointe, saluée comme un symbole d’unité, s’inscrit dans une histoire complexe. Agadez, « porte du désert » et site UNESCO, a prospéré pendant des siècles grâce au commerce caravanier et à la migration. Depuis la chute de Kadhafi en 2011, elle est devenue un nœud migratoire majeur, attirant des dizaines de milliers de personnes chaque année. La levée de la loi de 2015, qui avait criminalisé le transport de migrants, a ravivé l’économie locale, mais a aussi accru les risques : réseaux de passeurs, attaques armées et routes désertiques plus périlleuses.

Les autorités, conscientes de ces enjeux multiples, cherchent un équilibre délicat. Le maire, Aboubacar Touraoua, a souligné l’impact économique positif des migrants, tout en appelant à des investissements urgents pour les infrastructures sanitaires et scolaires, souvent dépassées par l’afflux. Le gouverneur, face à une région où l’insécurité liée aux groupes armés persiste, a plaidé pour un renforcement des patrouilles frontalières, tout en insistant sur le respect des droits fondamentaux des migrants, conformément aux engagements du Niger auprès de la Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles.

Un avenir plus humain se dessine : L’Espoir dans le désert

Cette visite n’est pas un point final, mais un jalon significatif. Les agences onusiennes, en synergie avec le gouvernement nigérien, envisagent des mesures concrètes : extension des capacités d’accueil, amélioration de l’accès à la justice pour les victimes de traite et programmes de réintégration pour les rapatriés volontaires. L’UNHCR, interpellé par les critiques, a promis un dialogue accru avec les réfugiés pour répondre à leurs préoccupations et renforcer la confiance. « Notre mission est de protéger, mais aussi d’écouter attentivement les besoins de ceux que nous servons », a assuré un représentant, déterminé à restaurer la confiance.

Dans les ruelles d’Agadez, où le vent charrie des récits de départs et de retours, cette visite résonne comme un appel à l’action collective. Pour les migrants, pris entre l’élan de leurs rêves et la rudesse implacable du désert, elle est une lueur d’espoir : celle d’un monde dans lequel la dignité n’est pas une promesse vaine, mais une réalité tangible. Ainsi, à Agadez, carrefour d’humanités, l’avenir se conjugue au présent, dans l’engagement d’une communauté unie pour ne laisser personne au bord du chemin, quelles que soient les épreuves.

Niamey : une rencontre au sommet pour un Niger résilient

Niger : rencontre au sommet à Niamey, L’ONU réaffirme son soutien vital !

Niamey, 19 mai 2025 – Dans la lumière tamisée du cabinet du Premier Ministre nigérien Ali Mahamane Lamine Zeine, une poignée de main a scellé ce lundi matin un moment clé pour l’avenir du Niger. Face à lui, Leonard Santos Simão, Secrétaire général adjoint des Nations Unies et Représentant spécial du Secrétaire général, accompagné de Djanabou Mahondé, Coordinatrice résidente du Système des Nations Unies au Niger, est venu réaffirmer un partenariat vital. Cette visite, placée sous le signe de l’accompagnement politique, économique, social et sécuritaire, a permis de saluer les progrès d’un pays en pleine transformation tout en posant un regard lucide sur les défis qui jalonnent son chemin. À l’heure où Niamey aspire à consolider sa résilience, cet échange marque une étape significative dans une coopération internationale empreinte d’espoir et d’ambition.

Un dialogue franc face aux enjeux : progrès salués, obstacles abordés

Au cœur de cette rencontre, l’objectif était clair : évaluer les avancées du Niger et renforcer les leviers de son développement durable. Leonard Santos Simão, dont la présence traduit l’engagement onusien envers le Sahel, n’a pas tari d’éloges sur les progrès nigériens. « Nous sommes impressionnés par la qualité des rapports avec le Niger et par son alignement sur une vision stratégique de développement », a-t-il déclaré à la presse, louant les efforts du gouvernement sous la houlette du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP). En effet, des réformes économiques aux initiatives sociales, en passant par la lutte contre l’insécurité, le Niger, malgré un contexte régional tendu, affiche une détermination saluée par ses partenaires.

Cependant, les discussions ont également porté sur les obstacles persistants. Avec une économie fragilisée par les sanctions post-coup d’État et une insécurité chronique dans les régions de Tillabéri et Diffa, le pays fait face à des défis colossaux. Pourtant, la présence de Simão, aux côtés de Djanabou Mahondé, experte reconnue dans la coordination des efforts humanitaires, témoigne d’une volonté onusienne de rester aux côtés du Niger et de le soutenir pleinement. « Nous sommes là pour aider à surmonter les difficultés, en parfaite harmonie avec les priorités nationales », a insisté le diplomate, mettant en avant des programmes cruciaux comme le Plan de soutien des Nations Unies, qui mobilise des fonds pour l’éducation, la santé et la sécurité alimentaire.

Le Niger, acteur déterminé : reconquérir la confiance internationale

Malgré de rudes épreuves et une économie déjà vulnérable. Le Niger , sous l’impulsion de Zeine, économiste chevronné et ancien Ministre des Finances, le pays a amorcé des réformes audacieuses : diversification des partenaires commerciaux, renforcement de l’agriculture via des projets d’irrigation ambitieux et relance des investissements dans les infrastructures vitales.

Par ailleurs, la rencontre avec les représentants onusiens s’inscrit dans une série d’échanges diplomatiques intensifs visant à repositionner le Niger sur la scène internationale. Après des visites en Russie, en Iran et au Maroc, Zeine multiplie les efforts pour tisser de nouveaux partenariats tout en maintenant des canaux ouverts avec les institutions multilatérales traditionnelles. La Banque Mondiale, reçue trois jours plus tôt à Niamey, a également salué les avancées notables dans le développement humain, signe que le Niger regagne peu à peu la confiance des bailleurs de fonds.

Coopération concrète : L’ONU au chevet des réalités nigériennes

L’engagement des Nations unies au Niger ne se limite pas à des déclarations d’intention ; il se traduit par des actions concrètes sur le terrain. Avec un budget humanitaire de 600 millions de dollars pour 2025, l’ONU soutient des projets vitaux : construction d’écoles dans les zones rurales isolées, distribution de kits alimentaires d’urgence à 1,2 million de personnes déplacées, et formation des forces de sécurité pour contrer efficacement les menaces djihadistes grandissantes. Djanabou Mahondé, figure clé de cette coordination, a insisté sur l’importance d’aligner ces efforts sur les priorités spécifiques du gouvernement, notamment le Plan de développement économique et social (PDES) 2022-2026, qui vise à réduire la pauvreté et à renforcer la résilience climatique du pays.

Cependant, les défis, toutefois, restent immenses et complexes. Avec 4,3 millions de personnes en besoin d’assistance humanitaire, selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), et une insécurité qui entrave gravement l’accès aux terres agricoles et aux marchés, le Niger doit jongler en permanence entre l’urgence humanitaire et une vision à long terme. La réunion de ce lundi a permis d’esquisser des pistes prometteuses : intensification des programmes de formation professionnelle pour les jeunes, soutien accru aux coopératives agricoles locales et un plaidoyer continu pour une levée progressive et conditionnelle des sanctions régionales.

Un horizon d’espoir dans un Sahel tourmenté : Le Niger avance

À Niamey, où le fleuve Niger coule paresseusement sous un ciel d’azur, cette visite onusienne résonne comme une bouffée d’optimisme. Pour Ali Mahamane Lamine Zeine, cet échange est une validation des efforts inlassables d’un gouvernement décidé à redonner espoir et dignité à ses 26 millions d’habitants. Pour Leonard Santos Simão et Djanabou Mahondé, c’est une occasion de réaffirmer que le Niger n’est pas seul face à ses épreuves. Dans un Sahel secoué par les crises et les défis sécuritaires, cette coopération, tissée de pragmatisme et de solidarité, éclaire un chemin vers la stabilité et le développement durable.

Alors que les échos de cette rencontre se dissipent dans les ruelles animées de la capitale, une certitude demeure : le Niger, porté par une vision audacieuse et des partenaires internationaux engagés, s’écrit un avenir où les défis ne sont pas des murs infranchissables, mais des tremplins vers un progrès résilient et durable.