juillet 2025 - Page 2 sur 11 - Journal du Niger

L’Université d’Agadez brille au CAMES : 7 promotions sur 8 candidatures, un exploit

Triomphe académique à Agadez : l’Université d’Agadez brille à la 47e session du CAMES

 

Agadez, 25 juillet 2025 L’Université d’Agadez (UAZ) célèbre une victoire éclatante pour l’enseignement supérieur nigérien. En effet, lors de la 47e session des Comités Consultatifs Interafricains (CCI) du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), qui s’est tenue du 7 au 16 juillet 2025 à N’Djaména, au Tchad, sept enseignants-chercheurs de l’UAZ ont décroché une promotion, sur les huit candidatures présentées. Avec un taux de réussite impressionnant de 82 %, ce succès marque un jalon significatif dans l’ascension de l’université comme un acteur majeur de la recherche et de la formation en Afrique de l’Ouest.

 

Maîtres de conférences et maîtres assistants : Les rangs de l’UAZ s’étoffent

 

Parmi les lauréats, quatre enseignants ont accédé au prestigieux grade de maître de conférences, tandis que trois autres ont été élevés au rang de maître assistant. Ce résultat, salué unanimement par la communauté académique, illustre le sérieux et l’engagement indéfectible des enseignants-chercheurs d’Agadez dans leurs travaux scientifiques et pédagogiques.

« Cette performance reflète la qualité exceptionnelle de notre corps professoral et notre ambition affirmée de hisser l’UAZ parmi les institutions de référence du continent », a déclaré une source proche de la direction de l’université.

 

Un succès retentissant dans un environnement compétitif : L’Université d’Agadez  s’impose

 

La session de N’Djaména, qui a réuni des experts de 19 pays membres du CAMES, a évalué pas moins de 2075 candidatures, dont 1832 ont été validées, soit un taux global de réussite de 88,2 %. Dans ce contexte éminemment compétitif, l’UAZ s’est distinguée par sa capacité remarquable à former et promouvoir des talents capables de répondre aux exigences rigoureuses du CAMES.

Pour rappel, le CAMES est une institution créée en 1968 dans le but d’harmoniser et de valoriser l’enseignement supérieur en Afrique francophone. Ce succès retentissant renforce la réputation de l’université, fondée sur une vision d’excellence académique et d’innovation, comme en témoignent son Institut Universitaire des Technologies (IUT) mais aussi  son École Nationale d’Ingénierie et des Sciences de l’Énergie.

 

Fierté nationale : Le recteur de l’UAZ salue une victoire collective

 

Le recteur de l’UAZ, Dr. Sama Arjika, a exprimé sa fierté débordante face à cette réussite, soulignant avec insistance l’importance cruciale de l’investissement dans les compétences humaines pour le développement global du Niger.

« Ces promotions ne sont pas seulement une reconnaissance individuelle, mais une victoire collective pour notre institution et, plus largement, pour notre pays », aurait-il affirmé.

Cette performance intervient, de surcroît, dans un contexte où l’UAZ multiplie les initiatives pour renforcer son rayonnement, notamment par sa participation active à des colloques internationaux et l’organisation d’événements académiques d’envergure.

 

L’Université d’Agadez , pôle d’excellence du Sahel : Un levier pour l’avenir du Niger

 

Ce triomphe académique consacre l’UAZ comme un véritable pôle d’excellence pluridisciplinaire, capable de rivaliser avec les grandes universités de la sous-région. Il témoigne également, et c’est fondamental, de l’engagement résolu des autorités nigériennes à faire de l’enseignement supérieur un levier puissant du développement national. À l’heure où le Niger s’affirme avec une nouvelle dynamique au sein de la Confédération des États du Sahel, ces avancées académiques sont un signal fort de la volonté du pays de bâtir un avenir prospère, porté par le savoir, l’innovation et l’excellence.

Félicitations aux nouveaux promus ! Votre succès honore non seulement l’UAZ, mais aussi toute la communauté scientifique nigérienne, ouvrant la voie à de nouvelles ambitions pour l’université, résolument engagée sur la voie de l’excellence.

Mali-BAD : Une alliance renforcée pour un avenir prospère

Mali-BAD : Un partenariat renforcé pour un développement ambitieux

 

Bamako, 25 juillet 2025 Le Mali a franchi une nouvelle étape dans son partenariat avec la Banque Africaine de Développement (BAD). Hier, le jeudi 24 juillet 2025, Son Excellence Abdoulaye Diop, Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, a accueilli à Bamako M. Lamin Barrow, Directeur général pour l’Afrique de l’Ouest de la BAD, pour une visite de travail prometteuse. Cette rencontre, riche en échanges, marque en effet un tournant dans l’engagement commun pour le développement durable du Mali et de la région sahélienne.

 Abdoulaye Diop et Lamin Barrow posent les jalons d’un partenariat ambitieux entre le Mali et la BAD, axé sur l’intégration régionale, les infrastructures et la sécurité alimentaire.

Infrastructures et sécurité alimentaire : Les piliers de la collaboration

 

Au cœur des discussions, qui se sont tenues dans une atmosphère de cordialité, les deux parties ont exploré les voies de consolidation de leur collaboration. Les priorités évoquées incluent notamment des projets d’envergure dans les secteurs des infrastructures de transport et de la sécurité alimentaire, deux piliers essentiels pour la résilience et la croissance du Mali. De son côté, le Ministre Diop a mis en lumière la vision stratégique du pays, incarnée par le projet « Mali Kura ɲɛtaasira ka bɛn san 2063 ma», une feuille de route audacieuse alignée sur l’Agenda 2063 de l’Union Africaine. Cette initiative vise aussi à instaurer une gouvernance économique modernisée, centrée sur le développement inclusif et durable.

 

L’intégration régionale au cœur des échanges avec la BAD

 

Lors de cette rencontre, Abdoulaye Diop a également souligné l’importance cruciale de l’intégration régionale au sein de la Confédération des États du Sahel (AES), regroupant le Mali, le Burkina Faso et le Niger.

« Notre ambition est de bâtir une dynamique régionale fondée sur la solidarité et le développement partagé », a-t-il déclaré, selon des sources proches du ministère.

Cette vision a trouvé un écho favorable auprès de Lamin Barrow, qui a salué le leadership des autorités maliennes.

« La BAD est résolue à accompagner le Mali dans sa quête d’un développement harmonieux et endogène », a-t-il affirmé, réitérant l’engagement de l’institution à financer des projets structurants alignés sur les priorités nationales.

Lamin Barrow : Une expertise au service du développement malien

 

Lamin Barrow, économiste gambien nommé à la tête de la direction régionale de la BAD pour l’Afrique de l’Ouest en juin 2024, apporte une expertise reconnue dans la gestion stratégique et le financement de projets. Sa visite à Bamako s’inscrit dans une série de consultations visant à renforcer les partenariats techniques et financiers entre le Mali et la BAD, particulièrement dans un contexte de transition politique et économique. D’ailleurs, les projets déjà soutenus par la BAD, notamment dans les infrastructures routières et agricoles, ont prouvé leur impact sur le terrain, et cette rencontre ouvre la voie à de nouvelles initiatives prometteuses.

 

L’avenir se construit : La BAD, un allié de poids pour le Mali

 

Cette audience illustre la volonté du Mali de s’appuyer sur des partenariats solides pour concrétiser ses ambitions de développement. Par conséquent, alors que le pays s’engage dans une refondation de son modèle économique, la BAD se positionne comme un allié clé, prête à accompagner Bamako dans cette transformation. Ce dialogue fructueux entre Abdoulaye Diop et Lamin Barrow témoigne d’une dynamique positive, porteuse d’espoir pour un Mali prospère et pleinement intégré au sein de la région sahélienne. En somme, cette coopération renforcée pourrait bien être la clé de voûte des futures réussites du Mali.

Fin de mission pour l’ambassadeur de l’UE : Quel avenir pour les relations Mali-UE ?

Un adieu diplomatique au Mali : Abdoulaye Diop salue le travail de l’ambassadeur européen Thomas Eckert

Bamako, 25 juillet 2025 Une page se tourne dans les relations entre le Mali et l’Union européenne (UE). Hier, le 24 juillet 2025, Son Excellence Abdoulaye Diop, Ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, a accordé une audience d’adieu à Son Excellence Thomas Eckert, ambassadeur de l’UE, qui achève sa mission à Bamako. Ce moment solennel, empreint de respect mutuel, a permis de saluer les efforts conjoints visant à renforcer les liens entre les deux parties, et ce, dans un contexte géopolitique complexe.

 

Hommage à un diplomate bâtisseur : L’engagement de Thomas Eckert salué

 

Au cœur de cette rencontre, le Ministre Diop a tenu à rendre un vibrant hommage à l’engagement de l’ambassadeur Eckert. En effet, ce dernier, par son action diplomatique, a joué un rôle clé dans la préservation d’un dialogue politique constructif entre le Mali et l’UE. Par conséquent, les discussions ont permis de consolider la coopération dans des secteurs d’intérêt commun, tels que le développement économique, la sécurité régionale et la lutte contre les défis climatiques. « L’ambassadeur Eckert a su tisser des ponts solides, favorisant un partenariat dynamique et respectueux des aspirations du Mali », a souligné le Ministre, selon des sources proches du ministère.

 

Le Mali à la croisée des chemins : Redéfinir les partenariats internationaux

 

Cette audience, qui s’est déroulée dans les locaux du Ministère des Affaires étrangères à Bamako, intervient à un moment crucial où le Mali cherche à redéfinir ses partenariats internationaux, tout en affirmant sa souveraineté. À ce titre, Abdoulaye Diop, figure centrale de la diplomatie malienne, a rappelé l’importance d’une coopération multilatérale équilibrée, basée sur le respect mutuel et la poursuite d’objectifs partagés. Il est à noter que l’UE, partenaire historique, a soutenu des projets structurants au Mali, notamment dans les domaines de l’éducation, de la santé et de la gouvernance.

Un mandat sous le signe du pragmatisme : L’héritage de l’ambassadeur Eckert

 

Thomas Eckert, qui avait officiellement présenté ses lettres de créance en novembre 2024, a marqué son mandat par une approche pragmatique, cherchant à aligner les priorités européennes avec les besoins spécifiques du Mali. Son départ coïncide ainsi avec une période de réflexion sur l’avenir des relations Mali-UE, alors que le pays navigue entre ses engagements régionaux, notamment au sein de la Confédération des États du Sahel (AES), et ses ambitions sur la scène internationale.

 

La diplomatie en mouvement : Un héritage à préserver

 

En somme, cette cérémonie d’adieu, empreinte de courtoisie, met en lumière l’importance cruciale de la diplomatie dans un monde en constante évolution. Bien qu’aucun détail spécifique sur les discussions n’ait été rendu public, il est clair que l’héritage de cette collaboration continuera d’influencer les relations entre Bamako et l’UE. Alors que Thomas Eckert s’apprête à quitter le Mali, son successeur aura la lourde tâche de poursuivre ce dialogue, dans un esprit de partenariat et de respect mutuel, afin de maintenir le cap d’une coopération fructueuse. Le futur des relations Mali-UE dépendra en grande partie de cette capacité à bâtir sur les fondations posées et à s’adapter aux défis à venir.

FONAF et UNIV-EXPO : la jeunesse au cœur de deux initiatives phares

FONAF et UNIV-EXPO : deux leviers d’avenir pour la jeunesse et les femmes du Niger

 

Niamey, 23 juillet 2025 Le cœur de la capitale nigérienne a résonné ce matin avec l’ouverture de deux événements phares, porteurs d’espoir et de mobilisation : la 9ᵉ édition du Forum National pour l’Autonomisation des Femmes et des Jeunes (FONAF), et le Salon International de l’Information et de l’Orientation des bacheliers du Niger (UNIV-EXPO). Ces deux rencontres complémentaires traduisent une même ambition : outiller les jeunes générations et favoriser l’inclusion active des femmes dans le développement national.

L’ouverture du FONAF et de l’UNIV-EXPO à Niamey met en lumière l’engagement du Niger en faveur de l’autonomisation des femmes et de la jeunesse, à travers deux événements dédiés à l’entrepreneuriat, la formation et l’orientation des nouveaux bacheliers.

L’engagement politique au service de l’autonomisation et de l’éducation

 

Le Colonel Boubacar Soumana Garanké, Administrateur Délégué de la Ville de Niamey et Président de l’Association des Municipalités du Niger, a marqué de sa présence ces deux cérémonies, illustrant l’implication des autorités locales dans les enjeux d’autonomisation et d’accès à l’éducation. Il a d’abord pris part à l’ouverture officielle du FONAF, placée sous le haut patronage de Son Excellence le Premier Ministre Ali Mahamane Lamine Zeine. Le forum s’est articulé autour du thème : « Entrepreneuriat et résilience communautaire : innover pour construire et pérenniser », réunissant une diversité d’acteurs venus défendre l’entrepreneuriat comme vecteur de transformation sociale.

Par ailleurs, conférences, panels de discussion, témoignages inspirants et ateliers pratiques ont rythmé cette journée, invitant les participantes et participants à repenser les modèles d’inclusion et de création d’emploi dans une perspective durable.

L’ouverture du FONAF et de l’UNIV-EXPO à Niamey met en lumière l’engagement du Niger en faveur de l’autonomisation des femmes et de la jeunesse, à travers deux événements dédiés à l’entrepreneuriat, la formation et l’orientation des nouveaux bacheliers.

UNIV-EXPO : Le compas de l’avenir pour les nouveaux bacheliers nigériens

 

Quelques heures plus tard, le Centre de Conférences Mahatma Gandhi a ouvert ses portes au Salon UNIV-EXPO, organisé par le Cabinet FAIDA en partenariat avec le Ministère de l’Enseignement Supérieur. Plus de 30 exposants, issus d’universités, d’instituts techniques et de structures de formation professionnelle, ont accueilli les nouveaux bacheliers nigériens dans un cadre propice à l’orientation.

Grâce à des conférences thématiques, des ateliers personnalisés, des stands d’information et des opportunités de bourses, les jeunes ont pu accéder à une information claire et adaptée pour envisager leur avenir académique en toute confiance.

L’ouverture du FONAF et de l’UNIV-EXPO à Niamey met en lumière l’engagement du Niger en faveur de l’autonomisation des femmes et de la jeunesse, à travers deux événements dédiés à l’entrepreneuriat, la formation et l’orientation des nouveaux bacheliers. L’ouverture du FONAF et de l’UNIV-EXPO à Niamey met en lumière l’engagement du Niger en faveur de l’autonomisation des femmes et de la jeunesse, à travers deux événements dédiés à l’entrepreneuriat, la formation et l’orientation des nouveaux bacheliers.

FONAF et UNIV-EXPO :Le Niger investit dans son capital humain pour un futur résilient

 

À travers ces deux événements, le message est sans équivoque : le Niger mise sur sa jeunesse, sur ses talents féminins et sur la synergie des initiatives pour bâtir un pays plus résilient, plus équitable et pleinement tourné vers l’avenir. Le Colonel Garanké a souligné que c’est en conjuguant orientation, formation et autonomisation que l’on pourra transformer les défis sociaux en opportunités collectives.

En somme, ces rendez-vous annuels deviennent progressivement des plateformes stratégiques pour mobiliser les intelligences, décloisonner les savoirs et affirmer l’ambition d’un Niger inclusif et en mouvement. Ils sont la preuve vivante que la nation se prépare activement à former les leaders et les entrepreneurs de demain, garantissant ainsi un avenir prospère et autonome pour toutes ses composantes.

Niamey : Le Président Tiani reçoit un message clé de l’Égypte

Renforcement diplomatique entre le Niger et l’Égypte : le Président Tiani reçoit un émissaire égyptien

Niamey, 23 juillet 2025 Le Palais présidentiel nigérien a accueilli ce mercredi une audience entre Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République du Niger, et S.E. Dr. Badr Ahmed Mohamed Abdellatty, Ministre des Affaires Étrangères de la République Arabe d’Égypte. Le ministre égyptien est en mission à la tête d’une forte délégation .

La rencontre entre le Président nigérien Abdourahamane Tiani et le Ministre  des Affaires étrangères d'Egypte, porteur d’un message

Le Caire envoie un message capital au cœur du Niger

 

Portant une correspondance officielle du Président égyptien S.E.M. Abdel Fattah Al-Sisi, le Dr. Abdellatty est venu transmettre personnellement ce message à Son Excellence le Général Tiani. Par ailleurs, ce geste diplomatique témoigne de la volonté du Caire et de Niamey de consolider leur dialogue bilatéral, particulièrement dans une conjoncture régionale exigeante où la coordination politique et stratégique devient un levier majeur de stabilité et de sécurité.

La rencontre entre le Président nigérien Abdourahamane Tiani et le Ministre égyptien des Affaires étrangères, porteur d’un message officiel du Président Abdel Fattah Al-Sisi, renforce le dialogue diplomatique entre Niamey et Le Caire, et témoigne d’une volonté commune d’intensifier les partenariats stratégiques au sommet de l’État. La rencontre entre le Président nigérien Abdourahamane Tiani et le Ministre égyptien des Affaires étrangères, porteur d’un message officiel du Président Abdel Fattah Al-Sisi, renforce le dialogue diplomatique entre Niamey et Le Caire, et témoigne d’une volonté commune d’intensifier les partenariats stratégiques au sommet de l’État.

Parterre de personnalités pour une audience stratégique

 

Autour du Chef de l’État nigérien, plusieurs personnalités ont pris part à l’audience, notamment S.E.M. Bakary Yaou Sangaré, Ministre des Affaires Étrangères ; Dr Soumana Boubacar, Ministre Directeur de Cabinet et Porte-Parole du Gouvernement ; ainsi que Illo Adani, Ambassadeur et Conseiller du Président chargé des questions stratégiques. L’ambassadrice du Niger en Égypte, Mme Sani Nana-Aicha Andia, était également présente, soulignant l’importance de cette rencontre.

Cette rencontre s’inscrit dans une série d’initiatives menées récemment par les deux pays pour redéfinir et approfondir leurs axes de coopération. En effet, elle illustre le rôle central croissant du Niger dans le dialogue régional et la volonté de l’Égypte d’intensifier ses engagements et son influence sur le continent africain.

La rencontre entre le Président nigérien Abdourahamane Tiani et le Ministre  des Affaires étrangères d'Egypte, porteur d’un message

Le Niger et l’Égypte : Deux piliers d’une Afrique en quête de stabilité et d’influence

 

Cette visite ne se résume pas à un simple échange de courtoisie. Elle est le reflet d’une dynamique diplomatique intense, où le Niger et l’Égypte, forts de leurs positions stratégiques, s’affirment comme des acteurs incontournables de la stabilité et du développement africains. Ainsi, en consolidant leur dialogue au sommet, Niamey et Le Caire affirment sans ambiguïté que l’avenir du continent repose sur une coopération approfondie, capable de fédérer les efforts pour répondre aux enjeux communs et embrasser les perspectives d’une Afrique en mutation.

Forum Égypte–Niger : cap sur l’investissement direct

Niamey accueille le premier Forum économique Égypte–Niger : un tournant pour les relations bilatérales

 

Niamey, 23 juillet 2025 Le Niger et l’Égypte viennent de franchir une nouvelle étape dans leur coopération économique avec la tenue, ce mercredi, du tout premier Forum d’affaires Égypte–Niger. En effet, l’événement a réuni à Niamey plus de 30 chefs d’entreprises et représentants de grandes sociétés égyptiennes venus explorer les opportunités d’investissement et de partenariat dans un climat propice à l’échange et à l’engagement.

Diplomatie économique : Le Caire et Niamey mettent le cap sur l’action

La cérémonie d’ouverture a rassemblé autour du Dr Badr Abdel-Ati, Ministre égyptien des Affaires Étrangères et de l’Immigration, ses homologues nigériens M. Bakary Yaou Sangaré, en charge des Affaires Étrangères, et M. Abdallah Sidi, Ministre du Commerce et de l’Industrie.Dans son intervention, le Dr Abdel-Ati a salué la qualité croissante des relations entre les deux pays et a exprimé la volonté du gouvernement égyptien d’appuyer le Niger dans son développement, notamment à travers des transferts d’expertise ciblés et des investissements structurants.

Rencontres B2B : Des opportunités concrètes émergent de la rencontre des entrepreneurs 

 

Tout au long de la journée, les rencontres B2B ont permis aux entrepreneurs des deux nations d’identifier des pistes de coopération concrètes dans des secteurs clés tels que l’agro-industrie, les infrastructures, le commerce et les services. Ces échanges directs illustrent la dynamique nouvelle d’une diplomatie économique proactive, fondée sur l’écoute mutuelle et la recherche de résultats tangibles pour les deux parties.

En amont du forum, une réunion tripartite entre les ministres concernés a jeté les bases d’un cadre de coopération structuré, en cohérence avec les objectifs d’intégration économique régionale. Les discussions ont permis de définir les mécanismes de suivi des projets et de renforcer les canaux de communication entre les acteurs publics et privés des deux pays, garantissant ainsi une collaboration efficace et transparente.

Un signal fort pour l’Afrique : L’axe Niger-Égypte, moteur de prospérité régionale

 

Par cette initiative, Niamey et Le Caire affirment leur volonté de bâtir un partenariat solide, inscrit dans la durée et au service du progrès. Ce forum inaugural ouvre une nouvelle voie de collaboration sud-sud, portée par l’ambition de faire de l’économie un vecteur central de stabilité, de prospérité et d’influence régionale. Désormais, le Niger et l’Égypte ne sont plus seulement des partenaires diplomatiques, mais de véritables locomotives d’un développement partagé, traçant ainsi la voie pour une Afrique plus connectée, résiliente et ambitieuse.

Niamey : L’Égypte et le Niger scellent un partenariat stratégique

Niamey et Le Caire renforcent leurs liens : vers un partenariat stratégique durable entre le Niger et l’Égypte

Niamey, 23 juillet 2025 Le Niger et l’Égypte ont franchi une nouvelle étape dans leur rapprochement diplomatique ce mardi, à l’occasion de la visite officielle du Ministre égyptien des Affaires étrangères et de l’Immigration, S.E. Dr Badr Abdel-Atty. Il a été accueilli par son homologue nigérien S.E.M. Bakary Yaou Sangaré. Par ailleurs, cette rencontre s’inscrit dans la continuité des efforts amorcés en octobre 2024, lors du déplacement du ministre nigérien au Caire.

Un dialogue renforcé pour la paix, le développement et la sécurité

 

Portés par des relations historiques solides, les deux pays ont réaffirmé leur engagement à consolider un partenariat fondé sur les valeurs de paix, de développement et de solidarité. En outre, les discussions ont couvert plusieurs secteurs de coopération, avec une attention soutenue pour les enjeux économiques.

En matière de sécurité, la délégation égyptienne a partagé l’expérience de son pays dans la lutte contre le terrorisme, mettant en avant la nécessité d’une approche globale qui intègre sécurité, éducation et développement socio-économique. Cette perspective convergente renforce ainsi la volonté des deux gouvernements de bâtir une vision partagée pour une Afrique stable et résiliente.

La visite officielle du ministre égyptien à Niamey scelle une nouvelle étape dans les relations bilatérales entre l’Égypte et le Niger, avec la signature d’un accord de concertation politique et une volonté commune de renforcer la coopération économique, sécuritaire et diplomatique.

Vers une feuille de route diplomatique permanente

À l’issue de cette rencontre, les deux ministres ont procédé à la signature d’un mémorandum d’accord. Ce document prévoit la mise en place d’un mécanisme de concertation politique régulier, avec pour objectif d’assurer un suivi concret des engagements et de favoriser un dialogue stratégique continu entre les deux nations.

Au-delà de la diplomatie formelle, cette visite témoigne de l’ambition commune du Niger et de l’Égypte de nouer des liens plus profonds et plus structurés, au service des aspirations de leurs peuples. En effet, en favorisant la coopération sectorielle et la construction de mécanismes durables, les deux États affirment leur volonté de jouer un rôle actif dans le rayonnement régional et continental.

La visite officielle du ministre égyptien à Niamey scelle une nouvelle étape dans les relations bilatérales entre l’Égypte et le Niger, avec la signature d’un accord de concertation politique et une volonté commune de renforcer la coopération économique, sécuritaire et diplomatique.

Niamey et  l’Égypte , main dans la main, dessinent l’avenir de la coopération sud-sud

 

Cette alliance renforcée entre le Niger et l’Égypte est un signe de bon voisinage ; elle est aussi le reflet d’une volonté stratégique de bâtir des solutions africaines aux défis africains. En structurant ce dialogue politique et en mutualisant leurs expertises, Niamey et Le Caire affirment sans équivoque que la coopération sud-sud représente une voie stratégique pour consolider la stabilité et accélérer le développement du continent. Cette dynamique émergente place les deux capitales au cœur des nouvelles orientations diplomatiques africaines.

UNESCO : le retrait américain ne freine pas sa mission mondiale

L’UNESCO face au retrait américain : un coup dur, mais une détermination intacte

 

Paris, 22 juillet 2025 Une onde de choc a traversé les couloirs de l’UNESCO ce mardi, alors que le Président américain Donald Trump a officialisé sa décision de retirer une nouvelle fois les États-Unis de l’organisation internationale. Cette mesure, qui entrera en vigueur fin décembre 2026, marque un revers significatif. Néanmoins, face à ce coup dur, l’UNESCO réaffirme sa résilience et son engagement inébranlable à promouvoir la paix, la culture et l’éducation à travers le monde.

 

Multilatéralisme sous attaque : Les conséquences d’un départ lourd de sens

 

Cette annonce, bien que prévisible pour certains observateurs, frappe de plein fouet les valeurs du multilatéralisme que l’UNESCO incarne avec force. En effet, ce départ menace directement les nombreux partenaires américains de l’organisation, qu’il s’agisse des sites aspirant à rejoindre la prestigieuse liste du Patrimoine mondial, des villes intégrées au réseau des villes créatives, ou encore des chaires universitaires collaborant activement avec l’UNESCO. Ce choix, qui fait tristement écho à celui de 2017, suscite une profonde déception, d’autant plus que l’organisation a multiplié les efforts pour prouver son rôle central sur la scène mondiale.

 

L’organisation plus forte que jamais : Une organisation financièrement blindée face aux tempêtes

 

Anticipant cette décision potentielle, l’UNESCO a su se réinventer au fil des années. Ainsi, depuis 2018, des réformes structurelles d’envergure ont permis de diversifier ses sources de financement, réduisant la part de la contribution américaine à seulement 8 % de son budget, contre parfois 40 % pour d’autres agences onusiennes. Grâce à une hausse spectaculaire des contributions volontaires, doublées depuis 2018, et au soutien massif de nombreux États et acteurs privés, l’UNESCO se trouve aujourd’hui dans une position financière plus solide que jamais. Par ailleurs, aucune suppression d’emploi n’est à ce jour envisagée, un signe manifeste de la robustesse et de la capacité d’adaptation de l’organisation.

 

Malgré les obstacles, l’UNESCO multiplie les succès et les engagements mondiaux

 

L’UNESCO n’a pas attendu ce retrait pour faire ses preuves. Ces dernières années, elle a orchestré des projets d’envergure, tels que la reconstruction de la vieille ville de Mossoul à partir de 2018, l’une des plus grandes opérations de son histoire. Elle a également adopté un cadre normatif unique au monde sur l’éthique de l’intelligence artificielle et lancé des initiatives majeures pour soutenir l’éducation et la culture dans des zones de conflit, comme l’Ukraine, le Liban ou le Yémen. La protection de la biodiversité, la sauvegarde du patrimoine naturel et l’éducation des filles figurent également parmi ses priorités absolues.

De surcroît, l’organisation s’est imposée comme un acteur clé dans la lutte contre l’antisémitisme et le négationnisme, notamment à travers l’enseignement de la Shoah. En collaborant avec des institutions prestigieuses comme le Musée mémorial de l’Holocauste à Washington, le Congrès juif mondial ou l’American Jewish Committee, l’UNESCO a formé des enseignants et développé des outils pédagogiques dans 85 pays. Ces efforts, largement salués internationalement, contredisent avec force les arguments avancés par Washington pour justifier ce retrait.

 

Un futur d’action : L’UNESCO, phare de la coopération, malgré les départs

 

Malgré la réduction inévitable de ses ressources, l’UNESCO reste déterminée à poursuivre ses missions essentielles. L’organisation, fidèle à sa vocation universelle, continuera d’accueillir toutes les nations, y compris les États-Unis, dont elle espère ardemment le retour. En attendant, elle maintiendra ses partenariats solides avec les acteurs privés, académiques et associatifs américains, tout en poursuivant un dialogue constructif avec l’administration et le Congrès.

Ce nouveau départ des États-Unis, motivé par des raisons similaires à celles invoquées il y a sept ans, intervient dans un contexte pourtant transformé, où l’UNESCO s’est affirmée comme un espace rare de consensus et d’action concrète. Mais loin de se décourager, l’organisation promet de redoubler d’efforts pour bâtir un monde plus juste, éduqué et uni, prouvant que sa mission transcende les aléas politiques et demeure plus vitale que jamais.

Agadez : Le Général Toumba honore le Sultan de l’Aïr

Le Ministre d’État rend hommage au Sultan de l’Aïr lors d’une visite empreinte de tradition

 

Agadez, 22 juillet 2025 Dans un geste fort de respect envers les traditions nigériennes, le Ministre d’État chargé de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général Mohamed Toumba, a achevé sa mission de travail de deux jours dans la région d’Agadez par une visite symbolique au Sultan de l’Aïr, Son Altesse Oumarou Ibrahim Oumarou, ce mardi 22 juillet 2025. Cette démarche, bien plus qu’un simple protocole, illustre l’attachement profond du Niger à l’harmonie entre pouvoir administratif et autorité coutumière.

En visite officielle à Agadez, le Général Mohamed Toumba clôture sa mission par une rencontre symbolique avec le Sultan de l’Aïr, illustrant l’harmonie entre pouvoir étatique et tradition coutumière.

Une délégation de haut rang au cœur de la tradition

 

Pour cette visite significative, le Général Toumba n’était pas seul. Il était entouré de plusieurs personnalités de premier plan, notamment des membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), des représentants du gouvernement, ainsi que des responsables administratifs de la région, parmi lesquels le Gouverneur d’Agadez, le Général Ibra Boulama Issa. Ensemble, ils ont marqué cette étape importante au Sultanat de l’Aïr, un lieu chargé d’histoire et de signification culturelle profonde.

Sultan de l’Aïr: Quand la coutume forge le quotidien nigérien

 

Au Niger, en effet, rendre visite aux chefs coutumiers en fin de mission officielle est une coutume solidement établie. Ce geste, qui se répète à chaque déplacement d’un représentant de l’État dans une localité, traduit une reconnaissance mutuelle entre les autorités administratives et les leaders traditionnels. Ces derniers, gardiens des coutumes et des valeurs locales, occupent une place essentielle dans le tissu social et la gouvernance communautaire. Par conséquent, la rencontre entre le Ministre d’État et le Sultan s’inscrit parfaitement dans cette volonté de renforcer les liens entre l’État et les institutions traditionnelles.

Agadez et le Sultanat de l’Aïr : Un patrimoine vivant et influent

 

La région d’Agadez, célèbre pour son passé historique et sa richesse culturelle, abrite le Sultanat de l’Aïr, un symbole de stabilité et de leadership traditionnel depuis des siècles. Le Sultan, figure respectée et influente, incarne la continuité des traditions dans une société où elles cohabitent avec les structures modernes de l’État. Ainsi, cette visite officielle met en lumière l’importance accordée à ces figures emblématiques, dont le rôle dépasse largement le cadre symbolique pour s’ancrer dans la réalité socio-politique.

 

Un message d’unité : Le Niger, entre modernité et racines profondes

 

D’ailleurs, en saluant le Sultan de l’Aïr, le Général Mohamed Toumba et sa délégation envoient un message clair : le respect des coutumes reste également  un pilier fondamental pour bâtir la paix et le développement au Niger. En dépit du départ du Ministre et de son équipe d’Agadez, cette initiative sonne comme une incitation puissante à maintenir cet équilibre précieux entre modernité et tradition, au service d’une nation unie. En définitive, cette démarche est une affirmation de l’identité nigérienne, ancrée dans ses valeurs et tournée vers un avenir de cohésion et de progrès.

 

 

Niger : Un pas de géant vers l’autonomisation des femmes et des jeunes

Niamey : 173 femmes et jeunes éclairent le chemin de l’indépendance économique

 

Niamey, 22 juillet 2025 Une vague d’espoir a déferlé ce jour dans la salle de réunion de l’hôtel de Ville de Niamey. À l’occasion d’une cérémonie empreinte de sens, 173 femmes et jeunes ont reçu leurs attestations, marquant ainsi une étape décisive dans leur parcours vers l’indépendance et la valorisation de leurs talents. Cet événement s’inscrit dans la droite ligne de la vision du Président de la République, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, et concrétise l’axe 3 du Plan de Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie.

Lors d'une cérémonie marquante, 173 bénéficiaires ont reçu leurs attestations à Niamey, incarnant la vision d’un Niger autonome et résilient porté par la jeunesse et l’entrepreneuriat féminin. Lors d'une cérémonie marquante, 173 femmes et jeunes ont reçu leurs attestations à Niamey, incarnant la vision d’un Niger autonome

Autonomisation des femmes et des jeunes : Un projet ambitieux tisse l’avenir du Niger

 

En effet, porté par un partenariat solide entre la Maison de la Femme Daru Mara’a, IT WOMEN et ZAMANY Lab, ce programme vise à former pas moins de 1129 femmes et jeunes de Niamey. Les domaines ciblés – industrie agroalimentaire, cosmétique, textile et stylisme – ne sont pas choisis au hasard : ils répondent à un double objectif. D’une part, doter les bénéficiaires de compétences concrètes ; d’autre part, poser les bases d’un développement économique inclusif et durable. L’enjeu est clair : permettre à ces nouveaux talents de devenir des acteurs majeurs de la transformation locale.

Lors d'une cérémonie marquante, 173 femmes et jeunes ont reçu leurs attestations à Niamey, incarnant la vision d’un Niger autonome

Parterre de personnalités pour une cérémonie marquante

 

L’événement a été honoré par la présence de figures clés. Ainsi, l’Administrateur délégué de la Ville de Niamey, également Président de l’association des Municipalités du Niger, a présidé la remise des certificats. À ses côtés, M. Maï Moussa, Directeur Général du Développement Industriel au Ministère du Commerce et de l’Industrie, le Vice-Président du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie, ainsi que Mme Nana Djoubi, responsable du projet, ont souligné l’importance de cette initiative. Les administrateurs communaux et plusieurs cadres de la ville étaient également présents, témoignant de l’élan collectif autour de cette cause nationale.

Lors d'une cérémonie marquante, 173 femmes et jeunes ont reçu leurs attestations à Niamey, incarnant la vision d’un Niger autonome

« Made in Niger » : Les créations qui enchantent et inspirent

 

La cérémonie ne s’est pas limitée à la remise des attestations. En outre, une visite guidée des stands a permis aux invités de découvrir les créations des bénéficiaires : produits agroalimentaires savoureux, cosmétiques innovants, textiles raffinés et pièces de stylisme uniques. Ces réalisations, toutes « made in Niger », illustrent le potentiel immense de ces femmes et jeunes formés, mais aussi la richesse d’un savoir-faire local à valoriser.

Lors d'une cérémonie marquante, 173 femmes et jeunes ont reçu leurs attestations à Niamey, incarnant la vision d’un Niger autonome

L’appel retentissant : « Privilégions le local ! »

 

Ce projet ne se contente pas de former : il incarne une vision plus large. De fait, en renforçant l’autonomie des femmes et des jeunes, il s’inscrit dans une dynamique de refondation nationale et met l’accent sur leur rôle central dans le progrès socio-économique du pays. L’Administrateur délégué de Niamey n’a pas manqué de réaffirmer son soutien indéfectible à cette démarche, tout en lançant un message fort : « Disons non aux importations, privilégions le local ! » Un cri de cœur pour encourager les Nigériens à soutenir leurs propres producteurs et artisans, contribuant ainsi à une économie plus résiliente.

Le Niger écrit son futur : L’autonomisation, clé de voûte de la croissance

 

En somme, cette cérémonie restera gravée comme un symbole d’espoir et de renouveau. En misant sur l’inclusion et la créativité des femmes et des jeunes, le Niger fait un pas audacieux vers un avenir où l’autonomisation et la production locale seront les moteurs d’une croissance durable. Cependant, ce n’est qu’un début. Ces 173 bénéficiaires ne sont que la première pierre d’un édifice bien plus grand, annonçant une ère de prospérité et d’indépendance pour tout le pays. Le message est clair : le Niger est en marche, porté par le talent et la détermination de sa jeunesse et de ses femmes.