octobre 2025 - Page 8 sur 12 - Journal du Niger

Niger : un colloque national pour pérenniser l’éducation à Tillabéri

L’éducation comme acte de résistance : malgré la persistance des menaces sécuritaires, le Niger réaffirme sa détermination absolue à maintenir le cap de l’instruction dans la région de Tillabéri. Le colloque de Niamey vient consolider un progrès chiffré, faisant de l’école le pilier de la résilience nationale face à l’adversité.

 

Niamey, 10 octobre 2025 – Dans une démonstration éloquente de l’engagement inébranlable du Niger envers l’instruction accessible à tous, la Ministre de l’Enseignement Primaire, de la Lutte contre l’Analphabétisme et de la Valorisation des Idiomes Nationaux, Dre Élisabeth Shérif, a dirigé hier, jeudi, l’inauguration d’un colloque dédié à la pérennité des initiatives éducatives dans la zone de Tillabéri.

Malgré des avancées notables, les obstacles persistent. Le colloque, convoqué à Niamey, vise à créer un nouveau cadre d’analyse pour promouvoir la réintégration accrue des élèves et capitaliser sur la mobilisation des acteurs locaux. L’objectif est de consolider l’efficacité des projets de réinsertion, reconnaissant le rôle vital de l’éducation comme fondement de la cohésion sociale et du développement durable.

 

Progrès tangible et détermination politique

 

La Dre Shérif a souligné que cette initiative reflète la détermination absolue du dirigeant suprême, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, à assurer le droit à l’éducation pour tous les enfants nigériens.

La ministre a rendu hommage à l’action décisive du gouverneur de Tillabéri et à la bravoure des unités de protection, dont les efforts portent leurs fruits : le nombre de fermetures d’écoles a chuté de 859 cas à seulement 146 entre les périodes 2021-2022 et 2023-2025, témoignant d’un progrès tangible dans la sécurisation des espaces d’apprentissage.

Elle a également applaudi la ténacité des communautés et des enseignants qui ont permis la tenue de deux cycles annuels d’études, en dépit d’un environnement précaire.

« Nous affirmons avec conviction, transparence et considération que Tillabéri incarne un sol de noblesse, de conviction et d’endurance… » « À chaque jour se forge un triomphe discret contre l’effroi, le doute et l’adversité », a-t-elle proclamé.

 À Niamey, la ministre Dre Élisabeth Shérif a lancé un colloque dédié à la pérennité des initiatives éducatives dans la zone de Tillabéri,  À Niamey, la ministre Dre Élisabeth Shérif a lancé un colloque dédié à la pérennité des initiatives éducatives dans la zone de Tillabéri,

Défis persistants et feuille de route

 

Précédemment, le Lt-colonel Maina Boucar (gouverneur) avait exposé que des institutions d’enseignement demeuraient inactives fin juillet 2025 du fait des tensions sécuritaires. Cependant, la province, soutenue par les instances centrales, poursuit sa trajectoire vers une formation qualitative universelle. Les stratégies incluent la relance graduelle des sessions d’apprentissage dans les sites sécurisés et la mise en service de pôles de concentration.

La Dre Shérif a conclu en insistant sur l’impératif de forger collectivement des réponses pérennes, afin d’offrir à tout enfant de Tillabéri un parcours éducatif ininterrompu. L’éducation est considérée comme un pilier indispensable à la résilience nationale.

L’événement s’est tenu en présence d’une vaste délégation de hauts responsables : conseillers du Chef de l’État et du Chef du Gouvernement, dirigeants centraux et périphériques du ministère, officiers supérieurs des contingents de défense et de maintien de l’ordre, autorités administratives, coutumières et partenaires externes du secteur éducatif.

En offrant ce nouveau cadre de dialogue, le gouvernement positionne clairement l’éducation comme l’acte de résistance le plus puissant face à l’adversité. Le succès de Tillabéri, jalonné par la chute des fermetures d’écoles, réaffirme que la résilience nationale se bâtit, avant tout, dans la salle de classe

Le Niger accueille les nouveaux ambassadeurs d’Égypte et de Mauritanie

Niamey, 10 octobre 2025 – Dans un geste symbolique soulignant le rôle pivotal de la diplomatie, le chef de la diplomatie nigérienne, Son Excellence M. Bakary Yaou Sangaré, a présidé jeudi une cérémonie solennelle au sein de son secrétariat. L’occasion était la remise formelle des copies figurées des lettres de créance de deux émissaires de haut niveau, chargés de représenter leurs nations auprès des autorités de la République du Niger.

 Le ministère des Affaires étrangères du Niger a reçu les lettres de créance des nouveaux ambassadeurs égyptien et mauritanien,

L’accréditation des nouveaux représentants diplomatiques

 

Ces représentants distingués, investis de la pleine autorité de leurs États respectifs, sont :

  • Son Excellence M. Mohamed Abdelaziz Moneer, ambassadeur de la République arabe d’Égypte auprès du Niger, basé à Niamey.
  • Son Excellence M. Jarr Inalla, ambassadeur de la République islamique de Mauritanie auprès du Niger, lui aussi installé dans la capitale.

Cette étape protocolaire incarne l’essence même de la diplomatie moderne : un pont vivant entre les peuples, favorisant ainsi  les échanges culturels, économiques et sécuritaires. Par ailleurs, En recevant ces émissaires, le Niger réaffirme son engagement ferme envers une politique extérieure ouverte et constructive, alignée sur la vision stratégique du Chef de l’État, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani.

Le ministère des Affaires étrangères du Niger a reçu les lettres de créance des nouveaux ambassadeurs égyptien et mauritanien,

Un engagement pour le renforcement des partenariats bilatéraux

 

Lors de cet échange empreint de courtoisie, M. Sangaré a exprimé un accueil chaleureux à ces nouveaux acteurs de la scène internationale. Il a par ailleurs souligné l’ouverture totale des institutions nigériennes à une collaboration fructueuse, dans le but d’approfondir les partenariats bilatéraux fondés sur la confiance mutuelle, l’entraide et le progrès partagé.

En effet, une telle démarche n’est pas anodine : elle illustre comment, dans un contexte géopolitique complexe, la diplomatie agit comme un levier essentiel pour la stabilité régionale et le développement durable, transformant les défis en opportunités collectives.

Le Niger, pivot d’alliances au service de la stabilité régionale

 

En définitive, cet événement marque un jalon prometteur pour les relations entre le Niger, l’Égypte et la Mauritanie, nations unies par des affinités historiques et des intérêts communs. À travers ces gestes diplomatiques, le Niger démontre une fois de plus sa vocation de pivot ouest-africain, dédié à tisser des alliances solides qui profitent à l’ensemble de la communauté internationale.

151 ans de l’UPU : le Niger mise sur l’inclusion numérique

Dans un monde où les colis voyagent plus vite que les avions et où un clic peut relier un artisan du désert à un acheteur new-yorkais, la Poste reste ce fil invisible qui tisse les destinées humaines. Ce jeudi 9 octobre 2025, à l’occasion de la 151ᵉ Journée mondiale de la Poste, le Niger célèbre non seulement l’héritage d’une institution née en 1874 à Berne par l’Union Postale Universelle (UPU), mais surtout sa renaissance au cœur de la révolution numérique. Cette organisation a, depuis plus d’un siècle et demi, posé les bases d’un réseau global simple et audacieux : unir les peuples par-delà les océans et les sables.

 

De l’UPU à l’ère numérique : la poste comme levier d’unité et de progrès

 

En cette journée de commémoration de l’Union Postale Universelle (UPU), le ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information, Adji Ali Salatou, a saisi l’occasion pour dessiner les contours d’un Niger connecté, où la poste ne se limite plus à un simple relais du passé, mais devient un levier audacieux d’inclusion sociale. À l’époque, l’idée de relier les peuples par un réseau postal universel, franchissant océans et déserts, relevait presque de l’utopie.

Pourtant, près de 150 ans plus tard, le Niger s’inscrit pleinement dans cette tradition, porté par un thème universel évocateur pour 2025 : « Post For People : service local, portée mondiale ». Pour le ministre Salatou, cette formule incarne une mission hybride : profondément enracinée dans le quotidien des communautés, elle propulse simultanément le pays vers les vastes horizons de la connectivité mondiale.

 

Un rôle social indéfectible et l’ouverture au Monde

 

Au cœur de cette célébration, le rôle vital de la poste nigérienne s’impose comme un fil rouge indéfectible. « Plus qu’une administration, c’est le lien tangible qui unit nos concitoyens, de Niamey aux villages les plus reculés », a déclaré le ministre, soulignant comment chaque bureau de poste devient un espace de confiance et de cohésion. Dans les zones enclavées, où les routes s’effacent sous le sable, ces guichets tissent des relations humaines qui défient l’isolement. Cet engagement quotidien d’un service public soutient les familles, dynamise les Petites et Moyennes Entreprises (PME) et veille à ce que nul ne soit laissé pour compte dans le tourbillon des échanges contemporains.

Mais la poste nigérienne ne se contente pas de préserver son héritage local : elle s’ouvre résolument au monde. Grâce à des services innovants, elle ouvre des portes inattendues : le commerce électronique permet à un artisan de Tahoua de vendre ses bijoux sur des plateformes internationales, tandis que les services financiers postaux démocratisent l’accès à l’épargne et au crédit pour des milliers de ruraux. Les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) jouent ici un rôle pivot, comblant la fracture numérique entre villes et campagnes. « Nous connectons le Niger au reste du monde », a insisté le ministre, évoquant une vocation qui transcende les frontières et transforme les défis en opportunités.

 

151 ans de l’UPU : défis et cadre stratégique de modernisation

 

Toutefois, cette ambition ne va pas sans défis. Le secteur postal, balayé par la vague des innovations numériques, a connu ces dernières années une refonte profonde, tant sur le plan économique que juridique. Conscient de cette mutation inévitable, le gouvernement a jeté les bases d’une transformation ambitieuse. Ainsi, en 2019, le décret N°2019-366/PRN/MPT/EN a donné naissance à la Politique Sectorielle de la Poste (PSP) pour 2019-2028, un cadre stratégique visant à faire de la poste un outil dynamique d’échanges et d’inclusion financière. Plus récemment, un projet d’ordonnance est en cours pour amender la loi N°2023-26 du 23 juin 2023. Ce texte vise à corriger les lacunes actuelles et à forger un régime postal moderne, agile face à la concurrence, à la transition numérique et aux aspirations sociétales en pleine évolution.

 

Du guichet au global : la poste nigérienne trace sa voie

 

Cette modernisation, a rappelé Adji Ali Salatou, repose avant tout sur ses acteurs humains. Un hommage vibrant a été rendu aux milliers de postiers nigériens, ces « femmes et hommes dévoués » dont l’abnégation fait le pouls du réseau. Leur sens du service public, forgé dans l’adversité, est le socle sur lequel le Niger bâtit son futur connecté.

En clôture de cette journée symbolique, le ministre a réitéré l’engagement ferme du gouvernement : forger un avenir numérique équitable, où chaque Nigérien – urbain ou rural – accède pleinement aux bienfaits de la connectivité mondiale. Dans un pays où le désert et les innovations se côtoient, la poste nigérienne n’est pas seulement un service ; c’est un espoir tangible, reliant les cœurs et les horizons.

Alors que le Niger déploie sa stratégie pour un avenir numérique inclusif, son modèle interpelle bien au-delà de ses frontières. Face aux défis géographiques, économiques ou sociaux, la poste nigérienne démontre qu’un service public enraciné dans les réalités locales peut devenir un vecteur puissant de transformation. Dès lors, comment les autres nations en développement pourraient-elles s’inspirer de cette dynamique pour convertir leurs contraintes territoriales en leviers de connectivité mondiale et d’inclusion durable ?

Niger – KfW allemande : une coopération bilatérale au service de la Décentralisation

À Niamey, une rencontre entre le Ministre d’État Mohamed Toumba et la délégation allemande de la KfW marque un tournant dans la refondation territoriale du Niger.

 

Niamey, 9 octobre 2025 —  Sous le ciel clair de Niamey, où les palmiers se balancent au rythme d’un vent chargé d’espoirs, une poignée de main symbolique a scellé, ce 9 octobre, un chapitre prometteur de l’histoire bilatérale nigéro-allemande. Dans l’intimité studieuse des salons du ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, le Général de Division Mohamed Toumba, Ministre d’État aux commandes de ces leviers essentiels, a ouvert les portes du dialogue à une délégation venue tout droit de Berlin.

À sa tête, Michael Wehinger, Directeur pour l’Afrique de l’Ouest de la KfW (la banque de développement allemande), accompagné du Chargé d’affaires de l’ambassade de la République Fédérale d’Allemagne au Niger. Loin de tout protocole, l’échange s’est voulu franc et exclusivement tourné vers l’humain et le concret.

Le Niger et la KfW allemande renforcent leur partenariat stratégique pour dynamiser la décentralisation, l'autonomisation des collectivités locales et la cohésion sociale au Sahel.

Le Niger et la KfW allemande : de l’aide au développement à l’autonomisation locale

 

Tout d’abord, ces discussions ont pris la forme d’un bilan serein des fruits déjà cueillis grâce à la généreuse coopération allemande, canalisée par la KfW. Des réalisations concrètes jalonnent le territoire : des routes modernisées, des écoles en pleine expansion, des centres de santé au service des familles. En d’autres termes, ces jalons ont transformé des rêves en réalité tangible pour les communautés.

Ensuite, et c’est là le point central de l’entrevue, les interlocuteurs ont plongé dans le vif des projets actuels, avec un accent particulier sur l’accompagnement des collectivités territoriales . En effet, l’Allemagne, fidèle compagne de route du Niger, apporte son savoir-faire pour fluidifier le transfert vital de compétences et de ressources vers les communes et les régions. C’est dans ces entités de proximité que bat le pouls d’un Niger plus agile, où les décisions se prennent au plus près des besoins quotidiens.

Cohésion sociale et perspectives

 

Par ailleurs, l’ambition de ce partenariat va plus loin, embrassant les fils invisibles qui tissent la trame sociale : la paix et la cohésion, piliers fragiles d’une nation en pleine effervescence. Des initiatives pour apaiser les tensions communautaires, favoriser le dialogue interethnique, et semer les graines d’une harmonie durable – voilà ce qui a nourri la suite de ces pourparlers. Dans un Sahel où les défis sécuritaires persistent, cette alliance sonne comme une lumière rassurante, un engagement mutuel pour que chaque citoyen se sente partie prenante d’un projet collectif.

Raison pour laquelle l’Allemagne n’est pas qu’un partenaire ; il est un allié de poids qui infuse son expertise au service de la décentralisation nigérienne. Ce processus, loin d’être une simple réforme administrative, est une révolution concrète  : il redonne du pouvoir aux territoires, stimule l’économie locale et renforce la résilience face aux défis climatiques ou sécuritaires. Grâce à ces échanges, de nouvelles perspectives s’esquissent déjà, notamment en matière de formations pour les élus locaux et de financements innovants pour des projets verts.

Le Niger et la KfW allemande renforcent leur partenariat stratégique pour dynamiser la décentralisation, l'autonomisation des collectivités locales et la cohésion sociale au Sahel.

Le Niger et la KfW allemande : Quand l’alliance internationale devient levier de transformation locale

 

En somme, au crépuscule de cette journée, l’importance de ce renforcement des liens est claire : la coopération internationale basée sur le respect et l’action a le pouvoir de changer des vies. Pour le Niger, c’est un coup de pouce essentiel pour sa modernisation ; pour l’Allemagne, c’est une fierté de soutenir un peuple déterminé.

Cependant, Malgré les plans bien définis et les nombreux projets, le grand défi des années à venir sera de maintenir cette dynamique de décentralisation. Il faudra s’assurer que le transfert de compétences et de ressources vers les communes devienne un système durable, capable de renforcer la résilience du pays face aux crises. Car c’est peut-être dans la réussite de cette gouvernance locale que se joue l’avenir du Sahel.

Niamey et ONU-Femmes unis pour l’égalité du genre

Dans les coulisses du ministère de l’Intérieur, une rencontre décisive entre le Niger et ONU-Femmes redéfinit les contours de l’égalité des femmes au sein de la refondation nationale.

Niamey, 9 octobre 2025 — À Niamey, où les vents du Sahel portent les échos d’une nation en pleine refondation, une rencontre discrète, mais stratégique s’est tenue mercredi dernier. Dans les couloirs feutrés du ministère de l’Intérieur, de la Sécurité Publique et de l’Administration du Territoire, deux visions se sont croisées : celle d’un pays déterminé à bâtir son avenir et celle d’une organisation mondiale dédiée à l’égalité des genres.

Ainsi, le Général de Division Mohamed Toumba, Ministre d’État, un des piliers de cette refondation nationale, a accueilli avec déférence le Dr. Maxime Houinato, Directeur Régional pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre d’ONU-Femmes. À ses côtés, la Représentante par intérim au Niger, Mme Maïmouna Seyni Yayé, incarnait l’engagement quotidien de cette institution onusienne sur le terrain.

 Niamey et ONU-Femmes : un dialogue porteur d’avenir pour les femmes nigériennes

 

Cependant, au cœur d’un continent où les défis s’érigent comme des dunes infinies — insécurité, inégalités persistantes, aspirations à la stabilité — cette entrevue a dépassé le cadre d’une simple formalité protocolaire. Elle a ouvert un véritable pont vers l’avenir et instauré un dialogue fructueux. Le Niger, porté par l’impulsion visionnaire de Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République et Chef Suprême des Armées, tisse activement des alliances pour élever les femmes au rang d’architectes du progrès.

En mission de travail dans la capitale, la délégation d’ONU-Femmes a salué les avancées concrètes et tracé de nouvelles perspectives, guidée par une solidarité internationale qui franchit les frontières. Ce moment d’échange a permis de dresser un panorama optimiste des réalisations concrètes

À Niamey, le Général Mohamed Toumba et ONU-Femmes posent les jalons d’un partenariat ambitieux pour l’autonomisation des femmes nigériennes

L’autonomisation des femmes : pilier de la refondation du Niger

 

Dans la trame de ces échanges enrichissants, la question de l’autonomisation durable des femmes a été abordée sous un angle à la fois protecteur et transformateur. La discussion s’est articulée autour de deux axes majeurs : la protection et l’insertion professionnelle comme vecteur de transformation sociale et économique.

Une première partie des discussions a mis en lumière les initiatives visant à garantir la sécurité et la protection des femmes, qu’elles se trouvent dans les écoles des villages reculés ou au milieu des artères animées des villes.

Ces mesures visent concrètement à briser les chaînes de la vulnérabilité, qu’elles soient d’origine rurale ou urbaine, afin de permettre à chaque Nigérienne de s’épanouir et de marcher la tête haute, sans crainte. L’objectif est d’assurer un environnement dans lequel leur intégrité est préservée.

L’insertion professionnelle : levier de transformation

 

Élargissant l’horizon au-delà de la seule protection, les échanges se sont concentrés sur l’insertion professionnelle comme levier de transformation et d’émancipation.

L’autonomie économique n’est plus un mirage lointain. L’insertion professionnelle émerge comme un puissant catalyseur, essentiel pour que les femmes puissent s’émanciper et prendre pleinement leur place dans la grande Refondation qui redessine le Niger d’aujourd’hui.

Pour ce faire, des formations adaptées, des opportunités entrepreneuriales ciblées et des réseaux de soutien solides sont les briques fondamentales pour bâtir une société dans laquelle la moitié de la population n’est plus spectatrice, mais une actrice essentielle et pleinement engagée du développement national.

À Niamey, le Général Mohamed Toumba et ONU-Femmes posent les jalons d’un partenariat ambitieux pour l’autonomisation des femmes nigériennes

 Niamey et ONU-Femmes : une vision partagée pour un avenir équitable

 

Cette visite, imprégnée d’une solidarité palpable, résonne comme un écho à la vision claire du leadership nigérien : améliorer les conditions de vie des populations, avec un accent particulier sur les femmes et les jeunes, ces forces vives d’un demain radieux. ONU-Femmes, fidèle à sa mission, apporte son expertise et son soutien indéfectible, renforçant ainsi un partenariat qui dépasse les cadres institutionnels pour devenir un chapitre vivant d’espoir partagé.

Finalement, dans un monde où les inégalités freinent encore trop de potentiels, de telles collaborations rappellent que l’unité – nationale et globale – demeure la clé d’un équilibre durable.

Alors que Niamey et ONU-Femmes définissent désormais les stratégies et réaffirment les engagements, la véritable question demeure : comment transformer cette synergie politique en un changement systémique et irréversible qui garantira à chaque Nigérienne de devenir non seulement l’égale de l’homme, mais aussi le moteur incontestable de la prospérité de sa nation ? Ils ont tracé le chemin ; à présent, il leur incombe d’écrire l’histoire — un défi stimulant que l’ensemble des acteurs nationaux et internationaux devront relever.

 

Niamey lance la Mutuelle Santé des Agents de l’État

À Niamey, le Gouvernement nigérien franchit un cap décisif dans la refondation sociale avec l’activation officielle de la Mutuelle de Santé des Agents de l’État (MSAE). Portée par les ministres Aissatou Abdoulaye Tondi et celle de la Solidarité nationale, cette initiative garantit une couverture sanitaire durable aux fonctionnaires actifs, retraités et à leurs familles.

 

Niamey, 9 octobre 2025 – Le Gouvernement nigérien marque une étape décisive dans la consolidation du filet de Sécurité sociale pour les fonctionnaires, à travers l’activation des prestations de la Mutuelle de Santé des Agents de l’État (MSAE). Cette mesure, alignée sur les orientations de la Refondation nationale, vise à garantir une couverture sanitaire inclusive et pérenne pour l’ensemble des agents actifs, retraités et leurs familles.

Le Niger active la Mutuelle Santé des Agents de l’État. Objectif : couverture sanitaire durable pour les fonctionnaires et leurs familles, dans le cadre de la refondation sociale.

Un engagement ministériel fort

 

La cérémonie officielle de lancement s’est déroulée hier mercredi, sous l’égide de Mme Aissatou Abdoulaye Tondi, Ministre de la Fonction Publique, du Travail et de l’Emploi, en présence de Mme la Ministre de la Population, de l’Action Sociale et de la Solidarité Nationale. Les deux responsables ont symboliquement adhéré à la mutuelle, illustrant ainsi leur engagement personnel et collectif pour la promotion de ce dispositif innovant. De plus, cette démarche, accompagnée d’un entretien bilatéral entre les ministres, a permis d’harmoniser les approches pour une mise en œuvre optimale, au bénéfice des bénéficiaires directs et de l’administration publique.

Le Niger active la Mutuelle Santé des Agents de l’État. Objectif : couverture sanitaire durable pour les fonctionnaires et leurs familles, dans le cadre de la refondation sociale.

Objectifs et mécanismes opérationnels

 

Par ailleurs, les travaux se sont prolongés par une visite guidée des installations de la MSAE, offrant un aperçu concret des mécanismes opérationnels. Ce cadre mutualisé permettra désormais un accès équitable et de qualité aux soins de santé, une maîtrise accrue des charges médicales et la préservation des droits sociaux au-delà de la retraite, favorisant ainsi une continuité dans la protection des agents et de leurs ayants droit.

En effet, cette initiative s’inscrit dans la vision stratégique impulsée par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et le Gouvernement, qui placent la protection sociale au cœur des priorités pour un bien-être durable des agents publics. Elle traduit, par conséquent, une volonté ferme d’améliorer les conditions de vie des fonctionnaires, en réponse aux défis contemporains, et de consolider les fondations d’une administration résiliente et humaine.

La Mutuelle Santé : le défi de l’extension

 

En conclusion, l’activation de la MSAE est un acquis majeur pour la protection sociale nigérienne, témoignant de l’engagement des autorités à placer le capital humain au cœur de la refondation nationale. Les autorités compétentes réaffirment leur détermination à étendre progressivement ces acquis, en mobilisant les ressources nécessaires pour une adhésion massive et une efficacité accrue.

Toutefois, le véritable succès de la MSAE résidera dans sa capacité à maintenir un équilibre financier pérenne tout en garantissant une qualité de soins irréprochable dans les régions les plus éloignées. Quelles stratégies concrètes le Gouvernement mettra-t-il en œuvre pour assurer l’accessibilité des prestations de la MSAE à l’ensemble des bénéficiaires sur le vaste territoire nigérien, et comment ce modèle pourrait-il être adapté pour inclure, à terme, le secteur privé ?

Niamey : la jeunesse au cœur de la Semaine Citoyenne

À Niamey, la 2ᵉ édition de la Semaine Citoyenne s’ouvre sous le haut patronage du Président Abdourahamane Tiani, réunissant jeunes leaders, institutions et acteurs régionaux autour d’un dialogue stratégique pour la jeunesse.  Une forte mobilisation pour faire de l’engagement civique un levier de transformation collective.

 

Niamey, 8 octobre 2025 – Les autorités ont inauguré ce jour la 2ᵉ édition de la Semaine Citoyenne au Palais des Congrès de Niamey, sous le haut patronage de Son Excellence le Général d’Armée Abdourahamane Tiani, Président de la République et Chef de l’État. En effet, cette manifestation, qui réunit les forces vives de la société autour d’un dialogue enrichissant, est placée sous le thème : « Engagement et responsabilités de la jeunesse face aux défis sécuritaires, environnementaux, numériques et d’employabilité pour l’atteinte du Développement Durable partagé au Sahel ».

Une mobilisation régionale et institutionnelle

 

L’événement a bénéficié de la présence distinguée de l’Administrateur Délégué de la Ville de Niamey et Président de l’Association des Municipalités du Niger, le Colonel Boubacar Soumana Garanké, aux côtés de personnalités éminentes, d’émissaires des institutions nationales et internationales, ainsi que de jeunes représentants issus des diverses régions du Niger et de plusieurs nations africaines. Ces participants, venus échanger sur les enjeux contemporains, incarnent ainsi la vitalité d’une jeunesse résolue à contribuer activement à la construction d’un Sahel prospère et résilient.

La Semaine Citoyenne 2025 s’ouvre à Niamey autour de la jeunesse et des défis du Sahel. Dialogue, engagement civique et développement durable au cœur des échanges. La Semaine Citoyenne 2025 s’ouvre à Niamey autour de la jeunesse et des défis du Sahel. Dialogue, engagement civique et développement durable au cœur des échanges.

La jeunesse, fer de lance du progrès

 

Par ailleurs, à travers cette initiative, la Ville de Niamey exprime une nouvelle fois son attachement indéfectible à la promotion de la jeunesse, considérée comme le fer de lance de l’innovation, le socle du civisme et l’agent principal du progrès social et écologique. En soutenant de telles plateformes, les autorités municipales soulignent leur rôle pivotal dans l’émergence d’une citoyenneté active, capable de transformer les défis collectifs en opportunités durables.

 

La Semaine Citoyenne 2025 s’ouvre à Niamey autour de la jeunesse et des défis du Sahel. Dialogue, engagement civique et développement durable au cœur des échanges.

L’Impératif de l’engagement civique

 

En conclusion, cette Semaine Citoyenne, par son ambition inclusive, invite l’ensemble des acteurs à faire de l’engagement civique un instrument essentiel pour le renforcement de la cohésion sociale et la réalisation des objectifs de développement durable au Sahel. Les discussions qui en découleront sont cruciales pour forger des solutions concrètes, plaçant la jeunesse au centre de la gouvernance et de l’avenir du continent.

Forum de Dakar : le Niger mise sur l’agriculture et l’autonomie régionale

À Dakar, lors du Forum Invest in Senegal, le Premier Ministre nigérien Ali Mahamane Lamine Zeine a présenté la vision stratégique du Niger en matière de développement agricole et d’intégration régionale. 

 

Dakar, 8 octobre 2025 – Lors de la cérémonie d’ouverture de la deuxième édition du Forum Invest in Senegal, placée sous le thème « Connecter les opportunités, bâtir l’avenir », tenue au Centre International de Conférences Abdou Diouf, le Premier Ministre nigérien, M. Ali Mahamane Lamine Zeine, en charge de l’Économie et des Finances, a prononcé une allocution soulignant les avancées stratégiques du Niger en matière de développement agricole et d’intégration régionale.

 

Forum de Dakar : l’agriculture, un levier majeur de croissance

 

Dans son intervention, M. Zeine a mis en lumière le potentiel inexploité du secteur agricole, affirmant que des réformes substantielles ont été engagées pour en faire un levier majeur de croissance. Parmi ces mesures figurent la révision du cadre légal et du Code des investissements, lesquels offrent désormais des incitations attractives aux investisseurs, garantissant ainsi la viabilité et la rentabilité de leurs engagements. « L’agriculture et le développement agricole dans son ensemble recèlent d’immenses opportunités », a-t-il déclaré, invitant les acteurs économiques à explorer ces voies prometteuses au Niger.

Au Forum Invest in Senegal, le Niger valorise son potentiel agricole et sa vision panafricaine. Ali Mahamane Lamine Zeine appelle à une coopération équitable et durable.

La Confédération des États du Sahel : un choix d’autonomie

 

De plus, le Premier Ministre a également évoqué la création de la Confédération des États du Sahel, en partenariat avec le Mali et le Burkina Faso, comme une initiative fondée sur une aspiration collective à l’autonomie. Loin de signifier un repli isolationniste, cette alliance repose sur une volonté résolue de rompre avec les chaînes de dépendance historiques afin de valoriser les ressources naturelles abondantes dont le continent a été doté.

« C’est une décision issue de la conviction profonde d’un peuple déterminé à s’émanciper, et l’Afrique tout entière devrait suivre cette voie pour assurer son autosuffisance », a-t-il ajouté, tout en réaffirmant l’ouverture du Niger aux investisseurs internationaux, sous réserve d’un partenariat équitable et durable. Car, selon lui, les États africains ont tourné la page de l’exploitation unilatérale, où l’on prélevait leurs ressources sans contrepartie.

 

 Poursuite d’une diplomatie d’investissement

 

En conclusion, cette prise de parole s’inscrit dans le cadre plus large des efforts diplomatiques du Niger pour promouvoir une coopération sud-sud dynamique et inclusive. Elle reflète, par conséquent, la vision de refondation nationale impulsée par les autorités, laquelle place l’investissement productif et la souveraineté économique au cœur des priorités. À travers de telles plateformes internationales, le Niger réaffirme son rôle de partenaire fiable dans la construction d’une Afrique prospère et unie.

Entre réformes incitatives, appel à l’investissement équitable et promotion de la Confédération des États du Sahel, l’allocution de M. Zeine a réaffirmé l’engagement du Niger pour une Afrique souveraine, productive et solidaire. Une diplomatie économique résolument tournée vers l’avenir.

 

Tahoua : saisie record de stupéfiants, la DRPN alerte

À Tahoua, la Direction Régionale de la Police Nationale (DRPN ) a dévoilé le bilan d’une opération antitrafic d’envergure menée par l’OCRTIS. Plus de 71 000 comprimés et 4 kg de cannabis ont été saisis, mettant en lumière l’ampleur du narcotrafic dans la région et son infiltration jusque dans les milieux éducatifs

 

Tahoua, 8 octobre 2025 – La Direction Régionale de la Police Nationale (DRPN) de Tahoua a tenu, le 1ᵉʳ octobre 2025, un point de presse pour faire le bilan d’une opération antitrafic menée par l’antenne régionale de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (OCRTIS). Cette intervention a ainsi permis la saisie de 71 860 comprimés de Tramadol, Diazépam et Benzexol, ainsi que 7,5 boules d’herbe de cannabis totalisant 4,085 kg, illustrant l’engagement résolu des forces de l’ordre dans la lutte contre les réseaux illicites.

DRPN : Chronologie de l’opération et arrestations

 

Les faits remontent au 26 septembre 2025, lorsque l’antenne OCRTIS de Tahoua a reçu des renseignements concernant les activités suspectes d’un individu résidant en ville. L’exploitation de ces informations a conduit d’abord à l’interpellation d’un ressortissant nigérien en possession de 11,3 grammes d’herbe de cannabis, complétés par une quantité supplémentaire découverte lors de perquisitions à son domicile.

Subséquemment, les investigations ont orienté les enquêteurs vers le quartier Franco, où un enseignant a été appréhendé avec une cargaison substantielle, comprenant notamment : 49 500 comprimés de Diazépam D5, 19 000 comprimés de Benzexol, 3 360 comprimés de Tramadol 225 mg, et les 7,5 boules de cannabis mentionnées.

 

La DRPN de Tahoua saisit plus de 71 000 comprimés et 4 kg de cannabis. Une opération antitrafic qui révèle l’ampleur du narcotrafic et appelle à la vigilance communautaire.

Méthodes du trafic et enjeux régionaux

 

Au total, les autorités ont placé deux individus de nationalité nigérienne, dont un enseignant local, en garde à vue. Les forces de l’ordre ont également saisi deux motocycles utilisés pour le transport. Selon les éléments de l’OCRTIS, ces réseaux opèrent avec une organisation complexe : ils introduisent les stupéfiants depuis le Ghana via le Bénin et le Nigeria, et des motocyclistes les récupèrent en empruntant des axes secondaires et des villages isolés pour atteindre Tahoua. Ensuite, une partie de la marchandise alimente la consommation locale, tandis qu’ils acheminent le surplus vers les pays du Maghreb.

Cette saisie, de surcroît, met en exergue la position stratégique de la région de Tahoua comme plaque tournante d’un trafic terrestre massif, principalement véhiculé par motos. Face à l’extension alarmante de ces activités illicites, la DRPN de Tahoua alerte solennellement la population de l’Ader sur les risques graves que représente le narcotrafic, notamment en tant que source de financement présumée du terrorisme.

 

La DRPN de Tahoua saisit plus de 71 000 comprimés et 4 kg de cannabis. Une opération antitrafic qui révèle l’ampleur du narcotrafic et appelle à la vigilance communautaire.

La DRPN appelle à la vigilance et à l’engagement

 

À l’occasion de ce point de presse, la Direction Régionale de la Police Nationale exprime sa gratitude aux autorités administratives et coutumières pour leur appui constant. Elle invite par ailleurs les parents d’élèves, les éducateurs et l’ensemble des acteurs éducatifs à intensifier leur vigilance, particulièrement en cette période de préparation de la rentrée scolaire, afin de préserver la jeunesse des tentations destructrices.

Par ailleurs, ces efforts s’inscrivent dans la stratégie nationale de lutte contre la criminalité transnationale, sous l’impulsion des plus hautes autorités. La DRPN de Tahoua réaffirme son engagement à poursuivre les opérations de sécurisation, en collaboration étroite avec les communautés locales, pour un environnement plus sûr et résilient. À cet effet, elle  mènera des enquêtes complémentaires pour démanteler l’ensemble du réseau impliqué..

Tahoua, carrefour des défis

 

En conclusion, cette saisie record de stupéfiants orchestrée par l’OCRTIS à Tahoua confirme la place critique de la région comme plaque tournante des trafics transnationaux, mais aussi la détermination sans faille des forces de sécurité. L’interpellation d’un enseignant au cœur du réseau souligne la profondeur de l’infiltration de cette menace illicite dans le tissu social, rappelant les liens présumés entre narcotrafic et financement du terrorisme au Sahel.

Cependant, si la DRPN réaffirme son engagement à poursuivre la sécurisation, la question de la résilience communautaire demeure centrale.

Quel rôle concret la population, les éducateurs et les familles doivent-ils jouer désormais pour barrer la route à ces réseaux criminels et préserver la jeunesse de l’Ader de cette menace qui ne fait que s’intensifier ?

Dakar : Niger et Sénégal renforcent leur alliance panafricaine

À Dakar, en marge du Forum Invest in Senegal, le Premier Ministre nigérien Ali Mahamane Lamine Zeine a été reçu par le Président Bassirou Diomaye Faye pour une audience bilatérale stratégique. Les deux dirigeants ont réaffirmé leur engagement commun pour une coopération économique durable, fondée sur la souveraineté régionale, l’innovation et l’intégration panafricaine.

 

Dakar, 8 octobre 2025 – En marge de la deuxième édition du Forum Invest in Senegal (FII Sénégal), le Premier Ministre nigérien, M. Ali Mahamane Lamine Zeine, également en charge de l’Économie et des Finances, a été reçu en audience par Son Excellence M. Bassirou Diomaye Faye, Président de la République du Sénégal. Cette entrevue, tenue dans un climat de fraternité et de dialogue constructif, a permis d’approfondir les liens bilatéraux entre les deux nations.

 

À Dakar, le Niger et le Sénégal renforcent leur coopération lors du Forum Invest in Senegal. Une audience stratégique entre Zeine et Faye

Une audience élargie et stratégique

De plus, à cette occasion, plusieurs éminentes personnalités ont pris part aux échanges, notamment : M. Paul Mashatile, Vice-Président de la République d’Afrique du Sud ; M. Rimtalba Jean Ouédraogo, Premier Ministre du Burkina Faso ; M. Khalid Al Falih, Ministre de l’Investissement du Royaume d’Arabie Saoudite ; M. Nasser Bourita, Ministre des Affaires Étrangères du Royaume du Maroc ; et M. Wamkele Mene, Secrétaire général de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

Par ailleurs, ces discussions ont porté sur les principaux enjeux et perspectives qui façonnent le destin de nos États, en mettant l’accent sur les voies de collaboration pour un essor collectif.  À ce titre, cette rencontre marquée par la présence de hauts responsables africains et internationaux, confirme l’émergence d’une Afrique résolue à bâtir son avenir.

 

À Dakar, le Niger et le Sénégal renforcent leur coopération lors du Forum Invest in Senegal. Une audience stratégique entre Zeine et FayeÀ Dakar, le Niger et le Sénégal renforcent leur coopération lors du Forum Invest in Senegal. Une audience stratégique entre Zeine et Faye

Alignement sur la souveraineté panafricaine

En effet, ces entretiens ont constitué une opportunité privilégiée pour consolider les relations diplomatiques et intensifier la coopération économique, au bénéfice d’un développement mutuel et durable. Ils s’inscrivent pleinement dans le cadre de la Vision Sénégal 2050, qui place au premier plan la souveraineté économique, l’innovation technologique et la solidarité panafricaine – des principes partagés par le Niger et les États membres de la Confédération des États du Sahel, dans leur quête d’une intégration régionale accrue.

Dès lors, le Forum Invest in Senegal émerge comme un espace de concertation stratégique et de haut niveau, où se dessine progressivement le portrait d’une Afrique résolue, dynamique et tournée vers l’avenir. À travers de telles plateformes, les leaders continentaux réaffirment leur volonté commune de transformer les défis en leviers de progrès, au service de la prospérité partagée et de la stabilité régionale.

En outre , les autorités nigériennes, fidèles à leur engagement pour une diplomatie active et inclusive, poursuivront ces initiatives pour élargir les horizons de partenariat, alignées sur les objectifs nationaux de refondation économique et sociale.

 

Niger et Sénégal : l’avenir de l’intégration se dessine à Dakar

 

En conclusion, l’audience accordée au Premier Ministre nigérien Ali Mahamane Lamine Zeine par le Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, en marge du FII Sénégal, marque un tournant décisif pour la diplomatie ouest-africaine. L’alignement des principes de souveraineté économique et de solidarité panafricaine, chers aux deux nations, sert de fondation à une coopération bilatérale renforcée.

Plus largement, la présence d’une telle constellation de leaders africains et internationaux au Forum Invest in Senegal confirme la montée en puissance de l’Afrique comme pôle d’attraction des investissements, avec le Sénégal et le Niger comme piliers stratégiques. Ces échanges au sommet ouvrent aussi la voie à une accélération de la ZLECAf et à une intégration régionale plus pragmatique et résiliente.

Finalement, les regards se tournent vers la mise en œuvre concrète des engagements. Le succès de cette diplomatie active se mesurera à sa capacité à transformer ces discussions fructueuses en prospérité partagée et en stabilité durable pour l’ensemble du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest.